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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Tout s’assombrit quand mon coeur n’est plus rempli + Jaeden :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lun 18 Sep - 23:32



Tout s’assombrit quand mon coeur n’est plus rempli  
Jaeden & Anjelica


Je déconnais. Je le savais mais clairement je m’en foutais. Je foutais de tout en ce moment. C’était trop. Trop tout. Si Luca voulait m’aider, qu’il voyait bien que j’étais dépassée, je le repoussais. Lui, il continuait de fréquenter cette traîtresse quand moi celui que je fréquentais était envoyé en exil. Je n’arrivais plus à trouver ma place. J’avais parfois envie de tout plaquer. Retourner en Italie ? Je ne savais même pas si c’était réellement ce dont j’avais envie. Je n’étais pas certaine de vouloir voir mon père après ça. Après tout… je n’étais visiblement pas assez intelligente à ses yeux puisqu’il décidait qui je fréquentais. Cela n’allait jamais en plus. Je voulais juste oublier. Que ce tourbillon perpétuel cesse. Et la seule solution que je trouvais pour y parvenir, c’était soit les courses jusqu’à risquer ma vie ou laisser fondre l’une de ses gélules miraculeuses sous ma langue. Ce que j’étais exactement en train de faire. Là, à vingt-trois heures passées, en plein milieu d’un garage silencieux et désert. Je travaillais sur une moto et mon esprit était bien trop embrouillé pour parvenir à faire quoi que ce soit. Mes pensées venaient s’infiltrer dans mon travail et je n’arrivais plus à rien. Est-ce que prendre de la drogue allait m’aider ? Cela ne serait certainement pas pire…

Je me dirigeais vers l’arrière cours du garage, décidant d’attendre les premiers effets. Cigarette à la main, je m’appuyais contre un mur et je tirais plusieurs lattes. Mon regard se porta vers le ciel. Les étoiles étaient à peine visibles. En Italie, à Tivoli, c’était une splendeur. Je fermais un instant les yeux, restant lentement les effets du comprimé s’éveiller. Un sentiment de détente, un léger étourdissement. Hell avait sombré dans ces merdes. Luca aussi. J’avais cherché à les aider tous les deux. Et pourtant… c’était moi à présent qui venaient me réfugier dans ses vapeurs lancinantes mais pas assez déroutantes. Je tirais de la poche arrière de mon jean un sachet. Deux. Il m’en restait deux. Et bien il n’allait y en avoir plus qu’un… Je terminais rapidement ma clope et glissait la gélule de nouveau entre mes lippes. Je ne voulais plus penser. Je ne voulais plus ressentir. Je voulais juste oublier tout ce bordel dans lequel je me trouvais. Car je ne me sentais plus à ma place en ce moment.

L’effet cette fois-ci arriva plus rapidement. Je me sentais soudainement légère. Ailleurs. Loin. Si loin. Un rire s’échappa de mes lèvres laissa un léger écho dans la noirceur de la nuit. Je passais la porte pour entrer dans le Thestral Motor. Ma démarche me semblait fluide, rapide. En réalité, je fonctionnais au ralenti. Mais je me fichais de la réalité. Je le repoussais, la rejetais. Là, dans cet univers totalement inventé au milieu de mon esprit, je me sentais bien car plus rien ne venait me parasiter. Je retournais sur la bécane qui occupait mon atelier. Étrangement, mes doigts glissaient presque seuls, sans réflexion ni prise de tête. C’était facile. Jusqu’à ce que je m’emmêle au milieu des câbles de la batterie. Je tirais sur l’un, puis sur l’autre. Merde… Ce n’était pas ça… Je cherchais à tourner la clef dans le démarreur mais rien. La moto ne démarrait pas. Je commençais à pester en italien. Ma concentration cherchait désespérément à faire se connecter mes neurones mais non… je n’arrivais même plus à connecter une putain de batterie. Je me mis alors à rire. Un rire vide. Sans joie. Incontrôlée. Qu’est-ce que je ferais si tout s’arrêtait ? Si je quittais la Cosa Nostra ? Si je n’étais plus mécano ? Quel avenir s’offrait à moi ? Je ne savais rien faire d’autre… Mon éclat rire se transforma en un râle rageur. Et la batterie qui se trouvait au creux de ma paume vola au travers des ateliers.

Une silhouette l’évita d’ailleurs de justesse. Tiens je n’étais plus seule. Faite que ce ne soit pas Luca… je n’avais aucune envie de me justifier sur quoi que ce soit. Mais non… Cette carcasse, je la reconnaissais entre mille. Malgré mon état brumeux. Jaeden… Une belle réussite de ma vie amoureuse lui aussi. Il avait au moins réussi à rester dans le pays dans lequel je me trouvais lui. Un fantôme d’un passé qui me semblait aussi lointain que proche. Une émotion étrange me traversa mais les petits bonbons magiques firent leur effet, embrouillant le peu de mes pensées restantes, m’obligeant à ne plus réfléchir. C’était tellement plus facile comme ça. « Ca va ? Tu as besoin d’aide ? » dit-il en me montrant la batterie qui avait failli lui atterrir dessus. Cela avait pris du temps avant que nous parvenions à échanger. Échanger… Ce n’était plus comme avant. Bien trop de choses étaient arrivées pour que cela le soit. Mais il avait d’abord pris de la distance en allant chez les moldus… ce qui m’avait permis de souffler. Avant la claque suivante… « J’ai l’air de pas bien aller ? » dis-je d’une voix enrouée par la drogue, tout en le fixant de mes pupilles certainement dilatées. Un sourire était dessiné sur mes lèvres. Ce sourire que j’avais toujours revêtu quand j’étais en public. « Je m’entraînais pour viser Tosselo la prochaine fois que je le croiserai. » Le jumeau d’Andrea qui avait décidé que bosser au garage, c’était l’idée du siècle. Connard. Je posais mes mains sur la moto et les observais un instant. Avoir l’air normale. Ouais. C’était une bonne idée ça. « La batterie est morte… » dis-je tout simplement, en haussant les épaules. Et évidement, la solution pour la remplacer, c’était de la jeter au travers de la pièce. « Et ces câbles là, ils étaient tout emmêlés. Un vrai bordel pour la remettre. » J’avais commencé ma phrase en anglais pour finir en Italien. Oui, bon… c’était pas si simple d’avoir l’air normal après deux cachetons…


CODAGE PAR AMATIS


Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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Anonymous
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Lun 25 Sep - 16:15

Tout s’assombrit quand mon coeur n’est plus rempli

Anjelica & Jaeden - Décembre 2021
L’alcool tournait à flot autour de toi, certains esprits commençaient à s’échauffer tandis qu’au milieu de tout ça, tu es là, ton dos coller au mur du White Thestral, laissant la fumée de ta cigarette s’échapper d’entre tes lippes. Si un brouhaha ambiant t’entoure, tu as pourtant cette sensation d’être déconnecté, ton esprit est clair et ton regard se perd un instant dans le ciel d’hiver. S’il était assez nuageux, vous pouviez tout de même apercevoir quelques étoiles ici et là. « A quoi tu penses vieux ? » Une main s’était abattu sur ton épaule, tu ne l’avais même pas entendu s’approcher. Si tu ne répondais pas, tes pensées étaient bien préoccupées. « Laisse-moi deviner il y a une histoire de femme là-dessous. » Pas si loin de la vérité, tu pensais en réalité à ta mère. Tu lui avais rendu visite dans la journée et comme souvent, cela remuait pas mal de souvenir en toi. Comme cette promesse que tu t’étais faite de la sortir de cet endroit, mais ce n’était toujours pas fait, accompagnée de cette image d’horloge qui tourne te rappelant sans cesse que le temps passe. Tu finissais par jeter ta clope au sol, l’écrasant de ta chaussure. « Je vais y aller, je dois passer au garage, récupérer des affaires avant de rentrer chez moi. » Tu décollais ta carcasse du mur, tes mains allant taper dans celles de tes frères afin de dire au revoir puis tu enfourchais ta moto pour te rendre au Thestral Motor.

Si tu pensais trouver l’endroit désert à une heure pareille, tu fus finalement surpris en y entendant du bruit. A partir du moment où tu entendais jurer en italien, tu n’avais plus aucun doute sur l’identité de la personne. Et si, il y avait encore plusieurs mois, tu te serais contenté de l’éviter, au jour d’aujourd’hui, tu ne craignais plus de te trouver seul dans une pièce avec elle. Même si évidemment plus rien n’était comme avant et que chacun gardait une certaine distance avec l’autre. Malgré tout, il n’était pas rare, lorsqu’il t’arrivait de poser ton regard sur elle, de pouvoir y décelé une certaine tendresse, en souvenir de ce que vous aviez vécus tous les deux. Alors que tu arrivais dans la partie garage, tu esquivais, de peu, la batterie qui venait de voler à travers la pièce. Peu de temps avant tu aurais pourtant juré l’avoir entendu rire, que se passait-il ? Alors que tu avances, tout de même prudemment au cas où il lui prendrait de vouloir balancer autre chose, tu lui demandais si ça allait et proposait ton aide. Il était assez facile de deviner qu’elle était en train de bosser sur une moto. En revanche, il était tout aussi facile à deviner qu’elle ne semblait pas être en état de le faire…

« J’ai l’air de pas bien aller ? » A cette question, tu te disais qu’il valait peut-être mieux éviter de tourner le couteau dans la plaie en lui disant exactement de quoi elle avait l’air. Si jusqu’ici tu avais encore des doutes, en t’approchant et en voyant l’état de ses pupilles, tu n’en avais plus. Elle était sous l’emprise de la drogue, ce qui expliquait son état, du moins en parti. Alors qu’elle t’expliquait qu’elle s’entrainait pour viser Tosselo, tu croisais les bras sur ta poitrine, pas dupe pour un sou. « Voyez-vous ça. » Répondais-tu alors légèrement amusé. Alors que le sujet revient sur la moto, tu fronces les sourcils un instant alors qu’elle t’annonce que la batterie est morte. D’ordinaire, tu ne remettrais pas son diagnostic en cause, elle s’y connaissait aussi bien que toi et inversement. Mais là… Tu n’étais même pas certain qu’elle soit réellement en état de savoir la brancher correctement. Et alors qu’elle te parle des fils emmêler, tu t’approches encore un peu pour voir la scène de crime dont elle parlait. Cela avait l’air sérieux, elle n’aurait pas pu mieux s’y prendre pour emmêler tous les câbles. « Attends. » Dis-tu alors en enjambant quelques outils pour venir la rejoindre. Tu t’installais à côté d’elle et pris certains câbles dans ta main afin de l’aider comme tu avais pu le faire de nombreuses fois par le passé. « Tiens ça. » Dis-tu en lui donnant certains câbles dans les mains. Doucement, avec des gestes précis, tu commençais à faire passer des câbles, les uns par-dessus les autres, les démêlant au fur et à mesure. Si les choses avaient beaucoup changé entre vous, cela restait tout de même assez naturel de travailler à ses côtés, comme une vieille habitude qui ne peut pas s’oublier, même si là ce soir, Anjelica n’allait sans doute pas briller par ses compétences.

« Tu es sûr que tu essayais de la réparer cette moto ? » Dis-tu au bout d’un moment sur un ton un peu taquin. « Parce que là comme ça on pourrait croire que tu as essayé de faire tout le contraire. » Si tu savais que quelque chose n’allait sans doute pas, qu’elle ne s’était pas mise dans cet état sans raison. Mais tu savais également qu’il ne servirait à rien de la confronter directement, sauf si ton but était qu’elle se referme sur elle-même. « Et voilà regarde. » Tes gestes étaient lents afin de lui laisser le temps de suivre. Les câbles étaient à présent démêler et il était plus simple d’y voir clair. « Et si on la testait maintenant cette pauvre batterie ? » Le problème est que, avoir volé à travers la pièce n’avait pas dû aider au bon fonctionnement de cette dernière. Tu te relevais et allait chercher l’objet en question, tu la ramenais et la posais à côté d’Anjelica. « Tiens réessaie. » Evidemment, tu comptais bien rester à côté d’elle pour surveiller ses moindres gestes et tenter de corriger les erreurs qu’elle faisait. Après un moment, ton regard glissait sur elle et tu te disais que c’était peut-être le moment pour essayer de la faire parler.

« Est-ce que… Tu veux bien me dire ce que tu fais ici ? Sur cette moto en pleine nuit ? » Sans même parlé de son état même si c’était implicite. Mais elle avait l’air de vouloir nier ce fait pour le moment et tu n’avais pas envie de débattre là-dessus, après tout vous saviez très bien tous les deux ce qu’il en était réellement. Mais peut-être que le fait que vous vous soyez tellement éloignés, même si cela n'enlevait pas le fait que tu la connaissais très bien, pourrait l’aider à se confier un peu ?

KoalaVolant
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