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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Mer 22 Nov - 20:34


Marcher à tâtons, poil au menton
feat Léon Villeneuve


Début janvier 2022

Pour cette nouvelle année, Lilibeth était plus déterminée que jamais.
Le couvre-feu, toujours d'actualité, plongeait les rues de Londres dans un chaos glacial, plus menaçant que le ciel chargé de nuages qui préférait déverser sa neige dans les campagnes en épargnant la ville. Du moins, pour ce soir.
Consciente des risques qu'elle prenait, mais résignée, Lilibeth avançait dans la ville déserte en marchant sur la pointe des pieds pour éviter de claquer des talons. Se balader après l'heure du couvre-feu, c'était relever un défi ou, peut-être, constituait une sacrée rébellion, mais envers qui ? Les autres ou elle-même ?
Quoiqu'il en soit, Lilibeth arpentait les rues, aux aguets, l'œil avare du vide noir de nuit, son ouïe sondant le silence. Au loin, l'écho des sirènes des véhicules de police, peut-être était-ce les pompiers. La ville semblait morte, les rats profitant de l'absence des humains pour s'attaquer aux bennes à ordure sans s'inquiéter d'être dérangés.
Au détour d'une ruelle sombre, certaines enseignes apparaissaient familières, lui permettant de localiser sa position. Elle se situait non loin du Chaudron Baveur, l'auberge qui faisait office de portail entre les deux mondes, un pied chez les moldus, l'autre sur le chemin de traverse. Il sembla à Lili entendre du bruit. Elle recula le cœur battant pour se faufiler dans un coin d'ombre aussi protecteur qu'inquiétant. Si elle se faisait repérer, elle finirait au poste de police pour un contrôle d'identité. Son frère serait furieux contre elle, sa patronne déçue par son comportement ou bien pire ! Les policiers la ramèneraient au manoir Barjow où son père lui ferait payer sa fuite, profitant de cette aubaine pour la faire taire à jamais.
À cette pensée, Lilibeth prit peur. Elle fourra ses talons dans son sac qui débordait déjà d'objets inutiles et grimpa à la première échelle qui se présentait le long de la façade d'un immeuble. Elle grimpa avec une agilité qu'elle ne se connaissait pas, la peur lui procurant des forces et avec la sensation que les entraînements avec Lyllyah finissaient par payer. Arrivée sur les toits, bien qu'à découvert, elle se sentait plus en sécurité en hauteur. Elle jeta un regard dans le vide, imprévisible plongé dans le noir avec la désagréable sensation d'être suivi.
À force, Lilibeth devenait parano. Dans ses rêves, parfois, elle revoyait le mangemort masqué s'approchait d'elle, les bras tendus en avant. Il l'empoignait, l'agrippait, elle se démenait et hurlait tandis que le sang chaud de son arcade lui barrait la joue à l'horizontale. Se rendre aux manifestations de Piccadilly Circus était complètement imprudent, Lili l'admettait, tout comme elle avouait que cette balade interdite constituait un aimant à problème. Lilibeh avait cette fâcheuse tendance à se jeter dans la gueule du loup. Peut-être pourrait-elle regagner le duplex par les toits ? Les pieds gelés et glissants dans ses bas fins, elle sauta sur les toits voisins, l'espace de séparation étant court, mais le bâtiment à pignon sur lequel elle atterrit était glissant. Si Lyllyah la voyait, elle se gosserait bien. Elle se positionna au bord du pignon, le prochain toit était plus bas, mais plus éloigné. C'était de la folie. Sa chevelure artificiellement ondulée vola autour d'elle tandis qu'elle tourna vivement la tête. Elle avait entendu du bruit. L'oreille tendue, son coeur battait si fort qu'elle n'entendait rien d'autre que lui.
— Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle d'une voix inquiète, tout bas.
 

PRETTYGIRL




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Anonymous
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Dim 7 Jan - 23:43


Everybody has a dark side.
I’m a serial killer.

Feat Lilibeth S. Barjow





Ennis dors.

Ils sont dans son petit appartement et il vient de fermer les yeux. Il avait l'air épuisé quand ils ont dîné un peu plus tôt, alors Léon n'a rien dit lorsque le moldu lui a proposé de s'étendre sur le canapé pour regarder un film. Celui-ci est d'ailleurs en train de se terminer, après que pendant une heure, les deux amants aient vu un homme et une femme être séparés par la vie, puis se retrouver grâce à la technologie. Ils finissent par se séparer de nouveau, la distance entre eux étant trop grande, mais se retrouvent des années plus tard pendant quelques jours. Ils réalisent durant cette parenthèse enchantée que leurs vies ont pris des chemins différents et que malgré tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre, cela n'ira nul part, du moins pour cette vie là.

Le regard du blond cendré coule vers le visage aimé, si paisible et tranquille alors qu'il se trouve dans les bras de Morphée. A quoi peut-il rêver maintenant ?

Léon, lui, repense aux deux héros du film et au fait que leur vie n'est pas compatible avec leur amour. Il se demande si Ennis et lui sont voués au même destin. L'un moldu, l'autre sorcier. L'un dans le blood circle, l'autre ne prenant pas part à ce conflit. L'un voulant protéger la vie à tout prix, l'autre n'ayant que faire de la mort de ses semblables. Ils ont pourtant tant de points communs, entre leur amour des livres, leurs conversations sans fin sur le cinéma, leur vision de l'avenir, leur blessures passées si similaires. Ils ont même été d'accords, après la première rencontre entre leurs deux corps, pour dire qu'aucun d'entre eux n'était prêt pour une relation pour le moment et qu'ils allaient se laisser le temps de maturer ce qui se passe entre eux ensemble. Ils se sont promis certaines choses, comme une certaine exclusivité, mais aucun des deux ne se sent en capacité d'assumer une relation aussi profonde, alors ils vont se découvrir et voir ce que l'avenir leur réserve.

Dehors, il fait nuit noir, ce qui rappelle au français qu'il ne doit pas s'attarder. Il aimerait pourtant rester dans cet espace préservé, si chaud et douillet, plutôt qu'aller affronter l'hiver londonien, si différent une fois le soleil couché. Des fragrances de cannelle et d'agrume flottent dans l'appartement et Léon se demande parfois si, lorsqu'ils pénètrent dans ce sanctuaire, ils ne se retrouve pas dans une autre dimension, plus orientale qu'anglaise.

Comme à son habitude, Ennis a laissé traîner des livres un peu partout. Silencieusement, Léon se lève en l'allongeant plus confortablement et en le recouvrant d'un plaid moelleux. Avant de s'effacer de cette scène idyllique, il prend soin de la remettre en ordre. Il sort sa baguette, jette un sort de suppression de bruit autour d'Ennis pour que ce dernier ne soit pas gêné, puis, aidé d'autres sorts, fait se ranger les piles de livres de manière plus soignée, lave la vaisselle, plie les vêtements étendus et les envoient se ranger tous seuls. Finalement, il nettoie le sol et les poussières, mais aussi tout ce qui a pu être susceptible d'accrocher ses empreintes digitales. Il a évidemment une confiance aveugle en son poète moldu, mais il sait aussi à quel point ses ennemis peuvent être perfides et il ne veut pas qu'on puisse faire le moindre lien entre eux si jamais il venait à être capturé.

Il prend aussi, comme chaque fois avant de partir, la précaution de disséminer des objets magiques de protection dans la petite pièce. Le but n'est pas de faire un horrible bruit comme le font les appareils moldus, mais plutôt de le prévenir lui, si quelqu'un d'autre qu'Ennis  franchi le seuil de cet endroit et a des véléités béliqueuses. Comme il est plutôt intelligent, Léon a bien évidemment pris soin d'utiliser des objets appartenant déjà à Ennis et de les ensorceler sans que celui-ci ne s'en rende compte. De cette façon, tout son travail reste invisible et il n'a pas besoin d'avoir des discussions à rallonge avec son amant.

Il prend le temps de longuement regarder ce dernier, si beau dans son sommeil.

C'est sur cette dernière image qu'il enfile son manteau. Le vêtement s'assouplit sur ses bras et l'enserre confortablement. Il noue ensuite la ceinture, puis se chausse, glisse ses doigts dans des gants en cuir solide et transplane après avoir vérifié que tous les verrous de la porte sont bien fermés.

Dehors, le froid le gifle et le renvoi à l'arrière de lui même, tandis que K prend sa place à l'avant. Il a l'habitude de ces températures, mais malgré tout, il ne perd pas de temps pour se lancer un sort de chaleur. Après tout, le sorcier est un homme du Sud de la France et autant l'admettre, il ne s'est jamais vraiment fait à l'humidité et aux températures anglaises. Il remercie encore une fois Merlin d'être né doté de pouvoirs magiques, puis transplane de toit en toit.

Comme en ce moment il y a un couvre-feu, il doit être encore plus discret que d'habitude, mais cela ne le dérange pas. Il continue sa route comme une ombre, parcourant Londres comme un roi son royaume. Il fini par s'arrêter sur un toit, alors qu'il est proche de sa prochaine cible. De sa poche, il sort un petit sac sans fond et le pose au sol. En prenant son temps, il en sort une valise imposante et rectangulaire, plutôt lourde, qui, si on la voyait en plein jour, détonnerait un peu dans le paysage. Elle pourrait contenir du matériel audio professionnel, mais ce n'est pas cela qu'elle renferme. Il l'ouvre, connaisseur et habitué aux gestes qui sont à présent inscrits dans sa routine. Assembler un fusil à lunette est rapide, surtout quand les éléments sont parfaitement nettoyés et graissés à chaque utilisation. Il n'est pas pressé et alors qu'il visse le silencieux à l'embout du fusil, il continue d'observer sa victime, en train de dîner tranquillement dans un appartement si luxueux que s'en est indécent vis-à-vis du sans-domicile-fixe qui dort au pied de l'immeuble d'en face.

C'est fou comme ces gens n'ont aucune conscience d'être observés malgré leurs immenses verrières, leurs portes fenêtres, leurs terrasses et autres vérandas, leurs grands vitrages, qui donnent tout de suite une impression de richesse et de modernité. Comme si vivre dans des quartiers privilégiés était une protection supplémentaire contre la mort et les attaques.

Quelle bande de naïfs.

Le fusil est entièrement monté et fixé sur un socle et K sort une bache du sac sans fond, qu'il déplit méticuleusement, pour bien l'aligner avec le petit muret du toit. Il se met ensuite à plat ventre et attends. Il faut bien choisir son moment pour tuer quelqu'un d'aussi important, car, comme il l'a si bien repéré à l'avance, il y a des gardes du corps partout dans la maison. Bien sûr, ce sont de simples moldus et il pourrait transplaner chez Ennis aussitôt son méfait accompli si il était un amateur, sauf qu'il ne l'est pas et qu'il sait que désormais, grâce au marché noir, les services de sécurité moldu ont accès à de nombreux dispositifs anti-sorciers. Il y a fort à parier qu'ils ont pris la précaution d'en disposer tout autour de l'immeuble pour éviter les intrusions intenpestives, mais aussi que les coupables puissent facilement s'échapper. Pas de chance pour eux, ils n'avaient pas pensé à la possibilité que l'ennemi les attaquent de plus loin comme c'est le cas ce soir.

Léon ayant bien préparé le terrain, il appuit sur un bouton et se place un écouteur dans l'oreille gauche qui se met à grésiller jusqu'à laisser entendre des conversations. Rien d'intéressant, juste des nouvelles des affaires en cours et de comment s'est passé la rentrée pour les enfants d'un tel ou d'une telle. A les entendre, on ne croirait pas que ces gens appartiennent aux familles les plus riches de Londres. On ne croirait pas non plus que ce sont elles les instigatrices de l'assassinat en cours.

K colle son œil à la lunette. Il relève le clapet et vise. Il sait qu'il doit tuer l'homme après qu'il ait signé un certain papier et pour le moment, cela n'a pas l'air d'avoir été exposé. Il sent que la nuit va être longue... C'est alors qu'il entend un bruit derrière lui. Il se fige. Une voix de femme.

«Il y a quelqu'un ?»

Enfer ! Il était tellement concentré sur ce qui se passait dans l'appartement en face qu'il n'a pas pris garde qu'une personne était arrivée sur le toit ! Heureusement, il est totalement dissimulé par l'ombre et un sortilège de désillusion.

Rageur, il hésite. Va-t-il tuer l'inconnue ou bien se renseigner d'abord ? Est-ce quelqu'un qui l'a suivi ? Cela paraît probable vu le contexte. Il pourrait même s'agir d'un.e des hommes ou des femmes de main de sa cible. En silence, K sort un poignard militaire donc la lame onyx est mate et ne reflète aucune lumière, puis il s'approche de l'endroit où il a entendu la voix. D'un sort rapide, il modifie son apparence et sa voix. Il s'apprête à bondir et ne faire qu'une bouchée de son ennemie... Et se rend compte qu'il s'agit à première vue d'une civile, parfaitement innofensive au premier regard. Le mais – car il y en a toujours un – c'est qu'il a apprit à  se méfier des apparences. De fait, il continue son mouvement, la saisit à la gorge, plaçant son poignard tout contre son artère jugulaire et souffle dans ses cheveux.

«Qui es-tu ? Pourquoi es-tu là et quel est ton rapport avec Hugh Grosvenor ?»

Il appuit un peu plus contre la peau délicate et le sang parle contre la lame glacée alors que la femme est clairement prête à tomber dans le vide si il la pousse un peu plus. Il ne la tuera peut-être pas, avec ses cheveux bruns et son épiderme couleur de lune. Pour autant, elle va devoir s'expliquer et elle a intérêt d'être très convaincante. On ne perturbe pas l'activité d'un tueur aussi facilement et en plus, son oreillette grésille : Grosvenor vient de signer le fameux contrat ! Il a tout intérêt à en finir très rapidement avec cette fille et finir sa besogne. Ce n'est qu'à cette seule condition qu'il pourra rejoindre Ennis et ses rêves parfumés d'orient.  

Du moins, si elle ne fais pas de manières, ce qui n'est pas dit.

Avec les anglaises, on peut s'attendre à tout.

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Lilibeth S. Barjow
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Jeu 18 Jan - 20:06


Marcher à tâtons, poil au menton
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Début janvier 2022

La paire de chaussures retomba sur le sol sans un bruit. L’espace d’un instant, le temps ainsi que sa respiration cessèrent d’exister. Un tourbillon sans fond happait son âme ou bien n’était-ce que le symptôme d’une chute de tension provoquée par son ultime effort pour maîtriser sa panique. Instinct de survie. Lilibeth ouvrit la bouche, la referma puis tenta à nouveau d’émettre des sons intelligibles. De la lame glacée, appuyée contre sa gorge, plus mortelle que le froid qui endormait ses orteils déchaussés, perlait des gouttelettes ensanglantées. Avec difficulté, Lilibeth avala sa salive.
– J’ignore de qui vous voulez parler, prononça Lilibeth d’une voix apeurée tout juste maîtrisée.
Et c’était exactement ce qu’un suspect aurait dit. Intérieurement, Lilibeth se maudit d’avoir prononcé cette réplique peu tactique.
– Je m’appelle Lili, reprit-elle bien vite.
Le temps suspendu recommença à s’égrainer. Sa poitrine se souleva par acoups, la respiration saccadée par l’effroi. Lilibeth se remémora les techniques pour se dégager d’une emprise que Lyllyah lui avait apprise, mais la proximité du poignard avec sa jugulaire, additionnée à sa maîtrise incertaine de l’art du self-défense, compromettait la réussite de ce coup. Pire encore, Lilibeth risquait de s’égorger rien qu’en bougeant. Elle était prise au piège. La seule carte qui lui restait dans sa manche, c’était de persuader l’homme de la relâcher. De son mètre cinquante sept, sous la prise de l’homme, elle se sentait minuscule et cette position de faiblesse anima l’amertume d’une colère qu’elle atténuait depuis bien longtemps. Ses yeux s’embuèrent et rougirent sous l’effort de maîtrise de soi.
– Lâchez-moi, finit-elle par dire. Je ne sais pas qui vous êtes, et rien ne vous prouve que je suis seule. J’attendais peut-être quelqu'un… et…
Pourquoi s’était-elle évertuée à jouer avec le feu ? En se baladant sans autorisation après le couvre-feu, Lilibeth connaissait les risques encourus. La seule pensée qui la rassurait, pour le moment, hormis le fait que l’homme n’était pas passé d’emblée à l’acte, était qu’il ne s’agissait probablement pas d’un mangemort. Le poignard en attestait. Un adorateur de la pureté du sang aurait utilisé sa baguette, seul symbole de son pouvoir. Plus que jamais, Lilibeth luttait contre son stress, tentant de se raccrocher à une pensée chaleureuse, bien que cela semblait impossible au vu de la situation.

Elle se souvenait. A onze ans, enfermée dans sa chambre du manoir familiale, tapis dans le noir, elle tentait de se faire oubliée. Depuis trois ans maintenant, son absence de magie était avérée. Pourtant, elle ne perdait pas l’espoir de redevenir la petite princesse adorée de son père. Un père qui l’avait convié, pour son plus grand bonheur, à un banquet mondain pour démontrer, aux yeux de tout le monde qu’elle était “malade” et ce, dans l’objectif de cacher sa non-magie. Devant de grandes dames et leurs jolies filles, il avait pointé ses os saillants, l’arrête de son nez pointu et avait dit :
– C’est l’effet des traitements. Elle ne grandira plus et ne grossira pas beaucoup plus. Comment voulez-vous tenir correctement une baguette avec ça ?
Une grande dame dont la fille qui mesurait deux têtes de plus que Lili et présentait déjà des atouts d’adultes bien voluptueux, se permit de demander bien fort :
– A-t-elle ses règles au moins ?
– Pas encore, répondit son père, devant tout le monde, comme si elle n’était pas là. Qu’importe ? Les médecins ont dit que Lili ne pourrait pas avoir d’enfant, au risque de le rendre malade, comme elle.
Dans sa chambre plongée dans le noir, Lili entourait de ses doigts ses poignets maigres et osseux. Puis, son regard bleu, éteint dans l’obscurité jusqu’au plus profond de son cœur, descendit sur son bas ventre. En son for intérieur, Lilibeth se sentait aussi cadavérique que son que son enveloppe charnelle.
Mais c’était faux. Un feu impossible à éteindre l’avait  aidé à survivre tout au long de ces années. Grâce à ce même feu, elle s’était enfuie pour être libre. Raisonnablement non, elle refusait de mourir ce soir.
Une question lui tarabusqua la cervelle tandis qu’elle tentait de rassembler ses esprits pour formuler d’autres menacent :
– Et c’est qui, Hugh Grosvenor, d’abord ?
 

PRETTYGIRL




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