Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Etudiante en 5ème année de droit magique, préfète de Serdaigle
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Mar 5 Sep - 22:53
⊱ Eriaz IV ⊰
So much for stardust
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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud
Balthazar Salvan
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Métier : Conseiller juridique au Ministère de la Magie, dans le Département de la Justice Magique, au Service des usages abusifs de la magie
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Mer 24 Jan - 11:58
So much for stardust – Eriaz IV
Erin Delacour & Balthazar Salvan Avril 2021 | Infirmerie de Poudlard | Journée
Comment décrire les derniers jours que venait de vivre Balthazar ? Séjour des morts, avant le christianisme.
E comme Enfermement dans la peur N comme Ne pas fléchir F comme Fais comme un rat E comme Encore à genoux R comme Raconte moi pourquoi. Pourquoi Erin, raconte-moi, pourquoi tu as fais ça ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi m’as-tu menti ainsi ? Pourquoi ne m’as-tu pas demandé de l’aide ? Pourquoi n’as-tu pas eu confiance ? Pourquoi ?
Enfer. Balthazar fixait ses mots croisés avec la désagréable impression de ne pas avoir un cerveau qui fonctionnait convenablement. Il était resté coincé sur ce mot pendant une bonne heure, son esprit essayant sans cesse de divaguer, se posant des centaines de milliers de questions, se ressassant sans cesse les dernières interactions qui avait eu avec Erin et comment il avait pu être aussi aveugle tout ce temps. C’était à n’y rien comprendre.
C’était idiot mais il se sentait trahi. Erin avait failli mourir et à aucun moment elle n’était venue vers lui pour lui demander ne serait-ce qu’une once d’aide. Il avait fallu que le hasard le fasse passer par un couloir pour qu’il la trouve au bord du gouffre. Après les quelques jours à ruminer tous ses sentiments, il n’arrivait plus bien à identifier la source de sa colère : s’agissait-il de la trahison tranchante, de la peur atroce qu’il avait pu ressentir pour Erin, ou était-ce l’incompréhension et la culpabilité de n’avoir rien su déceler ? Quelle qu’en soit la véritable raison le résultat était là. Balthazar n’était pas passé voir Erin pendant ses soins et le début de sa convalescence. Il avait régulièrement demandé des nouvelles à l’infirmier mais il n’avait jamais réussi à se résoudre à passer la porte de l’infirmerie. Il se sentait ridicule.
L’infirmier avait prévenu Balthazar qu’Erin pourrait sortir de l’infirmerie aujourd’hui. Le Poufsouffle avait donc acheté des fleurs. C’était ridicule ça aussi. Il se retrouvait maintenant face à la porte avec une appréhension folle de s’aventurer dans ce temple de la medicomagie. Il avait une forte envie de vomir et de partir en courant. C’était un super signe alors qu’il devait retrouver sa petite amie qui allait mieux ! Il se détestait pour cela. Avec Erin, ils étaient ensemble depuis si longtemps, qu’il la connaissait par cœur, autant qu’elle le connaissait lui. Comment pouvait-il jeter tout cela par-dessus le bord car elle avait tant souffert sans rien lui dire ? Il était bien hypocrite. Mais même si son cerveau tentait de tout rationnaliser, même s’il se savait dans l’erreur, il ne pouvait s’empêcher de se sentir ainsi.
La porte s’ouvrit pour laisser sortir deux jeunes étudiantes dont l’une avait un bandage autour de la tête. Cela réveilla Balthazar de sa torpeur et ses jambes s’activèrent mécaniquement pour entrer. Il se signala à l’un des personnels soignants qui lui indiqua un lit un peu plus loin dans les rangées bien alignées. Alors qu’il fixait l’endroit indiqué, son regard croisa celui d’Erin et les papillons dans son ventre s’affolèrent. Comment pouvait-elle être encore aussi belle alors même qu’elle venait de passer des jours en convalescence ? Il déglutit et s’approcha lentement sans la quitter des yeux. « Taz… » Il avait envie de lui hurler beaucoup de choses à la figure, tout son mal-être et ce qu’elle lui avait fait subir. Mais il en fut incapable. Sa colère avait été douchée aussi sec par la rassurante sensation de voir Erin aller mieux. « Bonjour beauté. » Lui répondit-il en français. Elle tenta de se relever, incertaine et il ne sut pas bien quoi faire pour l’aider. « Tu es là. » Ne s’attendait-elle pas à le voir ? Ou au contraire, aurait-elle voulu le voir plus tôt ? « Oui je… Je t’ai apporté des fleurs. » Il lui montra le bouquet avant de le poser sur la table de chevet. Il s’occuperait plus tard de le mettre dans un vase. Pourquoi n’avait-il pas choisit des pivoines ? Elles allaient tellement mieux avec la couleur des yeux d’Erin. Comment avait-il pu l’oublier ? Il s’assit sur un tabouret près du lit, mal à l’aise et maladroit.
« Je suis désolée. » Balthazar avait regardé Erin chercher ses mots pendant longtemps. Et il dut faire de même pour savoir qui répondre. « Je sais. » Il soupira et baissa les yeux. Il n’arrivait pas à garder son regard dans celui d’Erin qu’il voyait se voiler. « Qu’a dit l’infirmier ? Tu sors toujours aujourd’hui ? » Il ne se sentait pas de commencer avec autant de sentiment. Pas après tout ce qu’il avait vécu. Son cœur ne s’en remettrait pas. « La nourriture n’était pas trop mauvaise ? » Demanda-t-il ensuite. Quelle question stupide. Ne voulait-il pas non plus lui demander si le papier peint était à sa convenance ? Il continuait de fixer ses pieds, ses mains liées entre elle en une sorte de prière silencieuse. Prière pour quoi ? Pour qui ? Nul ne le savait, même pas Taz. Mais le fait était là. Pour un peu de force ? Un peu d’espoir ? Un peu de colère ? Quelque chose qui ne le ferait pas se sentir vide et faible ? Il releva finalement la tête et sa voix défaillante annonça un trop plein d’émotion à venir. « Tu m’as fait une de ces peurs Erin… Mais… Mais à quoi tu pensais ? » Sa voix n’était pas emprunte de colère mais plutôt de supplication qu’il tentait de cacher. Il aurait voulu lui prendre la main, ajouter qu’il était tellement heureux de la voir, mais ses paumes semblaient engluées l’une avec l’autre à cause d’un stupide sortilège et il ne put que fixer Erin alors que ses yeux s’embuaient à son tour. « Ach Mensch ! Erin, qu’est-ce qu’il s’est passé ?! » Putain ! Les interjections allemandes de son père refaisaient surface alors qu’il tentait de ne pas s’effondrer sous le coup des émotions. Il avait besoin de savoir si elle allait bien, il avait besoin de savoir pourquoi elle en était arrivée là, il avait besoin de réponses. Et Balthazar espérait vraiment que cette fois-ci, Erin serait prête à lui en donner car sinon, il ne saurait plus quoi faire.
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two hearts still beating / on with different rhythms. maybe we should let this go. we’re fallin’ apart, still we hold together. we’ve passed the end, so we chase forever.
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Dim 11 Fév - 22:06
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Balthazar Salvan
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Dim 12 Mai - 14:23
So much for stardust – Eriaz IV
Erin Delacour & Balthazar Salvan Avril 2021 | Infirmerie de Poudlard | Journée
Qu’est-ce que Balthazar avait hésité à venir. Il avait eu l’impression que cette dernière année, Erin était devenue une étrangère, une ombre de celle qu’il avait toujours aimé. Et puis il avait appris que quelque chose clochait, en la ramassant à moitié morte dans un couloir. Et elle n’avait rien dit. Elle ne lui avait rien dit. Alors qu’ils se disaient tout. Alors qu’ils vivaient ensemble tout ce qui pouvait être vécu. Alors qu’il avait espéré qu’elle lui dise tout. Il devait comprendre, il devait comprendre toute la peine qu’elle avait traversé et il l’avait lu dans des bouquins et des articles stupides sur internet que des fois sous l’effet de la douleur ou de la honte l’être humain faisait des choses stupides comme ne pas faire confiance à son âme sœur et que des fois cela rendait les choses difficiles, la communication impossible, l’appel à l’aide inexistant. Balthazar savait tout ça, il se l’était répété sans cesse, sans jamais s’arrêter, afin de se convaincre à force de se le marteler. Mais toujours, toujours cette blessure insidieuse, purulente, dans son ego percé, dans sa confiance déchiquetée, dans son amour rongé. Erin était la femme de sa vie. Il n’y avait pas à tergiverser. Mais pour la première fois peut-être depuis le début de leur relation, il la voyait comme humaine. Ce n’était plus cette femme parfaite, mais un être humain, avec ses fragilités et ses lâchetés aussi. Comment pouvait-il lui en vouloir ? Et pourtant le fait était là : il n’avait pas réussi à venir la voir avant que ne soit annoncée sa sortie. Quel gentleman il était…
Et puis le sourire d’Erin. Ce sourire aurait pu illuminer l’école tout entière tant il était scintillant. Elle était là, face à lui, en vie. Qu’aurait-il pu demander de plus ? Il posa les fleurs sur la table de chevet alors qu’Erin commentait leur beauté. Pas autant que toi Erin. Ses pensées restèrent des pensées et il resta là, mal à l’aise, avec cette distance qu’ils n’avaient jamais connue auparavant. Elle s’excusa et Balthazar ne sut pas quoi répondre. Il préféra esquiver le sujet sur des choses triviales. Pourquoi se sentait-il capable de venir à bout de n’importe quel Mangemort mais soutenir le regard d’Erin en cet instant était trop difficile ? Eviter la foule de la Grande Salle…. « C’est une bonne idée oui… » Mais qu’est-ce qu’il faisait exactement ? Et il enchaina sur une autre question absurde sur l’instant. Tourner autour du pot sans jamais vouloir regarder au fond, classique de Balthasar quand cela touchait aux sentiments tiens….
Peut-être que ce fut le semblant de ton enjoué mais si forcé d’Erin ou la patience de Balthazar qui arriva à son terme, mais le résultat fut identique : il explosa. Pas avec des cris, non mais plutôt d’inquiétude, toute cette année concentrée en un instant. Et les réponses d’Erin ne le satisfirent pas. Elles étaient trop évasives, trop tout. Il ne comprenait pas. Pourquoi ne l’avait-elle pas appelé ? Pourquoi avait-elle été jusqu’à des extrémités aussi grandes ?! Parce qu’elle était à bout Balthazar…. Encore loin de mesurer toute l’ampleur de la situation, il n’arrivait pas à comprendre, il ne voulait pas comprendre ce qu’avait été prête à faire Erin. Et il en fut encore davantage blessé.
De nouveau, le sorcier tenta de cerner ce qu’Erin lui disait. Il voulait comprendre et Erin encore une fois ne lui donnait rien. Alors quand elle commença à parler, à raconter, il se calma d’un coup. Comme un enfant de qui ont aurait enfin accédé à la requête. Toute la détresse d’Erin le frappa alors de plein fouet, comme une claque qu’elle lui aurait mise. Alors qu’elle lui demandait s’il se souvenait de cette fête de Pré-au-Lard, il secoua la tête. « Vaguement, c’est plus ou moins la dernière soirée où tu… » Il se tut, pris de court. « C’est là que j’ai été attaquée et… » Le souffle de Balthazar se fit saccadé. « Et mordue. » Balthazar était silencieux et fixait Erin. « Sauf que ce n’était pas la pleine lune et… Et je crois que c’est encore pire. » Alors qu’Erin éclatait en sanglots, le jeune sorcier ne sut pas comment réagir. Il eut envie de la prendre dans ses bras et de ne plus jamais la lâcher. De ne jamais plus l’abandonner et de toujours la protéger. Mais il sentait qu’elle n’avait pas fini. Alors il la laissa continuer. Il l’écouta alors qu’elle indiquait avoir essayé, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Et alors toute la colère, la frustration et l’ego blessé de Balthazar s’évaporèrent. Il n’y eu plus que de la culpabilité de ne pas avoir été là, de ne pas avoir vu, de ne pas avoir su. Que cette année aurait pu être différente si Erin lui avait dit ces quelques mots bien plus tôt. A peine Erin eut-elle finit de parler que le Salvan posa doucement sa main sur son visage. Ses yeux se mouillaient, miroir de ceux d’Erin. « Mais pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ? Erin j’aurais pu être là pour toi, j’aurais dû être là pour toi… » Et il l’enlaça. A moitié assis sur son tabouret et le lit, à moitié les yeux embués de larmes, à moitié sûr de lui. Mais il l’enlaça. Comme il ne l’avait jamais enlacée. Pour pomper toute la peur d’Erin, sa douleur, sa honte, sa tristesse, tout ce qu’il pouvait. Il encaisserait, il encaisserait tout pour elle. Et au fond il l’avait toujours su. Il avait toujours su. « Je t’aime Erin, je t’aime tellement. » Se contenta-t-il de murmurer alors qu’il s’agrippait presque à elle comme à une bouée de sauvetage, de peur peut-être de se noyer dans leurs larmes.
Balthazar resta ainsi un moment avant de finalement s’éloigner, de peur de faire suffoquer Erin dans ses bras. Il lui attrapa la main malgré tout, comme si perdre son contact le renverrai des mois auparavant, où elle était si lointaine, si distante. Il replaça quelques petits cheveux dérangés par son étreinte derrière l’oreille d’Erin. « Rien que tu ne feras jamais ne me fera croire que tu n’es pas à la hauteur Erin. Rien. » Il lui sourit timidement et la détailla quelques instants. « J’ai cru que tu voyais quelqu’un d’autre, c’est pour te dire à quel point j’ai été aveugle à toute cette histoire… Quel idiot j’ai été de ne pas voir que tu avais besoin d’aide… C’est moi qui suis désolé Erin. Je suis désolé que tu n’ais pas pu compter sur moi. » Se contenta-t-il de murmurer.
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