Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : White Mon allégeance : La Justice
Mer 30 Nov - 13:25
Fatalité, maîtresse de nos destins
«10 juillet 2021 - soir»
Scotland Yard… Le quartier général de la police de Londres. Il y a quelques années, ce lieu aurait pu t’inspirer paix et confiance. Mais désormais, avec le Georges Kane et le Blood Circle à la tête du gouvernement, tu ne vois la police anglaise que comme un prolongement, une branche du Blood Circle, servant avant tout à persécuter les sorciers.
Ce n’est pas de gaieté de cœur que tu es venu ici. Tu t’en serais bien passé, comme tu te serais bien passé d’être réveillé ce matin par un appel des autorités à peine le couvre-feu levé pour la journée. Ta boutique est saccagée. Tes livres sont brûlés. Les vandales n’ont même pas eu la décence de piller. Rien n’a été volé, ils se sont contentés de détruire et de marquer l’inscription “Sang-de-bourbe” sur la devanture. Ça, en plus des témoignages que les voisins ont déposés aux autorités, aucun doute n’est possible. Tu sais que ce sont des mangemorts qui ont fait ça. Ça ne peut être qu’eux. Tu ignores qui. Tu te doutes juste que ce n’est pas l'œuvre de l’Augurey elle-même, ni de son bras droit. Madame la grande patronne du Conseil d’Administration et son fidèle toutou devaient avoir bien mieux à faire que de venir brûler quelques bandes dessinées. Tu as dû tomber sur des troufions qui ont décidé faire leur petite vendetta contre toi, après ton intervention lors des élections. La sécurité ; non l'événement en sa totalité, était assuré par les mangemorts, ils n’ont dû avoir aucun mal à avoir ton nom, puis à te retrouver.
Ce qui te fait le plus enrager, c’est qu’indirectement, ils ont mêlé Billie à tout ça. Ce petit jeune qui n’a rien demandé à personne. Même son stage chez toi il ne l’a pas réclamé. Et voilà qu’il s’est retrouvé devant ta boutique dévastée, dans un conflit auquel il ne comprendrait rien. Tu dois admettre que le petit a pas trop mal encaissé le coup. Tu devais faire sacrément pitié pour qu’il veuille à ce point t’aider. Vous avez passé une bonne partie de la matinée à débarrasser tant bien que mal. Jeter ce qui est cassé, abîmé, brûlé. Ranger ce qui est récupérable. Autant dire que ce matin, vous n’avez pas eu le temps de faire grand chose. Et bien entendu, tu ne peux pas faire de la magie. Pas dans le monde non-maj, pas en plein jour, pas aux yeux de tous, pas avec ce qu’il se passe en ce moment, et surtout… Pas devant Billie…
À midi, tu as demandé à Billie de partir, en lui disant que vous reprendrez demain. Tu avais ta déposition à faire. Le non-maj avait insisté pour nettoyer l’inscription, mais pour toi il est hors de question qu’il se la tape à récurer. Tu as prétexté l’interdiction d’y toucher et qu’une intervention du Blood Circle allait expertiser l’écriture pour s’assurer qu’elle était sans danger. Tu es arrivé à Scotland Yard dans le début de l'après-midi. Tu as juste mangé un sandwich. Tu étais trop fatigué et anxieux pour avaler quoi que ce soit d’autre. Il y avait du monde. Beaucoup de plaintes pour trop peu de personnes pour prendre les dépositions. L’administration non-maj dans toute sa splendeur. Mais pour fréquenter les deux mondes, tu sais que chez les sorciers ce n’est guère mieux. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que tu en ressors. Tu craignais que l’on ne t’injecte du sérum anti-magie, par précaution, mais tout s’est finalement bien passé. Tu as eu le droit à une fouille rapide. Tu te félicites d’avoir laissé ta baguette chez toi ce matin. Une immense perte de temps, mais au moins tu as de quoi remplir le dossier de l’assurance. La guerre entre sorcier et Blood Circle a beau faire rage, tu as beau combattre le crime… La vie continue. Tu as un loyer à payer, tu dois manger. La magie ne résout pas tout et ton gagne-pain vient d’être mis sur pause.
«Ça fait longtemps que tu attends ?»
Tu l’as tout de suite remarqué en sortant. Adossé contre un arbre, à attendre. La dernière fois que vous vous êtes vus, c’était à l’élection. Et avant ça, c’était il y a bien trop longtemps pour être cordial. Vous n’aviez pas eu le temps de mettre les choses au point tous les deux, vous aviez été interrompu.
«Tu es là pour moi ou c’est une coïncidence ? »
Les deux options te semblent aussi improbables l’une que l’autre. Tu imagines assez facilement Balthazar attendre des heures que tu sortes du poste de police pour te parler. Mais il aurait pu le faire n’importe où, n’importe quand. Quant à une rencontre par hasard, tu es curieux de savoir ce qui amène le Juge à Scotland Yard. Ses études de droit peut-être ? En tout cas, s’il est venu te sermonner comme il l’a déjà fait auparavant, il risque d’être très mal reçu. Tu as passé une journée exécrable.
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Balthazar Salvan
INRP
Métier : Conseiller juridique au Ministère de la Magie, dans le Département de la Justice Magique, au Service des usages abusifs de la magie
Penaud ? C'était la moindre des sensations qu'il ressentait depuis l'élection. Balthazar avait mis plusieurs jours avant d'être capable d'avaler quoi que ce soit tant la sensation d'être sali par les événements l'avait rendu malade. Personne n'avait très bien compris comment mais l'Augurey avait été élue à la tête du Ministère... Si ce n'était pas la plus ridicule des affirmations... Seulement quelques mois plus tôt, jamais Balthazar n'y aurait cru... Et pourtant, cette réalité était bien la sienne et il avait une folle envie de l'oublier, la tête dans son oreiller. Dans toutes les grandes histoires de prise de pouvoirs par des personnes qui se pensaient puissantes, ce qui avait le plus souvent fait penché la balance avait été la passivité du plus grand nombre... Avec un père moldu professeur, le Poufsouffle connaissait l'Histoire avec un grand H. Il s'était toujours persuadé qu'il serait toujours du bon côté de la barrière, qu'il serait de ceux qui se lèveraient et refuseraient. Mais l'élection avait bien montré qu'il avait été un mouton comme tous les autres. Comme si tenir tête à des brutes d'étudiants était bien loin de faire face à un système entier... Balthazar avait été un idiot doublé d'un naïf. Et il ne ferait plus deux fois cette erreur.
Il y avait bien eu un rouage grippé dans le système huilé des Mangemorts. Et cela avait été Hunter Conley, escorté à l'extérieur du Ministère devant l'ensemble des sorciers présents. Et pas un n'avait bougé, pas même Balthazar. Plus jamais. Taz avait pris comme résolution qu'il était grand temps de faire quelque chose. Il avait passé quelque deux semaines à y réfléchir. Entre la fin de Poudlard et son entrée dans la vie active corrélée à l'accession au pouvoir de ceux qu'il haïssait, l'Univers avait un sens de l'humour particulier. Vouloir changer le système de l'intérieur semblait dérisoire bien que nécessaire. Mais ce n'était pas suffisant. Et Balthazar Salvan allait devoir se confronter à la dure réalité et choisir ce qu'il allait faire du reste de sa vie. Et il y avait un homme qui pouvait l'y aider...
Balthazar s'était présenté au seul endroit où il savait qu'Hunter passerait : sa boutique de comics. Il s'y présenta aux alentours de midi, jugeant qu'une possible pause déjeuner lui permettrait de discuter avec le propriétaire à l'abri des oreilles indiscrètes de clients. La première chose qui frappa le jeune homme fut l'inscription sur la devanture. Il avait entendu une fois ce terme sur son propre compte et cela avait été inacceptable. Comme cela l'était encore aujourd'hui.... Enfin pour certains. La boutique était fermée, et lorsque Balthazar jeta un coup d’œil par la vitrine, ce ne fut que des cadavres de livres qu'il aperçut. Son palpitant s’accéléra. On avait fait payé à Hunter d'avoir gardé la tête haute. C'était les risques du métier. Mais tout de même. Balthazar espéra de tout cœur que ceux qui avaient fait ça s'étaient arrêtés à la boutique. Un jeune homme l'interpella en lui demandant ce qu'il voulait. Il indiqua être une connaissance d'Hunter et le chercher. Son interlocuteur sembla hésiter un instant mais il lui indiqua que Conley était aller faire une déposition à Scotland Yard. Balthazar le remercia chaudement et se dirigea, soulagé vers le commissariat.
Au bout d'une heure et demi à poireauter devant Scotland Yard et après trois contrôles par la police locale à base de questions sur le pourquoi de son attente, Balthazar décida de se replier vers le café le plus proche. Cela lui permettait de garder un œil sur la rue qui menait à l'entrée du bâtiment tout en évitant une inutile arrestation. Au bout de deux heures et après deux cafés, le jeune homme abandonna presque. Il se donnait encore une demi-heure à attendre devant l'entrée et ensuite il reviendrait un autre jour. Qu'il eut bien fait alors qu'au bout de quinze minutes, adossé à un arbre, il aperçut enfin un visage familier. Une pointe de soulagement se lut sur son visage. L'accueil que lui fit Hunter ne le surprit guère et il laissa, comme lui, de côté les politesses. « Non pas tant que ça. » Mentit Balthazar, ne voulant pas paraître aussi bizarre que la situation le faisait se sentir. Il n'avait pas souvent attendu quelqu'un plus de trois heures. « Ce n'est pas une coïncidence. » Se contenta de répondre le jeune homme. Et alors qu'il avait eu tout le temps de préparer ce qu'il avait à dire, il se trouva muet devant Hunter. Il mit quelques secondes à trouver les mots. « Je suis passé devant ta boutique. Je suis désolé de l'état dans lequel elle se trouve. » Commença-t-il sans trop savoir comment enchaîner. Il avala sa salive avant de reprendre. « Un jeune homme blond devant ta boutique m'a indiqué où te trouver, je n'ai pas mené d'enquête approfondie pour te retrouver. » Tenta-t-il de justifier. Il soupira. « Je t'offre un café ? Il faut qu'on discute. »
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Lumos Je rp en : White Mon allégeance : La Justice
Jeu 19 Jan - 19:27
FATALITÉ, MAÎTRESSE DE NOS DESTINS
«Le destin ne décide pas de tout, on a toujours le choix. - Hancok »
Tu ignores ce qui aurait pu pousser le petit Balthazar à venir à Scotland Yard. Simple coïncidence, ou il t’attendait ? Dans un cas comme dans l’autre, tu ne connais pas ses motivations, bien que tu puisses en imaginer. Tu ne serais pas étonné qu’il ne te sermonne pour une raison ou une autre, mais tu n’es pas d’humeur à recevoir la moindre leçon. Tu sais que tu es en danger. Pas en présence de Balthazar, mais tu as conscience que les mangemorts, ou en tout cas que des mangemorts en ont après toi. Ils n’ont pas hésité à te jeter en pâture aux non-maj, avec leur inscription “Sang-De-Bourbe” bien en évidence. Heureusement pour toi, tes connaissances du monde non magique peuvent être un atout pour ta couverture, cependant tu sais que tu n’es pas à l’abri d’un Blood Circle suffisamment renseigné sur le monde sorcier, sur les expressions sorcières. Tu peux toujours nier, mais tu sais que maintenant, plus que jamais, ta sécurité est compromise ; malgré toutes les précautions que tu as prises depuis ton arrivée à Londres.
La présence de Balthazar n’est donc pas une coïncidence. Tu attends calmement qu’il développe. Le jeune homme ne semble pas hostile à ton égard et cela te rassure. Après quelques secondes de réflexion, il finit par expliquer qu’il est passé devant ta boutique et qu’il était désolé de l’état dans lequel elle se trouve.
«Pas autant que moi… Mais ça n’explique pas pourquoi tu es là.»
Un jeune homme, devant ta boutique lui a indiqué où on pouvait te trouver. Billie ? Tu l’ignores, et peu importe. Tu vois bien que le Juge tourne autour du pot.
«Si tu n’as pas mené d’enquête ; c’était donc par hasard que tu passais devant ma boutique ?» Tu réalises que tes propos peuvent être interprétés comme une forme d’accusation, ce qui n’est absolument pas ton intention. Tu veux simplement comprendre ses motivations. «Je veux dire… Tu voulais me parler d’un truc en particulier, ou tu étais justement… dans le coin… ?»
Balthazar soupire et finit par te proposer de d’offrir un café. Vous devez discuter.
«J’ai eu une nuit plutôt courte, je préfère éviter la caféine pour éviter que la prochaine le soit encore plus.» Tu observe le jeune homme et tu te doutes que ce dont vous allez parler ne peut être entendu par n’importe quelle oreille indiscrète.
«J’ai de quoi faire du café chez moi, et je me contenterai d’un peu d’eau chaude pour t’accompagner poliment. Je sais pas trop de quoi tu veux me parler, mais je pense qu’il vaudra mieux être tranquille pour discuter.»
Tu ignores combien de temps le Juge t’a attendu devant le poste de police pour venir te parler. Mais s’il est venu poireauter jusqu’à Scotland Yard pour causer, c’est que ce n’est certainement pas pour parler de la dernière réédition du dernier Superman. Tu te doutes qu’il veut parler sérieusement du fiasco de votre mission, de la prise de pouvoir de l’Augurey, la corruption du ministère. Tant de choses que tu ne veux, et ne peux pas évoquer dans un lieu public non-maj trop fréquenté.
«En tout cas, moi, j’ai poireauté trois heures là-dedans, j’ai pas envie d’être emmerdé par le premier venu qui traîne dans un bistrot le soir. Mais si c’est plus pour discuter que pour le café, on peut simplement aller sur le quai.» D’un geste de la main, tu désignes la Tamise qui se situe en face de la route. «On sera tranquille.»
Tu ignores si tes arguments sont bons ou si le petit Balthazar se fiche du lieu tellement il est pressé d’engager la discussion avec toi. Dans tous les cas, après une courte réflexion, il accepte de te suivre près de la Tamise. Tu t’assieds sur le muret, tu regardes autour de vous pour t’assurer que personne ne peut vous entendre et tu finis enfin par l’interroger.
«Alors… Tu voulais parler de quoi ?»
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Balthazar Salvan
INRP
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Le ton d'Hunter était incisif et ne se prêtait pas forcément aux politesses. Vu la journée qu'il avait dû passer, Balthazar n'eut pas besoin de chercher bien loin pour comprendre le pourquoi. Le jeune sorcier baissa la tête lorsque Hunter continua d'enquêter sur les raisons de sa présence. Ce n'était pas en le fixant ainsi qu'il pourrait trouver que cela tenait surtout à la culpabilité qui faisait marcher le Salvan ces dernières semaines. De nouveau, Hunter était cassant mais il sembla cette fois-ci s'en rendre compte. Balthazar ne s'en offusqua pas et proposa plutôt un café. Il serait plus simple de discuter ainsi qu'à la vue de tout Scotland Yard, avec des centaines d'oreilles indiscrètes. Balthazar sourit mollement alors que son interlocuteur évoquât sa nuit courte. « Oui ce serait mieux d'être tranquille... » Le Poufsouffle n'est pas sûr de vouloir se retrouver chez Hunter. Cela deviendrait personnel trop vite et il ne savait pas vraiment encore comment se comporter avec lui. Ils s'étaient quittés en mauvais termes et le climat actuel ne jouait pas pour l'apaisement. Mais il fut satisfait du compromis proposé par le sorcier. « Va pour le quai alors. » Cela serait plus simple, plus sûr. Balthazar avait l'impression d'être surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre ces derniers temps. Cela était probablement dans sa tête mais il n'arrivait pas s'enlever cette désagréable sensation de n'être plus tout à fait en sécurité aussi bien dans le monde moldu que dans le monde magique.
Balthazar s'assit à côté d'Hunter sur le muret et resta un instant silencieux en fixant les eaux grises de la Tamise. «Alors… Tu voulais parler de quoi ?» De beaucoup de choses. Beaucoup trop. Tellement que Balthazar ne savait pas vraiment par où commencer. Il aurait pu dire à quel point il était désolé de son comportement, à quel point il reconnaissait qu'il avait eu tort, que rien ne tournait vraiment rond en ce moment et qu'il se sentait autant inutile que totalement dépassé. Mais cela faisait peut-être un peu beaucoup comme entrée en matière... « Euhm... Oui... Alors... » Tentant de trouver ses mots, il prit une grande inspiration. Autant commencer par le plus récent. « L'élection était une farce. » Ce n'était pas une question. Simplement un fait. « Je pensais que notre gouvernement était protégé de la corruption et j'avais tort. » Il baissa la tête. « Ou je pensais qu'il ne chuterait pas en si peu de temps et aussi vite. Trop tôt pour que je puisse y faire quoique ce soit. » Il n'y avait toujours pas de question. Il n'y avait que des aveux déguisés de l'ego qu'il avait pu avoir de penser pouvoir faire la différence seul, aussi vite. « Aux élections, tu as été l'un de seuls à refuser cette mascarade. Pourquoi ? Et comment as-tu pu trouver le courage de t'opposer à la foule ? » Enfin des questions. Mais celles-ci étaient idiotes, presque enfantines. Balthazar n'avait pas vraiment besoin de ces réponses. A vrai dire cela était comme toute résistance. Il suffisait de se lever une fois. Il suffisait de dire non une fois. Et cela suffisait. Alors pourquoi Taz en avait-il été incapable ? Il baissa la tête, fixant la pointe de ses chaussures. « Je suis désolé de ne pas avoir dit non. Et je suis désolée pour cette stupide mission. Si nous n'avions pas raté... On en serait peut-être pas là aujourd'hui. » De nouveau, cela était peut-être un peu présomptueux de la part du Salvan de penser qu'il aurait pu faire une différence si grande. Mais c'était cela qui était bien avec l'incertitude, c'est que d'un côté ou de l'autre, il ne saurait jamais l'impact exact.
Il pensa plutôt à sa famille, son frère sorcier pour lequel il s'inquiétait de sa colère, ses sœurs et parents moldus qui risquaient autant leur vies dans les deux mondes. Et lui, coincé au milieu qui espérait pouvoir sauver autant de personnes qu'il le pouvait. Et bah ce n'était pas gagné tout ça. « Ma famille... Ce sont tous des moldus, sauf mon frère. Mais il est encore un peu jeune pour saisir la gravité de tout cela... J'ai... » Il soupira. « Je dois faire la différence. Sinon il risque de leur arriver quelque chose. Et je ne peux pas laisser faire ça. » Voilà le nœud du problème. Il approchait petit à petit de ce pour quoi il était véritablement là. De pourquoi, entre tous, il s'était tourné vers Hunter. « Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas par où commencer. » Il se décida enfin à relever la tête et planta son regard dans celui de l'adulte qui lui faisait face. « J'ai besoin de ton aide. » Au moins cela avait le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Bien plus efficace que de tourner autour du pot pendant des heures ça, c'était sûr...
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Lumos Je rp en : White Mon allégeance : La Justice
Dim 19 Mar - 19:08
Fatalité, Maîtresse de nos destins
«Les miracles, c'est rare dans la vie. S'il en arrive un, on se bat pour lui. »
Balthazar approuve le fait de parler dans un lieu tranquille. Tu proposes d’aller chez toi, là-bas il n’y aurait personne pour vous déranger. Le jeune homme ne semble pas des plus emballé à ta proposition, et tu ne sais pas comment il pourrait prendre ta proposition. Tu suggères donc de rester sur les quais, là où les badauds n’auront que faire de vous ; après tout, le café n’était qu’un prétexte pour discuter de choses importantes. Le Juge juge cette offre bien plus intéressante que la précédente puisqu’il accepte d’aller sur le bord de la Tamise avec toi. Vous marchez un peu, puis tu te décides à t’asseoir sur un muret. Après avoir vérifié que personne ne vous prête attention, tu interroges le garçon sur ses motivations. Le petit Balthazar s’assied à côté de toi et cherche ses mots. Visiblement, votre “discussion” allait s’annoncer longue et chiante.
L’élection était une farce. Il ne te demande pas ton avis, c’est un simple constat de sa part. Même si tu comprends ce qu’il veut dire, tu n’approuves pas l'appellation. Une farce est quelque chose de grotesque fait de phrases et d’actions qui met en scène quelque chose de comique. La prise de pouvoir de l’Augurey n’avait absolument de comique. Tu acquiesces néanmoins, te doutant qu’il ne voulait pas juste te parler juste pour dire que ton expulsion du bureau de vote était une vaste blague.
«Mhm mhm…»
Il pensait que le gouvernement sorcier était protégé de la corruption, et il réalise finalement qu’il avait eu tort. Ou plutôt, il pensait qu’il aurait eu le temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
«Petit…» Tu sais qu’il n’aime pas que tu l’appelles comme ça, mais le ton que tu utilises n’a rien de rabaissant, tu essayes juste de le rassurer. «Même si la corruption n’est pas l'apanage des non-majs. Comment t’aurais pu prévoir tout ça, qu’est-ce que tu aurais pu faire ? Potter, et l’Ordre du Phénix avaient une sacré réputation. C’était des légendes. J’ai jamais compris cette Alliance avec les mangemorts et cette collaboration en créant le Conseil d’Administration. C’est le premier truc que j’ai trouvé louche, en arrivant à Londres.» Tu ris. «Des fois, même moi je me demande si je ne suis pas paranoïaque. Tu sais pas à quel point je souhaite me planter quand je flaire ce genre de choses.»
Vient ensuite le moment des remords. Le Juge s’en veut de t’avoir laissé t’opposer seul face aux mangemorts et leurs Détraqueurs.
« Voir ces choses superviser les élections, ça m’a énervé au plus haut point. Tu sais, contrairement à ce que je t’ai montré chez Tinkson, en lançant un Imperium sur un objet pour brouiller les pistes, j'exècre la magie noire et tout ce qui s’en rapproche. Je n’ai encore jamais affronté de Détraqueur, mais je me suis entraîné très tôt à former un Patronus corporel. Je n’aurais jamais cru que je serais si proche de devoir m’en servir en situation réelle.» Tu soupires. color=white]«Tu parles de courage, mais c’était surtout de la stupidité. J’ai agi sans réfléchir, je me suis laissé emporter par mes émotions. Sur le coup , je me suis dis que, quand même, il aurait pu y avoir des membres de l’ordre qui auraient pu me soutenir, ou n’importe qui. C’était impossible que je sois la seule personne opposée à la présence de ces choses. Je pensais que les gens avaient trop peur, mais je crois qu’ils étaient surtout plus raisonnés. Si on se faisait tous expulser, il n’y aurait eu aucun vote pour l’opposition. Enfin, pour ce que ça a changé… Et pour ce que j’y ai gagné en agissant ainsi. T’as dû voir l’inscription sur la boutique… »[/color]
Balthazar regarde honteusement ses chaussures, comme s’il n’était qu’un chien que se faisait punir après avoir fait une bêtise. Il s’excuse de ne pas t’avoir soutenu, de ne pas t’avoir cru, d’avoir raté la mission chez Tinkson.
«Hey ! Détends toi. Les excuses, ça ne sauve pas le monde. Ce qui est passé est passé, faut aller de l’avant.» Tu te lèves pour t’accouder au muret, et regarder la Tamise. «C’est pas facile d’être à ta place. Tiraillé entre tes valeurs et tes croyances. J’imagine que tu commences seulement à comprendre que le chemin que tu as choisi est des plus compliqués. La moralité, la légalité… Deux choses qui semblent semblables et qui peuvent pourtant diamétralement opposé. C'est pas parce que quelques est légale qu’elle est morale pour autant, et c'est pas parce qu’une autre chose est immorale qu’elle est forcément illégale.» Tu regardes finalement Balthazar. «Et du coup… Qu’est ce que tu vas faire ?»
Balthazar n’a aucune idée de quoi faire. La famille du jeune homme est composée de non-maj, à part son frère et qui est né-non-maj, comme Balthazar, comme toi. Tu comprends que le garçon est désemparé, qu’il a peur de l’impact de ses décisions, ou pire… De ses indécisions. Il lève finalement les yeux vers toi et son regard vient croiser le tien. Il implorait ton aide, tes conseils. Tu hoches la tête dans un soupir.
«Balthazar… Je fais pas de miracles tu sais.» Tu te forces un peu à sourire, pour alléger la gravité de la discussion. «Je suis à peu près aussi paumé que toi. J’ai presque pas dormi, j’ai passé la moitié de ma journée à Scotland Yard pour poser ma déposition sur le massacre de ma boutique. J’ai un expert du Blood Circle qui va probablement passer très bientôt, et je me retrouve avec une inscription “Sang-De-Bourbe” sur la devanture de ma boutique non-maj. Autant te dire qu’actuellement, je suis totalement dépassé par la situation.»
Tu te sens impuissant face à la situation. Tu n’as rien accompli depuis que tu es arrivé à Londres. Même ta couverture dans le monde non-maj s’avère être un échec. Les sorciers en veulent à ta vie, et bientôt ça va être le cas des non-maj. Tu ne peux avoir confiance en aucune des institutions juridiques britanniques, les deux mondes sont corrompus. Pour le moment, tu encaisses, mais tu promets que le vent tournera.
«Mais ça durera pas, faut juste tenir, t’en fais pas. On trouvera comment arranger ça.» Tu te retournes et regarde la rue. «T'en penses quoi de l’Ordre du Phénix, depuis le départ du traître ? T'as des infos ?»
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Balthazar Salvan
INRP
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Balthazar n’avait pas de mal à reconnaître ses tords. C’était quelque chose pour lequel il s’avérait être relativement doué. Il savait se remettre en question et prendre en compte les enseignements de la vie. Sa confiance en lui ne flirtait pas avec l’arrogance, ce qui lui permettait d’échapper à beaucoup des tristesses de la vie, tristesses que tous ces petits sang-purs imbus d’eux-mêmes portaient comme des boulets. Mais cela n’effaçait pas la douleur cuisante de s’être trompé. Même s’il le reconnaissait, la honte n’en était pas moins présente. Alors déballer son sac à un Hunter, qui semblait plus que blasé par sa journée et qui n’avait probablement plus envie d’avoir à faire avec lui, lui apparut comme compliqué. Et il ne s’était pas trompé.
« Petit… » Balthazar releva son regard vers Hunter. Se moquait-il de lui ? Ni son ton, ni sa posture ne semblait le suggérer. Il l’écouta en silence et ne répondit pas à sa question car cette réponse était évidente. Ce n’était pas un petit étudiant en droit magique qui aurait pu prévoir tout cela. Mais Hunter, vendeur de comics, lui l’avait flairé. Alors pourquoi pas Balthazar ? Il se sentait idiot.
Le jeune sorcier resta silencieux lorsqu’Hunter lui expliqua son geste et son analyse. Balthazar ne l’avait pas vu comme cela. Certes Hunter avait agit sous le coup de la colère, mais cela avait au moins eu le mérite de montrer au reste de la population sorcière qu’une autre voie était possible. Il remit sa veste qui n’était pas dérangée en place dans un geste mécanique. Oui, le jeune sorcier n’était vraiment pas au meilleur de son état d’esprit. «Hey ! Détends-toi. Les excuses, ça ne sauve pas le monde. Ce qui est passé est passé, faut aller de l’avant.» Balthazar releva la tête et regarda Hunter se relever. Il resta silencieux devant les affirmations du sorcier tant elles reflétaient son état d’esprit. Il lui demanda ce qu’il allait bien pouvoir faire et Balthazar haussa les épaules. Il n’était plus sûr de rien. Peut-être même qu’intérieurement il avait espéré qu’Hunter lui donnerait la marche à suivre. Car là, il était franchement paumé. Ce n’était pas compliqué pourtant ! Hunter voyait juste sur ce qui se passait. Il devait forcément savoir quoi faire, et il ne pourrait pas le faire seul ! Alors avoir Balthazar avec lui ne pouvait qu’être un plus, il ne pouvait pas refuser son aide… Pas vrai ?
Seulement voilà, Hunter semblait un peu sous l’eau aussi et hors de ses moyens. Balthazar se releva pour se mettre à la même hauteur que son camarade de lutte. « J’ai vu ta boutique… Je suis désolé. Au moins ce ne sont que des dégâts matériels, pas vrai ? » Bien faible consolation quand l’un comme l’autre savait que cela ne pouvait être que le début des complications. «Mais ça durera pas, faut juste tenir, t’en fais pas. On trouvera comment arranger ça.» Le jeune homme haussa les épaules. Oui probablement, c’était ce qu’il fallait faire. Mais avec des ennemis de tous les côtés, c’était bien compliqué de voir une issue favorable. Et malheureusement, ce n’était que le début. « Oui, probablement. Après la nuit vient toujours le jour… » Se contenta de commenter philosophiquement un Taz peut sûr de se que la suite leur réservait.
«T'en penses quoi de l’Ordre du Phénix, depuis le départ du traître ? T'as des infos ?» Balthazar ne suivit pas le regard d’Hunter. Il était perdu dans ses pensées sans vraiment savoir quoi répondre à cette question. « Je ne sais pas si j’ai encore tout à fait confiance dans cette organisation. Il n’y a plus vraiment de leader qui puisse réunir les gens derrière elle ou lui. Et sans ça, face à un autre leader charismatique, ça manque. L’Augurey est en train de charmer les foules et vu comment c’est parti, elle va réussir… J’espère juste que sa politique ne fera pas trop de dégâts aux gens comme nous… Même si je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que les choses ne dégénèrent. » Balthazar prit une grande inspiration. « Il faut renforcer le contre pouvoir, c’est-à-dire l’Ordre du Phoenix. Mais je ne suis pas encore prêt à les rallier tant que cette trahison n’aura pas été effacée… Je ... C’est idiot pas vrai ? » Son orgueil avait bien choisi son moment pour venir interférer avec ses convictions. Il fallait être réaliste. L’Ordre était leur meilleure chance. Et peut-être même que de l’intérieur ils pourraient être artisans de son changement. « J’ai pas vraiment eu le temps d’en parler avec celles et ceux qui en sont membre… J’en ai pas parlé avec grand monde pour être tout à faut honnête. » Balthazar souffla. « Qu’est-ce que tu comptes faire avec tout ça ? Tu vas les rejoindre ? Ou continuer à œuvrer seul dans l’ombre ? » Il se tourna franchement vers Hunter. « Je vais aider Hunter. Je veux aider et toi tu sais comment faire. Notre première tentative a été… Laborieuse. Mais je sais qu’on peut faire une bonne équipe. On peut arriver à recueillir des informations qui seront très précieuses à qui de droit, on peut protéger les gens… » Balthazar déglutit, ce qu’il s’apprêtait à dire allait à l’encontre de beaucoup des convictions qui l’avaient accompagné une grande partie de son existence. « Le gouvernement n’y voit plus clair. La Justice a été bafouée et il est nécessaire que quelques uns s’en rendent compte et la remette dans le droit chemin. » Comment ? La question silencieuse resta en suspend. Balthazar avait besoin d‘Hunter. Ce dernier devait bien savoir qu’il n’y arriverait pas tout seul. Et le Salvan savait qu’avec de l’entrainement et de la volonté, il pourrait servir à quelque chose. C’était une opportunité et il fallait qu’ils travaillent ensemble. Mais Hunter était-il prêt à cela ?
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Lumos Je rp en : White Mon allégeance : La Justice
Jeu 11 Jan - 15:58
FATALITÉ, MAÎTRESSE DE NOS DESTINS
«Première étape de l’héroïsme, ne pas être un connard. - Jessica Jones»
Balthazar a beau reprocher son manque de clairvoyance, cela ne change rien aux évènements. Tinkson, le remplaçant de Potter est un traître à la solde de l’Augurey. Cette même Augurey qui est désormais à la tête du Conseil d’Administration Sorcier. Tu avais eu des soupçons sur Tinkson, mais tu ne pensais pas qu’il trempait autant dans les forces obscures. Ou plutôt, votre enquête à Balthazar et toi n’avait rien montré allant dans ce sens. Si ton intuition était bonne, tes talents de déduction laissent à désirer.
Le petit s’en voulait. Il aurait dû voir que son gouvernement était corrompu. Il aurait dû être capable de faire quelque chose. Tu as beau lui dire que Tinkson est parvenu à duper tout le monde, tu sens bien que ce n’est d’aucun réconfort pour lui. J’ai eu des soupçons, et n’ayant rien pu prouver, j’ai cru me tromper.
«J’ai beau avoir eu du flair dans cette affaire. J’ai rien pu prouver. Peut-être que si on avait trouvé des preuves, on aurait pu empêcher tout ça. Ou alors peut-être qu’on serait actuellement enfermé à Azkaban depuis des mois. Tout le monde est fautif. Mais les principaux fautifs, c’est les Mangemorts.»
Balthazar t’a trouvé courageux de t’être opposé aux mangemorts et aux détraqueurs pendant les élections. De ton point de vue, tu as été plus idiot et impulsif que courageux. Peut-être que ta voix aurait pu permettre à d'autres voix de s’élever, mais les enjeux étaient bien trop importants pour que d'autres prennent le risque de se faire exclure des élections. L’Augurey ne devait, en aucun cas, gagner ces élections. Mais ce qui devait arriver… arriva.
Le Juge se juge sévèrement. Bien trop sévèrement pour un gamin. Tu ne lui en veux pas, toi même, avec tes années d’expériences où tu as appris à accepter que tu n’étais pas omnipotent, tu t’en veux beaucoup. À son âge, tu aurais probablement été dans le même état, même pire. Tu tentes de le rassurer. On ne peut pas changer le passé. Il faut vivre avec et aller de l’avant. Tu comprends que la situation est compliquée pour le petit. Il est scindé entre ses valeurs et ses croyances. Ce qui est immoral n’est pas forcément illégal, et ce qui est légal n’est pas moral tout autant. Tu ne comprends que trop bien cet état d’esprit et cette frustration, puisque tu les partages. Tu as grandi à Détroit, avec des parents flics. Tu es bien placé pour savoir que la législation protège beaucoup de vices immoraux.
Lorsque tu demandes à Balthazar ce qu’il compte faire, il ne te répond que d’un haussement d’épaule. Il n’avait aucune idée de la marche à suivre. Il a peur. Et il te supplie presque de l’aider. Sa détresse te brise le cœur. Il doit être vraiment perdu et désespéré pour laisser tomber ainsi sa fierté devant toi. Lui qui te donnait des leçons sur la justice, sur la meilleure manière de combattre le crime.
Le souci, c’est que tu n’es pas en meilleure position que lui pour prendre la moindre décision. Tu as tes propres problèmes à régler et ça ne fait probablement que commencer. Balthazar n’est pas passé à côté de la dévastation de ta boutique. Les dégâts dans la boutique ne sont que matériel, mais tu n’es pas dupe.
«Ouais… Matériel… Tout a cramé à l’intérieur, mais, “heureusement”, le feu ne s’est pas propagé. Sans compter cette inscription. Ils veulent bien que je comprenne que je suis leur cible. Ces chiens m’ont jeté en pâture au Blood Circle.»
Mais tu ne te laisseras pas faire. Tu vas faire profil bas pendant quelque temps. Tu vas jouer le bon non-maj victime le temps que le Cercle oublie cette histoire. Et le temps venu, tu leur fera payer, à ces mangemorts. Le vent tournera, tu te le promets.
«Je suis peut-être pas aussi optimiste, mais crois moi, ils paieront.»
Tu demandes à Balthazar s’il a des infos sur l’Ordre. Tu n’es pas très intégré avec tes congénères britanniques et la plupart de tes informations viennent des journaux ou des rumeurs de comptoir.
Le jeune homme n’est pas encore prêt à faire confiance à l’Ordre du Phénix. La trahison de Tinkson est bien trop récente dans les esprits. Mais d’un autre côté, c’est la meilleure option pour contrer les Mangemorts. Le meilleur espoir.
«Oui. C’est idiot.» Tu soupires. «je veux dire… Ton raisonnement est contradictoire. Tu penses que notre meilleure chance, c’est de renforcer l’Ordre pour tenter de diminuer l’impact des Mangemorts. Les membres de l’Ordre ont eu les couilles de confronter leur propre leader et d’aller jusqu’à lui imposer le veritaserum pour lui tirer les vers du nez. Ça veut quand même dire que ce ne sont pas juste des chiens qui attendent les ordres.» Tu poses doucement ta main sur l’épaule de Balthazar pour la tapoter doucement avant de la retirer. «Mais le choix t’appartient. Si au fond de toi tu as une vraie raison, peu importe laquelle, peu importe si tu connais cette raison, de refuser de les rejoindre. C’est ton choix et ton droit de refuser, et ça… C’est pas idiot.»
Il n’a pas eu l’occasion de partir à la pêche aux informations. Il te demande ce que tu comptes faire de tout ça, et si tu comptes rejoindre l’Ordre.
«Non.» Ton ton est sec et déterminé. «Je suis pas fait pour me coordonner avec d’autres gens. J’agis seul, quand je peux et surtout, quand je veux. Mes actions, mes choix et mes erreurs n’engagent que moi et sont de ma responsabilité. À moi et à moi seul. Je suis vendeur de comics, pas auror. Donc même si l’Ordre pourrait avoir des informations utiles, je vais rester dans l’ombre. » Tu souris. «C’est idiot… Pas vrai ?»
Balthazar compte faire ce qu’il peut pour aider. Il est persuadé que tu sais comment faire, tu sais quoi faire. L’intrusion chez Tinkson a été un échec, mais on avait une bonne piste.
«Le monde a besoin d’hommes et de femmes de droit. Je ne t’interdis pas de m’aider à agir dans l’ombre, parce que je ne veux pas que tu prennes des risques stupides et que je préfère t’avoir à l'œil. Mais on ne peut pas tous agir dans l’ombre. Le magenmagot a besoin de personnes vertueuses en son sein, des gens incorruptibles pour empêcher, ou ralentir, la propagation des lois les plus immondes. C’est encore là-bas où tu seras le plus utile, même si tu fais seulement tes premiers pas dans le métier…» Tu ris un peu jaune. «J’ai presque l’impression que nos rôles se sont inversés. Toi qui m’incites à agir dans l’ombre, et moi qui t’incite à ne pas le faire»
Mais Balthazar a raison. La Justice a été bafouée et il est nécessaire de remettre dans l’ordre. Tu es hors-jeu, pour le moment, mais une fois que tu te seras fait oublier, que le Blood Circle ait fini son enquête. Tu comptes bien botter le cul de certains serpents.
«Puisque tu parles de te rendre utile. J’ai deux trois trucs à dégager de ma boutique. Avant que le Blood Circle ne vienne fouiner.»
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Balthazar Salvan
INRP
Métier : Conseiller juridique au Ministère de la Magie, dans le Département de la Justice Magique, au Service des usages abusifs de la magie
La vérité s’avérait souvent être un poison. Plus encore lorsque l’on savait être la seule personne à la connaître. Pour Tinkson, telle Cassandre, Hunter avait su mais personne n’avait voulu le croire. Balthazar pouvait-il blâmer cette opinion publique pour cette position ? Bien sûr que non, tout juge digne de ce nom n’aurait pas pu se positionner en l’absence de preuve comme ici. Alors pourquoi Balthazar se sentait-il ainsi mal d’avoir suivi la foule ? Il n’y avait pas de problème à cela et pourtant il se sentait poisseux de quelque chose qu’il n’arrivait pas à nommer. La culpabilité ? La tristesse de s’être trompé ? Cela importait peu. Le résultat était sans appel : il se retrouvait échouer sans but et n’arrivait pas à se faire à cette idée. « […] Mais les principaux fautifs, c’est les Mangemorts. » Oui, au moins pour cela, ils étaient en phase. Malheureusement l’Augurey avait trouvé un ennemi commun bien pire que son propre camp à présenter : les moldus. Et avec cela, plus de soucis de lutte intra-sorciers. Il n’y avait plus que l’Ennemi et pour le reste, il fallait la laisser faire… Quelle plaisanterie. « Mais personne ne le voit ça ! Ils ne voient que les moldus qui tuent leurs enfants. Comment blâmer la population… Mais en attendant l’Augurey gagne en puissance et arrivera bientôt à un point de non-retour. » .
La conversation passa sur les dégâts de la boutique d’Hunter. Ces chiens de Mangemorts n’avaient pas apprécié sa petite scène et le lui avaient fait savoir. Une petite pensée assaillit son esprit : l’anonymat protégeait certes le justicier mais surtout son entourage. Si Balthazar voulait s‘opposer aux Mangemorts, c’était son choix et il était prêt à en payer les conséquences. Qu’en était-il de ses proches ? Aurait-il pu se pardonner s’il était arrivé quoique ce fut à son frère, à ses sœurs, ses parents ou encore à Erin ? Non, il n’aurait pas pu… Et dire qu’il avait cru Hunter lâche de ne pas vouloir agir à visage découvert. Quel idiot il avait été… « Tu as réussi à noyer le poisson avec le Blood Circle ? Il doit y avoir quelques Aurors de confiance au ministère…. Peut-être pourraient-ils enquêter afin de maintenir les Mangemorts malgré tout sous pression ? » Même Balthazar ne croyait pas à ses propres mots. « Je suis peut-être pas aussi optimiste, mais crois-moi, ils paieront. » Balthazar ne releva pas. Il se contenta d’acquiescer de la tête. Il avait bon espoir que la roue tourne. Le karma épargnait très souvent les pires pourritures, mais de temps en temps, quelques fois, une bonne étoile se vengeait.
Rejoindre l’Ordre du Phoenix pouvait permettre de remettre une certaine équité dans les forces. Mais qu’en était-il si les valeurs défendues ne l’étaient plus vraiment ? Hunter n’était pas tendre dans ses premières paroles. Balthazar fronça les sourcils mais encaissa sans broncher. Finalement, il fixa son regard à celui de Hunter et l’écouta. Il eut un mince sourire lorsque le sorcier lui tapota l’épaule et lui indiqua que ce n’était peut-être pas finalement si idiot quelles qu’en fut les raisons. Le jeune homme était maintenant curieux de comprendre, si l’Ordre du Phoenix était véritablement une option de résistance cohérente, pourquoi Hunter ne les avait toujours pas rejoints. Il entendit les raisons du sorcier et s’y reconnu bien plus qu’il ne l’aurait voulu. Conley mettait des mots sur les sentiments qu’il ressentait depuis les dernières semaines. Il prenait à cœur de protéger ceux qui lui tenaient à cœur et surtout de suivre ses propres principes et non ceux d’autres. « C’est ton choix. Je pense pas que ce soit plus idiot que beaucoup de choses que j’ai pu voir récemment. » Répondit Balthazar avec un faible sourire devant la répétition de ses paroles.
Hunter et Balthazar avaient fait équipe. Cela n’avait pas été concluant mais le Salvan n’était pas du genre à rester sur un échec. Il ne savait pas par où commencer pour démêler cette immense boule de problèmes qui risquait de les happer. Et malgré tout ce qu’il aimait à se répéter, il restait un gamin de vingt-trois ans, sans grand pouvoir. Mais il ne tenait qu’à lui de participer à l’effort de guerre. « Je ne compte pas me détourner de mon travail. Mais cette seule action ne sera pas suffisante. Et je peux faire plus. Pourquoi ne pas en profiter ? » Quand au changement de comportement, effectivement même Balthazar ne se reconnaissait plus. « Oui les choses changent vite en ce moment… Le monde a évolué et… » Il pensa à ses petits frère et sœur, à Erin et son propre frère, à tous ces gamins né-moldus à Poudlard qui allaient risquer leur vie pour la seule raison d’être nés de parents non-sorciers. Il était inconcevable pour l’ancien Poufsouffle que leur mise en danger fut faite impunément. « Il est grand temps de s’y adapter. » Conclut-il.
Balthazar capta le regard d’Hunter et cette fois-ci ce fut un sourire franc sur ses lèvres. Ce n’était pas encore une promesse de collaboration, mais au moins Hunter semblait proposer une trêve. « Bien sûr. Je te suis. » Les deux hommes se dirigèrent vers la boutique d’Hunter. Peut-être d’un commun accord silencieux avaient-ils chacun refuser l’idée de transplaner. Mieux valaient ne pas trop attirer l’attention déjà bien perçante du Blood Circle. La boutique était telle que Balthazar l’avait quittée quelques heures plus tôt, peut-être avec un peu moins de débris sur le sol. Probablement le blondinet qui avait balayé. « Je suis à ton service. Tu as besoin que je stocke des choses le temps que tout se calme un peu ? » Balthazar avait pu trouver un petit studio à proximité d’une des entrées du Ministère de la Magie, ce qui lui permettait de faire son moldu en allant au travail comme tout le monde le matin. Il avait également une cave qui pouvait contenir quelques meubles. Il ne savait pas vraiment ce qu’Hunter avait à cacher mais ce sous-sol pourrait suffire, pour un temps du moins. « Tu vas faire profil bas pendant combien de temps ? » Continua Balthazar, en référence à un de leurs sujets de discussion précédents.
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two hearts still beating / on with different rhythms. maybe we should let this go. we’re fallin’ apart, still we hold together. we’ve passed the end, so we chase forever.
Lumos Je rp en : White Mon allégeance : La Justice
Mer 21 Fév - 15:34
Fatalité, Maîtresse de nos destins
«Tu m’as donné envie d’être une personne moins terrible- Harley Quinn »
Personne ne voit la manipulation politique des mangemorts. La population sorcière ne voit que les non-maj qui tuaient leurs enfants. L’Augurey gagne en puissance et est même parvenue à se hisser à la tête du Conseil d’Administration. Balthazar craint un point de non-retour.
«Je doute qu’un tel point existe réellement. L’Histoire nous a appris que tout ce qui pouvait être construit pouvait également être détruit. Et qu’on pouvait reconstruire à partir de ruines. C’est juste… fastidieux.»
Tu penses, cependant, que l’Augurey et sa bande de terroristes risquent de déclencher une guerre civile de plus grande envergure. Peut-être que c’était ce que Balthazar voulait dire en parlant de non-retour.
Vous parlez de ta boutique, et de la manière dont les disciples de l’Augurey t’ont jeté en pâture au Blood Circle. Elle se dit la défenseuse de la population sorcière, mais ses larbins n’hésitent pas à écarter tous ceux qui sont différents d’eux, que cette différence soit dans les idéaux ou dans la pureté du sang. Balthazar te demande si tu as pu noyer le poisson avec le Blood Circle.
«Je saurais ça très prochainement, en fonction de si l’expert du Blood Circle me colle une balle dans le front ou non. Tu auras ta réponse à ce moment-là… »
Tes mots sont crus, et peut-être éloignés de la vérité. Objectivement, tu doutes que le Blood Circle s’amuse à exécuter publiquement des suspects comme ça. Mais tu n’es pas à l’abri d’être embarqué, séquestré, soumis à des test et à des injections de sérum. Tu dois tenter de faire bonne impression, et d’écarter le moindre doute.
Balthazar évoque également l’existence potentielle d’aurors de confiance au ministère, et il émet la supposition que ces aurors pourraient maintenir les mangemorts sous pression. Tu hoches négativement de la tête.
«Quand bien même ils voudraient… Ils fera ient quoi ? Ils doivent rendre des comptes au Conseil d’Administration, qui rend directement ses comptes à l’Augurey désormais. Enfin… Je sais pas comment ça marche officiellement, tu t’y connais mieux que moi, mais dans les grandes lignes, c’est un peu ça. » Tu hausse les épaules. «Puis quand bien même… Azkaban est sous le contrôle des mangemorts. Tinkson a gracié tous ceux qui leur sont fidèles. Il doit rester que leur opposant là dedans…»
Tu casses les espoirs de Balthazar à mesure qu’il tente de vous persuader tous les deux que les choses vont s’arranger. Tu fais la promesse de faire payer aux mangemorts ce qu’ils t’ont fait. À ta grande surprise, le jeune homme ne te reprend pas, il ne te rappelle pas à l’ordre, pas de leçon de morale sur le protocole à respecter. Rien. Il se contenta d’opiner, et tu ignores si c’est pour approuver ta méthode ou si c’est pour simplement signifier qu’il avait entendu. Peut-être que le jeune homme lui-même ignore s’il condamne, tolère ou approuve un tel comportement. Vous êtes perdus.
D’après le “Juge”, il faut renforcer le camp opposé aux mangemorts pour rétablir les forces. Mais l’Ordre du Phénix peine à gagner la confiance des sorciers. Le raisonnement du petit n’est pas idiot du tout. Ce qui est idiot, c’est de mettre en avant le fait que grossir les rangs de l’Ordre du Phénix est la meilleure option et de refuser, à côté, de montrer l’exemple en le faisant. Tu prends la défense des membres de l’Ordre. Ils ont eu le courage de mettre à pied leur propre leader, de remettre en question ses décisions et de le pousser à avouer. Ce ne sont pas justes des petits soldats qui attendent les ordres de l’Ordre et qui les exécutent sans poser de questions.
De ton côté, tu es clair sur tes positions. Tu agis seul. Rejoindre l’Ordre signifie rejoindre quelque chose de plus grand, et le poids de tes actions ne doit avoir de conséquences que pour toi en cas d’échec. Même s’ils ont besoin de toute l’aide nécessaire, tu n’es, officiellement, qu’un simple vendeur de comics, et non un auror. Tu ne tiens pas à griller ta couverture. Balthazar ne trouve pas que ton raisonnement soit plus idiot que d’autres choses qu’il ait vu récemment.
«Il faut dire que le monde devient de plus en plus idiot.»
Balthazar ne compte pas se détourner de son travail. Il peut, et veut, faire plus car il considère que ses actions officielles au ministère ne seront pas suffisantes. Il te demande pourquoi il se priverait de faire plus ?
«Parce que si tu te fais gauler, on aura une personne de confiance en moins à l’intérieur du ministère.»
Tu fais remarquer que Balthazar a bien changé depuis vos derniers échanges. Ce dernier acquiesce. Les choses ont changé, le monde évolue et vous devez vous y adapter. Tu hoches la tête, en signe de compréhension. Puisqu’il souhaite se rendre utile, tu en profites pour le réquisitionner pour débarrasser certaines choses dans ta boutique, avant que le Blood Circle ne vienne enquêter. Balthazar accepte immédiatement et vous vous dirigez tous deux à pied en direction de la boutique. Il y avait un couvre-feu à respecter, mais vous ne pouvez pas non plus transplaner en pleine rue. Vous marchez donc d’un pas relativement rapide pour ne pas perdre trop de temps. Arrivés à la boutique, Balthazar te demande si tu as besoin de stocker certaines choses le temps que ça se calme.
«Précisément. J’avais pour projet de louer une chambre quelque part pour entreposer deux trois trucs le temps de trouver une solution plus fiable, mais si t’as de la place, ça m’arrange.»
Tu guides le jeune homme jusqu’à ton repère secret, caché dans ton arrière boutique. Tes costumes sont entreposés ici. Tu aurais pu, sans peine, justifier au Blood Circle leur existence de par ta passion pour les super-héros. Ce qui aurait été plus dur, c’est de justifier les fioles de potions, les chaudrons, les échantillons de cheveux et autre matériel de magie.
«Si tu n’as pas assez de place pour qu’on transplane tout ça chez toi. On peut aller à la tête de sanglier. Tant que je paie, on ne me posera pas de question.»
Ton acolyte finit par demander combien de temps tu comptes faire profil bas.
«Très bonne question… Ça va dépendre en grande partie de la décision de l’expert qui va bientôt venir. Quelques semaines, plusieurs mois ? Aucune idée. Mais quoi qu’il arrive, ça va durer bien trop longtemps à mon goût. »
Tu prends ta baguette et commence à entreposer magiquement toutes les potions et les ingrédients à potions dans une grande valise.
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