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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Le gala des retrouvailles [Adelaïde] :: United Kingdom :: Angleterre :: Londres :: Musée d'histoire naturelle
Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Ven 9 Fév - 22:26
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Le gala des retrouvailles


feat. Adelaïde Flint & Robin D. Kane


• • • Février 2022, une journée comme les autres qui se terminait par un gala au Musée d’histoires naturelles dans le quartier de Kensington. Nous n’étions qu’à quelques jours près de la Saint-Valentin et donc la pièce louée pour le gala de charité auquel je participais était rehaussée de ballons rouge et roses en forme de cœur. J’appréciais cette petite touche d’amour bien que trop souvent décrié dans le matérialiste d’une société néo-libéralisme. Je savais, néanmoins, tant avoir besoin de cette touche d’amour, même la plus minuscule, pour m’aider à passer l’année. Près d’un mois avait passé soit particulièrement monotone soit stressant à outrance.

Un verre de vin rouge à la main gauche et un canapé aux épinards de l’autre, je passais pour le plus snob des hommes à commencer par mon nom de famille trônant près de mes prénoms sur le badge officiel du gala. Alors que j’engloutissais le canapé, je parlais avec un homme d’affaires, celui-ci ayant des problèmes légaux avec l’international. J’aimais les galas de charité, mais je détestais qu’ils n’étaient jamais réellement sincères. On donnait pour recevoir de la notoriété. On offrait de notre présence, de notre argent pour en avoir d’autres en retour.

Pas moi. Non, moi je préférais vivre dans un appartement même si je pourrais payer un penthouse. Qu’y ferais-je aussi ?

Ce soir, c’était un gala pour aider les enfants malades, ces êtres innocents et victimes en tout que ce soit cette guerre interminable ou de cette société même. Soudainement, le directeur du musée montait lui-même sur la scène déblatérant un discours, ma foi, heureusement court avant de présenter une chanteuse : Adelaïde Flint.

- Adelaïde … Ade …

La main libre dans la poche de mon pantalon, je sus avoir déjà entendu ce nom quelque part. Mais où me répétais-je pas le moins de deux fois avant d’avoir le loisir d’observer la jeune femme sur scène. Oh ! me surpris-je à reculer d’un pas, car oui je connaissais parfaitement cette femme, un peu trop même si on parlait de certaines parties de son corps. Est-ce qu’elle m’avait vu et si oui, reconnu ? La lumière se tamisa et alors que j’écoutais les premiers couplets, je ne pus m’empêcher de m’éclipser vers l’arrière-scène, dans la pénombre on ne sut rien de mes mouvements. Je la connaissais ! Je n’avais jamais pu l’oublier. Elle fut si bonne pour moi un temps. Comment oserais-je l’éliminer de ma mémoire ? Je ne savais pas qu’elle chantait et jouait dorénavant dans des galas. Je l’avais connu dans des cabarets, dans des bars.

Alors que sa voix s’éteignit, les plafonniers se rallumèrent tout comme mon intention d’aller lui parler. Je souriais bêtement près à rire à la coïncidence de se voir ici. Wow ! Londres était si petite ! Je m’avançais jusqu’à la gauche de la scène pour lui faire un petit signe de main. Tout de suite, un videur engagé pour le gala s’avisa et me barra le chemin.

- Je … Je la connais monsieur. Je suis Robin Devin Kane et …

- Désolé monsieur Kane, mais les invités ne sont pas sensés monter sur la scène. Oui, même vous. Vous allez devoir attendre.

Frustré par son ton condescendant par rapport à mon nom, je m’éloignais de côté. Est-ce qu’elle m’avait aperçu ? Est-ce qu’elle me reconnaissait aussi ? Je ne savais pas et la seule solution était de lui adresser la parole : ce que je fis, décidé.

- Adélaïde !

Affirmais-je plus fort pour couvrir le bruit des conversations alentours.


KoalaVolant


 
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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

anaphore
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Adelaide Flint
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Lumos
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Sam 17 Fév - 2:29


Le gala des retrouvailles


*En arrivant au musée d’histoire naturelle, je tremblais, enroulée dans un manteau en fausse fourrure, un beret vissé sur la tête et des lunettes de soleil sur les yeux. Emitoufflée dans mes vêtements chauds, j’arrive tout de même à avoir bien froid, mes joues sont rouges et mes doigts sont glacés alors que je leur souffle de l’air chaud dessus depuis deux minutes.

Une fois à l’intérieur, je soupire de soulagement. Vu la tenue que ma styliste m’avait choisi, heureusement, le musée était bien chauffée. J’avais pu faire quelques tests micro, m’approprier la scène, en constatant le choix de déco… Qui me laissait un peu dubitative. Si j’avais accepté de chanter pour la Saint-Valentin, c’était bien parce que je n’avais rien de mieux à faire. Même si j’avais récemment repris contact avec mon fiancé (ou plutôt que lui avait repris contact avec moi pour être exacte), cela faisait onze ans que l’on ne s’était pas vraiment lancé dans une discussion… Pour le reste, c’était plutôt le vide intersidéral. Il y avait bien Raphaël, le colocataire de Leah, avec qui j’avais essayé de flirter, mais qui soit était dur d’oreille, soit pas intéressé. Et je ne vous ferais même pas le déshonneur de vous parler de mes ennuyeux déboires amoureux, qui étaient finalement presque toujours les mêmes. Il faudrait vraiment pourquoi j’étais attiré par les sales types…

Enfin, bref. Un fois tous les détails techniques réglés pour moi, j’étais partie me préparer dans les pièces aménagés en loge pour l’occasion. J’avais enfilé ma robe, été coiffée et maquillée, avant d’échauffer ma robe. Pendant ce temps là, une fois que tout avait été mis en place, tout le gratin était arrivé au compte goutte. Ce soir, le gala de charité viendrait en aide à une cause noble. J’aurais pu apprécier cela, si je ne savais pas que ce genre de gala, chez les moldus comme chez les sorciers, n’étaient pas synonyme de charité. C’était une soirée mondaine, faite pour créer ou appuyer son réseau et se pavaner en prétendant faire de bonnes actions pour sa bonne conscience. Mais au moins, l’argent récolté servait vraiment, c’était déjà ça de gagner.

Alors, pendant que le directeur parle, on finit de m’installer mon micro, tandis que je vérifie que ma guitare, accroché à mon épaule, est accordé. Une fois que tout est validé, j’attends simplement les mots du directeur pour me lancer sur scène. Ça y est, c’est maintenant, je suis lancée. C’est ça, mon monde. C’est pour ça que je vis. Après une brève introduction, ça y est, j’étais lancée.

Le concert est bien plus court que ceux que je fais actuellement, il passe à la vitesse de l’éclair. Entre la musique qui m’éblouit, l’oreillette et les applaudissements, je n’entends rien de plus, jusqu’au moment de quitter la scène, tout sourire. Par la barbe de Merlin, qu’est-ce que j’aimais ça ! Pas tant les applaudissements ou la foule qui, ce soir, était bien plus maîtrisé que d’habitude (il ne faudrait pas montrer une mauvaise image après tout), mais la musique, qui me fait vibrer et m’anime. C’était presque frustrant, de ne pas avoir pu jouer plus de 30 minutes. Ah, j’en étais sûre, ce soir, je reprendrais ma guitare pour chanter toute seule dans mon appartement.

Mais en descendant de scène, j’entends une voix qui me paraît vaguement familière. Je me retourne et tombe sur un visage plutôt familier qui cherche à se rapprocher, mais qui est arrêté par un vigile. Je croise son regard, et me souviens qu’il s’agit d’un homme que j’avais connu il y a longtemps, très longtemps, avant que ma célébrité grandisse à ce point, lorsque je chantais encore pour des cabarets ou ce genre de chose. Nous avions eu quelques moments à nous, avant de nous éloigner naturellement. Etait-ce lorsque j’étais partie en tournée ou quand il avait dû partir hors de la ville quelques semaines pour une raison quelconque ? Aucune idée, mais les choses s’étaient faite naturellement, dans mes souvenirs en tout cas.

Mais je me pince les lèvres. Maintenant que j’ai croisé son regard, je ne peux pas l’ignorer. Mais y a un détail qui me revient, également. Robin Kane, Kane, comme le premier ministre. Qui n’était pas forcément très pro-sorcier, de ce que j’avais cru comprendre. C’était même un euphémisme. A l’époque, nous n’avions pas été assez proche pour que je lui révèle mon secret mais… Maintenant que je savais l’opinion de son très cher papa, je ne pouvais qu’imaginer le sien, et j’étais bien contente d’avoir fermé ma grande bouche.

Je m’approche, finalement, avec un sourire un peu crispé, avant de dire au garde avec un sourire : *

« C’est bon, je le connais. Merci ! »

*Affirmais-je, avant de me tourner vers lui.*

« Bonsoir Robin. Je ne m’attendais pas à te voir ici ce soir ! »

*Partons sur des banalités, ça suffirait, non ?*


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Robin D. Kane
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Lun 26 Fév - 23:48
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Le gala des retrouvailles


feat. Adelaïde Flint & Robin D. Kane


• • • Tout dans sa voix jusqu’à la position qu’elle prenait sur sa guitare en passant par les fluorescents éteints au plafond forçant les spots au-dessus de sa tête à l’en voir elle uniquement avaient ainsi, fait remonté bien des souvenirs en moi. Ils provenaient d’une époque plus douce et insouciante si je pouvais l’exprimer ainsi même si ma vie ne le fut jamais en réalité. La guerre n’avait pas encore été prononcée et, plus libre de mes mouvements – et bien plus immature par le fait même – j’arrivais régulièrement à garder l’ordre et la discipline de père loin. Oui, je partais parfois en mission à la chasse au sorcier, mais elles se faisaient bien plus rares. Tout particulièrement, la chasse aux sorciers avant la guerre était due à l’un ou l’autre d’entre eux troublant l’ordre social. Aujourd’hui, tout le monde était touché que ce soit homme, femme ou enfant nonobstant même leur âge ou leur innocence. C’était triste que je n’arrivasse pas encore à faire préciser nos frappes et la colère de la population se faisait de plus en plus forte. Et en rien, cette idée – en partie la mienne - de nous montrer sans armes et affables trois mois plus tôt à Piccadilly Circus, n’avait aidé.

Trop de politique.
Trop de cynisme.

J’avais subitement, tant envie de retourner dans le passé effaçant toutes nos peines, nos pertes humaines ou matérielles. Ces moments ou je n’avais été qu’un étudiant en droit riant aux stupides paris lancés avec mes amis, Adelaïde Flint ayant été l’un d’eux au début.

Alors, tout cela me revenait et aussi rapidement que le sang s’accélérait au travers mon corps à mes souvenirs charnels lorsque j’entendis Adelaïde Flint s’adresser au vigile en mon nom. Elle descendait de la scène, un magnifique sourire sur son visage et sa beauté toujours à coupé le souffle. À moins que ce fût son maquillage … Non, non, je ne jurais pas que par le corps, mais la beauté aidait quand même un peu, je n’allais quand même pas cracher dessus. Et puis, j’étais un homme ! Oh, bon sens, que je n’aimais pas faire passer pour le pervers de service. – Ses yeux brillaient et les mouvements de ses hanches sous sa robe étaient voluptueux. À l’observer, j’en avais presque oublié mon verre de vin à la main gauche. Elle me salua avec un sourire et une phrase comme si on s’était quitté hier.

- Moi de même clamais-je tout en prenant une gorgée de vin pour tâcher de m’en faire oublier ces souvenirs. La dernière fois que je t’ais vu, c’était dans un cabaret. Ta carrière a décollé avec brio et en plus dans un monde où les gens ont tant besoin de se détendre.

Alors que je me sentais optimiste, la réalité de la situation au Royaume-Uni m’avait rattrapé bien trop rapidement, me laissant finalement un amer goût de cynisme dans la bouche. Je ne me cachais absolument pas de me sentir las de la guerre contre les sorciers. Je serrais les lèvres pour inspirer un bon coup qui pouvait se comparer à un long soupir. Non, je n’allais pas faire par de ma négativité ce soir. Je craignais un peu qu’Adelaïde me trouva dorénavant grognon et plate.

- Est-ce que tu te produis aussi dans des grandes salles de concert ? J’avoue que je suis tellement heureux de te revoir. C’est comme une autre vie. J’étais encore étudiant à l’époque.

Peut-être trop bêtement, je me mis à avoir un large sourire. J’étais sincère, mais surtout serein laissant un moment par devers-moi le poids du monde que je semblais me faire un devoir de porter constamment sur mes épaules.  


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Le gala des retrouvailles [Adelaïde]
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