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Deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret Ψ Ft. Solveig :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Dimka Dimitrov
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Lun 4 Sep - 16:36

Deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret

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Solveig & Dimka
Décembre 2021

Le bruit d’un toquement contre ton bureau en bois te tira de tes réflexions. Tu levas alors la tête vers l’un de tes collègues, aucun mot ne sortis de tes lèvres, mais ton regard était assez interrogateur pour que ton interlocuteur sache que tu attendais de savoir pourquoi il te dérangeait. Son doigt se dirigeait alors vers l’horloge de votre bureau. « Tu devrais y aller, il n’y a quasiment plus personne. » Comme si tu avais besoin de vérifier alors que tu savais très bien que l’horloge était à l’heure, tu regardais ta propre montre avant de réalisé qu’il était effectivement assez tard, tu avais été totalement happé par l’affaire en court et tu n’avais pas vue le temps passé. Tu finissais alors par hocher la tête à l’attention de ton collègue. « Merci. » Ce dernier te salua et quitta alors le bureau, tu finissais rapidement ce sur quoi tu étais et rangeait le reste qui devrait attendre le lendemain. Tu desserras doucement le nœud de ta cravate et soupira un instant tandis que la fatigue retombait assez soudainement. Il fallait que tu bouges, si tu restais ici une minute de plus, c’était prendre le risque que tu y passes la nuit. Te levant, tu prenais ta mallette, attrapait ton manteau et te dirigeais vers la sortie. Prenant l’ascenseur, tu regardais une nouvelle fois l’heure et te demandais si Solveig avait terminée et ou si tu avais le temps de passer la chercher. Appuyant sur le bouton de son étage afin de vérifier, lorsque les portes s’ouvrir tu fis un pas pour sortir, mais un corps te bloqua le passage. T’arrêtant alors nez à nez avec cette personne, tu releva la tête pour savoir à qui tu avais affaire et si dans l’idée tu voulais clairement lui dire de se pousser de ton chemin, tes mots s’étouffèrent dans ta gorge lorsque tu reconnus qui était devant toi.

Depuis sa sortie d’Azkaban et le fait que tu avais été renier de la famille, tu n’avais pas revu ton père, tu n’avais revu non plus ta mère. Tu croisais moins ton frère également car si vous travaillez tous les deux au ministère, vous n’étiez pas du tout dans le même département et c’était un soulagement, aucun d’eux ne te manquait. Alors que tu faisais face à ton géniteur, ta mâchoire se verrouilla. Tu te savais en mauvaise posture, cela dit il était hors de question que tu te pousses de son chemin, son regard te lançait des éclairs et vous saviez tous les deux que cet échange allait mal tourner. Parce qu’il ne plierait certainement pas devant toi et que tu étais assez arrogant pour lui tenir tête. Tu n’étais plus son fils, tu ne lui devais plus rien. S’ensuit alors un échange assez houleux, si vos mots ne montaient pas en décibel, si bien que personne dans les bureaux aux alentours ne pourraient deviner ce qui se passait en ce moment même devant l’ascenseur, en revanche ils étaient lourd de sens. Les piques étaient aiguisés et aussi tranchant qu’une lame. Tu su à quel moment tu avais été trop loin. Ce moment où ton père eu cet éclair de rage dans le regard. Ce même éclair de rage que tu connaissais si bien pour y avoir été confronté toute ton enfance. Si étant enfant tu te serais recroquevillé, tu aurais mis tes bras pour te protéger, cette fois tu te tenais droit devant lui, n’ayant pas peur du coup que tu allais recevoir, ton regard le défiais presque d’oser te toucher.

Ce que tu n’avais pas prévu ? C’était cette chevelure blonde qui se dressa soudainement entre ton père et toi. Si soudainement que ni lui, ni toi n’eut le temps de réagir. Tu n’as pas le temps de l’attraper pour la mettre derrière toi et ton père n’a pas le temps de retenir son geste. L’aurait-il seulement retenu d’ailleurs ? Ou aurait-il frappé encore plus fort s’il avait su ? En tout cas au lieu de s’abattre sur ta joue, sa main arriva sur celle de Solveig. Interloqué, pendant quelques secondes, tu ne comprends pas tout de suite ce qui vient d’arriver, puis peu à peu tu prends conscience qu’elle vient de se glisser entre ton père et toi pour te protéger du coup. C’est alors que beaucoup de choses explose dans ton esprit, tant de choses que tu n’arrives pas à dire ou faire quoi que ce soit. Tu te demandes pourquoi elle a fait ça, tu ne peux t’empêcher de faire le lien avec ce qu’elle a vécu, mais alors que tout semble se bousculer dans ta tête, ce fut les paroles de ton père qui te ramenèrent à la réalité et t’aidèrent à réagir.

« COMMENT OSEZ-VOUS ?! » S’insurgeait-il. Solveig avait-elle la moindre idée de ce qu’elle venait de faire ? Personne ne se dressait contre Sergueï Dimitrov, rien que pour cela elle risquait de déchainer le courroux de sa colère, mais en plus elle était une femme. Il allait prendre cela pour une tentative de le ridiculiser et lui faire perdre toute crédibilité. La suite, tu la devinais assez facilement, connaissant bien ton père pour savoir qu’il maitrisait très mal sa colère. Sa main se leva de nouveau bien décidé à lui faire payer l’affront qu’elle venait de lui faire. Tu attrapais alors le poignet de Solveig et l’attirait derrière toi. « Ne la touchez pas ! » Alors que tes prunelles confrontaient celles de ton paternel, il y avait une sensation de déjà vue avec ce qui se passait en cet instant cette fameuse fois ou tu t’étais dressé entre lui et ta cadette. L’histoire se répétait, mais comment allait-elle finir ? Alors que ta main libre allait se positionner sur ta baguette, un homme vint murmurer à l’oreille de ton père. Et cela devait être assez urgent car sans cela, jamais il n’aurait accepté de partir ainsi, non sans t’avoir évidemment menacé au préalable. Alors que tu gardais la tête haute ne te laissant pas démonter, tu te rendais compte à quel point tu étais crispé et à quel point ta respiration était rapide qu’après quelques minutes après son départ. Ta main lâchait alors le poignet de Soveig que tu tenais toujours un peu trop fermement, comme si tu t’étais accrocher à elle, pour ne pas perdre la face, tu avais peur de lui avoir fait mal.

« Tu vas bien ? » Demandes-tu en tournant ta tête sur le côté, la regardant ainsi que du coin de l’œil le temps de te reprendre entièrement. Bordel mais qu’est-ce qui lui était passé par la tête ?


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Sam 9 Sep - 16:30
@Dimka Dimitrov & Solveig
Deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret


décembre 2021

Il était mal vu de faire du remue-ménage au sein du Ministère de la Magie de Londres et, depuis qu’elle en parcourait régulièrement les couloirs, Solveig n’avait jamais assisté à un quelconque scandale pouvant briser la quiétude des bureaux, surtout cet étage. Les conversations y étaient toujours basses, peu importe leur contenu. La jeune femme appréciait cette ambiance studieuse que rien ne pouvait entâcher. Elle se disait même que travailler ici lui plairait assurément si on daignait lui laisser sa place - ou si elle jouait assez bien ses cartes pour s’en créer une toute seule.

Ce jour-là, elle ne s’était pas du tout attendue à ce que les choses soient différentes. Elle s’était présentée comme à l’ordinaire à son gérant de stage et avait passé le reste des heures suivantes à tenter de l’impressionner. L’homme, aussi ridé qu’un vieux singe, ne se laisserait pas si aisément éblouir par une jeune femme comme elle - ce fait ne lui échappait pas. Elle allait devoir travailler deux fois plus que ses homologues hommes pour obtenir ne serait-ce qu’un signe de tête appréciateur pour son travail quand, eux, se voyaient gratifiés d’un remerciement verbal. Quelle injustice, pensait-elle chaque jour. Mais elle ne lâchait pas, jamais.

Rien d’étrange en somme… mais alors qu’elle prenait le chemin de la sortie, ayant amassé en deux heures plus de travail qu’en une journée complète, des éclats de voix lui parvinrent. Voilà quelque chose d’inhabituel, pensa-t-elle. Et Solveig aurait fermé les yeux sur cette altercation si elle n’avait pas reconnu l’un des timbres de voix. Les affaires des uns et des autres ne la concernaient pas. La sorcière faisait attention de ne pas se mêler de la vie privée de ses futurs collègues, surtout pour se retrouver dans une dispute stupide. Dans d’autres circonstances, elle aurait probablement tourné les talons et cherché à sortir du bâtiment d’une autre façon, sans avoir à croiser le duo de crieurs. Mais malheureusement pour elle, Solveig avait reconnu la voix de Dimka et la curiosité l’avait emporté sur la raison pure. Elle s’était approchée à pas feutrée de l’étrange couple d’hommes dont les mots brutaux trahissaient leur lien familial. Rien qui ne la concernait, donc, même si elle connaissait les problèmes du jeune homme avec sa famille par ce qu’il lui en avait raconté. Il y avait aussi cette histoire de fiançailles entre eux qui paraissait étrange et logique à la fois, et sur laquelle elle ne pouvait poser des mots francs.

Toute cette réflexion s’échappa lorsqu’elle vit le bras de l’homme mûr se lever au-dessus de la tête de son fils. D’Astrid, du point de vue de Solveig. Elle ne supportait pas que sa sœur soit victime de violence physique et Dimka faisait suffisamment partie de sa vie désormais pour bénéficier du même traitement de faveur. Et quand les mots ne suffisaient pas pour calmer une situation, elle avait une solution plutôt simple : le sacrifice.

La gifle était puissante et brûla automatiquement la peau de sa joue. Elle en ressentit toute la force jusque dans ses talons. L’impact réveilla de vieux souvenirs qu’elle tâchait chaque jour de faire disparaître. C’était comme si son corps retrouvait une habitude malsaine. Il connaissait très bien la sensation d’être battu et les années passées à tenter d’oublier n’étaient rien face à la violence de cette émotion. Le choc la paralysa, comme à chaque fois qu’on avait posé la main sur elle de la sorte. La colère du Dimitrov ne la réveilla pas, ne la touchait qu’à peine. Il pouvait bien lui en vouloir de l’avoir empêché d’administrer une correction à son fils, Solveig s’en moquait bien. Devant ses yeux se trouvait son bourreau et elle n’avait pour lui que haine et dégoût. La jeune femme trébucha, écartée du chemin de Sergei par son propre fils. Une tentative de protection qui, en temps normal, lui aurait fait lever les yeux au ciel et l’aurait agacé - mais qui, aujourd’hui, ne lui inspira… rien. Elle laissa faire. Et sans qu’elle comprenne pourquoi, ils se retrouvèrent seuls tous les deux, l’aîné Dimitrov disparaissant dans le couloir adjacent aux devants d’un autre inconnu.

Solveig reprit enfin sa respiration. Son regard clair partit à la rencontre de cette poigne ferme qui disparut presque aussitôt. Elle fronça les sourcils puis porta sa main à sa joue, toujours douloureuse. Une marque vermillon devait y trôner et elle la haïssait déjà.

« Tout va bien » dit-elle en redressant le menton, incapable de laisser qui que ce soit comprendre qu’elle souffrait de sa propre décision et, surtout, de ses conséquences. Étant donné l’endroit où ils trouvaient, Solveig devait garder la face. On n’assistait pas à ce type de scène au Ministère, jamais ! Elle ne sera certainement pas la première. Elle entendait déjà les commentaires et les critiques quant à cette affaire basés uniquement sur son statut de femme. “Hystérique” diront-ils sûrement car qui irait à l’encontre de Sergeï Dimitrov ?

« Il est à la hauteur de ce que tu m’as raconté… » Elle cherchait à éviter d’expliquer pourquoi elle avait agit ainsi, pas certaine de connaître la réponse à cette question. Elle pouvait toujours mentionner le parallèle avec Astrid, son passé… Enfin, quelqu’un d’autre le ferait peut-être mais Solveig ne se confiait que rarement. Bien que Dimka lui soit sincèrement proche et qu’à la réflexion, il méritait peut-être un peu plus d’ouverture de sa part… D’ailleurs, était-ce pour cela qu’elle avait réagi de cette façon ? Pour le protéger lui, et non pas cette image tronquée de sa jumelle ? Elle se trouva confuse, ne sachant former des mots clairs et préférant ne pas parler du tout. Une première pour elle. On s’habituait à son silence mais pas à ses hésitations.

« Enfin, le mieux aurait quand même été de ne pas vous disputer comme des poissonniers dans les couloirs. Tu auras bien de la chance si personne ne fait de cette histoire un ragot. » Son opinion sur les rumeurs n’échappait à personne : elle s’en moquait bien. Même, elle marchait dessus avec honneur et fierté. Mais si on venait à apprendre qu’elle s’était faite gifler sur son lieu professionnel, les choses pourraient bien changer et Solveig détestait perdre le contrôle de sa vie.
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Dimka Dimitrov
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Sam 23 Sep - 15:29

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Solveig & Dimka
Décembre 2021

Au-delà de ne pas comprendre son geste, tu t’inquiétais. Ce n’était pas n’importe qui, qui venait de se mettre en toi et ton père. Tu connaissais son histoire, tu savais ce que le geste de ton père représentait pour elle. Si tu lui demandais comment elle allait, tu lui demandais effectivement si elle avait mal, mais ça allait bien plus loin que cela. Tu voulais savoir comment elle allait mentalement. Ayant peur que cela la replonge dans un passé qu’elle désirait fuir plus que tout. Toi tu t’étais en quelques sortes libéré de tes chaines, il aurait pu cogner, cela ne t’aurais pas plus abîmé que c’était déjà le cas, tu es déjà brisé, il ne pouvait rien y faire de plus. Mais parce que tu savais justement où ce genre de choses pouvait amener, tu ne pouvais t’empêcher de t’inquiéter pour Solveig. Sa réponse, ne te surprenais pas. Qu’aurait-elle pu répondre d’autre ? Il s’agissait de Solveig Eskil, était-elle capable d’admettre sa propre douleur ? Tu te retournes alors vers elle, tes prunelles ambrées plongeant dans les siennes, comme à la recherche de la vérité, de sa vérité. Tu n’ajoutais rien. Tes prunelles parlaient pour toi, tu savais. Tu savais exactement ce qu’elle ressentait et tu ne dirais rien, acceptant qu’elle ne veuille pas se reposer sur toi. Respectant cette barrière qu’elle avait ériger tout autour d’elle. Mais par ce regard tu lui assurais également que tu comprenais et que même si cela devait rester silencieux, tu étais là, à ses côtés et tu ne comptais pas la laisser seule.

« Et encore, ce n’était qu’un petit aperçu. » Répondais-tu alors qu’elle avait repris la parole. A sa réprimande, tu fis de ton mieux pour étouffer le sourire qui faillit naitre sur ton visage. « Je ne suis plus à un ragot prêt, tu ne crois pas ? Et crois-moi j’aurais préféré l’évité. Mais il était déjà là lorsque les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, la confrontation était inévitable. » Même si tu t’étais contenté de l’ignorer, jamais au grand jamais ton paternel ne t’aurait laissé filer. « Viens on s’en va, on devrait finir cette conversation ailleurs tu as fini non ? » Demandais-tu tout de même avant de l’entrainer à l’intérieur de l’ascenseur. « Je venais te chercher. » Expliquais-tu alors. Oui effectivement, si tu ne t’étais pas arrêté à son étage, tu n’aurais pas croisé ton père, tout cela ne se serait pas passé, mais tu n’avais pas envie de débattre là-dessus, aucun moyen de retourner en arrière et vous n’alliez pas utiliser un retourner de temps juste pour cela. Alors que les portes de l’ascenseur se ferment et que vous n’étiez plus que tous les deux, tu finis par demander.

« Mais toi, dis-moi, pourquoi as-tu risqué que des ragots court aussi sur ton compte ? » Que ta réputation soit entachée, cela t’importais peu, elle l’était déjà. Alors d’accord, ces fiançailles avec Solveig étaient justement là pour t’aider à la redorer un peu, mais si l’un de vous deux devaient encaisser des coups (c’était le cas de le dire) Il valait mieux que ce soit toi. Que ce soit pour sa réputation ou même à cause de ce qu’elle avait déjà vécu, mais tu ne comptais pas te servir ouvertement de cette histoire. Tu savais que te servir de ses faiblesses contre elle, était la dernière chose à faire. « Je te suis reconnaissant Solveig. » Toi, mieux que quiconque, pour avoir vécu la même chose, savait ce que représentait ce sacrifice. Et ce geste te touchait bien plus que tu ne le laissais voir. « Mais ne recommence plus jamais. » Tu n’ajoutes rien d’autre. Bien conscient que débattre sur ce sujet serait perdu d’avance. Tu ne voulais pas qu’elle se mette en danger pour toi, tu ne voulais pas qu’elle ait de nouveau à encaisser ce genre de chose pour toi. Mais le dire à voix haute, ne ferais que la pousser à te montrer qu’elle en était tout à fait capable. Ce dont tu ne doutais absolument pas, au contraire, c’est parce que tu savais ce dont elle était capable que tu lui demandais cela. L’ascenseur s’arrêtant enfin au bon étage, ta main allait prendre instinctivement celle de Solveig afin de vous mener jusqu’à l’extérieur. Ce n’est qu’après quelques pas que tu reprends finalement la parole.

« Une femme doit être belle et se taire. » Tu savais ce que tu risquais avec ce genre de phrase surtout face à Eskil et c’est sans doute parce qu’elle te connaissait bien, sachant que tu étais loin de sortir ce genre de conneries absurde en règle général qu’elle se contentait de ce regard assassin en cet instant et ne t’avais pas encore sauté à la gorge.  « Tu es ma fiancée » Rappelais-tu comme si elle pouvait l’avoir oublié. « Je veux bien faire des concessions et te laisser totalement libre de parler. » Un fin sourire apparaissait sur tes lippes, cette partie de la phrase était évidemment une plaisanterie, cela ne te coûtait aucun effort et elle le savait sinon elle n’aurait jamais accepté cet accord entre vous deux n’est-ce pas ? « En revanche, le premier qui oserait t’abîmer je me retrouverais dans l’obligation de lui refaire le portrait. » Sur cet aveu, ton sourire s’estompe, devenant bien plus sérieux. « Et je sais que tu vas me dire que tu pourrais gérer toute seule et que tu n’as absolument pas besoin de moi. Mais justement tu n’es plus toute seule. Accepte-le, comme je viens d’accepter ce que tu viens de faire entre moi et mon père. » Les choses allaient dans les deux sens. Elle venait de te prouver qu’elle était prête à être là pour toi, quant à toi, tu étais prêt à être là pour elle depuis bien avant vos fiançailles, à partir de ce moment où tu avais accepté la requête de ta petite sœur de garder un œil sur elle. Mais ces fiançailles justement, te donnais encore plus de raison de le faire. Si ce n’est pas l’amour qui vous à pousser l’un vers l’autre, cela ne voulait pas dire que tu laisserais quoique ce soit lui arriver sous prétexte qu’elle pourrait soit disant le gérer.

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Dim 24 Sep - 18:01
@Dimka Dimitrov & Solveig
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Voilà la question à un million qu’elle se posait elle-même et pour laquelle elle n’avait aucune réponse valable. Pourquoi avait-elle agi de cette façon ? Dans quel but ? Pour prouver quoi ? Dimka n’était pas le seul à avoir des interrogations sur son comportement. Elle partageait ses doutes. Dans tous les cas, elle ne cherchait pas spécialement sa reconnaissance et l’avoir ne lui servait à rien. Elle ne trouva pas de réponse et ne put lui offrir qu’une petite moue, dont la seule traduction pouvait être “je n’en ai aucune espèce d’idée”. Car tel était le cas. Solveig détestait être dans l’inconnu mais concernant son acte, elle ne trouvait aucun moyen de l’expliquer de façon raisonnée.

« Ne me donne pas d’ordre. » Être son fiancé ne lui accordait pas ce droit. Si elle voulait intervenir, elle le faisait non ? Elle était encore libre de ses actions et de ses pensées. Même si, au fond, elle comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire par là. Elle non plus n’accepterait pas qu’il se jette dans la fosse aux lions “pour elle” mais elle n’était pas là à lui donner des ordres et des indications sur ce qu’il fallait “faire ou ne pas faire”. Apparemment, certains “i” manquaient de point et elle avait la lourde tâche de les ajouter.

Elle lui laissa pourtant le loisir de lui prendre la main pour sortir de l’ascenseur et ne chercha pas à se défaire de cette prise par la suite. Même si le discours tendancieux de Dimka lui donnait fortement envie de planter ses ongles dans sa jolie peau. Trouvait-il amusant de jouer avec ses nerfs ? Pire encore, avec ses convictions ? “Une femme doit être belle et se taire”... voilà des mots qui lui donnaient mal au crâne et qu’elle avait envie de supprimer de toutes les lèvres. Surtout celles de Dimka.

« Tu as vraiment envie que je t’en mette une, en fait… » railla-t-elle alors qu’il insistait avec ce discours patriarcal forcé. Elle savait fort bien que le sorcier ne pensait pas de cette façon et qu’il combattait tout ça. Ils en avaient déjà parlé par le passé, elle ne supporterait pas d’être fiancé à quelqu’un partageant des valeurs aussi traîtresses pour le genre féminin. Il savait ce qu’il risquait à devenir comme son père. Il la perdrait. L’avait-il même jamais gagné ? Voilà qu’il jouait au macho. Au défenseur. Elle ne lui avait pourtant rien demandé mais plutôt que de le lui faire remarquer, elle se rappela qu’elle venait littéralement de prendre un coup pour lui et qu’il serait hypocrite de sa part de dire quoi que ce soit en ce sens. Elle ne pouvait que serrer les dents et accepter qu’en effet, étant fiancés, ils voulaient se protéger l’un l’autre, quelle que soit son opinion sur le sujet. C’était peut-être ce qu’elle avait cherché à faire d’ailleurs… le protéger. Quelle étrange sensation que celle-ci…

« Mmmh… très bien, j’imagine que tu as raison. Nous sommes fiancés et en tant que tels, il est de notre devoir de nous protéger l’un l’autre. » Et ce, peu importe quel rôle les sentiments réels pouvaient jouer, si tant est qu’ils existaient. Elle ne s’était pas encore posée la question et l’évitait le plus possible, à vrai dire. « Mais aie encore un tel discours et ce sera de moi qu’il faudra te protéger, sois en sûr ! » Elle s’était postée devant lui et le regardait avec fermeté, comme pour assurer le moindre de ses mots. Elle ne plaisantait pas, même si elle savait que c’était son cas. À force, on pourrait finir par croire qu’il le pensait vraiment et elle refusait de choisir un homme qui aurait ce type d’opinion. Elle avait trop donné dans le domaine. Le sujet était encore trop sensible pour Solveig, qui ne parvenait pas à le trouver drôle ou spirituel. Tant de femme en souffraient encore aujourd’hui… on ne pouvait l’ignorer. Elle refusait d’être de ceux qui prenaient le sujet à la légère. Elle soupira profondément mais garda tout de même sa main dans celle du jeune homme parce qu’au fond, elle ne lui en voulait pas. Solveig le connaissait suffisamment pour le comprendre, ne serait-ce qu’un peu, et ces semaines passées à étoffer leur lien allaient dans ce sens. Il restait un long chemin avant qu’elle ne lui fasse autant confiance qu’à Astrid, bien évidemment, mais ils se dirigeaient dans la bonne direction, n’est-ce pas ? Elle appréciait sa compagnie, sa discussion et sa simple présence ne la rebutait pas. Un bon début qui lui faisait penser que leur idée n’était pas aussi idiote !

« On devrait peut-être en profiter pour faire un état des lieux de ces fiançailles, ne penses-tu pas ? Après tout, on a voulu essayer, un petit peu sur un coup de tête, mais on n’a plus jamais reparlé de ce que cela impliquait désormais. Je suis curieuse de connaître ton avis sur le sujet, Dimka. Souhaites-tu rester mon fiancé ? Serais-tu prêt à devenir plus que cela ? » Elle parlait du mari, bien entendu, et non de l’amant…
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Dimka Dimitrov
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Sam 14 Oct - 22:23

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Solveig & Dimka
Décembre 2021

Tu savais ce que tu risquais avec de telle paroles. Mais tu n’étais pas du genre à t’écraser non plus et ce n’était pas ce dont Solveig avait besoin également. Un homme qui s’écrase, elle n’en ferait qu’une bouchée. De plus, tu avais besoin de commencer par là pour l’amener là où tu le voulais. Pour qu’elle comprenne où tu voulais en venir et que si elle voulait obtenir de toi certaines choses, entre contrepartie elle allait également devoir jouer le jeu. Est-ce que tu partais gagnant pour autant ? Tu n’en aurais pas mis ta main à couper. Pourtant, la reine finie par abdiquer, reconnaissant qu’en tant que fiancés, il allait vous falloir faire des compromis. Tu ne comptais pas chercher à avoir le dessus, encore une fois, si ça avait été le cas, des fiançailles avec Solveig n’aurait pas pu être possible. En revanche, il fallait que vous soyez l’égal de l’autre. Il fallait qu’elle puisse accepter ton aide. Que vous marchiez main dans la main, comme c’était le cas actuellement et que vous fassiez front commun pour tenir tête à qui que ce soit d’autre. Alors que tu hoches simplement la tête, tu t’arrêtes lorsqu’elle se poste devant toi, presque prête à sortir les griffes, tu reconnaissais bien trop son regard. Néanmoins sa remarque t’arracha un vrai sourire.

« Parce que tu crois que j’ai peur de toi Eskil ? » Lâchais-tu alors en haussant un sourcil, la taquinant gentiment. « Détends-toi. » Repris-tu alors un peu plus sérieusement. « Je ne veux pas d’un rapport de force. Je ne chercherais pas à avoir le dessus sur toi. Si j’avais voulu d’une fiancée soumise qui sache se taire et faire ce qu’on lui dit, ce n’est pas toi que j’aurais choisi. Mais ce que je voulais te démontrer avec mes propos et que tu as très bien compris d’ailleurs, c’est qu’en alliant nos forces, on sera plus fort, que tu acceptes de tenir ma main, pour que tu puisses aller encore plus loin et inversement. Que si tu peux défendre mes intérêts, moi je peux défendre les tiens. Je veux que personne ne puisse nous faire plier, que ce soit toi ou moi. » Et que pour cela, oui vous alliez devoir accepter de parfois vous reposer sur l’un, ou sur l’autre. Tu espérais être assez clair, qu’elle comprenne bien que ce discours que tu avais eu ne t’avais servi qu’à lui démontrer cela et rien d’autre. Alors que tu allais reprendre votre route, sa main toujours dans la tienne, elle te surprit en reprenant la parole. Tes sourcils se froncent un instant, ne comprenant pas où elle voulait en venir, c’était pourtant ce qui était convenu entre vous non ? Vous aviez également décidé cela sur un coup de tête et aviez joués aux fiancés jusqu’à la fin de l’année scolaire, il s’était révélé que vous étiez tous les deux en mesures de supporter et de gérer l’autre alors la blague était finalement devenue réelle. Quand bien même ta meilleure amie trouvait que c’était une idée de merde, il s’agissait là d’une alliance qui te permettait de pouvoir redorer ton blason tout en lui apportant le soutient dont elle aurait besoin. Tout le monde y trouverait son compte… Tu allais ouvrir la bouche et lui demander si elle était en train de se dégonfler et qu’elle voulait tout arrêter lorsqu’elle te posa une question de plus.

« Serais-tu prêt à devenir plus que cela ? »
Ta bouche se referma aussitôt et tes prunelles ambrées se fixèrent dans celle de glace de ta partenaire. Tu n’étais pas certain de saisir ce qu’elle venait réellement de te demander. Entre vous jusqu’ici il n’avait pas été question de sentiment. Tu avais choisi Solveig justement pour ça, parce que depuis Alcyone tu n’avais pas posé des yeux sur autre fille. Et pourtant cette fois, tu les posais sur celle qui était en face de toi. Tu ne t’étais jamais posé la question, tout simplement parce que tu pensais qu’elle non plus. Tu connaissais son histoire et son caractère, vous teniez l’un à l’autre en tant qu’amis, vous étiez prêts à vous soutenir une fois mariés, mais est-ce que cela pourrait devenir plus ? Voulais-tu que cela devienne plus ? Est-ce que c’était ce qu’elle souhaitait aussi soudainement ? T’approchant doucement d’elle sans lâcher sa main afin qu’elle ne puisse pas reculer, tu envahissais alors son espace, cherchant à savoir ce qu’elle voulait réellement, cherchant à savoir si tu avais le moindre effet sur elle. « Je ne suis pas certains de comprendre Solveig, j’ai d’abord cru que tu étais en train de te dégonfler mais… Tu es en train de me demander si je suis prêt à ce que ce mariage soit bien plus qu’une alliance entre nous deux ? » Tu ne t’y attendais pas, c’était soudain et surtout si elle avait développé des sentiments pour toi, tu n’avais rien vu venir, plissant un instant le regard, tu demandais sans attendre sa réponse.

« Tu as envie que ça le soit ? » Et si c’était le cas ? De quoi avais-tu envie ? Tenterais-tu le coup tout de même ? Où est-ce qu’il valait mieux tout arrêter là ?


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Dim 15 Oct - 16:36
@Dimka Dimitrov & Solveig
Deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret

Ils tombaient d’accord et la réflexion intérieure de Solveig se poursuivit tout naturellement, jusqu’à ce qu’elle en vienne à poser une question qui n’aurait, normalement, pas dû passer ses lèvres. Elle n’y discerna pas la double lecture, supposant que Dimka comprendrait sa pensée et réfléchirait avec sa tête plutôt qu’avec son organe génital. Ou était-elle trop naïve pour s’en rendre compte… C’était un qualificatif qu’elle n’usait plus sur elle-même, pourtant. Elle pensait que ses expériences passées suffisaient à prouver qu’elle n’avait plus rien d’une innocente et, qu’au contraire, elle en savait peut-être même bien trop. Il fit un pas vers elle, gardant leur attache intacte et elle fronça légèrement les sourcils, pas certaine de comprendre le but de se rapprochement. Sa question était pourtant simple, non ? Un mariage était-il réellement dans ses perspectives ou ne feront-ils que rester fiancés pendant des années jusqu’à ce que l’un des deux n’y trouve plus son compte ? Le silence qui afficha les premières secondes ne lui disait rien qui vaille. Elle s’attendait à ce qu’il se rétracte à tout moment, à ce qu’il ne tienne pas sa parole. Après tout, elle avait bien pensé à le faire donc pourquoi en serait-il autrement pour lui…

Elle, se dégonfler ? Il lisait donc dans ses pensées. Mais Solveig n’était pas femme à prendre la tangeante et se sentit même offusquée qu’il puisse le penser. Alors que, rappelons-le, l’idée lui avait fugacement traversé l’esprit de tout arrêter, il y a quelques semaines de cela. De nouveau, ses sourcils se froncèrent face à sa question plus que déplacée. Comment ça “bien plus qu’une alliance” ???

La réalisation la frappa de plein fouet. Le quiproquo se révéla à elle, avec ses nombreux sens pervertis par l’esprit humain. Elle ne pouvait pas totalement blâmer Dimka étant donné le mauvais emploi de ses mots en tout premier lieu. Quelle idiote elle faisait… Elle n’avait pas envisagé qu’il puisse le prendre de cette façon car il n’avait jamais été question de cela entre eux. Rien de charnel, de passionné ou de sentimental, tout bonnement. Elle n’y pensait même pas et se disait que lui non plus. Aucun ne cherchait la promiscuité physique de l’autre ou n’amorçait de geste qui pourrait être qualifié “d’amoureux”. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Mais si Dimka avait eu cette lecture de sa question, n’était-ce pas parce qu’il envisageait la chose, d’une façon ou d’une autre ? Elle ne l’aurait tout simplement pas réalisé avant aujourd’hui.

Elle fit un pas en arrière et retira sa main de celle du jeune homme. « Pour qui me prends-tu à la fin ? J’étais simplement en train de te demander si tu es prêt à poser une date de mariage. Être “plus qu’un fiancé”, c’est être un mari. Qu’es-tu en train de t’imaginer au juste ? » Solveig ne souhaitait pas volontairement le blesser bien sûr, mais les reflux de son passé - et plus précisément de sa seule expérience amoureuse ratée - cognaient contre ses dents et voulaient exploser hors de sa bouche en de perfides et sournoises accusations.

Puis, le question survint. L’avait-il songé ? Eux. Être “plus que ça”, être… des amants. Le mot la fit frissonner. Pas de dégoût non car elle-même ne pouvait ignorer le potentiel séducteur du sorcier, qu’il s’agisse de son regard doux, sa grande stature et son sourire charmeur. La peur s’érigeait en maîtresse sous sa peau et guidait son instinct. Elle avait choisi Dimka parce qu’en plus d’être un ami, elle avait la sensation de pouvoir lui faire confiance - chose rare. Mais s’il commençait lui aussi à éprouver du désir pour elle, jusqu’où cela pourrait altérer son comportement à son égard ? Elle ne voulait rien risquer car, au fond, elle tenait beaucoup à leur dynamique. Peu importe son intitulé.

« C’est de ma faute, je t’ai probablement induit en erreur d’une façon ou d’une autre. »
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Dimka Dimitrov
Dimka Dimitrov
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Lumos
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Ven 8 Déc - 17:31

Deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret

Loving can hurt, loving can hurt sometimes When it gets hard, you know it can get hard sometimes It's the only thing that makes us feel alive

Solveig & Dimka
Décembre 2021

La réaction de Solveig ne se fit pas attendre. Tu avais pu déceler son incompréhension au moment tu t’étais rapproché d’elle, mais elle n’essayait pas de s’éloigner, ce qui démontrait la confiance qu’elle te portait. Jusqu’à ce que tu ouvres la bouche et là alors, elle s’échappa de ton emprise et fis un pas en arrière. Sa réaction qui était sans surprise t’arracha tout de même un léger sourire. Elle s’empressa ensuite de dissiper tout malentendu qu’il pouvait y avoir eu à cause de ces paroles. Ses dernières d’ailleurs élargissaient à présent ton sourire. Alors que son empressement pouvait révéler bien des choses, sa réaction réveillait ton instinct, ton envie de jouer, de l’embêter, de la pousser légèrement dans ses retranchements, sans pour autant aller trop loin non plus, car le but n’était certainement pas de la blessée loin de là.

« Relax, je vérifiais que nous étions bien sur la même longueur d’onde Eskil. Est-ce que… Tu aurais peur de moi ? » Dis-tu avec un ton filou tandis que tu faisais de nouveau un pas vers elle, muni de ton regard le plus charmeur, amusé par l’idée de la mettre mal à l’aise. Seulement de manière taquine, encore une fois il n’y avait aucune malveillance derrière tes actes. Tu voulais juste la bousculer un peu et lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre de toi. « Je ne m’imaginais rien du tout mais tes paroles étaient simplement assez ambiguës pour soulever la question et puis… On en a jamais parlé tous les deux. » Autant que la question soit soulevée avant n’est-ce pas ? Ton regard toujours dans le sien, à l’affut de la moindre de ses réactions, tu poussais le jeu encore un petit peu plus loin. « Sauras-tu résister à mes charmes ? Tu ne serais pas la première à y succomber. » Ajoutais-tu avec ton petit sourire en coin, ne cachant pas un seul instant que tu la taquinais et tu ne le prendrais pas mal si elle te remette à ta place après tout tu cherchais. Mais c’était avec un peu plus de sérieux que tu reprenais tout de même. « Es-tu certaines de ne jamais regretter de ne pas te marier par amour ? » Tu savais ce qu’elle avait traversée, tu savais comment elle devait voir les hommes, mais tu savais aussi que certaines blessures pouvaient parfois guérir et si un jour elle se mettait à vouloir plus ? Tes prunelles fixaient les siennes tandis que tu te demandais si tu en serais capable. Mais tu n’avais pas la réponse à cette question. Tes prunelles se froncent tandis qu’elle reprend la parole en annonçant que c’était de sa faute. Alors certes ses paroles avaient été assez flou pour que tu te poses des questions, mais il n’y avait rien de dramatique à cela et surtout tu avais cette impression qu’elle ne parlait pas que de cela.

« Ce n’est en rien ta faute, alors oui peut-être aurais-tu dû poser la question autrement, mais tu ne m’as pas induit en erreur Solveig, jusqu’ici je ne m’étais posé aucune question. » Qu’elle soit rassurée à ce sujet tu ne t’étais pas imaginé quoique ce soit. « Si je peux t'assurer une chose, c'est que oui, je tiens à toi. En tant qu'amis et qu’en tant que mari et femme, tu pourras toujours compter sur cette amitié. » C’était d’ailleurs comme ça que tu avais envisagé la chose au départ d’ailleurs. Peut-être la raison du pourquoi tu ne voyais pas cela comme une laisse qu’on te mettait autour du coup contrairement à la fois où ta famille a voulu t’imposer ces fiançailles avec Alcyone, peu importait combien tu l’aimais, tu n’avais pas choisi. Et puis il y avait cet amour que tu avais toujours vue comme une faiblesse et que tu avais eu du mal à comprendre. Avec Solveig, il n’y avait pas eu tout cela qui gravitait autour, avec Solveig cela se révélait être beaucoup plus simple, en tout cas en apparence. « Si je suis prêt à poser une date de mariage ? » Reprends-tu alors te rappelant qu’avec tout ça, tu n’avais même pas répondu à sa question principale. « Dis-moi laquelle et se sera comme si c’était fait. » Assurais-tu alors afin de lui démontrer que ce n’était pas des paroles en l’air et que tu lui laissais libre choix du moment qui lui convenait le mieux. Après tout, toi tu avais quitté Poudlard, c’était plus simple pour toi de te libérer du temps. Là où la jeune femme n’avait pas fini ses études.

« Future Madame Dimitrova. » Glissais-tu amusé avec ton plus bel accent russes, roulant le r à la perfection comme tu savais si bien le faire. « Est-ce qu’on peut y aller ? Où y a-t-il autre chose que tu aimerais savoir ? » Demandais-tu alors sans te défaire de ton sourire taquin, continuant de t’amuser de la situation.


I, I can’t get this memories out of my mind,
And some kind of madness it started to evolve I, I tried so hard to let you go But some kind of Madness is swallowing me whole.



@tiababylo




when your legs don’t work like they used to before and I can't sweep you off of your feet will your mouth still remember the taste of my love will your eyes still smile from your cheeks


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