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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union ❖ Maxime :: United Kingdom :: Angleterre :: Londres :: Cabaret Midnight Sky
Sienna Giacometti
Sienna Giacometti
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Sam 2 Déc - 11:54
L'union fait la force,
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Sienna & Maxime


C’était un fait : Sienna aimait les jolies choses. Les bijoux étincelants, les robes aux tissus chatoyants, les créations de grands noms, les peintures délicates. Il n’y avait pas grand-chose qui ne retenait pas son attention, dès que ça brillait, dès que ça démontrait d’un certain savoir-faire, ses prunelles s’y accrochaient. Des colliers de perles aux boucles d’oreilles en diamants, des tableaux de maîtres aux œuvres en verre soufflé, elle n’était pas bien difficile, tant que c’était beau, ça lui plaisait. Et quand ça lui plaisait, Sienna achetait. Oh ça faisait râler son frère -ce qui était toujours un bon point selon l’italienne- qui trouvait que les Gallions lui brûlait les doigts. Il s’imaginait qu’elle dépensait sans compter, sans réfléchir. Certes, passer des heures de réflexion avant de prendre une décision ce n’était absolument pas le genre de Sienna, mais il exagérait tout de même grandement le grand frère. A croire qu’ils n’avaient pas les moyens et qu’elle devait faire attention à la moindre de ses dépenses. Parce que ça, ça aurait été le mensonge du siècle. Les Giacometti s’en sortaient très bien et le compte en banque de Sienna n’avait clairement pas de quoi rougir. D’ailleurs, elle était à peu près sûre qu’elle faisait partie des clientes préférées des gobelins de Gringotts tant sa fortune était appréciable, mais ça c’était peut-être aussi parce qu’elle était quand même particulièrement canon. Les gobelins ne pouvaient tout de même pas rester insensibles à son charme. Personne ne le pouvait, elle le savait bien. Mais c’était impossible de savoir avec ces êtres-là. De toute façon, Ezio n’avait pas de raison de se plaindre, non seulement il ne s’agissait pas de son compte en banque à lui, mais en plus Sienna ne gardait pas toutes les belles choses qu’elle acquérait uniquement pour elle. Sauf les bijoux, il ne fallait pas exagérer, son grand frère n’avait aucun intérêt à posséder des boucles d’oreilles de luxe, voyons.

C’était qu’elle était partageuse, Sienna. Enfin, qu’avec son frère. Et le Midnight Sky. Les autres, et le reste, pouvaient toujours courir. Non mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Comment pouvait-elle décemment faire fortune si on s’attendait à ce qu’elle partage tout. Non, l’italienne choisissait avec soin ceux avec qui elle partageait, et la liste était juste terriblement courte. Les derniers achats qu’elle avait effectués n’avaient ainsi pas été fait pour elle, ni même pour son frère, mais bien pour le cabaret. En se rendant à un rendez-vous à la banque de Gringotts -justement- elle était passée devant une petite boutique du Chemin de Traverse et son regard avait été attiré par les objets hétéroclites exposés dans la vitrine. Il n’était pas rare de trouver des perles dans ce genre d’endroit où tout était un peu mélanger. Des petits trésors dont parfois même les propriétaires ignoraient la valeur réelle. Cette fois, Sienna n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était tombée sur la perle mais son regard avait été irrémédiablement attiré et après ça, sortir son porte-monnaie n’avait été qu’une suite logique. Elle avait jeté son dévolu sur un ensemble de bouteilles à alcool finement ciselé et d’un goût absolument irréprochable. Que les objets soient en verre ou en cristal lui importait peu, personne ne verrait la différence et de toute façon aucun client du cabaret ne s’en approcherait autant, par contre, ces bouteilles allaient apporter un cachet non négligeable au bar du Midnight Sky. Et ça, c’était toujours bon à prendre. Les apparences étaient toujours importantes, mais c’était encore plus le cas quand les clients étaient des sorciers de sang-pur tellement riches que s’en était indécent. Ils étaient habitués aux belles choses alors c’était ce que le Midnight devait leur donner. Tout était bon pour leur montrer que le cabaret était à la hauteur de leur si précieuse réputation.

Sienna avait été surprise d’apprendre que la plupart des objets présentés dans la boutique étaient pourvus de sortilèges. Pour une petite boutique qui ne semblait pas vraiment sortir du lot, du moins chez les sorciers, elle cachait bien son jeu. L’italienne avait dû prendre sur elle pour ne pas explorer les lieux de fond en comble afin de découvrir ce que chaque objet vendu réservait comme surprise. Ca l’aurait grandement amusé, mais malheureusement le temps lui avait manqué. Elle s’était donc contentée de demander à la gérante des lieux de débarrasser les carafes de leurs sortilèges, il aurait été particulièrement fâcheux que les bouteilles se mettent à cracher leurs bouchons sur les clients. Bon, Sienna aurait aussi trouvé ça extrêmement drôle, surtout si les clients les plus chiants se retrouvaient visés, mais ça aurait été mauvais pour les affaires alors elle avait dû se montrer raisonnable. Ah, ce qu’il ne fallait pas faire pour que les clients reviennent au Midnight Sky. Ils n’avaient vraiment pas beaucoup d’humour, sûrement que leur égo avait pris toute la place. A cause de ça, elle n’avait pas pu repartir avec son achat mais la gérante lui avait assuré que tout lui serait livré au Midnight Sky quelques jours plus tard et Sienna était repartie satisfaite. Clairement, elle n’était pas la seule à savoir ce qu’il fallait faire pour s’assurer que ses clients reviennent. Tant mieux, ce Witches Bazaar lui avait bien plu, il y avait des chances qu’elle revienne réellement. En attendant, elle avait sa propre affaire à faire tourner et n’avait plus eu de temps à perdre. Oui, oui, c’était l’affaire d’Ezio et elle, mais ça c’était juste une histoire de vocabulaire. Le Midnight Sky, et toutes ses composantes, était l’affaire des Giacometti, voilà. L’important, c’était que le business fonctionnait, et vu le travail que Sienna avait, c’était bel et bien le cas.

Les jours suivants se déroulèrent dans une frénésie que Sienna ne pouvait qu’appréciait. Quand elle ne savait plus où donner de la tête et que les rendez-vous professionnels s’enchainaient, ça voulait dire que le Midnight Sky rencontrait le succès espéré et ça c’était plus que positif. Les fêtes de fin d’année étaient passées mais ce n’était pas pour autant que l’équipe du cabaret pouvait se reposer sur ses lauriers. Oh, cette période avait été un vrai succès, comme chaque année. La soirée du nouvel an, tout particulièrement. Le spectacle avait été divin -comme quoi embaucher Saoirse avait été un coup de maître-, l’alcool avait coulé à flot et les Gallions avaient été dépensés sans compter. Les clients de ce soir-là c’étaient amusés comme jamais, ils avaient de fait dépensé comme jamais, et ça ça avait beaucoup plu aux Giacometti. Les sorciers étaient repartis un peu chancelant, soit chez eux, soit en direction des sous-sols à la rencontre d’une compagnie qui saurait prolonger encore un peu la soirée comme il se devait. Tant que chacun gardait en tête l’adresse du Midnight, c’était tout ce qui importait. Depuis, l’effervescence n’était pas retombée et c’était très bien ainsi. Sienna se démenait pour refaire les stocks qui avaient pris un sacré coup lors de la Saint Sylvestre et démarcher de nouveaux partenaires pour la prochaine grande soirée qui aurait lieu pour la Saint Valentin. Ce n’était pas le travail qui manquait et ça, ça plaisait bien à l’italienne. Elle avait la manie de s’ennuyer assez rapidement, de se lasser en un claquement de doigts, mais avec le Midnight Sky, elle avait la certitude que ça n’arriverait jamais. De toute façon, travailler avec son frère ne pouvait jamais être ennuyant et elle n’avait absolument pas prévu de changer ça.

Au moins pendant les heures de fermetures, le Midnight Sky était encore relativement calme. Si le bouillonnement qui caractérisait le cabaret pendant ses ouvertures plaisait énormément à Sienna, elle savait apprécier les temps plus calmes, surtout car cela lui permettait de travailler avec plus d’efficacité. Car contrairement à ce que son frère aimait clamer, oui, elle travaillait. Et si ce n’était pas le cas, il s’en rendrait bien vite compte de toute façon. C’était d’ailleurs ce qu’elle était en train de faire -ou plutôt elle essayait de ne pas se noyer dans la masse de papier qu’elle avait accumulé sur son bureau entre contrats, factures et bons de commandes- quand Soren vint la chercher. Il y avait à la porte du Midnight une jeune livreuse qui réclamait sa signature. Sienna aurait bien argué que le videur avait le droit de signer à sa place, qu’elle était trop occupée pour s’arrêter comme ça, mais en fait une pause lui ferait du bien alors elle se leva et le suivit jusqu’à l’entrée. Là l’attendait une jeune sorcière brune, un grand carton flottant paresseusement juste devant elle. « Bonjour Signorina. Sienna Giacometti. » S’exclama l’italienne en faisant apparaitre un grand sourire sur ses lèvres. Sans plus attendre, elle franchit l’espace vide du cabaret pour rejoindre la jeune femme. En ce début d’après-midi, les lieux étaient quasiment déserts, les employés n’arriveraient pas avant quelques heures, juste à temps pour tout préparer pour l’ouverture du soir. Les prunelles de Sienna se posèrent sur le carton. « Ah, mes carafes, parfait ! » Ca allait être du plus bel effet derrière le bar. Ca allait en jeter plein les yeux aux clients. « Déposez les là. » Reprit-elle en désignant le bar. Pour montrer l’exemple, elle s’y dirigea et tapota le meuble de la main. Il y avait certainement un bon de livraison à signer, autant être installé. Curieuse, Sienna ouvrit le carton lorsqu’il se trouva face à elle. Elle voulait s’assurer que tout était en ordre. La propriétaire du magasin lui avait semblé de bonne foi mais Sienna avait appris à être méfiante. Oui, les carafes étaient toujours aussi belles que dans ses souvenirs. « C’est bon, elles ne vont pas avoir envie de me balancer leur bouchon à la figure si l’alcool que je mets dedans ne leur plait pas ? » Demanda-t-elle avec un sourire. Des bouteilles capricieuses, Sienna n’était pas franchement rebutée par cette idée, mais elle savait que les clients auraient un avis différent. Ou même Alan, leur barman. Il aurait été bien dommage qu’il se retrouve avec un œil au beurre noir à cause de ses propres carafes. Enfin, c’était toujours préférable à ce que Sienna se retrouve avec un cocard. Quel dommage d’abîmer son si joli visage. « Je vais peut-être charger notre barman de cette tâche, juste au cas où. » Elle adressa un grand sourire innocent à la sorcière. Tant pis pour Alan, c’étaient les risques du métier.


 
Ciaran



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L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union ❖ Maxime COZyaFu7_o
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Maxime Whitefield
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Lumos
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Lun 1 Jan - 20:53
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Partir à l’aventure dans les rues de Londres, youpi ! C’était pile une mission dans mes cordes. Et hop en trois secondes j’étais hors de la boutique, à scander que je revenais vite. Ah ça, pour revenir vite, je reviens sur mes pas après une dizaine de pas dans la rue à siffloter, le colis, j’avais oublié le colis. Je revins, un grand sourire plaqué sur le visage « ça n’était pas un oubli, je vérifiais juste qu’il ne pleuvait pas. » Hum, pas crédible n’est ce pas « Ouai, c’est pas vrai, je l’ai oublié. » Il y a autre chose que j’avais oublié, l’adresse. Tiens, c’est marrant, ça me disait un truc cette adresse, à moins que ça soit le nom de l’endroit. C’était pas là-bas que bossait Aodhan ? J’allais peut-être le voir ? Non, il faisait un peu trop jour pour qu’il soit au travail et puis, ce n’était sûrement pas plus mal, je serais restée discutée avec lui, je l’aurais empêché de travailler. Il est certain que nos employeurs respectifs n’aient pas kiffé l’idée même si je suis certaine que sociabiliser avec d’autres personnes c’était très important pour les affaires. Oui, ça comptait quand même lorsque l’on connaissait déjà très bien la personne. De toute façon, la question ne se posait pas, j’allais faire la livraison en un temps record.

Une fois devant le cabaret, franchement j’étais déçue. Non mais faut le dire, moi je m’attendais à un truc lumineux Midnight écrit en rouge… night bah en rouge aussi parce qu’en bleu ça ferait très moche. Il y avait rien de lumineux du tout. D’accord, il faisait jour, le cabaret était fermé mais je pense qu’ils auraient pu faire un effort pour ma venue. Mieux encore, vu les thunes qu’ils devaient tous se faire, ils pouvaient mettre les néons tout le temps. Bon, c’est pas grave, je reviendrais un jour que c’était éclairé pour vérifier que la marchandise était utilisée et qu’elle ne pourrissait pas dans une armoire. Oui, je sais bien qu’on s’en fichait, je me cherchais juste des excuses pour revenir ici et voir à quoi se ressemblait ce lieu une fois ouvert. Merde, je ne faisais pas attention et mon carton manqua de percuter un type qui se contenta d’un hé un peu mécontent. Je lui fis un sourire « Bonjour, c’était pour attirer votre attention. » Mon œil, c’était pas du tout ça, mais bon puisque j’avais toute son attention, je fis apparaître le bon de commande « Est-ce que vous pourriez me signer ça s’il vous plait ? » Attendez il venait pas de rentrer sans me parler ? Non mais c’était pas de chance, je le suivais et cette fois c’est lui qui manqua de me rentrer dedans. Il me demanda gentiment de rester dehors qu’il allait chercher la patronne. Bon d’accord, je reculais à mon tour pour attendre à côté de mon colis. C’est malin, maintenant je voulais voir à quoi ressemblait cet endroit de l’intérieur. Non mais de l’extérieur, on se rendait pas bien compte. Une demoiselle vint se pointer face à moi, un air enjoué communicatif sur le visage. A mon tour, je me présentais, sans forcément donner mon nom de famille. Si c’était important pour elle, forcément, elle était la propriétaire, moi ça ne lui apporterait pas grand-chose. « Bonjour, moi c’est Maxime. » Je n’eus même pas le temps de lui dire quoi que ce soit au sujet de ma présence ici qu’elle annonçait que c’était ses carafes, bon bah je me contentais de confirmer d’un hochement de tête. Oh, c’était mon jour de chance, j’avais le droit de rentrer à l’intérieur, trop bien ! Alors que jusque-là, la sorcellerie m’aidait à porter le carton, histoire de rester le plus longtemps à l’intérieur, je le portais dans mes mains et regardai partout autour de moi.

Une fois le carton posé, alors que mon regard papillonnait à droite, à gauche, la tête de Sienna entra dans mon champ de vision, je me reconcentrai donc sur sa personne. Elle vérifia la marchandise, en parfait état, bien entendu, nous étions consciencieuses quand même. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu’elle parlait de se prendre un bouchon à la figure. « Moi, je trouverais ça plutôt marrant. » Oui, ça n’était pas la réponse attendue à ce genre de questions, j’en ai bien conscience et sûrement que Soledad aurait répondu totalement autre chose. Après, ça serait un bon numéro de cabaret, je trouvais, avoir des carafes un brin capricieuses, des clients devants sélectionner un alcool parmi tous ceux du bar, et j’étais aux premières loges pour constater qu’il y en avait beaucoup. Si la carafe acceptait l’alcool, la prochaine fois que le client venait, il ne payait pas son entrée. Franchement, s’ils avaient besoin d’idées et de jeux payants, qu’ils me demandent, j’étais toujours partante pour les idées de merde. J’eus un petit rire en entendant la demoiselle à mes côtés ne pas perdre le nord et annoncer que la lourde tâche de verser l’alcool dans les carafes incomberait au barman. Si un sourire amusé s’était installé sur mon visage, j’essayais, sans grande conviction, je le crains, de défendre son pauvre barman. « C’est un peu lâche ça non ? » Non mais quelle patronne en carton, il faudrait qu’elle prenne des cours auprès de Soledad. En pensant à cette adorable patronne, je finis par dire « Je crains que vous soyez déçue madame Giacometti, les bouchons ne sauteront à la tête de personne, Soledad y a veillé. » Je baissais d’un ton pour lui souffler « Il va falloir trouver autre chose si vous voulez abimer le visage de votre employé. » J’espérai que l’employé en question n’était pas Aodhan, dans le doute, je le préviendrais quand même que son employeuse était une sadique, zut il ne saurait jamais de laquelle je parlais… oh est ce qu’Alcyone n’était pas sadique aussi… si certainement que si.

Mon bon signé, et même si la compagnie de Sienna Giacometti était tout à fait charmante, je fus bien obligée de la laisser, ma journée n’était pas finie et si je ne voulais pas que ma patronne à moi devienne sadique comme elle impossible on est d’accord et qu’elle me laisse tester les objets potentiellement dangereux qui arrivaient à la boutique, j’allais me dépêcher de rentrer.  Je souhaitai donc une très bonne journée à la brunette m’ayant accueilli et je pris la route pour rentrer.  Je ne fus même pas arrivée au bout de la rue que j’entendis quelque chose qui m’interpella « Mais puisque je te dis qu’elle est seule, on aura le dessus facilement. » Je m’arrêtai, forcément, j’étais seule, je me sentais concernée. Sans dire que je devenais parano, depuis les problèmes qu’avait rencontré Kesabel avec une meute ennemie, problèmes ayant éclaboussé mon existence soit dit en passant, j’avais conscience qu’il me fallait devenir prudente, pas forcément pour moi-même. ça, j’étais intimement convaincue que je périrais dans la violence et qu’à part me battre pour infliger un maximum de dégâts, je ne pourrais pas faire grand-chose. Non, le problème, mon problème majeur, c’était le loup-garou dont la vie était mêlée à la mienne, je pense sincèrement qu’il était suicidaire, un peu taré sur les bords… et au centre. Etant donné qu’il serait prêt à se battre seul contre le monde entier, sans garantie de sa victoire, si j’étais en danger, mieux valait il faire attention à ses fesses. On allait éviter de faire le remake de cet été, parce que merci le traumatisme derrière. Je cherchai donc aux alentours d’où venait cette voix, discrètement. Mieux valait-il être discret, si j’avais tendance à dire assez facilement aux gens que j’étais un loup-garou, mieux valait-il que les inconnus ne sachent rien. Il n’y avait qu’une personne présente dans mon champ de vision et même si de là où je me tenais je ne pouvais pas voir son visage, il était évident qu’il ne regardait pas dans ma direction. Je me rapprochai donc un peu, non pas pour mieux entendre, ça, c’était inutile, j’entendais très bien à distance mais plutôt pour savoir ce qu’il regardait et surtout de qui il parlait. Ça n’est jamais une bonne nouvelle d’entendre la phrase elle est seule. Tandis que je me rapprochai à pas de loup, la voix ne s’arrêtait pas « Oh je t’en prie, bien sûr que je suis sûr... Une occasion en or… Tu sais c’est quoi le problème avec toi ? Demain, toujours demain… Non, je te coupe,  il te faut quoi de plus qu’elle dorme ? ça va abuse pas, c’est une fille… Tu sais quoi, si tu te ramènes pas avec les autres dans deux minutes, il y a plus d’amitié qui tienne. » Ah, maintenant je savais exactement de quelle fille il parlait, il faut dire qu’il fixait le cabaret. Bon la question de quoi faire ne se posait pas, le boulot c’est important C’est surtout de bien s’entendre avec Soledad qui est important mais il y avait quelqu’un dans le besoin, Soledad comprendrait aisément quand je lui expliquerais. Je tapais mon meilleur jeu d’actrice, étonnant que Jason Rothenberg ne m’ait toujours pas appelé pour un rôle dans une série, déboulant une nouvelle fois dans le cabaret de Sienna en scandant que j’avais oublié quelque chose. Je plantai mon regard sur la propriétaire « Vous êtes toute seule ici ? » Je cherchais du regard le videur qui était là quand j’étais arrivée « Il est passé où l’employé qui m’a accueilli tout à l’heure ? » Etait ce la personne qui communiquait dehors ? ça me paraissait peu probable mais je n’avais pas analysé son odeur non plus, je passais pas mon temps à renifler tout le monde dieu merci. Et puis je l’avais vu trop peu de temps pour qu’il me marque. Elle saurait me répondre, c’était évident.

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Sienna Giacometti
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Jeu 1 Fév - 21:00
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Investir pour le Midnight Sky plaisait à Sienna à peu près autant qu’investir pour elle. Que personne ne s’y trompe, remplir sa garde-robe, ses boites à bijoux et les murs de son appartement lui procurait énormément de plaisir et elle ne s’en lasserait certainement jamais. L‘italienne aimait les belles choses et elle ne s’en était jamais caché, peu importe combien cela faisait râler son frère. Peut-être justement qu’entendre Ezio râler à ce sujet l’encourageait à continuer en ce sens. Ca non plus, Sienna ne s’en était jamais caché. Mais faire de même pour son cabaret avait une saveur un peu différente, et surtout un peu plus plaisante. Parce que le Midnight Sky c’était le fruit de son travail. Oui, oui, leur travail à Ezio et elle, elle ne l’oubliait pas, mais là n’était pas la question. Investir dans le cabaret, ça voulait dire qu’elle avait les fonds pour se le permette. Et si elle avait les fonds, c’était parce que leur affaire marchait, ce qui était plus que positif. D’autant plus que chaque investissement qu’elle réalisait pour le Midnight était réfléchis pour contribuer un peu plus au succès du cabaret. Ainsi la boucle était bouclée et il n’y avait rien de plus satisfaisant. Bien sûr, tous les investissements ne se valaient pas, certains étaient plus nécessaires et prioritaires que d’autre. Payer des employés, faire venir des alcools réputés, débaucher un chef cuisinier de renom tout ça était d’une importance première pour le Midnight Sky, c’était ce qui faisait que l’affaire marchait et se faisait un nom dans le tout Londres. Les plus petits investissements, comme les sièges confortables, les couverts lourds dans les mains des clients, ou encore les verres brillants sur leurs tables, c’était ce qui démarquait le Midnight Sky, ce qui le plaçait juste au-dessus des autres établissements en lui donnant cette image luxueuse qui plaisait tant aux sorciers les plus riches. Et ça, c’était inestimable. C’était ce qui faisait la différence entre un cabaret qui marchait, et un qui marquait les esprits.

Ezio pouvait bien râler tant qu’il le souhaitait, ça, Sienna l’avait bien compris et cela faisait partie de ces choses auxquelles elle portait une attention particulière. Les sorciers devaient apprécier leur temps passé au Midnight Sky, que ce soit dans son cabaret ou ses sous-sols d’ailleurs, alors si un détail pouvait faire la différence, Sienna comptait bien jouer dessus. Comme ces carafes tant attendues qu’une jeune sorcière lui amenait enfin. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais l’italienne savait que cela allait participer à l’image haut de gamme du cabaret. Les sorciers de sang pur issus de familles illustres étaient habitués à ce qu’il se faisait de mieux, et le Midnight Sky devait en faire partie. Sienna était satisfaite, la livraison était dans les temps, amenée par l’employée de la boutique qui se présenta sous le prénom de Maxime. Afin de signer les papiers, et surtout de s’assurer que ses carafes étaient arrivées en un seul morceau, Sienna la fit entrer dans le cabaret. Les récipients étaient bien là, entières et aussi brillantes que quelques jours plus tôt. Cependant, il y avait un dernier point à éclaircir : est-ce que les objets allaient avoir envie d’agresser quiconque s’approchait d’eux ? « Moi, je trouverais ça plutôt marrant. » Un rictus amusé vint prendre place sur les traits de l’italienne. Elle leva les yeux du contenu du carton pour contempler cette Maxime une seconde. Sa manière de voir les choses lui plaisait bien, peut-être parce que cela raisonnait avec la sienne. Effectivement, Sienna aurait trouvé ça plutôt marrant aussi, mais également contraire à son accord avec la patronne de la boutique d’antiquités. Dans le doute, ce serait Alan qui se chargeait de remplir les carafes d’alcool, juste au cas où. Sienna n’avait pas encore décidé de si elle allait le prévenir ou pas. Tout dépendrait de son humeur le moment venu. « C’est un peu lâche ça non ? » Un peu d’amusement quitta les prunelles de l’italienne. Dis donc, mais c’était qu’elle la jugeait la petite livreuse. Sa patronne ne lui avait donc pas appris à toujours aller dans le sens du client ? Sienna, lâche, ce qu’il ne fallait pas entendre. « Lâche ? » Répéta-t-elle en haussant les sourcils en direction de la sorcière. « Ouh, que vous êtes vexante. » Une moue faussement outrée se peignit sur les traits de la sorcière avant qu’elle ne roule des yeux, balayant la semi-critique. Ce n’était pas vraiment comme si l’avis d’une inconnue lui importait, et puis elle ne voyait pas les choses pareil. « Vous appelez ça être lâche, moi j’appelle ça être futée. Pourquoi prendrai-je le moindre risque d’abimer ce si joli visage alors que je paye quelqu’un qui peut le faire à ma place ? » Souligna-t-elle avec un éclat malicieux dans le regard. Pas qu’Alan n’ait pas un joli visage, lui aussi, simplement elle n’y tenait pas autant qu’au sien, cela allait de soi. En plus, le barman était payé pour ça.

Brièvement, Sienna se demanda si la jeune sorcière était encore en études à l’université de Poudlard. Elle avait l’air d’en avoir l’âge, mais aujourd’hui ça ne voulait plus dire grand-chose. Dans tous les cas, elle était certainement une Gryffondor, il n’y avait qu’eux pour voir les choses ainsi. Ce n’était pas que Sienna avait peur du danger, loin de là en réalité, mais il y avait les risques qui valaient le coup d’être pris. Et ceux qui étaient juste idiots. Or Sienna n’aimait pas être prise pour une idiote. « Je crains que vous soyez déçue madame Giacometti, les bouchons ne sauteront à la tête de personne, Soledad y a veillé. » Un hochement de tête entendu accueilli la remarque de la brune. Sienna ignorait ce que cette Soledad valait, elle lui avait paru savoir ce qu’elle faisait et être de bonne foi mais elles ne s’étaient parlé qu’une poignées de minutes alors ça ne voulait pas dire grand-chose. L’italienne savait bien qu’il ne fallait pas accorder sa confiance à qui que ce soit aussi facilement. Néanmoins, il en allait de la réputation de sa boutique que tout se passe bien avec les objets qu’elle y avait acheté, donc elle voulait bien croire Maxime quand elle affirmait que sa patronne avait fait le nécessaire. L’inverse aurait été particulièrement stupide de sa part. Même si cela aurait été effectivement bien drôle que les carafes crachent leurs bouchons à la tête des sorciers, Sienna n’aurait pas laissé passer ça sans rien dire. Ce qui ne l’empêcha absolument pas de glisser un « Hum, c’est presque dommage. » à Maxime. Oui, parce qu’elle aurait tout de même rigolé en premier lieu, avant de devoir se la jouer patronne responsable. Enfin, sauf si la victime des carafes c’était elle, mais ça elle avait déjà tout prévu pour que ça n’arrive pas. « Il va falloir trouver autre chose si vous voulez abimer le visage de votre employé. » En entendant ça, Sienna retrouva un sourire en coin. Ah elle préférait ça à entendre parler de lâcheté et autres bêtises. Voilà, que la livreuse et elle étaient de nouveau sur la même longueur d’onde, c’était mieux. « Oh, ce ne sont pas les occasions qui manquent par ici. » Affirma-t-elle avec un détachement qui aurait certainement alerté n’importe quel sorcier peu habitué. Quoi, il fallait dire ce qu’il en était. Entre les clients alcoolisés, ceux aux mains baladeuses, les concurrents, les problèmes avec la Cosa Nostra, sans oublier les moldus qui s’étaient mis à embêter le monde, il y avait de quoi faire et les employés du Midnight Sky s’en étaient vite rendus compte. Bon, elle aurait peut-être dû préciser qu’elle n’avait pas véritablement envie d’abimer le visage d’Alan, elle n’était pas une si mauvaise patronne, quand même.

Tout en discutant avec Maxime, Sienna s’était occupé de sortir chaque carafe du carton et de les faire tourner sous son regard affuté pour s’assurer que tout était en règle. Puisque c’était le cas, elle signa le bon de livraison de la jeune sorcière et lui affirma qu’elle avait apprécié faire affaire avec sa patronne. Sûrement reviendrait-elle faire un tour dans sa boutique de temps en temps pour voir si quelque chose lui tapait de nouveau dans l’œil. Ce genre d’endroit ne payait peut-être pas de mine au premier abord, mais pouvait receler des trésors. Du moins si son premier achat n’agressait personne, mais ça c’était une affaire entendue. La sorcière partie, Sienna annonça à Soren qu’il pouvait en faire de même. Sa présence avait été utile tant que des livraisons avaient été prévues, mais puisque de n’était plus le cas, il pouvait rentrer chez lui profiter de son temps libre avant que son service du soir ne commence. Il était encore tôt dans l’après-midi et le Midnight Sky n’ouvrirait pas ses portes avant le début de soirée. Les premiers employés arriveraient environs une heure avant pour tout préparer, mais en attendant Sienna comptait profiter du calme des lieux pour avancer sur ses propres tâches. Peut-être même qu’elle irait embêter Ezio à un moment ou à un autre, juste comme ça, pour le plaisir de le faire râler. Avant de retourner dans son bureau, elle prit le temps de déposer les carafes derrière le bar à l’intention d’Alan. Elle y ajouta même un petit mot pour qu’il sache exactement quoi en faire, ainsi elle n’aurait pas besoin de surveiller son arrivée pour lui donner ses instructions. Ceci fait, elle se débarrassa du carton vide et prit la direction de son bureau. Mais elle avait à peine fait quelques pas dans la grande salle du cabaret que des coups frappés à la porte l’arrêtèrent.

Sienna fronça les sourcils, elle n’attendait pas de visite et toutes les livraisons prévues avaient eu lieu. Elle hésita une seconde avant de se détendre en entendant la voix de la jeune livreuse à travers le battant de la porte. Elle affirmait avoir oublié quelque chose et même si l’italienne avait plutôt l’impression que la transaction avait été complète, elle alla lui ouvrir. « Ne me dites pas que j’ai oublié votre pourboire, si vous en avez besoin c’est que votre patronne ne vous paye vraiment pas assez. » Payer un pourboire et puis quoi encore ? Si la sorcière espérait pouvoir grapiller quelques Gallions c’était loupé. Elle est tombée sur une pince Ce n’était même pas elle qui avait porté le carton mais la magie, il ne fallait pas exagérer. Mais alors que Sienna s’attendait à éclaircir tout ça sur le pas de la porte, la brune déboula à l’intérieur. D’accord. « Vous êtes toute seule ici ? » Leurs regards se croisèrent et l’italienne se figea. Alors ça, c’était le genre de question qu’elle n’aimait pas beaucoup. Elle ne voulait pourtant pas dire grand-chose, mais de tout ce qu’elle pouvait y impliquer, Sienna ne trouvait pas de positif. En voyant la sorcière regarder autour d’elle, Sienna fronça les sourcils. « Il est passé où l’employé qui m’a accueilli tout à l’heure ? » L’italienne lâcha la poignée de la porte et la laissa se refermer lentement. La sorcière ne paraissait pas tranquille et ça la mit sur ses gardes. Quelque chose ne tournait pas rond. Elle fit quelques pas vers la sorcière avant d’affirmer lentement. « Il est occupé. » Occupé à rentrer chez lui, oui, mais Sienna n’était pas assez stupide pour le dire ainsi sans en savoir plus. Confirmer qu’elle était seule dans les lieux, c’était admettre une part de vulnérabilité et ça aurait été vraiment idiot de sa part.

Si Sienna savait se battre, et qu’elle était parfaitement prête à le faire, elle savait aussi faire preuve de prudence quand c’était nécessaire. Et vu le comportement de Maxime, c’était le moment pour ça. « Je dois m’inquiéter de vos questions ou me méfier ? » Autrement dit se méfier d’elle. Cette sorcière restait une inconnue et toutes ces questions pouvaient parfaitement être juste un moyen d’évaluer la situation avant d’appeler des complices. Après, la mettre en garde comme ça, c’était pas vraiment l’idéal pour un ennemi, sauf si ça l’amusait. Un peu tordu mais pas très efficace selon Sienna, ce n’était pas comme si elle tremblait comme une feuille. D’ailleurs un petit sourire un brin provoquant vint flotter sur ses lèvres « Non, parce que si je dois me sentir menacée, c’est un peu loupé. » Par Maxime en tout cas. Quoi, il fallait dire ce qu’il en était. Néanmoins, l’air un peu inquiet de la sorcière était réel et Sienna retrouva bien rapidement son sérieux. Qu’elle doive se méfier d’elle ou d’une tierce personne ne changeait pas grand-chose au final, Ezio avait beau s’acharner à dire le contraire, elle était quand même prête à se défendre. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Il était grand temps d’éclaircir tout ça. Si Sienna devait sortir sa baguette, autant qu’elle soit au courant.


 
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Ven 1 Mar - 22:03
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Se prendre de l'alcool dans la tête, ça n'avait rien de trop dangereux selon moi, c'était même plutôt amusant. Il n'y avait que dans le cas où ça pouvait retomber sur Soledad que ça n'avait plus rien de drôle mais comme ma confiance envers la sorcière était entière, je pouvais bien en plaisanter sans que je ne sois inquiète pour un sou. Si la gérante de cette boutique était amusante, elle était aussi incroyablement lâche, non mais on ne parlait pas d'acide ni rien et vu l'endroit dans lequel j'avais mis les pieds, elle n'allait pas me faire croire qu'elle avait que des alcools dégoûtants. Utiliser un de ses employés pour ne pas avoir à mettre quelques gouttes de vodka dans ses cheveux, ça ne se faisait pas le moins du monde. Sans une once de remord, je haussai les épaules à sa remarque sur le fait d'être vexante, elle n'avait pas l'air traumatisée. Sa répartie me laissa sans voix, non mais elle vivait dans un autre monde cette fille. Elle payait quelqu'un pour se prendre les trucs à sa place. Alors elle, une chose était sûre, elle n'était pas sur le podium de la meilleure employeuse de l'année. Décidant de défendre celle qui occupait la première place de ce même podium, et de loin, j'informais Sienna Giacometti qu'il n'y aurait pas de problème avec les carafes et que si elle voulait enquiquiner un de ses employés - tant que ça n'était pas Aodhan que je comptais mettre en garde - il faudrait autre chose. Sa réponse était pour le moins interloquante,  ça n'était pas les occasions qui manquaient. Eh bien, voilà qui était un peu trop honnête, après ça devait être le risque du métier lorsqu'on fréquentait des gens de la haute société, l'argent n'éduquait personne et ils devaient se croire tout permis et ça pouvait dégénérer à tout instant. A la façon dont le disait la gérante, elle n'avait pas l'air de souffrir de cela, signe évident que ses employés restaient donc que ça allait.

La transaction se passa à la perfection, en même temps comment aurait-il pu en être autrement, on parlait de Soledad tout de même. Mon temps ici touchant à sa fin, je filais joyeusement, avançant d'un bon pas, étant plutôt pressée de retrouver Soledad. Je ralentissais en entendant une voix, étant bien trop curieuse pour ne pas écouter aux portes, j'écoutais ce qui se disait, me rapprochant pour savoir qui parlait mais surtout de qui il parlait. Pas une seconde je ne songeai à transplaner. Ah non, si on voulait m'attaquer, j’attaquerai-je ne fuirais pas. Mais pour le coup, de ce que je comprenais, la cible ça n'était pas moi mais Sienna, alors pourquoi s’en prendre à une fille dans un cabaret, c’est une bonne question mais quoi qu’il n’en soit pas question de faire comme si je n'avais rien entendu. Je revins donc sur mes pas à toute vitesse en prétextant un oubli. Cela me paraissait être la meilleure raison pour revenir à l’intérieur et pour le coup ma pseudo inquiétude pouvait être vu comme le fait que c’était quelque chose d’important donc personne ne se poserait la moindre question que je revienne sur mes pas.

Si la porte s'ouvrit rapidement, j'aurais préféré que ça soit sur le gars de tout à l'heure, non pas qu'il soit plus charmant, plutôt que ça aurait donné tort au type, que visiblement à deux ils pouvaient s’en sortir et j’aurais pu retourner au travail. La réflexion de la propriétaire fut quelque peu désagréable, surtout quand je revenais uniquement dans le but de lui indiquer qu’elle avait des ennuis aux fesses. Non mais elle s’entendait ? Qu'elle laisse ma patronne gérer mon salaire en paix. Je contractai la mâchoire fort avant de rétorquer « Même dans les meilleurs restaurants et les plus grands palaces il y a des pourboires, ça dépend jamais du salaire, plutôt de la générosité des gens. » Non mais c’était pas forcément une pique sur sa radinerie plus que perceptible, bon peut-être un peu mais j’y pouvais rien, fallait pas critiquer ma patronne. L'honneur de Soledad étant sauf, je rajoutai une fois que j'eus forcé le passage pour entrer « Je ne suis pas revenu pour un pourboire. » Non moi j'étais là pour savoir si elle était seule. N'ayant pas eu de réponse rapidement, je posais une seconde question pour savoir où était le type de tout à l'heure. La porte se ferma dans mon dos avant qu'elle ne me réponde qu'il était occupé, je lui lançai un regard des plus blasé, elle répondait volontairement à côté « Ce que je voulais savoir c'est s'il était occupé ici ou ailleurs. » Oh je me doutais qu'elle m'avait comprise dès le départ mais bon si elle voulait me prendre pour une truffe, je pouvais jouer la truffe. Je savais très bien me faire passer pour plus stupide que je n'étais.

Ce que je n'avais pas envisagé, c'était la question suivante. Pour s'inquiéter ouai ça me paraissait une excellente idée mais par contre se méfier, de moi ? Non mais là c'était spécial. Pourquoi quelqu'un se prendrait la tête à prétexter partir alors qu’il était déjà à l’intérieur, pour revenir et ne pas être sûr à 100% qu’elle ouvre. Et, même dans le cas où je lui voulais du mal, ça me semblait un peu contre-productif. Essayant de trouver la logique de son raisonnement, je ne répondis rien ce qui la poussa à reprendre la parole avec un petit sourire pour m'indiquer qu'elle ne se sentait pas menacé par moi. « Je sais pas si je dois être touchée de ne pas ressembler à une menace ou être vexée que vous l'ayez envisagée. » J'essayai d'entendre à travers la porte, penchant la tête pour me concentrer mais l'épaisseur des murs, de la porte, était bien trop importante pour que j'arrive à percevoir quoi que ce soit. Je n'étais pas aidé par la propriétaire des lieux qui me demanda ce qu'il se passait, oui oui, je sais bien que c’était logique mais déjà que j’essayai de me concentrer, si elle parlait c’était mort. De toute façon il semblerait que même mon ouïe soit inutile dans ce cas de figure, je pouvais donc répondre à la question « Je crains que quelqu'un vous veuille du mal madame Giacometti. » Je la regardai avant de continuer avec un peu de moquerie, oui c’est pas le moment mais ça c’était parce qu’elle m’avait pris pour une truffe « Votre employé étant occupé, j’ai l’impression que des gens veulent en profiter pour venir vous enquiquiner. » Techniquement, rien ne la forçait à me croire, les gens qui ne se mêlaient pas de leurs affaires et qui pouvaient s’attirer des ennuis en aidant de parfaits inconnus, ça ne devait pas être légion courante. Mais qu’importe, j’avais le sentiment que c’était là qu’était ma place à l’instant T. « Vous êtes rarement toute seule ici, je me trompe ? » J’avançai un peu dans le cabaret essayant de trouver ce qui pouvait intéresser quelques filous, tout, pour faire simple, lorsqu’on avait besoin d’argent, on pouvait presque tout récupérer ici. Je me tournai pour la regarder « Je pense qu’on a cinq minutes avant que le type que j’ai entendu ne soit rejoint. » et s’il ne l’était pas, au pire, je passais pour une mytho, c’est pas comme si j’avais l’intention de me faire bien voir, je voulais juste filer un petit coup de mains.

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Lun 1 Avr - 17:38
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Sienna & Maxime


Recevoir de la visite, sur le papier c’était sympa. Sienna aimait bien ça, avoir de la visite, ça faisait un peu d’animation, ça changeait le cours d’une journée parfois un peu trop monotone, ça occupait quelques heures et souvent ça lui permettait même de s’amuser. C’était qu’elle était sociable l’italienne, elle aimait être entourée. Mais avec le temps, elle avait appris à se méfier de certaines visites et à cesser de toutes les considérer comme forcément positives. Et ce, même si elle était capable de tourner absolument tout en dérision avec très peu d’efforts, un véritable talent chez elle, Ezio pourrait en témoigner absolument pas. La venue de la jeune livreuse, cette Maxime, ça avait été une visite sympa. Elle était venue avec sa commande, de nouvelles carafes pour le bar alors ça ne pouvait que plaire à Sienna. Derrière les achats qu’elle faisait pour elle, ceux pour le Midnight Sky étaient ceux qu’elle préférait. Ils permettaient d’améliorer le cabaret, de le rendre toujours plus attractif, plus luxueux, de faire parler de lui. Et même si la sorcière avait réussi à la traiter de lâche en ce qui était certainement un temps record -ce qui forçait un peu l’admiration de Sienna du coup- l’italienne avait apprécié son franc parler et sa vision des choses. Elles n’avaient pas besoin de s’accorder sur tout pour que Sienna trouve son compte dans une conversation, tant qu’elle y trouvait une forme de divertissement, ça lui allait. Et quelque chose lui disait que cette Maxime était la bonne personne pour ça. Elle n’avait pas craint de critiquer une cliente de sa boutique -ce qui aurait pourtant pu lui apporter des ennuis si elle était tombée face à une sorcière plus susceptible que Sienna- et encore moins de dire ce qu’elle pensait. Cette sorcière ne manquait pas d’audace, et c’était quelque chose que l’italienne savait apprécier à sa juste valeur.

Par contre, le retour inopiné de la sorcière au cabaret, Sienna n’était pas sûre qu’elle allait l’apprécier grandement. Clairement, si elle venait parce qu’elle s’était rendue compte qu’elle n’avait pas eu de pourboire et qu’elle avait dans l’idée de le réclamer, elle allait être déçue. Si elle n’était pas assez bien payée dans la boutique où elle travaillait ce n’était quand même pas la faute de l’italienne. « Même dans les meilleurs restaurants et les plus grands palaces il y a des pourboires, ça dépend jamais du salaire, plutôt de la générosité des gens. » Ah, apparemment elle n’avait pas beaucoup apprécié la remarque. Tant pis, Sienna n’allait pas se tracasser pour si peu. Si elle commençait à laisser les critiques plus ou moins voilées l’atteindre, elle n'avait pas fini. L’italienne avait bien mieux à faire de son temps que de se prendre la tête avec ce genre de chose, alors elle haussa les épaules. « Si les gens veulent distribuer leur argent, grand bien leur fasse. » Déclara-t-elle d’un ton détaché. Ah ça, les autres faisaient bien ce qu’ils voulaient, et elle aussi d’ailleurs. Elle n’était pas généreuse et franchement, ce n’était pas bien grave. Sienna avait entendu des choses bien pires à son sujet, elle n’allait pas se sentir insultée pour si peu. De toute façon, ce n’était pas avec de la générosité que les Giacometti allaient atteindre leurs objectifs. « Je ne suis pas revenu pour un pourboire. » Bien. Ca c’était une bonne nouvelle, au moins la sorcière n’allait pas repartir déçue. Mais du coup, pourquoi était-elle revenue alors ? La livraison s’était bien déroulée, elle avait récupéré ses carafes et signé tous les papiers, ça lui semblait être l’essentiel. Ah, Maxime voulait savoir où était passé Soren. Voilà une question qui ne plaisait pas beaucoup à Sienna. Surtout parce que si la sorcière semblait nerveuse tout d’un coup, ce n’était sûrement pas parce que le videur lui avait tapé dans l’œil et qu’elle voulait le revoir.

Encore une fois la réponse de Sienna ne sembla pas convenir à la sorcière. Oui bah désolé, elle pouvait la regarder comme elle voulait mais l’italienne était quand même assez prudente pour ne pas annoncer à une quasi inconnue qu’elle était seule dans les locaux. Ezio pouvait bien arguer qu’elle ne prenait pas assez les choses au sérieux, ce n’était pas toujours le cas et Sienna avait appris à se méfier quand les circonstances le demandaient. Et là ça lui semblait clairement être le cas. « Ce que je voulais savoir c'est s'il était occupé ici ou ailleurs. » Ah, mais c’est qu’elle ne lâchait pas l’affaire. Cette fois, ce fut au tour de Sienna de trouver sa remarque pas vraiment pertinente. Elle avait bien compris la première fois. Au moins, le silence de l’italienne pouvait servir de réponse, si Soren avait toujours été dans les parages, elle l’aurait dit. Mais non, elle avait dit au sorcier qu’il pouvait rentrer chez lui et autant dire qu’il n’avait pas cherché plus loin et qu’il avait transplané aussitôt. Bizarre comme les employés n’avaient pas envie de faire des heures sup. Dommage, vu l’air qui se peignait sur le visage de la jeune femme, ça aurait certainement pu être utile de l’avoir dans les parages. Que ce soit pour aider face à une menace extérieure, ou à une qui venait d’entrer dans le Midnight Sky. Sienna n’éliminait pas la possibilité que Maxime cherche à en savoir plus pour déterminer si elle pouvait s’en prendre à la sorcière sans risque ou pas. Bon, c’était une manière de faire un peu étrange, mais Sienna avait déjà vu tellement de choses que plus grand-chose ne l’étonnait. Des attaquants qui venaient prévenir leurs cibles, il y avait quand même plus étrange quand on y réfléchissait bien. Une réflexion que Sienna ne se priva pas de partager avec la sorcière, histoire de jauger ses réactions mais aussi d’en apprendre un peu plus sur ce qui semblait l’inquiéter. « Je sais pas si je dois être touchée de ne pas ressembler à une menace ou être vexée que vous l'ayez envisagée. » Loin de se départir de son sourire, Sienna posa sur la sorcière un regard amusé. Il n’y avait pas de quoi être vexé, des menaces, Sienna avait dû en affronter et pour le moment Maxime n’y ressemblait pas. Avoir grandi au sein de la mafia avait cet effet-là, l’italienne n’avait plus peur de grand-chose. A tort ou à raison, ça c’était une autre question, mais pour le moment Sienna ne se sentait pas vraiment menacée par la jeune femme. Son frère lui avait appris à se défendre -et pas qu’un peu- alors elle ne doutait pas qu’elle saurait répondre si soudainement celle-ci devenait un danger. « Dans les deux cas je dirais que c’est un compliment. » Répondit-elle tranquillement, un petit sourire aux lèvres. Être vu comme une menace, ça pouvait être positif au fond, ça voulait dire qu’on était impressionnant, qu’on avait un certain pouvoir. Et être vu comme l’inverse n’était pas une insulte pour autant, ça impliquait une forme de confiance. Non, vraiment, Sienna trouvait que dans tous les cas, c’était plutôt sympa.

En voyant la sorcière garder le silence, Sienna fronça les sourcils. Est-ce qu’elle était en train d’essayer d’écouter à la porte ? Voilà qui était original. Et qui semblait un peu contreproductif aussi, la porte d’entrée du cabaret étant blindée et parcourue de sortilèges de protections en tout genre. Mais ça eut au moins le mérite d’encourager l’italienne à prendre tout ça un peu plus au sérieux. La jeune femme semblait réellement sur ses gardes, ce qui voulait dire que son avertissement n’était pas du vent. Mince, il se passait réellement quelque chose. « Je crains que quelqu'un vous veuille du mal madame Giacometti. » Ah. Sienna fit la moue. Il en était donc vraiment fini de sa tranquillité et de sa journée à bosser pour le Midnight. Franchement, ça ne l’arrangeait pas, elle avait du travail quoi. Quelqu’un lui voulait du mal, d’accord. Ce n’était pas vraiment nouveau pour Sienna vu son passé. Et son présent aussi, d’ailleurs. « Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » Demanda-t-elle après avoir retenu un petit soupir. Chercher à savoir qui était derrière tout ça ne lui serait pas très utile, ils étaient nombreux ceux à lui vouloir du mal, autant essayer d’obtenir d’autres informations. Leur identité importait peu au fond. « Votre employé étant occupé, j’ai l’impression que des gens veulent en profiter pour venir vous enquiquiner. » L’enquiquiner, comme c’était joliment dit. Sienna aurait plutôt parlé d’agression, d’attaque ou d’enlèvement, voire même carrément de meurtre autant dire les choses telles qu’elles étaient. Elle avait évolué pendant des années dans l’univers de la mafia, elle n’avait pas peur de voir les choses en face. Quand quelqu’un lui voulait du mal, c’était de ça dont il s’agissait, pas juste de lui filer un peu la frousse. Il fallait dire qu’elle n’avait pas facilement la frousse, alors bon. Mais si Maxime préférait croire qu’on venait simplement l’enquiquiner, pourquoi pas. « Ah. » Cette fois-ci le mot s’échappa de ses lèvres pour de vrai. « C’est pas le premier de la liste. Qui que ce soit, il faudra qu’il fasse la queue. » Soupira-t-elle. Si son ton était léger, elle était tout de même moins nonchalante tout d’un coup. Qu’on vienne l’enquiquiner jusqu’ici était une possibilité très sérieuse, les Giacometti avaient pas mal d’ennemis.

« Vous êtes rarement toute seule ici, je me trompe ? » Sienna cilla. Elle ne voyait pas trop ce qui faisait dire ça à la sorcière, mais en même temps, elle n’avait pas tout à fait tort. Même si le Midnight Sky était souvent vide de ses employés pendant une partie de la journée, et que les patrons arrivaient un peu avant, chaque jour, Sienna savait qu’il lui suffisait de passer quelques portes pour trouver la compagnie de son frère. Il leur arrivait à tous les deux d’avoir des réunions à l’extérieur, mais généralement elles se déroulaient en dehors du temps qu’ils passaient au cabaret. « C’est vrai que ça n’arrive pas si souvent que ça. » Admit-elle lentement. Dès que l’heure de l’ouverture au public approchait, le Midnight Sky se remplissait et devenait rapidement une ruche où chacun s’activait pour tout préparer. Mais là, l’heure d’ouverture était loin, et à moins qu’Ezio n’expédie sa réunion pour revenir à son bureau -ce que Sienna n’espérait pas parce que cela voudrait dire que ça s’était mal passé, ce que personne ne voulait- l’italienne serait bien seule pour les prochaines heures. « Je pense qu’on a cinq minutes avant que le type que j’ai entendu ne soit rejoint. » Sienna se tendit. Toute cette conversation prenait une tournure de plus en plus sérieuse et elle ne pouvait plus faire comme si de rien n’était. Machinalement, elle jeta un coup d’œil à la porte d’entrée avant de revenir à la sorcière qui regardait un peu partout autour d’elle. Elle ignorait ce qu’elle cherchait exactement, mais elle ne trouvait pas son comportement ultra rassurant. « Un seul type ? » L’italienne réfléchit une seconde avant de conclure. « Si c’est un seul type, je peux gérer. » Ce n’était même pas de la vantardise. Entre son passé au sein de la mafia et les entrainements avec Ezio, Sienna savait se battre. Elle n’en avait peut-être pas l’air, mais elle aussi elle pouvait être dangereuse, et qu’on la sous-estime était souvent à son avantage. Un adversaire, ça ne lui faisait pas peur, elle avait vu pire. Si ce type était seul, alors elle avait de bonnes chances de s’en sortir, surtout maintenant qu’elle savait qu’il venait.

Sienna prit une inspiration et s’efforça de réfléchir de manière méthodique. Elles n’étaient que deux dans le Midnight Sky, ce qui voulait dire qu’aucun employé ne se retrouverait à prendre des risques inutiles. Elle pouvait toujours contacter Ezio pour lui demander de revenir au plus vite, mais le timing était serré et elle ne voulait pas affoler son frère pour rien. Quant à s’enfuir alors là c’était tout simplement hors de question. Elle n’allait pas laisser quiconque mettre ses sales pattes sur le cabaret. « Qu’est-ce que tu as entendu exactement ? » Demanda-t-elle à Maxime, encore à ses réflexions. Si elle avait pris la peine de revenir pour la prévenir du danger, alors elles pouvaient bien passer au tutoiement. C’était le minimum. Peut-être avait-elle entendu autre chose qui serait utile, un nom, une adresse, n’importe quoi. Sienna avait une petite idée de qui pouvait se trouver derrière tout ça, mais autant s’en assurer avant de lancer des accusations. Si elle devait défendre sa peau, elle préférait savoir contre qui elle se battait. Bon, cinq minutes ça passait vite, combien avaient déjà filé ? Elle sortit sa baguette de sa poche et se tourna vers la sorcière, résolue. « Merci de m’avoir prévenue, Maxime. Il n’est pas trop tard pour que tu files. » Autant qu’elle ne se retrouve pas davantage mêlée à cette histoire. Elle était venue livrer un colis, pas se battre. Néanmoins, elle avait pris la peine de la prévenir et ça, Sienna appréciait grandement. Il était cependant inutile qu’elle prenne plus de risques. L’italienne désigna la porte d’entrée. « Tu peux passer par-là, j’imagine qu’il n’est pas assez stupide pour arriver par la grande porte. » Mais assez stupide pour s’en prendre à elle, ça oui. Comme pour lui donner raison, un bruit résonna quelque part dans les arrière-salles du cabaret. Le regard de Sienna s’assombrit, apparemment les cinq minutes étaient écoulées.


 
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Toute cette histoire de pourboire n'avait aucun sens, enfin sûrement que c'était déjà arrivé que quelqu'un revienne dans le cabaret afin de demander un pourboire. Une cause vaine si je comprenais bien. Ça n'était pas mon cas, je n'étais pas là pour de l'argent, ma patronne me payait très bien et je n'appréciais que très moyennement qu'il soit insinué le contraire. En même temps, la moindre critique sur Soledad me faisait grincer des dents, on ne critique pas Soledad, c'est interdit. Le mieux c'était encore de stopper toute cette mascarade, qu'elle cesse de se faire des films, je ne voulais pas d'un pourboire. Je n'étais pas revenue pour ça mais pour venir en aide à la gérante du cabaret qui, d'après les informations que j'avais entendues se retrouvait toute seule dans ce lieu. Si ça n'était pas un problème les trois quarts du temps, j'en convenais, elle devait avoir de quoi faire ici et ne jamais s'ennuyer, aujourd'hui, c'était un problème. Ma première interrogation fut de savoir où était passé le type de tout à l’heure ? La question était d'une utilité toute relative, s'il avait été ici j'aurais entendu son cœur battre, je suppose mais il fallait bien la poser, imaginons que je ne puisse pas bien entendre parce qu’il y avait des protections magiques de folie ici, je ne saurais que si elle m’indiquait la présence ou non de son collaborateur. Le fait qu'elle réponde à côté de la plaque, volontairement, me fit insister, chose tout aussi utile que sa réponse. Le silence nous enveloppa, ce qui était le plus beau et le plus contraignant des aveux. Elle ne disait rien, elle qui avait réponse à tout, ne disait rien... c'était clair au moins, nous n'étions plus que deux ici. Il était de mon devoir de rester à ses côtés.

Ce que je n'avais pas vraiment envisagé c'est qu'elle puisse considérer que le problème qu'elle allait avoir puisse être moi. Je serais quand même sacrément stupide de venir lui parler plutôt que de tout faire péter directement, la prendre par surprise devait être quand même bien plus intéressant. Un deuxième point à prendre en compte c'est que je venais ici sur mes heures de travail, Soledad avait beau être adorable, elle n'apprécierait pas que j'aie de mauvaises intentions sur mon temps de travail. Je n'étais pas vraiment payé à ça et si, à la rigueur l'excuse je suis en retard parce que je sauvais les fesses d'une cliente ça pouvait passer, en plus celle-là semblait être pété de thunes, pas sûr que la même excuse parce que je comptais dépouiller un client fasse plaisir à Soledad. Si je ne savais pas comment prendre le fait que je puisse être prise pour un danger, la réponse de madame Giacometti fut étonnante mais je décidais de la prendre au mot, c'était un compliment.

Dans tous les cas, la menace ne venait pas de moi mais bien de ceux qui pour le moment étaient à l’extérieur. Ils voulaient profiter de sa solitude pour avoir le dessus sur elle. Loin d'être effrayée, la propriétaire des lieux semblait être plus blasée qu'autre chose. Elle ne semblait pas non plus surprise, comme si elle avait l'habitude d'être une cible. Impression qu'elle confirma dans la phrase suivante, ce ne serait pas le premier, il faudrait qu'il fasse la queue. Par précaution, histoire de me faire une idée du pétrin dans lequel je venais de glisser, je demandais « Et c'est une petite queue ou une gigantesque ? » Il y avait aussi autre chose à vérifier, est-ce que c'était une opportunité en or que saisissaient l'homme, et ses potentiels alliés, dehors ou était-elle régulièrement seule ici et dans ce cas il n'y avait pas - ou moins- à s'inquiéter, ils n'avaient pas attendu patiemment qu'elle se retrouve seule. Et flûte, mon léger espoir s'envola, ça n'était pas courant. Comment ils étaient au courant ?

D'après moi, nous avions cinq minutes avant que ça ne dégénère. Je la regardai lorsqu'elle m'annonça que s'il y avait qu'un seul intrus, elle allait gérer. Quelque chose dans son regard, dans son phrasé me fit penser qu'elle disait la vérité, qu'elle aurait effectivement le dessus sur une seule personne, voire même plusieurs pour être honnête. Alors bien sûr, ça ne changeait pas grand-chose pour moi, je resterai, par principe et au cas où et même que je pouvais répondre à sa question « Pas grand-chose. Il y a un gars devant qui était au téléphone avec un autre gars et il lui demandait de se ramener avec d'autres gens. Il sait que tu es seule et il veut profiter de l'occasion. Il semblait confiant sur leur réussite. » En même temps, tout dépendait de combien ils étaient, elle avait beau dire être excellente, ce dont je ne doutais absolument pas au vu de la confiance qui émanait d’elle, seule contre des centaine – oui j’exagère sur le nombre – elle ne ferait pas le poids. Je la regardai intriguée lorsqu’elle me remercia de l’avoir prévenu, oh bah c’était bien normal. Comment ça il n’était pas trop tard pour que je file, ah mais je n’avais pas l’intention de l’abandonner à son triste sort. Je faisais quoi moi si demain je lisais dans la presse une propriétaire de cabaret assassinée par des truands, bonjour la culpabilité. Elle me proposa de partir par-là d’où je venais supposant qu’ils ne feraient pas l’erreur de passer par ici, sauf s’ils débordaient d’orgueils mais on saurait cela excessivement vite. Déjà, je me devais de rétablir une vérité « Et louper une occasion de risquer les ennuis? Ça ne va pas la tête, je ne vais pas louper le plus intéressant. »
 J'eus à peine le temps de finir ma phrase et de refuser de fuir comme une lâche qu'une explosion se fit entendre à l'arrière. Je regardai Sienna avec un air amusé « Ah bah c’est bien la peine que je te prévienne, ils ont décidé de te faire savoir qu’ils étaient là. La discrétion c’est pas leur fort. » Ce qui me faisait me demander s’ils n’étaient pas complètement débiles, est ce qu’il ne valait mieux pas être discret plutôt ? L’effet de surprise face à un adversaire qui avait l’air de s’y connaître, c’est quand même plus intelligent. Je sortis ma baguette en essayant d’écouter et de repérer les battements de cœur afin de pouvoir définir combien ils étaient. Autant le dire tout de suite, ce fut un échec, impossible de séparer quoi que ce soit c’était une véritable fanfare de battements de cœurs mais, si j’arrivais à dire qu’il y avait au moins deux personnes en plus de nous, c’était vraiment le maximum que je pouvais faire et je n’avais pas vraiment besoin du moindre sens pour m’indiquer cela puisque j’avais entendu la conversation tout à l’heure. Si, naturellement j’avais quelques pas en avant, sentant l’adrénaline parcourir mes veines et une excitation certaine me gagner, je me souviens que j’étais sur le lieu de travail de la Giacometti, pas que, elle possédait même l’endroit, je ne pouvais donc pas n’en faire qu’à ma tête « Est-ce qu’on fonce dans le tas ? Est-ce qu’il vaut mieux se cacher et les prendre par surprise ? Il y a des cachettes ici ? » Franchement, de ce que je voyais, oui, plein de cachettes, le lieu rêvé pour faire un cache-cache. Est-ce qu’elle avait déjà fait un cache-cache ici ? Ouai, c’est pas trop le moment de se poser la question et encore moins lui poser la question. Par contre, j’avais d’autres questions « Est-ce que tu sais pourquoi ils en ont après ton cabaret ? » Je fis une pause, est ce que c’était elle ou le cabaret qui était visé ? C’est une bonne question. Histoire de lui prouver qu’elle n’était pas toute seule dans cette galère, je lui proposais le plus sérieusement du monde « Je peux faire l’appât ou diversion si tu penses que ça peut-être utile, j’ai pas peur du danger. » Oh que non, bien au contraire, je vivais presque pour cette adrénaline de folie.


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