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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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A helping hand can be a ray of sunshine in a cloudy world [Kayla] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 12 Déc - 5:34

A helping hand can be a ray of sunshine in a cloudy world

feat Kayla Rausale


Elle n'avait rien demandé !

Hera, ce qu'elle voulait, c'était simplement profiter de l'instant présent. Parce qu'elle est enfin parvenue à se faire accepter dans ce club de duel. L'un des rares endroits où on peut balancer des sortilèges sur d'autres élèves sans risquer de faire perdre des points à sa maison. Ou pire encore, finir en retenue. Franchement ? La promesse de cet instant l'a excitée une bonne partie de la journée. Le temps s'écoulait tellement lentement qu'elle avait carrément l'impression qu'il s'était arrêté. Mais finalement, ouais, l'heure du fun a fini par sonner !

Seulement voilà, l'adolescente n'avait pas anticipé un petit détail gênant : les cons, ils sont partout ! Et elle s'en est rendue compte après quelques minutes après que la séance du club ait commencé. Elle ne demandait rien à personne, l'adolescente. Elle était dans son coin, posée tranquillement en imitant les mouvements de baguettes de ses aînés. En s'imaginant être la future grande duelliste du monde des sorciers. Non, vraiment, elle ne gênait personne et attendait simplement qu'on lui désigne un adversaire.

Mais un serpentard et un serdaigle ont visiblement trouvé plus drôle de l'emmerder que d'observer leurs camarades se mesurer l'un à l'autre. Alors ils se sont approchés et ont commencé à se moquer. Ca a commencé par des petites remarques désagréables sur la "petite gamine qui n'a pas sa place ici". Bon, c'est un grand classique. À Ilvermorny aussi il y avait des crétins. Beaucoup de crétins, même. Mais l'adolescente doit bien reconnaître qu'ils ont placé la barre très haute au Royaume-Uni...

- Elle est pas un peu trop grande pour elle, sa baguette, non ?
- Carrément ! On dirait une naine avec un gourdin !

Ils rigolent et Hera, elle, lève les yeux au ciel. Ca l'agace mais elle n'est pas de taille à lutter contre deux abrutis de front. Surtout qu'ils sont plus âgés, et donc plus expérimentés qu'elle. La blonde a beau être courageuse voire téméraire, elle n'est pas non plus suicidaire. Pas lorsqu'elle peut l'éviter, du moins. Alors elle encaisse. Elle ignore et regarde ailleurs. En se disant que peut-être ces deux-là iront voir ailleurs. Le truc avec les mononeurones, c'est qu'il ne faut pas rentrer dans leur jeu. Ils n'attendent que ça. Et l'esprit de contradiction de la gamine l'encourage à ne pas leur donner ce qu'ils souhaitent. Même lorsqu'ils lui ébouriffent les cheveux sans délicatesse.  

- T'es sûre qu'tu t'es pas trompée d'club ? Celui-ci est réservé aux vrais sorciers, on n'te l'a pas dit ? continue le serdaigle.
- Ouais, aux vrais sorciers ! surenchérit l'autre lézard.
- Pourtant ils vous ont accepté, vous ! Comme quoi...

Elle ne termine pas sa phrase. De toute façon elle leur a déjà fournit un prétexte suffisant pour s'acharner encore un peu sur elle. C'était une erreur, et elle le sait. Mais Hera est de celles qui agissent bien souvent avant de réfléchir. Ces deux-là l'ont gavée, c'est tout. Et elle se devait de réagir. L'ennui c'est que eux aussi, du coup !

- Eh ! Ma baguette ! Putain, ils ont osé ! Rends-la moi !
- Tu la veux ? Récupère-la, alors ! glisse l'autre en levant le bras pour la placer hors de portée de l'adolescente.
- Tu sais pas sauter ?

Si si, elle sait très bien. Mais pas quand ça sert à rien. Et puis Hera opte plutôt pour une autre stratégie. Celle qui, grosso modo, consiste à écraser son pied dans le tibia du gêneur. Le petit cri mêlé de douleur et de surprise qui répond à son acte lui arrache un sourire carnassier. Mais elle n'obtient guère plus que cette maigre satisfaction. Les regards changent, la gestuelle aussi. Et bien vite le duo se referme sur elle pour l'acculer dans un coin de la pièce.

- Donne-la moi ! s'entête l'adolescente, s'agitant pour récupérer son bien.
- Sinon quoi ? Hein ? Tu vas faire quoi, la naine ?

On la pousse d'un côté puis de l'autre, on la balance une nouvelle fois contre le mur et la gamine grimace. Elle se sent nue comme un ver sans sa baguette. En fait il ne lui reste que sa force physique pour se défendre et autant dire qu'elle est plus ou moins sans défense. Enfin elle peut mordre, ouais. Et c'est ce qu'elle fait lorsqu'une main passe un peu trop près de sa mâchoire. C'est de l'incitation, faut dire. Seulement le duo se montre encore plus agressif en retour.

Elle n'est pas du genre à appeler à l'aide, Hera. C'est débile mais... c'est comme ça, c'est son caractère. Ce qui ne l'empêche pas de jeter des regards pressants aux autres élèves. La plupart d'entre eux sont concentrés sur le duel en cours. D'autres font probablement semblant de ne rien voir. Ce qui oblige forcément l'adolescente à se poser une question parfaitement légitime : il n'y a vraiment personne qui veut venir lui donner un petit coup de main ?

Super, la solidarité...


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Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
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Métier : Troisième année en protection magique
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Date d'inscription : 03/01/2021
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Lumos
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Sam 16 Déc - 13:36


A helping hand can be
a ray of sunshine in a cloudy world
Kayla & Héra, Salle du club de duel, septembre 2021



Depuis mon retour à Poudlard, il valait mieux éviter de me chercher des noises. La plupart du temps, j’étais renfermée sur moi-même et je me contentais d’éviter les contacts avec les autres élèves. Seuls quelques amis triés sur le volet parvenait à entrer dans la bulle que je m’étais construite. En réalité, on m’évitait. Toute l’école savait ce qui m’était arrivée et la plupart des élèves étaient trop gênés pour ne serait-ce que croiser mon regard. Et celui-ci était bien plus sombre que celui que j’offrais aux autres avant tout cela. Il fallait bien le dire, j’avais changé. J’étais devenue si taciturne ; ma personnalité solaire était aux abonnés absents et si j’étais revenue à Poudlard, c’était surtout pour faire plaisir à mes parents et pour arrêter de me morfondre devant la télévision. J’avais passé les examens de rattrapage fin août et j’avais ensuite retrouvé le chemin de l’école en compagnie d’Eirian. Pour être tout à fait honnête, j’étais persuadée que j’avais obtenu la sympathie du jury qui m’avait octroyé une note un petit peu au-dessus de la moyenne, qui n’était peut-être pas fidèle à mes productions. Pour autant, Eirian n’arrêtait pas de dire que mes compétences n’étaient pas à remettre en cause. Je lui avais alors répondu que c’était tout aussi vrai pour lui ; son redoublement ne signifiait rien et ne rendait pas justice à ses capacités. Pour autant, depuis que je savais qu’Eirian était le fils d’un membre influent du Blood Circle, je pouvais mieux comprendre pourquoi il avait échoué à ses examens finaux.

En tout cas, l’été m’avait permis de réfléchir, de penser. De me poser. Le Blood Circle représentait une véritable menace. J’avais réussi à m’en sortir vivante, grâce à l’aide de Lyam (ce qui m’était insupportable) mais de nombreux autres sorciers étaient retenus dans ces geôles. Rien ne pouvait désormais plus arrêter ma détermination : je voulais les voir morts, je voulais que le gouvernement tombe. Je voulais protéger Eirian de son père. C’était aussi une des raisons qui m’avaient poussé à reprendre les cours. En dehors des cours, il y avait mon stage auprès de Théo Greengrass qui allait m’apprendre toutes les ficelles du métier et il y avait aussi le club de duel. J’étais membre de ce club depuis déjà trois ans et tout ce que j’avais appris lors de ces séances étaient d’une importance capitale. J’avais besoin de devenir plus forte, de devenir une combattante hors pair afin d’apporter ma pierre à l’édifice pour exterminer le Blood Circle. C’était mon nouvel objectif de vie et même s’il était motivé par la colère, je savais que c’était le moteur qui me permettait d’avancer. J’en avais besoin. J’avais besoin de cette hargne, de ce ressentiment envers les moldus qui ne servaient pas la cause sorcière.

Après le repas, je me dirigeai vers la salle où se déroulait le club de duel et une fois arrivée, je cherchais Eirian des yeux. Après notre dernier cours, il avait foncé à la bibliothèque pour chercher un bouquin et je n’avais pas souhaité le suivre. Je me mis dans un coin et chercha un partenaire en attendant, il n’allait sans doute plus tarder. La séance débuta et je commençais à m’entraîner avec cet autre duelliste. Après l’avoir mis au tapis à quatre reprises, le Poufsouffle s’inclina et chercha un autre élève pour s’entraîner. Merde. J’espérais ne pas l’avoir vexé en le battant aussi facilement. Cherchant des yeux quelqu’un d’autres, je tombais sur un spectacle des plus intriguants. Un groupe de trois élèves, un Serdaigle, un Serpentard et une Gryffondor étaient en train de se crêper le chignon. Alors que je m’apprêtais à ignorer la scène (après tout, ce n’était pas mes affaires), je croisais le regard de la Gryffondor et je fus indignée de voir qu’ils s’en prenaient à une gamine. Je ne connaissais pas la fille, probablement une collégienne mais lorsque je vis à quel point elle faisait preuve de témérité et d’audace face aux deux élèves bien plus âgés qu’elle, je décidai d’intervenir.

Levant ma baguette sur le premier garçon, je le projetai sans douceur contre l’un des murs attenants et envoyai valser le second à côté de son pote. Les deux garçons se relevèrent furieux de mon intervention et j'eus la désagréable impression qu’ils allaient récidiver. Je poussai la gamine derrière moi, lui servant de bouclier humain. « T’es qui toi ? Tu cherches l’embrouille. » Je le fusillai du regard et dis : « Ouais, je cherche l’embrouille. Tu ferais mieux de t’en prendre à quelqu’un de ta taille ! Mais non, ça vient malmener des gosses, franchement, bravo ! Quel courage… » Je levai ma baguette, prête à en découdre. Je n’avais jamais été quelqu’un de violent. Mais qu’on s’en prenne à un membre de ma maison et en plus à une gamine qui semblait être en troisième ou quatrième année, franchement, c’était honteux. Son pote attrapa l’épaule de son ami en lui disant :  « Laisse tomber, c’est Kayla Rausale... » Je fronçai les sourcils. Ah ouais ? J’étais devenue une star ? On parlait de moi dans les chaumières ? Génial... « Et alors, j’en ai rien à foutre ! » beuglait l’autre. Serrant les doigts autour de ma baguette, d’un rapide coup de main, le sortilège Bloclang l’empêcha de parler davantage. Il porta sa main à sa bouche, cherchant comment faire pour pouvoir parler à nouveau ; il tenta de se jeter sur moi pour me frapper, probablement à mains nues, à la moldue mais je l’esquivais avec une extrême facilité. Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire le gamin : j’étais quelqu’un de très entraînée. Oui, je m’étais fait prendre par le Blood Circle après une nuit de pleine lune à gambader sous ma forme d’animagus avec Maxime et la fatigue avait eu raison de moi. Mais je suivais un entraînement des plus rigoureux depuis deux ans et j’avais eu droit à un entraînement militaire avec Lyam. S’il croyait m’avoir parce que j’étais fluette et menue… Avec rapidité, je me retrouvai derrière lui, faisant une clé de bras qui lui arracha un léger cri de surprise, peut-être celui-ci était mêlé à de la douleur mais au final, il plia. Se retrouvant à genou, je maintenais mon emprise sur lui avant de dire : « Tu sais pas à qui t’as à faire. » Je montrais la gosse de la tête et déclarai : « Touche encore une fois à ma cousine et je te dégomme. » Une petite menace. Un petit mensonge. Hop, c’était fait. Peut-être valait-il mieux qu'ils comprennent qu'il ne fallait pas toucher à la fausse cousine de Kayla Rausale. Je relâchai le garçon et son ami vint à son secours. Ils filèrent sans demander leur reste.

Je me tournai vers la Gryffondor et lui tendis ma main. « Est-ce que tu vas bien ?» Mon esprit échaudé devait se calmer et je reprenais doucement mes exercices de respiration. « C’est la première fois qu’ils te malmenaient comme ça ? » Il valait mieux que oui. Sinon, ça allait barder et j’allais leur faire voir trente-six chandelles. Je pouvais être une véritable louve lorsqu'il s'agissait de protéger les membres de ma maison.


KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

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