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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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L'habit ne fait pas le moine [ft Hera Myers] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Octavia Nott
Octavia Nott
Serpentard
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Lumos
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Dim 10 Déc - 14:14


L'habit ne fait pas le moine
feat Hera Myers

La première sortie de l’année à Pré-au-lard eut lieu le premier week-end de janvier. L’hiver battait son plein, son grand manteau blanc s’étandait jusqu’aux confins de la Forêt Interdite. Les toits à pignon du village à Pré-au-lard disparaissaient sous la neige qui parfois vous dégringolait sur la tête, le froid et l’humidité s'immisçant dans votre col pour vous faire oublier ce qu’était la sensation de chaleur. Avec les déboires du Blood Circle à la gare de King Cross au début de l’année scolaire puis la manifestation dite “Pacifique” en décembre sur Picadilly Circus, la sécurité des élèves s’était renforcée. Désormais, pour faire leurs emplettes, les élèves se baladaient en groupe de dix (minimum et maximum), l’un d’eux désigné comme le responsable du groupe pour mener et ramener les ses camarades à bon port.
L’après-midi se déroula sans encombre. En tant que Préfète, Octavia conduisit son groupe d’élèves, des serpentards en deuxièmes années, la mort dans l’âme mais résignée à accomplir son devoir. Elle s’acquitta de sa tâche en acceptant les moindres désirs du groupe, pour leur plus grands étonnements. Ils étaient bien loin de pouvoir le comprendre mais, les laisser faire ce qu’ils voulaient, revenait à accéder à la tranquillité. Ils enchaînèrent les boutiques inutiles, les pintes de bièrrobeurre, les batailles de boule de neige (personne n’osa viser Octavia) et les débats stériles. L’un d’eux avança même que l’Augurey tenait en laisse le Blood Circle et tous les autres l’injurièrent de sycophante. Le garçon ne s’en offusqua pas, haussant les épaules. Il avoua à Octavia (qui n’avait rien demandé) qu’il ne savait pas ce que cela voulait dire.
Quoiqu’il en était, l’heure du retour au château sonna. Octavia ramena son groupe. Un professeur rassembla les préfets pendant que ses collègues regroupaient les autres élèves pour les ramener au château.
– Cinq élèves manquent à l’appel. Dispersez-vous et retrouver-les. Deux pouffsoufle, un serpentard et deux gryffondors. Foncez !
Le professeur aux lèvres pincées s’éloigna vers le château.
– Je suis sûre qu’ils sont dans la cabane hurlante, intervint le serpentard sycophante qui apparemment, avait tout entendu de cette conversation très privée.
– Parfait, réagit Octavia. Tu viens avec moi.
– Mais le professeur a dit…
– Le professeur n'a pas dit que nous ne pouvions pas être accompagnée. Dix points si tu m'accompagnes.
Le sycophante ne protesta pas, ses épaules s’affaissèrent. Des flocons de neige commencèrent à tomber tandis qu’ils se dirigeaient, côte à côte, vers la cabane Hurlante.
– Je m’appelle Deadalus, dit le garçon.
Octavia détourna son regard vers lui.
– Octavia Nott.
– Je sais. Je sais qui tu es.
Octavia n’avait pas envie de parler. D’ailleurs, elle n’avait pas envie d’être ici. Mais sitôt devant les barrières fracassées qui délimitaient les jardins de la cabane hurlante, un regain d’énergie s’empara d’elle. La maison délabrée semblait trembler sous la bise hivernale. Le goût de l’aventure cognait contre les tempes de la jeune fille.
– On n’a qu’à les appeler, dit le garçon, mal à l’aise.
Il porta ses mains à sa bouche mais Octavia l’arrêta avant qu’il ne hurla.
– Prépare ta baguette, lui suggéra-t-elle. Sait-on jamais.
– Sait-on jamais quoi ? angoissa le garçon.
Mais Octavia s’avançait déjà dans l’allée bordée de pierre, de buissons mort lourd de neige et de pots à fleurs vides. La neige crissait sous leurs pieds. Ils grimpèrent les trois marches qui les séparaient de la porte d’entrée.
– La porte est ouverte, commenta le garçon en se ratatinant sur lui-même.
– Suis-moi, lui recommanda-t-elle.
Les bruits de leurs pas résonnaient sur le bois moisi du plancher. Des bruits de pas attirèrent leur attention à l’étage.
– Elève ou pas, commenta Octavia, nous ne sommes pas seul.
En chuchotant, Deadalus le sycophante récitait tous les sortilèges qu’il connaissait.
– Tu n’auras pas besoin de stupéfix ni d’expelliarmus, Deadalus, lui chuchota Octavia tandis qu’ils grimpaient les escaliers.
Les marches protestèrent sous leur poids.
– Un crache-limace, à la rigueur. Si ce sont bien des élèves…
Le garçon fournit un bruit d’étranglement et regarda derrière lui, veillant à ce qu’Octavia ne s’éloigna pas trop vite.
 

PRETTYGIRL




“Je lis donc je sais”

Palais mental:
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Anonymous
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Lun 11 Déc - 12:05

L'habit ne fait pas le moine

feat Octavia Nott


Alors c'est ça, la cabane hurlante ?

Hera pince les lèvres et laisse son regard vagabonder sur le bois malmené par le temps, les éléments et - probablement - Des générations d'élèves un peu rebelles. Certains jugent que la bâtisse délabrée cachent de sombres secrets ou que seuls les plus courageux osent y mettre les pieds. C'est d'ailleurs ce dernier point qui a retenu l'attention d'Hera puis nourrit son désir de découvrir les lieux. Les défis, c'est cool !

Mais si Pré-au-Lard l'a quelque peu émerveillée, cette foutue cabane peine à nourrir son imaginaire. Et c'est donc les bras croisés et armée d'un air sceptique que la jeune gryffondor attend qu'il se passe quelque chose. N'importe quoi. Juste un petit truc qui donnerait un peu de sens à sa désobéissance. Car oui, pour venir ici, elle a sciemment ignoré l'heure du rendez-vous fixé par les professeurs pour retourner à Poudlard. Et forcément, maintenant, elle se demande si le jeu en valait vraiment la chandelle.

- Quelle arnaque ! finit-elle ainsi par soupirer. On frôle carrément la publicité mensongère, là...
- T'aurais préféré qu'un truc essaie d'nous bouffer, p't-être ?
- Ben...

L'adolescente se tourne vers son camarade de maison. Le seul autre lion de la petite troupe d'aventuriers à laquelle elle s'est greffée. Et la voici qui se fend d'un petit sourire. Un sourire qui vaut largement toutes les réponses qu'elle pourrait lui donner. Ouais, elle aurait voulu un peu d'action. Avoir peur, même.  

- Viens, on va rejoindre les autres. Ils ont peut-être trouvé quelque chose d'intéressant là-haut.
- Si c'était l'cas, à mon avis, on les aurait déjà entendus crier.
- Sauf s'ils n'en ont pas eu le temps ?

Cette fois, c'est clair, son camarade est parvenu a éveiller son intérêt. Et très vite Hera finit par hocher la tête avec un enthousiasme retrouvé. C'est vrai, ça ! Peut-être que le danger se situe au deuxième étage, avec les autres membres de leur petit groupe désobéissant. Ou ce qu'il en reste, du coup. Mais une fois arrivés à destination c'est avec une légère moue qu'elle constate qu'ils sont tous entiers. Peut-être un peu effrayés, oui, mais bien vivants.

- Tu vois ? De l'arnaque ! glisse-t-elle à son camarade de maison, quelque peu déçue. C'est juste des vieilles plan...
- Chut, taisez-vous ! Quelqu'un s'amène ! grogne l'un des serpentards.
- Un monstre ?
- Encore pire que ça !
- Cool !
- Un préfet !
- Merde !

Hera se hâte de rejoindre l'une des fenêtres barricadées pour observer le chemin qui mène à la cabane. Elle découvre deux silhouettes qui s'avancent. L'une ne lui dit rien, l'autre lui évoque la soeur de cet enfoiré de Josh.

- C'est Nott ! confirme son camarade.
- Et moi qui pensais qu'la lumière du jour leur était fatale...
- Y'a pas d'quoi rire, 'Ra ! On va avoir des ennuis !
- Mieux vaut tard que jamais ! triomphe-t-elle. Avant de remarquer l'air désapprobateur de son voisin. C'est bien pour ça qu'on est ici, non ?
- T'es vraiment...
- Géniale ?
- Cinglée !
- C'est moi où tu m'dragues, là ?!

Il lève les yeux au ciel et elle, forcément, elle élargit son sourire en retour. Et tandis que la plupart des élèves encore présents s'agitent déjà pour se cacher ici et là, Hera est plus mesurée. Ou plutôt trop hésitante. Si elle se planque et que les deux intrus la trouvent, elle le sait, ça ne fera que confirmer qu'elle se sait en tort. Si elle fait face, en revanche, peut-être qu'elle peut prétendre qu'elle s'est perdue. Ou qu'elle n'a juste pas vu l'heure. Ouais, cette stratégie semble un peu plus prometteuse à ses yeux.

Alors elle hausse les épaules et s'avance pour regagner le rez-de-chaussée. Et elle l'atteint. Oh que oui ! Mais peut-être un peu plus vite qu'elle s'y attendait puisqu'une planche cède sous son poids, qu'elle passe à travers le plancher et se réceptionne à peu près n'importe comment à l'étage inférieur. Elle tousse lorsque la poussière soulevée envahit ses poumons puis grimace lorsqu'une ondée de douleur s'exprime au niveau de sa cheville. Ouais, elle s'est pas foirée. Et très franchement elle est encore un peu sonnée lorsqu'elle finit par lever les yeux vers Nott et son sbire.

- J'vais bien, j'vais bien... assure-t-elle en se redressant sur les fesses pour épousseter son uniforme. J'testais juste la gravité !

Et spoiler, elle fonctionne encore. Même très bien. Grimaçante mais bien décidée à ne pas lâcher une larme gênante, la gryffondor se relève et fait face aux deux gêneurs. Avec ce petit air innocent, presque candide qui, elle l'espère, lui sauvera au moins un peu la mise.

- Vous aussi, vous venez jouer à vous faire peur ?

Elle sait bien que non. Ces deux chiens de garde viennent simplement mettre un terme à leur petit écart de conduite. Parce que les préfets existent pour pourrir la vie des élèves. Ou alors il y a peut-être une autre explication. Plus humaine, cette fois-ci.

- Ou alors vous cherchez plutôt un endroit tranquille pour vous bécoter ?    

Pour ce qu'elle en sait ces deux-là pourraient très bien être en couple. Et les couples adorent se bouffer la langue, c'est bien connu. Il y en a qui le font devant tout le monde et ceux qui préfèrent un peu plus d'intimité. Est-ce le cas de ces deux-là ? Elle n'en sait rien et en plus, il faut le dire, elle s'en fiche.

- Je juge pas, hein ! assure-t-elle en levant deux paumes apaisantes. D'ailleurs j'allais partir. Comme ça vous aurez la paix pour faire vos cochonneries !

Et la voici qui se dirige déjà en boitillant vers la porte. Avec la ferme intention de quitter les lieux avant que l'un de ces deux-là ait l'idée de retirer des points à sa maison. Ou pire encore : de lui faire la morale !
 

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Octavia Nott
Octavia Nott
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Lumos
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Sam 13 Jan - 10:51


L'habit ne fait pas le moine
feat Hera Myers

Le bois sous leur pied grinça et ce sont les entrailles des escaliers qui s’écroulèrent, soulevant les leurs, exorbitant leurs yeux dans une profusion de d’échardes et de copeaux de bois moisis.
Vert de peur, Deadalus s’était figé, quelques pas plus loin. Dans un semblant de silence qui succédait à la tempête, Octavia se plia de côté pour découvrir le boulet de canon qui venait de s’écraser sur le sol. La Gryffondor, nullement remuée par sa chute, se releva sans dommage fort heureusement pour sa conscience de préfète. Son culot de lionne l’amena presque jusqu’à la porte de sortie. Octavia réagit avant qu’elle ne pose un pied sur le palier.
– Moins dix points pour Gryffondor si tu poses un pied dehors, lança-t-elle d’une voix calme mais lugubre, agacée par le comportement de la fille. Où sont les autres ? demanda-t-elle immédiatement.
Deadalus, toujours transit d’effroi, pointa son doigt en haut des escaliers. Les deux pouffsoufle, le serpentard et le deuxième gryffondor, les observaient de haut, bien embêtés, et Octavia devinait que ce n’était pas parce qu’ils s’étaient fait prendre en flagrant délit de bêtise.
– Comment va-t-on faire pour descendre, maintenant que l’escalier est pété ? demanda l’autre gryffondor.
– Apparemment, la chute ne cause aucun dégâts, je vous conseille de vous jeter dans le vide, répondit précipitamment Octavia, les sourcils froncés.
Les quatre en haut blémirent et Deadalus pouffa.
– Reparo, murmura Octavia, la baguette pointée sur les escaliers fracassés. Dépêchez-vous, ordonna-t-elle une fois qu’un semblant de réparation apparut, je ne suis pas certaine que ça résiste longtemps.
Effectivement, une fois la zone sensible de passé, elle s’écroula avec fracas dans le dos des quatre élèves médusés.
– Maintenant, reprit Octavia en s’adressant particulièrement à Héra, vous me suivez et nous rentrons tranquillement. Il y a de la tarte au citron meringuée ce soir, et je n’ai pas envie de louper ça.
Elle passa devant et Deadalus, le sycophante, pressa le pas tel un lèche botte pour marcher à sa hauteur. En passant devant Héra pour rejoindre l’extérieur, elle lui accorda un regard circonspect, comme si c’était la première fois qu’elle le voyait. Mais le visage marboréen d’Octavia ne trahissait aucun sentiment, qu’il soit bon ou mauvais. Lorsque le groupe d'élèves traversa l’allée en direction de la clôture, un brouillard épais les engloutis, les obligeants à murmurer un lumos, bien que le brouillard étouffait la lueur de leurs baguettes. A quelques pas du portillons fracassés, Deadalus retint Octavia par le bras qui fronça le nez. Elle n’appréciait pas vraiment qu’on la touche, du moins lorsque vous n'apparaissez pas dans sa carte mentale des gens accordés de le faire. Elle n’eut pas le temps de l’insulter que son regard bleu suivit la direction dans laquelle l’index de Deadalus pointait. Le brouillard brouillé l’image d’une silhouette qui, dans le noir, les voluptes humides et la neige, tirait une lourde carriole. Deux fils se touchèrent dans l’esprit d’Octavia. Elle avait lu ça quelque part.
– C’est la dame blanche, murmura Deadalus.
– Parfait ! réagit Octavia. Tu es chargé de ramener les quatre élèves à bon port, Deadalus.
– Ils sont cinq, rappela-t-il, incrédule.
– La blonde vient avec moi.
Un gage de sûreté. Si jamais les choses tournait mal, elle pourrait s’en servir comme bouclier contre l’autorité. Cela ne semblait pas très sympa mais Octavia, même si elle n’avait pas apprécié le comportement de l’audacieuse Gryffondor, n’avait pas l’intention de lui rapporter des ennuis. Toutefois, elle souhaitait depuis longtemps rencontrer cette marchande éphémère, elle devait avoir un mobile pour s’attarder à Pré-au-lard, et la courageuse Gryffondor était la seule prédisposée à la suivre.
– Suis-moi, lança–t-elle sans grande émotion à Héra tandis qu’elle grimpait une pente sèche de neige et que les autres enfants partaient dans la direction opposée.
La silhouette, masquée à présent par la carriole, marchait à quelques mètres devant elle.
– Excusez-moi ! appela Octavia, haletante, dans le vide du brouillard. Est-ce que vous êtes encore ouvert ?
– Ça dépend, répondit une voix caverneuse, et Octavia ne parvint pas à distinguer le féminin du masculin.
Cette voix était impossible à identifier.
– Qu’est-ce que vous me donnez en échange ?
– Je dois avoir un galion sur moi, dit Octavia.
– Ce n’est pas suffisant, répondit l’autre.
Octavia regarda Héra.
– Même si ce n’est pas de l’argent, ça me va, dit la voix caverneuse.
– T’as quelque chose sur toi ? supplia presque Octavia à l’adresse d’Héra. C’est une diseuse de bonnaventure, chuchota-t-elle alors à la blonde. Et elle est fiable. Même si c’est un paquet de mouchoir, donne-le lui, elle aime bien entasser des trucs dans sa brouette.
 

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