Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Dim 24 Sep - 20:56
Charly & Alexander - Tu es partout où je suis Ambrose Dolokhov était arrivé dans la vie des Terry quelques courts mois avant sa naissance. Le terrible été 1996 avait été la cause, ou la chance, selon les points de vue, pour que Robert Terry prenne une décision qui n'impactera pas qu'une seule vie. Dix années, voilà ce qui séparaient Alexander de celui qui devint une sorte de frère spirituel à ses yeux car bien plus qu'un cousin. Et par bien des aspects, on pouvait voir certains traits du caractère du rentier dans celui du jeune homme. Lorsque l'on voit Alexander, la première déduction, pas si fausse d'ailleurs, est de voir un Robert plus jeune. Ses traits fins et son regard pénétrant lui viennent sans erreur possible du patriarche, tout comme son trop rare sourire. Tel le fils ainé destiné à prendre la relève un jour, il a été élevé avec un cadre très stricte, duquel, il n'a jamais cherché à s'affranchir. Pour autant, peu de personnes ne sauraient voir que ce côté solitaire et organisé, lui viennent d'un homme qu'il a durant de longues heures et inlassablement observé et surtout admiré. Ambrose l'avait laissé entrer dans son monde tout en entrant lui même dans le sien. Il s'était nourrit de la méticulosité avec laquelle il organisé tous les pans de sa vie. Il ne pouvait que boire les paroles de celui qui voulait, comme lui et les siens, détruire le genre des sorciers, oui l'homme qu'il était devenu l'inspirait sur bien des choses. Même la violence qui émanait parfois de lui ne l'effrayait pas et ne lui aurait fait tourner le dos pour rien au monde. Alexander Terry voulait faire honneur à son nom, à son père mais il voulait aussi, et surtout, être à la hauteur de celui qu'il voyait comme un mentor. Cette fin d'hiver 2021 marqua donc un profond tournant dans la vie du jeune membre du Blood Circle, quand, en arrivant ce soir là pour rejoindre son père, il apprit en écoutant une conversation entre deux autres membres, qu'un des leurs avait été tué. Les sorciers impliqués ne s'étaient pas contentés d'un sortilège de la mort, non, le corps avait été retrouvé calciné et il avait fallu plusieurs heures avant de pouvoir clairement définir avec certitude de qui il s'agissait. C'est d'ailleurs ce qui retardait son père à l'heure actuelle, occupé à recueillir les éléments de la part de Charly Rosebury et Sofiane Rasak, qui étaient les deux plus proches personnes d'Ambrose même si cela lui coutait de le dire. Seule la pression de ses poings serrés laissait transparaitre l'état dans lequel cette annonce l'avait mis, surement qu'il ne réalisait pas encore ce que cela impliquait, le fait qu'il n'aurait plus jamais l'ombre d'Ambrose pour s'élever. Les jours avaient passé mais l'étau qui s'était formé autour de son coeur ne disparaissait pas, pire, il semblait que son estomac ne se soit changé en plomb. Quelle nouvelle épreuve le seigneur lui imposait, pourquoi avait-il choisi de rappeler auprès de lui l'une des personnes les plus investie dans cette guerre contre le monde magique ? Les voix su Seigneur sont impénétrables, voilà ce qu'il lui restait, cela, et la nécessité de poursuivre le travail commencé par Ambrose. Son père avait fait les choses à son image pour les obsèques de l'un des siens, surement un peu trop à son image d'ailleurs. Mais face à la douleur de la perte, la religion était bien la seule chose à laquelle ils savent se rattraper, eux, les Terry, mais aussi, et cela est peut-être moins connu, la vengeance. Que Dieu lui pardonne mais c'est à cela qu'il avait pensé durant la cérémonie ce jour là de mars, il entendait les voix de l’archevêque et du prête qui se succédaient mais n'écoutait pas réellement. Non, il ne pensait qu'à honorer la mémoire d'un homme que rien n'aurait détourné de la mission qu'il s'était donnée. Depuis, chaque semaine il prenait le temps de venir se recueillir sur la tombe d'Ambrose, la pierre tombale avait été posée rapidement, son père ne devait pas être étranger à ce délai si court. Le nom entier de l'être cher, son année de naissance et celle de son décès, s'affichaient en lettres d'or dans ce marbre haut de gamme. Voilà à quoi il en était réduit, un nom sur une stèle, d’où la nécessité de reprendre sa lutte et à la façon dont Ambrose le faisait, une manière qui correspond à Alexander qui aura sa propre griffe. Il partageait les convictions qui étaient celles du défunt membre du Blood Circle, il lui serait donc facile de reprendre son flambeau. Il se sait bientôt près, ses études sont bien entamées, sa formation physique auprès de Erèbe Mackenson est l'une des meilleures qui soit et sa préparation psychologique est sans doute ce qu'il a comme meilleur atout. Aujourd'hui il ne s'est pas contenté de fixer longuement la pierre, non, il s'est assuré de retirer les fleurs fanées, de rincer l'eau stagnante et de replacer soigneusement et harmonieusement les plaques. Puis, agenouillé, il a retiré un à un les petits cailloux du chemin que le vent avait emmené dans les fleurs. C'est alors qu'il venait de se remettre debout que des pas sur le chemin le fit se retourner. Bien sur qu'il l'a reconnu tout de suite, comment oublier celle qui depuis toujours semblait être en symbiose avec Ambrose, celle qui avait osé porter un rouge flamboyant leur des obsèques de ce dernier il y a quelques jours. Quoi qu'elle fasse et même si lui faisait tout pour ne jamais se retrouver sur son chemin, il s'avérait que @Charly Rosebury prenait une place folle. Jetant un dernier regard sur le tombe de son ami, il fit un signe de croix avant de mettre les mains dans les poches de son manteau et de prendre le chemin de la sortie. Chemin qui devait inexorablement croiser la route de cette femme. Ambrose était si proche d'elle qu'il ne pouvait résolument pensé à mal en ce lieu sacré, c'est pourquoi le mieux était encore de la laisser pour reprendre ses activités.⇜ code by bat'phanie ⇝
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Sam 7 Oct - 18:16
Alexander & Charly Tu es partout où je suis
La brise légère balayait les feuilles mortes sur le chemin qui menait au cimetière, créant un doux murmure mélancolique dans l'air. C'était un jour sombre et nuageux, le genre de journée qui semblait refléter parfaitement mon état d'esprit. J'avais le cœur lourd, chargé de tristesse et de regret. J'avais perdu mon meilleur ami, Ambrose, et le monde autour de moi semblait s'être effondré. Sofiane avait soudainement disparu, me laissant seule dans cette douleur lancinante. En plus de la tristesse, la colère rongeait également mes entrailles. L’ancien soldat était reparti chez lui… Ce lâche m’avait abandonné. Perdre Ambrose, sans avoir personne à mes côtés comprenant ma douleur, agrandissait le vide qui se creusait une place dans mon palpitant. Je connais le Dolokhov depuis l'enfance, et il avait été mon pilier, mon confident, mon complice dans cette vie que nous menions en marge du monde sorcier, au sein du Blood Circle. Presque un frère tant nous pouvions avoir des airs semblables physiquement, tous deux blonds aux yeux bleus. Celui que j’appelais mon ange s’était pourtant envolé définitivement. J'avançais lentement dans l'allée principale du cimetière, mes pas résonnant faiblement sur le gravier. Mes pensées étaient un tumulte d'émotions confuses, de souvenirs d'Ambrose qui remontaient à la surface et d'une tristesse incommensurable. La mission sur laquelle il avait trouvé la mort hantait mes pensées. Il était parti seul, poussé par son désir de prouver sa valeur au Blood Circle, et il n'en était jamais revenu. Nous nous écrivions des messages régulièrement. Quand l’un d’eux est resté sans réponse un jour ou deux, je ne me suis pas inquiété. Il n’était pas du genre à répondre dans la minute. Il était sur le terrain, il avait autre chose à faire… Mais au bout du troisième, l’inquiétude était montée. La réaction de Sofiane en parallèle de la mienne n’avait rien fait pour me rassurer. Alors nous étions partis à sa recherche malgré le froid qui s’était installé entre nous quelques jours auparavant. C’est là que nous avions fait la terrible découverte… Ce corps calciné, je n’avais pas voulu le reconnaître comme étant lui. Même quand ce couteau fut reconnu par le Syrien… Mais les analyses finirent par surgir et la vérité implacable vint m’achever. La tombe d'Ambrose se trouvait à l'extrémité du cimetière, sous un vieil arbre dont les branches étaient nues en cette saison. Je m'approchais, le cœur lourd, et me figeais à quelques mètres de sa dernière demeure. C'était une petite stèle sobre, portant simplement son nom et ses dates de naissance et de décès. C'était tout ce qui restait de lui, tout ce qui témoignait de son passage sur cette terre. Une silhouette familière se dressait devant. Je lâchais un soupir et arrêtais d’avancer. Alexander était un jeune homme que je connaissais depuis longtemps. Il avait été comme un petit frère pour Ambrose, un protégé qu'il avait pris sous son aile. Pourtant, malgré notre longue connaissance, nous n'avions jamais vraiment réussi à nous entendre. Nos personnalités étaient trop différentes, nos opinions divergeaient souvent, et nos échanges étaient souvent ponctués de désaccords et de confrontations. Alexander était penché devant la tombe, silencieux. Malgré nos différends, je savais qu’il avait été profondément affecté par la mort d'Ambrose, et je pouvais voir la douleur dans ses yeux. Lui aussi avait perdu quelqu'un qu'il considérait comme un frère, un mentor. Je me demandais s'il avait ressenti la même culpabilité que moi, si les mêmes questions tournoyaient dans son esprit. Aurait-il pu faire quelque chose de différent pour éviter la tragédie ? Les "si" et les "aurait dû" tourmentaient mes pensées depuis que j'avais appris la nouvelle. Alors que le jeune homme commençait à se relever pour partir, sans un mot, sans un regard, je sentais que je ne pouvais pas rester impassible. Je devais veiller sur lui, comme Ambrose l'aurait souhaité. Je ne pouvais pas laisser cette triste coïncidence nous séparer davantage. Alors, d'un geste impulsif, je m'avançais vers lui, ma main agrippant fermement son bras pour l'arrêter. « Alexander… » soufflais-je d'une voix tremblante, incertaine de comment il réagirait à mon geste. Il s'immobilisa et se tourna lentement vers moi, ses yeux rencontrant les miens. Sa surprise était évidente… Mon regard plongea dans le sien, le silence nous éreintant. Il laissait place aux non-dits planant entre nous. Je tournais un instant le visage vers la tombe d’Ambrose. Je ne savais pas réellement ce que je devais dire ou faire. Cela n’avait jamais fonctionné entre nous. Etrangement, il ressemblait bien plus à Ambrose que moi. Pourtant, contrairement à mon ami disparu, nous n’avions jamais su communiquer. Mes prunelles revinrent dans celle du Terry, cherchant un instant mes mots, incertaine de ce que j’allais dire. « Il n’aurait pas voulu ça. » Je nous désignais de ma main libre. Cette distance, cette ignorance. Seul dans sa tristesse. Il n’aurait même pas voulu que nous soyons tristes. Mais ça, c’était bien plus facile à promettre du vivant des personnes. Car une fois parti, il n’y a que le vide qui s’empare de notre être. Je le libérais malgré tout, croisant les bras sur ma poitrine. J’avais fait un premier pas. Peut-être allait-il me rejeter, mais j’aurais au moins tenté. « Je suis là si tu as besoin. » Lui proposer de parler serait stupide. S’il était comme Ambrose, il n’était certainement pas du genre à s’étendre. Et parlons encore moins de la fameuse question, comment tu vas ? Je ne supportais plus ces gens qui présentaient leurs ‘condoléances’. Ce mot si vide de compassion et d’empathie. Non, boire un verre, ça c’était ma solution avec Olivia. Ca m’allait parfaitement. Pas de fausse condescendance. Pas de fioritures comme les Terry avaient pu le faire à l’enterrement… ⇜ code by bat'phanie ⇝
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Dim 8 Oct - 13:38
Charly & Alexander - Tu es partout où je suis Marcher, continuer, ne jamais fléchir et toujours se relever, même quand il faut le faire pour deux. Il n’avait pas le choix, abandonner n’était pas une option, déprimer serait une insulte à la mémoire du défunt combattant. Puis, de toute façon, au vu de la rage bouillonnante en lui, il lui serait tout bonnement impossible de rester sans rien faire à se lamenter. Marcher, continuer, c’est aussi ce qu’il songeait alors qu’il remontait l’allée en sachant qu’il ne pouvait éviter de la croiser « elle ». Son éducation aurait du lui faire lever les yeux pour offrir un signe de tête en guise de salut silencieux en ce lieu sacré, mais la force lui manqua, il n’avait pas envie de devoir encore faire face à une extraversion mal placée de celle qui était la reine du genre. Après tout, il lui laissait à son tour, la place qui est désormais la seule et unique pour être au plus près d’Ambrose. Une place si loin de tout ce qu’il était, mais l’ensemble des tombes présentes ici témoignaient d’une certaine équité qu’offrait la mort. Il voulu même presser le pas pour partir encore plus vite mais se contient pour ne pas le faire. Est-ce que s’il l’avait fait la suite aurait été différente ? Il n’eut pas réellement le temps d’y penser, car le geste de Charly venait de l’abasourdir. Stoppant sa marche, il fixa d’abord sa main sur son bras comme pour se convaincre lui-même que tout cela était bien réel. Finissant par relever les yeux vers elle pour trouver un sens qui ne vient pas. Quoi dire ? Elle savait très bien ce qu’il en était, ils n’ont jamais été sur la même longueur d’ondes, mais tout le monde n’est pas obligé de s’entendre. Elle savait tout autant que si c’était du réconfort qu’elle était venu trouver ce n’était pas auprès de lui qu’elle en trouverait. Il peut plonger sans mal dans les profondeurs du cortex cérébral, réaliser des actes chirurgicaux d’une extrême complexité sans trembler, mais il est démuni face aux émotions humaines. Suivant des yeux quelques secondes son regard qui alla se perdre sur la tombe d’Ambrose figée à jamais dans ce paysage. Elle brisa le silence et il haussa un sourcil septique, car il cru d’abord qu’elle faisait allusion à la mort de leur ami, avant de voir son geste entre eux, préférant alors détourner les yeux sans doute parce qu’il savait qu’elle avait raison. Cela n’était pas difficile à deviner vu le nombre de fois où Ambrose lui avait demandé de faire un effort. Pourquoi penser que cela pourrait être plus facile à présent qu’il n’est plus là ? Le plus cohérent ne serait-il pas de s’éloigner totalement maintenant que le seul lien vivant entre eux n’est plus ? Il n’avait jamais vraiment écouté Ambrose quand il lui demandait de faire des efforts, elle était son ami à lui, pas la sienne, il se souvenait que trop bien du regard que lui lançait son frère de cœur quand il répondait cela, concluant souvent la discussion sans un mot de plus. Il le décevait sur ce point même si il n’avait jamais cherché à le convaincre, à croire qu’il s’attendait vraiment à ce que le changement vienne d’Alexander. Son regard revient sur elle toujours aussi surprit quand elle mentionna être là pour lui, déjà parce que personne ne lui avait dit cela depuis la mort d’Ambrose car personne à part lui-même n’était vraiment là pour lui. Mais aussi parce qu’il ne voyait pas pourquoi elle perdrait ainsi son temps bien qu’il reconnaisse que sa place au sein du Blood Circle n’est pas une imposture. Ce n’est pas ce que j’ai ou non besoin qui importe, non, ce qui importe c’est de continuer et de nous assurer que ce qui lui est arrivé n’arrive plus. Non, il ne fléchirait pas, même si il a mal comme jamais, même si quelque part, il craint le vide qu’Ambrose laisse déjà derrière lui alors que cela fait à peine quelques jours. Il restera fort et droit, comme celui qu’il a tant admiré. Puis, à bien y réfléchir comment pourrait elle faire cela alors qu’ils sont aux antipodes l’un de l’autre. Son rire est aussi fort que la mâchoire du Terry est figée, il n’y a pas une seule couleur qu’elle n’ose porter là ou il se cantonne aux traditionnels noir, bleu marine et blanc. On ne peut pas ignorer sa présence dans une pièce alors que lui peut jouer les fantômes aisément. Elle s’enivre de la foule alors qu’il n’aspire qu’au silence et à la solitude. Qui peu croire que le seul et unique argument consistant a avoir eu une amitié forte avec Ambrose peut suffire à les rapprocher ? Il a toujours préféré l’éviter, il est plus souvent en désaccord sur ce qu’elle pense, dit ou fait plus qu’avec n’importe qui d’autre, et en plus il garde ses pensées pour lui vu qu’elle est estimée au sein du Blood Circle. Rares sont ceux qui ont su passer au travers de sa carapace qui était tout bonnement sa façon d’être, et le plus triste est sans doute que deux de ces rares personnes ne sont déjà plus là. Et alors qu’il a là une occasion de finalement ne plus avoir à faire trop d’efforts la concernant, il lui semble que l’ombre d’Ambrose n’a jamais été aussi présente, car il a la certitude qu’il aurait attendu plus, et encore plus maintenant. D’un naturel distant, il reste pourtant un ami fidèle sur qui on peut compter dans toutes les situations, il ne peut donc se résoudre à tourner le dos au souvenir d’un homme qui a eu une telle place dans sa vie. Éventuellement…un soutien dans l’identification des responsables ne devrait pas être de trop. Au moins l’effort mutuel le serait dans un but essentiel à ses yeux, puis, cela ne les engagera pas trop non plus bien qu’il ignore si ils peuvent espérer des résultats rapidement.⇜ code by bat'phanie ⇝
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