Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Jeu 9 Mar - 2:46
Ou est charlie la sorcière ?
Feat Lyllyah Sody
C’était déjà le 28 août. Comment l’été avait pu filer aussi vite ? Un instant, je travaillais tel un forcené au couvre-feu puis, le mois de juillet était arrivé vivifiant, doux, agréable et passant toujours bien trop rapidement. Comme à mon habitude, je le passais loin de tous dans les Highlands écossais dormant à Inverness puis, campant dans des lieux aussi mystérieux qu’ils étaient magnifiques entre de longues et bonnes journées de marche. J’avais besoin de ce ressourcement annuel sans quoi, j’en perdrais la tête. J’haïssais, de plus en plus, cette guerre que l’on menait contre les sorciers. J’avais tellement la nette impression qu’elle ne servait à rien, mais comment le signifier à mon père grand manitou au Blood Circle et premier ministre anglais ? Je ne pouvais pas me permettre d’en faire mention ou je serais charrier et non seulement par lui, mais par tous ceux ayant une nette préférence pour la violence et le sang. Heureusement, de part ma position au conseil, je pouvais quand même avoir une certaine mainmise sur tout ce qui se discutait. Sans oublier que mon père, sûrement naïf de croire que je le suivais aveuglément, discutait souvent d’idées nouvelles avec moi.
Il était tout juste 10 heures du matin un samedi que j’étais assis derrière mon bureau au quartier général et j’avais lu déjà cinq fois le dossier m’incombant.
- Pfft … Je voudrais tellement être chez moi en ce moment à jouer à un jeu vidéo ?
Je soupirais blasé par mes dernières semaines chargées au cabinet et qui me permettaient à peine de passer 30 minutes chaque jour à l’entraînement. En effet, le cabinet m’avait donné deux problèmes de succession à traiter d’ici la mi-septembre. Résultat, je n’avais qu’aujourd’hui de toute la semaine pour traiter ce dossier au Blood Circle. Le rapport portait sur la torture d’une sorcière il y a quelques mois et rédigé par Lyllyah Sody, militaire pour le gouvernement. Elle était un bon élément du Blood Circle, disciplinée et polie. Je dus, cependant, arrêter ma lecture ici parce qu’on cognait à la porte de mon bureau. C’est sûrement elle songeais-je à demi-mot et me levant aussitôt. Tout en allant jusqu’à la porte l’ouvrant, je replaçais machinalement le col de ma chemise. Aucune surprise ne parsemait mon visage lorsque la jeune femme se tenait, à l’heure convenue, de l’autre côté de la porte de mon bureau. Sur un geste et un sourire poli, je l’invitais à l’intérieur.
- Bonjour mademoiselle Sody fis-je respectueusement. Entrez, je vous prie.
Je refermais la porte derrière moi et sûrement avait-elle déjà pu observer la sobriété de mon bureau. Deux fauteuils devant mon bureau sans fioritures ni cadres sur les murs montraient que je ne passais que très peu de temps ici.
D’une main, je l’invitais à s’asseoir à l’un des deux fauteuils pendant que je me rassoyais derrière mon bureau. J’étais ici pour parler de son rapport, mais surtout de ce qui était advenue de la sorcière. Une part de moi félicitait le cran de cette femme pour s’être échappé du Blood Circle. Si un jour, je pouvais interdire la torture, je le ferais. Le dossier entre les mains, je pris une grande inspiration pour permettre de me recentrer dans l’instant présent qui était de faire la lumière sur tout cela.
- Lyllyah Sody, c’est ça commençais-je dans un sourire ? Je crois que vous savez le pourquoi du comment vous vous trouvez ici ce matin. Je suis désolé pour vous faire lever du lit si tôt un samedi matin, mais mes semaines ont été forts occupées ce dernier mois.
Je pris un air désolé, un sourire qui se voulait compréhensif concernant la date et l’heure de notre rendez-vous.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
anaphore
Lyllyah Sody
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Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mer 15 Mar - 11:54
Cherche et trouve
Août 2021
La bouche pleine du croissant que je venais de m’acheter à la boulangerie, je marchais d’un bon pas dans les rues de Londres. N’ayant pas eu une nuit complète, comme souvent, je ne m’offusquais pas d’avoir été convoquée par l’un des supérieurs du Blood Circle même si la date et l’heure ne m’arrangeaient guère. En ces temps de conflits, il était normal que je troque un peu de mon repos pour le devoir. C’était sans compter que j’avais conscience qu’en rejoignant le Blood Circle et en cumulant deux activités, j’allais en chier. Cela dit, j’étais un roc, je tenais le coup sans me sentir débordée. Je trouvais toujours du temps pour mes activités et mes animaux, et c’était tout ce qui comptait. J’avais même trouvé du temps à passer avec certaines personnes dont je me rapprochais, c’était peu dire ! Moi qui étais si peu soucieuse des normes sociétales, parce que je ne les connaissais pas, c’était presque un miracle que je parvenais à me faire des… comment on appelait ça déjà ? Des amis ? À partir de quand pouvait-on considérer quelqu’un comme son ami ? Je n’en avais aucune idée et je n’avais personne à qui le demander, alors je restais dans le flou sans pour autant que cela me pourrisse l’existence. S’attarder sur un problème, c’était perdre son temps. Moi, les choses me glissaient dessus… ou presque. Parce que la fuite de la sorcière que j’avais capturée, il fallait le dire, je ne l’avais toujours pas digéré. Je doutais déjà des compétences du Blood Circle pour le manque de discipline que j’avais pu observer en intervention, mais là c’était le bouquet.
Voilà pourquoi la convocation de Kane ne m’avait pas surprise bien qu’elle m’ait sensiblement agacée. Comme si j’étais responsable de la fuite de cette petite conne ! Je n’avais même pas pu lui extorquer des informations, ou plutôt si, mais rien de bien intéressant. Ravalant ma frustration en enfournant la dernière bouchée de mon croissant, je poussais la porte du quartier général en saluant poliment les personnes que je croisais. Si j’avais croisé beaucoup de têtes d’enterrement ici, ce n’était pour moi pas une raison pour en tirer une aussi. Au contraire. J’avais à cœur de rester solaire, joviale et polie pour contraster dans toute cette obscurité qui pouvait planer en ces lieux. Ça me ferait presque douter du bien-fondé de notre cause. Éradiquer les sorciers pour protéger le peuple sonnait pourtant bien sur le papier… mais bon sang, pourquoi devait-il y avoir autant de psychopathes dans nos rangs ? Je terminais ma bouteille de jus d’orange et la glissai dans une poubelle avant de toquer à la porte.
Le battant s’ouvrit sur Kane fils, si j’avais tout bien suivi. Membre du Blood Circle depuis peu, je n’avais pas encore eu le temps de me familiariser avec tout le monde et encore moins avec les hautes sphères. Pour autant, je ne voulais pas commettre d’impair alors je me tenais comme je pensais que je devais me tenir : droite, sérieuse, professionnelle et polie.
— Bonjour monsieur Kane. Merci.
Je me glissais dans son bureau tout en roulant des épaules, faisant frémir mon T-shirt troué. Même si j’étais ici pour le travail, je n’avais pas trop pris le temps de me mettre sur mon trente-et-un. Déjà, je n’avais pas de trente et un, et ensuite, je n’avais pas assez dormi pour y songer vraiment. J’avais pris une douche en sortant de la caserne, c’était déjà bien, au moins, je ne sentais pas le bouc. Pour autant, mon T-shirt était usé et mon jogging dépareillé. À dire vrai, je n’avais pas grand-chose de potable à me mettre, en dehors de jeans, mais eux aussi étaient usés. Sans m’attarder sur la décoration sobre du bureau, parce que je n’étais pas ici pour faire ma fouineuse, je prenais place dans le fauteuil désigné sans me soucier de ma tenue vestimentaire. Et encore, j’avais un effort en ne ramenant pas Radar avec moi. C’était courant de me voir avec mon chien dans le quartier général puisque je profitais de la salle de sport pour entretenir mon corps. Bien souvent, nous allions courir ensuite tous les deux, cela m’évitait des déplacements inutiles. Même si j’avais mon permis de conduire et ma moto, les transports en commun à Londres étaient bien suffisants pour mes rares déplacements.
Tenue droite sur ma chaise, j’observais l’homme en face de moi de mes yeux gris. J’opinais du chef dans un sourire poli mais sans retenue. Décontractée, je le laissais me faire sa petite tirade avant de joindre mes mains aux phalanges tatouées de symboles rappelant des runes nordiques. Polie et à l’aise, je restais pour autant fidèle à moi-même, c’est-à-dire que j’allais droit au but. Inutile de nous faire perdre du temps tous les deux, parce que visiblement, nous étions les deux à vouloir être ailleurs qu’ici.
— Je pense le deviner oui. La sorcière qui s’est échappée n’est-ce pas ? Dites-moi ce que vous voulez savoir. Je marquais un petit silence, ne faisant pas cas concernant le lieu et la date du rendez-vous. Le boulot, c’était le boulot. En revanche je préfère vous prévenir tout de suite j’ignore comment elle a pu s’enfuir.
Je ne cherchais pas à me justifier, mais je préférais mettre tout de suite les points sur les i. S’il m’avait convoqué pour avoir des explications quant à la disparition d’une prisonnière, il s’adressait à la mauvaise personne. J’avais mis du cœur à l’ouvrage en la torturant, et je n’avais pas été la seule et de loin pas la plus violente. Mon travail avait été impeccable, professionnel, calculé et précis. J’étais habituée à ce genre de manœuvre même si je n’en tirais aucun plaisir. Par ailleurs, j’avais bien noté dans mon rapport que mes agissements n’avaient pas été poussés par une quelconque haine ou colère vis-à-vis du monde sorcier. C’était vrai. Je ne les détestais pas. En vérité, s’ils ne représentaient pas à ce point un danger pour la nation, ils ne me poseraient aucun souci. Je ne faisais que mon devoir : protéger le peuple. Si je devais me salir les mains pour le bien commun, alors soit. Croisant les jambes, j’attendais que mon supérieur se décide à me fournir plus d’explications quant à ce qu’il voulait réellement savoir.
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Robin D. Kane
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Lumos Je rp en : crimson Mon allégeance : Blood Circle
Jeu 30 Mar - 0:25
Ou est charlie la sorcière ?
Feat Lyllyah Sody
Si je ne connaissais pas le dossier parfait et sans bavures de Lyllyah Sody, je penserais qu’elle se moquait de moi habillée dans cette tenue. À moins que tous ses vêtements étaient, en ce moment même, en train d’être lavé dans une machine de buanderie, je l’aurais probablement pris pour une autre personne, l’une dont je n’attendais pas la venue ce matin c’était certain. Vrai que je n’avais pas pu m’empêcher de lorgner son accoutrement résistant au fait de lui donner un peu d’argent pour qu’elle puisse, au moins, s’acheter de quoi se vêtir correctement. Je me ravisais, pourtant, presqu’aussi rapidement. Pour éliminer mon embarras, j’avais, ainsi, jeté machinalement un coup d’œil au rapport présent devant moi. Elle préférait juste des tenues plus simplistes comme moi songeais-je dans un sourire de contentement.
Ainsi, je relisais encore le début du rapport. Je soupirais au fait que le nom et prénom de la sorcière ne soient pas écris. J’avais une photo, mais elle montrait la jeune femme après la torture et donc plutôt en mauvais état. En gros, il n’y avait rien là qui me permettrait de retrouver cette jeune femme. J’aurais, sans aucun doute, voulu la laisser aller. Le problème, c’était que dorénavant, elle connaissait le lieu du Quartier général ce qui pouvait aisément rameuter tous les autres sorciers ici et nous annihiler.
Il me fallait la retrouver coûte que coûte.
J’hochais simplement de la tête à la compréhension de Lyllyah Sody quant au problème nous concernant. Le fait qu’elle nomme la fugitive par « la sorcière » confirmait mes craintes soit qu’on ne savait absolument rien sur son identité administrative. Bon, au moins, selon la photo elle semblait jeune. Comme si une personne âgée aurait survécu aux sadiques du Blood Circle songeais-je dans un soupir sardonique proche d’être blasé. Lyllyah rajoutait alors qu’elle n’avait aucune idée de la manière dont la prisonnière se fut enfuie.
- Je sais rétorquais-je sur un ton semblable. C’est pour ça que nous sommes tous les deux ici un samedi matin après tout. C’était pour découvrir comment elle a fait pour s’échapper du QG qui est, possiblement, plus sécuritaire qu’une prison !
Reposant plus brusquement que je ne l’aurais voulu le document, la frustration prit momentanément le dessus sur mon attitude posée. Je ne voulais pas rejeter l’entièreté de la faute sur mademoiselle Sody. Je savais qu’elle avait des problèmes de santé, mais rien n’avait semblé taché son dossier santé quant à ceux-ci, ce dernier actuellement dans l’un des tiroirs de mon bureau. Puis, son rapport était parfait. Je l’avais relu cinq fois ayant une forte envie de le faire une sixième. Ses écrits montraient là un esprit cartésien, rationnel et en possession de tous ses moyens.
- Non, je ne vous tiens pas rigueur de cette évasion mademoiselle Sody clamais-je tout en joignant les mains ensemble, les coudes sur le bureau. Votre rapport montre une belle rigueur et un souci du détail. Ce qui m’agace, c’est la gravité de la situation. Maintenant que cette sorcière s’est échappée, elle connait comment revenir en ramenant tous les autres.
Je parlais lentement avec un ton grave signifiant aussi ma réflexion pour obtenir le moindre indice me rappelant un simple mot qui pouvait m’aider à trouver une solution au problème. Je savais justement une chose soit que Lyllyah Sody n’était pas seule lors de la torture de la sorcière. Personne au Blood Circle ne devait effectivement être seul pour ce genre de tâche, car c’était bien trop dangereux. Le prisonnier pouvait, à tout moment, devenir agressif et attaquer. Certains pouvaient aussi avoir le cœur plus sensible … Fronçant les sourcils, je pensais soudainement avoir une partie de la réponse, car je l’avais vécu moi-même.
J’avais libéré un jeune sorcier incapable de voir cet adolescent torturé sans aucun respect sombrant, alors des mois entiers, dans une dépression. Peut-être n’étais-je pas le seul membre du Blood Circle pensant en le respect de l’humain avant ce devoir d’éradiquer tout sorcier peu importe qui il était. Réfléchissant à comment évoquer la suite de mes propos, j’élevais finalement la voix.
- Dans votre rapport, vous écrivez ne pas être seule lors de la torture de la sorcière. En soit, c’est ce que nous devons faire et je vous en félicite. Qui était les autres avec vous et est-ce que vous aviez perdu de vue l’un d’eux à un moment ? Il est, en effet, possible que la sorcière ait été aidé par quelqu’un à l’interne.
Je chuchotais ces derniers mots comme si leur trop forte évocation était taboue. Nonobstant toute sensibilité, aurait-il été une tout autre motivation qui avait mené le projet de cette personne ? Avions-nous une taupe au Blood Circle ? Ce serait une vérité grave, très grave.
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Jeu 13 Avr - 13:27
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Le port fier, comme d’habitude, j’observais l’attitude de l’homme en face de moi. Il semblait serein lui aussi, et confiant. Une bonne chose, au moins, j’avais espoir que nous ne tournerions pas autour du pot pendant des heures, surtout pas au sujet de cette sorcière qui s’était échappé. Ça m’agaçait déjà assez comme ça, inutile d’en rajouter. Je gardais un visage impassible lorsqu’il me confia savoir que j’ignorais comment la fugitive s’était échappée, pour autant, je plissais imperceptiblement les yeux quand il prétendit que le quartier Général du Blood Circle était plus sécuritaire qu’une prison. Et quoi encore ? Je n’étais pas ici depuis bien longtemps, mais j’avais déjà remarqué que certains membres étaient un peu particuliers et que la discipline manquait parfois. Ainsi, je n’étais hélas pas surprise que les sorciers parvenaient à s’échapper, aussi frustrant cela puisse être. Je lisais régulièrement l’actualité dans les journaux et il ne faisait pour le moment jamais mention d’échappés de prison. Si le Blood Circle ne voulait pas être pris pour une passoire (doublé d’imbéciles dictateurs avec leurs histoires de couvre-feu et de seringue), ils allaient devoir se bouger. Néanmoins, je me félicitais d’être assise là où je me trouvais, car si je pouvais apporter ma pierre à l’édifice d’une quelconque manière, alors, je le ferais.
— Je suis entièrement d’accord avec vous, le risque est élevé, et la situation est particulièrement agaçante.
Je fronçais le nez pour étayer mes propos. Oui, j’avais encore cette évasion en travers de la gorge et je voulais y remédier. Comment, je l’ignorais encore, mais j’allais finir par trouver une solution. Soit retrouver la sorcière, soit en capturer un autre. Dans le fond, être prisonnier et être libéré, ça faisait partie du jeu. Nous avions chacune gagné une manche, c’était de bonne guerre et j’aurais presque envie de la féliciter, car, dans le fond, je ne la détestais pas. Je ne détestais aucun sorcier. Je faisais simplement mon devoir pour protéger la population non magique de fou furieux qui pouvait tuer n’importe qui en brandissant une brindille.
Laissant mon supérieur à sa réflexion, je restais silencieuse et gardais mes prunelles grises virées sur lui, m’interdisant d’observer son bureau. Encore une fois, je n’étais pas là pour ça. Cependant, je remarquais que mon rapport était entre ses mains, signe qu’il avait dû en prendre connaissance, au moins un minimum. Quand il reprit la parole et me signifia enfin la véritable raison de ma présence, j’acquiesçais, toujours parfaitement maîtresse de mes émotions et de l’assurance que je dégageais.
— Si les noms ne sont pas indiqués dans le rapport, c’est que c’est un manquement à mon devoir et je vous prie de m’excuser. Puis-je ?
J’attendais qu’il me donne le dossier pour l’ouvrir et y annoter à chaque page les personnes qui m’avaient accompagnée. Nous avions toujours été deux au minimum, sauf lors de mon premier interrogatoire. Il y avait aussi des moments où je n’avais pas été présente. En parcourant les feuilles, je remarquais un dernier point qui manquait.
— Dans les affaires que j’avais ramassées lorsque je l’ai capturé, il était écrit dans l’un des livres « Kayla ». Je me suis demandé si c’était son nom, mais elle ne m’a jamais donné confirmation.
Je refermais le stylo et lui rendit le dossier du rapport une fois tous les noms notés, dont celui supposé de la sorcière. Pendant que je le laissais parcourir les nouvelles informations, je reprenais la parole sur un ton calme.
— Je n’étais pas constamment avec elle non plus, donc elle a peut-être eu d’autres visites, mais dans ce cas-là, j’ignore lesquelles. Elle était aussi surveillée avec la caméra, j’y ai visionné les bandes, mais n’ai rien vu de particulier. Peut-être qu’un détail m’a échappé. Je poussais un léger soupir. Questionner tout le monde serait risible, si on ne peut plus se faire confiance, à quoi bon sert notre cause ?
Question que je me posais véritablement depuis ma première mission à Azkaban. Lorsque nos regards se croisèrent, je plantais mes prunelles grises dans celles de mon interlocuteur, gardant toujours un air très sérieux sur le visage. On pouvait me décrire comme solaire, mais pour l’instant, je travaillais et je n’avais aucune envie de paraître pour un clown. La situation était grave, la sorcière pouvait revenir et tous nous anéantir si l’envie lui en prenait, et j’étais même étonnée que ça ne soit pas encore arrivé… pourquoi ? Je fronçais les sourcils.
— Je me demande… si elle sait à présent où se trouve le quartier général… pourquoi n’ont-ils pas déjà attaqué ? Je laissais planer un instant de silence pour que Kane s’imprègne de ce que j’étais en train de dire. Il peut y avoir plein de raisons, entendons-nous. Elle peut être traumatisée et songer à revenir serait une torture. En ce cas, elle pourrait donner la position à ses acolytes, mais ils ne sont pas venus. Raisons politiques peut-être ? Seraient-ils des enfants de cœur ? Ou alors… ou alors elle connait la personne qui l’a aidé à s’échapper et ne veut pas lui causer de tort.
Une taupe dans nos rangs ? De mieux en mieux, mais la théorie était à prendre en considération. Qu’elle ait été par quelqu’un dans nos rangs était une chose. Qu’elle ait été aidée par quelqu’un qu’elle connaissait et ne voulait pas lui faire de mal, s’en était une autre. À moins qu’il n’y ait eu un accord entre eux. Il y avait mille et une possibilité, et nous ne devions en écarter aucune.
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Mer 10 Mai - 3:24
Ou est charlie la sorcière ?
Feat Lyllyah Sody
Alors, montrant une fois de plus sa rigueur et perfectionnisme, mademoiselle Sody me prit le rapport des mains pour rajouter les noms des membres du Blood Circle participant aussi à la torture de cette sorcière. Sorcière dont je ne savais absolument rien ne serait-ce que son genre : c’était une femme. Je pensais mes pairs au Blood Circle stupides et de plus en plus même. Tout ce à quoi ils songeaient, c’était le sang, la violence et de tuer. Étrangement, ou même pas tant que ça, le visage de Sofiane Rasak m’apparaissait à cette pensée. Tout ce que souhaitait cet homme, c’était la violence et malheureusement beaucoup d’autres allaient dans son sens. Violence, sang et meurtre, voici le credo du Blood Circle. Je reprenais, ainsi, ma lecture du rapport pour me rendre compte du peu de questions ayant été répondues. Tout s’était fait dans la violence, dans le sang et dans la peur. Tout ce qui restait était le sang coulant des blessures de la jeune femme sorcière.
La torture n’avait jamais fonctionné de toute manière et ne le fera sans doute jamais songeais-je au résultat lamentable que celle-ci avait donné selon le rapport de Lyllyah Sody.
Je ne m’intéressais jamais aux rapports de torture parce que je détestais ce moyen d’obtenir des informations. Je le faisais actuellement parce qu’il y a eu une évasion. Point. Parfois, je me demandais si en lisant tous les rapports de toutes les tortures du Blood Circle depuis les quatre dernières années, les informations apportées vaudraient quelque chose. Est-ce qu’on en obtiendrait autant avec d’autres moyens tels les bons mots des gens dits « cracmols » par leurs anciennes familles ? Il faudrait faire des statistiques et analyser rigoureusement les avantages comme les inconvénients. Je ne savais pas … Je n’espérais pas la torture bonne et sûrement je devrais vérifier mes sources pour tenter de changer les choses à en parlant au conseil. Pour corroborer mes pensées, Lyllyah m’informait du prénom de la jeune femme et encore l’information n’était même pas sûre.
- Nous n’avons que ça … À quoi cela avait-il servi ?
Marmonnais-je agacé alors que mes doigts passaient machinalement de la conclusion du rapport à la page montrant tous les acteurs ayant participé à la torture de la sorcière. Lyllyah Sody enchaînait sur la surveillance par caméra et sur le fait qu’elle n’avait pas toujours été sur les lieux toutes des informations présentes dans son rapport pointilleux. Elle poursuivit sur la confiance entre nos membres et je levais les yeux sur elle. J’approuvais ses dires d’un hochement de tête entendu. Effectivement, nous ne pouvions pas enquêter sur tout le monde. Toutefois, nous pouvions changer notre approche. Et si, en place et lieu de torturer nous utilisions le renforcement positif. Nous devrions tenter d’intégrer les sorciers qui se retrouveraient entre nos mains comme nous l’avons fait avec les cracmols, peut-être même que ces derniers pouvaient nous y aider. Dans tous les cas, on avait plus besoin de psychologues que de sadiques songeais-je dans un claquement de langue montrant ma frustration quant à la manière dont se faisait toujours les choses dans le Blood Circle. Et les défenseurs du statu quo diraient sûrement : « mais le Blood Circle a des centaines d’années et cela a toujours fonctionné ». Oui mais, notre rôle a aussi largement changé depuis l’époque médiévale.
Je ne prenais pas de notes, car après tout, cela ne faisait partie que de mes analyses sur l’organisation depuis un an. Pour m’en sortir, je me concentrais sur celles de Lyllyah. Elle optait pour différentes hypothèses concernant le pourquoi du comment personne n’avait encore tenter de nous attaquer. Je rétorquais dans le même sens comparant cette discussion à une rivière coulant tranquillement vers sûrement vers un but précis.
- Effectivement. Même si votre rapport ne mentionne pas l’âge de cette personne, je pense que c’est une jeune femme.
J’avais parlé lentement et posément montrant une confiance dans les termes que j’amenais. Souhaitant poser mes mots, je m’arrêtais pendant quelques secondes pour réfléchir un instant tout en laissant Lyllyah Sody les assimiler.
- Je pense que c’est une jeune femme parce qu’elle a su résister à ces nombreuses séances de torture. Elle est, en effet, restée assez longtemps ici et une personne plus âgée n’aurait pas été aussi vive. Puis, votre rapport montre justement cette vive intention de ne rien dire ce qui me rappellerait la verve d’une personne plus jeune voire immature. Je me raclais la gorge avant de continuer. Cette immaturité et cette verve devait cacher énormément de peur. Une personne plus expérimentée aurait eu un comportement différent, plus posé et réfléchit. Je prône donc un certain traumatisme et donc avec autant d’instabilité émotionnelle, il est possible qu’elle en parle à d’autres sorciers et allez savoir comment eux vont réagir.
Rien dans mes mots trahissait une émotion quelconque. Je restais pensif et concentrer sur l’analyse de cette erreur, car cela en était une, de certains membres du Blood Circle. Sur ces mots, je repris le rapport cherchant l’unique page décrivant ladite sorcière. Je fis une moue au peu de données que nous avions surtout dans ces conditions. Élevant un peu plus le ton, je devenais plus sévère et autoritaire.
- Il ne faut plus faire prisonnier de jeunes sorciers. Ils ne servent à rien, car sans compter qu’ils réagissent émotionnellement, ils ne savent sûrement rien des projets de ceux les menant. Un prisonnier doit nous êtres utiles au même titre que les sorciers sans qui font partis de nos rangs.
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Lun 5 Juin - 10:57
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Le moins que je pouvais dire, c’était que monsieur Kane semblait tout aussi dépité que moi. Il soupirait, je le voyais crispé, et la manière dont il tournait les pages du rapport trahissait une certaine nervosité. Je le comprenais. J’étais moi-même frustrée de non seulement n’avoir pu tirer aucune information de la jeune femme, mais en plus de la voir s’enfuir comme si le quartier général du Blood Circle était un putain de moulin. J’avais déjà des doutes concernant l’efficacité du groupe, et ce, depuis ma première mission à Azkaban. Pour autant, je savais rester professionnelle et droite, et malgré mon accident, je laissais une marge d’erreur à ceux de mon camp. Peut-être que l’évasion de cette sorcière était l’erreur en trop. Ma foi envers la cause avait été ébranlée, au même titre que le couvre-feu et la distribution sauvage de seringue anti-magie qui engendrerait sans nul doute une vague de panique dans la société. Opinant du chef aux dires de Kane, je restais droite sur ma chaise, approuvant l’analyse psychologique qu’il venait de faire. Évidemment que ma prisonnière avait été une jeune femme, j’avais entré une tranche d’âge dans le dossier et la description physique que j’en avais faite avait été pour le moins détaillée. Sans aller jusqu’à humilier ma prisonnière, j’avais relevé les cicatrices et autres taches caractéristiques qui pourraient nous permettre de la reconnaître à l’avenir.
En revanche, à l’instant où il me fixa en adoptant un ton sévère et autoritaire, je plissais les lèvres en tirant légèrement leur commissure. Ah. Donc, c’était moi qui me faisais engueuler alors que j’avais capturé une sorcière, mené une discussion de plusieurs heures avant de passer à la torture pour lui arracher les vers du nez, que ma torture avait été propre, car davantage psychologique que physique, et qu’en plus elle s’était fait libérer par Dieu sait quelle personne qui trahissait nos rangs. Mais c’était moi la bécasse qui me trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était moi la bécasse qui avait osé prendre une initiative plutôt que d’être le mouton que tous les membres du Blood Circle semblaient être. À présent j’en étais certaine : je savais de quel bois était fait le Blood Circle, et je ne voulais pas en faire partie. Tout le moins, je ne voulais plus en faire partie. Oh, je savais accuser les coups et reconnaître mes erreurs, j’avais été entraînée pour ça. Pour autant, si j’avais rejoint le Blood Circle et que j’étais en service actif au SAS de l’armée, c’était parce que je ne supportais pas l’injustice et que je souhaitais défendre les innocents et ceux qui ne pouvaient justement pas se défendre. En dehors de quelques exceptions comme Lyam et Lucy, le Blood Circle était, à mes yeux, un ramassis d’incompétents qui ne savaient ni se coordonner, ni se qu’ils voulaient vraiment, ni garder une simple jeune femme prisonnière. En retenant un soupir agacé, je répondis sur un ton neutre, le visage fermé et le regard fixé dans celui de mon supérieur de l’organisation.
— Une jeune sorcière qui a tout de même été assez expérimentée et stable émotionnellement pour s’enfuir de la prison du Blood Circle sans laisser de trace. Une jeune sorcière qui allait craquer si elle ne s’était pas échappée aussi facilement, ou que si quelqu’un ne l’avait pas aidée à s’enfuir.
Je marquais un temps de pause pour que Kane puisse assimiler mes paroles. S’il voulait me faire porter le chapeau, soit, mais je n’allais pas rester plantée là à hocher de la tête docilement sans me défendre. Si j’étais un excellent élément de l’armée, c’était aussi parce que j’étais fidèle, que je parlais sans détour et que je savais mettre en lumière les zones d’ombre d’une organisation, même si je faisais partie de cette dite organisation.
— Qu’on s’entende, monsieur. Je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que nos prisonniers doivent nous être utiles. Mais dans ce cas, il faudrait tirer une liste claire des sorciers que le Blood Circle a comme cible, avec, si possible, une liste des compétences magiques de chacun. J’ai cru comprendre que certains sorciers peuvent se métamorphoser, ils peuvent donc nous passer sous le nez sans que nous nous en rendions compte.
Je marquais une nouvelle pause pour avaler ma salive, puis reprendre, toujours sur un ton neutre et une allure posée. J’étais parfaitement maitresse de mes émotions, même si je bouillonnais intérieurement.
— Enfin, si nous avons des taupes dans nos rangs, ou si nous avons des problèmes de sécurité puisque apparemment on peut entrer et sortir d'ici comme dans un moulin, ce serait peut-être quelque chose à mettre en priorité absolue, vous ne croyez pas ? Je me redressais sur ma chaise avant de conclure d’une voix calme, sans détourner un seul instant mon regard gris. J’ai entendu vos remarques, monsieur Kane, et je vous remercie de m’en avoir fait part. Je dois tout de même vous avouer que ma foi en la cause du Blood Circle est particulièrement ébranlée, et j’ignore si après notre entrevue, j’aurai toujours envie d’en faire partie.
Je n’y allais pas par quatre chemins, je ne m’encombrais jamais de tourner autour du pot, c’était du temps gâché pour tout le monde. Autant dire les choses comme il le fallait et de manière la plus sincère qu’il soit. Oui, rester au Blood Circle me faisait présentement chier, parce que justement, je perdais mon temps. Je passais mon temps à me faire engueuler ou critiquer, que ce soit par Rasak, ou maintenant Kane. Je ne m’étais pas engagée pour ça. J’étais ici pour faire reculer les sorciers et protéger mes semblables. Pas pour jouer à celui qui aura le dernier mot ou qui tient le mieux son flingue.
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Mer 12 Juil - 23:10
Ou est charlie la sorcière ?
Feat Lyllyah Sody
C’était trop tard. Concentré sur le rapport, je ne remarquais pas au bon moment la tension qui s’élevait peu à peu entre mademoiselle Sody et moi. Je ne l’avais, ainsi, observé que trop tard. Relevant ainsi la tête à la fin de ce que j’appellerais, par après, un véritable monologue ce fut la que je remarquais les lèvres pincées de la jeune femme. Oui, sûrement que j’avais monologué comme un idiot. Elle ne semblait pas avoir eu la moindre envie de m’écouter et plutôt sur le point de perdre patience. Moi ? Je n’y comprenais rien. Qu’est-ce j’avais dit de mal au point où elle voudrait m’en vouloir à un point tel ? Je pensais que notre conversation était bon enfant, agréable malgré son sérieux. Ainsi, je l’avais senti bien plus équilibrée par rapport à d’autres gens du Blood Circle. Je pensais, ainsi, qu’elle comprendrait la nature de mes mots.
Non et elle se contrariait d’il y a quelques minutes de surcroît en nommant cette évasion comme provenant de la seule volonté de la jeune sorcière. Je voulais garder mon calme, mais il fallait que je la ramène sur la voie de la raison.
- Ne vous en déplaise, mais je croyais que nous parlions qu’on l’ait aidé à s’enfuir. Il n’a jamais été question qu’elle l’ait fait seul depuis le début de notre conversation.
Peut-être fus-je trop autoritaire, trop direct dans mes mots. Sûrement, car je me sentais frustré et agacé par le ton qu’elle employait elle-même. Évidemment, je n’avais fait qu’empirer la situation : oui, les hommes avaient toujours tort et j’en savais quelque chose depuis trop d’années déjà. J’étais si confus quant au pourquoi du comment mademoiselle Sody s’exprimait avec tant de colère actuellement. J’hochais simplement la tête sachant, pourtant, où elle voulait en venir en mentionnant la liste des sorciers importants tout comme leurs compétences magiques telle cette métamorphose tout aussi étrange qu’impressionnante. Je ne voulais pas, non plus, rendre la situation plus tendue encore. J’inspirais un bon coup tâchant de ne pas tomber dans le piège de mademoiselle Sody : la colère. Je ne voulais pas me mettre en colère, mais j’étais frustré, agacé par ses subits commentaires désobligeants à mon égard. Elle continuait ainsi, inlassablement, cette fois sur les possibles espions dans nos rangs. Je me levais poings appuyés contre mon bureau. Je refusais d’être traité tel un imbécile. Je savais tout cela, voyons ! Nous ne faisions que parler, les détails n’étant même pas pris en compte.
- Mademoiselle Sody, je vous pris de …
Je me fis arrêté sans crier gare alors qu’elle en venait à mentionner mes « remarques » sa démission du Blood Circle. J’étais sidéré, mais surtout effrayé. On ne quittait pas le Blood Circle. On l’était à la vie, à la mort. Si une personne osait le trahir, le quitter cette personne serait retrouvée et tuée. Père m’avait souvent dit qu’un fuyard, un traître était dangereux pour l’organisation. Il pouvait, ainsi, très rapidement aller retrouver les sorciers et leurs révéler nos moindres pleins de secrets. Moi aussi, je serais tué si père savait pour mes mensonges, ma traitrise … Je supprimais cette pensée d’un simple regard pour me forcer à retrouver mon autorité. Je croyais, ainsi, ne pas avoir fait si mal par la suite.
- Mademoiselle Sody, je vous prie de vous calmer. Nous ne faisions que discuter ici. Aucune décision n’est encore prise ni au sujet de l’évasion ni concernant les fuites au Blood Circle. Honnêtement, votre colère me surprend.
J’espérais, néanmoins, ne pas paraître trop méchant avec elle. Ce n’était pas mon but. Jamais. Me relevant complètement, je m’éloignais un peu du bureau tel si j’allais vers la fenêtre, mais sans le faire vu qu’elle n’existait pas. Je ne pus pas m’empêcher une certaine culpabilité s’emparer de moi. C’était ce qui m’intima à refaire face à Lyllyah pour lui sourire pour m’en faire un ton plus affable.
- Je suis désolé si vous vous êtes sentie jugée parce que ce n’était pas mon intention. En fait, j’aimerais que nous parlions en égaux. Oubliez que je suis le fils de George Kane. Ce matin, je ne suis que Robin qui souhaite, tout comme vous, faire toute la lumière sur ce qui s’est passé.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
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Ven 4 Aoû - 21:48
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Bon, alors, pour commencer. Je savais que je n’étais pas quelqu’un qui s’exprimait convenablement. Mes lacunes sociales faisaient que je ne choisissais pas toujours très bien mes mots, et je savais qu’il pouvait y avoir quelque quiproquo entre ce que je voulais dire et ce qu’on pouvait comprendre de mes mots. Or, pour ce qui était de la conversation présente, j’étais certaine de croire rêver. Soit ma maladresse m’atteignait bien plus que ce que j’avais imaginé jusqu’à aujourd’hui, soit c’était mon interlocuteur qui me comprenait de travers, et ce, pour une raison qui ne lui appartenait qu’à lui. Pourquoi jugeait-il important de me préciser que la sorcière avait été aidée à s’enfuir ? Je n’avais jamais sous-entendu qu’elle s’était enfuie seule, bien au contraire. Comme toute réaction physique, je me contentais de cligner des paupières, un peu déstabilisée par ce que je venais d’entendre. La sagesse qui découlait de mes entraînements me soufflait de ne rien répondre, ce que je fis. En effet, je préférais garder le silence plutôt que d’envenimer les choses sur un sujet sur lequel nous étions parfaitement d’accord. S’il n’était pas capable de convenablement me comprendre, je n’y pouvais rien, et je n’avais pas envie d’user de ma salive pour rien.
Pour autant, lorsque monsieur Kane m’intima de me calmer en évoquant me colère, je haussais un sourcil circonspect. Si je bouillonnais intérieurement de me faire engueuler injustement après avoir capturé une sorcière, j’avais évoqué les faits avec calme et un ton aussi neutre que respectueux. Si j’étais une personne colérique d’ordinaire, mon entraînement militaire m’avait appris que devant mes supérieurs, je devais me tenir. Monsieur Kane ne faisait pas exception : je m’étais tenue. S’il décidait de monter sur ses grands chevaux, grand bien lui fasse, mais ça ne me prouvait qu’une seule chose : que je n’avais pas ma place au sein du Blood Circle. Je serrais les mâchoires en ravalant des paroles versatiles. Mon sang pressa mes tympans abimés et ce qui devait arriver arriva : le tintement si aigu qu’il m’assourdissait. Il était si familier, et paradoxalement si désagréable… Avant de répondre à Kane, je fermais les yeux et venais me masser les tempes en me contentant de soupirer. Je retenais une grimace, non seulement pour éviter que Kane pense que cette réaction vienne de ses paroles et l’interprète comme il venait de le faire, mais aussi pour éviter de trop mettre à jour ma faiblesse. Oh, je n’étais pas sotte, je savais bien que Kane avait lu mon dossier, et mon handicap auditif était clairement noté. Ce n’était un secret pour personne. Pour autant, je ne voulais pas qu’on me traite comme une pauvre petite chose, et je ne voulais pas qu’on m’assigne à des missions plus simples pour cause de handicap. Il fallut quelques secondes pour que je prenne une profonde inspiration et que la crise passe enfin. Puis, je croisais tranquillement les jambes, entremêlais mes doigts en les posant sur mes genoux, puis planta à nouveau mes iris gris dans celles de Kane, un sourire exagéré peint sur mes lèvres.
— Je crois que nous ne nous entendons pas sur des sujets pour lesquels nous sommes d’accord, monsieur Kane. Je suis agacée de recevoir des remarques acérées pour quelque chose alors que les directives sont mal données, à savoir, ne pas capturer les sorciers étudiants, car ils ne nous apportent rien. De là, je vous suggère des améliorations, donc, lister les sorciers que le Blood Circle souhaite capturer en priorité avec leurs compétences magiques si c’est possible.
Je marquais une pause pour m’assurer qu’il comprenne bien ce que je voulais exprimer, et non pas qu’il comprenne à nouveau tout de travers. Je reprenais lentement.
— Enfin, si l’étudiante s’est effectivement enfuie en ayant été aidée, ce que vous et moi croyons, mais comme vous le dites si bien, il faut le prouver, je vous suggère des idées pour attraper la taupe, ou tout le moins, lui rendre la vie difficile. Je n’ai rien dit de plus, je sais qu’aucune décision n’a été prise, je ne fais qu’essayer de vous aider.
Alors qu’il s’était relevé et qu’il me regardait à présent en souriant, je ne pouvais m’empêcher de penser que ce type sentait le faux-cul à plein nez… ou tout le moins, la maladresse. D’abord, il voulait se montrer autoritaire, puis maintenant tout mielleux en prétendant que je devais le considérer comme un collègue de mon rang et non pas comme le fils de Kane. Je marchais sur la tête. Puisque c’était trop compliqué pour ma petite tête, je décidais de passer outre et de répondre avec simplicité.
— C’est aussi ce que je souhaite, monsieur Kane, faire la lumière sur ce qui est arrivé. Et en dehors des suggestions que je vous ai données, j’ignore comment vous aider davantage. Je marquais une pause avant de reprendre. Pour autant, mon hésitation à rester dans les rangs du Blood Circle est motivée par bien des points que j’ai observés depuis mon arrivée et qui, à mon sens, nous font perdre toute crédibilité aux yeux de nos ennemis. Je n’ai aucun mal avec l’autorité, monsieur Kane, et je suis capable de me sentir jugée si je sais que je suis dans mon tort. Ce n’est pour le moment pas le cas, ou en tout cas, je ne le crois pas. Si je réagis, c’est parce que je pense qu’il est tant que quelqu’un dise haut et fort les points faibles du Blood Circle.
J’affaissais un peu mes épaules en priant que je reçoive bientôt un croissant au beurre. Parler, ça me donnait faim.
— J’essaie de vous aider.
Que j’y reste ou non, le Blood Circle était une organisation pour laquelle j’approuvais les idées. C’était l’organisation interne que je déplorais.
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Lun 18 Sep - 2:47
• • •
Où est charlie la sorcière ?
feat. Lyllyah Sody & Robin D. Kane
• • • Je me pinçais l’arête du nez pour fermer les yeux souhaitant irrémédiablement être ailleurs. Cela me fit un bien fou étant sûrement sur le point d’attraper un mal de crâne carabiné. Je tâchais de garder mon calme. Mademoiselle Sody et moi, nous ne nous comprenions véritablement pas et cela résultait en d’énormes quiproquos. J’aimais penser tout haut ce qui m’aidais à organiser mes idées, mais peut-être certains de ces propos avaient été mal interprété par Lyllyah. J’espérais faire erreur à tout le moins.
De ma position debout, je remarquais qu’elle sembla être en proie à un certain malaise. J’espérais sincèrement ne pas être la cause de celui-ci alors que je voyais la jeune femme porter les mains contre ses oreilles.
- Mademoiselle Sody … murmurais-je tout en portant un pas dans sa direction. Est-ce que vous allez bien ?
Je n’allais pas plus loin, ma main un peu trop longtemps figée dans l’air entre nous. Je n’avais pas sorti uniquement, ce matin, le dossier concernant l’évasion de la jeune sorcière. Un deuxième dossier, celui-ci de nature médicale, se rapportait lui à Lyllyah Sody. J’avais, ainsi, voulu parler de l’évolution de son acouphène. Ce matin, j’osais espérer pouvoir aborder le sujet et cocher une autre case d’amélioration sur le dossier après qu’elle avait vu le médecin au QG. Je ne faisais, toutefois, pas part de ma déception ni de ces craintes traversant succinctement mon esprit quant à sa santé. Cela n’était vraiment pas le moment.
Je n’en avais guère eu le temps de surcroît, mademoiselle Sody renchérissait cette fois plus abruptement que précédemment. Elle ne mâcha pas ses mots, mais moi je ne bronchais pas non plus recevant ces remontrances avec dignité. Par ses dires sur le fait que nous ne nous entendions pas sur un sujet sur lequel nous avions la même opinion, je validais peu à peu mes pensées préalables. Nous étions coincés dans un dialogue de sourds. Je ne l’écoutais pas ni elle le faisait envers moi. Je revenais alors m’asseoir prenant papier et stylo pour noter cette idée concernant une liste des sorciers primordiaux pour le Blood Circle.
- Je note cette idée.
Acquiesçais-je de la tête et bien que je gardasse ouvertement mon sérieux, j’avais l’impression d’avoir la volonté de me racheter pour l’avoir mise en colère. Je souffrais très certainement de culpabilité quand trop souvent cette fichue corde sensible s’appropria mon cœur. Mal à l’aise, je me mordillais, ainsi, la lèvre inférieure lorsqu’elle parlait simplement de m’aider. Ne sachant alors plus quoi faire avec mes doigts, j’y tournais et retournais ce pauvre stylo n’ayant rien demandé à personne.
Je soupirais ne sachant, préalablement, pas quoi répondre quant à la révélation de mademoiselle Sody d’observations depuis ses débuts avec le Blood Circle. Je me sentais plutôt lasse allant presqu’à mimer sa posture. Ainsi, j’acquiesçais silencieusement cette mauvaise organisation latente au sein du Blood Circle.
Je ne voulais pas la froisser à nouveau donc je réfléchissais aux prochains mots qui sortiront de ma bouche. Je commençais donc par m’éclaircir la gorge.
- Je sais que vous essayez de m’aider et je suis désolé d’avoir causé ces quiproquos entre nous. Je suis conscient que ce ne doit pas être facile tous les jours de se vouer au Blood Circle … déclarais-je sur un ton maintenant totalement neutre. Je ne suis pas non plus seul décisionnaire du groupe, mais si vous avez vu des lacunes dans son organisation veuillez m’en faire part et je les ferais remonter au conseil.
Joignant le geste à la parole, je prenais le stylo bleu dans ma main gauche prêt à écrire tout ce qu’elle m’en dirait.
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Mer 27 Sep - 11:56
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Les acouphènes qui me vrillaient subitement les tympans choisissaient toujours leur moment. En me massant les tempes, je sentais l’agacement engendré par les fausses accusations retomber. À quoi bon m’énerver ? Ce n’était qu’un élément en plus dans le grand échiquier qui se dessinait dans mon esprit depuis la disparition de ma prisonnière et de ma discussion avec Lyam. Une situation que je n’avais jamais vécue et à laquelle je ne voulais pas réfléchir, mais les éléments s’imposaient à moi jour après jour sans que je ne demande rien. Quand je vis Kane s’avancer vers moi, je réfrénais un mouvement de recul. Je ne supportais pas qu’on me prenne en pitié quant à mon handicap et au moins de cela je pouvais remercier Rasak. S’il me prenait pour une incompétente à cause de ça, il ne m’avait pas considéré avec pitié. Pourtant, je secouais un peu la tête en clignant plusieurs fois des paupières pour reprendre le contrôle de mes pensées.
— Tout va bien, je vous remercie.
Et même si je n’en avais pas l’air, je disais la vérité. J’étais accoutumée aux crises de mes tympans. De fait, lorsque le tintement diminua, je me détendis et croisai les jambes en posant mes mains sur mes cuisses. Il aura fallu que je parle sans détour pour que Kane m’écoute et prenne enfin note de mes remarques. Était-ce parce que j’étais une femme ou était-ce simplement parce que les Kane se sentaient au-dessus de tout et de tout le monde ? Peu m’importait. Je n’avais pas envie de penser à tout ça. Je n’étais pas là pour ça. Alors, je me contentais de hocher la tête en signe d’assentiment. Attentive à son langage corporel par déformation professionnelle, la nervosité de Kane ne m’échappa guère. Il se mordillait la lèvre et ses épaules trahissaient une certaine nervosité. Si j’en étais la cause, je ne ressentais aucun remords et aucune gêne, pour autant, je n’allais pas m’engouffrer dans cette faille. Je n’étais présentement pas en train de travailler et je n’étais pas opportuniste. À dire vrai pour le moment, je n’avais rien contre Kane en dehors de sa suffisance, et ce n’était pas le seul que je connaissais qui possédait ce défaut, surtout au sein du Blood Circle. Comme s’il marchait subitement sur des œufs, il s’excusa ce qui me fit imperceptiblement plisser les yeux. Il allait bientôt me proposer un restaurant et continuer à se confondre en excuses ou quoi ? Bon sang, on était en guerre, on n’avait pas le temps pour s’arrêter sur ce genre de futilité de bien séance sociétale ! Je me retins de ne pas rouler des yeux, mais je fis un geste de la main comme si je chassais une mouche.
— Passons. Son ton neutre m’interpella, car il allait à l’encontre de son comportement corporel de tout à l’heure. Je n’en faisais pas cas et hochai la tête à ses propos. Je comprends.
Les chaines décisionnelles. Même si la hiérarchie ne m’était pas inconnue, je trouvais toujours absurde le temps que pouvait mettre une information à être remontée à qui de droit. Pour le coup, il n’y avait pas que le Blood Circle qui souffrait de cela, l’armée également. Moi qui étais une femme d’action, j’avais de la peine à faire preuve de patience quand la situation était tendue. Entremêlant mes phalanges tatouées, je laissais Kane écrire en gardant le silence. C’était qu’il ne fallait pas le brusquer, une chose après l’autre. Je gardais mon sérieux avant de reprendre.
— Pour le moment, je n’ai rien à ajouter, monsieur Kane. Comme dit, je déplore autant que vous la disparition de la sorcière, et je me doute que dorénavant ma tête sera recherchée du monde sorcier. C’est le jeu.
J’étais fairplay et surtout, je n’avais pas peur. Si j’avais torturé la jeune femme à visage découvert, c’était en connaissance de cause, et j’étais loin d’être une lâche. Si je ne ressentais aucune haine envers elle, je ne lui avais jamais menti. Je n’allais pas commencer maintenant. Je me redressais un peu sur ma chaise.
— Avez-vous encore besoin de moi pour quelque chose, monsieur Kane ?
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Mar 17 Oct - 2:59
• • •
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• • • Je mentirais si j’avoua ne pas être rassuré par la jeune femme lorsqu’elle répondit par l’affirmative. Je pouvais être de ces membres du Blood Circle étranges surtout concernant les familles fondatrices. Les entraînements, la discipline et le peu d’affection que j’eus reçu entre mon enfance et l’âge adulte m’amenaient à devenir un homme complètement différent. Logiquement, je serais devenu un être froid tel Alexander Terry. Il n’en fu rien, car inversement j’étais un peu trop sensible, empathique et tuer devait même être un mal nécessaire pour moi. Par le fait même, je l’expérimentais récemment. Je savais ne pas être normal pour un Kane voir un Mackenson et un Terry. Parfois, je pensais valoir moins, mais d’autres fois bien plus.
Ainsi tranquillisé, j’hochais la tête avec satisfaction et je pus me vouer à rétablir une bonne entente entre mademoiselle Sody et moi. Malgré tout, je sentis échouer à nouveau parce qu’elle évacua du revers de la main tous mes mots. Je ne comprenais pas son comportement, son attitude tel si elle s’en fichait complètement. J’avais juste voulu m’excuser pour ma propre attitude de sourd à ses propos, ce devait être normal non entre collègues, dans notre société. Je ne la comprenais pas étant même déçu que mes mots ne semblaient rien valoir ici.
Un stylo à la main gauche, je me mis à écrire ou plutôt griffonner concernant l’organisation à revoir au QG. Faire suivre les prisonniers en leur insérant une puce de localisation, mais les empêcher de s’enfuir serait mieux. L’évidence était telle que je ne l’avais pas non plus compris avant ce matin pour une identification précise des sorciers les plus dangereux. Devrions-nous envoyer des gens spécialisés en espionnage pour les connaître ou pouvions-nous le faire à distance ? J’en doutais pour ce dernier cas : il faudrait que les espions soient en plus nombre sur le terrain. Il fallait envahir les lieux sorciers d’espions.
Lyllyah Sody évoquait maintenant sa tête mise à prix au sein de la société sorcière. Je soupirais hochant négativement de la tête ne connaissant malheureusement pas une réponse précise.
- Peut-être que oui, mais ils sont de plus en plus organisés. Mon idée est qu’ils préféreraient s’en prendre aux têtes dirigeantes de notre organisations pour nous déstabiliser davantage et, en premier lieu, mon père, Erebe Mackenson et Robert Terry.
À moins bien sûr que cette jeune femme ait un petit copain voulant la venger continuais-je à part moi. Pour cela, il devenait nécessaire à celle-ci d’avoir bien détaillé son bourreau. Ce n’était pas comme si les femmes aux cheveux roux ne courraient pas les rues à Londres. Certes, je gardais cette hypothèse pour moi ne cherchant pas à énerver plus qu’il ne fallait mademoiselle Sody pour quelque chose de peu probable.
Ce rendez-vous touchait alors à sa fin et donc le questionnement de Lyllyah Sody concernant d’autres sujets sur lequel je voulais l’entretenir m’amena à son dossier de santé. Repoussant à ma gauche mes notes, je pris ce dernier entre mes mains le relisant une fois de plus.
- J’aimerais évidemment vous parler de votre dossier de santé mademoiselle Sody commençais-je me forçant à rester neutre parce que l’empathie ne semblait pas m’avoir aidé ce matin. Ça montre que vous avez encore des acouphènes réguliers. Si, en présence de sorciers, ces acouphènes empêchent-ils votre concentration ?
Tournant les pages du dossier, je le feuilletais identifiant le dernier examen de santé par un médecin du QG à la mi-août. Il était impérieux que je connaisse la réponse, car si ces symptômes devenaient trop sérieux ils pourraient et mettre sa vie en danger et celle d’autres au Blood Circle.
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Mar 24 Oct - 15:13
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A l’écoute, je plissais des yeux lorsqu’il fut mention de ma tête mise à prix. Je prenais en considération les paroles de Kane en tâchant de les mesurer le plus convenablement possible. Si je me fichais d’être recherchée par les sorciers, parce que j’avais pris des risques et qu’il fallait toujours s’attendre au retour du bâton, j’étais toutefois intéressée lorsqu’une solution pouvait me proposer. J’assumais mes actes, ce n’était pas pour autant que j’allais me jeter dans la gueule du loup. Je hochais la tête.
— Je suis d’accord avec vous, frapper un grand coup en capturant un dirigeant serait une stratégie valable de leur part. Après tout, nous l’avions fait nous-même avec ce Potter, les représailles sont donc logiques. Le visage fermé et inexpressif, je restais muette un instant avant de reprendre. Serait-il judicieux de renforcer la garde autour de nos dirigeants ?
Ils n’étaient pas sans défense, je le savais. Mais je sentais aussi le voile noir et menaçant des sorciers s’agrandir dans mon dos et je détestais devoir sans arrêter regarder par-dessus mon épaule. À la longue, ça me faisait mal au cul. Je préférerais faire face et être préparée à toute éventuelle rencontre malsaine. Nous ne pouvions éradiquer la menace tant qu’il y aurait un seul sorcier vivant sur cette terre, alors autant agir intelligemment jusque-là. La discussion avec Rosebury me revint en mémoire. Il parlait de diplomatie. Devrais-je en toucher un mot à Kane ? Si je n’étais pas persuadée par la solution de ce plan, s’en était un parmi tant d’autres. La violence ne résolvait rien, je le savais mieux que personne, mais je ne connaissais que ça. Je baissais le menton avant de soupirer.
— Croyez-vous que la diplomatie pourrait mener à une quelconque solution ?
Je ne voulais montrer aucune faille, alors je gardais un visage indéchiffrable, mais pourtant, je ne parvenais pas à me défaire de cette idée depuis que nous en avions discuté avec Rosebury. Éviter la guerre, trouver un terrain d’entente et éviter ces massacres constants. Bien sûr, Robin Kane n’était pas décisionnaire de tout, il avait été très clair sur ce point-là, et si nos dirigeants ne voulaient absolument rien parlementer, alors, la question ne se posait même pas. Toutefois, par respect pour Rosebury, et pour Lilibeth, je me devais de demander. Le visage de la cracmol s’imposa devant mes yeux et étreignit mon cœur. Nous ne nous étions pas quittées en très bon terme la dernière fois, et je n’étais pas parvenue à trouver les mots justes pour la recontacter. Si je connaissais la vérité, je ne voulais en aucun cas la trahir. J’étais même agacée de constater qu’au fond de mes tripes, je voulais encore la protéger, la mettre à l’écart de tout danger. Et si pour cela je devais me plier à la diplomatie, alors soit.
Alors que je pensais que la conversation avec Kane touchait à sa fin, il relança sur un sujet pour le moins délicat. Mon propre dossier. Je relâchais mes épaules et plantais mon regard gris dans le sien, montrant que j’étais loin d’être impressionnée. Toutefois, je ressentais toujours ce picotement dans mes paumes, comme si on m’enfonçait des oursins dans les mains. Cette sensation ne me quittait plus depuis l’accident et revenait à chaque fois qu’un médecin ou un supérieur abordait le sujet de mon ouïe. Je n’avais jamais parlé de ça à quiconque de peur que le psychologue prenne ça pour un début de panique. Être mise sur la touche, ce serait pour moi la fin de toute mon existence. A quoi servirais-je si je devenais un vétéran ? Le but de toute ma vie, ce sur quoi je fondais tout, s’écroulerait. Je déglutissais nerveusement en écoutant Kane.
— Je comprends vos inquiétudes, monsieur, mais je peux vous assurer que je reste efficace sur le terrain même si je suis dérangée par mes acouphènes. Je me redressais un peu sur ma chaise. Je mets toujours en pratique les exercices que les médecins et les psychologues m’ont donnés, cela atténue la gêne. Je crois aussi que lorsque je suis sur le terrain, je suis trop concentrée sur mes missions pour être dérangée par mon handicap, et je n’ai jamais manqué un seul ordre, que ce soit avec l’oreillette ou non. Si la discrétion est de mise, j'emploie le langage des signes pour communiquer. Comme ça, je ne risque pas de manger un ordre. Je marquais un temps de pause, les mains un peu moites. Je me soumets toujours aux rendez-vous médicaux imposés et pour le moment, on ne m’a rien signalé de fâcheux.
Je marquais un temps de pause afin de chercher mes mots. C’était que je ne voulais surtout pas paraître paniquée ou trop inquiète. Forte de mon expérience militaire dans les services spéciaux, je me concentrais un instant sur les battements de mon cœur et sur ma respiration pour reprendre le contrôle de mon corps et de mes pensées. Une fois ressaisie, je me permis de demander.
— Auriez-vous de nouvelles informations que je devrais connaître, monsieur Kane ?
Après tout, peut-être qu’il avait eu de nouvelles instructions me concernant et qu’il devait m’en informer ? Dans ce cas, pourquoi les médecins ne m’avaient rien communiqué directement ? ça sentait pas bon tout ça… Si tout était inscrit dans mon dossier, Kane verrait que les exercices étaient effectivement suivi à la lettre, et que des ordres donnés à voix basse ou à distance ne m'étaient plus toujours audibles. Pour ce faire, j'utilisais le langage de signes militaire. Un usage qui avait fait ses preuves de nombreuses fois sur le terrain, notamment durant ma mission avec Rasak. Une mission qui fit un succès.
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Ven 10 Nov - 23:11
• • •
Où est charlie la sorcière ?
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• • • Encore calme comme l’eau qui dort et professionnelle mademoiselle Sody avait mentionné la diplomatie comme possibilité dans cette guerre contre les sorciers qui n’en finissait plus. Cette idée n’était pas tombée dans les oreilles d’un sourd, je vous en donne ma parole. Si une force supérieure me prédisait, une heure avant ce rendez-vous, que je parlerais de diplomatie avec Lyllyah Sody je ne l’aurais pas cru, elle militaire. Moi, je me voyais très souvent comme un être étrange voire presque parasitaire parmi les familles fondatrices du Blood Circle. Je ne pensais pas comme les autres qui préféraient la guerre, la violence à outrance en place et lieu de décisions plus rationnelles et moins radicales. J’avais ainsi, haussé un sourcil agréablement surpris à cette révélation. Est-ce que je pouvais faire confiance à mademoiselle Sody pour parler plus ouvertement de mes craintes, de mes vraies valeurs ? Je ne savais pas, mais je lui laissais au moins une réponse positive quant à sa question sur la diplomatie.
- Bien sûr que la diplomation pourrait aussi faire partie de la solution. Je fais toujours mon possible pour trouver des moyens moins haineux et violents pour arriver à nos fins. Je soupirais alors longuement. Les autres ne sont juste pas toujours d’accord avec la vision que j’aie du Blood Circle.
Cette vision que j’aie m’avait vu être déchiré émotionnellement l’année précédente. Encore, l’année 2021 me voyait peu sûr de moi face à un état-major semblant adorer – que dis-je, qui raffolait – de la violence. Pourtant, Lyllyah venait de me redonner la foi pour combattre mon père tout comme les autres gens importants sur ce sujet. Et si j’essayais à nouveau ? Je savais maintenant ne pas être le seul au Blood Circle qui désirait une organisation plus mesurée si je pouvais m’exprimer ainsi. Évidemment, j’avais préalablement noté l’idée de mademoiselle Sody de renforcer la sécurité autour de nos chefs.
Le rendez-vous touchant à sa fin, j’en sortais étrangement requinquer malgré les quiproquos précédents. Je me rendais compter aimer discuter avec Lyllyah vive d’esprit et d’une discipline hors-pair. Certes, il fallait passer aussi au travers de son bilan de santé une tâche obligée pour tous ceux, comme nous, aux premières lignes de cette guerre. Heureusement, je pus cocher toutes les cases, car ses propos furent aussi modulés que pointilleux. Ils faisaient suite à ceux que je recueillis hier par le médecin de garde du QG. J’hochais foncièrement la tête satisfait.
- Je n’en attendais pas moins de vous mademoiselle Sody. Ne cessez pas ces exercices et ces acouphènes ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
Je lui souriais avec sincérité rangeant finalement les papiers dans un tiroir fermé à clé de mon bureau, celle-ci se trouvant sur mon porte-clés bien fourni. Je me levais tout en invitant à Lyllyah à en faire autant parce que nous allions sortir.
- Je ne vous retiendrais donc pas plus longtemps en ce samedi arguais-je tout en verrouillant la porte de mon bureau. Nous avons bien mérité un peu de repos.
Nous marchions un moment côte à côte dans ces corridors spartiates à outrance. Je restais silencieux respectant son intimité. J’espérais qu’elle ne m’en voulait pas trop pour nos échanges plus houleux précédents. Enfin, je lui souhaitais un bon week-end avant de bifurquer vers la salle d’entraînement. Déterminé, je voulais me faire une tête quant à cette idée de diplomatie.
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
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Je n’étais pas du genre à proposer la diplomatie pour tenter d’atténuer la guerre. C’était donc une grande première pour moi, et je devais dire que ça me faisait étrange. Ma grande fidélité envers Rosebury et les confidences qu’il m’avait données m’avaient ébranlées plus que ce que je ne l’aurai pensé. Comme quoi, il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis, et moi, j’étais loin d’être une imbécile. Il fallait un début à tout ! Si j’avais déjà connu plusieurs fois les terrains de guerre, je savais aussi quand me retirer et quand il fallait essayer de calmer le jeu. Les récents événements me montraient que les sorciers et les non-sorciers se faisaient, en tout cas en Angleterre, une guerre que je peinais de plus en plus à comprendre. Ou tout le moins, les agissements du Blood Circle ne me convenaient pas. C’était une sensation étrange. D’ordinaire, j’étais le parfait soldat qui exécutait les ordres sans trouver à y redire et là je commençais à me poser des questions, je sentais que les choses changeaient. J’étais déstabilisée. Pour autant, j’essayais de ne pas trop le montrer à Kane. Toutefois, ses paroles m’intriguèrent. Je plissais des yeux.
— Quelle est votre vision du Blood Circle ? Et celle des autres ?
Si j’étais satisfaite qu’il accède à ma demande concernant la diplomatie, je me questionnais sur ses intentions, et aussi sur celles des autres. D’ordinaire, c’était des points sur lesquels je ne m’attardais pas, parce que justement, cela faisait partie de la hiérarchie et que moi, j’étais en bas de l’échelle. Pour autant, si je voulais rester dans le Blood Circle, ou le quitter, je me devais de me renseigner un minimum. Rosebury m’avait donné des éléments qui m’avaient débecté. La jambe droite qui tressautait un peu en trahissant ma nervosité, je m’éclaircissais la gorge pour demander.
— C’est vrai que le Blood Circle effectue des recherches sur des enfants ?
Je me considérais moi-même comme une enfant dans un corps d’adulte, j’adorais les enfants. C’était peut-être les seuls, tous pays et mages ou non confondus, que je refusais de toucher. J’avais entendu des rumeurs à mon arrivée en début d’année, et, préférant faire la sourde oreille, je ne m’étais jamais renseignée plus avant. Rosebury avait ébranlé cette partie de moi. Maintenant, je voulais savoir, je voulais être conscience de ce qui se passait dans le Blood Circle, et donc par extension, savoir ce que moi je faisais en les soutenant. Toucher des gosses était la plus grande abomination de la guerre. Nonobstant, je n’étais pas complètement aveuglée. Il y avait des enfants de guerre particulièrement dangereux, et les sorciers en faisaient partie. Ils étaient armés et dangereux aussitôt qu’ils étaient en moyens d’utiliser la magie. Mon instinct de militaire souhaitait les mettre hors de nuire pour que les enfants non magiques puissent se battre à armes égales. Mon cœur d’enfant me dictait que même les enfants sorciers n’avaient pas souhaité la guerre et qu’ils n’y pouvaient rien.
Lorsque la conversation dévia sur mes capacités auditives, je ne pouvais m’empêcher de faire le parallèle sur mes différents doutes quant à la manière d’agir du Blood Circle. Je prenais toujours mon handicap avec sérieux, parce que j’avais bien trop conscience qu’il pouvait me clouer sur le banc de touche, et ça, c’était hors de question. Si j’étais effectivement une blessée de guerre (et j’avais déjà mis du temps à accepter ce simple état de fait), je refusais de porter le rang de vétérane, Blood Circle et armée confondue. Voilà pourquoi je prenais mon traitement et effectuais mes exercices avec la vigueur d’une horlogère suisse. Kane rassuré, je me permettais de sourire un peu. Au moins, la hache de guerre était enterrée. Et puisque la conversation touchait à sa fin, je me permettais de hocher la tête puis de me relever.
— Le plaisir était pour moi, merci pour cette entrevue intéressante.
Après l’échange un peu plus musclé, je pensais que c’était bien de dire ces quelques mots pour lui signifier que j’avais quand même eu du plaisir à le rencontrer. Au moins, j’y aurai appris plusieurs petites choses intéressantes, et ça, ça valait de l’or, je le savais que trop bien. Les mains dans les poches, je marchais avec lui à côté de moi dans les couloirs et le saluait une dernière fois lorsqu’il bifurquait vers la salle de sport. Moi, je prenais la sortie. J’avais besoin de prendre l’air et je voulais retourner chez moi, manger, retrouver mon chien et dormir.
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Ven 8 Déc - 23:15
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• • • Je songeais encore aux questions de Lyllyah Sody, celles-ci me sciant la tête. Je ne m’attendais pas à des questions de sa part et, de surcroît, aussi percutantes. Si j’avais été mon père ou même mon mentor Erebe Mackenson, je lui aurais rapidement fait comprendre ma position de force envers elle. Je n’étais ni l’un ni l’autre bien que je le cachasse à ceux-ci … Puis, même à toute autre personne œuvrant pour le Blood Circle. Je ne pouvais pas me permettre un moment de faiblesse. Je ne le devais pas !
BAM !
À cette pensée, ma force semblait s’être totalement décuplé faisant voleter le punching bag beaucoup loin.
Las, je ne le laissais revenir vers moi tel si toute force m’avait abandonné. Aurais-je du répondre différemment à Lyllyah Sody ? Pourquoi fus-je aussi honnête avec elle ? À cette pensée, un autre coup de poing décolla de mon corps percutant le punching-bag.
- Pourquoi ces questions mademoiselle Sody ? avais-je froidement renchéri. Ma vision du Blood Circle se doit d’être la même que celle des autres membres des familles fondatrices tout comme la vôtre. Que ce soit vous, moi ou quiconque d’autre, toute traîtrise se voit puni de mort au sein de l’organisation.
Je ne savais pas si Lyllyah Sody avait décelé quoique ce soit dans mes mots. Intérieurement, j’avais frissonné comme si la température avait baissé de 10 degrés dans le bureau. Je ne pensais pas avoir fait montre de cette peur, si habitué maintenant à manipuler les autres, à ne jamais rien laissé paraître outre mon autorité, moi ce sale hypocrite. Est-ce que j’avais eu envie d’être honnête ? Je ne savais pas.
Je l’avais observé dans les yeux pour bien lui faire comprendre les conséquences à ne pas suivre la vision de mon père, mais je ne savais pas qui je voulais convaincre ainsi : elle ou moi ?
Un autre coup de poing fut donné contre le punching bag alors que je m’en voulu d’avoir été finalement aussi sincère. Sûrement, avais-je sentis encore la culpabilité du quiproquo nous ayant malmenés quelques minutes. Mu entre sincérité envers elle et mon devoir pour le Blood Circle, la première semblait oser l’emporter.
- Mais c’est vrai que le Blood Circle effectue des recherches sur les enfants et oui, c’est vrai qu’œuvrer pour le Blood Circle peut, parfois, sembler faire partie d’une organisation peu empathique au bien-être d’autrui. J’avais alors soupiré bougeant dans mon siège mal à l’aise. Je m’efforce de lui faire garder ses lettres de noblesses pour que nous restions, avant tout, protecteur de la population et non des assassins.
BAM ! BAM ! Je n’aurais pas dû dire cela crissais-je entre mes dents tout en martelant le punching-bag n’ayant rien demandé à personne. Elle allait très certainement en faire part à tous les autres, aux Rosebury tout comme à Sofiane puis, à pleins d’autres aussi. J’allais passer pour un faible qui détestait la violence, le sang ! Non, je n’aimais pas la violence. Jamais, je ne l’aimerais.
La violence ne devait être qu’un mal nécessaire, mais la plupart semblait se l’avoir approprié comme l’objectif principal : faire mal coûte que coûte.
Pour tout ce que cela me causait, je n’avais donc plus renchéri sur ce sujet envers Lyllyah préférant rester sur un terrain neutre, sa santé physique et mentale jusqu’à la fin de l’entrevue.
Peut-être devrais-je, réfléchir aux idées de diplomatie de Lyllyah Sody. Qu’arriverait-il si je proposais une trêve même ? Une trêve qui permettrait aux deux camps de vivre un moment de paix, d’innocence où les enfants justement pourront justement vivre et non juste survivre. BAM ! BAM ! BAM !
Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.
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