Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Sam 29 Juil - 23:12
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Lorsque l'évocation d'une mission dans une soirée fut faîte dans les locaux du Blood Circle, forcément, Doryan se proposa volontaire... ce n’était pas une mission ça, c’était un plaisir. Si en plus il pouvait mettre en note de frais les verres qu'il boirait, aucune raison qu'il ne soit pas de la partie. C'était trop beau, de toute façon avec le Blood Circle, c'est toujours trop beau. La soirée c'était le côté cool, très vite il fut mentionné que c'était une soirée pour sorciers. Ils avaient craqué ? Comment ils pouvaient croire que les sorciers soient aussi cons pour ne pas repérer deux mordus au milieu d’eux ? Doryan était moins chaud tout d'un coup, les boissons gratuites c'était surfait non, la vie c'est sympa aussi. Il ne s'agissait pas d'une mission infiltration pour apprendre les points faibles des sorciers et les massacrer, chose qui n'aurait pas emballé outre mesure Doryan. Non d'après les sources, la soirée était le côté rutilant de la chose, dans les sous-sols il semblerait qu'il y ait des choses vraiment pas belles, de la torture sur des gens sans magie. Clairement, ça puait le gros danger, si c'était vrai, une fois de plus, Doryan se jetait dans la gueule du loup, pardon des loups. Avant de se lancer tête baissée là-dedans, Doryan aurait bien aimé appeler Soledad pour lui demander si elle avait eu vent de ce genre de soirées mais si la réponse était positive, ça serait un peu inquiétant, mieux valait-il ne pas savoir parfois. De toute façon s'il y avait des gens en danger, la question ne se posait pas vraiment, il voulait y aller. Pas sûr que le partenaire de Doryan soit la personne la plus indiquée pour ce genre de mission. Comment dire les choses gentiment, Sofiane allait vouloir buter tout le monde... sans se poser de questions là où Doryan se poserait trop de questions ne voulant pas faire de blessés, encore moins de morts. Oui, ça n’était peut-être pas dit très gentiment tout compte fait. L'étape numéro un, pouvoir rentrer dans cette soirée, là encore il aurait été pratique d'avoir Soledad avec eux pour les faire rentrer mais très vite ce serait une catastrophe, déjà parce que Doryan ne penserait qu'à s'amuser, Rip les petits torturés, mais aussi parce que s'il y avait du grabuge, autant ne pas faire l'hypocrite, il savait très bien à qui irait sa loyauté. De la même façon, il ne pouvait pas demander à Soledad de leur prêter sa baguette ou ses anciennes baguettes, est ce qu'elle avait d'anciennes baguettes ? Alors ça bonne question, il n'en savait rien, il faudrait qu'il lui demande. Il fallait donc deux baguettes même si... elles ne seraient que de vulgaires bouts de bois entre les mains de Sofiane et lui. Le Blood Circle en possédait plein, ce qui impliquait qu'il avait pas mal de victimes à son actif, mais c’est un détail sur lequel il valait mieux ne pas se pencher. Doryan dû donc aller expliquer aux pseudos scientifiques du Blood Circle pourquoi il voulait deux baguettes. Ils ne comprenaient rien, ils lui sortirent des baguettes bien abîmées, entaillées de tous les côtés... Non mais autant mettre un t-shirt avec écrit en énorme au fait je suis du Blood Circle ... Non il voulait deux baguettes pas abîmées, oui il se fichait totalement qu'ils n'aient pas eu le temps de les étudier. En bon forceur qu'il était, il finit par obtenir ce qu'il voulait. Sûrement que les gens avaient fini par se dire, à juste titre, qu’il ne lâcherait. La manufacture des baguettes était incroyable, quel dommage qu’il ne suffise pas aux gens d’avoir une baguette entre les mains pour devenir un sorcier, tout serait quand même bien plus simple. Ce constat fit réfléchir Doryan, ça ne suffisait clairement pas à les faire passer pour des sorciers. Il y avait plusieurs choix qui s’offraient à eux, soit ils pouvaient prétendre s’être fait piquer par des membres du Blood Circle et qu’ils n’avaient plus accès à la magie, sauf que les gens pouvaient douter, leur faire boire leur potion qui les obligeait à dire la vérité, il n’était pas convaincu que ça soit le plan le plus prudent. Il se débrouilla donc pour leur dégoter les bracelets anti-magie, certes ça n’était pas sexy du tout mais ça donnait clairement l’illusion et c’est tout ce dont ils avaient besoin pour rentrer.
Si les sorciers étaient les rois des habits chelous, des chapeaux pointus, des capes de couleur douteuses, du vert sapin au violet en passant par du noir et du marron caca d’oie, il y en avait qui maîtrisait – fort heureusement – l’art de la mode, Soledad en étant la définition même faut dire il n’a pas rencontré beaucoup de sorciers en soirées ou il ne le savait pas . Doryan n’eut pas trop à se prendre la tête pour s’habiller, des habits normaux, confortables pour se mouvoir rapidement en cas de problème et des problèmes, Doryan ne doutait pas qu’il y en aurait, il y en avait toujours lorsqu’il était question de sorciers. De son côté, il ne prit pas d’armes, qu’il s’agisse d’armes à feux ou de couteaux, ce n’était pas une question d’excès de confiance, mieux valait-il laisser à Sofiane le soin de gérer les armes, Doryan se débrouillerait pour capter l’attention des videurs et qu’il soit le seul fouillé ou à la rigueur, de façon plus concentrée. Par excès de précaution, mieux valait il se rejoindre là-bas, garer les voitures à distance mais pas trop… couillons de sorciers qui n’ont pas de voitures et qui trouvent ça plus marrant d’avoir des balais. Mieux valait-il avoir deux voitures si l’un des deux était trop gravement atteint pour pouvoir se déplacer et que c’est lui qui avait les clés, l’autre était dans la merde. Oui, ce sont des choses auxquelles il fallait toujours penser même si ça, avec le métier de pompier, il anticipait assez bien les choses depuis le temps. Au final, le seul point vraiment négatif, c’était Doryan conducteur, si au début du trajet, il était concentré, très vite il passait à autre chose et c’était n’importe quoi et comme il ne prenait pas énormément d’avance – parce que prendre de l’avance c’est casse bonbon – Doryan arriva, une fois de plus en retard. Après, s’il y a des personnes que ça faisait râler, comme Sofiane était de toute façon TOUJOURS de mauvais poils, ça ne posait pas de grands problèmes à Doryan, raison pour laquelle en sortant de la voiture pour rejoindre tonton Soso, d’ailleurs est ce qu’il était toujours tonton Soso, bonne question, on demandera à Charly plus tard, il s’exclama « Pile poil à l’heure. » Il tendit sa baguette à Sofiane ainsi qu’un bracelet moche pour qu’il le mette à son poignet. « Tiens, voilà ta panoplie de petit sorcier. Tu vas être canon tu vas voir, ça va t’aller comme un gant. » Dans un élan de motivation Doryan commença à avancer en direction de la soirée « C’est par là ! » Un regard vers Sofiane qui avait pas l’air convaincu « C’est pas par-là ? » Oui bah voilà pourquoi habituellement il se garait juste devant les boîtes, les bars, les appartements des gens chez qui il était invité, pour éviter ce problème. « Après toi, tout compte fait. Par contre est ce que tu pourrais essayer de sourire un peu ? On dirait que tu vas à un enterrement c’est chaud… on va jamais rentrer si tu fais la gueule. Tu peux pas te dire je sais pas moi que tu vas à une soirée que tu vas rencontrer plein de gens sympas avec qui tu vas pouvoir t’éclater ? » Boire des coups serait certainement plus véridique que s’éclater mais c’est un détail ça encore.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Mer 23 Aoû - 22:32
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
« Fais chier. » pesta Sofiane en enfilant une chemise sombre, prenant soin de dissimuler les bandages des brûlures qui recouvraient une partie de sa peau, vestige de sa dernière altercation avec un sorcier lors de l’attaque du quai du train qui emmenait leur progéniture dans leur école de monstres. Si les brûlures le lançaient toujours un peu, Sofiane était quasiment remis de ses blessures et avait été autorisé à reprendre le service. Autorisation qu’il s’était accordé à lui-même puisque de toute manière, il n’avait absolument pas écouté les recommandations laissées par les médecins qui s’étaient occupés de lui suite à l’attaque. Comme d’habitude, le syrien n’en faisait qu’à sa tête, préférant reprendre ses activités sportives sans tenir compte du temps de repos qu’on lui avait préconisé. Sofiane n’était pas du genre à jouer les petites natures et il n’était pas non plus le genre d’homme qui écoutait les avertissements de son corps ; celui-ci avait souvent été soumis à rude épreuve au cours de ces quinze dernières années, résultat de ses années à l’armée, de ses années dans les geôles d’une prison et des années qu’il offrait maintenant au Blood Circle. Cette organisation lui avait donné un but dans la vie, un objectif. Exterminer la vermine sorcière. Sofiane était donc enclin à offrir ses services pour des missions plus ou moins dangereuses. Il était probablement le membre le plus volontaire pour les missions kamikazes. Évidemment, il s’en sortait toujours. Avec plus ou moins de blessures. Mais Sofiane était doué, probablement l’un des meilleurs dans son domaine : l’art de tuer n’avait aucun secret pour lui. Il aimait ce qu’il ressentait quand il tuait et cette froide indifférence s’accompagnait désormais d’un puissant sentiment de jouissance. Un sorcier de moins dans la nature c’était un monstre de plus sur sa longue liste de vengeance. Celle-ci n’avait de cesse de s’agrandir depuis le décès prématuré d’Ambrose quelques mois auparavant. Sofiane était devenu plus radical dans ces décisions, estimant que les sorciers n’avaient plus rien à faire sur cette terre. Les éliminer était son but ultime, même si pour cela, il fallait parfois consentir à utiliser des moyens moins conventionnels.
Lorsqu’on lui avait parlé de cette expédition que le Blood Circle comptait mener au sein d’une soirée sorcière, il avait vu là l’opportunité de tuer un maximum de ces gens. La solution la plus simple était de poser une bombe. Il n’avait jamais été le plus expérimenté dans le domaine même s’il avait eu l’occasion de travailler avec certains soldats qui s’occupaient des charges explosives. C’était simple comme bonjour. Placer la charge et la dynamite à un endroit stratégique et s’enfuir le plus loin possible le temps que la bombe explose grâce à la minuterie automatique, créant ainsi un maximum de dégât. Et d’un seul geste, Sofiane aurait sauvé un nombre incalculable de vies. Malheureusement, cette option n’était pas envisageable puisque le Cercle suspectait un réseau souterrain en dessous de l’endroit où se déroulait la soirée, un endroit où des membres de leur communauté seraient enfermés, voire torturés. Si Sofiane était tout aussi enclin à sacrifier quelque uns d’entre eux pour en sauver des milliers, le Blood Circle ne l’entendait pas de cette manière et tenait à ce qu’on tente a minima de les libérer. Ainsi, Sofiane s’équipa en conséquence. Une arme à feu serait rapidement grillée donc il décida de s’équiper de manière plus soft avec une panoplie de couteaux. Après tout, même ces abominations pouvaient utiliser des couteaux… Il en dissimula autour de sa ceinture, dans l’une de ses boots et dans la doublure de ses manches. Par ailleurs, il y avait bien d’autres manières de tuer qui ne nécessitaient pas forcément l’utilisation d’un quelconque accessoire.
Depuis la mort d’Ambrose, Sofiane refusait toutes les missions en solo. Non pas parce qu’il avait peur de mourir (après tout, il fallait bien mourir de quelque chose), mais plutôt parce qu’il refusait de devoir faire vivre à d’autres l’angoisse que Charly et lui avaient vécu après la disparition de leur ami. Il s’agissait d’être davantage prudent, plus qu’ils ne l’avaient jamais été. Son partenaire ? Doryan. Sofiane avait dû relire plusieurs fois l’ordre de mission avant d’être certain d’avoir bien lu. Franchement, il aurait préféré Sody ou même Baring. Même la petite Davis. Il avait l’habitude de bosser avec elles. Mais Doryan ? Ce n’était pas un militaire, pas non plus un cinglé de la trempe de Garnet. Quelle plus-value allait-il lui apporter sur cette mission ? A part le fait qu’il savait picoler mieux que personne, Sofiane ne lui connaissait pas énormément de qualités. En plus de ça, il était en retard au point de rendez-vous. Ce qui avait le don d’exaspérer le syrien qui patientait en bouillonnant. Lorsqu’il se pointa enfin (même pas dans le quart de politesse, je précise ahah), Sofiane arqua un sourcil, il ne manquait pas de toupet : « Pas à l’heure anglaise en tout cas. » dit-il, incisif. Heureusement pour eux, c’était une soirée à laquelle ils se rendaient et non pas une cérémonie qui nécessitaient d’être présent à l’heure exacte. C’était déjà ça. Lorsque Doryan lui donna une baguette magique afin de parfaire sa panoplie de sorcier comme il le disait si bien, une expression de dégoût s’installa sur son visage, écœuré de devoir toucher cet objet qu’il prit du bout des doigts comme s’il craignait de se brûler. « Putain, ça me tue de devoir porter ça. » Il enfila le bracelet sans cérémonie, sachant pertinemment que cela sera plus qu’utile quand ils seront entourés de sorciers.
Ils prirent ensuite le chemin de la soirée et Sofiane eut un rire narquois lorsque Doryan se trompa de chemin. Il n’aurait vraiment pas fait long feu en zone de guerre, c’était certain. Il ne semblait même pas capable de lire une carte aussi basique que celle de Londres. Certains n’étaient vraiment pas aidés. Sofiane lui intima de le suivre d’un mouvement de main tandis que Doryan critiquait son air aimable. « Tu rigoles, l’air cynique, c’est à la mode. » Sofiane qui tentait un peu d’humour, en voilà une bonne idée. « Puis t’as l’air assez jovial pour nous deux. » Il lâcha un vulgaire sourire lorsque Doryan expliqua qu’il pouvait imaginer aller à une soirée des plus sympathiques. « T’as vraiment pas idée du genre de soirée qui me plaît, Doryan. » Vraiment pas… Il surenchérit, confiant : « Vu nos gueules, s’ils nous laissent pas entrer, c’est qu’ils ont vraiment de la merde dans les yeux. » Il ne fallait pas se leurrer, Sofiane et Doryan étaient ce qu’il y avait de mieux sur le marché. Deux hommes absolument beaux comme des dieux. Doryan le gigolot, Sofiane le ténébreux. C’était le combo parfait. « Du moment qu’on passe par pour des gays. » Manquerait plus que ça. Sofiane ne mangeait pas de ce pain-là.
Alors qu’ils marchaient jusqu’à l’endroit, il demanda : «Bon, t’es bien au fait de l’ordre de mission ? Infiltration dans un premier temps, on essaie de se mêler aux gens, on inspecte les lieux tranquillement. Une fois qu’on a repéré l’endroit qui pourrait mener vers le lieu qu’on cherche, on se faufile. » Se faufiler, c’était la spécialité de Sofiane. Mais Doryan ? Il attirait trop les regards, il parlait fort, il rigolait comme un ours. Bref, c’était pas gagné.
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Dim 1 Oct - 21:30
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Ca faisait quoi ? Dix petites secondes qu'ils étaient ensemble et Sofiane faisait déjà du Sofiane à savoir, se plaindre. Doryan lui jeta un regard amusé, observant ou plutôt faisant mine d'observer sa montre avant de constater « Ah mais oui, tu as raison je suis sur le fuseau horaire du Mexique. » fait totalement erroné, tout le monde se doute, quel intérêt d'être sur un fuseau horaire différent surtout qu'il ne partait pas du tout au Mexique et que si ça avait été le cas, ça ne serait pas une quinzaine de minutes de retard qu'il aurait. Sans se soucier de l'humeur massacrante de son partenaire de soirée, Doryan lui confia une baguette pour qu'il se la joue sorcier en herbe. Le fait que ça déplaise à Sofiane se voyait sur son visage, faisant naître une moue sur celui de Doryan, il comprenait parfaitement que ça ne soit pas la chose la plus plaisante au monde à tenir entre ses mains. Combien de gens comme eux cette baguette avait-elle éliminé ? « Un jour, nos scientifiques trouveront un moyen de les rendre inutilisable et le combat sera en notre faveur. » En attendant, oui cet objet était un problème mais ceux entre leurs mains ne leur feraient pas grand-chose, à moins de courir et de s'empaler dessus, ce qui serait quand même pas de chance. Le guide du jour ne serait pas Doryan, personne n'était surprit en réalité, pas même lui. Le rire de Sofiane lui passa au-dessus, au moins, il savait rire. Par contre, s'il pouvait éviter de tirer cette tête, bordel, ils allaient en soirée, un sourire sur le visage c'était trop dur ? Ah pardon, l'air cynique c'est à la mode. Il venait de l'inventer ça non ? « Essaie une autre mode alors. » Comment ça il était assez jovial pour deux? Non mais Sofiane bon sang, il n'y avait pas un quota à respecter, il se devait d’avoir l’air aimable pour rentrer, ils auraient l’air sacrément idiot si seul Doryan pouvait aller à l’intérieur. Se retrouver tout seul au milieu d’une armada de sorciers, ça n’était pas vraiment son but ultime dans la vie, surtout que c’était Sofiane qui avait les armes, il aurait l’air fin sans lui – mort surtout. Le mieux pour redonner le sourire à son beau-frère préféré, c’était de lui dire qu’il n’avait qu’à faire marcher son imagination, c’est bon ça il en avait ? et de s’imaginer à une soirée sympathique. A la réponse de Sofiane, il lui lança un regard moqueur « Oh j’ai ma petite idée, stalker Charly c’est le type de soirée que tu adores, non ? » Chacun ses soirées favorites, Doryan préférait les passer avec Soledad un verre à la main à draguer Soledad des filles pour espérer passer la nuit avec Soledad l’une d’entre elle. Par contre, il n’avait pas tort tonton Soso, ils avaient la tête parfaite pour rentrer dans ces endroits-là. Certes, avec des filles, ça aurait été plus simple mais bon, ils devraient réussir à rentrer facilement, avec un beau sourire ça passerait à la perfection. Une fois de plus, Doryan s’amusa des réactions complètement débiles de Sofiane, non mais sérieusement qu’est ce qu’il en avait à faire de passer pour des gays ? Franchement, à moins qu’un mec lui saute dessus pour lui rouler une pelle ou ait l’audace de lui passer la main au cul. Clairement, c’était quelque chose que Doryan ne conseillerait à aucun mec, l’avis des gens, ils s’en fichaient non ? Il savait très bien qu’il n’était pas gay, que quelques sorciers pensent qu’ils l’étaient, qu’est ce que ça pouvait bien faire à Sofiane ? « Et même si on fait gay ? Tu crois que ça empêchera les filles de nous baver dessus, tu rêves mon pote, gay pas gay, on vend du rêve. »
Ah ça y est, Sofiane se prenait pour son père à lui rappeler les règles de la mission. Se mêler aux gens, alors ça c’était d’une facilité sans nom pour Doryan, il n’avait aucun doute sur le fait de remplir à merveille cette partie de la mission. Un regard vers Sofiane le fit par contre douter des compétences de son beau-frère, il ne savait pas sourire en règle générale alors là, au milieu de sorciers, c’est fou mais une petite voix soufflait à Doryan que ça n’allait pas être de la tarte. Inspecter les lieux tout en feignant trainasser, alors ça, franchement le don de Doryan ni plus ni moins. Il avait passé des tonnes de soirées à chercher des placards pour entraîner Soledad ou avant de la connaître, juste des endroits discrets pour chopper des filles, il gérait très bien cette partie. « Pas de problème pour moi, on fait connaissance tout en inspectant et on va voir ce qui se trame quand on a découvert ce qu’on cherche. » Franchement, sur le papier c’était très facile, il fallait juste oublier que c’était des sorciers et que la moindre erreur leur serait fatale. Comment ne pas stresser ?
La première grosse difficulté fut devant les videurs, bordel, mais c’était des humains ça, Doryan se sentit tout petit face à eux, c’est dire. Qu’à cela ne tienne, il n’allait pas se laisser démonter parce qu’il se trouvait face à deux armoires à glaces « Bonsoir. » A la façon dont ils le regardaient, il évita le sourire, chez certaines personnes ça marche, chez d’autres pas du tout et eux, ils semblaient pas réceptifs « Mot de passe ? » Quoi ? Non mais attendez c’est quoi ce genre de soirée où il faut un mot de passe, ça va c’était pas non plus la bâtisse de l’année hein, il y avait pas tous les sorciers géniaux à rencontrer non plus là-dedans si ? « On nous l’a pas donné. » Non mais autant jouer la carte de la franchise hein, les deux se regardèrent comme pour se dire, elle est nulle sa réponse, ouai mais s’il mentait, il aurait sorti un meilleur mytho, Doryan leur laissa quelques secondes « On devait venir à trois, on s’est disputé. » D’un geste de la main, il les invita à se pencher pour chuchoter sur un air de connivence « Une histoire de fille, sauf que celui qui avait le mot de passe est vexé et s’est barré sans nous le donner, d’où le fait qu’il fasse un peu la tronche, il est persuadé qu’on rentrera pas. » Il fit la moue l’air de dire, ouai ma vie n’est pas facile, j’ai des amis de merde. Il n’empêche que ça sembla faire son petit effet puisque toujours le même tout ça pour pas changer de couleur marmonna « Les filles c’est toujours une galère. » Mauvaise expérience, ah ça c’est pas de chance « C’est le mot de passe ? » Il arriva à faire rire la grande personne qui les poussa dans le dos Sofiane et lui, ah ça allait plaire à tonton Soso ça « Non c’est Brûle Merlin, passez une bonne soirée. » Il sembla hésiter quelques secondes avant de dire à Sofiane « Ne vous faites pas de bile, les amis ça revient toujours. » C’est une façon de voir les choses. En attendant, Doryan était plutôt ravi de les avoir fait rentrer et d’avoir récupéré le mot de passe, même si très franchement, ils ne s’étaient pas foulés « ça c’est fait, on va par où maintenant ? Il vaudrait mieux qu’on reste ensemble tu ne crois pas ? » Il n’oubliait pas qu’ils étaient deux petits moutons tous mignons, un peu grincheux le second mouton mais sa laine faisait des nœuds forcément qu’il était pas content, au milieu de gros loups, il valait mieux être ENSEMBLE. « Oh regarde, le gars il a une boisson qui fait de la fumée. Il nous faut ce cocktail, ça a l’air trop bon. En plus on doit être incognito, deux gars à une fête sans boisson, c’est louche. » Tout était bon pour prendre un verre de toute façon.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Ven 15 Déc - 20:55
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
C’était étrange, Sofiane ne la sentait pas cette mission avec Doryan. Il n’avait rien à voir avec les autres partenaires avec lesquels il avait l’habitude de travailler. Sody, Baring ou même Davis. Sody et Baring étaient des soldats, comme lui, elles avaient la rigueur et la discipline. Davis, quant à elle, avait pour elle sa manière de pensée propre à elle-même et qui rendait les choses un peu plus amusantes. Mais Doryan ? Doryan était imprévisible et Sofiane détestait ça. Il aimait quand tout allait dans son sens, quand il pouvait tout maîtriser et contrôler. Essayer d’avoir un tant soit peu de contrôle sur le Rosebury était illusoire, il n’en faisait qu’à sa tête. C’était même suicidaire d’être dans la même équipe que lui car il était quasiment impossible de savoir ce qu’il allait faire ou dire. « Le fuseau horaire du Mexique ? Pourquoi partir si loin ? » demanda-t-il, déjà agacé par les âneries débitées par son coéquipier uniquement pour devoir se justifier de son retard. Sofiane détestait les gens en retard, encore davantage ceux qui l’étaient sans raison valable.
Sans perdre encore plus de temps, ils se préparèrent pour leur infiltration. Pour le syrien, porter une baguette, même fausse et même inutilisable, était écœurant par contre porter un flingue, pas de soucis mdr, il a ses priorités. « Ouais, ça serait bien qu’ils trouvent vite. » commenta Sofiane. Était-ce si compliqué que ça de désactiver les baguettes ? Les scientifiques du cercle étaient déjà parvenus à rendre malades ces sous-merdes, alors Sofiane gardait espoir qu’un jour, ils trouveraient une solution plus radicale. Pourquoi pas un gaz diffusé dans tout le pays et qui ne tuerait que les sorciers ? Sofiane n’avait qu’une envie, que leur mort soit lente, douloureuse mais proche dans le temps. Depuis la mort d’Ambrose, il ne supportait plus l’idée que certains sorciers se baladaient dans la nature. Quant à la soirée dans laquelle ils se rendaient, Sofiane aurait été prêt à poser une bombe et à tout faire exploser, ravi de mettre leurs corps en charpie mais on avait refusé son idée, prétextant que les tueries de masse sur les civils sorciers n’étaient plus aussi bien vues qu’auparavant. La belle affaire.
Ils se mirent en route et Doryan lui intima de changer de tête. Mais qu’avaient-ils tous à critiquer son regard ténébreux, son expression mal-aimable ? Selon Sofiane, c’était inutile de faire semblant, son compagnon était bien assez souriant pour lui. Pour faire plaisir à Doryan, il esquissa un sourire qui n’avait rien de naturel et expliqua : « Je suis sûr qu’il vaut mieux que je garde mon expression habituelle. » Déjà qu’aller dans une soirée remplie de sorciers ne l’enchantait guère alors s’il devait en plus se forcer à paraître aimable… Il préférait jouer la carte de la franchise, il détestait devoir faire semblant. Ce n’était pas vraiment ce qu’il aimait faire lors de ses temps libres… La remarque parfaitement gratuite de Doryan sur sa sœur Charly fit réagir Sofiane qui tourna légèrement la tête vers le Rosebury afin d’observer ses mimiques face à ce tacle totalement injustifié laissons Sofiane être dans le déni. « Précisément. » dit-il, ironique, mais pas tant que ça. Évidemment que surveiller Charly faisait partie de ses priorités. En dehors du fait qu’il avait grand besoin de contrôler sa vie, il s’était fait un devoir de la protéger du monde. Mais cela faisait maintenant plusieurs mois qu’il s’efforçait de gommer cette mauvaise habitude, trop occupé à gérer les investigations des meurtriers d’Ambrose. Il ne pouvait pas être sur tous les fronts. Sofiane ne s’engouffra pas dans la brèche laissée ouverte par Doryan et préféra dire que vu leurs physiques, il y avait peu de risques qu’ils soient laissés sur le carreau. « Nan, ça n’empêchera pas. C’est certain qu’on est au-dessus du lot. Cela va sans dire. » Sûr de lui, Sofiane avait toujours été des plus confiants sur son capital séduction puisqu’il n’avait jamais véritablement eu besoin de s’efforcer à trouver quelqu’un avec qui passer la nuit lorsqu’il en avait besoin. Mais contrairement à Doryan qui avait probablement couché avec la moitié de Londres, Sofiane jetait son dévolu sur une seule personne à la fois et en l’occurrence, cette personne, c’était sa sœur. Mieux valait garder pour lui le fait qu’il était totalement obsédé par Charly au point qu’il se sente obligé de connaître tout de son emploi du temps.
Mais là n’était pas vraiment la question. Ce qui importait ce soir, ce n’était pas Charly mais plutôt la mission qu’on leur avait confiée. Et Sofiane savait à quel point celle-ci était dangereuse. Il y avait un risque, et pas des moindres, qu’ils ne reviennent jamais de cette mission. Ils allaient être entourés de monstres, d’abominations qui parvenaient à se faire passer pour des personnes tout-à-fait normales. Le danger allait être partout autour d’eux et Sofiane était prêt à envisager toutes les options. Si jamais il fallait mourir, cela serait en infligeant le plus de dégâts possibles. « On y va. » murmura-t-il alors que Doryan lui signifiait qu’il n’y avait aucun problème. Le syrien restait sur ses gardes : la plupart du temps, quand une personne dit pas de problème, il y avait toujours un problème. Arrivés devant la porte d’entrée où deux vigiles semblaient filtrer les entrants, Sofiane laissa Doryan avancer ses pions. Il était plus doué que lui pour la parlotte, cela allait sans dire. En vérité, il valait mieux que Sofiane la boucle où il allait leur rentrer dedans. Le petit jeu auquel s’adonna Doryan pour les faire entrer était absolument détestable et Sofiane hurla à l’intérieur de lui-même. Les amis, ça revenait, disait le vigile. « Sauf quand ils sont morts. » dit Sofiane. L’autre crut à une blague et éclata de rire comme un ours. Sofiane arqua un sourcil, se demandant s’il était demeuré avant d’ajouter : « Je garde ça en tête. » Non, les amis ne revenaient pas toujours. Ambrose était mort, il ne reviendra jamais. Quel connard. Bon, peu importait, ils étaient entrés. « Bien joué. » admit-il en regardant Doryan tandis qu’ils entraient à l’intérieur. « Oui, il vaut mieux. On verra quand on aura repéré les lieux si on se sépare. » Pour être tout-à-fait honnête, Sofiane aurait préféré être seul dès à présent. Il préférait et de loin travailler en solo habituellement. Mais la situation était loin d’être habituelle puisqu’il était entouré d’ennemis et que le seul soutien qu’il avait s’avérait être le frère de Charly. Autant il en avait d’ordinaire pas grand-chose à faire de ses partenaires habituellement, il savait fort bien que si Doryan mourrait alors qu’il était supposé être en mission avec lui, cela allait être difficile de rattraper le coup avec Charly. Mieux valait ne pas trop tenter le diable. C’était déjà bien assez compliqué entre eux comme ça.
Doryan, comme à son habitude, voulait s’alcooliser. « On est pas là pour s’amuser. » lui rappela-t-il dans un murmure, tout en prenant quand même la direction du stand de boisson. Peut-être il y aurait moyen de verser un peu de poison dans la fontaine à jus ?« T’es vraiment prêt à boire ça?? » demanda Sofiane alors qu’ils étaient devant le stand de boissons, face à de nombreux breuvages qui ne ressemblaient en rien à ce dont ils avaient l’habitude. Deux secondes plus tard, ils avaient tout deux un verre à la main. Pour Sofiane, hors de question d’avaler quoi que ce soit qui viennent d’eux. Il se contenterait donc de garder le verre à la main, pour faire bonne figure. Le brouhaha de la pièce empêchait Sofiane de laisser ses oreilles traîner, il ne pouvait capter que des semblants de conversation, mais c’était tout. « On fait le tour de la salle ? » Un premier repérage. Le regard de Sofiane était aux aguets, il était prêt à tout, prêt à se fondre dans la masse et à jouer son rôle à la perfection. S'armant d’un léger sourire, Sofiane s’imaginait en train de torturer l’un d’entre eux et cela lui donna du baume au cœur. Allez, les codes sociaux étaient importants dans ce type de soirée. Ils commencèrent à évoluer au sein du groupe, Sofiane restant sur ses gardes mais paraissant tout-à-fait détendu. Il y avait de nombreuses portes, de nombreux endroits où ils allaient devoir chercher. Mais peut-être qu’ils pourraient avoir un coup de pouce du destin ? Alors qu’il cherchait par où commencer, une femme le percuta en reculant sans faire attention et une partie de son verre termina sur le sol. « Oh non je suis vraiment désolée! » La jeune femme releva les yeux vers lui, regardant également Doryan du coin de l’oeil, avant de rougir légèrement. Tant de beauté, c’est difficile à résister. « C’est rien, ça arrive! » dit-il, gardant un léger sourire en coin. « J’aurai préféré boire mon verre plutôt qu’il lessive le sol, mais ça ira. » affirma-t-il en regardant la femme, prétendant être amusé et ne pas lui en vouloir. « Ne bouge pas ! » Se faufilant à travers la foule, il ne fallut que trente secondes à la jeune femme pour revenir avec deux verres remplis qu'elle tendit à Sofiane et Doryan sans se faire prier. « Pour me faire pardonner ! » Sofiane lui fit son plus beau sourire de faux-cul et lui répondit après avoir fait mine de boire : « Fallait pas, c'est trop sympa. Moi c’est Younès, et lui c’est Jasper. » Des noms d’emprunts, c’était mieux. Il se pencha à l’oreille de la jeune femme et murmura, bien assez fort pour que Doryan entende : « Il a pas l’air comme ça, mais il est un peu éméché, je cherche un endroit pour qu’il puisse se poser un peu, t’as pas une idée d’où on pourrait aller pour être tranquille ?» Les endroits tranquilles, c’était souvent là qu’on obtenait les meilleures informations et qu’on pouvait dissimuler de nombreuses choses. « Si, je connais super bien l’endroit, je viens souvent. Je vais vous montrer! » Leur faisant signe de la suivre, Sofiane lui enclencha le pas, se demandant où elle allait les conduire. Il se retourna vers Doryan et haussa les épaules, la fin justifiait les moyens. Pour le moment, il fallait néanmoins rester soft.
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Lun 15 Jan - 19:50
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Bon sang, ce type n'avait aucun sens de l'humour. Loin d'enquiquiner Doryan, cette information l'amusait beaucoup. Cela voulait dire que tout ce qu'il allait dire n'aurait pas le moindre sens et que la répartie de Sofiane allait le faire rire à chaque fois puisque perchée. A la question pourquoi le Mexique? Doryan haussa les épaules avant de répondre « C'est là qu'il y a les plus belles filles. » comme si c'était une réponse évidente « Oh et leur accent, c'est compliqué de rivaliser. » Quel doux euphémisme, personne ne pouvait rivaliser avec l'accent de Soledad. L'humeur massacrante de Sofiane n'était clairement pas contagieuse, Doryan respirait la joie de vivre. Faut dire, c'est pas tous les jours qu'il partait en fiesta avec Sofiane. Msieur ronchon trouva le moyen de râler que les scientifiques du cercle n'allaient pas assez vite dans leurs expériences. C'est marrant parce que Doryan était tout à fait d'accord mais sur d'autres registres, ils foutaient quoi les scientifiques, c'est quand qu'ils inventaient le moyen de se téléporter, un regard sur Sofiane le dissuada de cette idée... Lui, il se téléporterait sur tous les gens suspects et les fumerait... et comme tout le monde était suspect à coup sûr... ouai les voitures volantes c'est pas mal.
Tandis qu'ils avançaient, Doryan s'arrêta sur l'expression de son partenaire, non mais c'était pas possible d'être comme ça. En plus voilà qu'il se confortait dans sa tronche de merde, il devait garder son expression habituelle. Doryan lui fit un beau sourire moqueur « Tu sais ce que tu peux faire aussi? Travailler sur toi même. » Ah ouai, c'est sur que c'était tout à fait le genre de gars à travailler sur lui, il semblait plutôt avoir décidé qu'il était parfait comme il était. Il fallait que Doryan traîne plus souvent avec pour qu'il apprenne à se dérider. Il allait l'inviter plus souvent en soirée, ça c'était une bonne idée. Une seconde de réflexion avant de se dire qu'il ferait mieux de le faire quand Soledad ne serait pas de la partie ce qui arrive très peu parce que si l'autre zinzin attaquait miss Velasquez, Doryan allait prendre partie. Parce qu'ils évoquaient les meilleurs moments de la vie comme de bons potes paie tes potes mdr Doryan évoqua la lubie de Sofiane : stalker Charly. Il y a un truc qui lui venait en tête tout d'un coup « Juste comme ça, pour ma culture personnelle. Tu fais la gueule pareil quand tu te tapes Charly ou tu fais un effort et tu lui fais des sourires ? » Ouai, ce n’est pas à lui qu'il aurait fallu poser la question mais directement à Charly mais il se voyait mal prendre son portable pour appeler sa sœur et lui poser la question en direct, après Sofiane allait dire qu'il était pas concentré... ce qui était un peu vrai.
Parvenir à rentrer en soirée, un jeu d'enfant pour le Rosebury, des années qu'il pratiquait ce sport, c'est pas quelques sorciers qui allaient l'empêcher de rentrer, non mais le scandale sinon. La technique fut grandiose, le talent indéniable et... merde mais qu'est ce qu'il avait encore monsieur ours mal léché, Doryan le fixa l'air de dire mais tu vas la fermer ta grande bouche. Par chance les paroles de Sofiane passèrent pour de l'humour désastreux. Oui c'est possible et oui c'est scandaleux d'être aussi mauvais acteur. Néanmoins, puisque Sofiane complimenta Doryan, que ça avait dû lui arracher la gorge comme s'il avait bouffé un piment, le pompier évita de le rabrouer sur son manque de talent, préférant annoncer qu'il valait mieux rester ensemble.
Par chance qui dit soirée dit boisson et il y en avait une qui avait l'air vraiment bonne - bon en vrai elles avaient l'air toutes bonnes - Doryan voulait y goûter forcément et l'autre, comme à son habitude cassait l'ambiance. Ils n’étaient pas là pour s'amuser, ils étaient à une soirée bon sang, prendre un verre ça n'était pas s'amuser, c'était normal. Loin de se laisser intimider, Doryan alla récupérer son verre. Faire son choix au milieu de tout cet assortiment fut tout compte fait assez compliqué, il voulait tout tester et dû se retenir de demander conseil... bon surtout parce qu'il y avait pas de jolies filles à portée de main. Il jeta son dévolu sur la fameuse boisson fumée et alors qu'il posait ses lèvres sur le verre, Sofiane posa une question dont la réponse était pourtant évidente « Bah oui. » Il ne chercha pas à se justifier en disant que si tout le monde buvait ça, c'est que les boissons n'étaient pas empoisonnées et que si les sorciers avaient découvert comment rendre les boissons qu'ils buvaient, fatales pour les mordus, ça ferait bien longtemps qu'ils auraient décimé la population. Sans craindre une seule seconde pour sa santé, il avala une gorgée. Le goût était très étrange, ça ne ressemblait à rien de ce qu'il avait déjà goûté mais c'était très bon. Étant cependant ultra sérieux, il hocha la tête pour partir explorer les lieux avec son camarade.
S'il suivait docilement Sofiane, regardant aussi discrètement qu'il le pouvait les environs, ils furent coupés dans leur repérage par une demoiselle. Un sourire se dessina, tout naturellement sur le visage du Rosebury en constatant que les joues de leur nouvelle amie rosissaient en le regardant, mais c'est que ça faisait du bien à l'ego ça. Si Sofiane était un acteur digne de petits secrets entre voisin, c'est dire le talent, la fille n'y voyait que du feu. En une trentaine de secondes, elle avait tendu un nouveau verre à Sofiane, quel gâchis, il ne le boirait pas. Par contre, trop généreuse, elle en avait profité pour en récupérer un à Doryan « Merci. » Aucune simulation du côté de Doryan qui bu une gorgée dans la foulée. Cette boisson était encore meilleure, ok, cette fille allait l'aider à bien choisir ses verres ce soir.
Ce qu'il avait un brin oublié c'est qu'il était en mission. Oui, ça arrive à tout le monde. Il fut affublé d'un nouveau prénom et comment dire... Jasper... c'est nul. Non mais il n'avait pas envie d'avoir le prénom du type qui vole les chiens dans les 101 dalmatiens et puis quitte à faire une référence à ce dessin animé, Sofiane aurait pu quand même s'appeler Horace. Un regard sur Sofiane et Doryan revint sur sa pensée, il ne l'avait même pas fait exprès, ça n'était pas une référence, juste un hasard. Sofiane qui se penchait vers leur nouvelle amie pour... évincer Doryan. Ah si, si quand on dit qu'un autre mec est alcoolisé c'est pour garder la fille pour soi. Il était frustrant ce gars, c'était petit, ça ne se faisait pas ! En plus ça ne marcherait pas, même alcoolisé Doryan pouvait serrer une fille. Il avait juste oublié un petit détail, un détail ayant toute son importance et dont il prit conscience après avoir lancé un regard noir à Sofiane, il n'était pas question de serrer qui que ce soit, Soledad serait fortement mécontente si cela advenait. Il pouvait donc tout à fait aller dans le sens de Sofiane. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il vida son verre d'une traite et qu'il les rejoignit, se débrouillant à merveille pour tituber et ne pas être foutu de marcher droit. Il le fit même trop bien, manquant de marcher sur les pieds de la fille qui eut un mouvement de recul, pas spécialement de dégoût, plutôt l'habitude, quelqu'un ayant l'habitude des soirées et des gens chiants, quelqu'un parfaitement alerte. Oh ça n'avait rien de bizarre, Sofiane l'était tout autant après tout, quoi que mauvais exemple, bien sûr que Sofiane était bizarre.
Elle les entraînait, confiante, leur faisant descendre des marches, non sans s'être tourné vers Doryan pour lui dire de faire attention, ce à quoi il lui avait fait son plus beau sourire pour répondre serein « Je gère. » Tout ça pour trébucher trois marches plus bas et s'accrocher à Sofiane. Ah bah ouai mon petit lapin, Doryan gérait le rôle du pote alcoolique, un peu de vécu là dessous. « Elle est trop bien cette soirée ! Oh ! Des petites lumières, c'est beau ! » Il dévala plus rapidement les marches. C'est vrai que c'était joli, il y avait des petites torches çà et là. Alors qu'il avançait d'un pas tranquille, la fille l'attrapa par sa veste pour le retenir « Non, non pas par là, ça n'est pas encore autorisé. » Si Doryan se laissa faire, il n'allait pas résister tout de même, forcément il se posait des questions sur le non autorisé et sur le encore. Elle l'avait lâché pour dire d'une voix toute guillerette « C'est par là, venez. » Cette fois, Doryan marcha d'un pas plus tranquille dans son dos pour laisser Sofiane venir à sa hauteur et le prévenir « Il n'est pas question de lui faire du mal. » Elle ne leur avait rien fait, elle se montrait charmante, ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils trouveraient au bout du couloir, parce qu'il était évident qu'ils allaient y faire un tour. Ça n'est pas avec des suppositions qu'il tomberait sur des gens, que Sofiane ne se méprenne pas une seconde, Doryan l'empêcherait d'agir sans être sûr à 100% que ces sorciers s'en prenaient aux gens sans pouvoirs.
Elle ouvrit une porte et se tourna vers Sofiane pour lui dire « C'est l'endroit le plus tranquille qu'on est. » Alors tranquille, ça Doryan ne pouvait l'affirmer mais bordel c'était le canapé le plus confortable de la terre. Il pouvait en attester puisqu'il venait de se laisser tomber tête la première dessus. Cet endroit était parfait pour faire l'amour, quel dommage que Soledad ne soit pas là. En plus il ne pouvait pas lui envoyer un texto pour lui dire j'ai trouvé le meilleur endroit du monde pour coucher, rejoins-moi. La faire débarquer serait la pire idée du monde sans oublier que Soso il aurait pas envie d'attendre ah que la vie était injuste parfois. « Il a vraiment pas l'air bien votre ami. Vous pensez que ça irait mieux si j'allais lui chercher un verre d'eau ? » Un verre d'eau en soirée ? Ah non mais on aura tout entendu, quel scandale. Néanmoins, puisqu'il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose à la fille et qu'il était impératif qu'elle les laisse, il se mit sur le dos, posa sa main sur son front avant de dire d'une voix un peu pâteuse « Oh ça tangue, j'ai mal au crâne. » Allez mistinguette, saisis ta chance de survie, tire toi.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Jeu 15 Fév - 20:27
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
À bien des égards, Doryan et Sofiane étaient différents. Ils avaient beau faire partie tout deux de la même organisation, leurs caractères s'opposaient en tout point. Doryan avait cette exubérance, cette attitude que Sofiane détestait : il avait la joie de vivre. Et oui, aussi étrange que celui puisse paraître, Sofiane avait du mal à se lier avec ceux qui semblaient tout le temps enjoués, un sourire aux lèvres à la moindre occasion. Sa manière d’être à lui ne lui permettait certainement pas de paraître aussi guilleret que le Rosebury. Pour être honnête, Sofiane souriait rarement déjà en temps ordinaire, mais cela s’était accentué ces derniers temps. La mort d’Ambrose avait brisé quelque chose en lui qu’il ne saurait expliquer. S’il fallait trouver une explication rationnelle, dire que la perte de son meilleur ami l’avait plongé dans une profonde léthargie serait exact. Au fond de lui, l’attachement qu’il avait eu pour le chasseur était profond, ce qui avait rendu sa perte encore plus intolérable. Et la volonté de Sofiane d’exterminer tous les sorciers n’avaient alors cessé de grimper en flèche. Alors lorsqu’on lui avait proposé cette mission dans une maison remplie de ces monstres, il n’avait pas hésité. Il n’avait pas peur de prendre des risques, pas peur de mourir pour la cause ; les sacrifices faisaient partie intégrantes des guerres.
En tout cas, l’humeur de Sofiane ne semblait pas être au goût de Doryan qui lui proposait de travailler sur lui-même. Ricanant allégrement, lui décochant finalement un sourire amusé, Sofiane ajouta : « Déjà fait, ça n’a pas marché. » Il se souvenait même de cette ordonnance de soin obligatoire à laquelle il avait du se soumettre en sortant de prison… Cette condition ayant été nécessaire afin de pouvoir être libéré plus rapidement, Sofiane s’était plié au jeu merveilleux des séances chez un psychologue. Pour quelle utilité ? Cela semblait avoir super bien fonctionné sur le syrien. Alors que Sofiane imaginait que la discussion était close, Doryan amena Charly sur le tapis et le regard que Sofiane lui lança était suffisamment parlant. « T’es vraiment le mec le plus curieux du monde, putain. » Le truc, c’est que Sofiane n’avait absolument aucun problème avec ses actions, avec ce qu’il faisait et la manière dont il le faisait. « A croire qu’elle est plus douée que toi pour me faire sourire. » Il y avait effectivement ce truc entre Charly et lui et même si Sofiane savait qu’il faisait énormément d’efforts en sa présence, Charly avait toujours été plutôt coulante avec lui, acceptant beaucoup de sa part, arrondissant allègrement les angles. Alors évidemment, avec elle, Sofiane était plus détendu même si elle agissait parfois de manière incongrue à ses yeux.
Mais ce n’était guère le moment de tergiverser sur les comportements de Sofiane sinon, ils en auraient pour la semaine. Ils avaient une mission à accomplir. Doryan, plutôt doué pour la parlotte, réussit à les faire pénétrer dans la soirée. Sofiane s’inclina, grand seigneur ; la technique avait été très efficace. Il fallait l’admettre. Une fois à l’intérieur, agressé par la mare de sorciers qui se trouvait là, il tenta de garder son sang-froid. Mieux valait demeurer ensemble. Ils étaient vulnérables, coincés au milieu d’une petite centaine de ces abominations alors Sofiane préférait rester à côté de Doryan. Pas parce qu’il imaginait que Doryan pourrait être à même de le protéger, mais plutôt parce que par égard pour Charly, il ne valait mieux pas que Doryan ne meurre alors qu’il était en mission avec lui. Ils firent un premier tour de repérage avant de s’arrêter devant des cocktails ; Sofiane en prit un pour continuer de jouer son rôle tandis que Doryan prenait la mission très à cœur en hésitant pas à goûter à son verre. Dégoûté, Sofiane fit une grimace tout en repensant à Garnet qui avait elle aussi mangé de la nourriture sorcière lors de leur mission à Charleston. Et peu de temps après, elle avait fini en fauteuil roulant. Coïncidence, je ne crois pas ! Peu importait.
Ils commencèrent leur exploration des lieux. Juste avant de se faire bousculer par une de ces monstruosités. Si la femme en question n’était pas un laideron, et qu’elle paraissait même très gentille, Sofiane ne se laissa pas endormir pour autant, entamant avec elle une discussion. La jeune femme, inquiète d’avoir renversé le verre du syrien, se débrouilla pour lui en donner un autre, ravitaillant par la même occasion Doryan qui semblait soudainement être l’homme le plus assoiffé de la soirée. Et maintenant qu’ils avaient verrouillé la cible, peut-être qu’elle allait pouvoir les aider… Infiltrer une soirée aussi bondée était dangereux et Sofiane préférait faire semblant de sympathiser avec quelqu’un pour lui faire cracher les informations qu’elle possédait, tout en dénigrant Doryan l’alcoolique, qui, pour une fois, était en réalité tout à fait sobre. Pour autant, et cela surprit Sofiane, celui-ci abonda dans son sens, commençant à tituber et faire semblant d’être ivre. Son acting était un peu surfait, mais bon, si la nana avait aussi un petit coup dans le nez, cela passerait crème. Ils se dirigèrent vers un endroit plus au calme et Doryan s’accrocha à Sofiane comme à une bouée de sauvetage. « T’inquiète, ça va aller mon pote. » Ce mot dans la bouche de Sofiane paraissait vraiment étrange, mais bon, fallait bien surjouer. « Tu gères moyen quand même… Quand je te dis que faut arrêter de picoler comme un trou ! » disait-il, sur un ton mi-moralisateur, mi-amusé. « Oui oui, très belles les lumières. » Alors que Doryan se détachait de Sofiane, il leur passa devant avant que la femme le retienne. Se retenant d’arquer un sourcil face à ses propos, sa curiosité était soudainement attisée. Si Doryan ne posa aucune question, Sofiane, lui, n’était pas si patient. Sur le ton de l’humour, il demanda : « Ah ouais d’accord, tu veux pas partager l’endroit où ils planquent l’alcool, c’est ça ? » La fille rigola mais ne donna pas davantage d’informations : « T’es trop drôle Younès ! » avant de le faire signe de la suivre. Alors qu’elle les devançait de quelques pas, Doyan chuchota à Sofiane qu’il ne voulait pas faire de mal à la fille. Quelle couille molle celui-là… « Déstresse-toi, c’est pas vraiment le moment pour ça. » dit-il, pointant du doigt d’autres sorciers qui vagabondaient dans les couloirs ; trop de témoins, trop d’ennemis. Et ils n’étaient que deux. Enfin que un. Sofiane n’était pas certain que Droyan puisse tuer de sang-froid comme lui le faisait. Pour se défendre oui, mais le faire de son plein gré… Ce n’était pas grave. Sofiane était là pour ça. Mais pas maintenant.
Les entraînant vers une autre porte, elle les emmena vers un endroit au calme et Doryan s’affala sur le canapé comme un taré. Si Sofiane ne l’avait pas suivi depuis le début de la soirée, il pouvait vraiment penser qu’il était ivre. À moins que le peu de boissons qu’il ait bu tout à l’heure accélérait la sensation d’ivresse ? Ces sorciers alors… Tous des fourbes… Doryan se plaignait de sa tête et la nana qui voulait lui apporter un verre d’eau. « Franchement, ça serait super sympa de ta part, euh… » Il fit mine de froncer les sourcils. « Tu ne nous as pas dit ton nom d’ailleurs ? » Il savait bien faire ami-ami en définitive... « Linda !»
Citation :
Oui – Oui : Elle va littéralement chercher de l’eau, donnant l’opportunité à Doryan et Sofiane de quitter la pièce et d’aller explorer ailleurs ; ils arrivent à forcer la porte Oui – Non : Elle va littéralement chercher de l’eau, donnant l’opportunité à Doryan et Sofiane de quitter la pièce et d’aller explorer ailleurs ; ils essayent d’entrer dans la pièce secrète, sans succès Non – Oui : Elle reste là, sort sa baguette et lance un sortilège d’Aguamenti, Sofiane se contient et ne fait rien Non – Non : Elle reste là, sort sa baguette et lance un sortilège d’Aguamenti, Sofiane vrille et l’attaque
Linda… Un prénom des plus singuliers. Alors que Sofiane s’attendait à la voir sortir pour aller chercher de l’eau, ce fut sa baguette qu’elle attrapa. Immédiatement, Sofiane se crispa et le sang quitta son visage. Instinctivement, sa main se précipita vers sa ceinture où plusieurs couteaux étaient sanglés, prêt à lancer l’un d’entre eux sur elle au moindre mouvement brusque. La logique aurait voulu qu’il la tue sur place. Ils étaient seuls, dans une pièce où personne ne viendrait… Il suffisait ensuite de verrouiller la porte… Mais Sofiane et Doryan n’en étaient qu’au début de leurs investigations et le syrien le savait, s’il la tuait maintenant, rien ne disait que le corps restera dissimulé jusqu’à ce qu’ils soient partis. C’était trop de risque, trop dangereux. Si Sofiane s’était soudainement crispé, Linda ne sembla pas s’en rendre compte, faisant apparaître un verre et lançant un sortilège qui emplit le verre d’eau cristalline. Tendant celui-ci à Doryan qui s’en saisit, elle leva soudainement les yeux vers Sofiane, Sofiane dont le regard était toujours figé sur la baguette qu’elle tenait toujours dans sa main. « Tout va bien Younès ? T’as l’air super pâle toi aussi tout-à-coup. » Elle disait cela avec beaucoup de compassion -du moins, c’était ce qu’il semblait-, tout en rangeant sa baguette dans sa poche ; Sofiane lui, ne la lâchait pas du regard. « Ah non, ça va, t’inquiète. » Qu’est-ce que c’était dur… Il mourrait d’envie de lui sauter à la gorge mais il devait se contenir, ce n’était pas si facile. Vraiment pas. « Ça va mieux mon pote ? » demanda-t-il en jetant un léger regard de biais à Doryan, préférant surveiller Linda -ou plutôt le morceau de bois qu’elle avait replacé dans sa poche. « Tu préfères te reposer ici peut-être ? » Peut-être que Linda allait les laisser et qu’ils pourraient alors explorer les lieux…
Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Jeu 15 Fév - 20:27
Le membre 'Sofiane Rasak' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
Résultat :
Doryan Rosebury
INRP
Métier : Pompier
Messages : 680
Gallions : 2466
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Ven 15 Mar - 21:05
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Ça ne marchait pas de travailler sur soi-même. Doryan se contenta d’un regard plutôt que d’une parole, à son, pas du tout, humble avis, Sofiane et les efforts c’était un peu comme Doryan et la fidélité, compliqué. Pas infaisable lorsqu’ils avaient tout intérêt à faire cet effort que beaucoup trouverait ridicule, mais tout de même une sacrée colline à gravir. Puisqu’ils étaient carrément en train de devenir les meilleurs amis du monde et que Doryan était un curieux de première quand il s’agissait de sa sœur… ouai non en fait en règle générale, ça n’était pas que pour Charly, il posa des questions à l’ours bourru qui répondait avec son charme légendaire. Doryan hocha la tête à la réflexion de Sofiane « Tu n’as pas idée. » Au moins, il ne se défilait pas et répondait à la question de Doryan et se montrait plus ou moins rassurant. Elle était plus douée que son frère pour le faire sourire, bah ça va le manque de respect pour Doryan. En même temps, Sofiane, il était aimable comme une porte de prison, avait la capacité émotionnelle d’une petite cuillère et Doryan n’avait pas non plus l’intention de se le taper donc ce n’est pas comme s’il allait redoubler d’effort pour le faire sourire. Le mieux c’était de se contenter de glisser joyeusement « Je lui demanderais des cours alors, sûr que je vais devenir un expert et qu’on va se fendre la poire ensemble. » Aucune chance vu le personnage et il serait vexé mais oui bien sûr, Doryan vexé XD que ça marche et que les astuces de Charly soient des leviers formidables pour faire sourire monsieur ours qui hiberne.
Une fois à l’intérieur, la mission ayant beau être de confirmer ou d’infirmer qu’il se passait des trucs louches ici, Doryan ne voyait pas pourquoi il ne boirait pas un verre ou deux, non mais non seulement les cocktails étaient canon mais c’est qu’en plus, ils étaient bons. Ah les sorciers, toujours des égoïstes de premières, ça leur coûtait quoi de partager leurs créations avec les mordus, franchement ? Il ne comprendrait sans doute jamais. Personne n’avait prévenu Doryan que se grefferait à la mission une fille, mais elle était trop mignonne en plus cette fille et vas y qu’elle rougissait, qu’elle proposait des verres et qu’en plus elle voulait bien les guider pour que Doryan puisse se remettre des désagréments liés à l’alcool. Le plus étrange, ça n’était pas qu’une sorcière les aide, enfin si ça déjà c’était très étrange mais bon ils étaient incognitos donc elle pensait aider deux sorciers. Non, le plus fou, ça fut quand même Sofiane qui venait de l’appeler mon pote. Doryan manqua de pouffer, ce qui aurait été on ne peut plus crédible vu son rôle de pote bourré, mais il y avait un risque que Sofiane le prenne quand même un peu mal. Par contre, pour ce qui était du reste, il était beaucoup plus crédible, Doryan leva quatre doigts « J’ai bu que deux verres. » Même la fille à leur côté eut bien du mal à garder son sérieux, pouffant en écoutant la conversation des deux garçons. Par contre, elle fut étonnamment très réactive lorsqu’il s’agit d’empêcher Doryan d’aller dans le couloir interdit. S’il ne fit rien remarquer, qu’il suivit docilement, sa curiosité était fortement piquée et il ne doutait qu’ils viendraient faire un tour dès qu’ils auraient réussi à se défaire d’elle. Sofiane lui préféra parler d’une planque d’alcool et il était évident que ça n’était pas ça qui était là-bas. Doryan préféra prendre les devants et glisser à Sofiane qu’il n’était pas question qu’ils fassent du mal à cette fille et plutôt que de dire qu’il n’en avait jamais eu l’intention, ce qui aurait été rassurant – un mensonge néanmoins – Sofiane préféra faire remarquer qu’il y avait d’autres sorciers. Ouf, avait presque envie de souffler Doryan tout en sachant que le fait qu’il y ait pleins de sorciers, était dangereux.
Une fois dans une petite salle, Doryan s’écroula sur le canapé, se plaignit parfaitement dans son rôle de pote alcoolisée. Il se tourna pour regarder le plafond tandis qu’elle supposait qu’il lui fallait de l’eau, quelle déception, boire de l’eau à une fête. Il fit un signe de la main lorsque la fille se présenta « Enchanté Linda ! » Franchement, la fille était cool. Enfin ça ce fut jusqu’au moment où elle sortit sa baguette. Si Doryan avait vraiment été alcoolisé, il n’y a aucun doute sur le fait qu’il aurait décuvé en l’espace d’une seconde. Là, il sentait une forme de panique l’envahir, elle avait une baguette, pourquoi elle sortait sa baguette, ils n’avaient rien fait de suspect. Il ne coula même pas un regard vers Sofiane, complètement tétanisé à la vue de ce bâton qui pouvait provoquer tant de douleur. Tous ses muscles s’étaient raidis comme s’ils se préparaient à devoir endiguer la douleur suite à la morsure du feu. Pourtant, pour une fois, ça ne fut pas du feu qui sortit de la baguette d’un sorcier mais bien de l’eau. Alors là, soyons honnête, il n’y avait pas moyen que Doryan boit quoi que ce soit provenant d’une baguette. Il la regarda remplir un verre et dû faire preuve d’une volonté énorme pour lever le bras et attraper le verre, lorsqu’elle le lui tendit. S’il avait conscience que c’était dans sa tête, il eut quand même la sensation de se brûler lorsqu’il toucha le verre. Son regard ne quittait pas la baguette et il fut plutôt satisfait qu’elle s’intéresse à Sofiane, plutôt qu’à lui, même si, vu les mots qu’elle prononçait, ça en disait long sur le fait que Sofiane n’était pas plus serein que Doryan. Il fallait prendre sur soi, ils n’étaient pas en danger, les sorciers ne s’attaquaient pas entre eux, pas parce qu’ils avaient la même ligne de conduite, plutôt qu’ils avaient tout intérêt à faire équipe, un peu comme au poule renard vipère, lorsque deux camps s’allient pour éliminer le troisième. Doryan coula un regard vers Sofiane qui lui demandait si ça allait ? Oh bah il avait été à deux doigts de faire une attaque, il tenait le verre comme s’il tenait un baril de poudre prêt à tout faire péter, non il n’allait pas mieux, c’était pire, il venait d’être brutalement rappelé à l’ordre et ça ne lui plaisait pas le moins du monde.
Avant de parler de ses préférences en matière de repos, Doryan voulait surtout qu’elle se tire. Oui, c’est exceptionnel, Doryan qui préférait qu’une fille se tire plutôt que de rester avec mais c’était pour la bonne cause, autant parce qu’elle lui foutait la trouille, ce qui est déjà pas mal, que parce qu’à tout moment, Sofiane pouvait péter un câble. En premier lieu, il porta le verre à ses lèvres et à cause de mouvements bien trop hasardeux, le verre lui échappa des mains et s’écrasa au sol se brisant en mille morceaux sous le regard faussement embêté de Doryan. « Oups. » Il regarda les éclats de verre quelques secondes avant de se pencher en avant, pris même soin de manquer de glisser et de poser sa main à quelques millimètre du verre pour se rattraper. « Je gère, je vais tout ramasser. » Le seul truc qui l’embêtait quelque peu c’est que la probabilité pour qu’un gars alcoolisé ramasse les bouts de verre sans se couper, était tout de même extrêmement faible. Oui, oui, il y avait une sorcière qui semblait sortir sa baguette pour toutes les occasions mais, de la même façon qu’il refusait CATEGORIQUEMENT de boire un verre dont l’eau venait d’une baguette, il n’était pas pour des soins prodiguées par une sorcière qu’il ne connaissait pas et qui pouvait à tout moment provoquer une septicémie parce qu’elle aurait découvert qu’il était mordu. Il attrapa le premier morceau entre ses doigts « Et de un ! » Délicatement, il le fit rouler entre son index et son pouce. « Mais ! Jasper ! » Il la vit dans le coin de son champ de vision se précipiter sur lui, pour placer sa main sous la sienne. « Je m’en charge, donne moi le morceau de verre. » Il le fit glisser dans sa main sans broncher. Cette fois, ils étaient vraiment proche physiquement et lorsqu’elle sortit sa baguette, il décida que le moment était parfaitement bien choisi pour faire un câlin à la demoiselle. Ah bah écoutez, elle venait de lui sauver la main, il pouvait donc lui faire un câlin et ho, non, zut, la baguette voltigea sous le canapé, alors ça vraiment c’est pas de chance. Par contre, autant, c’était plutôt calculé le coup de ta baguette dégage, autant, il se tenait toujours d’une main et cette quiche en ayant un mouvement de surprise s’accrocha à lui. Non mais personne ne fait ça, forcément qu’il lui tomba dessus et qu’en plus ils se cognèrent la tête. Bah ouai mais elle était complètement stupide en étant sobre, c’est fou ça quand même. Au moins, l’avantage, c’est que le charme fut rompu, en même temps, vu comme Doryan avait mal à la tête d’un coup, elle ne devait pas être bien non plus. Elle ne chercha même pas à récupérer sa baguette, se contentant de dire blasée, à Sofiane « Je vais chercher de la glace pour sa tête et voir si je trouve un pansement pour sa main. Restez là » Pourquoi un pansement ? Il n’eut pas le temps de poser la question qu’elle s’éclipsait déjà. « T’as compris comme moi, elle vient de dire, vous pouvez aller visiter l’endroit que je vous ai interdit tout à l’heure ? » Il se releva rapidement, bien que se massant un peu le crâne, non mais alors celle là, personne ne lui avait jamais fait. « En avant ! » Il fit un pas avant de s’arrêter pensif « Est-ce qu’on déplacerait pas le canapé pour piquer sa baguette, au cas où ? » certes il y avait pleins de sorciers et une baguette de plus, ils pouvaient se dire qu’ils n’étaient pas à ça près mais pour le coup, Doryan était partisan de chaque baguette en moins c’était un avantage pour eux.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Lun 15 Avr - 23:00
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
Heureusement que c’était de Charly que Sofiane s’était entiché et non pas de Doryan parce que le pompier était décidément l’homme le plus désagréable de la planète. Il posait des questions, il était curieux, il voulait tout savoir sans rien payer, bref, le type de personne avec qui Sofiane ne peut pas vraiment s’entendre. Quoi que… On pouvait toujours essayer. En vérité, Sofiane faisait de gros efforts à chaque fois qu’il était avec un membre de la famille Rosebury, même si cela lui coûtait énormément, il fallait bien l’admettre. Même au sein du Blood Circle, Sofiane ne faisait pas l’unanimité mais il se soignait lol non. Disons qu’il tentait d’être plus cordial avec les personnes qui étaient dans le même camp que lui ; il fallait choisir ses combats. Et ses acolytes du Cercle étaient ceux en qui il devait avoir confiance. Ou du moins, essayer. En tout cas, en ce qui concernait Doryan, le fait qu’il soit le frère de Charly lui conférait un statut très particulier. Sofiane ne pouvait pas se permettre d’être un véritable connard avec lui, donc il tentait, comme il pouvait, d’être on ne peut plus aimable. Mais ce n’était guère évident avec un Doryan aux antipodes de ce qu’il était lui. En tout cas, il semblait résolu à faire ami-ami avec lui puisqu’il comptait demander des cours à sa cadette pour qu’ils deviennent les meilleurs copains du monde. Étrangement, cette phrase le fit sourire. Sans doute pour la première fois de la soirée. « J’aimerai bien voir ça. » Doryan avec ses gros sabots, en train d’essayer de copier sa sœur, cela promettait des séquences bien amusantes. Au moins Sofiane pourrait se moquer de lui ; effectivement, ça risquait bien de le faire marrer.
Bref, en tout cas, Sofiane et Doryan n’étaient pas là pour enfiler des perles mais bel et bien pour accomplir une mission périlleuse et dangereuse. Ils risquaient leur vie pour la cause et Sofiane refusait de se laisser distraire par quoi que ce soit. Ils devaient demeurer aux aguets. Après tout, ils étaient entourés d’ennemis, de créatures des ténèbres. Sofiane ne les qualifiait même pas d’humains ; ils n’étaient pas comme eux. Il fallait se méfier de tous et surtout, ne jamais baisser sa garde. Voilà pourquoi il prit un verre mais n’y toucha pas, voilà pourquoi il suivit la sorcière sans poser de question mais en demeurant aux aguets. À tout moment, il pouvait être amené à dégainer un de ses couteaux pour lui trancher la gorge. Jouant la comédie du mec bourré, Doryan se prêtait au jeu avec un réalisme à toute épreuve, on sentait là des années d’expérience dans le domaine. En tout cas, Sofiane savait lui aussi faire comme si Doryan était son acolyte de beuverie : « Mouais mouais. Si tu es dans cet état-là après seulement deux verres, je ne peux plus rien pour toi ! » Alors que la fille les suivait, écoutant leur conversation qui semblait ma foi fort banale, elle fut néanmoins très réactive pour leur indiquer que l’accès à ce couloir était interdit. Évidemment, cela attisa la curiosité de Sofiane qui marqua l’endroit au fer rouge. Ils iraient le visiter plus tard, cela allait sans dire.
Une fois arrivés jusqu’à l’endroit tranquille, Doryan s’affala sur le canapé tandis que Sofiane discutait avec la jeune femme. Qui s’appelait d’ailleurs Linda. De l’eau, voilà le prétexte idéal pour qu’elle s’en aille quelques instants, le temps que les deux comparses s’éloignent de cette pièce et aillent fouiller celle où on leur avait refusé l’accès. C’était étrange mais le fait qu’elle le fasse avait attiré les regards de Sofiane et Doryan sur le contenu de la pièce, encore davantage lorsque le syrien avait tenté un brin d’humour et qu’elle s’était contenté de rire un peu bêtement. Pour Sofiane, ce comportement était suffisamment louche pour qu’il veuille en avoir le cœur net. Mais alors qu’il s’imaginait pouvoir poursuivre leurs investigations, Linda sortit sa baguette. Immédiatement, la respiration de Sofiane se coupa et il n’avait nul besoin de se tourner vers le Rosebury pour savoir qu’il était probablement dans le même état de stress que lui. Tentant de demeurer calme alors que tout son être réclamait de la tuer, Sofiane tenta de se concentrer sur Doryan mais à en croire son attitude, il était aussi perturbé que lui. Quelle bande de bras cassés. Alors qu’il était prêt à dégainer ses couteaux au moindre mouvement suspect, Sofiane la regarda faire apparaître de l’eau avec sa baguette et tendre le verre à Doryan. Alors qu’il le portait à ses lèvres, Sofiane eut un mouvement pour se jeter sur lui et exploser le verre mais le Rosebury le fit tomber au sol ; ainsi il n’était pas aussi idiot qu’il semblait l’être et boire quelque chose qui émanait d’une baguette était au-dessus de ses principes. Les cocktails, ça le dérangeait pas de les boire tant qu’il ignorait comment ils étaient produits alors qu’il y avait quand même grande chance qu’ils soient eux aussi apparus comme par magie ; Doryan réfléchissait vraiment comme un enfant de cinq ans. Mais ce n’était pas le moment de critiquer son poto Dodo, Sofiane savait que même si Doryan n’était pas le Blood Circle le plus extrême, il était néanmoins son allié, un homme sur qui il pouvait compter pour faire front contre la femme.
Heureusement pour eux, ils faisaient face à une jeune femme qui semblait inoffensive. Peut-être parce qu’elle ignorait qui ils étaient. Probablement que si elle l’avait su, sa baguette les aurait déjà tué. Lorsqu’elle se pencha pour aider Doryan, ce fut le moment que Sofiane choisit pour se redresser et prendre du recul. Surveiller le moindre de ses faits et gestes afin de ne pas être pris au dépourvu était sa priorité. Comprenant le stratagème de Doryan, Sofiane le laissa faire. Alors c’était ainsi qu’on faisait lorsqu’on voulait neutraliser une personne sans la tuer ? On lui faisait un câlin, on faisait valser sa baguette et on se cognait la tête pour qu’elle aille chercher de la glace ? D’ailleurs, cela surprit Sofiane. Il y avait donc un sort pour faire apparaître de l’eau mais rien pour faire apparaître de la glace ? C’était vraiment des guignols ces sorciers, de véritables incapables. Elle leur ordonna de rester là tandis qu’elle partait chercher un pansement. « On va se gêner. » répondit-il à Doryan tandis qu’il lui demandait s’il était partant pour aller voir ce qui se dissimulait derrière la porte secrète. Mais avant, ils avaient autre chose à faire… Sofiane voulait récupérer la baguette et ça tombait bien, Doryan aussi. Une baguette de moins, c’était une arme en moins à combattre. « J’y pensais aussi. » Comme d’habitude, les réponses du syrien étaient brèves, concises. Il fallait faire vite. Ils ignoraient combien de temps elle mettrait pour revenir. Poussant le canapé, attrapant la baguette du bout des doigts, Sofiane eut encore une réaction de dégoût tandis que le morceau de bois roulait dans le creux de sa paume. Sofiane la dissimula dans la poche de son manteau. Peut-être que les scientifiques du Cercle pourraient en avoir besoin.
Lancé de dé a écrit:
Oui : L’endroit paraît très glauque et contraste fortement avec le reste de la maison. Sofiane se dit que c’est vraiment l’endroit idéal pour dissimuler des gens. D’ailleurs, lorsqu’ils s’enfoncent dans les couloirs, ce qu’ils découvrent, ce sont des personnes Non : L’endroit paraît très glauque. En fouillant un peu, ils tombent sur des notes manuscrites, des rapports d’expériences sur des moldus. Les moldus étaient là mais ils ont apparemment été déplacés.
Ils quittèrent ensuite rapidement la pièce pour rebrousser chemin jusqu’à la porte qu’on leur avait interdit d’approcher. Il fallut plusieurs minutes à Sofiane pour réussir à crocheter la serrure. Il avait bien pensé à la défoncer mais il avait craint que le bruit attire d'autres sorciers. Une fois la porte ouverte, ce fut la déconvenue. L'endroit contrastait tellement fort avec le reste du manoir que Sofiane eut immédiatement l'impression qu'il venait de toucher le gros lot. Même les murs semblaient plus vieux, moins bien entretenus... Et puis surtout... « Putain c'est quoi cette odeur ? » Pour être franc, ça puait la merde. L'odeur des effluves humaines. Et alors qu'ils s'enfonçaient de plus en plus loins dans les couloirs, ce qu'ils découvrirent laissa Sofiane pantois. « C'est pas vrai... »
Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Lun 15 Avr - 23:00
Le membre 'Sofiane Rasak' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
Résultat :
Doryan Rosebury
INRP
Métier : Pompier
Messages : 680
Gallions : 2466
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Ven 17 Mai - 21:12
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Un défi n’est un bon défi que s’il est relevé en toute connaissance de cause par les deux parties, Doryan adressa un sourire entendu à son nouveau meilleur copain pour montrer que le défi était relevé et que oui, il allait essayer et réussir, quand même, à copier sa sœur. Bon si physiquement ça ne serait pas vraiment très ressemblant, pour le reste, il devrait arriver à se débrouiller, Tonton Soso n’avait qu’à bien se tenir. D’ailleurs, Doryan ressemblait déjà un peu à Charly, c’est sûr qu’elle aurait pris un verre elle aussi. Là où Sofiane était quand même un peu coincé, ça va, qu’il se détende, l’alcool n’allait pas lui sauter à la tronche et le brûler, il n’avait qu’à regarder les gens autour d’eux, tout le monde buvait, semblant passer un bon moment. S’ils étaient les deux seuls clampins à ne pas boire, c’est là qu’ils seraient suspects. Toutes les excuses étaient bonnes pour boire, n'est-ce pas. Sofiane n'était pas du genre à juste se poser et profiter, même si Doryan admettait que l'endroit n'était pas le mieux choisi pour être pépère, à tout moment un sorcier pouvait péter les plombs et les mettre en danger. Ils se retrouvèrent donc à suivre une inconnue dans les couloirs, Doryan se la jouant complètement alcoolisé pour l'occasion. Franchement, un oscar devrait lui être décerné, la fille n'y voyait que du feu. En revanche, lorsqu'il s'agissait d'attiser la curiosité de deux membres du Blood Circle en mission, elle savait très bien y faire. S'ils continuèrent à jouer la comédie, il était évident que dès qu'elle aurait le dos tourné, ils y retourneraient.
Ce que Doryan n'avait pas anticipé, c'est que plutôt que d'utiliser ses petites jambes sexy pour aller lui chercher un verre d'eau, elle préféra sortir sa baguette. Quelle feignante, c'est dingue ça quand même, à croire le robinet était à une demi-heure de marche. Ça n'était pas vraiment ça le problème, en soi qu'elle sorte sa baguette pour des choses banales, c'était presque logique, elle avait des facilités, bien sûr qu'elle s'en servait, non le truc c'est que Doryan, comme Sofiane, lorsqu'ils voyaient une baguette, ils étaient loin de respirer la tranquillité. Et même si la fille ne faisait aucun geste agressif, au contraire, elle était serviable comme rarement les sorciers pouvaient l'être, Doryan ne voulait pas boire cette eau, c'était sûrement stupide mais c'était un pressentiment, mauvais à n'en pas douter, il n'empêche qu'il trouva le moyen de ne pas boire l’eau, voire même trouva le moyen de casser le verre. Oh, ça n’était pas hyper utile là non plus, elle devait pouvoir faire apparaître des dizaines de verres, comment ça marchait d’ailleurs, est ce qu’elle récupérait les verres chez elle, dans un magasin ou même est ce qu’elle les créait. Il est évident qu’il ne lui poserait aucune question, ça serait vraiment trop étrange et l’étiquette de non magicien serait apposé sur son front mais, il est certain qu’il ne manquerait pas de poser la question à Soledad. Par la suite, il trouva même le moyen de faire en sorte que la fille se barre, au prix d'une bosse mais c'est un détail, il avait toujours rêvé de faire partie de la team licorne. En partant, la fille leur proposa d'aller explorer les alentours en l'attendant, comme c'était charmant de sa part. C’était demandé si gentiment, comment Doryan et Sofiane auraient pu refuser ?
Avant de partir à l'aventure, Doryan proposa qu'ils en profitent pour récupérer la baguette de Linda, pas sûr que ça change la face du monde que les sorciers aient une baguette de plus mais bon, comme Sofiane avait eu la même idée, c'est que ça devait être une bonne idée. D’ailleurs, s’il aida son partenaire à pousser le canapé, il le laissa récupérer l’objet mortel sans aucun problème. Plus loin Doryan se trouvait des baguettes et mieux il se portait. Cette bonne chose étant faite, ils quittèrent la pièce pour aller visiter le couloir maudit. Ils avancèrent dans les couloirs, Doryan hésita à un croisement, est ce que Sofiane était certain que ça soit par-là? Étant donné le talent immense de Doryan pour se repérer et la patience en or de son partenaire, il préféra ne rien dire et se contenter de le suivre, ce serait quand même chiant que Sofiane pète un boulon parce que Doryan l’avait entraîné vers le mauvais chemin. Bien lui en prit puisque Sofiane ne s'était pas trompé. Ils se retrouvèrent face à une porte fermée et là... Sofiane décida de crocheter la serrure. Autant Doryan était pourri pour se repérer, ce qui était de notoriété publique, autant très sincèrement, il était bien meilleur que son partenaire pour crocheter, Soledad pouvait être cité à la barre, elle en avait été témoin à ses dépens. En plus, c’était pas logique de faire ça, Sofiane aurait été bien meilleur pour faire le guet, étant bien plus réactif. Mais bon si ça l’éclatait de perdre du temps, il regardait un peu plus loin de son côté, vérifiant que personne ne venait dans leur direction et quand le bruit caractéristique de la serrure qui se débloque se fit entendre, Doryan se précipita tout curieux de voit ce qui était derrière et pour une fois, il tint même sa langue « Fiou c’est pas trop tôt, elle était résistante cette porte hein ? » Bon, d’accord, il ne retint rien du tout, se contentant d’être lui-même.
Le truc c’est qu’ils venaient d’ouvrir la boîte de pandore, ça sentait extrêmement mauvais là-dedans. Des interventions où l’hygiène des personnes laissait à désirer, Doryan en avait fait. Rentrer chez une personne âgée décédée, il avait fait aussi, mais rien ne l’avait préparé à ce truc qui le prenait à la gorge et donnait plus envie de rebrousser chemin afin de respirer quelque chose de plus agréable. Sauf que ça ne marchait pas comme ça, il fallait aller au bout. Par chance, c’était éclairé, alors ça c’était vraiment sympa. En fait, il aurait mieux valu que ça ne soit pas éclairé parce que cette vision, Doryan aurait préféré s’en passer, il y avait une dizaine de corps attachés à de solides chaînes en ferraille. Certains corps étaient dans des positions tellement impossible qu’il était évident que la personne avait fait ses mouvements contre son gré et que son corps avait lâché. D’autres étaient en vie, ça se voyait à la poitrine qui se soulevait à une cadence extrêmement lente comme si chaque inspiration était une brûlure, ce qui était potentiellement le cas, ça se voyait aussi au regard qui s’était posé sur les deux intrus mais loin d’être plein d’espoir, ils attendaient plutôt une sentence. Ce qui était impressionnant de noter et très effrayant c’est qu’il n’y avait pas un son, pas un râle de douleur, rien. Doryan s’avança vers les différentes personnes, essayant de faire un check rapide de leur santé. Pas facile d’ausculter qui que ce soit quand, à chaque fois qu’il s’approchait, il y avait un mouvement de recul. Il n’était pas non plus venu avec du matériel et c’est pas avec deux dolipranes qu’ils allaient se sentir mieux. Sur les 8 corps présents, 2 étaient morts, un agonisait et en toute franchise, il n’avait aucune chance de s’en sortir vivant, la flaque de sang était trop grande, ça n’était qu’une question de minutes. 3 avaient l’air en capacité de marcher, enfin le regard était assez alerte pour que Doryan se dise que c’était faisable. Le problème c’était les deux derniers, un des deux semblait avoir les jambes HS, elles formaient un angle qui aurait dû lui faire souffrir le martyr et il n’y avait aucune trace de douleur sur son visage, il ne marcherait pas c’était certain et c’est fou, personne ne pense jamais au fauteuil roulant au cas où. Le dernier était déconnecté de la réalité, ça se voyait, il ne s’était pas tourné vers eux, Doryan l’avait d’ailleurs cru mort, il s’était laissé observer sans broncher, il avait cessé de se battre, il attendait juste la mort. Raté mon petit bonhomme ! Doryan recula vers Sofiane pour lui faire un rapport détaillé de la situation, au cas où Sofiane avait besoin d’information, difficile de savoir s’il était en capacité de voir tout cela en ayant été au front ou non. La question était la suivante « Comment on peut les faire sortir ? » ça ne serait pas des gars bien dociles et pourtant, il allait falloir qu’ils fassent exactement ce qu’on leur disait sans chercher à se la jouer perso pour espérer s’en sortir… sans compter le fait que Doryan avait bien l’intention de récupérer msieur jambe HS et ça allait lui l’handicaper de un pour défendre les autres, ce qui est problématique mais surtout, il serait aussi plus vulnérable… des décisions pas simple à prendre devraient être prise. Il attendait de connaître l’avis de Sofiane sur la question parce que seul, il ne s’en sortirait pas.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Lun 24 Juin - 21:39
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
Rien n’était plus important que la mission qu’on leur avait confiée. Si cet endroit était une des planques à prisonniers, le gouvernement de Kane devait le savoir, tout comme les membres les plus émérites du Blood Circle. Si Sofiane était plutôt adepte du Sacrifions quelques uns pour en sauver beaucoup, sa stratégie n’avait pas été approuvée par les autres personnes autour de la table. S’il avait été seul, il aurait fait sauter la baraque avec quelques explosifs, tuant au passage d’éventuels prisonniers mais de toute manière, chaque guerre avait son lot de sacrifiés, de dommages collatéraux. Comme on dit chez moi, on fait pas d’omelette sans casser des œufs. Mais Sofiane n’étant pas le seul à prendre les décisions, il avait du se résoudre à aller voir ce qu’il en était réellement dans cet endroit grouillant de personnes qui méritaient le bûcher ou même la décapitation. Sofiane était avare de l’histoire royale française et était prêt à remettre au goût du jour cette pratique ancestrale. Mais pour l’heure, il fallait s’isoler du reste du groupe et quoi de mieux pour cela que de faire ami-ami avec une femme ? Celle-ci, subjuguée par la beauté des deux hommes qui s’adressaient à elle, les aida à trouver un endroit pour que Doryan, le prétendu mec bourré, puisse se reposer un peu et se sustenter un peu. Ce que Sofiane n’avait néanmoins pas imaginé, c’était qu’elle sorte sa baguette pour offrir un verre d’eau au Rosebury. Si le sang de Sofiane ne fit qu’un tour, il dut se contenir pour ne pas griller sa couverture. Pourtant, toutes les pores de sa peau lui intimaient de lui sauter dessus, de l’étrangler et de la vider de son sang. Le bout de bois qu’elle avait entre les doigts lui donnait la nausée et il n’arrivait pas à détacher son regard de l’arme de destruction massive qu’elle portait, presque négligemment. Faisant apparaître un verre d’eau que Doryan eut la présence d’esprit de ne pas boire -à croire qu’il n’était pas aussi bête qu’il en avait l’air-, il réussit même par un tour de passe-passe à faire valser la baguette du monstre qui était face à eux. Doryan ayant malencontreusement cassé le verre offert généreusement par leur hôte, celle-ci sortit de la pièce pour aller chercher de la glace à poser contre sa blessure. Fort heureusement, Doryan n’avait pas l’air de souffrir le martyre et semblait même être en totale possession de ses besoins. Pour être honnête, cela arrangeait bien Sofiane que Doryan ne soit pas à l’article de la mort, le porter sur son dos était exclu et le laisser mourir ici attirerait probablement les foudres de Charly. Heureusement qu’il pouvait continuer la mission.
Maintenant qu’ils étaient seuls, les deux comparses se dirigèrent vers la porte qu’on leur avait interdit d’ouvrir. Comme des enfants à qui on refuse un jouet, déterminés à comprendre pourquoi ils n’avaient pas le droit d’aller là, Sofiane et Doryan se précipitèrent vers la porte. Celle-ci étant plutôt coriace, Sofiane mit quelques minutes à en venir à bout, ce qui sembla faire rire son compagnon d’infortune. « Plutôt oui. » dit-il en lui adressant un regard noir, comprenant aisément que Doryan estimait qu’il aurait pu faire mieux. Rien n’était moins sûr. Sofiane était un expert dans ce domaine et Doryan n’était qu’un vulgaire pompier. Qu’est-ce qu’il en savait du crochetage des serrures complexes ? Ne cherchant pas l’embrouille, -ce n’était guère le moment-, ils pénètrent dans le couloir interdit. Immédiatement, les odeurs qui s’en dégagèrent ne laissaient présager rien de bon, bien au contraire. Sofiane avait vécu suffisamment de scènes similaires en zone de guerre qu’il pouvait aisément faire le lien : l’odeur des excréments, des effluves corporelles, de la mort aussi. À la vue des prisonniers enchaînés comme des vulgaires animaux, Sofiane regarda Doryan, pas certain qu’il puisse tenir le coup. Mais Doryan semblait plutôt vaillant -peut-être que son expérience de pompier pouvait servir finalement-. Certains étaient déjà morts, d’autres l’attendaient sans doute comme une délivrance, et le regard des quelques survivants semblait demander de l’aide, avec très peu de ferveur, sans aucune forme de vaillance. Ils étaient exténués, fatigués, terrorisés. Voilà ce que Sofiane lisait dans leurs yeux mornes. Doryan et Sofiane examinèrent rapidement les prisonniers et alors que Sofiane allait proposer de s’en aller, Doryan demanda comment ils pouvaient les faire sortir. Les yeux du syrien percutèrent ceux du Rosebury tandis qu’il l’attirait à l’écart. « On ne peut pas. » Il fallait être réaliste. La moitié d’entre eux étaient déjà morts, l’autre moitié allait s’épuiser à traverser le domaine. Sofiane leva la main pour intimer le silence à Doryan qui s’apprêtait à protester. « On ne peut pas maintenant. » Il expliqua : « Sois raisonnable. La fête bat son plein, et ça grouille de monde là-haut. Ils sont armés pour la plupart. Nous deux seuls contre tous, avec des mecs qui sauront pas se faire discret et qui vont nous ralentir, non, c’est pas une bonne idée. » L’esprit de Sofiane fusait à toute vitesse, cherchant une solution. « Je pense que le mieux, c’est de sortir de là. D’éventuellement retourner voir Linda et d’essayer de choper des informations. Toi tu pourrais le faire, t’es beau parleur, tu sauras mieux que moi lui soutirer des informations. Et moi, pendant ce temps-là, je chercherai l’issue de secours la plus proche de cette pièce. » Sofiane fit une pause et demanda : « T’en penses quoi ? » C’était évidemment la meilleure des solutions. Mais ils étaient un binôme. Et si Sofiane avait appris quelque chose de Charly, c’est que parfois, il fallait faire des compromis. « On a plus de chance de les sauver dans 3 heures que dans 3 minutes. Et on a plus de chance de crever dans 3 min que dans 3 heures. » 3 heures, ce n’était rien pour les prisonniers. Ils étaient probablement déjà là depuis des semaines.
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Lun 15 Juil - 20:15
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Ah la porte lui avait résisté, Doryan regarda Sofiane l’air de dire non sans blague ? En communication c’est zéro, non, le petit Sofiane ? Il faudrait parfois songer que quand on est deux, peut-être que l’autre à des compétences ? A force d’aller vérifier chez Mamie Suzie n’est pas en train d’agoniser parce qu’elle n’a pas donné signe de vie et que ses enfants à l’autre bout du pays s’inquiète, et pour éviter de fracturer et facturer des portes, forcément que Doryan s’était démerdé pour ouvrir les portes, enfin pas que Doryan bon nombre des membres de son équipe était callé sur le sujet. Si un jour, ils voulaient se reconvertir, la carrière de voleur leur tendait les bras. Bon, c’est évidemment pas le genre de choses que Doryan étalait, un peu comme le fait qu’il adorait les tours de magie, mais si Sofiane lui avait posé la question, certainement qu’il aurait ouvert sa bouche. Boarf qu’importe, le plus important, c’était le résultat et le fait que miss pot de colle ne les ait pas déjà retrouvés. Heureusement qu’elle leur laissait un peu de temps, charmante cette demoiselle, puisqu’ils allaient en avoir besoin au vu du nombre de personnes à faire sortir d’ici.
Doryan se fit attirer par Sofiane un peu à l’écart sans comprendre pourquoi il n’exposait pas le plan devant tout le monde. On ne peut pas Il y a vraiment des gens pour qui faire de l’humour devrait être interdit, ça gênait Doryan de le dire mais ça n’était pas drôle du tout. Quand on est pas drôle, le mieux c’était de s’abstenir. Sauf que le problème, c’est que ça n’était pas de l’humour, ah c’est encore pire en fait. Doryan s’indigna presque aussitôt et s’apprêta à lui rentrer dedans verbalement et franchement la main que Sofiane leva pour lui dire de la boucler, il s’en tamponnait royalement, la question ne se posait même pas. « Bien sûr que si on peut ! » En fait, ça n’était même pas une question de négociation, ils n’allaient pas laisser des gens ici alors qu’il les avait vu, dans quel monde c’était possible d’agir ainsi. « Sois raisonnable ? Sofiane, où t’as vu que ce qu’on faisait c’était raisonnable de base ? On est en danger depuis qu’on est ici ! On a pas été particulièrement discret, ça ne changera pas grand-chose qu’ils soient avec nous ou non. » Ca n'était même plus une divergence d’opinion là, c’était renoncer à tout ce qu’il était, à ses principes et pour quoi, pour s’en tirer lui ? Non mais ça n’était pas une option, sa vie ne valait pas plus de celles des autres, ça aurait pu être lui ici à leur place, lui, des amis, de la famille, qu’importe des gens auxquels Doryan tenait et il était hallucinant de se dire que des gens sur cette terre, qui étaient dans le même camp que lui, pouvaient faire le choix de leur tourner le dos. Enfin, il avait conscience qu’ils étaient scrutés ? que là, ce que les prisonniers voyaient c’est que des alliés, allaient leur tourner le dos, mais il était complètement aux fraises ce gars, tiens lui qui était si égoïste, il croyait pas deux secondes que les petits gars n’allaient pas les vendre ? C’était utopique tout de même de se dire qu’on pouvait partir en sifflotant pour aller siroter son petit cocktail et que les gars n’allaient pas les vendre pour sauver leur peau, ou même tout simplement par vengeance ?
C’est bien la première fois que le fait qu’on propose à Doryan de draguer une fille pour lui soutirer des informations, déplut à Doryan, oh pas que ça soit dérangeant de soutirer des informations, de draguer et tout le tatouin, bien sûr que cette partie allait. Bon pas sûr qu’elle soit très emballée à l’idée de se faire draguer par un mec complètement alcoolisé, mais à la rigueur qu’importe il ne tenait qu’à Doryan d’inverser la vision qu’elle avait de lui. Le problème résidait sur le temps que ça prendrait. Il n’avait aucune garantie que pendant qu’il tchatchait avec, les autres sorciers ne se diraient pas et si on allait bousiller du mordu ? Ah bah oui parce qu’elle était où la garantie dans le plan de Sofiane que Linda elle ne trouverait pas ça vachement plus sympathique de s’envoyer en l’air avec un inconnu que d’aller buter des gens ? Non parce que normalement, c’était quand même plus sympa de s’envoyer en l’air que d’aller buter des gens – pour les personnes normalement constituées bien sûr. Il n’évoquerait pas non plus le fait que c’était mort avant même d’arriver parce qu’il y avait Soledad dans l’équation. « J’en pense que c’est une idée de merde. J’en pense que je ne quitterai pas cette pièce sans les prisonniers parce que peut être qu’effectivement pour nous qui ne souffrons pas, on est pas à trois heures près, mais pour des gens qui vivent des sévices, bien sûr que si, ils sont à trois heures près. Et même si j’ai plus de chance de crever maintenant que dans trois heures, je suis prêt à prendre ce risque. » ça n’était pas un nous, il n’obligeait Sofiane à rien, si Sofiane voulait partir, qu’il parte, Doryan se débrouillerait. Ses chances de réussite seraient fortement diminuées si Sofiane se faisait la malle, Doryan n’était pas stupide, il savait très bien que son « partenaire » de mission était bien plus doué que lui pour ce genre de mission sauvetage – ou suicide tout dépend du point de vue – mais, son côté militaire lui avait fait perdre quelque chose qui semblait essentiel à Doryan, une vie est une vie et méritait qu’on fasse son maximum pour la sauver. Aujourd’hui, ça n’était pas différent de ses journées de travail, prendre des risques pour ce qui doit être fait, ça en valait la peine, ça en vaudrait toujours la peine et oui, ça pouvait virer au drame, oui ça pouvait ne servir à rien et cette décision qu’il prenait pouvait être un aller simple pour la mort et alors ?
Il se détourna de Sofiane afin d’observer ses nouveaux partenaires, ouai, il y a pas à dire il perdait au change si ce n’est qu’un des membres avait une lueur différente dans le regard par rapport à tout à l’heure, l’espoir. Ce fut donc de lui que Doryan s’approcha en premier, il ne se déroba d’ailleurs pas lorsque Doryan analysa les chaines ou plutôt l’endroit où elles bloquaient les poignets sauf que pas de trous. Ah pas facile de forcer quoi que ce soit dans ces conditions, c’est dommage, il aurait adoré montrer son talent pour le crochetage de serrure. Comment c’était possible qu’il n’y ait pas de trou ? Son air soucieux fit que le captif lui répondit d’une voix excessivement rauque, signe évident qu’il n’avait pas parlé depuis des jours « C’est de la magie. » Ah, oui, c’était évident dit comme ça, qu’est ce que ça pouvait être chiant la magie quand c’était utilisé à des fins négatives. Doryan cherchait un plan B, comment fracturer les chaines di-scrè-te-ment « Je pense que si vous arrivez à soulever cette pierre et que vous la lâchez dessus, à cet endroit précis, ça devrait faire céder la chaîne. » Doryan suivit le doigt qui indiquait l’endroit précis, puis la pierre en question… Sacré pierre, ça allait être sympa à porter. Cela signifiait surtout que le gars avait eu le temps d’avoir un plan mais qu’il ne pouvait pas atteindre la pierre. Il se redressa pour aller chercher la pierre en question « Vous allez m’aider moi aussi ? » « Moi d’abord, je pourrais vous aider ensuite ! » Wohoho les deux n’allaient pas se disputer quand même, discret il fallait rester DISCRET « Chut ! Il ne faut pas attirer l’attention. » Bon chut c’était bien mignon mais forcément lorsqu’il lâcha la pierre sur la chaine, ça ne fut pas le bruit le plus discret du monde « Vous avez des armes à feux ? je sais tirer. » Heu… il avait une baguette, c’est bien une baguette non ? Ouai non ça sert à rien une baguette lorsqu’on est pas un sorcier. En même temps, Doryan faisait équipe avec Sofiane à la base, c’est Sofiane qui devait être blindé d’arme. Puisque Doryan ne répondait pas, ce qui était une réponse en soit, le gars se leva, tituba quelques instants sur ses jambes, ce qui n’était pas vraiment rassurant, mais il finit par se stabiliser et avança droit sur Sofiane, « Vous avez plusieurs armes ? Donnez-nous en une histoire qu’on ait un peu plus de chance de survie que trois minutes. » Doryan les regarda quelques secondes, pas sûr de la technique du gars, puis il avait entendu ce qu’ils avaient dit ou il disait ça au pif ? Il ne saurait pas la réponse, son esprit fut accaparé par les deux autres qui lui rappelaient qu’ils étaient là. C’est fou comme l’idée de sortir vivant d’ici semblait les réveiller. Il ne savait pas vraiment quoi faire, pas certain de la réaction de Sofiane, du gars aussi qui semblait un peu trop pressé à l’idée d’avoir une arme, à moins que ça soit Doryan qui avait du mal pour rien avec les armes.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Jeu 15 Aoû - 21:26
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
Leur découverte était des plus macabres. Ils étaient une bonne dizaine de personnes, entassées comme de vulgaires objets qui attendaient la mort. Certains semblaient l’avoir déjà trouvé si Sofiane croyait en ses sensations olfactives. Il ne régnait pas ici uniquement une odeur d’urine, ni d’effluves corporelles liées à quelques jours de séquestration, ça sentait la mort. Cette odeur était reconnaissable pour Sofiane, puisqu’il l’avait déjà côtoyé à plusieurs reprises. Probablement que Doryan également, de par son métier de pompier, il devait être confronté parfois à des décès un peu glauques. Sofiane analysa rapidement la situation, évaluant les chances de survie de chacun des détenus, dont certains commençaient à s’agiter. S’ils avaient au prime abord cru qu’ils faisaient partie de leurs tortionnaires, maintenant qu’ils les avaient identifié comme faisant partie du bon côté, certains demandaient déjà à ce qu’on les sauve. Faisant le tour de l’endroit, Sofiane comprit qu’il allait falloir élaborer un plan en béton armé pour pouvoir les faire sortir. La première idée du syrien était de quitter les lieux pour revenir avec des renforts. Ils avaient trouvé la planque, ils savaient désormais qu’une pièce du sous-sol servait à entreposer certaines personnes pour leur faire subir d’ignobles expériences mdr l’hôpital qui se fout de la charité. Il fallait désormais rebrousser chemin, sortir sans se faire prendre, puis attendre. Faisant part de son plan à Doryan, il essuya immédiatement un refus. Sofiane serra les dents pour ne pas lui donner un coup derrière la tête pour qu’il réagisse. « Tu parles avec ton cœur là, pas avec ta tête. » Et qu’est-ce que c’était énervant. Il osait dire qu’évoluer dans les couloirs avec les prisonniers ne changeraient rien ? Le pire, c’est qu’il semblait y croire. Sofiane n’avait jamais vu quelqu’un être autant dans le déni. « Doryan, sérieusement. Tu oses tenter de me faire croire que de traverser les lieux avec une ribambelle de prisonniers qui seront probablement affolés et difficiles à gérer une fois sortis de là ne nous conduira pas directement vers la mort ? Tu essaies vraiment de me persuader de ça ? » La réponse était oui. Putain, ce qu’il était con. Comment ce mec pouvait-il véritablement être le frère de Charly ? Sofiane se rappela qu’ils n’étaient pas frère et sœur de sang et cela le soulagea de le penser. Comme quoi, à la loterie de la vie, certains avaient un cerveau, d’autres non. Malheureusement pour Doryan, Sofiane était le cerveau et jamais il ne se risquerait à les faire sortir maintenant. C’était du suicide. Et il tenait beaucoup trop à la vie pour ça.
Il fallait faire entendre raison à Doryan en lui expliquant clairement son plan. Si Sofiane avait eu le temps, il aurait même détaillé tout cela avec un petit a), un petit b) et un petit c), histoire que Rosebury soit bien au fait de la marche à suivre et que cela soit plus simple. Ce que Sofiane n’avait pas anticipé, c’est qu’il ne parvienne pas à le faire revenir à la raison. Il voulait les sortir maintenant. « Putain mais Doryan ! Trois heures c’est quoi bordel, ils sont probablement là depuis des semaines. Ça va rien changer pour eux d’attendre sachant qu’on va revenir ! » L’agacement de Sofiane était de plus en plus palpable. Ses muscles se tendaient tandis qu’il se demandait comment faire changer Doryan d’avis. Il était complètement déraisonnable et Sofiane n’avait pas envie de mourir à cause de lui. « Bah écoute, t’as qu’à rester là pendant que je fais ce qu’il faut à l’extérieur. Mais tu seras capable de pas bouger pendant trois heures ? » Sofiane était persuadé que non. Il allait faire le kamikaze. Il allait vouloir jouer au héros. Il allait mourir. Et Charly ne s’en remettrait jamais. Aux yeux de Sofiane, la mort de Doryan pourrait être une bonne chose car cela permettrait à Charly de se raccrocher encore plus à lui mais il n’avait pas envie de la voir souffrir. La perte d’Ambrose était encore fraîche, trop à vif. Il fallait tempérer.
Alors que l’ancien militaire réfléchissait à la meilleure manière de procéder, Doryan commença à tournicoter autour des prisonniers, admirant la manière dont ils étaient enchaînés. Par la magie. Sofiane jura un bon coup en arabe mais cela était en réalité une bonne chose ; ni Doryan, ni lui n’étant apprentis magiciens, ils allaient devoir partir pour trouver comment faire sauter les menottes. « Nan mais les gars, ça se saurait si on pouvait briser un maléfice uniquement en balançant un gros caillou dessus. » Mais personne ne semblait l’écouter. Maintenant, les prisonniers cherchaient à s’attirer la sympathie de Doryan -étonnamment, aucun ne parlait à Sofiane, sans doute qu’ils avaient compris qu’il était contre ce plan foireux- et faisaient de plus en plus de bruits. Sofiane s’approcha de Doryan, tentant de le raisonner : « Regarde ce qui est en train de se passer Rosebury. Ils savent déjà pas la boucler alors qu’ils sont ici. Alors ça sera quoi quand ils seront libérés ? Réfléchis. » Sofiane lui accorda quelques secondes. Et s’il était certain que le pompier savait au fond de lui qu’il avait raison, Sofiane était tout aussi persuadé qu’il refuserait de l’admettre. Il était beaucoup trop buté. Et il se concentrait drôlement pour faire tomber la pierre pile à l’endroit indiqué par l’autre dégénéré. Contre toute attente, la chaîne céda. Mais le bruit occasionné fit sursauter Sofiane. Le genre de bruit qui pouvait réveiller un mort. C'était même étonnant que ceux qui l'étaient déjà dans la pièce ne se remettent pas soudainement à bouger. « Putain Rosebury ! » Il regarda le prisonnier se libérer de ses entraves. « Ça devait pas être de la grande magie. » expliqua Sofiane. Aucune pierre ne pouvait faire ça. À moins que… « C’est bizarre. Si ça se trouve ça va te péter à la gueule dans deux minutes. » Comme une bombe à retardement. L’autre proposait son aide et voulait même des armes. « Écoute, reste bien avec les autres le temps qu’on fasse ce qu’il faut, d’accord ? » Sofiane était personnellement contre placer des armes dans de mauvaises mains. Et de toute manière, il n’en avait pas sur lui ; cela aurait été trop dangereux de rentrer dans le manoir avec ça, ils se seraient fait griller directement, ce n’était pas le genre de chose qu’on parvenait à dissimuler. Par contre les coûteaux, oui. Mais Sofiane n’allait certainement pas lui filer un des siens.
Doryan, quant à lui, s’activait déjà à réitérer son coup sur le bracelet d’un autre prisonnier. Le vacarme fut encore plus assourdissant cette fois. Putain il allait les tuer! Agissant à l’instinct, Sofiane bondit dans son dos, le projetant d’un coup sec sur le sol. Doryan s’évanouit immédiatement et le syrien fut surpris de son peu de résistance. Le silence s’était soudainement installé dans le cachot, les uns et les autres comprenant aisément que si Sofiane pouvait frapper son camarade, il pouvait tout aussi bien décidé de les laisser pourrir ici. « Écoutez-moi bien. » Sa voix était calme, posée. Sofiane avait toujours avoir le sens du phrasé. « Je veux pas mourir. Je suppose que vous non plus. » L’absence de bruit venait conforter ce qu’il disait. « Là haut, y a des centaines de ces pourritures. Et j’ai beau être très doué, je peux pas les buter à moi tout seul. Je vais appeler du renfort. Faut que vous restiez calmes et silencieux. » Sofiane regarda les deux gugus qui étaient libérés. « Vous deux, si vous vous avisez un seul instant de reproduire la technique de monsieur le mec évanoui, je vous jure que je vous tue une fois que je serai revenu. » Ce n’était nullement des paroles en l’air. « Contentez-vous d’attendre. » Sur ce, il fila. Il referma la porte, replaça le crochet de la serrure à sa place des fois qu’ils auraient l’audace de désobéir et tenta de reprendre son calme.
Il ne fallut pas plus de dix minutes à Sofiane pour trouver une sortie de secours en arpentant les couloirs. Pourquoi Doryan n’écoutait jamais… Il refit le tour de la propriété, constatant que la fête battait toujours son plein et se dirigea vers le véhicule qu’ils avaient abandonné un peu plus tôt dans la soirée. Rallumant son portable une fois dans la voiture, Sofiane appela le quartier général qui demanda des informations : « Négatif, Rosebury est toujours à l’intérieur. Il est avec les prisonniers. » enjoliva Sofiane, n’expliquant pas qu’il avait dû le forcer à rester. « Et les balises anti-magie ? Elles ne peuvent pas aider ? » demanda l’homme que Sofiane avait au bout du fil. Eurêka. Sofiane fouilla dans son coffre, sortant une mallette avec cinq d’entre elles. Cela devrait être suffisant. « Envoyez du renfort, des véhicules pour transporter les prisonniers. Je vous envoie les coordonnées GPS. » Maintenant qu'il n'était plus obligé de passer par l'entrée principale, Sofiane s'arma convenablement avec un pistolet semi-automatique qu'il dissimula sous sa chemise. Il en prit une seconde pour Doryan, ainsi que des munitions. Le temps qu’il fasse l’aller-retour jusqu’à la voiture, le manoir s’était peu à peu vidé. Peut-être de moitié. Peut-être davantage. Sofiane souffla, c’était un mal pour un bien. Il se faufila à l’intérieur via la sortie qu’il avait repéré. Il croisa plusieurs sorciers mais aucun d’eux ne fit attention à lui, trop éméchés pour être lucides. Alors qu’il se rapprochait du fameux couloir, un BONG caractéristique se fit entendre. Ils avaient osé. Réouvrant la porte -avec plus de facilité cette fois puisqu’il avait compris le mécanisme de la serrure-, il se retrouva nez à nez avec quatre autres prisonniers libérés. Il était parti quoi ? Une heure ? « Putain mais je vous avais dit quoi bande de... » Mais les prisonniers s’écartèrent pour laisser place à Doryan, réveillé, en train de reproduire ses précédents exploits. « Tu me bastonneras plus tard ! » dit-il, énervé, alors que Doryan allait probablement lui sauter à la gorge. « Arrête ça tout de suite putain Doryan. J’étais dans le couloir, niveau discrétion c’est zéro ! » Il s’accroupit, ouvrant son sac et attrapant les balises. « Disposez-le autour de la pièce, grouillez votre cul. » En trente secondes, les balises étaient en place. Sofiane les activa et il fallut trois secondes pour que les menottes des dernières prisonniers ne sautent. Faisant signe aux autres de rapporter les balises, il éteignit immédiatement le système. « Mais pourquoi tu les éteins ? Laisse-les allumées, ils auront plus de magie ! » « Ils vont nous repérer si on fait ça. » Se tournant vers Doryan, Sofiane ajouta : « J’ai trouvé une sortie, elle est à l’écart. On peut y accéder facilement, l’extérieur est dans la pénombre. Cela devrait être suffisant. » Sofiane aurait préféré attendre que la fête soit complètement terminée. Mais si Doryan mourrait, Sofiane risquait de se prendre la tête avec sa soeur, et il valait mieux éviter cela. « Tiens. En dernier recours uniquement. » dit-il en tendant l'arme à Doryan. La mort les attendait peut-être derrière cette porte.
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Dim 15 Sep - 20:42
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Que Sofiane ne se méprenne pas une seconde, peu importe que Doryan parle avec sa tête, son cœur ou même avec ce qu’il avait entre les jambes, il n’y avait pas de discussions possible. Il se moquait éperdument de devoir se débrouiller seul, se moquait aussi de foncer droit dans un mur et de s’exploser contre le dit mur – n’est pas sorcier qui le veut après tout – il ne laisserait pas tomber ces personnes. Néanmoins, s’il était convaincu que les sortir d’ici était ce que lui ferait, il secoua négativement la tête à la question de Sofiane, il n’essayait de persuader personne du bienfondé de son idée, il annonçait juste qu’il n’attendrait pas trois heures avant d’agir, qu’il agirait maintenant et que si Sofiane n’était pas d’accord avec ce plan, il pouvait rentrer chez lui. La différence entre eux était bien trop marquée pour qu’ils arrivent à s’entendre, ça ne servait à rien de discuter, ils ne seraient pas d’accord, la vie humaine n’avait pas la même valeur pour les deux, c’était un fait. Trois heures c’était quoi, le bout du monde lorsqu’on a peur pour sa vie, qu’on est blessé et qu’on a vu des potentiels alliés venir et repartir. Le problème avec Sofiane, c’est qu’il ne voulait pas entendre ce que lui disait Doryan, il voulait se tirer trois heures, laisser Doryan ici et lui demander de ne pas bouger, non mais à un moment donné être aussi con ça payait parfois ? Doryan venait de lui dire qu’il n’attendrait pas trois heures de base et Sofiane lui disait de rester là et de l’attendre ? « Franchement, te fatigue pas à revenir dans trois heures on sera sorti ou mort. » Peut être que comme ça, tout serait plus clair.
Histoire de bien montrer à son partenaire qu’il n’était pas décidé à attendre sa bénédiction, Doryan s’avança vers les prisonniers à l’état quelque peu déplorable, cherchant comment les libérer de leurs entraves. La magie était à son œuvre ici, il n’y avait pas de serrures, ah pas facile de crocheter quoi que ce soit dans ces conditions. Alors que Doryan cherchait une solution pour contourner le machin et qu’il ne pouvait décemment pas appeler Soledad pour lui demander comment faire, petit un, parce qu’à part lui dire, faire de la magie, elle ne pourrait pas lui dire grand-chose, petit deux, l’afficher comme sorcière auprès de Sofiane serait une idée de merde et petit trois, ça devait pas capter par ici, un des prisonniers lui donna la formule magique : Balancer une pierre sur les chaînes. Ça pouvait se tenter, Doryan attrapa la grosse pierre pour l’approcher de la chaîne, écoutant Sofiane ronchonner au passage que ça ne marcherait jamais, ça c’était fort probable mais ça ne mangeait pas de pain d’essayer. Au passage, il la ramena une nouvelle fois sur le fait que le plan de Doryan était pourri. Il ne servait à rien de répondre, Doryan se contenta d’écouter les consignes et d’avoir un sifflement quelque peu admiratif en voyant la chaîne se briser, la classe, franchement, il n’aurait jamais cru que ça marcherait. A la mention de son nom, il regarda Sofiane, un immense sourire aux lèvres « T’es impressionné hein, tu t’y attendais pas à celle-là ? Ah j’adore que les gens soient témoin de mon talent. » Il n’était pas obligé de tout gâcher en disant que ça ne devait pas être de la grande magie, que c’était bizarre et que ça pouvait leur péter à la gueule dans deux minutes. La seule chose que Doryan retint c’est qu’effectivement, il fallait agir vite afin d’éviter que tout leur pète à la tronche. Il s’approcha donc d’un autre prisonnier, se focalisant dans un premier temps sur ceux qui semblaient le plus valide, afin qu’ils puissent l’aider par la suite. Ce qu’il n’avait pas anticipé c’est que non seulement Sofiane ne comptait pas l’aider, ça, il s’en était rendu compte tout seul comme un grand, mais qu’au lieu de partir et de se laver les mains de tout ce qui pourrait arriver dans cette bâtisse, il préférait tirer dans les pattes de Doryan. A aucun moment Doryan ne s’était mis en tête qu’il devait se méfier de Sofiane, la confiance envers les membres de son groupe d’intervention c’était primordial après tout. Mauvaise analyse de la situation, il sentit quelqu’un lui sauter dessus mais comme il n’était pas sur ses gardes, concentré sur sa mission de délivrer ses nouveaux alliés, il n’eut aucun réflexe et se ramassa comme une masse sur le sol, sans avoir la possibilité de mettre ses mains en avant, forcément puisqu’elles tenaient le caillou, le trou noir fut immédiat suite à l’impact.
Combien de temps se passa avant que Doryan ne papillonne de nouveau des yeux, dur à dire. En plus, il avait la sensation qu’on le poussait, pas sûr que ça serve à grand-chose. Il resta un instant sur le sol, essayant d’ignorer le mal de crâne qui l’envahissait, ne voulant pas ouvrir les yeux de peur de se retrouver loin de la pièce où il se trouvait précédemment et de ne plus être en capacité de sauver qui que ce soit. Il sentait déjà une amertume certaine le gagner, accompagnée de culpabilité, celle de ne pas s’être méfié et que des gens périssent à cause de sa négligence. « C’est une catastrophe. » « Pousse le encore. » Non mais c’était une idée de merde ça, Doryan ouvrit les yeux brutalement, autant pour éviter de se faire pousser, sensation pas du tout agréable, que parce que ces deux voix, il les reconnaissait. Il était toujours dans la geôle. Il analysa son environnement, constatant que Sofiane n’était plus là « Vous n’êtes pas parti avec Sofiane ? » Le regard du premier prisonnier se posa sur Doryan, du mépris brillant à l’intérieur. « Il s’est tiré en fermant la porte derrière lui. » Doryan se redressa « Vous devriez y aller doucement, ça fait un petit moment que vous êtes dans les choux. » Ouai, ça, il se serait reposé dans un monde idéal, étant donné que c’était une course contre la montre, il allait mettre de côté son mal de crâne, n’allait même pas chercher à connaître les dégâts, que ça saigne ou que ça saigne pas, le principal c’était d’agir et si, il empirait son état eh bien tant pis, il aurait sauvé des vies. « Occupez vous de défoncer la porte, je m’occupe de libérer le reste des gens. » « Il a dit que si on faisait du bruit, il nous tuerait quand il reviendrait. » Doryan eut un rire, nerveux, moqueur aussi certainement, perplexe et dépassé par leurs réactions à tous, que Sofiane se barre en les enfermant, pariant sur le fait que personne ne viendrait dans la pièce, que les gars restent immobiles ? Ils ne s’étaient pas dit que si Sofiane claquait, leur salut résidait dans le fait d’agir vite. « Je m’en fous de ce qu’il a dit, il menace de vous tuer et si on reste ici et que les sorciers arrivent, à votre avis, il se passera quoi ? » Les gars semblèrent se réveiller et se souvenir qu’ils étaient enfermés et torturés à la base, probablement que cette prise de conscience fut décuplée par le fait que Doryan venait de se rapprocher du type qui se vidait de son sang depuis certainement des heures, dur rappel de la réalité qu’ils avaient vécu. S’il s’était rapproché du type au sol, ça n’était certainement pas pour rappeler de mauvais souvenirs à qui que ce soit, bien au contraire Doryan était plus motivé pour insuffler du courage que pour faire déprimer tout le monde, c’était le changement de respiration, de sifflante, elle était passée à inaudible, le cerveau semblant avoir abandonné l’idée de respirer, concentrant ses dernières forces pour se sauver lui-même, ce qui était le début de la fin. Personne ne devrait partir seul, Doryan attrapa donc cette main, ne sachant pas vraiment si c’était utile, probablement que l’autre ne devait rien ressentir du tout, c’était par principe.
Le silence fut religieux avant qu’un bruit de pierre contre la porte se fasse entendre et que tout le monde tourne la tête des plus étonnées, ça cassait un peu le moment solennel « Faut qu’on se tire, je veux pas finir comme lui ! » Doryan devait bien reconnaître qu’il était d’accord, en plus, il avait oublié de prendre un jeu de cartes, ah c’est con, c’est sûr que s’il avait eu un jeu de cartes, il aurait proposé de jouer en attendant Sofiane, bah oui parce qu’il n’y avait rien de mieux à faire. Laissant ses deux partenaires du jour s’occuper de la porte, ce qui n’était clairement pas un succès mais qui blâmer pour cela si ce n’est celui qui les avait enfermé, Doryan délaissa la personne décédée avec un pincement au cœur, il n’avait aucune idée de son identité et certainement que ces types n’avaient pas vraiment pris le temps de sympathiser, ayant des préoccupations plus vitales, il serait donc impossible pour Doryan de prévenir la famille. L’instant d’après, il était occupé à bouziller une nouvelle chaîne, bien plus résistante que les précédentes et en prime le gars lui donnait des conseils « faut la lancer de plus haut, vous devriez mettre plus de force » et le mieux c’est que Doryan avait beau essayer de suivre à la lettre ce qu’il disait, il eut le droit au fameux « ah moi je ferais pas comme ça. » Plutôt que de perdre de l’énergie à répondre afin d’avoir le dernier mot, chose qu’adorait Doryan, pour une fois le pompier se taisait. Ouai, c’est rare et sûrement que Soledad serait impressionnée quand il lui raconterait cette mission fiasco. A force de taper comme un bourrin, la chaîne finit néanmoins par céder « Ah bah voilà ! Un jeu d’enfant ! » Le gars le regardait avec un air dubitatif « Si on vous demande, vous direz que j’ai réussi du premier coup pour que je puisse me la péter en paix. » Pas sûr que qui que ce soit demande mais au cas où c’est toujours bon à prendre les compliments. La quatrième chaine à briser fut tout aussi laborieuse mais vu que le type ne faisait rien, ne disait rien et fixait un pan du mur, c’était presque plus agréable. En revanche, la porte était vraiment reloue, résistant depuis ce qui semblait une éternité à Doryan et quand elle finit par s’ouvrir et que Doryan s’apprêtait à féliciter l’acharnement de ses nouveaux amis, la voix de Sofiane se fit entendre. Doryan le fixa, froidement et lâcha une nouvelle fois la pierre sur la chaine, histoire de bien montrer que ses ordres et ses conseils, il s’en tamponnait. « Tu voulais de la discrétion ? Peut-être qu’il fallait laisser la porte ouverte et on aurait été plus discret. » Encore que, ses forces avait diminué au fur et à mesure des ouvertures de chaines et du coup qu’il avait pris sur la tête mais vu l’acharnement des types sur la porte, pas sûr que ça soit le fait que Doryan dégomme les chaines qui ait fait le plus de bruit.
Par contre, les balises anti-magie, ça c’était grave cool, bon il restait plus qu’un type vivant à détacher donc ça n’était pas l’affaire du siècle mais ça faisait gagner un peu d’énergie à Doryan et vu qu’il allait devoir porter le type, c’était toujours ça de pris. Il se tourna vers la voix qui venait de parler, tiens monsieur déconnecté venait de se connecter à la réalité. C’était une excellente nouvelle, il n’était pas certain qu’un seul de ces prisonniers soit assez patient pour tenir la main de quelqu’un pour l’entraîner à sa suite. Ça n’était pas de l’égoïsme, ils étaient là depuis très longtemps et leur instinct de survie ferait qu’ils auraient du mal à rester concentré, au moindre bruit suspect, au moindre cri, à la moindre cavalcade, ils en oublieraient les autres. Sofiane parlait d’une sortie facile d’accès, Doryan poussa un soupir de dépit, Sofiane était quand même la personne la plus étrange de l’univers, il ne voulait pas faire partie de cette mission suicide, assommait Doryan, mais il revenait quand même et sans cavalerie, donc vraiment à part leur faire perdre du temps à tous, à quoi ça avait servi ?
Lorsqu’une arme fut présentée, il l’observa attentivement avant de poser son regard sur la personne à ses pieds, ses jambes ne s’étaient pas remises droite par magie, il ne pouvait pas plus marcher maintenant que précédemment et Doryan n’était pas en capacité de porter quelqu’un tout en tenant une arme. Ce qui était fou, c’est que le type semblait résigné à être laissé sur le côté, ce qui ne risquait pas d’arriver avec Doryan. « Tu peux garder ton arme Sofiane. » Il se baissa un peu pour attraper la personne sous les bras « Il va falloir que vous utilisez vos bras pour vous cramponner, compris. » Si le gars hocha la tête, il fit tout de même remarquer « Vous seriez plus rapide sans moi. Ça augmenterait vos chances de réussites. » C’était sans aucun doute vrai mais Doryan n’agissait que très rarement en fonction de ses chances de survies. « Moi je veux pouvoir me regarder dans la glace le matin en me disant que j’ai bien agi et c’est pas en laissant des cadavres derrière moi que j’y parviens. » Le type ne chercha pas à argumenter davantage, ayant sans doute compris que ça ne servait pas à grand-chose et puis en prime ça l’arrangeait bien d’être tiré de cet endroit glauque . Avec un peu d’aide, Doryan parvint à mettre le gars sur son dos, par chance, il n’était pas très lourd, les mauvais sévices et le peu de nourriture n’y étaient certainement pas pour rien. Il fit quelques pas dans leur geôle, histoire de vérifier, quand même, que c’était faisable, que le type ne glissait pas, il avisa les autres personnes qu’il avait libéré, souriant en les voyant si concentré, attendant le top départ pour s’élancer et retrouver leur liberté. Si en temps normal, Doryan aurait certainement demandé à Sofiane de couvrir leurs arrières, sa confiance envers lui était morte au moment où ce dernier lui était tombé dessus, il était donc bien content qu’il soit le seul à connaître le chemin et qu’il n’ait qu’un objectif dans la vie, survivre – au détriment de toute humanité – il allait pouvoir les mener… en espérant que son égoïsme ne prenne pas le dessus en cours de route et qu’il ne se tire pas en courant alors que le reste de la troupe ne pouvait pas le suivre car trop mal en point. « Je crois qu’on peut y aller ! » Maintenant, il fallait juste compter sur sa chance et espérer qu’aucun sorcier n’ait envie de torturer du mordu avant que la petite team ait réussi à sortir d’ici.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Sofiane Rasak
INRP
Métier : Photographe officiellement, chargé du sale boulot au Blood Circle officieusement
Messages : 1029
Gallions : 2324
Date d'inscription : 02/03/2021
IRL
Lumos Je rp en : blueviolet Mon allégeance : va au Blood Circle
Lun 21 Oct - 13:22
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention Doryan || Octobre 2021, Soirée de sorciers
Sofiane détestait ceux qui n’en faisaient qu’à leur tête. Et pour le coup, Doryan faisait bien partie de ces gens-là, il prenait des risques inconsidérés au nom de quoi ? Pas d’une certaine gloire, non, Doryan n’était pas vaniteux à ce point. Au nom de la vie peut-être. Et cela l’empêchait de penser de manière rationnelle et logique. Alors évidemment, Sofiane avait du prendre une décision rapide et efficace pour le stopper dans son œuvre, à savoir faire péter les menottes. Si la solution avait été silencieuse, probablement que Sofiane l’aurait laissé faire pendant qu’il serait allé inspecter les lieux, chercher une sortie. Il aurait réfléchi à un plan quoi. Le contraire de Doryan qui ne pensait qu’avec son cœur et le jeune syrien avait en réalité du mal à imaginer qu’il soit pompier. Les pompiers ne devaient-ils pas suivre les procédures ? Éviter les risques inconsidérés ? Comme les militaires ? Sofiane se souvenait à quel point il avait pu être belliqueux et indiscipliné lorsqu’il était à l’armée, et Doryan lui faisait un peu penser à lui, en quelques sortes. Mais si Sofiane n’aurait jamais mis sa vie en péril pour celle d’un autre, ça, c’était bien certain. Car objectivement, ce n’était pas uniquement la vie de Sofiane qu’il mettait en danger en agissant comme un héros en carton, mais bien la sienne mais surtout celle de ces précieux prisonniers qu’il tentait de sauver. Alors il fit ce qu’il fallait, il neutralisa Doryan. Évidemment, rien qui ne puisse le blesser gravement. Mais cela lui ferait gagner un peu de temps.
Il s’assura que les habitants de la pièce ne fassent rien qui pourrait attirer de nouveau du bruit, puis se faufila vers l’extérieur de l’immense cellule. Il retrouva Linda en relisant mon post j’me suis rendue compte que j’avais oublié cette partie oups, l’informa que « Jasper » était finalement parti avec l’une de ses amies pour se reposer chez lui. Il ne valait mieux pas qu’elle le cherche à nouveau. Puis, il partit appeler les renforts. Doryan et lui s’étant garés assez loin, lorsqu’il revint dans la bâtisse, la foule s’était dissipée et la plupart des sorciers qui demeuraient sur place étaient soit occupés à flirter, soit ils continuaient à s’alcooliser pour gagner le prix du mec le plus saoul. C’était tout bénéf pour Sofiane. Heureusement d’ailleurs, car une fois arrivé près de l’endroit où il avait laissé Doryan, le bruit caractéristique du brisement des chaînes se fit entendre et il n’y avait que deux raisons à cela : soit les prisonniers n’avaient pas pris ses menaces au sérieux, soit Doryan était réveillé. Ce fut de nouveau à l’intérieur qu’il comprit que c’était la deuxième option. Sofiane ordonna à un des prisonniers de placer des balises tout autour de la pièce pour faire sauter les dernières chaînes et les trois derniers prisonniers encore attachés furent libérer. « Ta méthode pour ouvrir les chaînes n’était absolument pas discrète. » se contenta de répondre Sofiane face à la phrase aussi froide qu’un glaçon de son compagnon d’infortune. Qui ne semblait plus trop être un compagnon d’infortune mais plutôt un ennemi d’infortune. En réalité. Mais ce n’était pas le soucis de Sofiane, il savait pertinemment qu’en faisant ce qu’il avait fait, il s’attirerait les foudres du Rosebury. Celui-ci refusa l’arme qu’il lui tendait et Sofiane se contenta de la mettre dans sa ceinture. Tant pis pour lui. Il voulait aider l’homme qui avait une jambe à droite, une jambe à gauche ? Étonnant. Allez, un peu de compassion. Les codes sociaux. « Doryan a raison. On ne s’est pas donné tout ce mal pour vous laisser mourir ici. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien aller. » Ce n’était pas si naturel de le dire et dans la bouche de Sofiane, ça sonnait étrange. « Vous êtes fous. » Sofiane haussa les épaules. « Mais on est tous un peu fou à notre manière. » L’homme sembla convaincu par leurs dires respectifs, et puis, sans doute qu’il tenait davantage à la vie que ça, puisqu'il laissa Doryan l'aider.
Les autres prisonniers s’étaient mis en rang d’oignon attendant le top départ. Sofiane vérifia ses armes mais conserva son couteau à proximité. Une arme blanche, moins bruyante, qu’un pistolet. « Bon écoutez. » Les faibles brouhahas s’arrêtèrent immédiatement pour écouter ce qu’il avait à dire. « Derrière cette porte, se cachent encore une dizaine de ces fils de pute qui vont ont fait ça. » Déterminé, Sofiane continua : « La plupart sont trop bourrés pour faire attention à qui que ce soit mais certains ont certainement encore suffisamment de lucidité pour nous descendre à la moindre occasion. Je passe en premier, je sécurise le couloir et je vous fais signe. » S’adressant à Doryan, Sofiane lui dit : « La sortie n’est vraiment pas loin. Couloir de gauche après la pièce où on était avec Linda. » On savait jamais, s’ils étaient amenés à être séparés… Sofiane ouvrit ensuite la porte prudemment et écouta : aucun bruit de pas mais la musique à l’étage couvrait la plupart des bruits. Il s’avança dans le couloir, sécurisa l’angle et fit signe à la joyeuse troupe de le suivre. Ils réitèrent la procédure à plusieurs intersections.
Citation :
Oui – Tout se passe bien, ils sortent sans problème Non - Sofiane va devoir en tuer quelques uns
Tout se passait plutôt bien ; Sofiane avait réussi à stopper l’avancée du groupe lorsqu’il avait perçu du bruit dans les escaliers et les sorciers étaient passés dans les voir. Plus qu’un couloir et un escalier à monter… Ils se dirigèrent vers le couloir, il restait cent mètres à tout casser… Quand une porte jusqu’alors fermée s’ouvrit, deux sorciers se retrouvèrent face à eux, d’abord interloqués puis qui commencèrent à hurler : « A L’AIDE ! » Sofiane ne perdit pas de temps et se jeta sur le premier sans tergiverser, afin de le faire taire. L’autre sortit sa baguette et Sofiane lança son premier couteau sur son bras pour la lui faire lâcher. « ALLEZ-Y ! » dit-il à Doryan et aux autres, ils n’avaient plus qu’à monter les marches et la porte serait en face d’eux. Lui, s’occuperait d'eux... Attrapant sa seconde lame, celle-ci rencontra sa carotide, le sang giclant et l’empêchant de hurler. Quant à l'autre sorcier, déboussolé par l'attaque, ne tenta même pas de récupérer sa baguette et s’élança sur lui, comme pour se battre à la moldue. Sofiane l’esquiva une fois, deux fois, cherchant à éviter d’utiliser son arme. L’autre se jeta sur lui comme si sa vie en dépendait (et c’était bien le cas), Sofiane tomba au sol et il débuta à lui donner des coups de poings dans l’estomac. Le souffle coupé, Sofiane était cloué au sol mais ne paniqua pas. Sans tergiverser, il planta ses doigts dans les yeux de l’agresseur, le faisant immédiatement lâcher sa prise, en proie à une grande douleur. Récupérant son couteau, lui réservant le même sort que son ami, Sofiane ne se laissa pas le temps de reprendre son souffle. D’autres pouvaient débarquer. Attrapant les chevilles du premier sorcier, puis du second, Sofiane les tira jusqu’à la pièce d’où ils venaient pour dissimuler les corps. Histoire de gagner quelques précieuses minutes… Il espérait que le sang au sol n’attirerait pas trop l’attention mais il n’avait guère le temps de faire le ménage.
Sofiane s’extirpa du bâtiment rapidement, rattrapant au bout d’une minute ou deux le groupe de prisonniers qui n’avançait pas bien vite, en lien avec leurs conditions physiques catastrophiques. Il demeura en arrière du groupe, surveillant au loin les lumières de la bâtisse, vérifiant constamment que certaines silhouettes ne se dirigent pas vers eux. Ils s’enfoncèrent dans la forêt et dans des chemins plus sombres, se dirigeant vers la voiture qu’ils avaient abandonné. Cela semblait pas très utile de parler, en réalité. « Tu veux que je te relaye ? » finit par demander Sofiane à Doryan, lui pointant du doigt l’homme qu’il soutenait depuis le début de leur évasion. Il supposait assez fort que la fierté de Doryan le forcerait à répondre par la négative mais bon.
Après avoir relié les quelques kilomètres qui les séparaient de la voiture, ils y parvinrent tout sain et sauf. Sofiane attrapa son portable et vérifia la position des renforts. Ils arrivaient d’ici quelques minutes. Encore quelques temps à attendre… Restant sur ses gardes, faisant le tour de leur groupe à plusieurs reprises, demandant à ce qu’ils ne parlent pas trop fort de peur de se faire repérer, Sofiane fut soulagé de voir les véhicules de secours arriver, leurs phares ne laissant nulle place au doute. Les prisonniers montèrent dans les fourgons qu’avaient envoyés le Blood Circle. Doryan s'engouffra dans l’un d’entre eux et Sofiane le suivit, faisant signe à l’un des membres du Cercle de rapatrier la voiture. Ils en avaient assez fait pour aujourd’hui. Deux minutes après, ils étaient en route, en route et en vie. Au bout d’un moment, Sofiane s’assit auprès de Doyran, et dit : « C’était pas contre toi, Doryan. » Autant dire ce qui était. « Des personnes t’aiment. Tu peux pas risquer ta vie comme ça. » Charly, Lyam. Et probablement d’autres imbéciles qui aimaient son exubérance.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Lun 21 Oct - 13:22
Le membre 'Sofiane Rasak' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
Résultat :
Doryan Rosebury
INRP
Métier : Pompier
Messages : 680
Gallions : 2466
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Ven 15 Nov - 21:24
Sucrier, vous êtes bien trop brutal Ma théière est déjà assez fêlée
ft.Sofiane, oui oui clairement t'es le sucrier
Sa méthode pour ouvrir les chaines n’était pas discrète, oh bah c’est vrai, Doryan ne se baladait pas tous les jours avec une tenaille, déjà parce que ça prend de la place mais aussi parce que l’utilité laisse clairement à démontrer au quotidien. Il avait donc fait avec les moyens du bord et le résultat était là, il avait réussi à détacher tout le monde, bon sauf une personne, rendons à Sofiane ce qui est à Sofiane et aucun sorcier ne s’était radiné, peut être parce que les sorciers avaient mieux à faire que de venir ici, par exemple boire comme des trous, souvent c’est ce qui se passe en soirée et ça Doryan pouvait l’affirmer pour le nombre de soirée auxquelles il participait. Il ne fit pas la moindre remarque à ce sujet néanmoins, le principal étant selon lui que tout le monde puisse partir sous les plus brefs délais. Bon, avant cela, il fallut convaincre l’infirme de se laisser porter, oui ça irait moins vite en portant quelqu’un mais ça n’était qu’un détail selon Doryan, seul le résultat comptait. A la phrase de Sofiane, Doryan ne put retenir un rire sarcastique. Son regard posé dans celui du type qui venait de le trahir sans broncher, il le reprit « Il n'y a pas de on s'est donné du mal. Je, me suis donné du mal et tu nous as ralenti. » Si Doryan n'avait aucun mal en mission à ne pas tirer la couverture à lui, surtout quand l'objectif était de sauver des vies, que ça soit lui ou un autre qui récupère la gloire auprès des victimes, ça ne lui faisait pas grand-chose. Tant qu'après, auprès de ses proches il pouvait déformer la vérité et enjoliver la situation, c'était la seule chose qui comptait et c’est d’ailleurs ce qu’il ferait très prochainement en racontant cette aventure à ses proches. Il y avait néanmoins une limite, limite que Sofiane piétinait comme il piétinait tout. Étant donné que, de son côté, il n'était pas dans une forme olympique, sentant le sang battre contre ses tempes, Doryan évita de perdre trop d'énergie à vouloir avoir le dernier mot, il avait remis les points sur les i, c'est tout ce qu'il se devait de faire, maintenant, toute son énergie devait être monopolisé pour sortir tout le monde vivant de cet endroit.
Bon élève, il écouta les consignes, ne retenant que deux choses la première que Sofiane passait devant, une très bonne nouvelle vu ce qu'il faisait quand il était derrière les gens. La seconde c'est que si Doryan ne se perdait pas, il savait où était la sortie, pas sûr que ça soit la meilleure nouvelle du monde, compte tenu du fait qu'il était vraiment nul niveau orientation. Il fallait espérer que la chance soit de son côté s'ils venaient à être séparer, ne pas jouer la vie de ses camarades sur un pile ou face foireux. Tant qu'il n'y eut pas de sorciers, tout se déroula bien, chacun suivant silencieusement le guide, Doryan essayant d’écouter les bruits alentours mais ça n’était pas des plus évident puisqu’il entendait le souffle d’une respiration contre son oreille. Bien évidemment, tout ne se passa pas bien, ils se retrouvèrent face à deux sorciers qui paniquèrent quelque peu, chose tout à fait compréhensible, Sofiane était armé et le reste du groupe avait l’air de fous sortis d’un asile où ils étaient enfermés, ce qui n’était pas tout à fait faux. Le fait qu’ils appellent à l’aide déclencha Sofiane qui se jeta sur le type qui sortait sa baguette. Doryan resta interdit deux secondes devant ce déchainement de violence soudain. Il se devait de vider son esprit et de se concentrer sur le fait de sortir, surtout que le type sur son dos réagissait, à la vue de la baguette, à l’attaque, au fait que la liberté était plus proche que jamais, quoi qu’il en soit il tapait l’épaule de Doryan avec virulence pour qu’il daigne bouger. Ce fut donc un peu au radar, suivant les autres, que Doryan sortit de la bâtisse. Ces sorciers ne s’étaient pas montrés agressifs, ils avaient eu peur, comme lui lorsqu’il voyait une baguette. Est-ce que Sofiane allait se contenter de les neutraliser, rien était moins sûr ? Cette idée le fit frissonner. Il accéléra le pas, se concentrant sur les personnes dont il avait la charge « Allez, on va s’éloigner, les problèmes seront bientôt derrière vous ! » Enfin ça, c’était pas dit puisqu’une ombre les rejoint, Doryan s’arrêta, prêt à défendre son petit groupe et donner au maximum les chances de pouvoir s’enfuir mais pour une fois, ça n’était pas les sorciers venus finir la besogne, c’était Sofiane. Avec l’éclairage de la nuit, c’était plus la silhouette que vraiment le fait de le voir. Au moins, il avançait à leur côté, ne se précipitant pas pour sauver sa peau, c’était une bonne chose. A la question qu’il posa, Doryan secoua négativement la tête, il craignait que s’il lâchait la personne qu’il tenait, ses interrogations prennent le dessus, sa fatigue prenne le dessus ou même que son envie de sauver des vies le pousse à revenir en arrière. Sauf que la vie humaine avait beau être au sommet de tout, des sorciers présents ce soir avaient provoqué des blessures, certaines fatales, sur des prisonniers, revenir en arrière pour les aider serait la pire des bêtises.
Les minutes, une fois arrêtés à côté de la voiture furent les pire, Doryan avait des fourmis partout. D’ailleurs, il était assis dans le coffre à côté de la personne qu’il avait porté tout le long, le souffle court. Pour une fois, il se taisait, essayant de reprendre un souffle et se disant qu’il allait avoir des courbatures demain. Est-ce qu’il pouvait envoyer un texto à Soledad pour lui demander de squatter sa baignoire ? ça faisait vraiment copain indigne ? Oui bah il aurait bien aimé un massage au passage. Hum, il verrait ça plus tard et pour cause, des voitures arrivèrent en nombre éblouissant la petite troupe. En moins de deux minutes chrono, les personnes exfiltrées étaient entre les mains d’experts qui allaient leur faire passer toute une série d’examen. Doryan obéit à la consigne de rentrer dans un des fourgons, ayant l’impression que chaque pas était plus lourd que le précédent. Une fois installé, il appuya la tête contre la tôle, observant par la fenêtre les véhicules partirent, un sentiment de satisfaction fit briller son regard, il avait réussi, il ne les avait pas laissé tomber et ils allaient pouvoir profiter de la vie. Il tourna la tête en entendant la voix de Sofiane, l’observa longuement, ah ça n’était pas contre lui, c’est marrant parce que sa douleur à la tête lui soufflait tout le contraire. Son regard se posa sur les vêtements du jeune homme et il se crispa à la vue du sang, il se retint de dire qu’il aurait pu se contenter de leur retirer la magie, Sofiane ne serait pas réceptif. En revanche, c’est froidement qu’il rétorquait « Il s’agit de ma vie. Les gens qui viennent de sortir d’ici sont aussi aimés, les personnes qui les aiment ne sont pas moins importante que celles qui m’aiment. Et je le redis, si je meurs ce sera en accord avec mes convictions et les gens que j’aime me connaissent et savent très bien ce pour quoi je me battrais toujours. » De toute façon, quand bien même Sofiane aurait jugé que la survie de Doryan était plus importante que celles d’une demi-douzaines de prisonniers, ça n’est pas en l’enfermant avec eux et en se barrant que les chances de survies de Doryan avaient augmentés.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Higitus figitus zomba kazom On vous demande toute votre attention [Sofiane]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum