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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Une affaire d'écailles [Amycia] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
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Dim 26 Mar - 9:12

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Mai 2015

Appuyée contre le tronc d’un arbre, je me préoccupais peu de l’écorce qui s’enfonçait dans ma joue et la noircissait au passage. Les yeux fermés, je me repassais les événements de la veille au moins un millier de fois en arrivant toujours à la même conclusion : c’était un fléau.
Hélas, par les fonctions qu’occupait ma famille depuis des générations dans les Hébrides, j’étais habituée à côtoyer les méfaits des braconniers. J’étais d’ailleurs toujours étonnée qu’ils osent s’en prendre à des créatures aussi dangereuses que les dragons, et pour pallier à ce problème, je savais aussi comment ils s’y prenaient. Rien que de me l’imaginer, j’en avais le cœur brisé. Si les moldus faisaient du mal aux animaux en grande partie par ignorance, les sorciers, eux, le faisaient clairement par méchanceté. Des éléments en provenance de leurs corps étaient certes importants, mais ça ne nous donnait pas le droit de le leur prendre par la force. J’aimerais, un jour, trouver une solution contre les braconniers, et venir en aide à mes dragons, puis à tous les dragons, et enfin, à toutes les créatures fantastiques. Malheureusement, nous ne pouvions pas simplement les mettre dans une valise au sortilège d’extension et ne plus les laisser se promener en liberté sur Terre. Non. Il devait y avoir une autre solution. Pour autant, du haut de mes 26 ans, diplômée depuis trois ans à l’université de Poudlard, j’ignorais comment m’y prendre pour aider les créatures magiques. Je ne me considérais pas encore légitime pour traiter de ce genre de problématique malgré mes heures passées sur le terrain à accompagner mon père dans les Hébrides.

Qui plus est, j’étais bien trop renfermée sur moi-même pour vouloir m’approcher davantage de qui que ce soit. Blessée depuis trois ans par la personne que j’avais profondément aimée, j’avais préféré m’éloigner de ma terre natale pour me donner l’illusion de penser à autre chose. Cela m’avait également éloignée de la pitié que je lisais dans les yeux de mes proches. Si partir m’avait fait du bien, car j’avais changé de paysage (et de dragons), je m’étais davantage repliée sur moi-même et ne parlait que très peu. Maladivement timide, je m’adressais à mes collègues pour le strict nécessaire et acceptais leurs présences uniquement parce que je travaillais.
Les dragons avaient toujours eu ce pouvoir bien particulier de m’ouvrir aux autres, de révéler mon vrai visage. Quand je travaillais, je devenais une toute autre personne.

Je pris une profonde inspiration et rouvris les yeux en entendant lesdits collègues s’agiter dans mon dos. La veille, la réserve de Magyar à Pointes, située en Hongrie, dans laquelle je travaillais depuis deux ans et demi, avait été attaquée par des braconniers. En pleine période de couvaison, deux œufs avaient disparu et l’une des mères était gravement blessée. J’avais passé la nuit à lui prodiguer des soins et à la veiller avec l’un de mes confrères. Ce matin, j’étais épuisée, mais je refusais d’aller me coucher. J’avais à cœur de discuter avec les Aurors dépêchés sur place pour nous aider à traiter du problème. Apparemment, mon supérieur avait fait appel à différents gouvernements pour que l’alerte soit donnée dans un maximum de pays. Ainsi, nous n’attendions pas uniquement les autorités hongroises et germaniques, mais aussi les Françaises et les Anglaises. Si tous ne viendraient pas en même temps, tout le moins c’était ce que j’espérais, cela ferait beaucoup d’allés et retours dans la réserve. Il me faudra prendre sur moi pour ne pas trembler devant tout le monde.

— MacFusty.

Je me décollais du tronc d’arbre pour me retourner en direction de l’un de mes collègues. Il me fixa de  haut en bas non sans une petite mimique au visage qui m’indiqua que mes vêtements et mon visage étaient sales. Chose qui m’importait peu. Il se reprit et continua.

— Plusieurs vont arriver dans les prochaines minutes. Tu pourrais t’occuper du ministère anglais ?

Les yeux détournés pour m’éviter de croiser son regard, je me contentais de hocher la tête. Habitué à mes silences, l’homme me remercia et prit la direction des bureaux. Non sans soupirer, je vins me masser les paupières avant de frotter ma joue sale, réussissant uniquement à étaler la tache de terre qui s’y trouvait.
En rassemblant mon courage, je quittais ma cachette pour aller accueillir le Britannique désigné à traiter de notre cas. Je me motivais en me persuadant que mon échange avec cette personne ne pourrait m’être que bénéfique pour la suite. Pour le jour où je rentrerai dans les Hébrides et pour mon expérience personnelle. Si j’adorais m’occuper de créatures magiques et que mon frère reprendrait le flambeau du devoir familial, il n’empêchait qu’il me faudrait tout de même fréquenter encore le genre humain pour mener à bien tous les projets que j’avais en tête. Il me faudra me faire ma place dans ce monde de sorciers ignorants qui appréciaient à ce point utiliser les manières coercitives. Je le savais, et je savais qu’il me faudrait me faire souvent violence pour parvenir à mes fins. Pour autant, j’étais persuadée qu’un jour, j’y arriverais !
En déglutissant nerveusement, je joignis mes mains en jouant nerveusement avec mes doigts quand le craquement du transplanage retentit. En voyant la personne qui s’avançait vers moi, j’écarquillais les yeux alors que mon cœur fit un petit bond.

— Amycia Avery ? C’est bien toi ? Ça alors, si je m’y attendais… Comment vas-tu ? Que fais-tu là ?

La dernière question était évidemment idiote et inutile, mais, malgré les années que nous avions prises toutes les deux depuis l’école, je restais la Abigail que j’avais été en ce temps. Timide et maladroite socialement. Sans jamais croiser son regard, je lui adressais un sourire aimable, bien heureuse d’avoir traité avec elle du cas de braconnage plutôt qu’avec un Auror bourru et quelque peu austère. Quoique, voilà des années que je n’avais pas revu Amycia, peut-être qu’elle était devenue comme ça elle aussi ?
Je me mordis l’intérieur de la bouche avant de reprendre timidement.

— C… comment veux-tu procéder ? Tu voudrais voir les lieux du braconnage ? Tu voudrais un résumé ? Tu veux visiter la réserve ? Je déglutissais nerveusement. Dis-moi ce qui sera le mieux et on s’y met.

J’étais peut-être fatiguée, et cela devait se voir sur mon visage quelque peu crasseux, mais je restais néanmoins motivée. Cela aussi, ça n’avait pas changé depuis l’enfance. Pour les créatures, je faisais tout, jusqu’à sacrifier ma santé, surtout pour les dragons.
 

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Mar 28 Mar - 20:07

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Mai 2015

L’homme est assis là, en face de moi. L’ambiance était pesante. Assis là sur cette même chaise depuis le début de la matinée, la journée avançait et pourtant je l’interrogeais depuis de longues heures. Rien ne le faisait céder.  Debout, les paumes tenant le bord de la table, j’observais l’homme que j’avais arrêté dans la nuit.  Son complice avait été tué au cours de l’échange, il en manquait un autre. Ce dernier était réputé pour son braconnage.   Trois hommes, dont deux mages noirs, tous inculpés pour une affaire de meurtre.  Le dossier de l’affaire trônait sur la table, juste sous les yeux de mon suspect.

- Expliquez donc ça !      

Rien à faire , il restait de marbre , il était complice de ce crime. Une femme, Susan Banks , une sang mêlée , propriétaire d’un petit établissement de potions et autres grimoires  avaient été frappée d’un sort de mort quelques jours plus tôt , un grimoire et un  nécessaire à potion avait par ailleurs disparu de sa réserve.

- Vous êtes bon pour un allé simple à Azkaban…Bien évidement… Toute coopération pourrait jouer en votre faveur.  

Malgré ma baguette sortie et sur le bord de la table de mon côté, signe que j’étais prêt à user de manières plus coercitives. Il ne disait rien. De plus son Invulnérabilité à la  Leligilimencie. Je ne pouvais guère à en tirer grand-chose. Il restait froid, de marbre, un véritable rock.  Cette femme avait été tuée,  probablement torturée et voir que l’individu qui se tenait en face de  émoi ne daignait rien dire me mettait hors de moi.  Je sortis un temps de la pièce, prenant  un temps pour remettre en ordre mes idées et pensées.

C’est alors que Jonas, un camarade du bureau des aurores m’avertit qu’une réserve de Magyars venait d’être attaqué , souillé même. Quel rapport cela avait-il avec nous.  L’un des complices n’était autre que le braconnier de notre affaire, la troisiéme pièce manquante de mon puzzle , de  cette enquête.

- Il faut que tu y ailles Amycia ! C’est notre piste !    

Allez jusqu’en Hongrie ? Cela me rappelle la traque que j’ai dû faire à mon propre oncle Mangemort. Cet élan de nostalgie me fit sourire mais l’idée de me rendre là-bas me rendait mal à l’aise.

- La Hongrie donc…Il faut que je transplanne c’est cela…Roh mais tu sais que je n’aime pas ça !

Il éclata de rire, me tapa amicalement à l’épaule et acquiesça. Tout le monde le savait que ce genre de pratique de voyage ne me rendait pas sereine.  

- Tu es la seule de tout le bureau à avoir du mal avec ça je te ferais dire… Vas-y , ton nouvel ami t’attendra en cellule !  

Pour Jonas c’était clair que je devais m’y rendre, il se chargera de remettre mon suspect en cellule pour poursuivre l’interrogatoire à mon retour.   J’acquiesçais donc, désertant l’endroit pour récupérer mes affaires.
Une fois dans les vestiaires,  parée de mon manteau et  de mon bagage à main j’hésitais un temps. Les moldus avaient tout compris euh. L’Avion !  C’était un moyen transport rapide ! Oh et puis zut !     Je me mis alors à transplanter  
***

L’arrivée se fit dans un craquement et les vestiaires du ministère furent très vite remplacés par un décor nature. Un vent léger lassa entendre le bruissement des feuilles. Sous mes semelles, le sol me paraissait bien moelleux. Titubante, l’effet me faisait toujours pareil après mon arrivée. Je déglutis, attendit quelque peu le temps de retrouver un parfait équilibre et surtout mes esprits.

Une fois ceci fait j’avançais , bien disposée à résoudre l’étendu de cette affaire dans les plus brefs délais , d’autant plus qu’avec  une histoire de braconnage , les enjeux étaient radicalement différents.

Une jeune femme, au visage qui m’apparaissait comme familier se tenait là. Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre à qui j’avais affaire. C’était cette jeune femme de Poudlard ,  elle n’était pas de Serdaigle sinon je l’aurais croisé plus souvent.  Si ma mémoire était bonne elle avait été répartie à Poufsouffle.

- Annie , Amy…Non pardon Abigail  Macfusty. Ça en fait du temps !  Tu travailles ici, c’est vrai qu’avec les affinités envers les animaux que tu as, quoi de plus logique pour toi. Tu évolues ici, telle une jobarbille heureuse je me trompe ?  Pour ma part je suis ici à votre demande je suis auror pour le ministère britannique.  

Qu’elle fut ma surprise en voyant cette tête qui m’était familière. Si elle était professionnelle qu'elle était attentive lors des cours de soins aux créatures magiques, cela ne serait que gratifiant de travailler avec une véritable professionnelle. En lui disant les raisons de ma présence , un petit sentiment de fierté m’envahit , j'avais tout fait pour être auror, et elle le savait, comme beaucoup de gens de notre scolarité commune.    Elle m’interrogea sur la manière dont j’aimerai procéder. Après une brève hésitation tout me paraissait clair. Je désignais mon attaché-case.  

- Tout d’abord  je veux bien que tu amènes à un endroit ou je pourrais poser mes affaires , comme tu peux le voir, je suis venu charger, en même temps j’aimerais que tu me racontes tout dans les moindres détails,  votre système de protection , la manière dont vous régulez les entrées et sorties, comment vous vous êtes aperçu du problème…Tout détails qui te semble… utile me le sera forcément !                  

 

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Mar 4 Avr - 20:32

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Mai 2015

Amycia Avery était un lointain souvenir, mais pas des plus désagréables. Je me souvenais d’une jeune sorcière volontaire qui défendait les élèves opprimés. Comme Harper, elle avait pour projet de devenir Auror, elle avait apparemment réussi. J’étais vraiment heureuse pour elle. Dire qu’Amycia et moi étions amies serait un grand mot, pour autant, nous nous entendions bien lorsque nous étions amenées à nous côtoyer. Tout cela était si loin, mais paradoxalement, semblait si proche.
En évitant son regard, je lui souris timidement.

— En effet, c’est intéressant de travailler dans cette réserve, j’apprends plein de choses. Tu sais comment c’est, à l’école et à l’université on apprend plein de théorie, mais c’est toujours mieux d’apprendre aussi la pratique.
Je lui jetais un coup d’œil prudent.
— Je te félicite. D’être devenue Auror. Ça n’a pas dû être une mince affaire.

À sa demande, je l’invitais à me suivre. De ma démarche calme et discrète, je l’entraînais à l’intérieur de la structure de la réserve. Dans un premier couloir, l’un de mes collègues lui demanda sa baguette, et après une rapide analyse, lui rendit.
Dans un sourire timide, je l’entraînais ensuite dans un dédale de couloirs, je l’entraînais jusqu’à un escalier pour l’emprunter. Après un court instant, je lui ouvris une porte qui donnait sur une petite chambre. Il n’y avait qu’un lit, une table, une chaise et une commode. Le tout était parfaitement rangé, presque vide, pourtant, la chambre était bien occupée, mais c’était comme si la personne qui y dormait ne souhaitait pas prendre de place… et c’était le cas.

— Tu peux poser tes affaires ici, c’est ma chambre, ça ne risque rien. Je vais tout t’expliquer en te montrant les lieux, tu comprendras mieux certaines choses en les voyant de tes propres yeux.

Je la laissais installer ses affaires et se mettre à l’aise, puis je la ramenais à l’extérieur. En me dirigeant vers une première barrière magique, je pris une profonde inspiration.

— Donc… c’est une réserve spécialisée dans les Magyars à Pointes. Nous les protégeons et avons un programme de reproduction, du coup, tu penses bien que nous sommes fréquemment la cible des braconniers. Nous avons tous les éléments qui les intéressent. Les dragons en bonne santé avec leurs éléments magiques efficaces, nous avons de jeunes individus et bien sûr, nous avons des œufs. Nous sommes en pleine période d’éclosion, c’est un moment propice aux braconnages, car les petits peuvent être facilement capturés si les parents ne sont pas assez attentifs… et nous compris.

Travailler dans une réserve, c’était merveilleux. C’était même ma vie puisqu’en tant que membre du clan MacFusty, je veillais aux Noirs des Hébrides depuis ma naissance. Je connaissais les enjeux avant même de venir travailler ici. Des enjeux qui, malheureusement, ne ciblaient pas uniquement les dragons puisque les sorciers malintentionnés s’en prenaient à mes protégés.
Sans interrompre ma marche, je pénétrais la première barrière magique à l’aspect d’une cloche laiteuse et laissais Amycia me rejoindre. Une fois à l’intérieur, une forte odeur draconique envahissait les narines. Moi, j’y étais habituée et je n’eus aucune réaction. C’était un mélange de feu, de chair brûlée et un genre de musc entêtant. Je laissais l’Auror s’imprégner des lieux puis continuais mon chemin sans prêter attention au rugissement tonitruant qui s’éleva non loin.

— Les braconniers ont ciblé cette aile et une deuxième. Ici, on a regroupé les couples et, comme je te l’ai dit, la plupart veillent leurs œufs. Les braconniers ont quand même réussi à duper les plus jeunes couples et nous ont volé deux œufs.
Il y eut un trémolo dans ma voix en confiant cette constatation.
— Il n’est pas possible de venir ici sans passer par l’entrée, par là où tu es arrivée. Ils ont forcé l’entrée avec discrétion, comme des voleurs, et ont déjoué nos barrières anti-intrus. Normalement, à chaque visite, on prend l’identité du visiteur avec la baguette, comme on l’a fait avec toi, c’est comme ça qu’on régule les entrées et les sorties. Ils ont assommé le gardien puis ont déjoué nos barrières anti-intrus. Ça fait un moment que je dis que les sortilèges ne sont plus actualisés, la magie s’est perdue… mais on ne m’a pas écouté. En revanche, ce que je trouve étrange, c’est qu’ils semblaient connaître les chemins de ronde, du coup, on a donné l’alerte en retard. Je ne sais pas comment ils ont pu connaître nos passages de garde.

Soudainement, je m’arrêtais et lui fis signe de m’imiter. L’index qui barrait mes lèvres l’intima de garder le silence. Un grondement guttural s’éleva lentement à côté de nous puis un énorme mâle se détacha de la verdure d’un imposant buisson. Ses écailles reflétaient la lumière du soleil matinal et il avait une corne cassée, sûrement le résultat d’un combat avec l’un de ces concurrents. Il nous fixa, ses narines se dilatant dans un souffle profond, puis il se détourna et s’éloigna. Prudente, j’entraînais Amycia un peu plus loin avant de reprendre la parole.

— Comme tu as pu le constater, ils ne peuvent pas nous voir tant qu’on ne fait pas de bruit. Ceci pour une question évidente de sécurité… mais ça a aussi ses défauts puisque ça facilite la tâche aux braconniers.
Je gardais un instant de silence pour rassembler mes idées puis repris.
— On a constaté leurs présences quand les dragons se sont anormalement agités. On a tout de suite agi en les stoppant, mais plusieurs ont réussi à quitter la réserve, dont ceux avec leurs… prises. Donc deux œufs, un dragonnet nouveau-né et des écailles qu’ils ont arrachés à notre matriarche. Son état actuel est alarmant, ils l’ont torturé…

Encore une fois, je déglutissais avec peine et détournai la tête pour cacher mes tourments. Qu’on s’en prenne aux créatures était toujours difficile pour moi à accepter, d’autant plus quand c’était moi qui devais veiller sur eux. Je pris une profonde inspiration.

— Je te montrerai l’autre aile tout à l’heure, là où il y a les jeunes, dont un qui a été capturé… puis je te montrerai la matriarche. Maintenant, je peux te montrer les nids qui ont été attaqués si tu veux.


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