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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Vu et imprévu ϟ Cyria Carrow (- 18) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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INRP
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Jeu 19 Oct - 5:52
La journée était déjà bien avancée, et Orion se trouvait hors de son bureau, sur le terrain, ce qui était de plus en plus rare pour lui. Il avait décidé de participer à une mission de terrain pour donner un coup de main à son équipe d'Aurors. Ils avaient reçu des informations concernant une bande de braconniers de créatures magiques qui opéraient en marge de la société sorcière. C'était une cause qui lui tenait particulièrement à cœur, il avait toujours été un ardent défenseur de la protection des créatures magiques. À ses yeux, elles avaient bien plus leurs places dans le monde que la racaille moldue qu'il fallait pourtant protéger lors de migration de dragons. Ses pauvres créatures devaient accepter de vivre en semi-captivité... S'il devait choisir, il en lâcherait une demi-douzaine sur la base du Blood Circle.

Quoi qu'il en soit, l'opération s'était déroulée avec succès. Les braconniers avaient été appréhendés, et les créatures magiques qu'ils avaient capturées allaient être confiées au département compétent. Orion était satisfait du travail accompli par son équipe et éprouvait même un certain de fierté.
Il salua chaque membre de l'escouade en leur serrant chaleureusement la main. Il connaissait chacun d'entre eux par leur prénom et avait développé des liens forts avec ces collègues. Son bureau était un peu comme une seconde famille, et il les protégeait avec la détermination d'un dragon veillant sur son trésor. Lorsqu'il était sur le terrain, il était l'un des leurs, un Auror parmi d'autres, prêt à risquer sa vie pour protéger la société sorcière et lui faire atteindre de nouveau sommet.

Il commença à consulter son agenda quand il fut interrompu par un hibou qui s'approcha de lui. Le volatile était porteur d'une lettre de sa secrétaire. Orion prit la lettre, ouvrit le pli, et lut les quelques mots qui y étaient inscrits : "Cible éliminée." À ce message, sa secrétaire dont il reconnaissait l'écriture entre mille avait ajouté : "Département des mystères - Cyria."

Orion avait suffisamment d'expérience pour savoir que cela signifiait qu'une opération avait été menée avec succès par le département des mystères. Il n'était pas rare que des cibles potentielles soient éliminées par des espions, et d'après ce que laissait entendre Alice, la jeune Carrow devait être dans le coup. Il n'avait pas eu de nouvelles d'elle depuis leur dernière rencontre dans son bureau et leur explication pour le moins houleuse... Son intuition le poussa à aller voir l'espionne. Il prit une plume dans la poche de sa veste et rajouta au pli : " OK, annule tous mes rendez-vous de l'après-midi. "

*
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****
**
*

Le hall du ministère grouillait d'activité, avec de nombreux sorciers et sorcières qui vaquaient à leurs affaires. Orion, la tête légèrement inclinée pour éviter les regards indiscrets, cherchait à passer inaperçu. Il n'avait pas envie d'être reconnu et de perdre du temps en palabre, il était pressé. Il se faufila entre les sorciers, son regard fixé sur l'ascenseur.
Lorsqu'il entra dans ce dernier, il appuya sur le bouton du neuvième étage et attendit patiemment que les portes se referment. La petite cabine s'éleva rapidement, et Orion replongea dans ses pensées.

Il se remémora les circonstances de sa dernière rencontre avec Cyria. Une discussion dans son bureau qui avait mis à jour des révélations et leurs préoccupations communes. Il avait promis à Cyria de lui prouver son attachement, mais pour être très honnête, il ne savait pas comment s'y prendre... Tout semblait plus compliqué quand il s'agissait de la jeune Carrow.
La cabine s'immobilisa enfin, et les portes s'ouvrirent sur le neuvième étage. Orion sortit de l'ascenseur, parcourant les couloirs du Département des Mystères. L'atmosphère était particulièrement lourde, il avait presque l'impression de rentrer dans un lieu de recueillement. Un calme qui n'était pas pour lui déplaire alors que paradoxalement il se sentait légèrement mal à l'aise. Il savait que la porte du bureau de Cyria devait se trouver quelque part ici, mais il eut du mal à la localiser.

Il erra dans les couloirs, se perdant plusieurs fois, se répétant que c'était une situation absurde pour un chef des Aurors. À un moment donné, il croisa un sorcier qui semblait débordé par son travail. Orion s'approcha de lui, son visage affichant une légère expression de frustration.

"Excusez-moi " commença-t-il, "Je cherche le bureau de Cyria Carrow. Pouvez-vous me dire où il se trouve ?"

Le sorcier leva les yeux, un peu surpris, avant de lui indiquer la direction. Orion le remercia d'un signe de tête et se dirigea vers la porte en question. Il frappa trois fois, attendant une réponse. Sa poitrine était tendue d'anticipation. Tout ce chemin parcouru, tout cet effort pour la retrouver, pourtant, la crainte la plus atroce lui traversa l'esprit : et si elle n'était pas là ? Et s'il avait tourné pendant presque trente minutes pour rien.

Il patienta, fixant la porte avec une anxiété grandissante. La situation était aussi déroutante que frustrante..
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 19 Oct - 9:39
Les portes se présentaient toujours par trois sur le mur face au sorcier.  La lumière était tamisée quand bien même il était le milieu de la journée. A chaque fois que l’auror ouvrait une porte il semblait arriver sur une énième salle du Département des Mystères.  Parfois le carrelage était différent, parfois les portes étaient sur la droite ou la gauche…. Tout était fait pour désorienter les non-initiés, et il n’y avait pas l’ombre d’une salle de recherche magique, ou celle d’un langue-de-plomb avant de longues minutes à tourner en rond.

A partir du moment où le chercheur lui indiqua la direction, les portes semblèrent cesser de se mélanger, et les décors aussi.  Pourtant, Orion Black frappa à une porte qui restait close et le resterait.  Quelques longues secondes - peut-être minutes - s’écoulèrent avant qu’une voix s’élève : « Mr. Black ? » Elle provenait de derrière lui, obligeant le sorcier à se retourner.  Et là où jusqu’à présent il n’y avait qu’un mur de carrelage violet, se trouvait une arche blanche, vous permettant d’entrer dans l’aile dédiée aux langues-de-plombs-espions.

La jeune femme - que l’auror ne connaissait sans doute pas - avait l’air un brin mal à l’aise, mais fit tout de même l’effort de conversation : « C’est rare que l’on descende aux Mystères.  D’habitude c’est nous qui nous nous déplaçons. » Elle te fit un léger signe discret de la suivre.  Son pas était semblable à celui de Cyria : discret, presque inaudible.
Alors que l’arche disparaissait derrière vous, la pièce jusqu’alors vide devant vous changea de décor doucement : des arabesques florales apparaissent sur les murs, du mobilier prend place dans l’espace et de véritables portes aussi. « Nous n’avons pas d’accueil ou de secrétaire…. Pas faute d’en demander. » Elle s’avançait sur l’une des portes, et quand bien même étaient-elles dénuées d’inscriptions, elles ne semblaient pas être des leurres cette fois-ci. « Elle n’est pas dans son bureau, mais j’imagine que cela doit être urgent…. Enfin. » Elle haussait les épaules, tentant un sourire avant de pousser une porte.  

C’était tout, sauf un bureau.  L’espace était grand, le sol noir, les murs d’une couleur claire. Il y avait de grandes fenêtres en croisillons d’où provenait une lumière claire fictive, mais il n’y avait rien à voir au travers de la fenêtre : tout était blanc.   La pièce ressemblait davantage à une infirmerie qu’autre chose.  D’un côté, trônait un immense meuble d’apothicaire où des centaines de potions aux couleurs différentes étaient rangées les unes contre les autres.  Il y avait quelques lits qui n’inspiraient aucun confort, complètement vides ; d’autres meubles clos, ainsi qu’une salle de bain.

Au fond de la pièce, il y avait une espèce de paravent à moitié tiré, si bien que l’on voyait un homme en train de poser un cataplasme sur quelqu’un, assis sur un tabouret à roulettes.  

« Cy…. Ms. Carrow, il y a….
- Pourquoi m’appelles-tu ainsi, Aimée ? Et n’es-tu pas censée être à ton cours d’autopsie ? »

La jeune femme a tes côtés se racla légèrement la gorge avant de reprendre : « M. Black, le chef du bureau des aurors est là pour to-vous.
- Parce qu’ils connaissent le chemin des Mystères ?
- Quand je dis qu’il est là, il est à côté de moi…. » finît-elle par préciser en baissant le nez.  

Le rideau du paravent fut tiré brusquement, te dévoilant brusquement.  C’était toi qui était assise en face du medicomage, qui finissait un sortilège pour maintenir la pommade contre ta peau et éviter de salir tes vêtements.  Tu étais loin d’être apprêtée pour monter dans les étages… Ne serait-ce que ton oeil encore tuméfié et injecté de sang, ou même tes cheveux bruns coupés au carré.

« J’arrive. » dis-tu en te levant.  Tu portais un pantalon noir, ample et souple qui n’avait aucune forme féminine, il semblait même trop grand.  Comme haut, tu portais seulement une brassière : sur ta peau laiteuse, malgré le onguent, on devinait la présence d’un hématome qui couvrait une partie de ton abdomen, de tes côtés et la moitié de ton dos.  « Merci George. Est-ce que tu pourras me tenir au courant de la situation à Ste Mangouste ? » Il répondit quelque chose trop bas pour être entendu, mais il rangeait ses affaires, passant à côté de vous pour quitter le Département.  

Tu te tournais doucement pour attraper une veste fluide, noire, que tu nouais autour de toi.  Non, ta tenue était loin de ta tenue habituelle : tu n’avais pas encore eu le temps de te changer. « Merci Aimée, tu peux disposer. Venez me voir après votre cours. » Un sourire se glissa sur son visage, et elle s’inclina légèrement sur un : « Bonne journée ! » Alors que la nouvelle langue-de-plomb te saluait et filait à toute vitesse, toi, tu attrapais ta baguette et te plantait devant un miroir. De sortilèges informulés, tu t’occupais de ton visage, qui bientôt reprenait forme normale et saine : d’abord la blessure, puis ton iris, et enfin tes cheveux.

« On avait rendez-vous ce matin ? » finis-tu par demander, en observant son reflet dans le miroir.

Tu te redressais, pieds nus, toujours ta baguette à la main. Après avoir récupéré une fiole de sans-sommeil, tu lui fis signe :  « Viens, on va aller dans mon bureau… »  Tu passais devant lui pour le guider. « Je ne crois pas que tu sois déjà venu, ici ? » demandais-tu en lui jetant un coup d’oeil. Alors que vous quittiez l’infirmerie, vous avanciez. Vous passez devant une verrière, au travers de laquelle, il était possible de voir le fameux cours où se trouvait seulement quatre nouvelles recrues et le médicomage légiste.
Quelques marches à descendre sur votre droite, les lieux étaient semblables soudainement à une cour extérieure avec une fontaine, des fleurs et des arbres. Rien n’avait de cohérence, tout n’était que magie et c’était probablement déroutant. « Cela change souvent ici, pour le moral paraît-il. Y a deux semaines, cela ressemblait à une plage. » Tu ne bougeais pas ton autre bras, tu passais sous un arbre, et il y avait là une arche fleurie, sous laquelle tu passais pour pousser un portillon de bois. Là encore, la magie opérait : vous entiez dans un véritable bureau. Pas aussi grand que celui du chef des bureaux des aurors, mais ton bureau tout de même.

D’un côté du bureau, il y avait littéralement l’entrée d’un dressing, d’une pensine avec au-dessus des étagères sans fond, où de nombreux noms étaient notés : s’y trouvaient des fioles de souvenirs et des petits journaux numérotés.
D’un mouvement de ta part, tout ceci disparut dans le mur, laissant place à une cheminée sans doute reliée au réseau de cheminette.

De l’autre côté du bureau, une table ronde, avec six chaises autour, puis au centre, ton bureau. Y traînait dessus une lettre entamée, la plume posée à coté. Il n’y avait rien d’autre, sauf des missives du Ministère qui flottaient dans les airs, figées par tes soins. Derrière le bureau, il y avait de quoi ranger des dossiers.

« Installe-toi… » D’un mouvement de poignet, des tasses apparurent, non pas avec du thé, mais du café.
Tu grimaces un peu en tirant sur une chaise de la table ronde, avant d’y poser tes fesses.
« C’était mon créneau sieste… » tu souriais faiblement, ton regard sur lui.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 20 Oct - 4:28
L'attente parue interminable à l'auror qui s'apprêtait même à s'avouer vaincu et à rentrer dans son bureau en pestant contre Cyria et son incroyable capacité à déjouer ses plans, même sans le savoir. Mais alors que tout espoir semblait perdu pour de bon : « Mr. Black ? » Le sorcier se fit volte-face et toisa avec une certaine animosité une jeune sorcière qui se tenait dans une arche de lumière... Cette dernière n'était pas là quelques instants plus tôt... À moins que... non...
« C’est rare que l’on descende aux Mystères.  D’habitude, c’est nous qui nous nous déplaçons. » Elle fit signe à l'auror de le suivre et ce dernier la suivit docilement. Habitué de masquer ses émotions, il garda une expression neutre et impénétrable alors que dans un sens il était aussi excité qu'un enfant la veille de Noël. " En effet... C'est une surprise pour Mademoiselle Carrow, nous entretenons une relation intime depuis peu et elle mourrait d'envie de me voir dans son bureau." Il avait asséné ce mensonge avec un tel aplomb que lui-même venait à douter de la véracité de ses propos. " ,Mais ne lui en parlais pas, elle est assez timide sur le sujet. " continua-t-il alors que sa bonne humeur remontait en flèche. Il savait que la danoise finirait par apprendre son mensonge et il salivait d'avance en imaginant sa réaction.

« Nous n’avons pas d’accueil ou de secrétaire… Pas faute d’en demander. » Habitué à une vie de combat, le sorcier ne manqua pas e remarquer la démarche de cette jeune personne. Silencieuse... Féline... Elle avait été bien formée.« Elle n’est pas dans son bureau, mais j’imagine que cela doit être urgent… Enfin. » Le sorcier hocha la tête d'un air grave. " Effectivement... " reconnu-il. " L'amour n'attend pas ! " Pareil à un lutin facétieux, il imaginait la rumeur qui allait gronder dans les entrailles de se département et les efforts que Cyria allait devoir déployé pour rétablir la vérité.
En ce qui le concernait, sa réputation de séducteur étant bien établi, rien ne semblait entraver la bonne marche de son plan... Et il n'avait que faire de ce genre de racontar, au contraire, cela l’amusait beaucoup. " Surtout ne pensait pas à ça en sa présence ! Elle serait folle de rage. Voyez ça comme un bon exercice pour développer vos dons en occlumancie. "

Orion Black se tenait dans une pièce étrange et énigmatique. C'était tout, sauf un bureau. L'espace était vaste, ses murs d'une blancheur immaculée, contrastant avec le sol noir qui s'étendait sous ses pieds. La lumière était artificielle, provenant des grandes fenêtres en croisillons, mais rien de l'extérieur ne pouvait être vu, tout était blanc.
La pièce avait plus l'apparence d'une infirmerie que d'un bureau. Du côté opposé à l'entrée, un immense meuble d'apothicaire trônait, surchargé de flacons de potions aux couleurs et aux reflets chatoyants. Ces précieux liquides étaient soigneusement rangés les uns contre les autres, créant une mosaïque de couleurs et de formes. Ils semblaient prêts à l'emploi.
Il y avait quelques lits disposés le long des murs, dépourvus de toute literie ou d'oreillers, évoquant plus un espace de soins qu'un endroit de repos. À côté des lits, d'autres meubles clos s'alignaient, renfermant sans doute des secrets bien gardés. Le mobilier était austère, fonctionnel, évoquant un sentiment de froideur clinique.
Au fond de la pièce, un paravent à moitié tiré cachait partiellement la vue de ce qui s'y trouvait. Derrière le paravent, il distingua un homme en train d'administrer des soins à un patient assis sur un tabouret à roulettes. L'homme semblait concentré sur sa tâche.

« Cy… Ms. Carrow, il y a….
- Pourquoi m’appelles-tu ainsi, Aimée ? Et n’es-tu pas censée être à ton cours d’autopsie ? »
La jeune femme se racla légèrement la gorge avant de reprendre : « M. Black, le chef du bureau des aurors est là pour to-vous.
- Parce qu’ils connaissent le chemin des Mystères ?
- Quand je dis qu’il est là, il est à côté de moi… » finît-elle par préciser en baissant le nez.
Ah c'est langues de plombs... Toujours persuadé d'être le centre de l'univers... " Il hocha la tête d'un air navré avant de se tourner vers sa guide. " Je ne dis pas ça pour vous mademoiselle, vous avez été d'une aide inestimable."
 
Le rideau du paravent fut tiré brusquement, dévoilant brusquement la jeune Carrow. Un médicomage était en train de finir de lui administrer les premiers soins. Elle était presque méconnaissable, habillée de manière étrange et peu élégante. Mais ce qui attira l’œil du sorcier fut avant tout ses nombreuses blessures.
Il fronça les sourcils et une ride d'anxiété trouva naturellement sa place entre ses deux sourcils.

« J’arrive. » dit-elle en se levant.  Alors qu'elle finissait d'échanger quelques mots avec le soignant, Orion se tourna une fois encore vers Aimée et lui donna une carte de visite. " Si vous cherchez un vrai travail où vous n'aurez pas à travailler pour une harpie sinistre, n'hésitez pas à me contacter. Je suis toujours à la recherche de jeune talent ! "
« Merci Aimée, tu peux disposer. Venez me voir après votre cours. » Un sourire se glissa sur le visage de la jeune femme. Blague mise à part, inutile de sonder son esprit pour constater le respect que lui inspirait Cyria. « Bonne journée ! »

Elle s'éclipsa alors qu'Orion reporta son attention entière sur la jeune Carrow. Maintenant qu'elle était plus proche, il pouvait nettement distinguer des hématomes sur la peau diaphane de la jeune femme.
Il sera la mâchoire, essayant de garder autant son calme que possible. Il n'avait qu'une question, mais attendra d'être dans un endroit plus adéquat pour la lui poser.

« On avait rendez-vous ce matin ? » Demanda t'elle en en atténuant les blessures sur son visage.
" Non..." Reconnu le sorcier en la regardant manier sa baguette. " J'avais envie de te voir. " Reconnu t'il avec un sourire, assez honnête pour le reconnaître, mais bien trop pudique pour lui avouer qu'il s'était inquiété.

Orion se tenait debout, les yeux scrutateurs et l'expression curieuse, alors que Cyria se préparait à l'accompagner vers son bureau. Il n'avait pas l'habitude de se rendre dans les profondeurs du ministère des mystères, et chaque instant semblait imprégné de mystère et d'étrangeté.
Elle se redressa, pieds nus, sa baguette toujours à portée de main. Dans un geste fluide, elle récupéra une fiole qu'il ne reconnut pas.
Il était intrigué par cette incursion dans un monde inconnu, un endroit dont il n'avait entendu parler que par des rumeurs et des légendes. Les couloirs du ministère des mystères étaient à la fois fascinants et troublants, un labyrinthe de secrets et de mystères.

Elle lui jeta un coup d'œil. « Je ne crois pas que tu sois déjà venu, ici ? » Orion secoua la tête, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres. « Non, c'est ma première visite. » admit-il. Il se sentait un peu comme un étranger en territoire inconnu.

Ils quittèrent l'infirmerie et progressèrent dans les couloirs du ministère des mystères. Le Black observait attentivement chaque détail, cherchant à mémoriser son environnement. Alors qu'ils avançaient, ils passèrent devant une verrière qui offrait une vue sur un cours étrange où seules quatre nouvelles recrues semblaient suivre un cours supervisé par un médicomage légiste. La scène était surréaliste, comme si elle avait été extraite d'un rêve étrange.
Cyria descendit quelques marches sur la droite, les conduisant soudainement dans une cour extérieure magique et idyllique. Il n'y avait aucune cohérence apparente, tout semblait être façonné par la magie, créant une atmosphère déroutante.

Elle commenta la transformation constante de l'endroit pour le moral des occupants. « Cela change souvent ici, pour le moral, paraît-il. Y a deux semaines, cela ressemblait à une plage. »
Orion hocha la tête, impressionné par la magie qui imprégnait cet endroit. Il se laissa guider par Cyria, passant sous un arbre et traversant une arche fleurie. Ils franchirent un petit portillon de bois. Contre toute attente, il s'agissait bien du bureau de l'espionne.

***

Avec une curiosité qu'il ne chercha pas à dissimuler, il découvrit la pièce. Pénétrer ainsi dans l'intimité de son bureau lui semblait être une merveilleuse occasion d'en apprendre plus sur elle.
Il nota la pensine dans un coin de la pièce ainsi que les fioles argentées tout à côté. Il aurait payé cher pour se plonger dans les souvenirs de la jeune femme.

« Installe-toi… » Le chef des aurors s’exécuta et constata avec un certain soulagement que ce n'était pas du thé qu'elle avait fait apparaitre, mais du café... Dieu soit loué ! Les insulaires ne juraient que par le thé ici.
« C’était mon créneau sieste… » Elle adressa au sorcier un faible sourire, elle avait l'air épuisée et il n'avait pas échappé au sorcier qu'elle semblait avoir des difficultés à se déplacer. " C'est pour ça que je suis là..." répliqua-t-il avec un sourire de carnassier. " Je me disais que c'était le moment idéal pour partager ton lit..." Son sourire ce fana bien vite, et le masque tomba. Ses traits se durcirent immédiatement alors qu'il attrapa à deux mains la tasse brûlante. Le mangemort prit place sur l'auror alors qu'une flamme glaciale semblait danser au fond de ses yeux. " Dis moi ce qu'il s'est passé... Et surtout... Dis-moi qu'il est mort. " * Car par les bourses de Merlin si ce n'est pas le cas je jure de lui rendre coup pour coup...* Pensa-t-il en son for intérieur sans pour autant laisser l'occasion à la jeune Carrow de le découvrir.

Elle était forte, c'était une dure à cuire. L'idée n'était pas de venger son honneur tel un chevalier en armure. L'idée était simple de se venger de manière sanglante. Une chose que le sorcier avait appris à faire et à apprécier depuis quelque temps.

" Tu sembles épuisé..." Constata t'il, sa ride entre les sourcils refaisant surface. " Je peux repasser si tu veux. Tu as besoin de sommeil." Ce n'était pas une question, il commença même à se lever.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 20 Oct - 9:58
« Non… J’avais envie de te voir. » Soudainement loin des blagues de mauvais goût qu’il pouvait faire, tu préférais croire qu’il disait la vérité. Et quelque part cela te faisait plaisir. A vrai dire, tu n’avais pas vraiment essayé de l’éviter : on ne croise personne au Département des Mystères, et tu avais été débordée, comme souvent. « Harpie sinistre, donc… » Tu lui jetais un coup d’oeil, vaguement amusée, avant de le conduire jusqu’à ton bureau.

***

Assise à ses côtés, tu glissais le contenu de la petite fiole de potion que tu avais subtilisée, dans ton café. Celui-ci changea doucement de couleur, tirant alors vers un violet. Fort heureusement, l’odeur et le goût n’en changeaient pas. « C’est pour ça que je lui là…» Tu fronçais les sourcils : quel rapport avec ta sieste ? Tu reposais ton attention sur lui, pour constater son air, et tu voyais la blague arriver. Tu ne savais plus si tu étais désespérée ou amusée. Sans doute un savant mélange des deux. « Désolée de te décevoir, mais je crains n’être que très rarement de ce dit-lit. » Très vite la blague laissa place au réel sujet qui l’amenait : « Dis-moi ce qu’il s’est passé… Et surtout… Dis-moi qu’il est mort. » Tu hochais la tête en prenant une gorgée de ton café : « Ce n’est pas moi qui m’en suis occupée, donc je ne peux pas te dire comment cela s’est passé encore… » Le langue-de-plomb en question n’avait pas eu encore l’occasion de lui transmettre ses souvenirs de la mission, ni même son rapport. « Je sais juste qu’il s’est passé quelque chose pour que le langue-de-plomb nous envoie un signal de détresse… » Ton regard se perdait un peu dans le vague. Ton esprit était clair comme de l’eau de roche : tu n’avais aucune barrière, tu respirais quelque chose de très calme et serein. Et tes souvenirs vinrent habiter tes pensées. « Il était perdu, et comme possédée.. .Cela ne ressemblait en rien à un Imperium. On s’y est mis à trois pour réussir à le calmer et le ramener… Il est à Ste Mangouste présentement. » C’était ton agent qui t’avais mis dans cet état. Ou surtout le vol plané que tu avais fais suite à un sortilège offensif auquel tu ne t’attendais pas en arrivant sur les lieux. Ou les coups contre ton visage ou ton ventre, lorsque tu étais à terre. Bien sûr, ensuite les deux autres personnes avec toi sont venus t’aider.  Tu balayais ce souvenir de ton esprit. « Mais oui, la cible est morte. »

Tu reposais ton regard sur lui, un sourire se glissant presque timidement sur tes lèvres. Tu n’avais pas vraiment l’occasion de parler de ce genre de choses avec d’autres personnes que celles présentes dans ces locaux.

Tu prenais une autre gorgée.

« Tu sembles épuisée… » C’était la vérité, tu n’avais pas vraiment d’horaire à proprement parler, comme les aurors. « Reste. Après tout ce temps à chercher l’entrée de notre service, cela serait dommage... » Tu as un petit sourire amusé, assez fin, tes yeux posés sur lui. « Laisse le temps à la potion de faire effet, cela ira mieux. » Mais bien sûr, si c’était plus fort que lui, tu ne le retiendrais pas. A vrai dire, le simple fait qu’il se soit déplacé et qu’il te montre qu’il ait pu être inquiété… C’était déjà un énorme changement dans votre relation, et une preuve qu’il allait tenir ses engagements. Et ça, cela n’avait pas de prix pour toi.

Une autre gorgée de ton café-potionné.

« Je te réclamerais bien ton aide pour m’aider à m’habiller, mais j’ai peur que tu ne saches te tenir… » En réalité, si tu avais eu une idée des rumeurs qu’il avait commencé à colporter sur toi, jamais tu n’aurais proposé la chose, loin de toi l’envie de l’alimenter. Néanmoins, tu ne pouvais pas dire que tu ne comptais pas sur le fait de pouvoir… juste rentrer de nouveau en contact physique avec lui. Cette nuit au Ministère, te semble tellement surréaliste, que parfois, tu te demandais si tu n’avais pas tout rêvé et fantasmé, au détour d’un verre et d’un rêve éveillé. « Tu es libre jusqu’à quelle heure ? » Tu essayais simplement de savoir si ce n’était qu’un passage en coup de vent ou s’il pouvait s’attarder. Ou mieux encore : « As-tu déjà déjeuné ? » Toi, en l'occurrence ce n’était pas ton cas, même si l’après-midi était déjà entamée.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 21 Oct - 2:37
« Ce n’est pas moi qui m’en suis occupée, donc je ne peux pas te dire comment cela s’est passé encore… Je sais juste qu’il s’est passé quelque chose pour que le langue-de-plomb nous envoie un signal de détresse… » Peut être était-ce à cause de la potion, mais pour la première fois, l'esprit de la Carrow était parfaitement lisible pour celui d'un Orion qui flottait toujours autour d'elle en guise d'information. « Il était perdu, et comme possédée.. .Cela ne ressemblait en rien à un Imperium. On s’y est mis à trois pour réussir à le calmer et le ramener… Il est à Ste Mangouste présentement. » À travers le regard de la jeune femme, l'auror revécut le combat qu'elle avait mené et le vol plané qui l'avait conduit à avoir d'aussi nombreuses blessures. « Mais oui, la cible est morte. » C'était le principal, mais les inquiétudes d'Orion allaient aussi envers cette langue de plomb. Il s'imaginait déjà une quelconque drogue aux puissantes capacités hallucinatoires circuler dans les rues... Voire pire ! " Je vois... Si tu peux me tenir au courant, je t'en serais reconnaissant. J'espère que ça ira pour ton agent ! " En tant que superviseur de nombreux sorciers, Orion était capable d'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir même si chaque leader avait ça façon de gérer les choses. Cependant, il ne lui avait pas échappé que Cyria avait l'air d'entretenir d'étroites relations avec ses subordonnés, au point qu'ils aient le réflexe de l'appeler par son prénom ou même de la tutoyer.

« Reste. Après tout ce temps à chercher l’entrée de notre service, cela serait dommage... » Il lui répondit d'un petit grognement en se relevant malgré tout. Comme à son habitude, il était habillé comme un homme sortit tout droit d'un film des années 30. Il enleva sa veste gris anthracite qu'il posa sur le dossier de sa chaise, mais garda son veston. Aujourd'hui il avait préféré des bretelles pour tenir son pantalon qu'une ceinture. « Laisse le temps à la potion de faire effet, cela ira mieux. » Il hocha la tête à l'affirmative. " Ne te force pas... Et n'abuse pas de ce genre de potion. Tu sais très bien les effets qu'elles peuvent avoir sur le long terme. "


« Je te réclamerais bien ton aide pour m’aider à m’habiller, mais j’ai peur que tu ne saches te tenir… » Malgré tout le self contrôle dont il était capable, il ne pu s'empêcher de s'étrangler dans sa tasse de café. Il toussa quelques seconde avant de lui répondre :  " Mademoiselle Carrow... Si je ne puis en effet vous promettre d'être capable de toute outrecuidance, je m'engage cependant à faire de mon mieux pour ne pas abuser de la situation." Une bien vaine promesse... Comme s'il était capable de ne pas laisser son regard glisser sur le corps de la Carrow... « Tu es libre jusqu’à quelle heure ? As-tu déjà déjeuné ? »

Il voyait exactement là où elle voulait en venir et il était plutôt satisfait de la direction que prenait cette après-midi. « J'ai annulé tous mes rendez-vous. » Dit-il un peu honteux de son petit caprice du jour. Après tout, Orion espérait bien passer ministre de la justice magique, ce genre de petites manies pouvaient bien lui coûter cher... Mais bon... Il avait vraiment besoin de voir Cyria et de s'assurer qu'elle allait bien.
D'un certain côté, son obsession pour la jeune femme avait remplacé sa quête de vengeance. Il allait devoir faire attention au côté pathologique de cette relation. Enfin, fallait-il qu'il assume cette réalité. « Je propose que nous commandions quelque chose et que pendant que ça arrive, nous nous occupions de te trouver autre chose que ça... » Il hocha la tête vers elle une petite grimace sur le visage. « Tu penses garder les cheveux courts ? »

Il ne lui avait pas échappé que son état presque végétatif lui avait fait échapper une autre information. Une pensée fugace sur la nuit qu'ils avaient passée au ministère et le baiser langoureux qu'elle lui avait offert avant de s'éclipser brusquement. À ce simple souvenir, un léger frisson balaya l'échine du Black et il engloutit ses dernières gouttes de café pour cacher son malaise. * Surement le baiser le plus incroyable de ma vie...* pensa-t-il sans réussir à bloquer cette pensée fugace.
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Sam 21 Oct - 12:54
« Je vois... Si tu peux me tenir au courant, je t'en serais reconnaissant. J'espère que ça ira pour ton agent ! » Tu hochais doucement la tête, le regard perdu sur ton café, alors que tu ajoutais, sans parler très fort : « Nos chefs m’ont convoqués pour en parler ce soir. J’espère que j’aurais des réponses à leurs apporter. » Et tu te doutais bien que dans la journée, Orion allait probablement recevoir la même invitation pour entendre ton rapport. Sauf que tu n’avais encore aucun élément en main, alors peut-être allais-tu simplement passer un mauvais quart d’heure.

Tu souriais faiblement, observant du coin de l’oeil - ou peut-être pas que - lorsqu’Orion commença à prendre un peu plus ses aises et retirer ses vestes. Il est vrai que cela te faisait plaisir qu’il change d’avis et ça.. C’était fort clair dans ton esprit, bien que tu ne t’attardais pas sur la sensation, puisque monsieur l’auror te faisait déjà la morale sur l’utilisation de cette potion. « Je sais. » Tu penses déjà avoir des effets secondaires non-désirés, mais ça, tu n’en parlerais sans doute à personne. « C’est pourquoi je songe à prendre des congés bientôt…. Et j’imagine que, comme d’habitude, on me dira que c’est le pire moment choisi. » Peut-être était-ce la fatigue, mais tu étais particulièrement calme en énonçant cela. D’habitude, il y aurait eu un peu plus de rancoeur ou d’amertume envers ton hiérarchie. Mais pas présentement.

Tu ne pouvais t’empêcher de pouffer un peu de rire, derrière ta main, lorsque tes propres mots firent s’étouffer l’auror face à toi. Comme quoi, le risque de fausse-route touchait tout le monde… Tu l’observais, sans perdre une miette de ses expressions, et de ces mots. Tu murmurais, taquine : « Quel beau parleur… »

« J’ai annulé tous mes rendez-vous. » Tous ? La surprise se glissa sur tes traits quelques secondes. Tu ne t’attendais pas à tant. Était-il inquiet à ce point ? Pensait-il la retrouver à l’horizontale, incapable de bouger ?
A toutes ses propositions, tu hochais doucement la tête, et attrapait un bout de parchemin pour griffonner 2 repas à livrer ici, et tu ensorcelais le bout de papier pour qu’il aille rejoindre les cuisines du Ministère. « Les cheveux courts ? » répétais-tu, sans comprendre et en levant tes doigts pour attraper tes mèches de cheveux que tu ne trouves pas, obligée de monter tes doigts plus haut. Un carré plongeant, oui, tu avais oublié. « Oh… » Tu haussais les épaules. « Je dois avouer, que je ne sais même plus comment était mes cheveux avant de partir. » Tu changeais tellement souvent d’apparence, et de détails dans ta physionomie lorsque tu sortais en mission que tu oubliais ce que tu préférais chez toi parfois. « Tu n’as pas l’air d’apprécier. » remarquais-tu, pour pointer du doigt sa grimace.

Tu te levais doucement pour t’approcher de l’entrée du dressing : deux petites marches en bois noir, avec une porte noire, vitrée, et d’or. La porte ouverte te donnais accès à un mécanisme digne d’un coffre fort : une roulette pour choisir quelque chose. Tu la fis tourner, ce qui sembla enclencher les mécanismes magiques derrière la porte. Tu le fis plusieurs fois, avant d’ouvrir la seconde porte, qui donnait alors accès à une autre petite salle - qui n’existait pas - où il y avait un dressing composé de tes propres vêtements. Robe et robe de sorcier, jupe, chemisiers, cape, chaussures et même une baguette trônait même en évidence. Tu entrais doucement et attrapa les vêtements que tu désirais grâce à ta baguette. Alors que les vêtements se posaient sur un valet, tu jetais un coup d’oeil derrière toi, pour savoir si Orion t’avais suivi pour t’aider.

En serrant les dents, tu commençais à te déshabiller, te figeant parfois tant l’élancement douloureux dans ton dos était réel et coupait ta respiration. Bientôt, tu jetais la longue veste au sol, et lançais d’un léger mouvement de pied le pantalon trop grand. Tu te retrouvais en sous-vêtement devant lui sans gêne particulière tant tu avais mal et te sentais limitée dans tes mouvements ; le sortilège scintillant comme un maillage contre ta peau et le cataplasme.  
Tu attrapais la jupe crayon, et inspirais profondément : « Tu m’aides ? » Tu te sentais incapable de te pencher pour l’enfiler ; et l’idée même de l’effort que tu allais devoir déployer pour mettre ton chemiser ne te donnait aucune envie…
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Dim 22 Oct - 2:07
Orion ne lui répondit que d'un hochement de tête blasé quant à son besoin de vacances. Elle était en première ligne et devait faire des choses que peu de personnes seraient capables de supporter.
Il était l'une des rares personnes au monde qui savait en quoi consister précisément son travail bien qu'il avait conscience d'en ignorer les plus sombres détails.
Aussi il n'avait aucune peine à imaginer le besoin de vacances qu'elle devait ressentir. En tant qu'Auror il n'agissait pas sous couvert de l’anonymat et il ne préférait pas savoir ce qu'elle était susceptible de faire pour grappiller une information ou atteindre une cible. Si elle faisait une demande de congé, il ferait son possible pour appuyer sa demande.

« Je dois avouer, que je ne sais même plus comment était mes cheveux avant de partir. Tu n’as pas l’air d’apprécier. »

« Hmmm... » grommela le sorcier en repensant à la la dernière fois où il avait vu Cyria. « Les cheveux courts te vont aussi... Mais je reconnaît te préférer avec un peu plus de longueur. » Si un jour on lui avait dit qu'il lui parlerait de sa longueur de cheveux... La preuve que tout pouvait arriver et qu'il était capable de discuter de sujets qui en tant normal l’indifférait totalement.


*
**
****
**
*

La jeune femme se leva pour se diriger vers son dressing. Conscient de l'effort que cela allait lui demander, le sorcier posa sa tasse et la suivit.
Il fut impressionné par le mécanisme qui protégeait ses tenues et il ne manqua pas de siffler d'un air impressionné. « J'ai entendu que les femmes pouvaient se montrer farouches pour protéger leur garde-robe, mais j'ai l'impression que tu es au-delà de tout ! »
Il s'imaginait que dans les très fonds de se meuble devait se cacher des déguisements spécialement adaptés pour infiltrer un milieu ou un autre. Un véritable petit trésor pour une espionne !

Avec lenteur elle commença à se déshabiller. La conscience d'Orion était séparée en deux... Combien d'heures avait-il passées à l'imaginer ainsi dénudé, et ce alors qu'il partageait la couche d'une conquête d'un soir. Elle avait toujours habité ses songes et la voir ainsi devant lui maintenant faisait naitre en lui un désir ardent qui consumait son esprit.
Cependant il se sentait aussi coupable... Car l'heure n'était pas à la contemplation ni à scruter son corps comme on contemple une œuvre d'art d'un autre âge. Elle ne s'était pas déshabillée pour ça, il était là pour l'aider et pas pour satisfaire quelques idées perverses qui le rongeait depuis quelques années.
D'un autre côté... Quel mal y avait-il à laisser son regard mourir sur sa peau diaphane et d'essayer de graver au fer rouge la pureté de son corps dans ses rétines ?

« Tu m’aides ? »

La réponse lui semblait si évidente qu'il ne lui répondit même pas. Comme s'il pouvait lui dire non alors qu'elle semblait si douloureuse ? Comme s'il était capable de se rapprocher un peu plus d'elle et de recréer, la proximité qu'ils avaient partageait quelques jours plus tôt...
Il attrapa la jupe qu'elle lui tendit et mit un genou à terre. « Prends appui sur mon épaule. » Lui dit-il alors d'une voix douce alors qu'il l'assistait au mieux de ses capacités.
Il se rendit soudain compte qu'il était plus habitué à ôter des jupes que d'en mettre. Après que les  deux jambes de Cyria trouvèrent leur juste place dans l'écrin de tissu, Orion remonta lentement la robe, essayant de ne pas faire de gestes brusques.

Alors qu'il se redresse, il se retrouve soudainement très proche d'elle, elle n'avait pas encore mis de haut et son cœur sursauta brusquement dans sa cage thoracique. « Je sais que le moment n'est pas propice à ce genre de confession... » Dit-il dans un souffle. « Mais... Tu es ravissante et... j'ai beau m'être engagé à être aussi sage que possible, c'est plus difficile que prévu. » Il n'était pas habitué à bafouiller lors d'un telle proximité avec une femme. Au contraire, il était celui qui avait toujours le bon mot ou la bonne phrase... Et maintenant que son expérience de séducteur aurait pu s'avérer réellement utile, il bafouillait.
Léger comme une ombre, ses mains se posèrent sur les hanches encore dénudées de la jeune femme. Il pinça ses lèvres, gravant dans sa mémoire se souvenir... La douceur de sa peau, son souffle qui se mêlait au sien... Son regard...
«  Je ne vais pas te prendre par surprise... Je vais me pencher vers toi et t'embrasser. » À elle de voir ce qu'elle ferait de cette information, et il ne préférait pas y réfléchir... En tout cas si elle décidait de ne pas se dérober à cette étreinte, le Black l'embrasserait avec un curieux mélange de douceur et passion.
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Dim 22 Oct - 12:55
Tu levais les yeux au ciel - encore - à la remarque d’Orion, un air vaguement amusé sur le visage. « Ce n’est pas de la sécurité, c’est pour choisir ma garde-robe. » Ce n’était que des vêtements après tout… Quant aux tiens, coûteux vêtements pour sur, mais de tout de même !

La scène était tout de même surréaliste : Orion, un genou à terre devant toi, à t’aider à enfiler ta jupe, ta main posée contre son épaule. Tu y glissais un pied, puis l’autre, et te mordais la lèvre alors qu’il se redressait en remontant la jupe. Il était d’une délicatesse que tu ne lui soupçonnais pas : cela te plaisait que de découvrir de nouvelles facettes de cet homme qui t’avais toujours semblé inaccessible.
Une fois redressé, tu te retiens de te racler la gorge, peu désireuse de l’éveiller… Et encore moins de briser ce regard qu’il avait pour toi. Vous étiez si proches, que tu sentais son parfum, comme son souffle contre ta peau : comme tu avais envie de le sentir parcourir ta peau, la courbe de ta gorge. «… j’ai beau m’être engagé à être aussi sage que possible, c’est plus difficile que prévu. » Tes lippes s’étiraient dans un sourire, et tu échappais un léger rire silencieux, bien heureuse qu’il soit si honnête sur la situation et ses capacités.

Lorsqu’il posa ses mains sur tes hanches, à même ta peau, tu ne pus retenir ce délicieux frisson qui te pris le corps, t’électrisant toute entière. Tes yeux étaient comme aimantés aux siens, tu ne pouvais t’y soustraire, happée dans les détails de ses iris. Tu avais toujours trouvé ses yeux magnifiques, malheureusement, ce n’était pas quelque chose que l’on disait si facilement au détour d’une conversation avec un homme qui vous prêtait si peu attention… Pourtant, c’était visiblement loin d’être le cas, maintenant que tu avais eu accès à certains de ses souvenirs… Tout semblait si différent lorsque l’on prenait une nouvelle perspective.  « Je ne vais pas te prendre par surprise… » Il est vrai que tu étais pleine de paradoxe : tu détestes ne pas contrôler une situation, savoir ce qu’il pouvait t’arriver… Mais dans des contextes particuliers, comme celui qui était en train de se tisser entre vous… La surprise ne te déplaisait pas. « Je vais me pencher vers toi et t’embrasser. » Tu as l’impression qu’il te prend pour un animal sauvage ; et votre précédente soirée lui a probablement donné raison… Peut-être qu’un jour, il saura creuser plus loin et te comprendre véritablement.

Tes yeux rivés aux siens, tu ne bougeais pas, ta main toujours sur son épaule : tes doigts glissaient contre le col de sa chemise. Tu le laissais s’approcher sans te dérober, sentant ton palpitant s’affoler légèrement. Chaque coup marquait cette distance qui disparaissait avec une lenteur exagérée, véritable torture. Bientôt, tu sens la chaleur de ses lèvres contre les siennes, sa barbe contre ta peau et sa langue chercher la tienne.
Doucement, tu avales les quelques centimètres qui séparaient vos corps, pour venir te serrer contre lui, hissée sur la pointe des pieds. Tes doigts vinrent trouver la peau de sa nuque ; ton autre main glissant sur sa hanche, tirant sur sa chemise pour pouvoir se faufiler dessous et toucher toi aussi, sa peau.
Si habituellement ton esprit était muré contre toute intrusion ou curiosité ; présentement, ton esprit était un véritable livre ouvert. Ton désir n’était guère un secret, celui-ci envahissait tout ton corps telle une vague de chaleur qui se répandait partout. Tu désirais encore et tu désirais bien plus. Tu le ressentais comme un besoin impétueux et vorace, quelque chose que tu avais refoulé pendant trop longtemps et qui, aujourd’hui, s’exprimait enfin franchement et en toute liberté.
Le souffle court, entre deux baisers, tu murmurais, tu exigeais : « Touche-moi. » La sensation était réelle, et se vrillait dans ton estomac : une montagne de frustration accumulée, de non-dits, d’actes manqués, de jalousie palpable. Tu désirais beaucoup, peut-être trop pour le cadre - et tu semblais t’en moquer. Tu voulais ressentir son désir à lui, savoir que tu n’étais pas seule dans cet état ; et tu espérais que rien ne viendrait vous couper cette fois-ci.
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Dim 22 Oct - 18:43
C'est avec un râle de satisfaction qui vint mourir entre les lèvres de la Carrow que les lèvres d'Orion partirent à la découverte des siennes. Sa langue vint caresser la sienne dans une chorégraphie savamment orchestrée alors que le cœur du Black explosait de satisfaction.
Un nouveau frisson balaya son échine pendant qu'une main curieuse se glissa sous sa chemise.
L'esprit grand ouvert de la danoise trouva un étrange écho dans celui d'Orion qui, en réponse, lui ouvrit le sien. Il ne savait plus où terminé son désir et où commençait celui de la jeune femme. Rien n'avait plus aucun sens, les lois de l'univers étaient bouleversées alors que le temps de cette folle étreinte, il ne dépendait plus de la gravité terrestre, mais de ses lèvres.

« Touche-moi. »

Ça en était trop pour le brun. Cette simple phrase vint le priver des dernières lueurs de raisons auxquelles il pouvait encore prétendre.
Le désir de la posséder entièrement, de toucher le moindre centimètre carré de sa peau, devint un besoin impérieux. Un grognement lui échappa alors qu'il raffermit sa prise sur les hanches de la belle alors qu'il la fit décoller du sol. Sans lâcher ses lèvres, il franchit les quelques mètres qui le séparaient du mur le plus proche.
Il trouva le discernement nécessaire pour ne pas la plaquer avec trop de force contre la cloison et de ne pas la blesser plus qu'elle l'était déjà.
Enfin, sa bouche quitta celle de la mangemorts, mais il ne perdit pas de temps pour laisser son visage fondre  dans le creux de sa gorge. Fiévreuses, ses lèvres vinrent embrasser passionnément son cou, déposant des baisers enflammés.jusqu'à ce que, d'humeur plus gourmande, il ne put s'empêcher de mordiller sa gorge.

Enfin, il se décida à reculer son visage de quelques centimètres. Essoufflé, il appuya son front contre le sien, pris d'un certain vertige, il la reposa doucement au sol, ne pouvant s'empêcher de laisser ses mains explorer la douceur de sa peau.
Lentement, elles remontèrent de ses hanches vers ses clavicules avec une lenteur calculée. Il ne s'était encore résolu à lui retirer sa brassière, pour combien de temps encore.  « Je te veux tout entière... » Lui murmura-t-il d'une voix rauque après avoir déposé un baiser sur son épaule. « Aide-moi à enlever ça avant que je l'arrache... » Finit-il par la supplier en tirant sur sa chemise blanche d'un air désespéré.

Il ne savait trop bien vers quoi était en train de se diriger leur étreinte. Un mélange d'excitation et d'impatience commençait à le submerger.
Il ne pouvait pas s'empêcher de craindre le pire... Et si quelqu'un venait faire irruption dans son bureau ? Peut-être cette Aimée qui devait aller la retrouver après son cours... Et si leur repas n'était pas livré par magie, mais par un elfe de maison indiscret... Voire pire... Et si Euron avait décidé de faire une visite surprise à sa sœur précisément aujourd'hui ?
Pour autant ses préoccupations ne tapissaient que le fond de l'esprit du sorcier qui préféré se focaliser sur la jeune femme à moitié nue qu'il avait devant lui. Avec une certaine impatience, il tira sur la brassière qu'elle portait encore, lui signifiant clairement ses intentions.

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Dim 22 Oct - 19:55
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Lun 23 Oct - 1:07
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Lun 23 Oct - 9:31
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Mar 24 Oct - 1:43
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Mar 24 Oct - 13:30
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Mer 25 Oct - 1:50
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Mer 25 Oct - 15:01


Tu attrapais doucement ta baguette pour faire un brin de toilettes, et attirer à toi tes vêtements laissés plus loin. Tu étais silencieuse, encore extrêmement sensible au moindre de ses contacts, alors qu’il t’aidait à enfiler tes sous-vêtements puis une jupe et un chemisier. Tu ne cachais pas tes grimaces mais lorsque tu es enfin habillée, tu glisses tes mains contre son ventre et son torse pour boutonner sa chemise doucement.
Tu sentais ton corps encore en pleine ébullition, il ne fonctionnait pas comme celui d’un homme… parfois tu étais bien envieuse. Tu échappes un léger rire, en captant sa pensée si claire. Tu murmurais : « Un… » Tu relevais tes yeux vers les siens, réalisant que tu allais probablement le taquiner. « …bon début. » Tu préférais opter pour la vérité, sans le flatter. Tu savais qu’il avait bien de l’expérience en la matière, peut-être trop….
Alors que tu es en train de songer que son étreinte te manquait déjà, le voile opaque d'occlumancie se glissait lentement autour de tes pensées pour les dissimuler… Il restait néanmoins beaucoup moins épais et solide qu’habituellement.

Toujours face à lui, appuyée sur ton bureau, tu levais l’une de tes mains pour le recoiffer doucement et murmurer : « A charge de revanche, si j’ai bien compris. » et tu espérais qu’il tiendrait parole… Il pouvait s’attendre au pire s’il se payait sa tête.
Après une vague hésitation, tu t’approches de nouveau pour lui voler un dernier baiser langoureux… probablement le dernier de la journée, sans doute bien plus que cette simple journée…

(...)

Après le repas partagé dans une ambiance étrange, Orion était reparti dans les étages, réclamé par un collègue ou supérieur.

Comme promis, tes nouvelles recrues sont venues te voir et vous avez abordés les points clefs de leurs travaux pratiques, et ce qui les attendait pour la semaine suivante.

Aimée s’attarda dans ton bureau pour prononcer quelques mots qui te surpris tout d’abord : « Je crains Cyria, de devoir te demander d’avancer mes cours d’occlumancie, je n’ai pas envie de colporter ton secret à cause de mon inexpérience…. » Elle semblait tout à fait gênée, et tu l’observais, sans comprendre. « Mon secret ? » Elle n’eut guère besoin d’en demander plus que les souvenirs d’Aimée flottait dans son esprit, ses souvenirs de cette conversation avec Orion Black avant d’entrer dans l’infirmerie du service. Etait-il sérieux ? Auprès de ses recrues ? De telle rumeur ? Il était un homme, il s’en fichait ?
Si ton émotion première était tout à fait négative, tes pensées fusaient rapidement. Alors, un sourire doux se glissa sur tes lèvres et tu soufflais : « Oh, il ne t'a pas dit toute la vérité, j’imagine que les hommes sont sélectifs pour se donner une bonne image. » Tu posais ta main contre ton ventre. « J’attends simplement qu’il prenne ses responsabilités. »

(...)

Il ne fallut que deux jours pour que l’un de ses collègues proches - sans doute ami aussi - débarque dans le bureau du chef des aurors. « Orion ! » Il fermait la porte derrière lui et demandait, en parlant moins fort : « C’est vrai ce qui se dit, mon vieux ? » Son expression faciale était partagée entre le choc, l’hilarité et l’inquiétude : « Tu as mis enceinte Cyria Carrow ? » Il échappait un léger rire en faisant les gros yeux. « La Carrow des Mystères ? Par la barbe de Merlin ! Hahah ! Dans quelle merde tu t’es foutu ! Qu’est-ce que tu vas faire ? »
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Vu et imprévu ϟ Cyria Carrow (- 18)
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