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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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I guess I've deserved it - Harper :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 8 Juin - 13:03
I guess I've deserved it
Début septembre 2021  @Harper MacFusty

On ne pouvait pas dire que la période estivale avait été particulièrement paisible cette année. Si l’héritier des Barjow s’était habitué à quelques mois difficiles à passer durant son enfance et adolescence, l’âge adulte avait bien souvent été synonyme de liberté et douceur. Pas cette année. Pas avec l’attaque du loup. Pas après la fugue de Lilibeth. Pas avec les résultats de l’élection au Ministère et les risques que cela faisaient peser sur leur sécurité. Beaucoup de paramètres entraient en jeu, certes dilués au début par les affres de la douleur dans lesquels il avait été plongé suite à la violente attaque. Un événement particulièrement traumatisant pour Rory Barjow. Si la mort l’effrayait peu en soit, fait à ne surtout pas répéter à sa jeune soeur et son meilleur ami, c’était bien la situation dans laquelle il avait placé sa soeur de coeur qui lui faisait faire des cauchemars. Il se revoyait, impuissant, témoin du spectacle insoutenable de la bête malmenant son amie. La douleur était une chose. La torture psychologique de savoir que tout ça était de sa faute en était une autre. Car oui, quoi qu’ils puissent tous en dire, Rory se savait fautif. Lui qui depuis l’adolescence prenait plaisir à se balader dans des zones plus dangereuses que l’ennuyante campagne Irlandaise aurait pu vérifier que c’était une nuit de pleine lune. Il aurait pu refuser qu’elle l’accompagne. Il aurait pu se prémunir d’armes adéquates. Il aurait pu venir avec un dispositif de sécurisation du périmètre. Il aurait pu faire tant de choses différemment que c’était à s’en taper la tête contre les murs.

Ce dont il n’était pas capable en revanche c’était d’affronter Harper. S’il avait appris par Silas, dilué dans un long sermon insupportable, que la Auburn était venue le voir à la boutique pour s’enquérir de sa disparition, ses motivations devaient être purement dirigées vers Abigail. Comment son inquiétude pouvait être double ? Comment par la barbe de Merlin pouvait-elle s’inquiéter pour lui quand il avait mis son épouse en danger ?! Tout avait donc été fait pour délibérément mettre de la distance entre elle et lui. Principale raison pour laquelle il était allé espionner Abigail au domicile des Macfusty plutôt que dans la maison qu’elle partageait avec Harper. A présent que la rentrée scolaire était là, la directrice des lions n’aurait plus vraiment le temps de venir le traquer pour lui faire la peau. Du moins c’est ce qu’il espérait. Un poids en moins ! Voilà avec quelle mentalité Rory avait abordé cette nouvelle journée. Sa canne abandonnée depuis quelques semaines maintenant, il avait drastiquement pu réduire sa consommation quotidienne de poudre noire et d’alcool pour gérer la douleur. Restait la question de l’addiction mais là autant vous dire que parler d’alcoolisme avec Rory c’était comme parler de sadisme avec un chat. Vois pas où est le problème ! Ayant directement utilisé le réseau de cheminées magiques pour atterrir dans celle de son bureau, l’héritier Barjow se dirigea dans son atelier sans prendre la peine d’annoncer sa présence à Connor qui gérait la caisse. Moins il voyait l’incompétent, mieux il se portait. Un bref coup d’oeil aux parchemins laissés à son attention et il emporta avec lui la liste des commandes urgentes. Cette dernière négligemment posée sur l’imposante table en bois centrale, Rory se délesta de son habituel costume pour se retrouver en simple caleçon dans l’atelier. Il se fichait bien de voir débarquer Silas voir même Connor. Après tout, dès son plus jeune âge, le sorcier s’était habitué aux stigmates de plus en plus nombreux sur son épiderme. Pour un oeil externe en revanche, sa peau constellée de cicatrices toutes plus imposantes et douloureuses pouvait choquer rien qu’à imaginer les tortures subies. Coups de ceintures laissées par son père dans le dos, impacts de balles moldues ou de flèches centaures, morsures canines, griffures de créatures magiques, brûlures de cigarettes ou magiques, coups de couteau, sorts et la plus imposante de toutes celle héritée par le loup sur sa cuisse gauche. Dire qu’à deux reprises en moins d’un an il avait failli y passer à cause d’un foutu canidé et pour une blessure à la cuisse. A croire qu’il était maudit.

Ce fut un léger craquement dans son dos qui obligea Rory à jeter un coup d’oeil par dessus son épaule de façon désinvolte. Surprise ! « Putain de… » S’exclama-t-il en découvrant derrière lui Harper qui se tenait dans son atelier en silence. Ayant frôlé la crise cardiaque et par la même occasion reculé d’un pas heurtant l’acier des casiers métalliques dont il avait tiré ses vêtements, Rory ne lui laissa pas l’occasion d’en placer une qu’il hurla à pleins poumons. « CONNOOOOOOOOOOR ! » A peine avait-il commencé à « appeler » son employé que le bruit d’une course frénétique dans le couloir menant à la boutique se fit entendre. On lisait aisément toute la rage habitant les traits sévères de l’héritier et co-gérant de la boutique alors que la silhouette complètement recroquevillée du jeune homme apparaissait dans le cadre de la porte. Cette fois-ci, et heureusement pour lui car sinon le garçon aurait probablement vécu ses derniers instants, Rory n’eut pas besoin de lui demander comment Harper s’était retrouvée là sans son accord qu’il commença ses explications, évitant scrupuleusement de poser son regard sur la silhouette dénudée de son patron. « Monsieur Barjow toutes mes plus plates excuses ! J’étais en train de m’occuper de Miss Roseborrow quand votre amie est entrée demandant à vous voir. Je n’ai pas eu le temps de… » Profondément exaspéré par l’incompétence de son employé et peu surpris venant de la part d’Harper, Rory le coupa sèchement. « Barre-toi ! » Simple avertissement sifflé à travers une mâchoire crispée auquel Connor n’opposa aucune résistance. Avec le temps il savait que la moindre perche tendue par son patron était bonne à prendre. Surtout ne jamais contester et se faire le plus petit possible. Il allait également falloir s’assurer de disparaître si Monsieur Barjow daignait montrer son nez dans la boutique auquel cas son courroux n’en serait que plus terrible. A nouveau seul avec Harper dont il craignait de subir la vengeance, Rory la toisa de ses prunelles sombres, l’ire ressentie ne se dissipant pas encore. Muni de son tee-shirt noir, il enfila ce dernier, dissimulant par la même occasion une grande partie des stigmates marquant son dos et torse. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Demanda-t-il alors sans la moindre once de gentillesse, déjà persuadé que les motifs de visite de la Gryffondor étaient béliqueux. Sans lui laisser l’occasion de répondre, il enchaîna tout en enfilant son jean pour finir de cacher les autres cicatrices présentes sur ses jambes dont celles encore fraîches héritées de sa rencontre avec le loup. « Si tu venais pour me faire la peau j’ai bien peur que tu auras des témoins… Quoi que, vu à quel point il doit me haïr, Connor t’aidera probablement à te débarrasser de mon corps mais à ta place je lui ferai pas confiance. Incompétent comme il est, il parviendrait pas à la fermer et se foirerait probablement dans une tâche aussi simple que d’acheter de l’acide. » Humour noir, cynique même mais qui résumait bien la situation et surtout tout le mal qu’il pensait du jeune garçon. Enfin vêtu, il décrocha à l’intérieur de son casier sa veste de laboratoire grise qu’il enfila, recouvrant ses bras jusqu’aux poignets et finissant ainsi de dissimuler les restes de cicatrices encore visibles.
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Harper MacFusty
Harper MacFusty
Sorcier OP
INRP
Métier : Professeur de Sortilège
Messages : 897
Gallions : 3589
Date d'inscription : 03/03/2021
IRL

Lumos
Je rp en : #cc66ff
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Sam 17 Juin - 10:07


Really ?
feat Rory Barjow

Si vous ne venez pas à Harper Macfusty, Harper Macfusty viendra à vous. L'avantage d'appartenir au corps professoral, c'est que vous pouvez aller et venir comme bon vous semble.
Après l'attaque du loup-garou et l'absence d'Abigail qui, il fallait l'avouer, lui avait fichu la trouille, Harper demeura à l'écart de Rory. Leur timide et récente « remise » en contact, ne suggérait pas qu'Harper lui court après plus que de raison. Pourtant, pourtant... Dans ces moments de solitude, elle se demandait s'il n'était toutefois pas préférable de prendre de ses nouvelles. Après tout, il y a quelques mois de ça, engager un petit pas vers lui, représentait un grand pas pour l'humanité (oui, ça ne veut rien dire). Elle jugeait qu'il était peut-être plus convenable de s'enquérir de son état, bien qu'elle craignait plus que jamais un rejet de sa part ; mais cela, elle ne l'avouera jamais.
Dans ses appartements de Poudlard, elle faisait et défaisait sa coiffure, chacun de ses changements de tenue repoussant un peu plus l'heure du départ. Sa garde-robe d'épuisée, elle se contenta d'une jupe longue et d'un tee-shirt blousé aux couleurs automnales.
Elle enfila une paire de converse pour filer à pied jusqu'à pré-au-lard. Là, elle emprunta le réseau de cheminette pour atterrir au Chaudron Baveur. Faisant fi des têtes qu'elle ne connaissait pas, Harper, cette fois décidée, fila à vive allure jusqu'à l'allée des embrumes. Elle ne prit même pas la peine de masquer son identité, de toute façon les lettres de parents outragés fusaient déjà. Elle se languissait de leur raconté qu'un vieil ami à elle travaillait dans cet endroit. Ça les occuperait un moment.
La porte de la boutique de chez Barjow & Beurk tinta :
— Salut Conrad.
L'employé,  occupé avec une cliente, releva le menton :
— Connor, rectifia-t-il.
Dans sa lancée, elle passa derrière le comptoir en lançant un :
— Aurevoir Connor, avant de disparaître dans l'arrière-boutique.
Droit au but. En déboulant dans l'atelier à pas de loup cette fois, Harper se figea. Rory lui tournait le dos, un dos comment dire... des cicatrices, des pieds à la tête. En songeant aux balafres qui striaient le corps de son épouse, Harper commençait à croire que son propre corps, dénué de stigmates, était fort fade. Harper n'était vraiment pas dans le coup. Elle se gratta le menton et, prévoyant de s'appuyer sur sa jambe droite, un bout de plastique perdu sur le sol craqua sous son pied. Rory pivota sur ses talons à la vitesse de l'éclair. Harper n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Connor se fit appeler pour une tannée à laquelle elle assista, toujours silencieuse. Lorsque l'employé disparu, Harper et Rory se faisaient face, elle sans expression à part entière, lui qui l'a toisait avec un regard noir comme une tempête menaçait à l'horizon. Ce qu'elle faisait là ? La réponse était fort simple, mais Rory ne lui laissa pas l'occasion de s'exprimer, il enchaîna avec un monologue cynique. Lorsqu'il eut terminé, Harper changea de position pour s'accouder sur un meuble à sa hauteur. Elle attrapa un trousseau de clefs qui traînait là pour le faire tourner comme un cerceau autour de son doigt, dans un bruit métallique pour le moins agaçant.
— C'est bon t'as fini ? Je peux en placer une ? Dit-elle alors qu'il finissait de recouvrir son corps défiguré de cicatrices. Harper eut la malaisante impression d'être face à son épouse. Version énervée. Elle referma sa main sur le trousseau de clefs, cessant son jeu idiot.
— C'est normal de travailler à poil dans son atelier ? T'aurai pu faire un effort, moi j'ai mis une jupe pour venir te voir.
Un rictus moqueur déforma son visage.
— Pourquoi te ferais-je la peau ? A priori, au vu des gribouillis morbides qui te parcourent le corps, d'autres s'y essaient pour moi.
Derrière ses sarcasmes, la contrariété croissait. De quoi parlait-il ? Harper ne comprenait pas ce qu'il se tramait.
— Si je devais me débarrasser de toi, je pense que la mort ne serait pas un cadeau. J'opterai pour un ensorcèlement particulièrement mesquin. Comme te faire prisonnier dans un tisonnier qu'il faudra frotter chaque fois qu'on aura besoin de toi pour faire le ménage. On mettra un p'tit tablier sur ton caleçon. Ca laissera tes cicatrices apparentes pour nous donner envie de te donner quelques petits coups de fouets.
Elle regarda le plafond, rêveuse. Mais une question la turlupinait.
— Quelle mouche t'a piqué ? J'ai pas le droit de prendre de tes nouvelles ?
Avec suspicion, elle s'approcha de lui, l'inspectant comme si elle tentait de lire derrière les lignes.
— Qu'est-ce t'as ? Insista-t-elle.
 

PRETTYGIRL
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I guess I've deserved it - Harper
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