Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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T'as cru en moi, compté sur moi et je t'ai déçu
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Dimka & Sevastian
Février 2022
Ta vie commençait à prendre plus ou moins un sens depuis ces derniers mois. Depuis que tu avais quitté Poudlard. La zone de flou dans laquelle tu te trouvais depuis des années à présent commençait à s’effacer au fur et à mesure que tu te stabilisais. A commencer par ses fiançailles avec Solveig qui t’offrait une force que tu n’aurais jamais soupçonner avant.
Le mariage avait toujours représenté une cage. Une laisse qu’on voulait te mettre autour du cou. Tu n’avais jamais visualisé les choses de manières positive. Et pourtant aujourd’hui elle te portait. Autant que toi tu pouvais également l’épauler. Il y aussi cet emploi que tu avais depuis plusieurs mois à présent et dans lequel tu avais pris tes marques. Ce n’était pas le poste pour lequel tes parents t’avaient autant préparé durant toutes ces années puisque tu avais été reniée, tu commençais tout en bas de l’échelle, mais cela te permettait de survivre et de subvenir à tes besoins ainsi qu’à ceux de ta sœur. Et autre chose que tu n’avais pas prévu, de pouvoir venir en aide à une amie.
Puisque les Carrow eux, n’étaient pas décidé à laisser Hestia tranquille. Ton poste t’avais permis de pouvoir la prévenir à temps et essayer de l’aider elle et sa patronne du mieux que tu pouvais, même si pour le moment tu n’étais pas certains qu’elles soient tirés d’affaire... Ce boulot avait également permis la location d’un appartement dans lequel tu vivais à présent en compagnie d’Anya, même si étant à Poudlard tu ne la voyais pas si souvent en dehors des vacances scolaires. Il n’y avait plus que vous deux à présent et vous vous seriez les coudes.
Tu mettais tout en œuvre pour qu’elle puisse finir ses études dans les meilleures conditions possibles, même si votre vie ne cessait de vous mettre des bâtons dans les roues. Ceci dit cette année, elle n’aurait pas à supporter Grigori à Poudlard et cela devait être un soulagement pour elle. Tous ces nouveaux repères, cette stabilité te permet également de retrouver une certaine sérénité dans la vie de tous les jours et d’y voir plus clair sur ce que tu veux réellement au fond de toi. Chose qui n’a jamais été facile à cerner pour toi, te sentant, la plupart du temps, perdu dans ce tourbillon qu’était ta vie.
Aujourd’hui on t’avait confié une mission, il était plutôt rare que tu te rendes sur le terrain, en règle général, il s’agissait surtout de travail de bureau. Parfois, tu avais l’occasion d’assister à certains procès du Magenmagot, mais ce n’était pas non plus le plus gros de ton travail. Aujourd’hui, tu devais recueillir le témoignage d’un patient à Sainte-Mangouste pour un dossier que vous traitiez depuis plusieurs semaines. Il avait été mis en stand-by car il avait fallu attendre que le patient se réveille.
C’était enfin le cas et c’était donc à toi qu’était revenu la tâche de l’interroger. Le dossier en main, dedans se trouvait les détails de l’affaire et la liste de question non exhaustive des questions que tu aurais à poser. Connaissant les lieux, tu avais simplement transplané du ministère jusqu’à Sainte-Mangouste, arrivant alors en simplement quelques secondes. Tu passes tout d’abord à l’accueil afin de prendre quelques renseignements comme le numéro de la chambre, le fait que les visites étaient autorisées et être certain que les informations comme quoi la personne était réveillée étaient bonnes.
Une fois le tout confirmé tu te rendais vers la chambre en question. Marcher dans ces couloirs, réveille de vieux souvenirs, cette attaque dans l’ancienne université qui était à Londres… Alcyone qui avait pris une balle… L’inquiétude qui s’était alors emparé de toi. Penser à l’étoile t’arrivait toujours de temps à autre et si aujourd’hui tu avais réussi à passer au-delà de votre rupture, penser à elle, te faisait toujours quelque chose au fond de toi. Quelque chose que tu n’arrivais pas tellement à définir.
Mais tu avais cette impression que c’était plutôt positif que négatif, cela ne te donnait plus envie de boire pour oublier en tout cas. C’est comme si tu pouvais à présent apprécier ces vieux souvenirs sans en souffrir. Même si là, il ne s’agissait pas vraiment d’un souvenir heureux. Mais elle s’en était remise et c’était le principal. Perdu dans tes pensées le temps de quelques instants, tu avais failli loupé la porte de la chambre de la personne que tu étais venu voir. Il s’en était fallu de peu, mais c’était bien là.
Quatrième étage, service des pathologies des sortilèges, Chambre n°534. Après avoir vérifié une nouvelle fois, tu frappes alors à la porte, trois coups de manière ferme et audible. Lorsque tu obtiens une réponse, tu entres sans hésiter. Ton regard se porte tout d’abord sur la femme d’une cinquantaine d’année alité tandis que tu commences à te présenter.
« Bonjour Madame, je suis Monsieur Dimitrov, du service d’administration du Magenmagot, je suis ici pour… » « Dimitrov ? Comme vous monsieur ? C’est amusant ça, vous êtes de la même famille ? » Te coupait-elle un instant, mais ce n’était pas à toi qu’elle s’adressait. Ton regard continue alors de parcourir la pièce, te rendant compte qu’une autre personne se trouvait également ici. A sa blouse tu en concluais qu’il travaillait ici. Etait-il infirmier ? Etait-ce son médicomage ? Mais toutes ces questions prirent fin lorsque tes prunelles ambrées rencontrèrent celle de glace du sorcier qui se trouvait en face de toi.
Des prunelles familières, des prunelles que tu ne pensais ne plus jamais croiser et encore moins ici… Alors que jusqu’à maintenant, tu avais un comportement professionnel, restant simplement neutre dans tes émotions. Un exercice des plus facile pour toi qui avait grandi en ayant l’habitude de porter un masque pour cacher ce que tu ressentais vraiment. Il ne fallut qu’une simple seconde dans ce regard pour que ton visage se refermes aussitôt. Tel une huître sur son rocher. Tu étais déstabilisé ne sachant même plus quoi dire. Que faisait-il ici ? La réponse semblait évidente et pourtant ? Tu te le demandais quand même.
Pourquoi ici ? Dans cet hôpital ? Depuis quand ? Et puis cette colère que tu ressentais à son égard se réveillait également… Pouvait-il réellement se tenir là ? Devant toi après son abandon ? Tu avais envie de tourner le dos et de quitter les lieux. Oui mais tu devais également tenir cet interrogatoire, tu ne pouvais pas rentrer sans les réponses de la sorcière ici présente. Alors que tu ne pouvais faire rien d’autres, que de rester là, les prunelles plantés dans celles qui appartenaient autrefois à celui que tu considérais comme un frère, un modèle. Bien trop choqué de sa présence ici, tu ne parvenais pas à décrisper ta mâchoire et ajouter le moindre mot…
❝ I, I can’t get this memories out of my mind, And some kind of madness it started to evolve I, I tried so hard to let you go But some kind of Madness is swallowing me whole.❞
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Sevastian Dimitrov
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Lun 26 Fév - 20:29
T'as cru en moi, compté sur moi et je t'ai déçu ( Dimka )
Qu'est-ce qu'un journée basique dans la vie de Sevastian Dimitrow ? Et bien, je vais vous le dire. C'est dés cinq heures trente être debout. Lancer les sorts pour préparer le petit-déjeuner et faire le rangement de la chambre pendant que la douche finit de me sortir des bras de Morphée. C'est s'asseoir dix minutes en tout et pour tout, pour engloutir la nourriture sur la table. Non, je ne mange pas comme les Britanniques. J'ai gardé les habitudes de ma terre natale. De ce fait, je prends des syrnikis en premier. Ce sont des crêpes au fromage fermier. Je les accompagne avec de la bouillie de semoule. Et bien sûr, le samovar me donne le plus délicieux des thés à mes yeux. Je n'ai ajouté qu'un jus d'orange pour pouvoir tenir. Six heures trente, j'enfile mon manteau long. Il n'est pas trop chaud. Il faut dire que pour moi, le climat de Bath est plutôt chaud comparé à l'endroit où je vivais en Russie ou à Durmstrang. Je rentre dans la cheminée, une poignée de poudre et pouf, je me retrouve dans le hall du personnel à Saint-mangouste.
Ensuite, je me dépêche pour rejoindre mon bureau. Je dis bonjour au personnel, car la politesse est le moyen de mettre de bonne humeur la plupart des gens. Cela signifie qu'on les connaît et qu'on fait attention à eux. Je rentre ensuite d'en mon antre. Je pose ma sacoche et mon vêtement. J'enfile ma blouse et je consulte mon planning que la secrétaire du service m'a déposé. Je sors les dossiers et lis les résultats d'analyses reçus. A dix heures, je commence ma tournée pour voir l'état de mes patients et comment a été leur nuit. En plus, je sais qu'aujourd'hui, il y a la visite de quelqu'un du ministère pour interroger une des femmes dont je m'occupe suite à l'agression qu'elle a subie. Cependant, j'ai trop de choses pour examiner plus en détail le nom de l'individu en question.
Je me lance donc dans mon parcours habituel. J'ai un élève en médicomagie qui me suit. Si au départ, je ne lui demande rien, ce n'est plus le cas arrivé à la quatrième chambre. Le cas est intéressant pour lui puisqu'il est rare. Je lui demande alors de me décrire les symptômes et ce qu'il préconise. Je ne le ménage pas. La discussion doit être le plus fluide possible sans hésitation. J'ai tendance à être exigeant envers les autres comme je le suis avec moi-même. Je suis dur mais juste. Nous avons la vie de sorciers entre nos mains, l'erreur n'est pas tolérable ni tolérée. Je vois qu'il a une ou deux hésitations. De ce fait, je l'envoie à son bureau pour me rédiger un rapport qu'il me remettra sur ce dossier pour la fin de la journée. Ainsi, cela permettra d'effacer ces manquements et de trouver le traitement adéquat.
Je regarde, à cet instant ma montre à gousset. Je dois accélérer pour rejoindre la chambre n°534. Je veux examiner ma patiente afin d'être assuré qu'elle pourra supporter la visite.
– Bonjour Augusta.
Oui, je sais le prénom de chaque personne qui fait un séjour au quatrième étage. Je trouve que c'est mieux. Les patients se sentent plus en confiance et ont moins l'impression de se trouver dans un endroit froid et impersonnel. La proximité permet de leur faire conserver plus facile la morale. C'est une politique, j'ai eu du mal à faire accepter. Toutefois, grâce au soutien de certains membres de l'équipe, j'ai réussi à l'imposer. Les choses sont déjà assez dures au vu des cas délicats et longs que nous avons. Certains ne repartent jamais d'ici. Alors si je peux leur apporter un peu de chaleur, je suis prêt à soulever des montagnes.
– Comment ça va aujourd'hui ?
J'écoute la quinquagénaire. Son teint est mieux. Néanmoins, elle est encore pâle. Je vérifie son pouls, sa tension. Bref, toutes les constantes classiques et surtout les blessures qui ne sont pas encore cicatrisées malgré les mois qu'elle a déjà passé ici.
– Je vous rappelle que quelqu'un du Magenmagot va venir vous interroger. Ne vous inquiétez pas, je resterai devant la porte pour respecter la confidentialité et à la moindre alerte, je reviens et je le ferai partir si c'est nécessaire.
J'ai le droit à un sourire et je peux lire dans ses yeux de l’apaisement. Je le lui rends espérant que cela lui donne un peu plus de force.
Soudain, on toque à la porte. La voix qui s'élève semble venir d’outre-tombe. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas entendu. Toutefois, je n'aurai aucun souci pour l'identifier. C'est celle de mon frère Dimka. Mon sang se glace dans mes veines. Mon cœur tambourine comme jamais puis, il y a la remarque. De ce fait, Dim tourne la tête et nos prunelles se croissent. Cela me remue beaucoup. Parce que jamais je n''aurais pensé le revoir. Je le croyais en Russie. Après tout, il était l'héritier souhaité, mon remplaçant. N'imaginez pas que je lui en veuille. Ce n'est absolument pas le cas. Mais quand je suis parti de la demeure familiale après mon bannissement, j'ai eu interdiction de rester en contact avec mes frères et ma sœur. Cela a été très douloureux. Toutefois, je ne voulais pas qu'ils subissent les foudres de mon père à cause de mes choix. Alors pour la dernière fois, j'ai obéi. Je n'ai pas non plus cherché à savoir ce qui se passait en Russie. Même aujourd'hui, parce qu'il s'agit d'une plaie qui ne se fermera jamais. Dont je suis l'unique responsable.
J'ai vu durant une seconde sa surprise. Mais cela n'a pas duré. Il a repris son masque et malgré le silence, je ne pouvais pas me permettre d'étaler notre lien. Alors, sans vraiment chercher à savoir si ce que j'allais dire était bon ou non. J'ai simplement répondu :
– Vous savez, il existe plusieurs Dimitrov. Peut-être avons-nous des ancêtres en commun. Mais je pense que ce n'est pas cela qui est à l'ordre du jour. Monsieur Dimitrov vient pour recueillir votre témoignage et le temps qu'il lui est accordé n'est que de dix minutes voir un quart d'heure à cause de votre état. Il serait donc préférable de ne pas tarder.
Je lui jette un coup d’œil. Je doute que ce qu'il n'a pas dû apprécier ce que j'ai dit au sujet de la famille. Cependant, ma patiente n'a pas faire les frais des décisions que j'ai prise à dix-huit. La seule chose à laquelle je songe à cet instant, c'est à sortir. En passant près de lui, j'ajoute :
– Je vous demande de ménager Augusta. Son état est encore peu stable. Si vous voulez ensuite m'interroger sur son état, je serai dehors à votre disposition.
Je souris à la dame et je sors rapidement. J'étouffe sous le regard de Dimka...
(c) Dey
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Dimka Dimitrov
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Ven 7 Juin - 13:56
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Dimka & Sevastian
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De tous les scénarios que tu avais pu imaginer, celui-ci était loin. Très loin dans la liste. Tellement loin, que tu ne peux cacher tes émotions le temps de quelques instants, laissant ta déstabilisation se lire sur ton visage avant que ton masque habituel ne reprenne sa place. Si d’extérieur tu paraissais grand, la tête haute, inébranlable. A l’intérieur tu te sentais petit et fébrile.
Pendant de longues secondes tu prends même sur toi pour ne tout simplement pas tourner les talons et partir. Il y a quelques mois encore, c’est ce que tu aurais fait. Te fichant des conséquences. Aujourd’hui, tu ne peux plus t’en foutre. Parce que ce boulot tu en a besoin, tu ne peux pas te permettre de faire de la merde et de le perdre. Donc cet interrogatoire, tu devais le mener. Et c’est ce qui faisait que tu n’avais pas bougé d’un pouce. En revanche, tous tes muscles sont tendus, ta mâchoire se serre sous la colère qui t’envahi. Et cela ne s’arrange pas lorsque ton aîné prend la parole pour répondre à la personne hospitalisée que tu étais venu interrogé.
Qu’est-ce qui te mettait le plus en colère ? Le fait qu’il donnait tout à fait l’impression de ne pas te reconnaitre ? Sa décontractassions à faire comme s’il n’était pas de ta famille ? La liste était sans doute beaucoup plus longue que cela. Ton regard le toise tandis qu’il s’approche de toi tandis que tu ne sais même pas ce qu’il vaudrait mieux faire. T’écarter pour le laisser passer ? Ne pas bouger ? Le fait qu’il te vouvoie comme si tu étais qu’un étranger à ses yeux te fais serrer les poings. Pourquoi est-ce que cela t’impacte autant ? Après tout pour toi aussi c’était un étranger, ce n’était pas ton frère. Alors à quoi t’attendais-tu ? Qu’avais-tu donc espéré ?
Cette colère qui grandissait en toi commençait à se retourner contre ta propre personne. Tu détestais les émotions qu’il faisait naitre en toi, tu détestais te sentir aussi faible. Tu détestais ses paroles. Sa manière de te dire quoi faire, comme si tu n’étais pas capable de te contrôler et que tu allais t’en prendre à la femme que tu étais venu voir aujourd’hui. Comme s’il y avait encore une chance que tu l’écoutes comme un bon petit frère. Tu serres simplement les dents, n’ayant aucune envie de te donner en spectacle. Solveig serait fière de toi. Une fois Sévastian parti. Tu pris une seconde supplémentaire pour te reprendre et porter ton regard sur la quinquagénaire devant toi.
« Je vais essayer d’être le plus bref possible, n’hésitez pas à me dire si vous êtes fatiguée, je peux revenir une prochaine fois. » Disais-tu alors en reprenant autant de professionnalisme que tu pouvais. Pourtant ces mots t’arrachaient la bouche. A présent que tu savais que tu pouvais croiser Sevastian ici, tu n’avais pas envie de devoir y remettre les pieds. Prenant ton dossier en main, tu sortais également un parchemin et ta plume à papote pour noter toutes ces réponses. Tu commençais alors par énoncer les faits et t’assurais qu’elle se souvenait bien de ce qui s’était passé ce jour-là. Une fois cela fait, tu lui demandais alors ce qu’elle avait vue, prenant soin de noter chaque détail. Fort heureusement Augusta semblait s’être assez remise pour pouvoir répondre à tes questions et tu n’auras sans doute pas besoin de revenir. Une fois l’interrogatoire fini, tu rangeais alors tes affaires et glissait le dossier sous ton bras.
« Je vous remercie et je vous souhaite un bon rétablissement. » Glissais-tu alors à la femme avant de te diriger vers la porte. Cette porte tu avais autant hâte de la passer que tu ne la craignais. Tu avais hâte parce que tu voulais quitter cet endroit le plus vite possible. Mais tu la craignais parce que tu savais qui se trouvait de l’autre côté. Etais-tu prêt à lui faire face une nouvelle fois en si peu de temps ? Pas le moins du monde… Qu’allais-tu dire ? Qu’allait-il dire ? Allait-il simplement continuer de faire comme si de rien n’était ? Et s’il ne le faisait pas ? Qu’allait-il se passer ? Et pourquoi était-il ici ? Depuis quand était-il ici ? Tant de questions se bousculaient dans ta tête, si bien qu’au moment d’appuyer sur la poignée de porte, ta main tremble et est totalement moite.
« Bon courage Monsieur Dimitrov pour la suite de cette affaire. » Ajouta Augusta juste avant que tu n’ouvres cette porte. Tu hoches alors simplement la tête avant de la remercier et tu te retrouves dans le couloir. L’ambiance est aussi étouffante que tu l’avais imaginé. Ton regard ambré croise celui de glace de celui qui fut un jour ton frère. Ton modèle. Et tu te retrouves alors tout petit, fébrile… Tu as autant envie de lui hurler dessus que de fuir cet endroit. Et tu le déteste encore plus pour l’état dans lequel il te met par sa simple présence. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il encore autant d’impact sur toi ?
« Augusta va bien. » Dis-tu alors entre tes dents serrées. Ne te sentant pas capable de dire quoique ce soit, tu te contentes d’avancer, bien décidé à simplement lui tourner le dos. Pourtant lorsque tu arrives à sa hauteur, tu ne peux t’empêcher d’ajouter « Je constate que tu vas bien et que tu es même parvenu à oublier d’où tu viens, on a pas tous eu cette chance. » Ta voix est glaciale, tranchante. Tu te modère, mais à l’intérieur tu bouillonnes, prêt à exploser. Il vaudrait certainement mieux pour vous deux que tu continues simplement ton chemin et pourtant quelque chose te retiens.
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Ven 7 Juin - 18:36
T'as cru en moi, compté sur moi et je t'ai déçu ( Dimka )
Je suis sorti de cette plongée dans le passé. Sachant parfaitement que ce n'est qu'un intermède avant d'affronter à nouveau le regard plein de reproches de mon petit frère. Honnêtement, je n'ai jamais pensé que je le reverrai un jour. Quand j'ai quitté la demeure familiale pour pas qu'il paie ma conduite, je savais que Dimka tenterait d'être le parfait héritier. Alors où les choses ont-elles merdé pour qu'il se trouve à travailler pour le ministère magique de Grande-Bretagne. Il faut dire que j'ai toujours réussi éviter de savoir les nouvelles sur mon pays natal. Parce que j'avais peur de découvrir qu'un drame s'était produit. Cependant, si je suis honnête, c'est surtout parce que j'étais lâche. Je ne me sentais pas capable d'assumer plus de culpabilité que j'en portais déjà.
Quand, je songe à Dim. Je me rends compte combien il a changé physiquement. Après tout, j'ai quitté un ado. Aujourd'hui, il est un homme. Mille questions traversent mon esprit à la fois. J'ai l'impression que le temps s'écoule avec une lenteur que je ne lui ai jamais connue auparavant. Je me doute qu'il doit être choqué. Mais je le suis également. Je ne sais pas s'il voudra me parler ou au moins m'écouter. Ce n'est pas des excuses que je veux lui donner. Rien ne peut effacer le fait que je les ai abandonnés avec ces monstres. Mais il faut qu'il soit conscient que si j'étais resté la vie de notre sœur n'aurait plus tenu qu'à un fil. Elle aurait pu même connaître un sort plus funeste que la mort. Avec des cinglés pareils, c'est toujours le pire de leur imagination qui se produit. Il faut dire que mon géniteur m'avait bien fait comprendre que si je ne me pliais pas un minimum les ennuis allaient pleuvoir sur eux. Et je sais au fond de moi, que je ne pouvais plus faire de compromis. Toutefois, j'étais incapable de leur dire en face tout cela. Dim se serait rebellé et un acte malheureux se serait produit certainement avec ces foutus psychopathes.
A cette époque, je n'étais pas assez fort ni courageux pour franchir le cap de prendre la vie de mon paternel. Tuer me répugner parce que ce n'est pas un acte si facile que cela à commettre. La première fois que j'ai dû le faire. Cela a été une horreur. Il s'agit d'un patient de longue date. Il n'y avait plus grande chose. Cependant, je ne pouvais accepter ce fait. Alors, je lui ai demandé de me faire confiance afin de tenter une opération de la dernière chance. Il a accepté. J'étais certain de réussir. Aveugler par un optimisme surréaliste. Et puis le pire est arrivé. A cette époque, mon chef m'a dit :
– C'était couru d'avance. Au moins, vous avez pu vous faire la main.
Il m'aurait battu que cela aurait été moins violent face à sa phrase. J'ai couru jusqu'au vestiaire et suis allé dégueuler dans les toilettes. Puis je me suis affalé par terre. Les larmes silencieuses ont commencé à s'échapper de mes yeux. Je me suis maudit longtemps...
Le présent me rattrape avec le son de la porte qui s'ouvre. L'ambiance est tendue et sinistre. Cependant, je ne peux pas lui jeter le chaudron. Je sais qu'elle est ma responsabilité. Même si la dureté de son regard est une torture.
– Très bien.
Oui. Lorsque je suis déstabilisé, je ne suis pas le type le plus bavard. Je n'ai jamais eu d'éloquence comme lui. Les rares, que j'ai, sont dû à la persévérance des autres. J'ai toujours évité les attaches par peur d'entraîner les gens dans cet univers pourri que je devais endurer.
Je prends de plein fouet sa remarque. Machinalement, je rétorque.
– Non, je ne vais pas bien. Et non, je n'ai pas oublié d'où je viens. Si cela peut te faire sentir mieux. La culpabilité est ma compagne depuis toutes ces années. Et je ne te servirai aucune excuse. Parce que rien ne peut être pardonné et j'en suis conscient depuis le jour où je vous ai laissé.
A cet instant, j'hésite à le retenir. A quoi bon tenter de lui expliquer vu son état. Je rajoute juste :
– Ne te sens pas coupable de me haïr. Tu en as parfaitement le droit.
Qu'ajouter de plus. Rien. Je me rends compte qu'il a le droit de ne rien vouloir de moi. Après tout, à ses yeux, je dois lui paraître semblable au monstre de notre enfance. Néanmoins, je refuse bizarrement de capituler aussi simplement.
– Si sur le plan personnel, tu ne me dois rien. Sur le plan professionnel, il en va-tout autre. Donc est-ce qu'il serait possible que tu m'accompagnes quelques minutes dans mon bureau pour on en discute ? Je ne désire pas que le calme des patients soient troublés. Ils endurent assez.
J'attends alors sa réaction en me doutant qu'il aura l'impression que je tente de le dominer. Mais ce n'est pas le cas. Ici, tout ce qui m'importe, c'est d'aider tous ces gens qui souffrent et qui n'ont parfois plus d'espoir...
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Qu’est-ce que tu cherchais au fond ? Tu n’en savais rien. Tu aurais pu te contenter de passer sans rien dire. Après tout l’indifférence n’était-elle pas le meilleur des mépris ? Pourtant tu n’as pas pu t’empêcher de prendre la parole. D’une voix froide, tranchante, provocatrice essayant de lui faire aussi mal que tu avais eu mal. Essayant en quelques mots de le blessé autant que tu l’avais été en plusieurs années… Est-ce que tu t’attendais à ce qu’il rétorque ainsi ?
Ton regard se posait sur lui, accusateur, comme si le fait qu’il était parti, qu’il t’avait abandonné lui avait supprimé tout droit de se plaindre. Est-ce que tu te sens mieux de savoir qu’il ne va pas bien ? Que la culpabilité le ronge ? Est-ce vrai ? Et si ça l’était, cela changeait quoi ? Tu restais interdit, n’ayant rien d’autre à ajouter, après tout, à présent vous n’étiez plus que des inconnus l’un pour l’autre et cette discussion ne pourrait probablement rien apporter de bon, ce qu’il te prouva dans la seconde suivant en essayant de quoi… Jouer au grand frère qu’il n’était plus ?
« Trop de générosité de ta part, merci de me donner l’autorisation. » Sifflais-tu entre tes dents avec sarcasme. Il se prenait pour qui ? « Mais il y a bien longtemps que j’ai dépassé ce stade, pourquoi haïr quelqu’un qui ne représente plus rien pour moi ? » Lâchais-tu alors avec ton regard plongé dans le sien, cherchant la moindre faille dans laquelle tu pourrais t’engouffrer. Comme si tu attendais de pouvoir déverser cette colère qui t’habitais depuis toutes ces années et que tu avais trouvé la personne idéale pour cela. L’endroit où vous vous trouviez ?
Tu l’avais presque oublié, jusqu’à ce qu’il te demande de le suivre. Remballer ta fierté et le suivre comme un bon petit toutou te coûtait, mais tu ne tenais pas à te donner en spectacle au milieu du couloir et même si tu n’étais pas médecin, tu savais faire preuve d’un minimum de bon sens quand tu te trouvais dans un hôpital. Alors tu te contentes de serrer les dents, de le fusiller du regard et de le suivre.
Pendant cet instant où tu marchais derrière lui dans les couloirs, les questions se bousculaient dans ta tête. Depuis quand était-il en Angleterre ? Depuis quand était-il médicomage ? Combien de fois aviez-vous failli vous rencontrer ? Pourquoi est-ce que cela arrivait aujourd’hui ? Si tu étais arrivé une dizaine de minutes en retard ou en avance, est-ce que vous ne vous seriez jamais rencontré ? Qu’est-ce que tu aurais préféré dans le fond ? N’aurait-il pas été mieux de rester dans l’ignorance ? Alors que celui qui avait été ton ainé pendant de longues années ouvre une porte, tu portes ton regard sur son dos, pendant l’espace d’une seconde, la douleur peut se lire au fond de ton regard, mais tu te reprends instantanément, ne laissant que de la colère apparaitre. Tu ouvres la bouche qu’une fois la porte fermée.
« Y at-il réellement quelque chose à ajouter ? » Demandes-tu alors. « Je pense qu’il vaut mieux pour chacun de nous qu’on en reste là, tu ne crois pas ? » Tu serres tes poings pour cacher ton tremblement qui est le résultat de ta colère, mais également de ta fébrilité. Te retrouver seul avec lui dans cette pièce réveille des choses en toi, tes émotions bouillonnes, résonnes, tu es à deux doigts d’éclater, mais tu n’as aucune idée des dégâts que cela peu causer…
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Ven 30 Aoû - 23:29
T'as cru en moi, compté sur moi et je t'ai déçu ( Dimka )
Je suis en train de constater les dégâts de ma désertion. Dim a perdu complètement la lumière si vive autrefois dans ses prunelles. Première lame qui me déchire de l'intérieur. Puis, c'est la manière pour s'adresser à moi. Amère, froide, blessante. Rien d'étonnant. Cependant, mon cœur se brise. Lui qui était l'image de la force et l'envie de vivre. Qu'ai-je fait ? A cette seconde, je sais que jamais ne pourra racheter mon âme. Elle est à jamais vouée à aller dans les tréfonds de l'enfer. Moi qui croyais y être, je constate que je peux encore plus plonger.
– Je ne te l'ai pas donné. Je sais que j'ai perdu tous mes droits de frère aîné lorsque j'ai franchi le seuil de la demeure ancestrale.
Puis il enfonce le clou de mon cercueil en disant que je ne représente plus rien pour sa personne. Je ne relève pas. Après tout, je peux comprendre en tant que médicomage qu'il devait trouver un moyen de survivre à ces tortionnaires et j'ai pu servir à ça. C'est toujours mieux que rien. Au moins, sa haine a trouvé un exutoire. C'est plus le plus important pour moi malgré le froid qui a envahi tout mon être. S'il avait pu me détruire avec son regard, je me serais effondré sur-le-champ. Après ma remarque, il prend conscience de la nous sommes et finit par suivre. Toutefois, je peux deviner son état d'esprit. Je serre les dents, car j'ai perdu la liberté de me plaindre.
Lors du trajet, je tente de modérer toutes les questions qui envahissent mon esprit. Je dois rester professionnel. Néanmoins, si je suis vrai avec moi, ce n'est pas d'Augusta que je veux discuter. C'est de lui, de notre sœur, de Gri... Savoir si les monstres sont toujours là...
J'atteins enfin mon bureau. Il n'a rien d'extraordinaire. Pas de beaux objets artistiques. Sur le mur de droite, il y a une bibliothèque qui a connu de meilleurs de jours et qui supporte un nombre considérable de livres et de parchemins de médicomagie. En face, un bureau qui n'est pas en meilleur état. Ma chaise est miteuse. Ce qui n'a pas franchement d'importance à mes yeux. Par contre les fauteuils qui font face sont confortables et plus neufs. J'ai toujours trouvé important que mes interlocuteurs soient confortables surtout au vu des annonces et discussions que j'avais ici. Un portemanteau se trouve sur la gauche à côté d'une porte qui mène a un petit labo où je teste certaines choses en plein milieu de la nuit le plus souvent. Le dernier meuble est une console sur laquelle repose évidemment un samovar avec quelques tasses qui ne sont pas de la première jeunesse. Il faut dire que je préfère que l'argent que m'alloue, aille pour les patients plus tôt que pour mes besoins personnels.
– Oui.
Je réponds instinctivement à sa première question sans trop prendre de recul.
– Non.
La réponse suivante est aussi courte. C'est le signe que je suis vraiment troublé même si je tente de la masquer. Pour ma défense, mon être intérieur est sens dessus dessous. Et toute de ma logique dont je fais preuve habituellement, c'est barré on ne sait où. En clair, si on dit simplement les choses, je suis dans la merde totale.
Machinalement, je mets en route le thé. Pour le moment, même si le silence est pesant, cela me laisse le temps de me botter les fesses mentales. Je verse la boisson dans deux tasses. J'ajoute un peu de sucre. Pas plus d'une cuillère. Je touille et me tourne vers Dim, posant la seconde prés de lui sans rien dire. Je vais ensuite me mettre sur ma chaise. Enfin, je lui montre l'un des sièges et je reprends la parole sans ajouter d'émotion :
– Je suis certain que tu devras revenir pour avoir plus de détails de la part de ma patiente. Parce que je suis sûr qu'il y a encore des zones d'ombres que tu dois éclaircir. Est-ce que je me trompe ? Cependant, j'ai aussi besoin de savoir ce que tu as découvert au sujet des sorts qu'on lui a jeté.
J'attrape l'anse de mon récipient et en avale une gorgée, la reposant en le fixant. Parce que j'ai encore besoin de sentir sa colère. C'est au moins le signe que malgré la négation de notre lien, j'existe encore un peu dans sa mémoire.
– Comme tu as pu le constater, il y a encore de nombreuses blessures qui sont bandées. Nous n'avons pas encore réussi à trouver d'antidotes ou de contre-sors pour la soulager complétement. Donc explique-moi, ce que tu sais de cette attaque.
Je ne doute pas une seconde qu'il va réagir. Ainsi, je trouverai un peu celui d'autrefois...
(c) Dey
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T'as cru en moi, compté sur moi et je t'ai déçu Ψ Ft. Sevastian
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