Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Jeu 23 Fév - 22:25
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
Une soirée, ça faisait longtemps absolument pas que Doryan n’était pas allé en soirée et il devait reconnaître que ça lui manquait drôlement. La semaine avait été pour le moins mouvementé, il avait l’impression d’avoir dû courir partout, il avait maudit son biper, non pas parce qu’il sonnait, c’est le métier qui veut ça, il aimait son métier donc il ne pouvait pas vraiment se plaindre que ce dernier sonne. Le problème c’est quand il sonne plusieurs fois dans la même nuit. C’est bien sympa les interventions avec un peu de fatigue, les blagues entre collègues sont plus drôles – ou c’est juste que quand on est fatigué on trouve tout drôle – l’impression d’être un héros pour les gens même en pleine nuit mais quand après une intervention on se couche dans son lit pour grapiller des heures de sommeil et qu’à peine endormi, bim, ça sonne de nouveau, il y a vraiment de quoi devenir fou. Une preuve supplémentaire que c’était trop ? Belle, si la chienne en temps normal se levait dès qu’elle entendait le son si caractéristique de l’alarme, ne serait ce que pour venir faire un petit coucou à son maître d’amour, dès le deuxième jour de la semaine, c’était totalement foutu, elle ouvrait à peine les yeux pour regarder Doryan. Heureusement qu’elle remuait la queue parce que pour un peu il aurait pu croire sa chienne décédée. Cette semaine avait été beaucoup trop longue et beaucoup trop énergivore, ce qui signifiait que les deux jours de repos qui arrivaient seraient utiles pour recharger les batteries.
Enfin ça, c’est ce qu’il pensait AVANT de recevoir un texto sur son portable l’informant qu’il y avait une soirée trop bien dans un bar trop bien – ce sont les termes employés et oui ça fait beaucoup de trop bien – et qu’en plus il y aurait des filles. Ah là, on atteignait des sommets, il y aurait des filles, parce que c’était un argument ? Genre, vraiment c’était un scoop de savoir qu’il y aurait des filles dans une soirée ? Non parce que Doryan, à la rigueur, ce qu’il se demandait le plus sérieusement du monde en cet instant c’est est ce qu’il existait VRAIMENT des soirées sans filles ? Ah bordel, qu’est ce que ça devait être chiant ce genre de soirées. C’est d’ailleurs le genre de soirée où il n’irait JA-MAIS et même pas la peine de lui faire le coup, il arriverait dans la soirée, il regarderait un peu toutes les tables, avec pour objectif de trouver la fille avec qui il passerait la nuit et si c’était que des tables de mecs, à la rigueur il boirait une pinte avec des gens parce qu’il ne fallait pas non plus se mentir à soi-même, Doryan était beaucoup trop sociable comme personne et si on lui disait reste un peu, il restait, mais il faut pas exagérer, derrière il repartirait… Faire une soirée sans coucher avec une fille, non mais quel intérêt. Forcément, parce que c’était un enquiquineur de première, Doryan répondit au texto qu’il était partant, surtout s’il y avait des filles… Pourvu que son pote ne soit pas premier degré parce que sinon… il sortirait ça à chaque soirée et Doryan se payerait sa tronche à chaque fois.
En attendant, avant d’aller pioncer pour récupérer le maximum d’heure de sommeil qu’il lui manquait, Doryan décida d’inviter d’autres personnes. En temps normal, la première personne à qui il pensait quand il voulait aller en soirée, c’était Charly, forcément, elle était bon délire, elle avait une bonne descente, bref la meilleure sœur du monde, n’en déplaise aux jaloux ah on m’informe que c’est le bordel dans ma tête, une guerre entre persos à ce sujet . Le truc c’est que Charly n’était pas disponible, elle était sur un reportage alors il pouvait toujours lui envoyer un texto – ce qu’il allait faire bien entendu – mais ça ne serait pas très utile. Par contre, il y avait bien quelqu’un d’autre qui serait à coup sûr partant : Jonas ! Forcément, le texto de Doryan fut aussi intelligent que celui qu’il avait reçu, il proposait à Jonas de venir avec lui à la soirée, lui balançait le lieu et l’heure avant de terminer en disant qu’il y aurait des filles en plus et le pire, c’est que ça le faisait marrer de dire ça. Sans attendre la réponse de Jonas, Doryan balança son tel un peu plus loin, parti promener sa chienne, se fit vite fait bien fait quelque chose à manger et fila comater dans son lit, essayant vainement de dire à Belle que non, elle n’avait pas le droit de grimper sur le lit, un échec total puisqu’il s’endormit avec le bras autour du corps de sa chienne… Non mais ça va si on lui posait la question, ce serait juste pour cet après midi parce qu’il était trop fatigué ça va on dit tous ce genre de phrase, juste cette fois.
Lorsque Doryan émergea bien des heures plus tard, il pétait le feu, complètement décalé le garçon. Il vérifia bien évidemment que Jonas était partant, fit une croix sur le fait d’y aller en voiture… oui c’était pratique mais après il faudrait rentrer et ça c’est jamais vraiment recommandé. Le but dans ce genre de soirées c’est de ne jamais être dans les premiers, il faut laisser le temps à l’ambiance de se faire et arriver comme un cheveu sur la soupe quand pas mal de personnes sont déjà bien alcoolisées. Une fois fin prêt, il rejoignit le lieu de rendez-vous et avant même de rentrer et de chercher Jonas ou une table, il s’arrêta pour papoter à l’extérieur avec un groupe de filles. Ah mais ça c’était le radar à filles, directement il fallait qu’il tombe sur les groupes de filles. Ce qu’il n’avait cependant pas vraiment anticipé c’est qu’elles devaient être là depuis un certain temps et que l’une d’entre elle était déjà motivée pour rentrer mais pas pour dormir et pas seule. Doryan dû admettre qu’il eut une hésitation, c’était quand même le coup le plus simple qu’il puisse avoir, la fille le fixait dans les yeux, d’ailleurs ça ressemblait presque à un défi cette histoire et Doryan, les défis il aimait bien les remporter. Sauf que voilà, il avait proposé à Jonas de venir avec lui et ça ne serait pas forcément sympathique de ne pas faire une petite apparition au moins. Il refusa donc la proposition, vit bien la lueur de déception dans le regard de la demoiselle, oui eh bien ce sont des choses qui arrivent. Il les laissa un peu à contrecoeur pour aller à l’intérieur et filer en direction de la table de Jonas, tout ça pour s’asseoir à ses côtés et souffler, un brin mécontent « Tu viens de me faire rater mon coup, j’espère que t’es content. » bon pour le côté mécontent ça aurait pu être crédible si Doryan n’avait pas ce regard pétillant d’amusement. Pas sûr que Jonas ne comprenne en quoi il avait fait rater son coup à Doryan mais ça c’est un détail, surtout que Doryan était déjà passé à autre chose « T’es là depuis longtemps ? Tu as commandé quelque chose, tu as pris pour moi aussi ou faut que je fasse signe à une serveuse. » Oui ou un serveur, c’est vrai mais c’était toujours plus intéressant d’être servi par une serveuse. Ah, il la sentait bien cette soirée, il avait bien fait de venir, en plus la musique diffusé avait beau être forte, c’était de la bonne musique, selon les critères de Doryan, bien sûr.
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Jonas Tallec
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Mar 28 Mar - 12:06
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi !
Cela faisait un an. Un an pile. Et étrangement, ce triste anniversaire, j’avais envie de le fêter dans l’alcool. Oublier tout de cette personne portant le nom de Jordan. Oublier qu’il m’avait laissé pour une broutille, oublier qu’il n’avait jamais tenu ses promesses, oublier qu’il avait été dans ma vie et surtout oublier à quel point je l’aimais. C’était surtout ça qui posait soucis dans l’équation ; j’en étais strictement incapable. Pire, j’étais devenu le champion du monde pour ruminer le soir dans le noir, une fois que j’étais seul et que mes pensées me rattrapaient. J’avais trouvé le remède parfait à cela ; l’alcool. Je passais mes soirées à ingurgiter des litres et des litres d’alcool afin de ne plus y penser. Cela fonctionnait la plupart du temps. Heureusement pour moi, dans la plupart des cas, j’avais l’alcool joyeux et boire ne me plongeait pas dans une tristesse sans nom. Voilà pourquoi en recevant le SMS de Doryan, je sautai presque de joie sur ma chaise et l’enseignante me jeta un coup d’oeil suspicieux avant de repartir sur une explication bien longue sur le génie informatique et les circuits associés. Je répondis immédiatement par l’affirmative. Ce soir, je n’avais rien de prévu de spécial en dehors d’aller à la salle de sport et d’éventuellement traîner quelques heures dans un bar en espérant me retrouver en charmante compagnie. Mais celle de Doryan était tout aussi agréable, même si je savais bien qu’il ne mangeait pas de ce pain-là, contrairement à moi ; même si j’avais une expérience plus large et plus importante avec la gente féminine, j’avais déjà eu l’occasion de passer certaines nuits avec d’autres hommes. Doryan, je le connaissais depuis quelques années maintenant. Au début, ce n’était que l’un des frères de Charly dont j’entendais parler régulièrement pour son caractère plutôt festif et lorsque nous nous sommes rencontrés par le biais de la jeune femme lors d’une soirée, cela a tout de suite accroché entre nous, malgré la différence d’âge. Doryan était pour ainsi dire le genre d’homme que j’aimerais être plus tard ; à se marrer continuellement, à jouir de la vie et de tous ses avantages sans de prendre la tête. C’était presque un modèle en définitive. Et il n’était jamais contre une bonne soirée, voilà ce qui nous avait rapproché au départ.
Je terminai ma journée avec une impatience non feinte, devenant de plus en plus actif lorsque l’aiguille s’approcha de la fin du cours et je sautai immédiatement dans le premier métro et filai jusqu’à mon appartement afin de récupérer les affaires que je nécessitai ; mon sac de sport prêt ainsi qu’une tenue de rechange soigneusement pliée à l’intérieur, je me dirigeai vers la salle de sport pour ma séance quotidienne. L’heure du rendez-vous avec Doryan m’en laissait largement le temps. Je fis ma séance habituelle, pris ma douche et enfilai une tenue simple mais efficace lorsqu’on partait en chasse (la chemise blanche et le pantalon noir, ça fait toujours effet) avant de visser ma casquette sur mon crâne. Les casquettes étaient ma marque de fabrique et je ne sortais jamais sans l’une d’elle scotchée sur la tête. Sur le chemin du bar, j’avalai un sandwich rapide avant d’entrer dans le bar où la fête battait déjà son plein. Je n’avais strictement aucune idée de la thématique de la soirée, Doryan avait simplement dit que ça allait être trop bien. Ayant confiance en son jugement, je fis le tour du bar afin de m’assurer que le pompier n’était pas déjà sur place mais il ne semblait pas encore arrivé. Aucune table n’était libre et la plupart d’entre elles étaient déjà occupées par d’autres groupes plus ou moins grands. Jetant mon dévolu sur une des tables où deux jeunes femmes étaient déjà installées, j’approchai d’elles avec mon sourire ravageur et mes yeux clairs qui ne laissaient personne insensible et je m’assis à côté d’elles. L’une d’entre elle jeta un coup d’oeil à son amie avant de me regarder à nouveau en me demandant ce que je faisais. « Il y a une chaise, je m’assois, cela vous ennuie ? » dis-je d’un ton amusé tout en faisant un signe à l’une des serveuses pour qu’elle vienne me servir. L’autre gloussa et je repris : « Je prends ça pour un non. Je m’appelle Jonas et vous ? » Et en quelques secondes, je connaissais tout de la vie de Carla et Amélia, dont l’une était italienne et l’autre germanique, venues en Angleterre pour raisons professionnelles. « Des raisons professionnelles qui vous obligent à traîner le soir dans les bars, donnez-moi votre métier que je me réoriente ! » Elles gloussèrent. Que c’était facile. Presque trop facile ; je n’avais rien besoin de faire, quelques blagues pourries et quelques flatteries et les voilà déjà en train de me manger dans la main, riant et souriant tout en se demandant probablement laquelle des deux gagnerait mon approbation. « Qu’est-ce que je vous sers ? » me demanda la serveuse avec ses belles boucles blondes. « Une pinte s’il-vous-plaît. » Et alors qu’elle repartait déjà, je hélai : « Non, deux s’il-vous-plaît ! » Carla avait fini son verre et une teinte rosée s’installa sur ses joues. « Tu viens danser Jonas ? » me demanda-t-elle alors qu’Amélia fronçait brusquement les sourcils. « Commencez sans moi, je vous rejoins. » dis-je d’un ton enjoué. Une fois les deux bières arrivées, j’entamai la mienne tout en regardant les deux filles se déchaîner sur le dance floor de manière particulièrement suggestive, signe que la bataille entre les deux femmes semblaient déjà commencer. Un mouvement à ma droite me fit tourner la tête et j’aperçus enfin Doryan parmi tout ce monde. Il s’installa sans ménagement à la place de Carla et commença directement par m’engueuler. Probablement qu’il avait du lâcher une nana pour venir me voir. « Pauvre petit chou. Ouais je suis très content. Ouvre ton esprit aux milliers d’autres possibilités. » dis-je en montrant d’un signe de main l’ensemble de la pièce. Le bar était grand, la piste de dance était déjà pleine. Il y avait du choix. « Et puis, depuis quand tu aimes quand c’est trop facile ? » demandé-je. « Une vingtaine de minutes. J’ai déjà eu le temps de faire du repérage. » J’attrapai la bière initialement prévue pour Carla et la posa devant Doryan. « Voilà camarade. » Je levai ma bière pour trinquer avec lui. « Alors ? En quoi cette soirée promet d’être trop trop bien ? Pour l’instant, cela me paraît juste être une soirée comme les autres. » De l’alcool, des femmes, de la musique. Tout cela était suffisant bien évidemment, mais j’avais envie de savoir comment nous allions pouvoir nous amuser autrement.
Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Mer 28 Juin - 18:39
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
Pauvre petit chou, c'est quoi ce surnom ? Doryan posa un regard suspicieux sur Jonas. Serait-il possible que ce surnom n'ait pas été choisi accidentellement mais délibérément. Cela voudrait dire que Charly avait parlé... totalement possible, il la voyait très bien répéter avec son petit air innocent la façon dont leur mère appelait Doryan, il soupçonnait d'ailleurs cette dernière de le faire uniquement lorsqu'elle avait besoin qu'il fasse quelque chose pour elle. Si son regard ne quittait pas Jonas essayant de lire dans son regard s'il savait quelque chose, ce fut un échec total. Forcément qu'il avait le regard brillant, un peu rieur, puisqu'il se payait la tête du Rosebury. Ouvrir son esprit aux milliers de possibilités, Doryan suivit du regard le geste de son ami, un sourire se dessinant sur ses lèvres « Je ne te savais pas si sage, si philosophe. » C'est certain qu'il avait raison, des possibilités, il y en avait des tas, c'était même le but de ces soirées que de trouver une possibilité avec qui passer la nuit. Depuis quand Doryan aimait la facilité ? Oh bah ça c'était facile, toujours. Passer des journées à courtiser une demoiselle, ça ne lui viendrait pas à l'esprit, quelle perte de temps. Ça va il cherchait à prendre du plaisir, pas à trouver la femme de sa vie... Il laissait cela aux autres, il y avait tant de femmes sur terre, pourquoi se contenter d'une, pourquoi chercher la complication ? Donc oui, Doryan était sûr d'une chose, il aimait la facilité, voir l'effet de ses paroles dans le regard des filles et le but c'était que ça s'éclaire en une ou deux phrases. Pour le moment, c'était son regard à lui qui s'éclaira lorsqu'il répondit avec une certaine arrogance « C'est toujours trop facile tu sais. » Pas pour autant qu'il allait chercher la difficulté si ça venait facilement, c'est qu'il était bon, c'est tout ce qui lui importait. Enfin, non, passer du temps avec Jonas c'était important aussi, c'est d'ailleurs pour ça qu'il avait pris la décision de retrouver le jeune homme, plutôt que de partir avec une fille.
Ah oui, vingt minutes qu'il attendait, tant que ça ? Purée que le temps passait vite lorsque l'on s'amusait. S'il culpabilisa un petit peu, Doryan se reprit très vite, ce n'est pas comme si Jonas l'avait attendu en s'ennuyant comme pas permis, puisqu'il avait fait du repérage, il était évident qu'il avait tchatché un peu avec tout le monde. « Si je repère la responsable de mon retard, je te la montrerai, tu comprendras tout de suite. Quel repérage tu as fait toi de ton côté ? » c'était l'avantage d'avoir quelqu'un qui arrivait à l'heure et qui n'était pas déconcentré pas une fille avant même d'entrer... quoi que certainement que Jonas avait été déconcentré aussi mais par une demoiselle à l'intérieur, Doryan posa son regard sur les différentes personnes présentes, essayant de deviner celle qui avait le plus tapé dans l'œil de Jonas. Avant qu'il n'ait trouvé, il se vit proposer une boisson, un large sourire éclaira le visage de Doryan en constatant que Jonas lui avait pris une bière en l'attendant « Mais t'es vraiment un frère toi. » Il trinqua avec lui volontiers. Il n'avait même pas encore fini sa gorgée que ça y est Jonas se plaignait des mots utilisés par Doryan dans l'invitation. Il n'allait pas réinventer la roue tout de même, il avait reçu un message en disant que c'était trop trop trop bien... et qu'il y avait des filles, très important ce point il ne fallait pas l'oublier, il répétait tel un perroquet de compétition. « Ce n'est que le début, tu connais les gens, ils ont besoin d'être un peu alcoolisé pour être plus chaud. » Et pour une fois il ne parlait pas que des filles, même si elles restaient leur priorité c'était évident. Il tourna la tête pour essayer de repérer le pote qui l'avait invité mais ça n'était pas la chose la plus aisée, il abandonna donc assez rapidement « Si je me base sur les goûts de notre invitant, qui doit être l'organisateur, il va y avoir des jeux en équipe. » Il se souvenait de soirées avec cette même personne dans les bois où il y avait un trésor à trouver.
Comme attendu, Doryan ne l'avait pas trouvé, déjà que l'orientation ça n'était pas son fort, après un ou deux verres, il ne fallait pas compter sur lui. Par contre il avait adoré les petites épreuves avant, la course attachée avec une inconnue... qui lui était tombée dessus, le parcours d'obstacle en relais, une honte la façon dont son équipe avait perdu, il avait pourtant montré l'exemple en sautant par-dessus les obstacles mais le second avait pas saisi le délire et avait fait tout tomber, les ravages de l'alcool. Mais le pire c'était la personne après qui sautait donc des obstacles qui n'existaient plus, ils avaient perdu Doryan à ce moment-là, il rigolait trop pour le reste de la soirée. En prime, il avait dû jouer les pompiers pour une fille de l'équipe adverse qui s'était soi-disant foulée la cheville. C'est fou mais après l'avoir porté jusqu'à sa voiture, elle n'avait plus mal, voire même elle était plutôt en forme... ah les filles. Autant dire que Doryan avait complètement abandonné son équipe... oui c'est très moche comme comportement. Il se rattraperait potentiellement aujourd'hui et encore. « Le but c'est de se mettre dans une équipe avec plein de filles, bon sauf si tu as l'esprit de compétition mais comme les gens ont bien bu, ils sont déterminés, laisse tomber comment c'est chiant. » Oh et puis Doryan avait toujours préféré se taper des filles plutôt que de compétiter pour la victoire, même si l'un empêchait pas l'autre il y avait des priorités dans la vie.
En attendant de repérer ce fameux pote aux soirées géniales, parce qu’il y avait des filles – oui Doryan ne s’en est pas remis de celle là – tout en essayant de ne pas descendre trop rapidement sa boisson, Doryan se remit à son observation des demoiselles autour d’eux, puis il finit par se tourner entièrement vers Jonas « Laisse-moi deviner, le repérage, c’est cette fille là ? » D’un geste de la main, relativement discret à ce moment-là de la soirée, parce qu’il n’avait encore beaucoup bu, Doryan indiqua une demoiselle brunette, dans une robe bleuté, tape à l’œil, qui semblait avoir pour mission d’attirer tous les regards, franchement si elle n’avait pas tapé dans l’œil de Jonas, ce serait des plus surprenants bon et ça ressemblerait à un défi, trouver la – ou les – filles qu’il avait repéré. Après, la fille en bleu, était canon, impossible de savoir si elle était alcoolisée par contre, ce qui était sûr c’est qu’elle voulait que les gens la rejoignent sur la piste… quelle idée de dépenser autant d’énergie, elle n’en aurait plus pour coucher derrière.
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Jonas Tallec
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Sam 8 Juil - 22:37
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi !
Ce qui était étrange avec Doryan, c’est que notre différence d’âge n’avait jamais été un frein à nos conneries. Bien au contraire. J’apprenais chaque jour du pompier qui avait eu l’occasion de rouler sa bosse un peu partout dans Londres et qui la roulait depuis plus longtemps que moi. Et pourtant, j’étais moi-même un sacré baroudeur, écumant bar après bar, flirtant avec un nombre incalculable de partenaires, couchant avec la moitié d’entre eux ; mais j’avais trouvé en Doryan un maître et un partenaire de taille ; toujours présent pour s’amuser, toujours là pour boire plus que de raison et pour effectuer des paris à la con. C’était ce qui rendait les soirées avec Doryan des plus amusantes, je ne savais jamais vraiment ce qui m’attendait. Bon, il ne fallait pas rêver, souvent, c’était en lien avec la gente féminine : qui obtiendrait le numéro de la barman en premier, qui se taperait la serveuse dans les toilettes avant l’autre, qui en embrasserait le plus de cibles définies… Bref, on s’éclatait. Ce soir ne ferait pas exception, j’en étais persuadé. Pour débuter, Doryan fit mine de s’insurger parce qu’il avait raté une occasion en or mais je me contentai de sourire face à cette remarque, lui expliquant que des nanas, il y en avait à chier dans tous les coins. « Et pourtant, j’étais un des meilleurs de ma classe. » dis-je lorsqu’il me complimenta sur la philosophie dont je faisais preuve. Il suffisait en réalité d’avoir des yeux pour se rendre compte qu’autour de nous, de nombreuses partenaires éventuelles nous attendaient, prêtes à se laisser séduire. Certaines nous regardaient déjà et je me demandais si elles seraient suffisamment entreprenantes pour venir nous voir avant qu’on ne le fasse. J’aimais bien aussi celles qui faisaient le premier pas. Cela rendait les choses plus amusantes mais parfois, il fallait bien l’avouer, c’était beaucoup trop facile. Doryan et moi étions le genre de garçon qui n’avaient aucune difficulté à séduire : beaux, intelligents, amusants. Il suffisait souvent d’une blague et d’un sourire pour nous les mettre dans la poche. Trop facile. Doryan semblait être d’accord avec cet état de fait en tout cas. « C’est bien vrai, faudrait augmenter la difficulté. » dis-je en riant. « Ou pas. Après tout pourquoi se fatiguer quand ça nous vient tout cuit dans le bec ?» Mes yeux s’attardèrent sur les deux femmes que j’avais laissé et qui dansaient comme jamais sur la piste et leur offris un sourire radieux en les voyant me regarder ; je me reconcentrai sur mon ami lorsqu’il m’expliqua qu’il était en retard à cause d’une femme -quelle autre raison valait la peine franchement ?-, il me demanda comment j’avais mis à profit mes vingts minutes d’avance. « Y en d’autres mais par exemple les deux filles au milieu de la piste qui n’arrêtent pas de jeter des coups d’œil par ici. » dis-je en montrant d’un mouvement de tête Amélia et Carla qui continuaient de tout faire pour attirer mon attention. « Je pense qu’elles pourraient se battre entre elles pour mes beaux yeux. Mais je pense qu’on peut trouver mieux. Elles font un peu trop lycéennes. Tu seras arrêté pour détournement de mineure. » Un sourire amusé s’installa sur mes lèvres, c’était presque hilarant. Mais l’heure n’était pas tout de suite à la chasse, d’abord, il fallait s’abreuver et se désaltérer. Les bières commandées furent posées sur la table et nous trinquâmes avec un plaisir non feint ; j’avalais une belle gorgée de ma bière avant de demander à Doryan en quoi la soirée était spéciale. Selon lui, ce n’était que le début, il fallait attendre que les gens soient davantage alcoolisés. « Alala, heureusement que nous n’avons pas besoin d’être bourré pour utiliser nos talents de séducteur. » J’étais du genre rentre-dedans, même lorsque je n’étais pas ivre ; mais il était vrai que l’alcool avait tendance à me désinhiber encore davantage. Je me reconcentrai sur Doryan qui expliquait qu’il était probable qu’il y ait des jeux en équipe. « Ah ouais des jeux en équipe ? Pourquoi pas, après tout. » Je demandai : « Du genre beerpong ou autres joyeusetés de ce genre ? » J’étais un expert en beer-pong, probablement l’un des meilleurs joueurs de Londres, ma dextérité était des plus précises. « Oh, moi qui croyais que tu ferais équipe avec moi. » dis-je, moqueur, lorsque Doryan m’expliqua sa manière de procéder. Se mettre avec le plus de personnes du sexe opposé. Cela paraissait évident. « Oh j’imagine qu’on peut gagner et s’amuser en même temps. » Oui, j’étais de ceux qui détestaient perdre. Joindre l’utile à l’agréable serait sans doute la meilleure des solutions pour moi. Je consultai mon téléphone pour avoir l’heure, il était tôt, encore trop tôt pour que les dits-jeux commencent, alors en attendant, Doryan et moi allions trouver de quoi nous occuper sans le fameux organisateur.
J’avalai une énième gorgée de bière tandis que je furetai négligemment, regardant la foule qui commençait à se masser sur la piste de danse, jusqu’à ce que Doryan me fasse signe. Une des femmes lui avait tapé dans l’œil et lorsque je posai mon regard sur elle, je ne pus que comprendre pourquoi il me la montrait. Ses jambes étaient incroyablement longues et galbés, sa robe mettait en valeur ses atouts et son maquillage la rendait plus que désirable. « L’avion de chasse. » murmuré-je avant d’ajouter : « Nan, elle vient d’arriver celle-là, sinon, je l’aurai vu plus tôt. » Je la suivis du regard pendant quelques secondes pendant qu’elle se déhanchait comme si sa vie en dépendait, une moue s’installa sur mes lèvres. « A mon avis, elle est chiante. Du genre à péter plus haut que son cul. Et à avoir un nom à particule. Regarde sa robe, c’est de la haute couture. Qu’est-ce qu’elle fout ici ? » Oui, je m’y connaissais en haute couture. « T’aimes ce genre là Doryan ? » A mon avis, Doryan préférait les filles plus spontanées mais peut-être que je me trompais. De toute manière, en soirée, toutes les femmes étaient le type de Doryan, du moment qu’elles acceptaient de coucher. J’en savais quelque chose, j’étais plus ou moins pareil. Mais pour ma part, je n’avais nullement envie qu’elle me prenne la tête. « Regarde comment les autres filles sont jalouses car elle attire tous les regards sur elle. Je suis certain que du coup il sera encore plus facile d’en flatter une. » Je portai de nouveau ma bière à mes lèvres, scrutant les autres filles et je demandai : « Bon, comme c’est toi qui m’a invité à cette soirée, je vais être magnanime. Grand seigneur, je te laisse lancer les hostilités en attendant que ton pote débute les jeux en équipe. » Lancer les hostilités, cela voulait tout et rien dire. Doryan pouvait décider de partir immédiatement en chasse ou bien désigner une cible et un défi que je devrais réaliser. Il avait le choix du roi. Qu’allait-il nous concocter ce soir ? J’avais bien hâte de le découvrir. Il n’était pas le dernier pour imaginer des conneries. Bien au contraire. C’était même le champion du monde. Quel modèle.
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Mar 1 Aoû - 19:51
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ft. Jojo
Le meilleur philosophe de sa classe ? Rien que ça, Doryan était impressionné, il n’y avait pas à dire, si Jonas se concentrait assez et fixait intensément Doryan, ce qui serait très bizarre, il pourrait certainement voir l'admiration dans son regard. « Ah ça en dit long sur tes camarades. » bon d'accord, ses propos ne ressemblaient pas le moins du monde à de l'admiration et le petit regard qui pétillait démontrait la même chose. Ce qui était sûr en revanche, c'est que Doryan n'était absolument pas le premier de sa classe en philosophie, bien meilleur en sport, plus intéressé aussi. Jonas devait être le seul philosophe à s'en sortir avec la gent féminine, d'ailleurs il ne faisait pas que s'en sortir, il était très bon. Si serrer des filles était d'une facilité sans nom pour le grand philosophe, Doryan n'avait pas trop à lui envier, son radar à occasion était très bien développé. Augmenter la difficulté ? Ça pouvait se faire sans problème, il suffisait que les deux jettent leur dévolu sur la même fille. Là, ça ne serait facile pour personne et comme Doryan était joueur et compétiteur dans l'âme, il savait qu'il se donnerait à fond et bon perdant, surtout qu'il y aurait tout un tas de filles partantes pour gonfler son ego s'il perdait, il ne risquait pas de se brouiller avec son ami. Est-ce que Jonas était aussi bon perdant par contre, ça n’était pas dit. Dans ce cas de figure le mieux pour augmenter le level difficulté c'était de chercher un couple qui avait l'air de tenir l'un à l'autre et de chercher par tous les moyens à chopper la fille. Doryan cherchait donc un jeune couple, c'était souvent là que le lien était le plus fort... tout nouveau, tout beau, ils ne voyaient pas les défauts de l'autre ce que les gens pouvaient être stupides lorsqu'ils étaient amoureux. Jonas venait de changer d'avis, même pas eu le temps de lui faire sa proposition que le bougre se défilait en disant que la facilité avait du bon, sans blague.
Quelques instants plus tard, le regard de Doryan se posa sur les deux filles dont parlait Jonas. Franchement, nul besoin d'être furtif dans l'histoire, vu la façon dont elles fixaient Jonas, Doryan pouvait les regarder sans la moindre discrétion. C'était un fait, elles étaient à fond sur lui et il n'avait pas tort, elles pouvaient à tout moment se battre pour obtenir ses faveurs. Trouver mieux ? Oui alors pour le coup, il s'en foutait un peu de ça, c'était pas une course à la perfection, il pouvait toujours trouver mieux. Elles faisaient trop lycéenne ? Doryan roula des yeux, non mais l'abus du type, incroyable. Ce fut pire avec la phrase d'après, être arrêté pour détournement de mineur, ce qu'il faut pas entendre « Tu sais à partir du moment où la différence d'âge entre Harrison Ford et sa femme est de 22 ans et que les filles qui sont en train de t'allumer sévère ont 22 ans minimum, je ne risque pas grand-chose. » 22 ans comme différence d’âge, c’était quand même un brin particulier. Difficile d’avoir le même centre d’intérêt, après peut-être que ce genre de couple était ensemble juste pour coucher, c’est dur de savoir mais ça ne le faisait pas particulièrement rêver… il verrait dans quelques décennies si l’idée lui paraissait moins saugrenue il s’en tapera royal à ce moment-là, sa femme lui suffira amplement
Le déroulement n’était pas trop compliqué, boire plus que de raison, comme dans tous les soirées, Doryan hocha la tête, ils n’avaient pas besoin de boire pour draguer et d’ailleurs encore heureux, s’il fallait boire pour séduire des filles, ce serait quand même un peu lamentable. A la rigueur, il rigolait un peu plus facilement lorsqu’il avait bu. Une nouvelle fois, il hocha la tête lorsque Jonas demanda confirmation pour les jeux en équipes, c’était bien ça. Est-ce qu’il y avait du beerpong « Il peut y en avoir mais c’est pas le beerpong où tu l’entends, il rajoute des règles, par exemple une fois que tu as mis la balle dans le verre et que l’autre a bu, il y a une espèce de parcours. » un vrai concours pour épater la galerie et Doryan était assez bon à ce jeu, pas pour gagner, mais pour être avec les filles et faire équipe avec quitte à savoir à l’avance que son équipe allait perdre, quelle importance s’il pouvait finir dans le lit d’une fille. « Tu peux te mettre dans mon équipe t’en fais pas. » Et voilà, Jonas, il était déjà dans une optique de gagner , non mais il était pas possible celui-là « Mais on s’en fiche de gagner, le but c’est de les encourager, d’être le bon pote et de coucher. Dis-moi pas qu’on va se battre pour la gagne ? » Oui la solidarité, tout ça, bien sûr que si Jonas voulait gagner, Doryan allait se concentrer un peu plus.
Alors qu’il buvait, Doryan faisait un peu de repérage, jusqu’à voir The fille, ah ouai non mais là on était sur le haut du panier, le top du top, oui voilà tout comme disait monsieur Tallec un avion de chasse. Elle venait d’arriver, logique, vu comme elle était bien foutue, dans quelques instants, elle allait forcément se faire accoster. Si Doryan ne la quittait pas du regard, observant ses mouvements sur la piste de danse, il écoutait d’une oreille attentive les propos de Jonas, d’après lui elle était chiante, Doryan aurait plutôt dit exigeante, elle savait qu’elle plaisait et en jouerait clairement. Oui ça rejoignait les propos de Jonas, il est fort probable qu’elle pète plus haut que son cul, quelle importance d’ailleurs, son cul c’est justement ce qui intéressait Doryan en cet instant. Sa robe ? Oui alors en ayant le regard fixé sur sa silhouette, c’est bien ce que Doryan regardait, comment ça c’était de la haute couture « Comment tu sais ça toi ? » Qui vient dans un bar avec de la haute couture ? Est ce qu'il aimait ce genre ? Son rire fut franc tandis qu'il fit preuve d'honnêteté « Je ne me ferme aucune porte. » Il ne s'arrêtait pas aux robes portées, aux airs que se donnaient les filles et ceci s'expliquait très facilement, une fois nus les différences sociales s'effacent et les airs se perdent lorsque tout le monde n'a qu'une obsession se perdre dans les méandres du plaisir. A la demande de monsieur l'expert en vêtements, Doryan détacha son regard de l'avion de chasse pour regarder les autres filles, effectivement les regards qu'elles lançaient à la fille en bleu étaient très clairs et s'intéresser à elles flatterait leur ego Oh et Doryan s'y connaît bien en ego . C'était la voie de la facilité, il en avait bien conscience et la facilité, il aimait bien en temps normal « Tu sais ce que j'aime encore plus que la facilité? Remporter la mise. » Il se recula sur son dossier pour regarder Jonas « Il n'y a rien de plus satisfaisant que de coiffer tout le monde sur le poteau, leur laisser croire à tous qu'ils ont une petite chance, rentrer dans la partie au dernier moment et être celui qui termine dans le lit de la fille. » Bon il disait lit, mais il n'était pas si regardant, peu importe l'endroit en réalité tant que ça n’était pas chez lui et qu'il finissait en elle, il ne se plaignait pas. Le fait que l'adversaire le plus dangereux jette son dévolu sur d'autres filles, ça permettait à Doryan d'être assez serein quant à sa réussite.
S’il n’était pas spécialement pressé, son dévolu étant plutôt clair et sa certitude quant au fait qu’il arriverait à chopper la fille étant maximale, Doryan se contentait pour le moment de boire sa bière. Son propre défi, il se l’était lancé à lui-même, patienter, se mettre un peu de difficulté pour pouvoir ensuite flatter son ego en voyant qu’il réussissait. Jonas de son côté avait décidé d’être grand seigneur, ce terme faisant naître un sourire sur le visage de Doryan, amusé par le fait qu’il devait lancer les hostilités. Ah bah il faisait bien de dire ça « Déjà mettons nous une règle, on ne s’abandonne pas avant la fin de la soirée pour aller s’en taper une dans les toilettes ou n’importe où d’autres. » Oui, si Doryan disait cela, c’est uniquement parce qu’il y avait des jeux, qu’ils ne pouvaient pas partir à pétaouchnoc au risque que les équipes se fassent sans eux et qu’ils se retrouvent dans des équipes composés en majorité de mecs – ce qui serait véritablement scandaleux. Autant être clair tout de suite, ça ne les empêcherait pas de s’amuser mais ils ne pourraient pas faire le concours de qui s’en tape le plus ce soir – concours que Doryan aurait été persuadé de remporter d’ailleurs – « Depuis tout à l’heure tu me parles de facilité, c’est quoi cette mentalité monsieur Tallec ? » Non mais il avait une belle gueule, il savait parler aux filles et monsieur voulait se faciliter la vie puissance mille en concrétisant en deux secondes. Après, c’est vrai, les deux demoiselles qui lui faisaient du charme étaient très mignonnes, Doryan ne niait pas mais beaucoup trop facile. En plus, elles avaient l’air copine, ils allaient quand même pas foutre la merde entre deux copines. Du bout du doigt, il désigna une table « Ces deux-là, ils ont l’air en couple. » ça, pas besoin d’être un inspecteur de police pour s’en rendre compte, ils se tenaient la main de façon ridicule… non mais de toute façon les couples c’est ridicule, ça sert à rien, perte de temps et de libido, c’était incompréhensible pour Doryan. « Tu veux pas aller voir si tu as un moyen de mettre de l’eau dans le gaz. » Il termina son verre « Si tu obtiens un bisou je paye la prochaine tournée. » Il hésita quelques secondes avant de rajouter « Si tu te fais taper, tu payes par contre. Défi relevé ? Evite de te faire frapper, pas sûr que ça plaise aux deux écolières qui te regardent. » Quoi qu’elles pouvaient aussi trouver ça très viril, elles devaient être dans l’âge con à s’extasier de tout.
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Jonas Tallec
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Lun 23 Oct - 12:38
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi !
J’éclatai de rire face à la remarque de Doryan sur le niveau de mes anciens camarades de classe en philosophie. Et pourtant… « Oh tu sais, c’est si facile d’être un beau parleur. Quelques petites citations philosophiques bien placées et le monde est à tes pieds. » C’était ce que j’avais retenu de ces cours, beaucoup de blablas mais trop peu d’actions. L’avantage d’être beau, c’était qu’on se pâmait plus facilement devant un mec bien fichu et un cerveau vide qu’un mec intelligent mais laid comme un pou. La nature humaine était mauvaise. Moi, j'avais de la chance, j'étais beau ET intelligent ; je devais bien l’avouer, j’usais depuis bien trop longtemps de tout cela pour attirer la gente féminine dans mes filets. Mais en réalité, je n’avais jamais besoin de beaucoup m’appliquer : un compliment quelconque, un joli sourire, et souvent, l’affaire était dans la poche. Par ailleurs, même si j’aimais les défis, si j’aimais les filles, j’aimais tout autant la compagnie. Si Doryan s’intéressait aux femmes pour une seule et unique raison, il m’arrivait aussi d’être sympa juste comme ça, parce que c’était aussi dans ma nature de rechercher l’approbation des autres. Je voulais qu’on m’apprécie mais dans la plupart des cas, je n’avais pas besoin de faire d’efforts ; on m’aimait bien.
Pour Doryan aussi c’était facile. Peut-être parce que notre bonne humeur rendait les choses beaucoup trop simples. Peut-être parce que l’air jovial qui s’installait sur nos lèvres nous rendait immédiatement sympathique aux yeux des autres. Dans tous les cas, cela nous facilitait souvent la vie. Doryan, en plus d’être cool, il était marrant. Sa blague sur Harrison Ford m’arracha un sourire amusé et je déclarai : « Certes. C’est quand même un délire. » Je m’imaginai soudainement vieillard, en train de reluquer des femmes bien plus jeunes que moi et je ne pouvais m’empêcher de trouver ça plutôt étrange. Personnellement, je préférais taper dans les personnes de la même génération que moi, je trouvais cela plus simple. « Je crois que je vais tout de même rester sur des nanas de mon âge. Disons plus ou moins cinq ans d’écart, pas davantage. » Je jetai un coup d’oeil autour de nous, gratifiant au passage d’un sublime sourire les deux filles qui me regardaient toujours et j’ajoutai : « Le soucis maintenant, c’est qu’avec le maquillage, parfois une fille qui en a 25 paraît 18 et une fille qui en a 15 peut paraître 25. Vive les tutos youtube, moi je te le dis. » S’il fallait demander sa pièce d’identité aux filles potentielles maintenant… Bon, j’arrêtais de tergiverser. En soi, tant que la nana semblait majeure, moi, ça m’allait. En plus j’étais tout de même bien plus jeune que Doryan, j’avais moins le soucis du détournement de mineure.
M’enquérant ensuite du déroulé de la soirée, je fus surpris mais néanmoins ravi d’apprendre qu’il y aurait de l’action ce soir. Des jeux d’alcool en équipe. Parfait. J’arquai un sourcil lorsqu’il m’expliqua que le beerpong était un beerpong différent, un beerpong avec un parcours ? « Du genre parcours du combattant ? Cinq burpees et un cent mètres ? A moins qu’il ne faille se faufiler entre les invités et chopper des objets insolites, genre une chaussure droite ou un soutif bleu. » Ces soirées étaient de véritables soirées débiles. Fallait bien l’avouer, des fois, je me sentais un peu con de participer à ce genre de joyeusetés. Mais bon, les voyages formaient la jeunesse et il était parfois tout à fait amusant de se joindre aux festivités afin de passer une bonne soirée. « Roh mais Doryan, on peut gagner et coucher non ? » Oui, moi, je n’aimais pas perdre. J’étais même sacrément mauvais joueur parfois. Enfin, ça dépendait des jeux, ça dépendait de l’enjeu. Mais tout ce qui comptait, c’était quand même l’amusement. Et pour ça, il n’y avait pas trente-six solutions. « Ah si, moi je te veux dans mon équipe ! » dis-je d’un ton cérémonieux à la manière de Chris Marquez. « T’attires toutes les bonnes meufs. » dis-je pour rire. Et puis si ce n’était pas le cas, au moins on pourrait se marrer ensemble entre les tours.
Continuant à faire du repérage, Doryan pointa du doigt une fille qui sortait du lot. Elle brillait de mille feux, sa robe était canon, sa coiffure était impeccable. Elle avait même de l’allure. Franchement, toutes les conditions étaient réunies pour que cela soit une pure emmerdeuse. « J’suis sorti avec la fille de Jean-Paul Gauthier, tu savais pas ? » dis-je en riant. J’avalai une bonne gorgée de ma bière tandis que Doryan, fidèle à lui-même, expliqua qu’il ne se fermait aucune porte. « A la bonne heure ! J’aurai été étonné si tu m’avais dit le contraire. » Pour ma part, je préférai tout de même m’acoquiner avec des filles pour lesquelles j’avais un bon feeling. Celle-là, je la sentais pas. Et pour autant, j’étais moi-même un garçon plutôt apprêté. Toujours des vêtements de marque, toujours à la mode, jamais la même tenue et un nombre incalculable de paires de baskets et de casquettes. Alors que nous regardions la piste de danse, choisissant celles qui allaient avoir le grand honneur de nous parler, Doryan m’expliqua son « plan ». Il voulait gagner la fille en laissant les autres penser qu’ils avaient leur chance. « De toute manière, si nous rentrons dans le jeu, c’est certain qu’ils n’auront aucun moyen de gagner. » Ce n’était pas de l’ego que d’être honnête. Un sourire amusé s’installa sur mon visage tandis que je me tournai vers Doryan : « Après, entre toi et moi, on sait bien que c’est moi le plus beau. » dis-je d’un ton moqueur. En vérité, tout était affaire de perspective. Certaines femmes appréciaient mon côté métissé, les yeux verts et l’accent américain que je me traînais encore. D’autres préféraient la carrure et l’air séduisant de Doryan. Les goûts et les couleurs… De toute manière, il n’y avait pas grand-chose à dire de plus que nous étions clairement dans le haut du panier. Quand je regardais les autres hommes du bar, je ne voyais pas là une énorme concurrence. Entre ceux qui étaient mal habillés et ceux qui sentaient déjà le vomi, nous n’avions pas vraiment de quoi nous en faire.
Mais peu importait les autres, pour l’instant, Doryan et moi étions occupés à jouer. Et dans quel jeu allions-nous nous lancer ? Je laissais Doryan le choix du roi. Parce que pour être tout à fait honnête, il était bien meilleur que moi pour trouver des idées de défis et je me contentais régulièrement de suivre ses plans. « J’aime cette règle. » dis-je lorsque Doryan me demanda de ne pas le lâcher immédiatement. Je devais l’avouer, même si j’étais là pour m’amuser, j’aimais autant que ce soit avec lui. Même si je me doutais qu’il y avait une autre raison à cela car Doryan était totalement du genre à se taper une nana dans les chiottes du bar. Pour autant, je ne trouvais pas laquelle. Pas grave. « Ah j’sais pas, j’suis petit joueur ce soir ou quoi ? » J’avalai ma bière d’une traite et fis signe au serveur d’en apporter deux autres. « J’ai besoin de davantage de munitions ! » Pendant que je buvais, Doryan réfléchissait. Je pouvais presque voir les rouages de son cerveau décider de nos cibles du soir. Il désigna un jeune couple que je devais accoster pour tenter de les séparer. « T’inquiète, il paraît que les blessures, ça accentue le côté bad boy. »
Citation :
- Oui : les doigts dans le nez, c'est trop facile de briser des coeurs - Non : Jonas se fait recaler, un poing dans la tronche
Je m’élançai tranquillement vers le jeune couple, prenant tout mon temps pour réfléchir à la manière dont j’allais aborder le sujet. Le moyen le plus simple était de discréditer l’homme auprès de la fille pour qu’elle me tombe dans les bras. Dans l’idée, c’était facile. Dans les faits… Ma bière à la main, je fis signe de passer auprès d’eux avant de revenir en arrière, m’adressant directement au garçon : « Mais, on se connaît non ? » Le garçon, à juste titre, répondit : « Euh non, je ne crois pas ? » Il m’adressait un sourire gentillet, et effectivement, ce couple paraissait tout gentillet. Mais pas de pitié, mon défi, je voulais le gagner. « Si si, j’en suis sûr… Tu t’appelles euh mince… » Je faisais tourner mes mains tranquillement, faisant semblant de chercher. « Sam. » dit-il. « Oui c’est ça Sam ! » m’exclamai-je. « On s’est vu le mois dernier, c’était ici-même, t’étais avec ta copine là… je me souviens bien, la blonde ? Sur la piste de danse, c’était chauud ! » Je souriais naïvement en continuant : « Hein, mais non mec, tu te goures ! » répondit le jeune homme, me regardant avec un léger regard paniqué alors que sa copine commençait à s’agiter, son regard allant successivement de son mec à moi. Je me tournai vers elle en fronçant les sourcils. « Tu t’es teintée les cheveux ? » Brune de chez brune. « Mais qu’est-ce qu’il dit Sam ??!» demanda-t-elle. Elle avait lâché sa main et ses sourcils s’étaient froncés. « Mais j’en sais rien, il dit de la merde ! » Prenant l’air effarouché, je dis : « Moi ?? Pourquoi je ferais ça ? » J’étais bon comédien quand je le voulais. La fille reprit : « Tu revois Jessica ? » J’acquiesçai doucement : « Oh oui… Jessica… Elle a une sacré paire de... » Je ne terminai pas ma phrase, le mec s’étant levé brusquement et m’attrapant par le col, son poing termina sur ma mâchoire. Je fermai les yeux de manière instinctive et repoussai le mec avec force. « T’es complètement malade, espèce de cinglé ! » Oui, je l’avais cherché, mais c’était pas une raison voyons. Le mec quitta la table comme une furie et alors que je tentai de faire rester sa copine en lui attrapant le poignet, elle se dégagea sans m’adresser un regard et s’élança à la poursuite de son copain. Un autre homme, témoin de la scène, me demanda : « Oulaaaa... ça va mec ? » J’haussai les épaules : « Ah ça arrive. » dis-je en ricanant.
Je fis demi-tour et rejoignis Doryan. « Échec de la mission. » Je fronçai les sourcils. « Il était un peu trop nerveux. » J’ouvris grand ma bouche, tentant de décrocher ma mâchoire afin de minimiser la douleur que je ressentais. « Et j’ai plus rien à boire. » Je me tournai vers Doryan et demandai: « Je te paye tous tes verres ce soir si tu arrives à ce que le mec s'excuse. » Comment Doryan aller mener sa barque ?
Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...
Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Lun 23 Oct - 12:38
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Doryan Rosebury
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Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Ven 15 Déc - 20:57
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
La différence d'âge était un problème que dans un sens pour la société. Difficile de savoir ce que penserait Doryan de tout ça dans une dizaine d'années, certes les filles de son âge l'attiraient, mais qu'en serait-il dans dix ans? Elles auraient vieilli, la plupart serait certainement en couple alors bien sûr c'est toujours possible de détruire des couples pour se taper la fille mais c'était quand même plus simple de chercher les célibataires. Le problème qu'il voyait dès à présent, c'est que les filles avaient la fâcheuse tendance de vouloir être en couple et plus elles vieillissaient, plus c'était important. On ne pouvait pas dire que ça emballait Doryan, être un électron libre c'était bien mieux. Surtout que souvent, la discussion suivante c'est le mariage ou les enfants et alors ça, ça lui hérissait le poil, comment les gens pouvaient vouloir se marier, comment ils pouvaient sérieusement envisager passer toute leur vie, toutes leurs nuits, avec la même personne. Quelle horreur, jamais de la vie. Jonas se mettait des barrières, tout en se disant que ça n'allait pas être de la tarte de les respecter, en cause le maquillage. Ça c'est vrai que ce n’était pas toujours évident. « Je crois que tant qu'elles sont partantes, je me pose pas vraiment de questions. » Alors bien sûr, fallait faire gaffe aux mineurs mais en réalité c'était pas si difficile de les repérer.
Plutôt que de se prendre la tête sur l'âge des demoiselles ou plutôt de la différence d'âge qui, selon Doryan, s'effaçait à merveille dans un lit, il préféra évoquer le type de soirée dans lequel il venait d'entraîner son ami. Une soirée pleine de jeux, le genre de soirée que Doryan affectionnait tout particulièrement, perdre ne le dérangeait pas en prime donc il vivait les choses différemment des autres gens. Lui, il avait un objectif tout autre. Il voulait se trouver la plus jolie fille de la soirée, la victoire n'avait aucune importance. II faut croire que cette façon de voir les choses n'était pas partagée par Jonas. Lui, il voulait la victoire, il était plus compétiteur que Doryan, enfin dans ce domaine tout du moins. Étant donné que les deux garçons voulaient être dans la même équipe, Doryan allait devoir jouer un peu plus pour gagner. Il eut un petit rire en entendant dire qu'il attirait toutes les jolies filles, ça, c'était justement parce qu'il ne jouait pas pour gagner et que tout était une raison nouvelle de s'amuser et faire rire les demoiselles.
La cible de la soirée pour Doryan, c'était cette bombe dans une robe étincelante, elle éclipsait toutes les autres. Bon, le spécialiste de la mode indiquait que la robe qu'elle portait et qui lui allait comme un gant était de haute couture. Franchement, de visu, comme ça, Doryan ne l'aurait jamais remarqué, peut-être en touchant le tissu, et encore. Jonas inventa, pour expliquer ses connaissances, qu'il était sorti avec la fille d'un type de haute couture. « Tu devais quand même te faire sacrément chier avec elle pour parler qualité de vêtements. » Ca ne changeait rien qu'elle soit chiante, qu'elle soit habillée d'une robe dont le prix valait trois mois du salaire de Doryan, de toute façon c'est pas comme s'il allait les abîmer. Il ne se fermait pas de portes, ce serait bien dommage tout de même. Pour le moment, Doryan restait loin d'elle, aucune timidité là dessous, que personne ne se méprenne, il laissait aux autres l'opportunité d'essayer et peut être même de réussir, qui sait, il rentrerait dans le jeu après. Il hocha la tête aux propos de Jonas, ouai, s'ils rentraient, ils pliaient le game bien trop rapidement. Loin d'être piqué au vif par les paroles de Jonas, Doryan lui glissa sur un air de confidences « C'est pour ça que j'ai choisi un métier avec un uniforme, pour arriver à ton niveau. » Une idée qui fonctionnerait bien mieux si Doryan se baladait effectivement en uniforme mais en soirée, à moins des soirées à thème, il n'avait jamais son uniforme. Il se devait donc d’être l’éternel second, c’est dommage mais il s’en contenterait.
Afin de laisser le dieu vivant sur terre montrer toute l'étendue de son charme, et après avoir précisé une règle vitale pas question d'abandonner l'autre pour se taper une fille, aucune fille ne valait la peine qu'on abandonne ses potes excepté une certaine Soledad Velasquez Doryan lança le début de la partie. Déjà il fallait que Jonas lâche ces deux nouvelles groupies, oui qu’il prenne des munitions aussi, ça aide d’avoir un verre ou deux dans le sang. Le défi fut lancer, il devait briser ce couple tout choupinou, la victoire lui assurait les boissons toute la soirée, la défaite et son compte en banque allait diminuer. Les blessures ça pouvait être attirant, Doryan fit une moue dubitative, pas sûr que la moindre fille soit emballée par un type dont l’arcade pisse le sang. Néanmoins, il ne fit pas la moindre remarque, se contentant de regarder l’artiste à l’œuvre. Ils ne parlaient pas assez forts pour que Doryan puisse entendre ce qu’il se disait, néanmoins l’expression du type se faisait de plus en plus renfrogné, non c’est pas exactement le terme, il semblait se raidir mais loin d’être en stress, ça se repère le stress, là c’était un agacement certain. Doryan se leva sentant que ça allait dégénérer. L’habitude des gens un peu alcoolisé sur le bord de la route lorsqu’il travaillait, l’habitude d’agacer les gens et de flirter avec les limites des uns et des autres. Lorsque précédemment Jonas avait plaisanté sur le côté bad boy, Doryan n’aurait jamais cru qu’il irait au bout. Avant même qu’il n’ait eu le temps de faire deux pas, Jonas se prenait un coup dans la tête. Et merde ça n’était pas vraiment ce qu’avait prévu Doryan qui faisait la moue. En prime, alors que Jonas essayait quand même de réussir le truc, la fille se défaisait de sa poigne pour rejoindre son gars, quel fiasco. Il n’était pas des plus doués le Tallec.
S’adossant à la table puisqu’il ne servait plus à rien de bouger, Doryan assista au retour du champion déchu qui eut la franchise de reconnaître que c’était un échec, sous le regard plutôt moqueur du pompier. « J’avais pas remarqué tiens donc. » Il était un peu nerveux ? Doryan eut un petit rire « Tu lui as parlé de quoi pour qu’il s’énerve ainsi ? » C'était une histoire de fidélité donc si Doryan comprenait les grandes lignes. Il pencha la tête sur le côté, habituellement si doute il y avait, les filles ne suivaient pas leur mec infidèle, surtout si celui-ci était violent et s'en prenait au type ayant révélé la supercherie. Doryan était un peu sceptique. Il tourna la tête vers son alcoolique d'ami, non pas que cette partie soit intéressante, plutôt le côté défi qui plaisait à Doryan. Clairement qu'on lui paie tous ses verres n'était pas une grande source de motivation. Remporter un défi de cet acabit en revanche, ça n'était pas rien. S'écartant de la table, il prit la peine de demander le prénom du type, ça passait toujours mieux de connaître le nom des gens, ça faisait tout de suite plus proche. Il traversa la piste de danse d'un pas décidé, il ne fallait pas qu'ils s'en aillent. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que Royal Air Force en personne se pointerait devant lui. Forcément, il s'arrêta pour lui parler, le faible éclairage ne rendait clairement pas hommage à sa silhouette. Elle était vraiment canon, une seconde ou peut-être même plusieurs, il envisagea d'abandonner à la fois le défi et Jonas, il y a des signes du destin qu'on se doit de ne pas louper. Néanmoins, elle le prit de court - et arrangea bien ses affaires - en lui chuchotant à l'oreille « On profite de la soirée d'abord et on repart ensemble, deal ? » Au moins, les choses étaient on ne peut plus clair, Doryan hocha la tête un air amusé, plein de fierté même, sur le visage. Afin de valider cet accord fait à la va vite, ils se topèrent dans la main. Il aurait été possible de sceller tout ceci d'un baiser mais, ça aurait contrarié les plans des deux et il y a de fortes chances qu'ils ne profitent d'aucune soirée mais bien du corps de l'autre. S'éloignant de Hawk T Mk-2, il ne put s'empêcher de se retourner pour lui donner une mission très importante « Je te laisse, va faire tourner la tête. » Elle eut un éclat de rire, pas si chiante que ça la demoiselle, il disait n'importe quoi Jonas. « Je n'y manquerais pas. » Sa fin de soirée étant pour le moins assurée et ne pouvant être meilleure Ca c'est parce que tu sais pas ce que c'est les soirées avec Sol mon coco
Doryan pouvait se concentrer sur son défi, afin de ne pas le perdre, il dû même courir. Ils étaient pile à la sortie, face à face. La demoiselle avait les bras croisés, le fixant avec une expression plutôt clair, mieux valait il ne pas aller contre ses envies. Loin de prendre en compte les signes plutôt évidents, le type s'avança pour l'embrasser... ahlala quelle erreur, forcément qu'elle s'écarta et encore, il avait de la chance de pas s'en prendre une... quel débutant. Doryan décida d'intervenir quand Sam demanda bêtement ce qu'elle avait « Sam! ATTENDS! » Grand acteur il fit même le coup de courir pour venir à leur hauteur, ignorant le oh non pas encore d'un Sam dépassé par la situation et d'un regard haineux pour sa pomme, à moins que ça soit pour Doryan, pas évident de savoir qui était la véritable cible de ce regard. Dans tous les cas, le couple fixait Doryan qui ne s'en formalisait pas vraiment « Tu pars déjà? » «On se connaît? » Bah non, bien sûr que non il s'en souviendrait ici « C'est Tim qui m'a dit qui serait là. » Le couple se regarda, visiblement Tim ils connaissaient, chic, brave Tim ! La demoiselle s’indigna « Il ne t'a pas parlé de moi, sympa le pote. » ah elle était problématique cette fille « Disons qu'il me présente les filles qui ne sont pas en couples plutôt. » Un sourire amusé se dessina sur son visage et il fit un signe à Sam l'air de dire ah elle a pas parlé d'ex couple, message qu'il comprit. « Et pourquoi il t'a parlé de Sam? » Elle était son manager ou quoi « Il m'a dit qu'il fallait que ça pouvait être sympa d'être son équipe. » Sam pouffa, ah merde pas crédible « Je crois qu'il veut te faire perdre. » Si Doryan haussa les épaules d'un air peu convaincu « A nous de lui prouver qu'il se trompe sur toi. » et que le gars se sentait pousser des ailes, hochant la tête, la briseuse de rêves s'emmêla « On rentre » hé mais sérieux c'était chiant mais bon vouloir avoir le dernier mot, c’était son truc aussi « Mais ça vient à peine de commencer, c’est toujours sympa les fêtes de Tim. » « C’est vrai. » La fille n’avait pas l’air ultra convaincu, fusillant du regard les deux gars qui hochaient la tête. « J’ai dit on rentre. » Oui alors tout le monde avait bien compris mais Doryan avait un pari à gagner et s’ils partaient, c’était une défaite. « Mais pourquoi tu veux partir ? Vous pouvez rester au premier jeu et si on gagne, au second ? » Loin de se laisser amadouer – alors que Doryan n’était toujours pas devenu un compétiteur en cinq minutes – elle se tourna vers son Sam pour lui dire, croisant de nouveau les bras sur sa poitrine Oui parce qu’on va se demander si Doryan a regardé, Yep et ce sont des petits seins qu’elle a « Dis lui pourquoi on rentre. » Sam marmonna mécontent au possible « C’est à cause de ce mec » « NON, de toi ! C’est à cause de toi ! » Doryan coula un regard plein de soutien au pauvre gars, tandis qu’elle l’enchainait « C’est toi qui es incapable de pas retourner voir ton ex et qui en plus l’emmène en soirée, en soirée, non mais t’entends ça, tu ferais ça toi ? » Ah merde, pourquoi qu’elle regardait Doryan, en plus il sentait bien que la réponse attendue était non mais en même temps, elle voulait qu’il l’emmène où ? Dans leur lit ? Au ciné ? Au restau ? Faire une journée massage ensemble ? Bah non plus hein, même s’il avait décidé de l’emmener à la boulangerie pour acheter deux croissants, elle se plaindrait encore « Je l’ai pas revu ! C’est l’autre là, il ment ! » « Tu parles de Jonas ? » Oui, oui, le gars venait de l’aider et en retour, Doryan lui apprenait qu’il connaissait le gars, bah oui mais bon il y avait un objectif et la fille posait des questions beaucoup trop flippantes. « Tu le connais ? » Ah le ton était nettement plus froid, pas sûr qu’il veuille être dans l’équipe de Doryan et Jonas le Sammy « Ouai, c’est un pote à moi. En gros, sa fiancée l’a fait cocu, elle est sortie dans une soirée jeu avec un autre mec. » « Mais qu’elle est con, ça vous arrive d’être discret les infidèles ? » Se sentant directement visé, Doryan rétorqua « Le mieux c’est de pas être en couple, on évite les problèmes de fidélité. » Au moins, comme exploit, il avait réussi à la faire taire. « Jonas a un peu la mort, du coup il pense que tous les gens qui n’ont pas de bagues sont forcément des fiancés infidèles qui draguent d’autres filles et il essaie de sauver des couples. C’est honorable non ? » Sam baragouina quelque chose comme ouai fin il aurait pu poser la question, sa copine marmonna quelque chose comme tu avais l’air vachement coupable et Doryan demanda très innocemment « Et du coup il s’est passé quoi ? » « Je l’ai poussé. » « Non, non tu l’as frappé. » « Il s’est cogné tout seul. » En tant que témoin oculaire, Doryan pouvait faire objection votre honneur mais la copine s’en chargeait « Tu l’as frappé, mens pas. Purée mais le pauvre, vous pensez qu’il accepterait ses excuses ? » Mais en fait cette fille était géniale, elle lui mâchait le travail « Oh oui, je pense, c’est pas quelqu’un de rancunier. »
Citation :
Oui : Sammy veut bien s'excuser Non: Faut pas trop en demander, Sammy veut bien être dans leur équipe mais s'excuser non..
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L'Augurey
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Ven 15 Déc - 20:57
Le membre 'Doryan Rosebury' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Jonas Tallec
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Lun 15 Jan - 20:03
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi ! Avec Doryan, je me marrais toujours. Je me demandais souvent quel genre de vie je souhaitais mener lorsque je serai adulte (bon ok, légalement j’étais déjà adulte mais adulte signifiait pour moi avoir son indépendance, devoir payer ses impôts et cela impliquait aussi de savoir lancer le sèche-linge sans faire rétrécir les vêtements, bref, c’était pas encore pour maintenant) et lorsque j’y réfléchissais, l’image de Doryan s’imposait souvent dans ma tête. Je trouvais son existence fort plaisante et il semblait toujours de bonne humeur, il s’amusait comme jamais et avait toujours de l’énergie à revendre. Surtout lorsqu’il s’agissait des femmes. Je me considérais comme un garçon volage mais Doryan me battait à plates coutures sur ce point ; il fallait bien l’avouer, avec son physique avantageux, il n’avait jamais grand mal à se mettre quelqu’un sous la dent, ou plutôt à mettre quelqu’un dans son lit. Pour moi aussi, c’était assez facile, disons-le franchement. Le côté métis aux yeux verts, les tatouages et le léger accent américain paraissait séduisant aux yeux des demoiselles. Mais aussi aux yeux de certaines hommes. En définitive, j’avais souvent l’embarras du choix. La chance que nous avions Doryan et moi résidait dans le fait que nous n’étions pas forcément attirés par le même type de filles : peut-être la différence d’âge ou simple question de goût, c’était assez rare qu’on jette notre dévolu sur la même femme. Même si ce n’était pas la compétition que nous dérangeait, au moins, cela rendait les choses encore plus faciles. Par ailleurs, nous avions les mêmes idées sur bien des aspects : nous ne voulions pas nous engager. Je n’avais jamais posé la question à Doryan sur le pourquoi du comment il ne souhaitait pas avoir de relation stable, je n’avais pas vraiment envie de m’engager sur cette pente glissante avec lui. Peut-être qu’il n’y avait en définitive aucune raison à cela mais j’avais trop peur qu’il me pose la question en retour. Pour ma part, l’histoire avec Jordan m’avait convaincu que rester célibataire, loin des sentiments amoureux et des ravages du chagrin, était une bonne chose. Pour cela, il valait mieux enchaîner les histoires sans lendemain, c’était moins douloureux. Personnellement, c’était plus facile pour moi ainsi et si je préférais rester sur ma tranche d’âge, Doryan, quant à lui, ne se posait aucune limite. « Que tu dises le contraire m’aurait étonné. » dis-je en riant. Le pompier ne se posait jamais aucune question. Pour lui, tout paraissait si clair en réalité. La fille lui plaisait, elle lui plaisait, que demander de plus ? Autant sauter sur l’occasion. J’avais quand même parfois quelques réticences mais bon, en règle générale, je n’attirais pas les cougars, donc tout allait bien.
Puis dans ce type de fête, on restait tout de même sur des jeunes ayant la vingtaine ou la trentaine, pas plus. Surtout que là, il y allait avoir des jeux d’ambiance. Ce n’était pas toujours au goût de tout le monde. Mais c’était le notre, ça c’était cool. Il y avait néanmoins une différence entre Doryan et moi ; moi j’avais la gagne. Lui était là pour consoler les perdantes, à partir du moment où elles étaient jolies… Nos objectifs étaient les mêmes même si le chemin à prendre était différent. En tout cas, ce soir, la cible de Doryan semblait être verrouillée puisqu’il parlait encore de la nana avec la robe étincelante. Pour ma part, c’était pas mon style donc je lui laissais volontiers. « Ah c’est bien le contraire, faut se mettre à leur niveau pour les séduire. » dis-je lorsqu’il évoqua le fait que pour parler chiffon avec une nana, c’est qu’on devait se faire chier. Mais non, certaines femmes aimaient qu’on s’intéresse à elles, à leur maquillage et à ce qu’elles portaient. Me concernant, peu importait le sujet tant qu’on finissait dans un lit. Sur ce point, Doryan me rejoignait probablement. En tout cas, ce qui était certain, c’était que les autres hommes n’avaient aucune chance face à nous ; on était beaucoup trop beaux les chevilles de Jonas ne rentrent plus dans AUCUNE CHAUSSURE dans ce RP, beaucoup trop drôles et beaucoup trop intelligents. À croire que nous étions nés pour amuser la galerie. Évidemment, j’étais quand même au-dessus de Doryan non. Du moins, c’est ce que je lui disais en plaisantant. « AH oui, le fantasme de l’uniforme… » ricanai-je. « Moi, les ordis, ça fait bander personne, je te l’assure. » Parfois, je pouvais gagner quelques points lorsque je portais mes lunettes parce que ça faisait intello et que ça plaisait aux filles geeks, mais sinon, valait mieux éviter. L’uniforme de pompier, c’était vachement plus viril. Il fallait bien être honnête.
En tout cas, il allait être temps pour nous de se mettre à jouer. Doryan me donna mon premier défi. Aller mettre de l’eau dans le gaz dans un jeune couple. A priori, tout cela semblait assez facile. J’allais raconter un petit bobard et ça allait passer crème. Enfin, ça, c’était dans mes rêves. Parce que dans la réalité, les esprits s’échauffèrent plus rapidement que je ne l’aurai pensé et le garçon décocha une sacré droite, suffisamment pour que ma mâchoire soit raide. Je revins vers Doryan, lui expliquant que la mission avait été un véritable échec. Ce à quoi il répondit qu’il avait été témoin de toute la scène ; probablement qu’il n’en avait pas loupé une miette. Même s’il n’avait pas pu entendre ce qu’il se disait. Trop de bruits aux alentours et il était trop loin. « Ah bah j’ai prétexté l’avoir vu au bar il y a un mois avec une autre nana. J’pense que sa meuf a pas trop confiance, elle a tout de suite pris la mouche et lui il a directement essayé de se dédouaner. Mais je pense qu’il y a effectivement une carte à jouer sur ce couple. » Voilà pourquoi je proposai à Doryan son propre défi : revenir avec les excuses de Sam et je lui payais ses verres de la soirée. Une perspective qui l’enchantait, évidemment. Peut-être davantage pour le défi en soit que pour l’alcool mais peu importait, du moment qu’on s’amusait.
Tout en buvant mon verre, je suivis Doryan du regard afin de tenter de décrypter les attitudes du couple. Mais avant qu’il ne les atteigne, la bombasse qui avait tapé dans l’œil du Rosebury lui coupa la route. Apparemment, l’attirance était réciproque puisqu’ils se chuchotèrent quelques mots et se topèrent dans la main. Même s’il était loin de moi, l’air satisfait que je pus lire sur le visage de Doryan me conforta dans l’idée qu’il allait l’avoir, sa partie de jambe en l’air avec l’avion de chasse. Souriant allègrement en imaginant l’état d’esprit dans lequel Doryan devait être, je le regardai se diriger vers le couple ; ils étaient proches de la sortie, la fille avait récupéré son manteau, probablement que la soirée allait se terminer pour eux. OUPS. Jonas, briseur de ménage. N’en était pas le moins du monde chamboulé, après tout, si leur couple avait été si solide que ça, mon attaque n’aurait pas du tout fonctionné, j’observai Doryan mener sa barque.
Alors que je sentais une certaine connivence se former entre Doryan et Sam, mademoiselle la chieuse semblait se renfrogner davantage et l’expression que je croyais déceler sur son visage ne signifiait rien de bon. Ça sentait mauvais, elle était vraiment pas contente : se pourrait-il que Sam n'en soit pas à sa première infidélité ? Comme je voyais mal, je décidai de m’approcher un peu. Je me faufilai entre la marrée de gens qui commençait à s’agglutiner partout dans le bar et me rapprochai de Doryan, tout en restant en dehors de leur champ visuel, je ne voulais pas qu’ils croient que Doryan et moi étions de mèche. J’essayai de tendre l’oreille mais ça ne marchait pas des masses, j’étais encore trop loin alors je tentai de lire sur les lèvres. Ça marchait pas trop non plus. Fait chier. On aurait du se filer des oreillettes avec Doryan pour pouvoir écouter ce que l’autre disait, ça aurait été marrant. Gardant cette idée pour plus tard, je me rapprochai encore d’eux, prétextant de me diriger vers le fumoir quand une voix m’interpella. «Jonas, attend ! » Je me tournai, surpris d’être interpellé par la nana de Sammy. Derrière elle, Doryan et Sam me regardaient. Sam semblait énervé mais Doryan semblait impassible et je me disais qu’au fond, il devait jubiler que la nana vienne me chercher. « Tu as deux minutes ? » Je fronçai les sourcils : « Euh ça dépend ? J’ai pas trop envie de me refaire boxer moi. » dis-je en me plaignant alors que je sentais déjà quasiment plus la douleur, mais bon, fallait bien surjouer un peu. « Non c’est pas pour ça, Sam veut s’excuser. » Je pris l’air étonné. « Ah ouais ? » En vérité, j’étais vraiment étonné. Putain, Doryan était vraiment un dieu vivant, il avait un pouvoir de persuasion qui dépassait tous les pronostics. « Oui, Doryan nous a dit pour ta fiancée. » Étant donné son air compatissant, je compris qu’il avait probablement du inventer une histoire pour justifier mon comportement, je rentrai directement dans son jeu. « Oh non Doryan… ça me fait trop mal au cœur tout ça… Je veux pas en parler. » Miss Samy, quant à elle, semblait bizarrement bien sympathique. C'était à son tour d'être en connivence avec moi : « Ne t’inquiète pas, on comprend. » Ah oui, elle comprenait ? En tout cas, Sam semblait de plus en plus fermé au fur et à mesure qu’on échangeait. « Excuse-toi Sam. » Doryan allait gagner. Quel chanceux. « Non. » Ah, peut-être pas finalement. Mon regard alla de la nana à Sam, et je décidai d’aider Doryan. J’étais vraiment un super pote. J’ajoutai : « Franchement Sam, tu m’as défoncé la mâchoire. J’étais pas venu ici pour souffrir moi. On peut faire la paix. » Je tendis la main vers Sam pour qu’il me la serre. Mais franchement, vu son air renfrogné, j’y croyais pas un seul instant. J’attendis quelques secondes sans que rien ne se passe. « Mais vas-y Sam, t’attends quoi là ? » Elle nous mâchait le boulot la nana, franchement, elle était cool au final. Je la sentais tendue au départ, mais Doryan avait réussi à la retourner comme une crêpe. « C’est un gros mytho, je serre pas la main des mythos. » Je fronçais les sourcils, décontenancé. Bon ok, j’avais lâché un bobard ou deux, mais quand même, il était bien nerveux le gars. « T’as vraiment quelque chose à te reprocher pour réagir comme ça, toi. » Le visage de Sam se décomposa à nouveau et je me tournai vers la fille : « Si j’étais toi, je ferai attention. » Peut-être que finalement, j’allais repartir avec sa meuf. Dont j’ignorai toujours le nom d’ailleurs. « L’écoute pas Anna, il dit de la merde ! » s’exclama-t-il tandis qu’il serrait les poings. Ah voilà, la belle Anna. « Mais il a raison putain ! Dis-moi la vérité, tu revois encore Jessica !!? » Une petite scène de ménage. Tout ce qu’on aimait.
Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Jeu 15 Fév - 19:06
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
L'uniforme ça marchait excessivement bien sur les filles, c'était une certitude. C'est fou comme il n'avait pas à se fouler lorsqu'il était en intervention pour plaire, juste plaire. Récupérer des numéros était alors d'une facilité sans nom même si le contexte ne s'y prêtait pas à la base. Si Doryan en profitait allégrement, surtout dans les soirées caritatives qu'organisait la caserne, il restait joueur, très bon joueur, trop bon joueur. Il acceptait d'être à égalité avec tout le monde lors des soirées, certainement parce que la finalité était la même, il repartait plus que régulièrement avec la fille convoitée et ça n'était pas dû au physique, pas que. Pour les fois où avec Charly, ils traînaient Lyam avec eux, essayant chacun de leur côté à caser le frérot... faut être honnête deux secondes, il était moins doué, chose qui rendait dingue Doryan. Non mais un peu de respect que diable, ça aurait du être simple, le radar pour les filles intéressées, il l'avait et bah même avec ça, Lyam n'arrivait pas à lui faire gagner son pari... frère indigne... ce serait quand même scandaleux que Charly gagne le défi. Elle ne passerait plus les portes et ne manquerait pas une occasion de rappeler qu'elle avait réussi... et des occasions, vu qu'ils se voyaient souvent, elle en aurait. Il devrait peut être passer un de ses uniformes à son frère bon et à Jonas qui se plaignait qu'être informaticien ça ne faisait rêver personne « Tu veux que je te prête un uniforme que tu vois la différence? » Même si, il était certain que Jonas n'avait pas besoin de ça.
Ce qu’il y avait de bien à être en soirée avec Jonas c’est qu’il était partant pour tous les défis, même les plus idiots, lancés par Doryan. Celui du jour consistait à enquiquiner un jeune couple. Peut être que Doryan aurait dû lui apprendre qu’il valait mieux rester sur le qui vive lorsqu’on venait emmerder un couple, histoire d’éviter les coups. Ahlala, il avait encore des choses à prendre le jeune padawan. Il avait joué la carte du mec infidèle donc. Le gars ne devait pas être trop serein pour réagir ainsi, à moins que tous les gars en couples le prennent mal lorsqu’on les accusait d’être infidèle. Alors là aucune idée, il n’avait pas l’intention d’être en couple après tout, il faudrait qu’il demande à Lyam, quoi que c’était pas un nerveux de base, en prime ses copines devaient savoir qu’il était la fidélité incarnée. La fille avait pris la mouche, en même temps si son idiot de copain se la jouait stressé, forcément qu’elle prenait la mouche. En soi, les problèmes de couples, ça passait carrément au-dessus de Doryan, sinon, il n’aurait pas proposé à Jonas d’enquiquiner ce couple. En revanche, s’il y avait un défi à la clé, Doryan était prêt à vouloir réparer tous les couples de l’univers. En moins de deux minutes, il avait assez d’informations, pensait-il tout du moins, pour aller chercher le couple et obtenir des excuses de la part de Sam.
Les alliances changeant très vite ce soir, au départ Sam était totalement de son côté et la fille était de son côté plutôt énervée d’avoir appris que son gars revoyait son ex, qu’en plus Tim parlait uniquement de Sam et non d’elle, en même temps Doryan ne connaissait pas le prénom de la fille. Petit à petit néanmoins, après une histoire de Jonas très remonté parce qu’il avait été fait cocu, elle se sentait empathique et était plutôt bonne camarade, contredisant toujours son copain mais dans le but qu’il s’excuse. Sam ne semblait pas vraiment convaincu, ça allait être compliqué, il faisait de la résistance mais là, il semblait à Doryan que c’était plus pour ne pas perdre la face qu’autre chose… ah l’ego de certains, c’est vraiment abusé. Alors qu’il regardait Sam, Doryan fut appelé par la fille, par le mauvais prénom. S’il y a bien quelque chose qui ne le vexait pas en plus de tout le reste c’est qu’on se plante de prénom. Depuis qu’il était tout petit, les gens le confondaient avec Lyam, il avait donc l’habitude non seulement qu’on se plante de prénom mais en plus de réagir. Sauf que là, ça n’était pas une erreur, il y avait vraiment Jonas… Non mais c’est pas possible, ce gars était un curieux en puissance, il ne pouvait pas attendre dans son coin, non, il avait fallu qu’il vienne. Ouh qu’elle était insupportable la copine, c’est qu’elle faisait un forcing énorme pour que son copain s’excuse, les histoires d’infidèles ça la touchait de fou. D’ailleurs, c’est bien ce qu’elle mentionna à Jonas et dieu merci, Jonas réagit à la perfection en faisant le mec trop triste pour en parler… trop triste ou pas au courant, au choix « Désolé gars mais ça me paraissait important qu’ils sachent que ça ne venait pas de nulle part. » Elle comprenait, Doryan lui jeta un coup d’œil, tu m’étonnes qu’elle comprenait, il était pas innocent, innocent. Mais bordel, les gars pourquoi ils se mettent en couple avec des filles jalouses, c’est vraiment une dinguerie… bon déjà se mettre en couple ça ne servait à rien… du tout, mais en plus avec une fille jalouse qui pète un scandale pour une nuit… ou deux… ou dix, incroyable d’être aussi bête. Dans la famille j’adore me prendre la tête et prendre la tête aux gens, merci de réserver un tonnerre d’applaudissement à Sammy qui venait de dire non. Au moins, Jonas était bon joueur et montrait qu’il était prêt à pardonner. Mais il faut croire que monsieur était têtu, il traitait qui de mytho le don juan de pacotille ?
Loin d’être affecté par l’insulte, probablement parce qu’elle était tout ce qu’il y a de plus vrai, Jonas décida d’attaquer en parlant du fait que le type avait des choses à se reprocher. Sans vouloir passer pour le gars qui est toujours du côté de son pote, Doryan était totalement d’accord avec lui et même si c’est très moche de faire rompre des couples, il en allait du bien être de la fille, il confirma donc les dires de son pote. Ça ne passait pas vraiment du côté de Sam qui sentait une drôle de coalition se monter contre lui et qui tentait de se défendre à la façon d’un boulet. Ah c’est Anna qu’elle s’appelait, ah bah enchantée Anna, ravi de pourrir ton couple. Anna, donc, cherchait à connaître la vérité et pour le coup, Doryan était prêt à lui filer un coup de main. « Bon, Anna, tu soupçonnes Sam de te tromper avec Jessica son ex c’est ça ? » Elle hocha la tête, regardant Sam d’un air des plus énervé. « Sam, tu es sûr de n’avoir rien fait. » Lui aussi hochait la tête « Et que Jonas est un mytho de première. » « Que vous êtes tous les deux de mythos. » Hé sérieux, si c’est pour être désagréable, autant ne rien dire du tout. « Très bien, faisons la lumière sur cette affaire, passe moi le numéro de Jessica. » « Pourquoi j’aurais son numéro ? » Mais c’est qu’il faisait super bien l’étonné le gars « Parce que tu es resté en bon terme avec sinon tu n’en parlerais pas comme ça, parce qu’on garde tous les numéros des filles qui baisent bien. » « Pardon ? » Oh bah pas la peine de faire l’étonnée, Doryan savait de quoi il parlait, son téléphone était plein de ce type de numéro ah ça va faire du vide quand Sol va rentrer dans sa vie. Si Sam serra juste la mâchoire, il ne répondit pas que c’était faux, parfait. « Pas vrai Jonas que toi aussi tu gardes dans ton répertoire les numéros des filles qui couchent bien ? » Un petit regard vers Jonas pour qu’il confirme que ce soit vrai ou non et voilà que Sam tendait son portable mais sans donner le code de déverrouillage, petit joueur « 2223. » Une ombre passa dans son regard, mais quel crétin mais c’est pas possible mais à quel moment il laissait sa copine connaître son code de déverrouillage ? Mais jamais il fallait faire ça. Doryan déverrouilla le téléphone, zyeuta vite fait le fond d’écran, ah les mecs qui veulent faire plaisir à leur copine, il ne pouvait rien dire, lui il avait bien Belle en fond d’écran pour faire plaisir à sa chienne – qui s’en tape un rein. Une fois dans les contacts, il fit défiler et constata avec effarement qu’il avait laissé Jessica à la bonne lettre… alors là, certes ça aidait Doryan mais c’était friser l’inconscience non ? Il regarda Jonas « Tu veux te charger d’enquêter et résoudre ce mystère Hercule Poirot ou je m’en charge ? » Bon pour le coup, il était motivé pour le faire mais il était bon joueur aussi, si Jonas voulait prouver que l’autre avait bien des problèmes de fidélité, c’était son moment.
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Ven 15 Mar - 20:32
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi ! Doryan savait comment attirer les femmes crédules dans son lit. Et les autres aussi d’ailleurs. J’étais persuadé qu’il n’avait nul besoin d’un uniforme pour séduire une femme mais comme il était sympa, il se proposait de m’en prêter un. Un sourire amusé s’installa sur mes lèvres tandis que je me voyais en train de parader dans un uniforme de pompier. J’en étais certain, cela ne pouvait qu’être un plus pour obtenir une nuit de débauche avec une jolie jeune femme. Beaucoup d’entre elles étaient attirées par ce type d’accoutrement. « Et bah pourquoi pas, je pourrais voir si c’est un mythe ou la réalité ! » dis-je en riant. C’était ce que j’aimais avec Doryan, je m’amusais beaucoup. Avec lui, je savais que chaque soirée était un nouveau défi, chaque nuit qui s’écoulait promettait d’être fantastique. Parce qu’il ne manquait jamais d’idées pour agrémenter les heures passées ensemble ; ce soir ne dérogeait pas à la règle et avant que les festivités ne commencent, on se lança dans une mission particulière. Briser des ménages. Il fallait dire la vérité, ma première tentative fut loin d’être une réussite ; bien au contraire. C’était même honteux, j’avais raté mon coup en beauté. Ce qui était amusant, par contre, c’était de demander à Doryan d’essayer de réparer les pots que j’avais moi-même cassés. Exiger de l’autre qu’il s’excuse, c’était très ambitieux mais je savais que mon ami ne reculait devant rien, même devant la difficulté, bien au contraire. Il en retirerait sûrement encore plus de fierté s’il y parvenait. Et j’avais toutes les raisons de penser qu’il le pouvait : Doryan était intelligent, il avait du bagou et pouvait convaincre une nonne d’avoir un enfant. Il était fort, très fort. Et en réalité, j’aimais beaucoup le voir à l’œuvre, raison pour laquelle je tentais de me rapprocher d’eux pour mieux entendre ce qu’ils se disaient. Après tout, pour s’améliorer, il fallait bien s’inspirer des meilleurs… Et pour être tout-à-fait honnête, Doryan était probablement l’un des plus forts à ce jeu. Il se mêla à Samy notre petit stressé de la vie et à sa copine avec une extrême facilité et il ne se récolta pas un poing dans la figure, signe qu’il s’en sortait mieux que moi.
Lorsque la fille m’interpella, commençant à être soudainement très conciliante avec moi, je compris que Doryan avait raconté des bobards pour justifier mon attitude et j’entrais dans son jeu immédiatement, feignant d’être gêné qu’ils connaissent mon soit disant secret. « Oui bon… » Je faisais mine d’être embêté que Doryan raconte ma vie à des inconnus alors qu’en réalité, je jubilai intérieurement, j’avais hâte de découvrir ce que la suite de la conversation allait nous réserver. Si notre copain Sammy semblait bien nerveux, sa nana, quant à elle, avait l’air soudainement de connivence avec nous, et même si je trouvais ça un peu étrange, je me laissai porter. Après tout, que son mec s’excuse était apparemment très important pour elle, donc autant aller dans son sens. Je tendis la main vers Sam, souhaitant enterrer la hache de guerre, même si cela entraînait une victoire de Doryan. J’étais bon joueur, cela ne me dérangeait pas d’admettre qu’il avait été meilleur. Mais encore une fois, je me heurtai au comportement plus qu’étrange de la part de Monsieur-le-ronchon. Pour moi, il y avait anguille sous roche, quelque chose n’était pas normal. Il était bien trop sur la défensive pour que cela soit vrai. Même Doryan était de mon avis -et pas uniquement parce que c’était mon pote-. Étrangement, au-delà du défi, Sam avait piqué ma curiosité et j’avais très envie de savoir ce dont il en retournait. Il y avait une certaine Jessica qui allait nous aider à faire pencher tout ça en notre faveur. Personnellement, j’étais d’accord avec Doryan sur le fait qu’on gardait tous en mémoire les numéros des nanas qui suçaient bien et qui baisaient bien. Évidemment, je me gardais de le dire à voix haute, surtout si je voulais serrer Anna après. C’était peut-être pas le bon plan de dire que j’étais quand même un garçon assez volage. Déjà que je me faisais traiter de mytho à tout bout de champ. Ah non merde, Doryan qui demandait mon approbation. « Nan, je les ai viré, j’étais fiancé il y a encore pas si longtemps que ça Doryan, merci de remuer le couteau dans la plaie. » dis-je en prenant l’air ennuyé. Mais je levai ensuite les épaules en soupirant : « Mais c’est vrai qu’avant… J’en avais des tas. » Il fallait tout de même corroborer l’histoire de mon pote. Puis en vérité, c’était vrai.
En regardant la tête de Doryan, scandalisé que Sam n’ait même pas pris la peine de renommer Jessica en Julien comptable ou Marco foot en salle, ce qui était quand même bien couillon, je compris qu’on avait quand même affaire au mec le plus serein de l’histoire. Il gardait le numéro de son ex en mémoire, sa copine actuelle connaissait son mot de passe, j’espérais quand même qu’on ait tapé juste. Si Sam n’avait rien à se reprocher, mon flair légendaire allait en prendre un sacré coup. Résolu à faire la lumière sur cette affaire, j’attrapai le téléphone qu’il me tendait et je regardai successivement Anna et Sam. « Vous la fermez, c’est moi qui parle. » Anna acquiesça sans rien dire tandis que Sam était inexpressif. Je me demandais ce qu’il attendait pour m’arracher le téléphone des mains, ce qui serait en quelque sorte un aveu. Il semblait en proie à un violent cas de conscience. J’appuyai sans attendre sur le bouton d’appel, mis le téléphone en haut-parleur et je plaçai le téléphone à mon oreille. Vu la musique environnante, je ne savais pas s’ils allaient bien entendre mais au moins, moi, j’allais pouvoir converser avec Jessica. Elle décrocha au bout de la troisième sonnerie : « Allo ? » Un Allo bébé, aurait été plus accusateur. Mais bon, ce n’était pas grave. J’allais faire avec. « Jessica ? » « Euh, oui ? » Je souris un instant et enchaînai : « Salut, désolé de te déranger, j’suis un pote de Sam et… » Les yeux de Sam roulèrent vers le plafond avant de me fusiller du regard, ah non, apparemment, on était pas copain. « Il m’a demandé de t’appeler. » Je posai ma voix, effectuant une pause dramatique. « Ah bon, pourquoi, qu’est-ce qu’il a ? Vous êtes où ? » Je poursuivis : « On est dans un bar, celui où vous êtes allés ensemble la dernière fois. » « Le milton ? » Elle ne démentait pas, c’était bon signe. Je fis un clin d’oeil à Doryan, sachant pertinemment que j’étais sur la bonne voie. Nous étions précisément dans ce bar. Et en plus cet abruti s’envoyait son ex au même endroit que sa copine ? Fallait vraiment pas être malin. « Oui. » J’ajoutai : « En fait, il a très envie de te voir. Il voudrait que tu nous rejoignes… » dis-je, d’un ton qui en disait long. Autour d’Anna, le temps semblait comme suspendu. Elle était accrochée à mes lèvres. Quant à Sam, il était toujours stoïque, ne bougeant pas d’un poil et je me demandais ce qu’il attendait. La phrase de trop peut-être. Ou bien celle qui allait le disculper. « Dis-lui que je ne peux pas le voir chaque semaine. » Immédiatement, la mâchoire d’Anna se décrocha. Et je sus qu’on venait de briser un couple. « Sinon je vois pas l’intérêt de s’être séparé. » Elle en rajoutait. « J’vais lui dire. Ciao. » Je raccrochai sans perdre plus de temps. Rendant son téléphone à Sam. « Alors, c’est qui le gros mytho ? » C’était peut-être la phrase qu’il ne fallait pas dire. Sam se jeta sur moi et m’entraîna à la renverse, déclenchant une bagarre au milieu des autres clients. Il n’y allait pas de main morte mais je ne me laissai pas faire pour autant. Cet enfoiré. Même pas capable d’être discret.
Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Lun 15 Avr - 20:36
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
L'uniforme un mythe, non mais ce qu’il ne fallait pas entendre comme bêtise Il serait pas pote avec Soledad, le petit Jojo ? Doryan le regarda avec un air assuré « Pas un mythe. Après, je veux bien reconnaître que ça ne fait pas tout. » Il fallait bien flatter un peu son ego Il en a besoin, pauvre ego malmené lol l'uniforme n'était pas le seul responsable de la réussite du pompier, le caractère et le physique n'étaient pas en reste. Mais Jonas n'avait rien à lui envier, il verrait la différence du premier coup. C'était d'ailleurs très amusant la première fois, il n'avait pas imaginé que ce serait si flagrant. Bon ce soir, il faudrait que Jonas se débrouille sans uniforme, en même temps, ça n'aurait rien changé du tout vu que le problème était le mec en couple. Ah non mais faut apprendre à se détendre un peu, frapper n'est jamais une solution. La mission changea quelque peu, il ne s'agissait plus de Jonas brisant un couple - la fille méritait mieux qu'un mec violent de toute façon- mais de Doryan réussissant à faire en sorte que le type s'excuse. Ça ne fonctionna pas le moins du monde, c'est incroyable d'avoir un tel caractère, à quel moment taper c'est normal ? En dehors du fait de taper ses frères et sœurs bien sûr, ça c'est un passage OBLIGATOIRE quand la différence d'âge est faible.
Si, les excuses, ça ne serait pas pour ce soir, Doryan était décidé à comprendre ce qui se tramait derrière cette attitude des plus agressives, il était bien trop sur la défensive pour être honnête. Le mieux c'était de demander à la dénommée Jessica. Il avait forcément son numéro, Doryan en était convaincu, c'était tout le reste qui l'étonnait, que la fille soit surprise que les gars gardent les numéros des filles qui étaient bonne au pieu et qu'elle connaisse le code de déverrouillage du gars, le culot, ce mec était la définition même du culot. Ah oui, Jonas était jusqu'à récemment fiancé, Doryan avait déjà oublié... oups. Il évita de faire remarquer que ça ne changerait pas grand-chose, fin si la fiancée n'avait pas envie un soir, c'était toujours intéressant d'avoir une autre fille à aller voir. Ça c'était un coup à ce que miss la fidélité avant tout pète un boulon et puis ils avaient autre chose à faire. Trouver la fameuse Jessica fut incroyablement facile, il ne l'avait pas renommé, confiant le bonhomme. L'enquêteur du jour attrapa le portable et intima de se taire, enfin surtout les deux autres parce que Doryan ne devait pas être visé, il l'espérait. Jessica était une fille adorable et qui ne devait pas être en froid avec son ex puisqu'elle décrocha très rapidement. Sam n'avait pas l'air au courant qu'ils étaient amis, il ne faisait pas d'effort, quel grognon celui-là. Jessica aurait pu être dans le coup tellement elle était coopérative, Doryan observait plutôt Anna qui semblait être dans un autre espace-temps, crispé, essayant certainement de se convaincre que c'était un malentendu alors que pas du tout. Le pompier se mordit la lèvre pour ne pas rigoler, ce serait très mal vu après tout. Il faut dire que Jessica venait d'enterrer un couple sans même le savoir... Le voir toutes les semaines, ça voulait presque dire qu'elle avait couché plusieurs fois avec lui, on en revenait à la question ultime, quel intérêt de se mettre en couple ? Quel nul ce mec. En revanche l'intérêt de se séparer, Doryan le voyait très bien, il pouvait se taper deux filles et ne pas s'arrêter à Jessica. Certainement que la cause de la rupture était Anna, elle avait dû lui dire qu'elle voulait l'exclusivité, il lui avait dit oui pour qu'elle lui foute la paix et hop, affaire réglée. Ça aurait sans doute continué sans l'arrivée dans sa vie du duo de fouteur de merde. Pour leur défense, Doryan trouvait que c'était une très bonne chose, Anna n'allait pas s'encombrer d'un gars qui la faisait cocu à tout bout de champ, elle allait pouvoir profiter de sa jeunesse.
Tout dérapa, encore une fois à cause de la violence de Sam. Non mais au bout d'un moment, normal que Jonas cherche à rectifier une semi vérité. S'ils étaient deux petits menteurs, ça n'était rien à côté du mec qui osait tromper sa copine L'hôpital qui se fout de la charité? Doryan est pompier pas médecin, je rappelle et était assez con pour se faire coincer. Sa couverture venant de s'effriter sous ses doigts, il se jeta sur Jonas. Si en temps normal, Doryan n'était pas la personne la plus bagarreuse de l'univers, surtout en soirée parce qu'une personne alcoolisée fait plus de dégâts, même si ses gestes sont moins précis, ils ont moins de limites, là il se devait d'intervenir. Déjà, Sam n'était pas alcoolisé mais surtout, il avait pris Jonas par surprise et se tenait au-dessus de lui, rendant la défense de ce dernier plus compliqué. Ah ça aurait sûrement été bien plus simple s'il n'avait pas eu de scrupules, il avait le pied à la hauteur des côtes mais passer à tabac très peu pour lui. Il chercha plutôt à l'agripper pour le forcer à lâcher Jonas. Ça ne fonctionna pas de la meilleure des façons, c'est qu'il s'acharnait et en plus Doryan se prit un coup de la part de Jonas qui se défendait « Hé! » Ca ne servait pas à grand-chose de faire l'indigné, il était évident qu'en s'interposant, il allait ramasser aussi. En revanche qu'un liquide vienne tremper son t-shirt c'était moins prévisible « Zut, désolée je visais sa tête. » Doryan regarda Anna, armée d'un verre, ahuri. Comment pouvait-on viser aussi mal ? Et puis elle comptait vraiment arrêter une bagarre avec de la flotte ? Enfin ça n'était pas la priorité pour le moment, Jonas avait besoin d'aide. Se faisant un peu plus percutant, ayant décidé de le soulever, il mettait cette idée à exécution. Déjà que ça n'est pas la chose la plus simple au monde de soulever quelqu'un, il y avait anti-jeu, il s'accrochait à Jonas, non mais ce merdeux « Force le à te lâcher! » Ils y étaient presque au moment où Doryan se fit bousculer par une armoire à glace. Instinctivement, craignant que Sam ait des potes il attrapa le costume pour empêcher Monsieur muscle d'atteindre son ami avant de se reprendre presque aussitôt, un gars en costume noir, il y avait tout de même peu de chance que ça soit un manque de goût.
Si Doryan y avait été plutôt mollo, en même temps c’était son pote qui se tapait, le videur fut clairement moins doux et les leva en moins de deux, faisant une sorte de prise à Sam qui décidément était bête comme ses pieds, il essayait toujours d’atteindre Jonas. « CA SUFFIT ! » Au moins, le fait qu’il hurle calma Sam qui comprit enfin le problème. Enfin, le problème continua puisque Hulk décida de traîner les deux zigottos qui se bagarraient dehors sous le regard un peu incrédule d’Anna et de Doryan « Tu viens aussi toi ! » En même temps, ça n’était pas comme s’il allait laisser son pote seul. « Si je peux me permettre, ton choix de copain est vraiment catastrophique Anna. » La demoiselle fit la moue avant d’admettre « En même temps s’il y avait marqué sur le front des gars fidèle ou infidèle, ce serait quand même plus simple. » Doryan lui lança un regard démontrant qu’il appréciait très peu l’idée, ça ne serait pas simple, ça serait totalement problématique. « Pas de bagarre chez nous ! Allez-vous en, allez-vous casser la gueule ailleurs. » Ah bah d’accord, même pas il réglait le problème, il se contentait de le jeter dehors, c’est une façon de voir les choses « En fait on se bagarrait pas vraiment, c’est juste que Sam est un peu susceptible parfois, il prend des médocs pour se calmer » « Mais n’importe quoi. » Non mais il était vraiment stupide jusqu’au bout « Tu peux assumer aussi, il va pas te juger. » Sam quand il s’agissait d’aller dans le sens des autres, c’était zéro. « Au pire, vu que c’est Sam qui pose problème, il peut rester dehors et nous on rentre tous les trois. » « Anna rentre avec moi. » Ah merde, manquait plus que l’homme des cavernes « Tu veux pas aller sonner chez Jessica plutôt ? » OUI BON, désolé c’était sorti tout seul, réflexe stupide mais Sam il avait AUCUN humour et voilà qu’il se jeta sur Doryan mais se fit coucher de façon spectaculaire par le videur. Wouahou, alors là, respect. Doryan eut quand même la présence d’esprit de s’accroupir pour vérifier qu’il allait bien, enfin bien, qu’il n’était pas en danger de mort. « Si vous foutez pas la merde et qu’il vient pas c’est ok, vous pouvez revenir. » Bah bien sûr, ils allaient laisser un type couché sur le bitume « Anna c’est ta voiture ou la sienne ? » Si c’était la sienne, ils le laissaient dedans et puis Jonas ou Doryan la ramènerait après, bon il faudrait voir avec Jonas s’il voulait arrêter de boire pour la ramener ou si Doryan allait devoir réviser ses plans afin qu’elle puisse rentrer en toute sécurité.
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Jonas Tallec
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Ven 17 Mai - 21:45
Jonas & Doryan Londres Janvier 2020Quand je pense à tous les coeurs brisés que je vais laisser derrière moi !
Le défi que nous nous étions lancés allait un peu trop loin mais étrangement, ni Doryan, ni moi, n’étions en train de faire machine arrière. Il n’y avait pourtant rien à gagner à continuer ce jeu dangereux mais maintenant que nous étions partis, il fallait aller jusqu’au bout. Étrangement, Anna commençait drôlement à me plaire et elle pourrait peut-être souhaiter se consoler dans mes bras. Il fallait bien le dire, ce Sam était absolument pas doué pour le mensonge. Et c’était assez facile pour Doryan et moi de le débusquer parce qu’en réalité, la fidélité, ce n’était pas non plus notre tasse de thé. En réalité, étant donné qu’aucun de nous deux ne cherchaient à se caser, nous nous contentions de voler de fleur en fleur, d’aller de lit en lit, sans s’attacher véritablement. Pour moi, m’attacher c’était dangereux. Je ne savais pas ce que ça représentait d’être amoureux et je refusais de m’y laisser prendre une seconde fois ; c’était en vérité plus simple d’être du côté de celui qui faisait souffrir qu’être celui qui souffre.
Dans tous les cas, Anna allait probablement vivre les minutes les plus intenses de sa vie ce soir. J’étais sûr de moi en appelant Jessica. Elle allait corroborer mes propos et le petit Sam allait rentrer la queue entre les jambes ce soir. Mes yeux regardaient successivement le jeune couple, me demandant lequel des deux allaient me sauter à la gorge le plus vite. En vérité, j’attendais patiemment le moment où Sam m’arracherait le téléphone des mains mais il n’en fit rien. Il attendait. Probablement qu’il espérait que Jessica se taise ou soit plus maligne. Mais ce ne fut pas le cas. Jessica signa l’arrêt de mort de leur couple en une phrase. Personnellement, moi j’estimais qu’il avait mal joué son coup et peut-être que cela lui servira de leçon pour la fois prochaine. Et moi, fier comme un paon, j’affirmais sans sourciller que Sam était le plus gros menteur de l’histoire du mensonge. Évidemment, j’avais peut-être été un peu trop confiant et Sam se jeta sur moi, déclenchant une bagarre. Je ne me laissai pas faire, répondant du tac au tac. Et des coups de genoux dans les tibias du gars, un coup de tête sur sa mâchoire, des coups de poings dans son ventre. Cela dura quoi, dix secondes ? Avant que Doryan n’intervienne mais Sam n’avait pas l’air décidé de me lâcher donc je continuai de me débattre et en voulant cogner mon assaillant, je donnai un coup à mon poto. Sorry. Je m’excuserai plus tard, puis bon, j’faisais pas exprès. Même Anna s’y mettait. Très mal. Disons-le franchement, que comptait-elle vraiment faire avec son verre d’eau ? Elle était vraiment pas douée. En tout cas, Doryan, en pote exemplaire, donnait tout ce qu’il avait pour que l’autre me lâche mais il continuait à me frapper comme un forcené et si je répondais avec autant de vigueur, il ne me lâchait pas pour autant. Il fallut l’intervention d’un des vigiles pour nous séparer. Celui-ci, faisant bien trois fois ma carrure, retenait Sam qui continuait d’houspiller, de se débattre pour tenter de m’atteindre. « Mais t’es un ouf Sam ! » beuglai-je alors que je me massai le nez et les joues qui avaient pris quelques mauvais coups. Heureusement, je n’avais rien de cassé et je ne saignais pas non plus. Le vigile dut même hurler pour que Sam s’arrête et il nous entraîna vers l’extérieur. « Nan mais j’ai rien fait ! » m’indignai-je. « C’est lui qui m’a sauté dessus ! » dis-je en tentant de me défendre. Je n’avais jamais vraiment cherché la bagarre. Doryan expliquait même que les médocs de Sam le faisaient un peu disjoncter et vu la furie qui l’avait animé, il valait mieux corroborer la version de Doryan en disant qu’effectivement, il était sous l’emprise d’une substance médicamenteuse. « Mais n’importe quoi. » Je levai les yeux au ciel. Il était con jusqu’au bout en fait… Anna tentait de calmer le jeu elle aussi, à croire qu’elle avait déjà oublié la raison de la bagarre. Doryan fit une proposition au vigile : après tout, Doryan, Anna et moi semblions parfaitement calmes en comparaison de Sam qui fulminait toujours ; il voulait que Sam soit le seul expulsé. Ce serait parfait en réalité ; comme ça je pourrais passer à la phase suivante avec Anna. Mais Sam, lui, voulait qu’Anna rentre avec lui. « Tu plaisantes j’espère ? » dis-je en me mettant devant la jeune femme, comme pour la protéger de son influence néfaste. « Tu veux pas aller sonner chez Jessica plutôt ? » OMG même moi j’aurai pas osé. Évidemment, Sam eut exactement la réaction escomptée et tenta de poursuivre l’affrontement mais le videur fut plus rapide et en une demi-seconde, il était par terre. « La sienne. Mais il est hors de question que j’aille où que ce soit avec lui. » En preux chevalier, je proposai : « Ne t’inquiète pas, on va te ramener. Au pire, on prendra un taxi. Ou on t’en paiera un. » me corrigeai-je quasi instinctivement. J’avais déjà pas mal picolé et Doryan aussi, il ne valait mieux pas tenter le diable. Ce n’était pas le but du tout. De toute manière, moi j’avais déjà prévu de rentrer en Uber de bas, donc ce n’était pas bien grave.
Le videur attendit qu’on soit de nouveau à l’intérieur pour relâcher l’énergumène et une fois dans le bar, je me penchai vers Anna : « Je suis vraiment désolé pour toi Anna, franchement, il n’a pas été très honnête avec toi. » Elle haussa les épaules, dépitée, résignée. « Je sais pas ce que j’espérais en réalité, peut-être qu’il change. Mais la preuve que c’était vain de penser ça. » J’acquiesçai doucement, même si au fond, je savais que je n’étais pas étranger à son malheur. On l’avait cherché avec Doryan, on avait joué avec le feu. Mais étions-nous véritablement coupable ? Après tout, ce n’était pas de notre faute s’il avait réellement eu des choses à cacher. « Je suis mieux sans lui ! Je vais pas me gêner pour oublier ce sale connard ! » Ah elle était énervée. Cela se comprenait. Mais au moins, nous allions pouvoir être de connivence, un lien nous unissait maintenant et je devais l’avouer, Anna était très jolie. Maintenant qu’elle n’avait pas sa sangsue de mec accroché à son bras, je me disais que j’avais toutes mes chances. Alors qu’on avançait tous les trois vers le comptoir, une voix nous interpella. Je me retournai pour faire face à la fille de tout-à-l’heure, la bombe atomique, celle qui avait tapé dans l’oeil de Doryan. D’ailleurs, ce n’était pas vraiment à moi qu’elle s’adressait mais bien à lui. Les mains croisés autour de sa taille fine, le regard rieur, elle lui dit : « Tu t’es senti obligé de prendre part à une bagarre pour attirer mon attention, comme si c’était vraiment utile... » Alors que Doryan engageait la conversation avec elle, je me penchai à l’oreille d’Anna, lui murmurant : « Je crois qu’ils se plaisent bien… » Vu comment elle dévorait Doryan des yeux, un sourire aguicheur sur les lèvres, je ne prenais pas vraiment de risque en disant ça. « Tu crois que c’est son style de fille ? » chuchota-t-elle à son tour pour que je sois le seul à l’entendre. « Totalement. » Je regardai Doryan et la fille se parler et le jeu de séduction qui s’installait entre eux était plus qu’évident. « Et toi ? » Je me tournai vers Anna, plissant le front, n’étant pas sûr de la question. « Moi quoi ? » « C’est quoi ton style de fille ? » Un sourire amusé s’installa sur mes lèvres tandis que je lui pointais le bar du doigt : « Viens, je te paye un verre et je te laisserai le temps de le découvrir... » Cette soirée s’annonçait des plus intéressantes. Et dire qu’elle ne faisait que de commencer…
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Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Lun 24 Juin - 21:08
Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi !
ft. Jojo
Les soirées, c'était vraiment le feu. Elles ne se déroulaient jamais de la même façon. Dire que ce soir, ils venaient pour des jeux à la base, oui et pour serrer un max de filles avant Soledad le plan avait quelque peu changé et ça n'était pas à cause d'une fille, plutôt d'un défi. Il ne fallait jamais sous estimer les défis, ça changeait des vies. Le seul petit point négatif, parce que la perfection c'est totalement surfait, c'est qu'il y avait une alliance pour dégommer Doryan, même si certaines avaient quelques lacunes dans le domaine de provoquer la douleur. Il n'en revenait pas qu'en pleine bagarre, Anna se soit dit que c'était hyper logique de balancer son verre de flotte sur quelqu'un et de viser aussi mal, non parce que Doryan savait bien qu'il n'était pas la cible. Elle n'avait jamais joué aux fléchettes durant des soirées pour être si nulle ? Quoi qu'il en soit, en trompant sa copine avec son ex, aucun jugement ne sera émis sur la logique, Sam avait lapidé son couple, mais quel blaireau. Et le mieux c'est qu'il trouvait malgré tout que c'était une bonne idée de vouloir faire d'Anna sa chose, elle le suivrait parce qu'il l'avait décidé. La grosse blague, Doryan l'envoya bouler, réflexe. Mais le plus intéressant ça n'était pas Doryan, plutôt Jonas qui se plaçait devant Anna, tiens tiens, il s'intéressait à elle ? Impression annulée par le fait qu'il lui proposait qu'ils la raccompagnent à deux, ah merde il fallait arrêter de picoler. Rectification, impression confirmée lorsqu'il proposa de prendre un taxi ensemble, tout en la laissant respirer et en lui disant qu'ils pouvaient lui en payer un, la grande classe ce Jonas. Nul doute qu’il lui paierait le taxi et qu’il trouverait le moyen de se faire inviter chez elle.
Ayant obtenu ce qu'il souhaitait, à savoir pouvoir retourner à l’intérieur quand Sammy était forcé de rester à l’extérieur, Doryan suivit joyeusement ses partenaires, évitant même de provoquer l'ancien gars d'Anna, pourtant ce n'était pas l'imagination qui manquait. Le risque serait que le videur pense qu'il abuse Comme si Dory abuse des fois...pfff et qu'il l'empêche de suivre les deux autres. Il écouta Jonas compatir pour la demoiselle, s’il y avait besoin d’une confirmation de plus qu’il voulait se la faire, il n’y avait pas besoin d’aller la chercher bien loin, elle était ici. En retour de cette compassion, Anna évoqua la volonté qu’elle avait eu que Sam change pour elle. Ah ça, avec le temps, elle apprendrait que jamais les gens ne changent parce qu'ils sont en couple, un gars qui aime aller voir ailleurs, peu importe comment la fille était bonne, il irait voir ailleurs Il va être surprit . « Oh tu sais Anna, un gars infidèle le restera toujours. C’est facile de dire je vais changer pour toi. Sauf que si on a passé cinq, dix ans à coucher à droite à gauche, c’est impossible de se voir continuer avec une seule personne. » Anna s’arrêta de marcher pour regarder Doryan, quoi ? Il fallait bien que quelqu’un lui dise la vérité, certes les gars fidèles ça existait mais ils l’étaient naturellement, un gars ne changeait pas d’avis pour une fille. Si elle hésita quelques instants, cherchant visiblement une répartie du tonnerre, elle finit par glisser plutôt sûre d’elle « Un jour, tu changeras de façon de penser. » beaucoup trop sûre d’elle, Doryan secoua la tête négativement, tout aussi convaincu qu’elle pouvait l’être mais dans l’autre sens « Jamais de la vie. » Il lança un regard à Jonas l’air de dire, elle a fumé la moquette, lui changer d’avis, grosse blague. En attendant, il fallait qu’il trouve un moyen de s’éclipser, non pas que Jonas et Anna soient de très mauvaises compagnie, quand bien même la façon de penser d’Anna était ridicule, surtout vu le mec qu’elle se trimballait, elle aurait quand même pu se rendre compte que ça ne fonctionnait pas ainsi et que les mots d’amour et les phrases cucul la praline, c’est très simple à dire. Non, ce que Doryan voulait c’était trouver une porte de sortie discrète afin que Jonas puisse concrétiser avec sa cible du jour.
Jonas devait avoir un ange gardien posé sur son épaule puisqu’une voix les interpella. Ce qui est un peu la honte, c’est de se tourner sans savoir qui les apostrophait, enfin si une fille, ça c’est facile à reconnaître, mais cette fille il lui avait déjà parlé. Forcément, le sourire de Doryan apparut sur son visage en reconnaissant la demoiselle vraiment, vraiment canon sur qui il avait flashé précédemment. Franchement, maintenant qu’il était assez proche d’elle, Jonas ne pouvait pas dire l’inverse. Et puis elle faisait de l’humour, rien que ça c’est au moins sept sur dix de faire de l’humour, non ? Comment, il pouvait dire qu’elle était chiante, elle était putain de canon, sa robe lui allait à merveille et la découpe au niveau de la poitrine, c’était un délice pour le regard et en plus elle avait de l’humour, non franchement trouver mieux, c’était un défi que Doryan était carrément prêt à relever, la quête de sa vie même, mais pas ce soir. Non ce soir, il répondit avec un grand sourire « Non, c’était probablement pas utile mais je l’ai fait quand même, j’aime bien faire les choses en grand, être là où on ne m’attend pas. J’ai même essayé de faire le concours de t-shirt mouillé pour qu’on voit les abdos mais il y avait pas assez de liquide dans le breuvage. » Il fallait bien que le potentiel inexistant d’Anna pour arrêter une bagarre soit utile. Il lui lança même un regard en coin pour qu’elle constate qu’il lui rendait honneur mais bon, il semblerait qu’elle était trop occupée à discuter avec Jonas. D’ailleurs, puisque ce dernier s’éloignait en compagnie de la demoiselle, laissant Doryan avec son avion de chasse, il décida que ça voulait dire que la soirée entre mecs était terminée, les filles étant bien trop intéressantes pour qu’ils aient envie de faire autre choses que de coucher avec. Bon, il avait trop bu pour conduire « On commande, un taxi, je te raccompagne pour être sûre que tu rentres chez toi saine et sauve. » Un éclat de rire ponctua ses paroles, tandis que miss avion de chasse en personne l’entraînait vers les vestiaires pour récupérer ses affaires « Tu veux rentrer dans mon appartement histoire de vérifier qu’il y a pas un tueur dedans ? » Ah mais bien sûr que si qu’il voulait vérifier que tout allait bien « Ce serait vraiment mesquin de ma part de ne pas aller au bout de la vérification par fainéantise. » En plus, c’était proposé si gentiment, comment aurait-il pu refuser ? Avant qu’il n’ait l’esprit à tout autre chose, il envoya un message à Jonas pour lui souhaiter une bonne soirée et une bonne chance pour ses plans, même si, en toute franchise, il n’avait pas vraiment besoin de chance.
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Quand je pense à tous les cœurs brisés que je vais laisser derrière moi ! [Jonas]
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