Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : #cc66ff Mon allégeance : Ordre du Phénix
Dim 14 Jan - 18:18
Dans tous les cas, on les dégomme
feat Eirian Howl
Début février 2022
Na na nana na. Un temps de chiotte pour un froid de canards. Sous le hangar métallique aménagé dans une vaste plaine anglaise, Trévis Tréville vérifiait le matériel tandis que les participants s'agglutinaient devant les cabines de tir. Ils étaient une vingtaine de participants environ, de tous âges et de tous environs, ils transplanaient les uns après les autres et certains portaient la mine aussi sombre que le ciel qui ne parvenait pas à se décider entre la pluie ou la neige. Harper détestait la neige et la pluie, de toute façon. Pourquoi aimer tout ce qui était froid et mouillé ? Na na nana na. En fronçant du nez, elle lorgna les armes accrochées sur un mur piqué d’équerres, songeant au métal gelé confié bientôt entre leurs doigts déjà transit de froid. Na na nanana. Pour chaque stand, un couloir et au bout de chaque couloir, une cible passablement immobile, si ce n’était qu’elles gesticulaient sans cesse en braillant des “na na nana na” en guise de provocation. Pourquoi choisir des cibles magiques pour une activité parfaitement non-magique ? Tréville, leur instructeur, était un petit homme grisonnant vêtu d’un pourpoint violet. Il y a quelques temps, Harper avait suivi un premier stage sous sa direction et, au préalable, s’était renseignée sur le sorcier : ex-auror, reconverti en spécialiste des armes à feu depuis l’avènement du Blood Circle. L’homme était muet de naissance, aussi une jeune fille à la peau d’albâtre et aux cheveux blonds comme les blés, prénommée Alba (très originale) le secondait dans sa tâche. – Approchez-vous, appela Alba alors que Tréville Trévis n’avait pas bronché d’un pouce. Harper suspectait que ces deux-là communiquaient par une quelconque télépathie. Ou alors, c’était tout simplement elle qui menait la barque. Après le premier stage, Harper tenta d’en connaître plus sur la jeune fille qui devait avoir une vingtaine d’années, mais ne dégota que de maigres informations. La jeune femme n’avait pas étudié à Poudlard, elle en était certaine, et Harper fut particulièrement contrariée par son incapacité à retracer son parcours. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le stage promettait d’être beaucoup plus intéressant que le précédant qui s’avéra fort théorique. Et la théorie, ce n’était franchement pas la tasse de thé d’Harper. Elle dut faire un ultime effort pour ne pas s’endormir, bailler et rêvasser, d’autant plus qu’en tant que personnalité de Poudlard et du Conseil, elle se devait de faire bonne figure. Elle fit du mieux qu’elle le pouvait. – Nous attendons les retardataires, déclara Alba et le vieux Tréville, à ses côtés, acquiesça les bras croisés. Depuis cinq bonnes minutes qu’elle patientait par le froid, les membres engourdi et son incapacité à tenir en place, engagèrent Harper à sautiller sur place, marcher en rond et pester contre la pluie, le mauvais temps, l’Angleterre, et tout ce qui pouvait bien être insulté. Les retardataires rejoignirent le groupe. – Nous commencerons dans cinq minutes, précisa Alba et les épaules d’Harper s’affaissèrent d’impatience. Le temps de rassembler le matériel nécessaire. Harper voulut protester en signalant que le matériel était déjà là. Mais elle avait promis de bien se tenir. Les bras croisés, elle basculait d’avant en arrière, dans un talon-pointe agacé, lorsque son regard se posa sur un visage connu. Miracle ! Sauvé ! Eurêka ! Alleluiïa ! Sus à l’ennui. Peut-être fallait-il dire aussi “pauvre Eirian”. Le jeune homme et elle se connaissaient très peu, brièvement présentés le jour de son mariage avec Abigail ou encore en mission pour l’Ordre. Jusqu’ici, ils n’avaient jamais eu l’occasion de discuter ensemble, pour le meilleur ou pour le pire. Harper s’approcha à grand pas. – Salut Howl ! lança-t-elle avec un grand sourire en lame de pastèque. Inutile de te demander ce que tu fais ici. Elle leva le bras dans l’intention de lui donner un coup de coude malicieux puis se ravisa bien vite en se souvenant des recommandations d’Abigail. Pas toucher. Na na nana na.
PRETTYGIRL
Eirian Howl
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Lumos Je rp en : #00ccff Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 14 Aoû - 21:52
Pull, poule ou pool
« février 2022 »
Tu inspires profondément en terminant de te préparer. L’heure de te rendre au stage de tir approche. Tu étais resté sur ta faim depuis le départ d’Azrael vers d’autres cieux et cette proposition ne pouvait pas mieux tomber. La blessure infligée par ton père à Picadilly n’est plus qu’un souvenir – physiquement parlant du moins. Tu avais beau savoir qu’il en était capable, savoir qu’il le ferait et qu’il n’hésiterait pas, que tu n’es rien de plus qu’une cible à abattre après t’avoir fait expier plus de quatorze ans d’humiliation… ça t’a quand même profondément marqué. Certes, il ne tirait pas pour tuer, seulement pour te neutraliser et te capturer, mais aucune explication ne changera ce simple fait : ton propre père t’a tiré dessus. Des mots que tu ne peux pas vraiment prononcer à haute voix. Après la vie qu’il t’inflige depuis bientôt quinze ans, tu n’en es pas vraiment surpris mais… quand même. Jusqu’à présent, tu avais été confronté à ses sbires. Certaines de tes cicatrices viennent des balles qui t’ont frôlé dans ton enfance, lors des courses-poursuites effrénées, les premières fois où il vous a retrouvés. Des nuits d’horreur, passées roulé en boule dans un fossé ou coincé dans l’espace entre les sièges avant et la banquette arrière de la voiture, à endurer la brûlure de la balle – elles n’ont toujours fait que te frôler, assez pour t’ouvrir la peau et te brûler, pas assez pour te casser quoi que ce soit. Heureusement, vu que te retrouver à l’hôpital pour des blessures par balle aurait été pour le moins… délicat à justifier. Si au fil de ces années de cavale, ta mère t’a appris à te défendre autant qu’elle l’a pu, elle n’a jamais pu t’entraîner au tir. Krav maga, MMA, couteau… elle t’a tout enseigné pendant dix ans pour que tu saches te débarrasser d’un adversaire le plus rapidement possible avec un minimum de dégâts pour toi – de façon pas toujours propre ou honorable, mais l’efficacité primait sur l’esthétique. Des heures et des heures, jusqu’à ce que les mouvements deviennent des réflexes, que tu as continué d’exercer à Poudlard. Des capacités bien au-delà de ce qu’on pourrait attendre d’un étudiant lambda, même dans le cursus spécialité Auror, ce qui t’a obligé à jongler lors de tes premiers stages au ministère. Maintenant, les Aurors se sont habitués et ne se posent plus de question. Ton expérience comme les missions accomplies pour l’Ordre justifient bien plus facilement tes compétences. En revanche, les armes à feu… Trop compliqué de se fournir en munitions pour les gaspiller en entraînements, difficile d’exercer un enfant en toute discrétion et en sécurité, et elle préférait que tu ne fréquentes pas de club de tir au cas où – tu doutes que ton père ait poussé le vice jusque-là, mais tu comprends la paranoïa de ta mère. Elle t’a seulement appris à les manipuler – et ça, tu sais faire : les charger, les décharger, les monter, les démonter, les nettoyer, comment les tenir, placer tes mains, les positions de sécurité… tu pourrais t’y prendre les yeux fermés. C’était autant un apprentissage pour te familiariser avec ces armes qu’une sécurité lorsque tu étais enfant pour ne pas risquer d’accident. Elle t’a fait tirer quelques fois mais rien de plus, pour que tu connaisses les sensations, la froideur et le poids du métal sous ta main, ses aspérités – même sans savoir tirer, tu as conscience de pouvoir porter des coups redoutables avec en l’utilisant comme arme de poing. Ça non plus, ça n’a pas été évident à dissimuler avec Azrael. Difficile de prétendre être un débutant complet tout en ayant cette connaissance fine de la manipulation d’une arme. Au moins, c’est maintenant un problème en moins : tu peux parfaitement prétexter les moments passés avec lui pour expliquer cette compétence, il ne peut pas démentir.
Le plus important reste quand même de pouvoir tirer efficacement. Tu comptes beaucoup sur tes talents en sortilège et en précision de tir avec ta baguette pour y parvenir rapidement. Les simulations d’entraînement des Aurors n’ont quasi plus de secrets pour toi, tu touches les cibles même en mouvement avec une efficacité redoutable. Alors, pourquoi le tir ? se demanderaient sans doute la plupart de tes camarades sorciers, ta magie pourrait en effet te suffire amplement. Mais, justement, ça ne suffit plus. Plus depuis l’action des Mangemorts et l’attaque de ton père à Picadilly. Tu as bien conscience que ça ne va pas s’arrêter là d’un côté ni de l’autre, qu’il y a des chances que ton statut de né-moldu finisse par se retourner contre toi – une part de toi appréhende de ne même pas pouvoir terminer l’année à Poudlard. Et que dire du Ministère et des Aurors qui se retrouvent de plus en plus à la botte de l’Augurey ? Tu as presque l’impression de voir tes espoirs et tes ambitions exploser de nouveau en plein vol. Il te faut une arme supplémentaire, une arme que les sorciers ne maîtrisent pas. Une arme aussi sur laquelle les balises anti-magie ne fonctionneront pas. Tu gardes en tête ton objectif de libérer ta mère et la demeure de ton père est pratiquement un bunker anti-magie, blindée de défenses. Il faut que tu puisses t’y défendre sans avoir à utiliser la magie, à distance, et ça ne te laisse pas beaucoup de solutions, des couteaux ne suffiront pas, si redoutables soient-ils. Quinze ans que tu survis à tout, même aux pires horreurs, et tu as bien l’intention que ça continue.
Tu descends rapidement les escaliers, sors dans le parc puis hors des limites du château pour pouvoir transplaner en toute tranquillité. L’instructeur a choisi un coin paumé au milieu de nulle part. Plus prudent, sans doute, même si la magie permet d’étouffer complètement le bruit des détonations. Tu t’approches avec circonspection du hangar métallique, toujours méfiant. Le temps est typique de l’Angleterre en cette saison. De la pluie et du froid, aussi gris que ton humeur, parce que la situation est loin d’aller vers le mieux. Tu as beau penser que c’est une excellente idée que des sorciers se forment aux armes moldues, ça n’a rien d’encourageant quant à l’avenir. Un drôle de bruit te parvient lorsque tu entres. Au fond des couloirs de tir, des cibles animées laissent échapper des sons agaçants, comme si elles vous narguaient. Leurs mouvements restent limités, ce ne sera pas très dur de les atteindre quelque part – et tu dois te rappeler que tu n’es pas dans un entraînement de spécialiste. La plupart des sorciers n’ont sans doute vu des armes à feu que de loin, entre les mains du Blood Circle, ou dans les films pour ceux qui connaissent le monde moldu. Une fois de plus, tu mesures le gouffre entre ta réalité et celle des autres. Tu n’as pas franchement besoin d’un tel bruit pour être motivé, mais ça t’aidera à travailler ta concentration. On va dire ça. Tu parcours rapidement du regard les instructeurs, Tréville et Alba, les armes accrochées. Différentes sortes de pistolets, que tu identifies à peu près toutes. Merci, maman. Le genre d’enseignement qui t’oblige à inventer la plupart de tes souvenirs mère-fils lorsqu’une conversation évoque un sujet familial.
En te retournant vers les participants pour prendre leur mesure, des gens de tous âges, l’air globalement déterminés – et il faut sans doute l’être pour braver la campagne anglaise en plein mois de février –, tu croises le regard d’Harper McFusty. Tu ne la connais pas beaucoup, vous vous êtes seulement croisés sur les champs de bataille ou, bien sûr, à son mariage avec Abigail. Elle aussi doit voir la nécessité d’apprendre à davantage se défendre. Elle te salue avec un grand sourire, amorce un mouvement vers toi qu’elle interrompt presque aussitôt. Tu lui souris, content de la voir et reconnaissant qu’elle se rappelle que tu n’aimes pas le contact. Tu es doué pour l’esquive, mais ça fait toujours un peu bizarre et parfois les gens insistent.
— Bonjour, professeure ! Je vois que nous avons tous les deux des week-ends studieux… C’est la première fois que vous venez ?
Tu reviens au temps maussade et au froid qui vous engourdit les mains. Tu agites les doigts pour les échauffer maintenant que l’entraînement semble sur le point de commencer, les participants se rassemblant près des instructeurs.
— Si on peut tirer là, entre le temps et le bruit, on pourra le faire dans n’importe quelles conditions.
Évidemment, ce n’est pas tout à fait juste, là vous n’avez pas le stress, la tension et l’adrénaline des conditions réelles, mais c’est déjà un bon début. C’est aussi la répétition des entraînements qui fait l’efficacité une fois sur le terrain, vos corps entraînés à répondre de façon automatique.
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Harper MacFusty
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Mer 18 Sep - 22:37
Dans tous les cas, on les dégomme
feat Eirian Howl
Début février 2022
Na na nana na. “La deuxième fois en vérité, dis-je. La première fut ennuyeuse à mourir : de la théorie. Etonnant comme réaction pour une professeure, n’est-ce pas ?”. Je ricanais à ma propre boutade, serrant les dents sous l’assaut d’un frisson à la hauteur du vent humide qui soufflait. “Effectivement, toutes les conditions ne sont pas réunies pour nous faciliter la tâche”. J’espérais ne pas créer d’incident. Faire n’importe quoi avec des sorts, je maîtrisais depuis toujours. Avec une arme à feu par contre… Le jeu en valait la chandelle, tôt ou tard j’aurai ma revanche, elle sera grande, pâle, rousse, le nez écrasé sur le sol. “Mais je t’en prie, tutoyons-nous, si tu le veux bien, demandais-je. Ici, nous sommes tous des étudiants”. Mon visage se fendit d’un sourire en tranche de pastèque, puis Alba ordonna de se séparer en groupe de deux, chaque duo investissant un couloir de tir. “Après toi”. D’un geste de la main, j’invitai Eirian à choisir un stand, et oui je lui imposais sans gêne d’être sa coéquipière. Chaque stand muni d’un auvent nous protégeaient sommairement des caprices météorologiques. Nous disposions chacun d’une arme, pas de munitions en vue, certainement ai-je vu trop de film. Na na nana na. Les cibles se dandinent, lointaines et provocatrices. Surtout, les imaginer rousses. A la demande d’Alba, nous nous équipons de casques anti-bruits et de lunettes de protection. Puis, la jeune femme résuma les exercices qui nous attendait : d’abord une cible fixe, puis une cible mouvante et enfin, une cible qui fuit. C’était vraiment n’importe quoi, la rouquine ne s’enfuira jamais ! L’énoncé de ce dernier exercice créa un malaise que je dissimulais derrière un sourire, tout en affichant un air plutôt sûr de moi. J’allais la dégommer ! Le secret, c’était de s’en convaincre. “A chacune de vos réussites, donc à chaque passage à l’exercice suivant, vous débloquer le droit d’utiliser une nouvelle arme. Quelqu’un connait-il la différence entre un pistolet et un revolver ?”. Une main s’éleva aussitôt. Décidément, il n’y avait pas d’âge pour être un fayot. Fayot un jour, fayot toujours. Le zélé expliqua qu’à la différence du pistolet, le revolver disposait d’un chargeur cylindrique appelé barillet, et Alba précisa que chaque stand était muni d’un revolver et d’un pistolet. Ne restait plus qu’à choisir son arme et tirer chacun son tour. “Pour débloquer l’exercice suivant, les deux membres de l’équipe doivent toucher la cible. Vous avez le droit à deux coups. – Chacun ? demanda une voix”. Fayot. “Chacun”. Cylindre ou pas, je n’avais aucune préférence pour le choix de l’arme. “Je te laisse choisir l’arme et je prends le droit de tirer la première, annonçais-je fièrement comme si je venais de faire le meilleur compromis de la Terre et c’était franchement trop gentil de ma part”. Une fois le choix de l’arme d’effectué, je saisissais celle qui me revenait pour viser la cible désormais immobile. “Souvenez-vous, disait Alba, les mains derrière le dos, en passant d’un stand à l’autre…”. "Je ne t'ai pas retourné la question : c'est ton premier cours ? demandais-je à Eirian, l’arme au bout des doigts pointée vers le sol pour en désactiver la sécurité". “... la deuxième main pour stabiliser l’arme, jambes écartées à hauteur d’épaules”.
La cible en joue, je n'hésitais pas longtemps pour le grand saut. L’impulsion ramena impulsivement mes coudes vers mes flancs. Par bonheur (et pure chance), la cible fut touchée en plein dans le ventre. Elle ne l’aurait pas déméritée celle-là la rouquine ! Victorieuse, j’élevais mes bras en l’air, quand la poigne froide d’Alba ramena le bras qui tenait l’arme vers le sol. “Toujours enclencher la sécurité en premier lieu. Vous risquez de blesser quelqu’un”. Gnagnagna rabat-joie. Haussant les yeux au ciel, j'enclenchais la sécurité avec des gestes appuyés histoire de ne pas me laisser démonter devant cette petite sotte certainement responsable de l’hiver. J’encourageais alors Eirian : “A toi Howl ! Fais nous rêver !”. Je me retenais de lui adresser une grande claque dans le dos. Il me tardait déjà le prochain exercice. Pendant qu’Eirian exerçait son tir, je croisais les doigts et priais à haute voix : “Un fusil à pompe, un fusil à pompe. S’il te plait Merlin un fusil à pompe”.
Tir:
Oui - cible touchée du premier coup. Non - cible touchée au deuxième coup.
PRETTYGIRL
L'Augurey
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Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Mer 18 Sep - 22:37
Le membre 'Harper MacFusty' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Eirian Howl
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Ven 25 Oct - 17:28
Pull, poule ou pool
« février 2022 »
Ça fait toujours plaisir d’apercevoir une tête connue dans ce genre d’entraînement un peu tristounet, surtout avec une météo pareille. C’est quand même plus agréable que d’avoir affaire à de parfaits inconnus. Tu reconnais des têtes ici et là, pour les avoir croisées dans les couloirs du quartier général de l’Ordre du Phénix ou dans des réunions du mouvement, mais c’est tout. Tu rejoins la professeure McFusty en souriant. C’est donc son premier entraînement pratique après la théorie, et sa remarque te fait sourire.
— En même temps, en sortilèges, c’est surtout la pratique qui compte.
Certes, la théorie a son importance, mais pour un manieur de sortilèges né comme toi, qui as toujours eu beaucoup d’instinct et de compréhension intuitive pour cette matière, la pratique t’a énormément apporté. Une rafale de vent humide vous balaie. Super. C’est peut-être mieux d’être proche des conditions réelles, mais ça risque surtout de décourager les bonnes volontés qui sacrifient une partie de leur week-end pour être ici. Tu en vois pas mal afficher une expression maussade, et tu as une pensée émue pour la grande salle d’exercices des Aurors. Une salle intérieure. Chaude. Confortable. Même en ayant l’habitude de conditions difficiles, un endroit accueillant ne fait pas de mal. Enfin bon. Tu es là, tu ne vas pas faire demi-tour, et si l’entraînement demandait à ce que tu roules dans la boue, tu le ferais, donc ce n’est pas un peu de pluie qui va te déranger.
— Ça, c’est certain, tu soupires, blasé malgré tout. Mais si on attendait les bonnes conditions, on ne s’entraînerait jamais.
Harper propose que vous vous tutoyiez.
— Avec plaisir… Harper, tu réponds, hésitant un peu sur le prénom, mais tu ne vas pas continuer de l’appeler professeure tout en la tutoyant.
Non que tu sois particulièrement à cheval sur les convenances, même si ton père y attachait de l’importance et que ça comptait dans votre milieu, c’est surtout devenu une partie de ton masque. L’étudiant poli, un peu lisse, qui n’attire jamais vraiment l’attention, sur qui les regards glissent. Très bon, mais sans relief. Ça t’a bien aidé au fil de ta scolarité, personne ne s’est jamais douté de rien à ton sujet, même quand tu allais vraiment mal. Certains ont même été surpris en te voyant opter pour le cursus des Aurors tant cela semblait loin de ton profil de Serdaigle discret.
Harper se met d’office en duo avec toi, ce que tu lui aurais spontanément proposé. C’est plus agréable ainsi, d’autant que tu n’es pas du genre à discuter avec des inconnus. Si elle n’avait pas été là, tu te serais mis avec le premier venu en te concentrant purement sur l’entraînement, sans vraiment te soucier de sociabiliser. Tu prends la mesure des armes mises à votre disposition, un revolver et un pistolet, leurs calibres, puis de la distance qui vous sépare des cibles. Les casques et les lunettes de protection te rappellent le pas de tir souterrain chez ton père, au sous-sol – un endroit chaud et presque accueillant comparé à celui-ci. Tu étais trop jeune pour tirer, mais tu les observais, tes parents et Victor, et tu apprenais déjà les mesures de sécurité, comment tenir et manipuler une arme, même si la plupart étaient encore trop lourdes pour tes mains d’enfant. Avec le recul, tu te demandes comment tout ça a pu te paraître normal. Comment tes parents ont pu considérer ça normal. Tu sais que ta mère l’a regretté, même si elle t’a entraîné – même si elle t’a objectivement rendu capable de tuer avec un couteau ou à mains nues dès ton adolescence. Ça, c’était les exigences de la cavale et tu le conçois (ce qui ne te rend pas très normal non plus aux yeux de la plupart des gens). Mais avant ? Tu écoutes les exercices qui vous attendent. Classique, même si certains sont gênés à l’idée de tirer sur une cible qui fuit. Tu ne le ferais pas spontanément non plus, mais on ne sait jamais vraiment à quoi on peut être confronté. OK, possibilité de changer d’arme à chaque exercice. À voir. Si celle qui t’échoit te convient, tu continuerais bien avec. Au moins, cela te permettra de voir avec quoi tu te sens le plus à l’aise et de te focaliser dessus ensuite lors des prochains entraînements. Chaque arme demande à s’adapter à ses spécificités, même s’il y a des généralités qui valent pour toutes. Un fusil ou une mitraillette ne te serviraient pas à grand-chose, il te faut du petit, du léger, quelque chose de solide et de fiable, facile à escamoter.
La question sur la différence entre un pistolet et un revolver te tire un léger sourire et tè refrènes tes habitudes de bon élève. Pas de vague, rester lisse, ne pas montrer un savoir inattendu là où on ne t’attend pas. Tu préfères les pistolets avec leurs magasins, plus faciles et rapides à charger. Il n’y a qu’à faire sauter le chargeur et le remplacer par un autre. Ils offrent aussi davantage de coups que les revolvers, limités à six balles. En revanche, ils ont davantage de risques de s’enrayer – tu n’as pas approché une arme à feu depuis longtemps, mais toutes les leçons de ta mère sont restées gravées en toi. Tu as bien fait de ne pas ouvrir la bouche, tu imagines plutôt bien l’air sidéré des sorciers si tu te mettais à sortir un cours entier sur le sujet. C’est l’arme que ta mère utilisait en tout cas, et spontanément, c’est ce vers quoi tu te dirigerais. Tant mieux, Harper te laisse choisir celle que tu veux en échange de tirer la première et ça te fait sourire. Tu sautes sur l’opportunité sans hésiter.
— Je prends le pistolet, tu réponds aussitôt. À toi l’honneur pour le tir !
Tu récupères ton arme, refermes les doigts sur le métal glacé et lourd en même temps que tu te recules pour lui dégager le pas de tir. Sécurité, encore et toujours. La sensation de l’arme, son poids te renvoient des années en arrière, quand ta mère t’apprenait à les manipuler jusqu’à ce qu’elles ne soient qu’un prolongement de ton bras, un poids familier – un poids auquel tu as l’impression que tu n’auras pas trop de mal à te réhabituer. Ça ne fait pas si longtemps, depuis tes seize ans. Tu entends la voix de ta mère qui se mêle à la silhouette de ton père, tu le revois casque sur les oreilles, planté droit devant les cibles, d’un calme inébranlable, tu le revois tirer presque avec nonchalance, les atteignant toutes à un endroit vital. Ou aux jambes, s’il était plutôt d’humeur à les garder en vie. Tu le revois te tirer dessus – la colère sur son visage, mais le même genre de tir calme, il savait exactement où viser pour te blesser. La brûlure sur ton flanc. Le choc. L’adrénaline et tes réflexes qui prennent le dessus pour te sortir de là.
La voix d’Harper t’extirpe de tes souvenirs trop vifs, trop précis, et tu cilles. Tu avais presque oublié où tu étais et tu espères que ton bref moment d’inattention passera inaperçu.
— Pour la pratique, oui. Mais j’ai déjà eu des cours théoriques aussi, je sais manipuler les armes et les sécuriser, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de réellement tirer.
Et quelles que soient tes compétences en la matière, cet entraînement ne sera pas perdu. Il faut absolument que tu te purges de tes souvenirs si tu ne veux pas te déconcentrer au pire moment. Tu es plutôt content de ne pas tirer en premier, ça te laisse le temps de te remettre. Pistolet ou baguette, ce n’est pas très différent. Tu sais viser. Tu sais lancer un sort. Tu es même plus que bon dans ces deux domaines lors des entraînements des Aurors, les simulations n’ont plus de secrets pour toi, avec leurs cibles mouvantes, des cibles auxquelles se mêlent des civils que tu ne dois pas toucher, et tu as l’habitude.
Tu ne quittes pas Harper du regard tandis qu’elle se met en position et tire. Elle atteint directement la cible dans le ventre, lève les bras de joie lorsque la formatrice la rappelle à l’ordre. Sécurité, toujours. Tes deux parents le martelaient sans relâche. Au moment de la fuite, ton père jugeait que tu étais assez grand pour commencer à t’entraîner pour de bon. Et s’il ne voyait pas d’inconvénient à faire tirer un gosse de six ans, s’il ne voyait pas le problème à devoir mettre un tabouret devant le stand de tir pour que tu sois assez haut, il n’aurait en revanche absolument pas plaisanté avec la sécurité.
Tu souris à Harper.
— Bravo ! Tu as mis la barre haut !
Alba te jette un regard sombre. Vos plaisanteries ne lui plaisent pas. Tu hausses les épaules et prends place devant le stand. La cible est plus facile à atteindre que lors de tes derniers entraînements. Les gestes te viennent naturellement. Sécurité, position de tes mains, ta mère te l’a tant fait faire sur des armes vides que ça te revient comme un réflexe – c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Concentration. Tu vises et tires rapidement, sans profiter de ces conditions qui malgré les apparences n’ont rien de réelles. Pleine poitrine.
Tu as évité le pleine tête, même pour de faux tu ne veux tuer qu’en dernier recours, – certes, un tir en pleine poitrine serait tout aussi mortel en soi, mais la plupart de tes adversaires seront protégés par un gilet pare-balles. Mais avec un peu de chance, le choc les sonnera. Sécurité, arme posée, canon vers les cibles. Tu réponds enfin aux prières d’Harper que tu as occultées pendant ton tir.
— Un fusil à pompe ? Et pourquoi pas un fusil d’assaut ? tu réponds avec un sourire. Qu’est-ce qui t’intéresse dans le fusil à pompe ?
Au fond de toi, tu es soulagé ; tes entraînements chez les Aurors t’ont clairement fait gagner en visée et en compétence, ce sera autant de moins à acquérir avec les armes à feu, même si la sensation est différente de la baguette. Alba te lance un regard suspicieux. Tu t’en es peut-être trop bien sorti à son goût pour une première fois, d’autant que tu es l’un des plus jeunes participants de l’atelier, mais si elle t’interroge, tes réponses sont toutes prêtes. Elle ne le fait pas, attendant peut-être de voir comment se passe la suite. Autour de vous, les résultats des autres sorciers sont plutôt mitigés, tous n’ont pas réussi à atteindre la cible même au deuxième coup, et pourtant ils sont doués en magie. Mais la sensation doit être trop différente pour eux.
— C’est cible mouvante à présent, c’est ça ? Je me demande à quoi on va avoir droit, je ne serais pas contre rester sur du petit calibre, voire sur la même arme. C’est plus discret.
À ce rythme, tu vas bientôt devenir un arsenal ambulant entre ta baguette, ta lame qui ne te quitte pas et potentiellement une arme à feu en dernier recours. Il y en a dans l’armurerie de l’Ordre, surtout à destination des moldus. Les sorciers y ont accès mais bien peu les utilisent, davantage confiants dans leur magie.
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Oui - cible touchée du premier coup. Non - cible touchée au deuxième coup.
(please, please, please, petit dé, je t'aiiiiiime)
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