Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
La soeur parfaite
La journée s’annonçait monotone au possible et un peu étrange. Il savait que sa mère avait passé plusieurs jours au chevet de sa mère, pas certain d’ailleurs qu’elle soit avec elle en qualité de médicomage, plutôt de membre de la famille. Ça avait une mort plutôt longue pour ce qu’il avait compris sans trop rentrer dans les détails. Il avait compris au fil des discussions avec sa mère ou même son père lorsqu’il passait à la maison pour prendre des nouvelles, qu’il fallait juste attendre et essayer de la faire souffrir le moins possible que parfois, même avec la meilleure volonté du monde, il n’y a rien à faire. Il avait été là, la dernière journée uniquement mais avait juste assisté impuissant à la douleur de sa mère Il se projetait certainement et vivait très mal la chose parce qu’il tenait à sa mère et c’était quelque chose de l’imaginer mourir. Quelque chose qu’il ne voulait pas vivre et il était certain d’une chose, il prendrait la chose avec beaucoup moins de dignité qu’elle mais que voulez-vous, il n’était pas sa mère.
Puis derrière il y avait eu l’organisation de l’enterrement, Théo essayait d’être présent mais bon ça n’était pas très évident, il ne pouvait pas passer toutes ces journées à la maison, ayant une vie de son côté. Néanmoins la veille de l’enterrement, pressentant que ça n’était pas quelque chose de facile à vivre il avait envoyé un hibou à sa mère pour lui demander si elle voulait qu’il passe la soirée avec elle. Sa mère avait répondu rapidement par la négative en précisant néanmoins qu’il était adorable mais qu’elle voulait qu’il récupère Alcyone le lendemain. Outre le fait qu’on aurait dit qu’Alcyone était un petit chien qu’il ne fallait surtout pas oublier, il trouvait cela étrange que sa mère veuille à tout prix la présence d’Alcyone mais effectivement, si c’était le cas mieux valait il que Théo passe vérifier qu’elle voulait bien venir. Ce qui était fou cependant c’est qu’elle l’envoie lui alors qu’elle avait une plume et un parchemin, elle pouvait tout aussi bien lui dire elle-même à sa fille. Mais bon parfois il faut pas chercher à comprendre et autant Alcyone pourrait être casse bonbon pour l’enterrement de ses parents – même si Théo ferait des pieds et des mains pour qu’elle ne se défile. Autant, pour ce qu’il avait pu constater au fil des années, si le grand amour Alcyone et ses parents n’était pas vraiment au beau fixe, là il s’agissait de sa grand-mère, la relation entre Alcyone et sa grand-mère maternelle était beaucoup plus agréable, il n’y avait pas donc pas de risque qu’elle ne vienne pas, bien au contraire.
Il n’empêche que le matin même, après avoir traîné un maximum dans le lit, comme si se lever le plus tard possible allait changer quoi que ce soit, Théo se prépara. Les costumes ça n’était toujours pas son truc d’ailleurs, ça faisait toujours beaucoup trop sérieux et un peu trop guindé à son goût… Franchement qui s’habille comme ça volontairement ? Après avoir regardé la cravate longuement, il décréta que non, il aimait beaucoup sa grand-mère mais elle lui pardonnerait sûrement de ne pas vouloir ressembler à un pingouin, même à son enterrement. Une fois près, il fit la mission qui lui avait été confié, à savoir récupérer Alcyone qui était prête… En même temps, c’était logique. Avant de les faire transplaner au lieu où aurait lieu la cérémonie – qui allait être longue comme pas permis, ça c’était sûr – Théo glissa à sa sœur « ça ne te fait pas drôle d’être convié à des évènements de ce genre, pas spécialement joyeux mais par contre les fêtes de fins d’années non ? » Oui, il trouvait ça bizarre. D’ailleurs, il n’avait pas la moindre idée de si sa sœur avait continué à voir ses grands-parents ou non ?
Une fois sur les lieux ça devenait un peu plus étrange encore. Si en temps normal, il aurait entraîné sa sœur sans attendre vers leur mère, là et bien il se voyait très mal abandonner Alcyone. Il craignait un peu qu’elle se prenne des réflexions qui n’avaient pas lieu d’être et préférait autant être dans les parages si ça venait à arriver, pour pouvoir recadrer tout le monde et défendre sa sœur, même si elle dirait certainement qu’elle n’avait pas besoin d’aide… Oui oui Alcyone cause toujours tu m’intéresses. Pour autant, prétendre que Théo ne cherchait pas sa mère du regard aurait été totalement erroné mais aucune trace de la mère Greengrass, il fronça les sourcils, s’adressant à la brunette à côté de lui « Tu vois maman toi ? » Oui elle allait faire un effort et la chercher parce qu’il demandait. Il conclue après avoir observé, lui semblait il en tout cas, toutes les personnes présentes « C’est bizarre, habituellement, elle accueille les gens. » Ah ça, ils le savaient fort bien parce que c’était le genre de moment INTERMINABLE où ils devaient plus jeune rester pour l’image alors que bon, ils s’en moquaient éperdument de dire bonjour à tout le monde ou se faire bien voir.
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Alcyone Greengrass
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Famille Greengrass
La mort avait d’étrange qu’elle finissait invariablement par rassembler les gens. La preuve, Lucida Greengrass n’avait jamais autant fréquenter sa propre mère qu’au moment où elle se trouvait sur son lit de mort. Certains pouvaient affirmer qu’elle faisait ça uniquement parce que c’était ce que son devoir de médicomage lui dictait, d’autres, plus mesquins, insinuaient que c’était la culpabilité qui la faisait agir ainsi, mais la vérité c’était que perdre sa mère ne laissait jamais personne indifférent. Et que pour une fois les sang-purs ne faisaient pas exception. Nul chagrin ne se lisait sur son visage, nulle larme ne venait gâcher son maquillage appliqué à la perfection, pourtant à l’intérieur, elle sentait le vide lui grignoter le cœur à mesure que sa mère s’enfonçait dans les ténèbres. Mais la dignité venant avant tout, elle ne laissait rien paraitre de ses états d’âme. Au moins dans ses derniers instants sa mère pourrait se satisfaire de voir que l’éducation qu’elle avait fait donner à sa fille était toujours aussi parfaite. Les autres pouvaient bien avancer ce qu’ils voulaient, leur avis n’avait pas d’importance. Ils n’avaient pas d’importance. Tout ce qui importait était sa mère qui se mourait devant ses yeux. Oh, comme toutes les familles de sang-pur, ce n’était pas l’amour qui avait fait foi dans la demeure familiale, et si pendant sa jeunesse elle avait eu du ressentiment pour sa génitrice à cause de ça, désormais elle la comprenait mieux. Il y avait d’autres manière de prouver son affection à son enfant, les effusions d’amour n’était qu’un embarrassement. Avec le temps elle avait compris qu’il y avait des choses qui passaient au dessus de tout et que son rôle n’était pas de les remettre en question mais plutôt de s’assurer de leur perpétuation. Leur honneur ne se jouait pas dans l’intimité de leur foyer mais bien aux yeux du monde alors son rôle, elle l’avait accepté. Elle l’avait endossé et elle l’entretenait avec tout le soin qu’une telle responsabilité demandait. Que ce soit dans la vie, ou face à la mort.
Finalement, l’instant tant redouté était venu et était repartit aussi silencieusement que la faucheuse. La matriarche avait fermé les yeux pour la dernière fois. Lucida ne s’était accordé qu’un instant de peine, elle n’avait laissé qu’une unique larme couler sur sa joue, le tout bien à l’abris des regards dans la chambre de Sainte Mangouste. Puis elle s’était ressaisie pour faire ce que l’on attendait d’elle. Oh, elle était en deuil, son cœur était brisé, mais les effusions de larmes n’étaient pas dignes d’elle. Pour traverser cette épreuve, elle devait la gérer, et c’est ce qu’elle fit. En tant que médicomage elle connaissait les démarches à suivre après un décès, en tant que sang-pur elle savait quelles ficelles tirer pour obtenir les meilleurs traitements et en tant que maitresse de maison elle savait parfaitement organiser un évènement à la hauteur de son nom. Même lorsque celui-ci était un enterrement. Elle géra tout d’une main de maitre, et si ça ne soulagea pas la douleur dans son cœur, ça lui enleva au moins un poids des épaules. Sa mère aurait un enterrement digne de son rang, le dernier hommage qu’une fille pouvait rendre à celle qui lui avait donné la vie. Alors sans attendre, la nouvelle avait été diffusée dans les colonnes de la Gazette du sorcier, Lucida trouvait ce procédé un brin vulgaire mais elle savait que certaines familles y étaient attachées et que sa mère elle-même ne jetait pas une seule édition du journal avant d’en avoir parcouru toutes les rubriques. Ceci fait, les faire-part de décès avaient été adressés à la famille et aux amis, et aussi à quelques connaissances bien placées, inutile de se fourvoyer, chaque évènement, joyeux comme triste, servait l’image de la famille. Les choses étaient ainsi.
Quand le jour de l’enterrement arriva, tout était prêt. Fidèle à elle-même Lucida n’avait rien laissé au hasard. Il en allait de l’image de sa défunte mère, mais aussi de la sienne. Comme le voulait la tradition, elle passa un long moment aux côtés du cercueil où reposait sa mère, son mari Erèbe à ses côtés, à recevoir les condoléances de tous les convives. Vêtue d’une élégante robe fourreau noire et d’escarpins aux talons vertigineux, Lucida serrait les mains et recevait les témoignages de sympathie murmurés par les invités. Les familles, les amis, les connaissances, on ne fréquentait jamais autant de monde qu’à un enterrement. Si certains se laissaient aller à un chagrin presque grossier, la Greengrass maintint un visage grave et décent, elle n’allait tout de même pas s’abaisser à ce genre de comportement. Enfin la longue file des pleureurs se tari et le sorcier officiant annonça que la cérémonie allait débuter. Lucida alla s’assoir au premier rang, aux côtés de son mari. Elle était déçue que son fils ne soit même pas venu saluer ses parents, mais elle lui pardonnait, il était sûrement trop bouleversé par la perte de sa grand-mère. Ce fut ainsi qu’elle lui adressa un regard tendre lorsqu’il vint prendre place à sa droite. Lorsque son regard glacier se posa sur sa fille, Lucida marqua un moment d’hésitation. Aussitôt, les mots que sa mère n’avait cessés de lui adresser pendant ses derniers jours lui revinrent en mémoire. Selon elle, elle devait se réconcilier avec son enfant, faire des efforts pour tenter de la comprendre et essayer de sauver ce qui pouvait l’être dans leur relation. Au début, la Greengrass n’avait pas prêté attention à ses paroles, mais peu à peu elle avait senti que sa génitrice faisait le parallèle avec leur propre relation. Elles n’avaient jamais été particulièrement proche, la matriarche ayant toujours mis trop de distance, trop d’attentes dans l’équation, mais ce n’était pas pour autant qu’il n’y avait pas eu de respect entre elles. Ces mots, Lucida avait eu du mal à les comprendre, parce que c’était sa mère qui avait rendu les choses ainsi et entendre du regret dans sa voix lui avait paru incompréhensible. Mais la vieille femme avait insisté, elle devait arranger les choses avec Alcyone, aujourd’hui elle était aveuglée par la fierté mais quand viendrait son temps elle finirait par regretter à son tour. Elle lui avait fait promettre, et face à sa mère sur son lit de mort, Lucida n’avait eu d’autre choix que de promettre. Et maintenant qu’elle revoyait sa fille pour la première fois depuis de longs mois, elle se rendait compte que les paroles de sa mère lui tournaient toujours en tête. Avait-elle raison ? Devait-elle faire un effort ? Peut-être. Poussée par ces pensées, elle voulu se saisir de la main de sa fille mais celle-ci eut un vif mouvement de recul. S’efforçant d’ignorer la piqûre qu’elle ressentait, Lucida reporta ses prunelles d’acier devant elle.
Tout le temps que dura la cérémonie, la Greengrass s’appliqua à afficher une expression digne. Elle pouvait entendre des reniflements et quelques pleurs dans la salle mais elle ne s’abaissa pas à de tels épanchements. Même si elle disait au revoir à sa mère, elle pouvait le faire sans se tourner en ridicule. Quand ce fut fini, elle se leva à la suite de son mari, dans un mouvement élégant, et prit le temps d’épousseter sa robe avant d’avancer au milieu de l’assistance. Elle souhaitait parler à ses enfants mais d’abord il était de son devoir de s’entretenir avec le sorcier officiant. Elle prit donc quelques minutes pour lui assurer que la cérémonie avait été tout à fait à la hauteur de ses attentes, et de l’image de sa défunte mère. Elle hocha la tête lorsque le sorcier lui annonça qu’ils avaient un bon quart d’heure devant eux avant de se rendre dehors pour la mise en terre, en attendant les invités pouvaient se désaltérer. Elle le remercia avant d’enfin se diriger vers Théodore et Alcyone qui se trouvait non loin. Elle fit mine de ne pas entendre la tentative de fuite futile de sa fille, inutile de créer un esclandre au beau milieu d’obsèques, il n’y avait rien de plus vulgaire. Et puis, elle n’était pas là pour ça. « Je suis contente que vous soyez là… Tous les deux. » Déclara-t-elle en joignant sobrement ses mains gantées de dentelle noir devant elle. Elle devait parler à Alcyone, esquisser un geste, un mot, c’était les dernières volontés de sa mère, mais maintenant qu’elle se trouvait devant le fait accompli elle trouvait cela incroyablement difficile de combler la distance qui s’était creusée entre elle. Alors presque machinalement, elle se tourna en premier vers son fils. Lui au moins était toujours à ses côtés. « Tu aurais pu mettre une cravate tout de même, Théodore. » Lui souffla-t-elle. Pourtant, ce fut un mince sourire indulgent qui vint ourler ses lèvres. Même sans cravate, son fils était tout en élégance. Avec une cravate ça aurait juste été… Mieux. Néanmoins elle ne dit rien de plus, préférant se tourner vers sa fille. « Alcyone c’est... » Elle hésita un bref instant alors que les souvenirs de leurs innombrables disputes venaient se mêler aux volontés de la défunte. Finalement, elle lui adressa également un fin sourire. « C’est bien que tu sois venue. Ta grand-mère aurait aimé te savoir présente. » Affirma-t-elle avec un léger hochement de tête. Voilà au moins une chose dont elle était sûre. Bien sûr c’était elle qui lui avait adressé son invitation mais elle n’aurait su dire si Alcyone allait l’accepter. D’ailleurs elle n’avait pas reçu de réponse de sa part et n’avait appris sa présence qu’en la voyant entrer. Enfin, l’impolitesse de la jeune femme n’était pas le sujet. « C’est dans ce genre de moment que l’on comprend ce que ça veut dire d’être une famille. » Déclara-t-elle à la place. La famille, voilà ce qui était important. Montrer qu’ils étaient toujours unis malgré leurs différents, qu’ils n’avaient rien à voir avec les Carrow dont la dernière fille avait causé honte et déshonneur en leur tournant le dos. Et si cela pouvait permettre à Alcyone d’ouvrir les yeux, eh bien ce ne serait qu’encore plus bénéfique.
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Théo Greengrass
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Dim 25 Avr - 15:47
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S’il n’avait pas su pourquoi il était là, Théo aurait trouvé que sa mère s’était surpassée niveau décoration. Ça n’était pas tape à l’œil, loin de là, plutôt sobre en réalité mais impossible de douter du fait qu’il y avait des heures de travail derrière et compte tenu du fait que sa mère était en deuil, il la trouvait encore plus remarquable que d’habitude. Alors bien sûr, il y avait quelques signes que ça n’était pas une journée ordinaire, parce qu’en temps normal, ils n’étaient pas en mesure de faire dix pas sans que leur mère n’ait cette espèce de sixième sens lui indiquant que ses enfants étaient dans les parages. Et non, ça n’était pas le sixième sens juste pour Théo, elle réagissait très bien à l’arrivée d’Alcyone aussi, c’est juste que ça la mettait un peu moins en joie que la présence de son fils. D’ailleurs, avant la mort de leur grand-mère, Alcyone était un prénom qu’il n’avait pas entendu de la bouche de ses parents et ça avait quelque chose d’un peu malsain, selon Théo, de l’inviter uniquement lorsqu’il y avait des évènements tragiques comme celui-là. A la réponse de sa sœur suite à ses propos, il la couva du regard « Je ne vois pas pourquoi. Tu es une Greengrass, ta place est ici et pas uniquement pour ce genre d’évènement. » Le seul problème, c’est qu’il était dans une famille de têtu. Bien sûr, il n’était pas en reste étant particulièrement têtu comme personne, mais alors les autres membres de la famille, pour ça, ça n’était pas des cadeaux. Entre la sœur qui avait décidé de ne plus leur parler, quand bien même ça rendait fou Théo, le père qui restait dans son moule, incapable d’évoluer et de se rendre compte que sa vision archaïque du monde était incompatible avec la vie de ses enfants, provoquant des tensions et sa mère… qui avait parfois toujours tendance à être particulièrement injuste et ne pas forcément se remettre en question, ça n’était pas facile tous les jours, surtout quand Théo se retrouvait au milieu des conflits, ce qui arrivait un peu trop souvent à son goût sa faute, il prend pas position.
Aujourd’hui, il n’y avait pas de mère pour venir leur dire bonjour, ni même de père en réalité et là aussi, c’était un peu spécial. Ils n’étaient pas présents au milieu des convives et Théo avait beau chercher des endroits stratégiques, pour lui, impossible de trouver sa mère, jusqu’à ce qu’Alcyone ne lui indique où elle était. Son regard balaya aussitôt l’endroit avant de se poser sur sa mère qui n’était pas seule. Aie, s’il était tenté de la rejoindre, rencontrer une foule de personne, ça ne l’emballait pas non plus… les gens étant à ses yeux faussement compatissant. Alors qu’il hésitait, la main de sa sœur se glissa dans la sienne, signe qu’elle voulait y aller mais qu’elle n’était pas des plus rassurées. Il lui lança un regard entendu, faisant un pas avant que le sorcier prêcheur décide de prendre la parole pour leur demander à tous de venir s’installer. Ouh ça ce n’était pas bon, leurs parents n’allaient pas kiffer du tout que leurs enfants ne soient pas passés les voir. En même temps, la faute à qui s’ils se planquent ou s’ils sont toujours entourés et que personne ne veut les déranger. Il entraîna sa sœur à l’endroit où étaient installés les parents, même s’il sentait que cet endroit n’aurait pas eu les faveurs de sa sœur, c’était important d’être auprès de sa mère. Il lui adressa le même genre de regard qu’elle lui adressa lorsqu’elle se retourna pour les regarder et alors qu’elle était partie pour faire un effort, Alcyone décida de tout gâcher en retirant sa main de la sienne. Théo la regarda avec consternation et une envie de lui dire tout ce qu’il pensait d’elle en cet instant et ça n’était pas des plus flatteur mais elle lui demanda de se taire… signe qu’elle avait parfaitement conscience qu’il n’était pas ravie, il souffla mais s’exécuta, la laissant tranquille et puis c’était un peu délicat de la reprendre à cet instant précis de toute façon.
La cérémonie fut tout ce qu’il y a de plus angoissant à vivre. Le discours du prêcheur était vraiment bon et il savait y faire pour plomber l’ambiance. C’était certainement bien pour un enterrement mais quand il y a des personnes qui n’ont pas eu l’éducation Greengrass, ah bah ça chouine et c’est pas mais alors pas du tout convenable et une fois encore, il fut projeté dans un futur qu’il savait véridique, et lui quand ça arriverait, comment réagirait-il ? Cela le terrifiait, il s’était toujours dit qu’il ne voulait pas d’enfants pour ne pas risquer de vivre ce chagrin mais il avait bien conscience qu’il le vivrait avec sa mère et avait une certitude, il serait bien incapable de ne pas le montrer. Une fois que tout fut terminée, il s’apprêtait à parler avec sa mère sauf qu’il y avait visiblement le type officiant qui avait la même envie et cette dernière dû aller le voir. Il se leva donc pour suivre Alcyone qui allait dans l’autre pièce. Il constata exactement la même chose qu’elle et hocha la tête « Elle est douée. » impressionnante serait même le terme plus adéquat selon Théo mais il allait peut être éviter lorsqu’il se tenait à côté d’Alcyone.
Un sourire apparut sur les lèvres de Théo en voyant que sa mère les rejoignait, sourire qui s’effaça en entendant les propos d’Alcyone, non mais alors rien allait, déjà qu’elle utilise ça comme excuse alors qu’ils étaient arrivés il n’y a pas une heure, qu’elle essaie de prendre la poudre d’escampette alors qu’il était évident que sa mère voulait lui parler. Même pas en rêve, il la laissait filer, il tendit le bras pour l’empêcher de s’échapper, ne se formalisant pas spécialement qu’elle lui adresse un regard noir. Oh il savait très bien ce qu’elle pensait de lui mais il s’en moquait. Il reporta son attention sur leur mère qui se disait être contente de leur présence avant qu’elle commence avec la cravate absente. Oh non mais sérieusement, à quel moment elle pouvait remarquer ce genre de détail, ils s’étaient vu quoi trois minutes même pas et direct elle avait noté ça, elle était incroyable tout de même, qui remarque ce genre de détails si ce n’est elle ? « Ah mais je me disais bien que j’avais oublié quelque chose. » mon œil c’était délibéré « Promis, la prochaine fois que je viens te voir, j’aurais une cravate. » s’il n’oubliait pas d’ici là. Il accompagna ses propos d’un sourire, au moins on ne pouvait pas dire qu’elle ne faisait pas attention à lui. Quant à Alcyone, s’il la trouvait particulièrement relou aujourd’hui, le simple fait que sa mère prononce le prénom de sa sœur fit se raidir Théo qui se préparait à la défendre sauf qu’il n’en eut pas besoin, elle adressa un sourire à sa fille. Alors déjà c’était très étrange, d’après Théo mais en plus, ça ressemblait à une phrase sympathique ça non. En revanche, pour ce qui était de la suite, il la regarda dépassé « C’est pas comme si ça faisait des années que je le disais hein. » Oui, non mais il avait beau aimer sa mère de tout son cœur, parfois elle était vraiment à côté de la plaque, c’est pas possible. Cependant, celle qui allait poser problème, il le pressentait déjà c’était miss Greengrass, il lui lança un regard dont le but était de l’avertir qu’elle avait intérêt à tenir sa langue et faire un effort puisque sa mère en faisait un.
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Alcyone Greengrass
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Jeu 1 Juil - 0:22
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Ven 30 Juil - 12:19
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Famille Greengrass
Etait-ce réellement les regrets qui avaient accompagné sa mère lors de ses derniers jours dans ce monde ? Alors que la cérémonie funéraire se déroulait sous ses yeux, Lucida Greengrass ne pouvait s’empêcher de se poser la question. L’interrogation venait se mêler à la douleur sourde de son deuil. Pas un seul instant son tourment ne vint se trahir sur ses traits, elle maitrisait son image à la perfection. Mais ce n’était pas parce qu’elle camouflait ses sentiments avec le brio de décennies de pratique qu’elle n’en ressentait pas. Elle avait simplement compris très tôt que dévoiler ses émotions pouvait aisément jouer contre elle. Il y avait des leçons qui ne s’oubliait pas, même lorsque l’on enterrait sa mère. Elle garda donc un visage parfaitement digne tout le long de la cérémonie, écoutant les paroles du sorcier officiant d’une oreille néanmoins un peu distraite. Alcyone était là, sa fille était de nouveau auprès de sa famille, et elle ne pouvait s’empêcher de repenser aux paroles que sa mère n’avait cessé de lui répéter pendant ses derniers jours. Elle lui avait demandé de se réconcilier avec son enfant, elle lui avait assuré que c’était la meilleure chose à faire, que pour le moment elle ne comprenait pas mais que plus tard les regrets viendraient pour elle aussi et qu’elle ne pourrait pas leur échapper. Et elle avait eu raison. Sur le coup, Lucida n’avait pas compris. Elles même n’avaient jamais été très proches, certes leur relation n’avait pas implosé comme celle qu’elle avait avec Alcyone, mais les effusions d’affection n’avaient jamais été la norme entre elle. Elles avaient vécu ainsi toutes leurs vies, elles avaient appris à s’en contenter, à trouver la satisfaction ailleurs, elle avait toujours songé que c’était pour le mieux, que leur famille ne s’abaissait pas à se laisser dicter sa conduite par les sentiments. Sauf qu’en ses derniers instants, sa mère avait affirmé regretter. Non, décidemment, la Greengrass n’avait pas saisi la logique de la sorcière.
Cependant, elle avait dû lui promettre de faire des efforts. Pas parce qu’il avait s’agit de la demande d’une vieille sorcière sur son lit de mort, mais parce qu’elle avait toujours accordé beaucoup de respect à sa mère. C’était elle qui lui avait tout appris, c’était elle qui l’avait forgé et fait d’elle la sorcière qu’elle était aujourd’hui. Lucida était parfaitement consciente qu’elle n’occuperait aujourd’hui pas une telle place dans la société sorcière sans l’éducation donnée par sa mère. Elle lui devait beaucoup, et si elle ne le lui avait jamais montré avec de l’affection -cela était bien trop vulgaire pour une famille comme la leur- elle le lui avait prouvé par le respect et en portant avec soin toutes les valeurs qu’elle lui avait apprises depuis son plus jeune âge. Et puis, elle devait l’admettre, une part d’elle était intriguée par la demande de sa génitrice. Elle avait toujours cru que leur relation lui convenait parfaitement telle qu’elle était, après tout c’était elle qui en avait fait ce qu’elle avait été, Lucida n’avait fait que suivre le mouvement. Mais de toute évidence, la sorcière avait fini par le regretter, à tel point que ça l’avait rongé sur son lit de mort. Et s’il en allait de même pour elle ? Aujourd’hui, la Greengrass était persuadée d’agir pour le bien de sa fille, même si celle-ci refusait de le voir -ce n’était tout de même pas de sa faute si elle savait mieux qu’Alcyone ce qui pourrait faire d’elle une sorcière parfaitement accomplie dans la société- mais et si elle aussi finissait par le regretter ? Et si elle faisait fausse route ? Lucida avait toujours été fidèle à ses valeurs et à son éducation mais elle devait bien reconnaitre que cela n’avait fait que creuser un fossé entre sa fille et elle. Aujourd’hui, il était peut-être temps de tenter de réparer ce qui pouvait l’être. Cela commençait par respecter les dernières volontés de sa mère.
Une fois la cérémonie terminée, Lucida pris quelques instants pour remercier le sorcier qui avait officié. Elle l’avait choisi avec soin, comme tout ce qu’elle faisait. Pour l’enterrement de sa mère, rien ne devait être laissé au hasard, la matriarche des Greengrass méritait les plus grands des honneurs. Endossant son rôle de maitresse de maison, elle alla donc adresser quelques mots au prêcheur. C’était ce qu’on attendait d’elle alors elle le fit, qu’elle soit en train d’enterrer sa propre mère ou pas. Ce ne fut qu’une fois son rôle rempli que Lucida pu partir à la recherche de ses enfants. Elle était toujours contrariée qu’ils ne soient pas venus saluer leurs parents un peu plus tôt mais ils avaient été entourés d’invités jusqu’à ce que la cérémonie commence, ils avaient dû manquer de temps. Elle préférait se dire ça plutôt que souligner leur impolitesse, elle les avait éduqués mieux que ça. Tandis que les invités allaient se désaltérer avant la mise en terre, Lucida se dirigea vers Théodore et Alcyone. Malgré la promesse faite à sa mère, elle se tourna en premier vers son fils. Il était tout en élégance, comme c’était toujours le cas, mais elle regrettait qu’il n’ait pas fait l’effort de mettre une cravate. Et qu’il choisisse de s’expliquer par ces plaisanteries totalement déplacées qu’il aimait tant utiliser. « Ce n’est pas le moment de faire de l’humour, Théodore. » Souligna-t-elle en secouant presque imperceptiblement la tête dans un mouvement insatisfait. Elle aurait préféré qu’il fasse un peu plus d’effort pour sa grand-mère, mais elle ne lui en tenait cependant pas rigueur. Au moins, il avait rompu avec sa petite amie exotique, elle aurait trouvé ça particulièrement malvenu qu’il amène une telle sorcière à un évènement familial comme celui-ci. Elle n’avait, de toute façon, pas été à sa hauteur. Lorsqu’il affirma qu’il prendrait soin de porter une cravate la prochaine fois qu’ils se verraient elle hocha la tête avec satisfaction. Qu’il fasse honneur à son nom était tout ce qu’elle attendait de lui, et il s’en sortait à la perfection, sauf sur quelques petits détails.
Quand elle se tourna vers Alcyone, Lucida réalisa que suivre les consignes de sa mère allait être bien plus difficile qu’elle ne l’avait cru. Il fallait dire qu’entre sa fille et elle il y avait des années d’incompréhension et de ressentiments qui s’étaient accumulés. Alcyone ne voyait pas que tout ce qu’elle faisait, tout ce qu’elle exigeait, c’était pour son bien, pour qu’elle réussisse. Rien de plus. Mais non, il avait fallu que sa fille rejette tout en bloc et que désormais elles se retrouvent dans cette situation ô combien pénible. Fidèle à ses habitudes, la sorcière ne laissa rien transparaitre sur ses traits, se contentant d’adresser un mince sourire à son enfant tout en mentionnant que sa grand-mère aurait été satisfaite de la savoir présente. La réponse de la jeune femme ne se fit pas attendre et fut aussi désagréable que ce à quoi Lucida s’était attendue. « Je m’en doute. » Se contenta-t-elle de commenter, placide. Oh, elle s’y attendait à celle-là, Alcyone avait toujours eu le goût de la provocation. Mais ce n’était ni le lieu, ni le moment pour provoquer un scandale. Les circonstances exigeaient le respect, et Lucida entendait bien que ça soit le cas, il était hors de question d’insulter la mémoire de sa mère en se disputant ce jour. Elle continua donc comme si de rien n’était, comme si la pique de sa fille lui glissait dessus, ajoutant que c’était dans des instants tels que ceux-ci qu’on comprenait l’importance de la famille. Mais encore une fois ces enfants n’y mirent pas du leur. Elle s’apprêtait à leur demander de faire preuve d’un peu plus de respect mais fini par renoncer. Elle savait que cela serait contreproductif. A la place, elle adressa un regard entendu à Théodore et se tourna vers sa fille. « Alcyone, ne vois-tu pas que j’essaye de tendre la main ? Ne peux-tu pas tenter d’en faire de même ? » Sa voix était un peu plus ferme mais sur ses traits rien ne venait dévoiler une quelconque irritation, ça aurait été bien trop inconvenant. Etait-elle donc condamnée à être la seule à faire des efforts ?
Machinalement, elle épousseta sa robe parfaitement immaculée et adressa un sourire polit à quelques invités qui passaient près d’eux. Par Merlin, dire que certains osaient pleurer comme si c’était eux qui avaient perdus leur mère, c’était d’un vulgaire. Pourquoi est-ce que les gens se donnaient en spectacle de la sorte ? C’était elle que sa mère avait quitté et pourtant elle continuait de se comporter avec dignité. Certains ne savaient vraiment pas maintenir les apparences. Après quelques sourire et signes de tête hypocrites, Lucida reposa ses prunelles de glace sur ses enfants, et notamment sur sa fille. « Votre grand-mère aurait aimé que les choses s’arrangent entre nous. » Reprit-elle d’un ton plus doux et plus bas. Ce n’était sûrement pas un secret pour eux mais il était inutile que tous les convives puissent suivre leur conversation. Leurs histoires de famille avaient déjà assez fait le tour de la société sorcière comme ça, inutile de rajouter de l’eau à leur moulin. Lucida ne supportait pas que leur nom soit entaché. « Je ne peux que lui donner raison. » Ajouta-t-elle. Suivre les dernières volontés de sa mère, éviter les regrets, réparer les erreurs. Rien de tout cela ne paraissait simple. Mais comme elle le disait, elle tendait la main à sa fille. Lucida prit une inspiration avant d’ajouter. « J’aimerais que l’on redevienne une famille à part entière. Cela parait-il si impossible que ça ? » Demanda-t-elle en fixant ses enfants l’un après l’autre. Voilà, elle l’avait dit, mais maintenant, elle savait qu’elle ne pourrait rien faire de plus tant que Théodore et Alcyone ne seraient pas prêts à également faire un pas dans sa direction.
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Théo Greengrass
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Qu’est ce qui était le pire, être une Greengrass uniquement aux yeux de Théo ou alors qu’elle ne se sente pas du tout Greengrass ? Dans tous les cas, il ne l’acceptait pas et il balaya les propos sans le moindre état d’âme « Le jour où j’aurais pris un rocher sur la tête et que je ne me souviendrais pas de qui tu es, tu pourras prétendre ne pas en être une. En attendant, tu es une Greengrass, peu importe ce que tu fais, ce que tu dis et ce que tu penses. » et il lui répéterait autant de fois qu’il faudrait pour que ça rentre dans sa tête. C’est fou d’oublier ce genre de choses tout de même.
Une fois la cérémonie terminée, une cérémonie où Théo était ravi d’apprendre que sa grand-mère avait eu autant d’impact sur la vie des gens vu comme certains pleuraient, ils constatèrent que bien qu’en deuil, leur mère était talentueuse. Ou plutôt, il constata cela parce que la seule chose qu’Alcyone trouva à redire c’était qu’il manquait le champagne. Il n’avait pas les mots là, comment elle faisait pour remarquer ce genre de choses en deux secondes. Il observa à son tour le buffet, constatant qu’en plus elle avait raison « Oh à mon avis, c’est juste les serveurs qui l’ont oublié dans un coin. » Sa mère avait obligatoirement pensé au champagne, enfin Alcyone critiquait sans raison, tien comme souvent quand ça concernait leur mère. Quand elle n’était pas en train d’essayer de fausser compagnie à cette dernière et à son frère. Là où c’était une injustice profonde, c’était qu’alors qu’il venait en aide à sa mère, hop il fallait qu’elle fasse une remarque à propos d’une cravate et bim il répliquait et bam il se prenait le retour « Parce qu’il y a des fois où c’est le moment ? » D’accord, c’était petit mais on ne peut pas dire que l’humour soit vraiment la tasse de thé de madame Greengrass, bien au contraire. et ho on critique pas la petite amie exotique sinon on va se prendre une torgnole
Oh purée, qu’est-ce qu’il faisait ici, l’arbitre ? Mais genre l’arbitre qui se prend quand même des réflexions parce que sinon c’est pas drôle… Bon d’accord, il n’était pas non plus la personne la plus détachée de cette histoire. Il est possible qu’il fasse des commentaires pas forcément des plus agréables mais rien à côté d’Alcyone qui avait décidé de torpiller tout le monde, il lui lança un regard noir lorsqu’elle osa dire que c’était pour sa grand-mère qu’elle était là « Merci pour moi. » Ne pas enfoncer le couteau, ne pas lui dire que de toute façon, c’est pas comme s’il lui aurait laissé le choix, elle serait venue dans tous les cas.
Qu’est ce qu’il avait songé à propos d’Alcyone précédemment, qu’elle essaierait de tout faire capoter, oui comme d’habitude, fallait pas s’attendre à ce qu’elle change du tout au tout en trois secondes. Pourtant, il lui avait lancé un regard pour la mettre en garde et l’inviter à la boucler ou plutôt non à communiquer mais sans être profondément irritable. Visiblement, elle avait pas bien traduit son regard puisqu’elle ironisait, tien d’ailleurs ils tenaient l’ironie de qui les deux loulous parce que vraisemblablement c’était chez les deux enfants mais alors pas du tout chez les parents. Alors, ça serait probablement passé comme phrase s’il n’y avait pas eu la seconde, juste derrière. Mais quelle chieuse, c’était pas possible de mettre autant de mauvaise volontés. Il est possible que de nouveau, il lui lance un regard noir « Alcyone, arrête toi. » Non mais un peu de bon sens, à quel moment c’était bon pour l’image ? Elle prenait les gens pour des idiots finis ? Cela faisait des mois qu’elle n’était plus présente, au contraire ça faisait certainement plus jaser qu’autre chose qu’elle soit dans les parages donc bon pour l’image, comme elle disait si bien, il y avait fort à parier que ça ne faisait pas bien. Il sentit bien le regard de sa mère sur lui, ayant vraiment envie de dire qu’il faisait de son mieux là pour le coup. Et alors, il ne pouvait pas non plus dire à Alcyone, maman a raison, fais un effort… elle allait se braquer, se sentir seule contre tous et ça n’était pas vraiment ce qu’il souhaitait, surtout que derrière pour la retenir, il allait s’en voir et puis même soyons honnête, il n’avait pas non plus envie d’être en froid avec sa sœur et de la prendre à rebrousse poils de la sorte. L’empêcher d’être profondément irritante oui, ça il pouvait, lui faire des réflexions et lui lancer des regards noirs – avec amour néanmoins – c’était tout à fait dans ses cordes. Mais il ne pouvait pas être complètement contre elle, de la même façon qu’il n’était jamais entièrement contre sa mère, partagé entre les deux.
Il y eut une petite interruption, des gens qui passaient proche d’eux et sur qui l’attention de leur mère sembla se porter, Théo en profita pour se pencher vers Alcyone et murmurer à son oreille « Arrête de la chercher. Fais un effort Alcy, s’il te plait. » Deux secondes après, le regard de leur mère se posait de nouveau sur eux et ses paroles étaient pleine de bon sens, selon Théo. Bon après, ce qui était légèrement frustrant, c’est que ça faisait des années qu’il oeuvrait pour que ça s’arrange et que personne ne l’écoutait… par contre il suffisait que la grand-mère demande et pouf maman écoutait… merci pour l’importance accordé à la parole de son fils. Il hocha la tête, lui aussi pour le coup ne pouvait que donner raison. C’était juste dommage que ça ait mis autant de temps, mais ça c’était certainement la faute à la grand-mère – jamais à maman voyons – qui n’en avait pas parlé avant. Elle s’était vraiment réveillé au dernier moment quoi.
La joie fit tambouriner quelques instants le cœur de Théo. Oh oui, lui aussi voulait qu’ils soient une famille à part entière – sauf pour papa hé franchement lui, bof -. Pour le coup, là il ne fallait surtout pas laisser Alcyone répondre en premier, pressentant la réponse froide de sa part. La prendre de vitesse donc, facile « Non, cela ne nous paraît pas impossible. » annonça-t-il en regardant sa mère, avant de poser un regard sur Alcyone, cherchant clairement à ce qu’elle fasse des efforts « N’est ce pas ? » Elle ne pouvait pas tout claquer maintenant, on lui tendait la main, on lui ouvrait les portes, mince c’était sa famille avec des hauts et des bas mais ça restait sa famille.
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Alcyone Greengrass
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Famille Greengrass
La cérémonie précédent l’enterrement de la matriarche Greengrass c’était déroulée à la perfection. Bien évidemment, ce n’était absolument pas une surprise étant donné que tout, des grandes décisions aux moindres détails avait été organisé par Lucida Greengrass elle-même. Jamais la sorcière n’aurait laissé qui que ce soit d’autre s’occuper d’un tel jour. C’était sa mère qui était enterrée en ce jour, il était de son devoir de tout prendre en charge. De lui rendre honneur. Inimaginable de laisser un autre sorcier, peu importe son rang, son prestige ou son professionnalisme se charger de ces responsabilités. Il n’y avait qu’elle qui saurait s’en montrer à la hauteur. La douleur de la perte était secondaire, il n’était pas question de se laisser distraire de ce qui était attendu d’elle. Elle était une Greengrass, elle devait se comporter comme telle. La cérémonie reflétait parfaitement ce fait, tout en décence et en retenue. En élégance. Les invités triés sur le volet, les fleurs installées un peu partout, le portrait de la matriarche Greengrass disposé sur l’estrade, les mots du sorcier officiant, rien n’avait été laissé au hasard. On aurait pu parler de perfection, mais puisqu’il s’agissait d’un enterrement le terme de dignité était bien plus indiqué. Lucida n’était pas étonnée, elle était douée pour ce genre de chose. Qu’il s’agisse d’une soirée mondaine ou d’en enterrement, elle savait ce qu’elle faisait et elle le faisait bien. Même mieux que ça. Elle aurait au moins la satisfaction de savoir que personne présent ne trouverait la moindre chose à redire. Une fois de plus, elle s’appliquait à se montrer à la hauteur de son nom, être une Greengrass, représenter une illustre famille de sang pur, venait avec des obligations, et elle était satisfaite de savoir qu’elle les rencontrait toutes. Elle aurait pu s’en enorgueillir, mais elle avait été éduquée mieux que ça.
Les seules choses qui ne se déroulaient pas exactement comme elle le souhaitait étaient celles qu’elle ne pouvait pas maîtriser. Les invités qui jouaient la comédie pour se faire remarquer, ceux qui s’inventaient des histoires en commun avec sa défunte mère juste pour se faire une place dans leur cercle, les sorciers qui, derrière leurs condoléances, observaient les Greengrass avec le regard avide de ceux qui attendaient de les voir tomber de leur piédestal. Ou même ses enfants. Elle avait beau s’être appliquée à leur donner l’éducation la plus parfaite possible, à grand renfort de leçons importantes et de précepteurs hors de prix, rien ne pouvait les empêcher de n’en faire qu’à leur tête. Comme de venir à l’enterrement de sa grand-mère sans porter une cravate. Mais qu’avait donc eu Théodore en tête ? Lucida l’avait mieux éduqué que ça. Sûrement était-il trop bouleversé par la perte de son ancêtre, voilà tout. Néanmoins, ce n’était pas pour autant qu’il devait se croire autorisé à plaisanter à ce sujet, et encore moins à lui répondre. A sa remarque, Lucida se contenta de pincer les lèvres. « Pas celui-ci. » Conclut-elle d’un ton sans appel. La manie de son fils de plaisanter de tout était bien la seule chose qu’elle ne lui avait pas inculqué. Elle aurait aimé qu’il abandonne cette habitude souvent peu digne mais elle supposait qu’elle ne pouvait pas tout avoir. Enfin, elle pouvait laisser passer cet écart, ainsi que celui de la cravate, son fils restait élégant malgré cet oubli. Au moins, il était là, aussi digne que le reste de la famille, et il avait amené sa sœur avec lui, complétant enfin le clan Greengrass. Se retrouver face à sa fille, après toutes ces semaines d’absence ne manquèrent pas de rappeler à la sorcière les dernières demandes de sa mère concernant Alcyone. La promesse qu’elle avait faite à la défunte sur son lit de mort.
Déjà à ce moment là, prononcer les mots réclamés par sa mère n’avait pas été simple pour Lucida. Plongée entre perplexité et incompréhension elle s’était demandé si la matriarche n’était pas tout simplement en train de délirer alors que la mort prenait le pas sur la vie. Elle lui parlait de doutes, de regrets et de souffrances, des mots qu’elle n’avait jamais vu sur les lèvres de sa mère auparavant. Cet éclat de nostalgie, cette attitude de repentir ne ressemblaient pas à la fière sorcière qu’avait été sa génitrice. Un instant, elle avait cru que la vieille sorcière n’en pensait pas un mot, que la peur de la fin la faisait parler, mais l’expression torturé sur son visage avait fini de la convaincre de prendre ses paroles avec le plus grand sérieux. Lucida avait fini par promettre. Tendre la main à sa fille, arranger les choses entre elles, au moins ouvrir un dialogue pour tenter de réparer ce qui s’était brisé entre elle. Former de nouveau une famille. La promesse avait filé entre ses lèvres malgré l’impression que tout ceci n’était qu’un malentendu et la sensation étrange qui venait lui ronger l’estomac. Sa mère avait-elle raison ? Faisait-elle fausse route ? Il lui était difficile de trouver une réponse à ces questions, mais elle avait fait une promesse et elle ne pouvait pas la briser. Le seul problème c’était qu’Alcyone ne comptait absolument pas lui faciliter les choses. Lucida avait beau tenter de faire un pas dans sa direction, sa fille ne cessait de reculer. Ne pouvait-elle donc pas faire un effort de son côté ? Par Merlin, elle alla jusqu’à avoir un mouvement de recul. Lucida leva le menton, s’efforçant d’ignorer l’attitude revêche de sa cadette pour se concentrer sur sa promesse. Peut-être ne parviendrait-elle pas à la tenir, mais ce n’était pas entre ses mains. Elle restait décidée à faire de son mieux, le reste, elle n’avait aucun pouvoir dessus.
Cependant, une fois de plus, l’attitude de sa fille la décevait. Elle se tenait là, devant elle, à lui tendre la main et Alcyone refusait de la saisir. Par Merlin, que lui fallait-il de plus. Elle lui offrait une trêve, elle lui confiait son envie de les voir redevenir une famille, de se retrouver enfin, mais ça ne semblait jamais convenir à son enfant. Pourtant, ce qu’elle demandait ne lui semblait pas si difficile que ça. Même Théo était d’accord, d’ailleurs elle le remercia d’un léger hochement de tête dans sa direction. Si habituellement, Alcyone semblait plus encline à écouter son frère que ses propres parents, cette fois-ci ne sembla pas suffire. Lucida encaissa les paroles de sa cadette avec placidité. Si ses mots la touchèrent, elle n’en montra rien. En grande partie parce qu’ils étaient le signe que sa fille ne comprenait toujours pas. Alcyone n’avait toujours pas ouvert les yeux. Bien, ce serait donc à elle de le faire. Menton levée dans cette attitude digne et distante qui la caractérisait tant, la sorcière laissa filer quelques secondes, essentiellement pour que sa fille reprenne ses esprits, ce n’était pas le moment de causer un esclandre. Sa mère avait voulu qu’elles se rapprochent, pas qu’elles jettent la honte sur leur famille. « Je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, Alcyone, je ne vais certainement pas m’excuser de ça. » Répondit-elle finalement d’une voix calme mais sans appel. S’excuser, mais quelle idée. Elle avait toujours voulu un avenir brillant pour ses enfants. Pourquoi est-ce que Alcyone ne pouvait pas le comprendre ? Elle était une mère, et elle voulait ce qu’il y avait de mieux pour sa progéniture, c’était pourtant simple. Elle n’avait aucune raison de s’excuser de ça et sa fille aurait dû le comprendre. « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour ton futur, pour que tu puisses avoir une bonne place dans la société, un avenir brillant. » Chacune de ses décisions avait été prise dans ce sens uniquement. Alcyone était une Greengrass, il était grand temps qu’elle le comprenne et qu’elle se comporte comme telle.
Lucida détourna le regard de ses enfants l’espace d’une seconde. Ses prunelles de glace suivirent le chemin d’un des serveurs engagés pour l’occasion pour s’assurer qu’il remplissait correctement son rôle. Ce n’était pas parce qu’elle était occupée avec Théodore et Alcyone qu’elle ne devait pas s’assurer que tout se passait comme il le fallait. Satisfaite, elle reporta son regard sur les deux jeunes Greengrass. Alcyone avait-elle compris ce qu’elle essayait de lui dire ? Vu comment sa fille pouvait se montrer butée, ça l’aurait étonnée. Elle ne l’avait pourtant pas éduquée comme ça. « Tu n'as pas de raison de te contenter de moins que ce que tu peux avoir. » Les lèvres de la Greengrass se tordirent un instant en une moue désappointée avant de laisser ses traits redevenir aussi indéchiffrables que d’habitude. Lucida était toujours aussi maitresse de ses émotions, l’inverse aurait été indigne d’elle. « Pourquoi refuses-tu de le voir ? » Reprit-elle en replaçant correctement ses gants en dentelle qui étaient pourtant enfilés à la perfection sur ses mains. Elle ne comprenait pas l’acharnement qu’avait sa fille à vouloir travailler de ses mains. Certes, ses petits bijoux pouvaient être jolis, mais c’était tellement en dessous de ce qu’elle pouvait faire. Si elle souhaitait travailler, bien, mais elle pourrait viser tellement mieux. Avec un nom tel que le sien aucune porte ne lui était fermé, elle pourrait gravir les échelons, jouir d’une réputation étincelante. Se salir les mains, c’était d’un vulgaire. Heureusement, elle ne traitait pas avec des moldus, pas comme l’ex-petite amie de Théo, cette petite idiote qui n’avait jamais été digne de son fils. Au moins Alcyone respectait certaines limites. Chassant ces pensées désagréables, Lucida prit une profonde inspiration et laissa ses prunelles glisser sur son fils avant de se poser sur sa fille. « Avec le temps tu comprendras. » Avec le temps, elle la remerciera.
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Théo Greengrass
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Mar 9 Aoû - 15:53
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Elle ne voulait pas se vanter d’être une Greengrass, Théo lui lança un regard plein de sollicitude. Il comprenait le fait qu’elle ne soit pas ravie d’être une Greengrass. Pourtant, elle en était une et autant ses parents n’étaient pas les personnes qu’elle devait chérir le plus au monde, il en convenait, leur père était un enfoiré de première et ils allaient l’éviter comme la peste aujourd’hui, comme à chaque fois, mais en prime si leur mère était une mère remarquable aux yeux de Théo, ça n’était pas vraiment l’avis qu’avait Alcyone. Elle oubliait cependant que ses parents n’étaient pas les seuls Greengrass qu’elle connaissait et côtoyait, si elle était là aujourd’hui c’était bien pour sa grand-mère, certes il l’aurait trainé de force si elle n’avait pas voulu venir mais elle avait accepté de son plein gré. Il se contenta de commenter ses dires par la phrase suivante. « Moi je suis content que l’on porte le même nom de famille. » qu’elle n’oublie pas qu’il était là aussi et que lui était fier qu’ils fassent parti de la même famille. Il est vrai cependant que bien des gens ne devaient pas songer la même chose que Théo d’après leurs regards scrutateurs sur Alcyone ou alors ils étaient intrigués et espéraient qu’il y ait un conflit, ah ça, les gens adoraient les scandales. Ils allaient être déçus, forcément, le jour où les Greengrass feraient un scandale en public n'était pas arrivé et n'arriverait sans doute jamais. Ils se débrouillaient pour laver leur linge sale en privé et il n’y avait pas de raisons que cela change.
Pourtant, les tensions étaient présentes entre les deux Greengrass. D’un côté, il était un peu embêté d’être au milieu même si cela ne changeait pas, il avait toujours eu le sentiment de devoir jouer l’arbitre même si, il est vrai, il prenait très souvent le parti de sa sœur, même si ça ne devait jamais être assez pour Alcyone, un peu comme aujourd’hui où il sentait dans l’attitude de son adorable soeurette qu’il la gonflait au plus haut point et qu’elle avait envie de l’étrangler. D’un autre côté, il avait la sensation qu’il était parfaitement à sa place et que sa présence empêcherait les choses de dégénérer. En même temps, c’est un peu Alcyone qui cherchait les ennuis en cet instant et qui ne faisait aucun effort alors que leur mère ne lui demandait pas grand-chose. Il comprenait son ressenti, se rendait bien compte que ça n’avait pas été l’enfance idéale pour Alcyone. S’il avait essayé de l’épauler durant toute son enfance, de lui montrer son attachement et de montrer qu’elle était aimée, qu’il l’aimait plus que tout au monde même. Mais tout l’amour qu’il pouvait éprouver pour elle ne lui rendrait pas l’amour de ses parents et que malheureusement pour leur mère, Alcyone avait le même caractère trempé que le reste de la famille. Et ça y est, Alcyone était partie, elle voulait des excuses, Théo la regarda comme si elle était devenue folle ? Elle croyait être avec qui au juste, il serait prêt à parier sa maison que jamais sa mère s’excuserait et il ne fallut que trois secondes à leur mère pour refuser de le faire. Et le pire c’est que même si la façon de faire était désolante et même si ça ne convenait ni à Alcyone, ni à Théo, il était persuadé qu’elle ne mentait pas, c’est ce qu’elle avait voulu, le meilleur pour Alcyone. D’ailleurs le problème n’était pas ce qu’elle avait voulu, c’était la façon de faire et la différence entre ses deux enfants le problème mais ce serait bien la pire décision qu’il ferait que de faire remarquer cela. Il se contenta donc de garder le silence sur ce point, son regard naviguant de l’une à l’autre. A la seconde remarque d’Alcyone, il répondit. « Personne ne te demande d’oublier Alcy. En revanche, ce qui t’es demandé c’est de faire un petit effort, c’est pas du tout la même chose. » Il la regardait dans les yeux afin de pouvoir mettre du poids dans ses propos. « Je ne suis pas en train de te dire que c’est facile non plus, bien sûr que tout ne changera pas en un claquement de doigt et c’est normal. Juste d’essayer d’accepter cet effort. » Il se retint de dire surhumain parce que sa mère était à côté et que c’était le risque que ça ne passe pas du tout ce genre de remarque, quand bien même il essayait de l’épauler du mieux qu’il pouvait, sans se mettre Alcyone à dos non plus, faut pas exagérer.
Est-ce qu’il était bien sûr de partager leur sang ? Non mais lui il était quand même moins têtu que ces deux-là non ? j’ai toussé Il s’adaptait et faisait des compromis bien plus facilement qu’elles tout de même Oui non mais là je m’étouffe C’était quand même pas possible, quand ça n’était pas l’une qui était enquiquinante, c’était l’autre. Il adressa un regard à sa mère l’air de lui dire non mais toi aussi tu soules, non mais sérieusement qu’est ce que ça pouvait bien lui faire qu’elle fasse ce qu’elle aimait dans sa vie plutôt que d’aller se trouver le premier sang pur pété de thune pour se marier avec et faire des marmots par dizaine. Bon en plus pour ce qu’il en savait, Alcyone était pas ultra emballée par le côté maternité, Théo espérait qu’ils étaient pas pressés d’être grands parents les deux Greengrass séniors parce que les enfants étaient tout sauf partants. S’il ne dit rien pendant quelques précieuses secondes, parce qu’il était dans ses pensées, le regard de sa mère posé sur lui le fit la regarder, forcément et alors sa dernière phrase, il toussota « Ou alors, Alcyone est parfaitement à sa place, elle aime ce qu’elle fait, elle se débrouille extrêmement bien mais je suppose que tu le sais déjà. » vu comme ils avaient fouiné sur la vie de Soledad lorsqu’ils pensaient leur fils en couple avec, Théo ne doutait même pas qu’ils en savaient beaucoup sur la boutique d’Alcyone, qu’elle ait décidé de quitter la famille ou non, limite s’ils n’étaient pas au courant de son chiffre d’affaires, il en était intimement persuadé. « Qu’est ce que tu voudrais qu’elle fasse d’autres si ça marche, qu’elle n’est pas en faillite. » il jeta un coup d’œil à Alcyone, lui demandant au passage bien que connaissant déjà la réponse « Tu n’es pas en faillite ? » et reprit pour sa mère « Si demain j’arrêtais d’être infirmier. » ça ça n’était qu’une question de temps « pour travailler avec Alcyone. » ouai non ça par contre impossible, il était nul dans ce domaine « Tu trouverais que je perds mon temps ? » Non parce qu’elle voyait des problèmes où il n’y en avait pas quand même, il lança quand même un regard à sa sœur qui était assez clair, toi si tu empires les choses, je t’étrangle… oui bon des menaces en l’air puisqu’il ne lui ferait aucun mal mais bon l’idée était là, qu’elle tienne sa langue, qu’elle fasse des efforts et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Ah il y a pas à dire, il la sentait bien cette journée réconciliation.
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Famille Greengrass
Par Merlin, mais est-ce que toutes les familles de sorciers vivaient autant de difficultés avec leurs enfants ? Lucida se posait sincèrement la question. Elle ne se souvenait pas d’avoir été aussi difficile avec sa propre mère. Certes, il y avait eu des périodes plus compliquées que d’autres, mais au final elle avait compris que tout ce qu’avait fait ses géniteurs pour elle, avait été fait dans le seul objectif de lui offrir ce qu’elle méritait. Et c’était ce qu’elle s’était appliqué à transmettre à sa propre progéniture. Elle avait pourtant tout fait correctement. L’éducation de Théodore et d’Alcyone avait été réfléchie dans les moindres détails. Toujours fidèle à elle-même, la Greengrass n’avait rien laissé au hasard. Sa famille méritait ce qu’il y avait de meilleur, rien de moins, c’était aussi simple que ça. De toute façon, elle n’aurait jamais accepté moins bien que ça. L’éducation de ses enfants ne faisait pas exception à cette règle par laquelle elle vivait depuis toujours. Avec son époux, ils avaient engagé la fine fleur des percepteurs, pour s’assurer que Théodore et Alcyone apprennent des meilleurs. Leur apprentissage de la politesse avait été sans faille, leur maintien, leur conversation, leur manière de vivre en société, tout avait été fait dans les règles de l’art. Cette éducation on ne peut plus parfaite, Lucida avait eu la même, ainsi qu’Erèbe. C’était ce qui faisait la renommée de leur famille, ce qui les faisait sortir du lot. Quand on était un sorcier de sang-pur, quand on était un Greengrass plus particulièrement, il y avait une image à donner, un honneur à porter sur ses épaules. Ce n’était pas juste un nom à porter, c’était une manière d’être. Il fallait être à la hauteur, et c’était ça que Lucida Greengrass avait toujours visé pour sa famille.
C’était pourtant simple, Lucida avait toujours opté pour le meilleur pour sa famille. Il n’y avait pas de place pour la demi-mesure, pour les approximations ou la résignation. C’était ce qu’ils méritaient, et c’était ce vers quoi ils devaient tendre. Tous. Certes, la perfection constance était inatteignable, elle en était bien consciente, même si elle ne cessait de le déplorer, mais ce n’était pas pour autant qu’ils devaient se contenter de la médiocrité. Les Greengrass valait mieux que ça. Si tout ne pouvait être tout le temps parfait, ils se devaient d’au moins faire de leur mieux en toute circonstance. C’était tout ce que Lucida attendait de sa famille et elle savait que son mari partageait son point de vue. Tout comme ça avait été le cas des Greengrass qui l’avaient précédé, et elle espérait que ce serait également le cas de ceux qui seraient à venir. Théodore et Alcyone ne comprenaient peut-être pas pour le moment, mais un jour viendrait où ils ouvriront les yeux et comprendront que si rien n’avait été laissé au hasard dans leur famille, c’était pour leur bien. Un jour ils la remercieront de tout ce qu’elle avait fait pour eux, Lucida en était intimement persuadée. Après tout, ça avait été son cas, elle était passée par là elle aussi. Cette incompréhension, cette sensation de ne pouvoir vivre librement, de devoir suivre un chemin tout tracé, elle avait ressenti tout ça. Et puis un jour elle avait compris, elle avait ouvert les yeux sur tous les efforts déployés par ses parents. Depuis, elle avait compris que si rien n’avait été laissé au hasard dans sa vie, c’était pour une bonne raison, la meilleure qui soi, même : pour que son avenir soit assuré d’être des plus brillants. Et c’était le cas. Ce qui voulait dire que rien, rien des efforts, des sacrifices et des choix, n’avaient été fait en vain.
Lucida en était consciente, ni l’endroit, ni le moment, n’étaient parfaitement choisis pour avoir cette conversation avec ses enfants. C’était l’enterrement de sa mère, pas une réunion de famille, la perspective de laver son linge sale en public était absolument inenvisageable. Surtout qu’elle le savait, il y avait ici nombre de sorciers qui seraient bien trop contents de laisser trainer leurs oreilles pour capter quelques informations compromettantes. Tout ce qu’elle avait voulu, c’était accéder aux dernières volontés de sa défunte mère, faire un pas vers sa fille, lui tendre la main et espérer pouvoir rendre à sa famille leur grâce d’antan. Jamais elle n’avait voulu que cette conversation se transforme en règlement de compte, ce n’était pas pour ça qu’elle faisait face à ses enfants et ils allaient falloir qu’ils le comprennent. Ce genre de discussion devait se tenir dans l’intimité de leur demeure familiale, il n’y avait pas d’autre alternative. Nul d’autre qu’eux n’avait à savoir les affaires qui se tramait entre les murs de leur famille. Oh non, dans l’idéal, Lucida n’aurait jamais tenu une telle discussion en cet instant. Mais elle n’avait pas réellement eu le choix. Depuis des mois, Alcyone évitait leur maison de famille et ainsi toute conversation censée, cet enterrement était la première fois qu’elle se trouvait dans la même pièce que sa fille depuis longtemps. Or, pour accéder aux dernières volontés de sa mère, se trouver face à sa cadette était nécessaire. Connaissant le caractère entêté d’Alcyone, Lucida savait que l’inviter dans leur manoir pour discuter n’était pas une option. Sa fille aurait été bien trop ravie que de lui répondre par un silence insolent. Répondre à une convocation n’était pas dans les habitudes de sa fille, Lucida le savait bien. Ce qui ne l’empêchait pas de trouver ça désespérant. Alcyone avait pourtant été élevée mieux que ça, la Greengrass s’en était personnellement assurée.
Cependant, ce n’était pas parce que ses enfants choisissaient de partir sur un terrain de discorde que Lucida allait se laisser entrainer à leur suite. Des excuses, voilà que sa fille lui demandait des excuses. Pour quoi au juste ? L’avoir élevée au mieux ? Vouloir le meilleur pour elle ? Lui offrir un avenir brillant ? La Greengrass ne comprenait pas comment Alcyone ne pouvait pas voir tout ça, mais elle n’allait certainement pas s’abaisser à quoi que ce soit. Tout ce qu’elle avait fait avait toujours été pour elle, ce n’était tout de même pas de sa faute si elle refusait de le voir. Lucida n’avait aucune raison de s’excuser et encore moins de se sentir coupable, alors les regards de ses enfants et leurs remarques, elle n’y réagit même pas. Le visage impassible, elle laissa son fils aîné demander à sa cadette de faire des efforts. Dire qu’ils en étaient arrivés là, c’était aberrant. Pendant l’échange, Lucida jeta un rapide regard autour d’elle pour s’assurer que tout se passait au mieux, ce n’était pas parce qu’elle discutait avec ses enfants qu’elle devait oublier l’évènement dont elle était l’hôtesse. Au passage d’un serveur, elle lui adressa un bref signe de tête pour signifier que son travail lui convenait. Elle reporta ses prunelles sur son fils au moment où celui-ci s’adressait elle. « Je sais ce que je dois savoir. » Répondit-elle avec ce détachement qui ne cessait de la caractériser. Elle n’ajouta rien de plus, de ça non plus elle ne comptait pas s’en justifier. Bien sûr qu’elle suivait l’activité d’Alcyone de loin, bien sûr qu’elle se renseignait sur les faits et gestes de sa fille. Elle n’était pas la si mauvaise mère dont ils voulaient à tout prix lui faire endosser le rôle. Les choix d’Alcyone se répercutaient sur leur famille entière, il était du devoir de Lucida de tout savoir. Alcyone restait une Greengrass, même si elle avait pris la mauvaise manie de l’oublier.
A la question que Théodore adressa à sa sœur, Lucida se contenta de pincer brièvement les lèvres sans rien dire. Heureusement qu’Alcyone n’était pas en faillite, il n’aurait plus manqué que ça. La Greengrass ne comprenait toujours pas son intérêt pour ses petits bijoux, ni comment elle comptait en tirer une carrière fleurissante, mais faire faillite avec ce genre de commerce aurait presque été insultant. Les Greengrass ne connaissaient pas l’échec. Une brève expression de surprise passa cependant sur ses traits si parfaits à la suite du raisonnement de son fils. Lui, tout abandonner pour travailler aux côtés de sa sœur ? Lucida ne pouvait pas l’imaginer. « Allons Théodore, ne sois pas ridicule. » Souffla-t-elle tout en repositionnant correctement les gants en dentelles qui ornaient ses mains et qui n’avaient pas bougé de leur place originelle. La réponse était évidente, Lucida n’allait tout de même pas s’abaisser à y répondre. Déjà qu’elle réprouvait l’idée de son fils d’être allé travailler à Poudlard comme infirmier, décision qu’elle considérait comme une marche arrière alors qu’un poste bien plus prestigieux lui tendait les bras à Sainte Mangouste. Mais alors l’imaginer travailler en tant que quoi ? Bijoutier ? Vendeur ? Non, c’était une idée bien trop risible. La Greengrass ne perdrait pas une seconde à s’aventurer dans ce genre de conjoncture, elle connaissait son fils, ça n’arriverait pas. Tout comme sa petite provocation n’aurait pas l’effet escompter. Si elle connaissait bien ses enfants, l’inverse ne semblait pas tout à fait vrai.
La preuve avec l’interrogation d’Alcyone. Ainsi, malgré les années et les milliers de discussions qu’elles avaient eu à ce sujet, sa fille ne comprenait toujours pas. Lucida posa sur la brune un regard empreint d’une patience qu’elle avait mis des décennies à perfectionner. « Tu es une Greengrass, Alcyone. Ce nom t’ouvre toutes les portes, t’offre toutes les opportunités. » Commença-t-elle lentement, sa voix vibrant de l’intensité de celle qui croyait dur comme fer en chacun de ses mots. Alcyone était une Greengrass et elle gâchait tout en s’abaissant à travailler de ses mains. C’était d’un trivial. C’était tellement en dessous des ambitions de leur famille. « Tu devrais te montrer fière de ton nom, te montrer à sa hauteur, pas te contenter de rester au même niveau que tous ces sorciers ordinaires. Tu pourrais avoir infiniment mieux, tu mérites infiniment mieux. » Reprit-elle en levant légèrement le menton. Les Greengrass se devaient de se démarquer, pas se fondre parmi les sorciers les plus communs. Tenir un commerce, c’était bon pour ceux qui ne pouvaient pas faire mieux, comme l’ex petite amie de Théodore et sa boutique de bric-à-brac qui n’avait aucun sens, ce n’était pas pour eux. Se salir les mains, vagabonder dans le monde de l’art comme de simple saltimbanque, c’était d’un vulgaire. « Ce sont les autres sorciers qui devraient travailler pour toi, pas l’inverse. » Voilà la vérité, voilà ce à quoi Alcyone devait aspirer. Elle avait pourtant été répartie chez les dignes Serpentards, où était passée son ambition ? Elle pouvait s’élever au-dessus des autres, faire briller son nom, elle devait bien le comprendre. Surtout qu’elle n’avait pas à être seule. « Nous avons tellement plus à t’offrir, ton père et moi, si seulement tu cessais de t’obstiner. » Ils étaient prêts à lui tendre la main, à la remettre sur un chemin bien plus emprunt de gloire que celui sur lequel elle s’engageait. Ainsi, ils pourraient lier un avenir plus brillant pour leur fille, et les dernières volontés de l’aïeule Greengrass.
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Théo Greengrass
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Lun 5 Déc - 19:34
Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
La soeur parfaite
La question de savoir s'il était fier de son nom ne se posait pas vraiment. Quand un nom permettait d'obtenir plus facilement des choses, quelle raison avait-il de ne pas en être fier. C'est sûr que par moment c'était pesant quand les idéaux d'un parent ou de la famille en général n'étaient pas les mêmes que ceux de Théo mais il avait eu tout le temps de s'y faire depuis et il devait aussi admettre qu'il était bien plus soutenu que sa sœur du côté de sa mère privilège du premier et d'être un garçon certainement -d'avoir été voulu quoi. « Tu mélanges Greengrass et parents. Tu es une Greengrass, ça ne décrit rien de toi si ce n'est que t'enquiquiner peut poser problème. Tu n'es pas ton père et tu n'es pas ta mère, tu choisis ce que doit représenter ce nom à tes yeux. C'est une aide plus qu'un fardeau. » Il se racla la gorge avant de rajouter plus embêté sur ce point « Et vu la montée du mouvement mangemort je pense que c'est pas plus mal d'être sang pur. » Autant être honnête, même si elle ronchonnait un peu, c'était certainement un avantage considérable... enfin ça seul l'avenir ou Soledad pouvait le dire. En dernier recours, il pouvait toujours lui dire « Tu as qu'à te dire qu'être une Greengrass te lie à moi. » Elle n'avait pas trop honte de porter le même nom que lui ça allait?
Qu'elle ait honte ou non d'être une Greengrass, son affiliation ne faisait aucun doute. Si elle ressemblait énormément à sa mère physiquement, certains traits de caractère avaient aussi été transmis. Qu'est-ce qu'elles pouvaient être chiantes toutes les deux et qu'est-ce qu'il fichait entre les deux ? Peut-être que s'il faisait un pas sur le côté, puis deux, elles ne verraient rien du tout, qu'elles seraient focalisées l'une sur l’autre ? Il les regarda l'une après l'autre, ouai non c'était mort, jamais ça ne passerait il se ferait interpeller, sans compter que rien ne garantissait qu’elles ne finissent pas par perdre patience - surtout la petite Greengrass en vérité- et qu'elle se tire ou qu'elle étrangle sa mère. Chose qu'il ne lui pardonnerait pas vraiment. Non, mieux valait-il accepter son rôle et tempérer miss Greengrass, lui souffler de faire des efforts. Il lui adressa un regard peu convaincu, accompagné, il est vrai, d'un sourire « Non ça c'est parce que tu sais que je suis plus rapide que toi et que je vais te ridiculiser si tu vas au bout de cette idée. »
Sa sœur avait fait un choix de carrière. A la bonne heure, tout le monde ne pouvait pas se faire influencer par ses parents dans le choix de ses études, même s'il ne pouvait pas cracher dans la soupe - il se prendrait une tape sur la tête - ça lui avait été utile un bon paquet de fois lorsqu'il était auror ou qu'il agissait pour l'ordre de pouvoir soigner les gens rapidement. Enfin, rien qui n'efface le fait que lorsque sa sœur avait eu besoin de lui, il n'avait pas été là. En plus, ses parents auraient eu la possibilité d'arrêter Alcyone, l'empêcher d'acheter sa boutique ou d'obtenir des financements... ah ça ils devaient l'avoir un peu mauvaises qu'elle ne leur ait pas demandé d'argent à eux. Ils avaient laissé faire, elle avait laissé faire surtout parce qu'il paraissait évident à Théo que sur ce genre de décisions c'était bien sa mère qui agissait ou non. Donc elle avait laissé faire et il chercha à vérifier ce qu'il soupçonnait fort, sa mère surveillait ce qui se passait dans cette boutique. Sans qu'elle confirme véritablement, ses propos étaient tout de même limpides et il coula un regard rapide à sa sœur comme pour lui dire tu vois elle s'intéresse à toi... chose qu'il lui dirait sûrement lorsqu'ils seraient que tous les deux pour pas vexer maman quand même.
Rejoindre sa sœur dans sa boutique était donc une idée ridicule. Ah oui, là c'était sans appel, elle n'envisageait même pas cette hypothèse. Une chance que Théo ne soit pas sérieux, ça aurait pu être vexant. De toute façon si travailler avec sa mère avait été horrible, qu'elle attendait de lui des choses qu'elle ne demandait même pas aux autres, il se doutait que bosser avec Alcyone serait un calvaire aussi. Pas forcément parce qu'elle ressemblerait à sa mère, encore que niveau bourreau de travail, c'était un trait de famille, ne pas compter les heures tout ça, chacun connaissait bien. Plutôt qu'il voudrait bien faire, comme il avait voulu bien faire quand il travaillait avec sa mère et il se mettrait une pression de dingue. C'était donc pas envisageable.
De son côté ce qu'Alcyone voulait savoir en quoi son métier était honteux. Il ne l’était pas, c’était surtout ce qu’il fallait noter des propos de sa mère ou plutôt Théo faisait le choix de comprendre les choses ainsi dans les propos de sa mère. Il réprima un sourire en l’entendant rappeler à sa fille qu’elle était une Greengrass. Elle avait cette même vision du nom Greengrass que lui ou plutôt, Théo tenait d’elle cette vision. Sur la première partie tout du moins, il était d’accord, le nom ouvrait des portes, être fier de son nom c’était la base. En revanche, à partir du moment où elle insinuait grandement qu’Alcy n’était pas à la hauteur, ça passait beaucoup moins et puis qu’est ce qu’elle entendait par sorciers ordinaires ? Bon d’accord, il est vrai que ces questions passèrent au second plan puisque leur mère venait quand même de dire qu’Alcyone méritait mieux, ça c’était quelque chose de sympathique, enfin peut être pas pour la passion et la boutique d’Alcyone mais au moins si Alcyone voulait une preuve que sa mère tenait à elle en tant que membre de sa famille, elle l’avait. Ce ne serait cependant pas demain que la mère des deux Greengrass serait une fervente admiratrice du métier de sa fille et du fait qu’elle possédait sa propre boutique. En fait, pour faire plaisir à maman Greengrass, il aurait fallu qu’Alcyone possède un empire dans le monde de la bijouterie, qu’elle achète à tout va et qu’elle ne s’enquiquine pas à créer des bijoux de sa main. C’était un métier totalement différent ça, Théo n’était pas vraiment convaincu qu’Alcyone serait très motivée avec cette idée d’abandonner son rêve pour faire plaisir à ses parents ou plutôt à sa mère, non parce que papounet il ne se sentait pas concerné, ou alors il avait lâché l’affaire avec Alcyone ou encore, il avait dit à sa femme qu’il la soutenait dans tous ses avis, qu’elle avait carte blanche.
Non ça n’était pas sympathique, c’était une façon de ne pas avoir à se prendre le chou et de vivre sa vie tranquillement. Tandis qu’il cherchait son paternel du regard, sa mère voulait offrit le monde à Alcyone. Alors c’est sûr que pour sa boutique actuelle, Alcy n'avait besoin de rien mais l’ambition Greengrass allait bien au-delà d’une petite boutique et ça se ressentait dans cette phrase. Par contre la deuxième partie était-elle vraiment nécessaire ? Alcyone allait grogner. Non parce que niveau obstination, autant il admettait qu’Alcyone était obstinée, cette envie de vouloir faire des bijoux datait de son plus jeune âge, elle n’avait jamais dévié de cette idée et ne dévierait jamais de son idée, donc oui, elle était obstinée mais est ce que sa mère ne l’était pas tout autant à vouloir à tout prix autre chose pour son enfant. S’il avait plein d’argument pour contrer sa mère, l’espoir qu’Alcyone puisse réintégrer pleinement sa famille prenait le dessus. « Tu ne veux pas te contenter de lui filer un coup de mains, lui envoyer tes amies qui ont de l’argent à n’en plus finir afin que la renommée de sa boutique explose et que l’on enterre cette histoire de métier qui ne plait pas une bonne fois pour toutes ? » il regarda sa sœur « et en échange tu lui sauras reconnaissante de tout ceci. » Voilà, il arrangeait les choses, elles pouvaient le remercier… ou chacune songer que c’était un sacré traitre, au choix.
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Alcyone Greengrass
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Dim 12 Mar - 19:03
Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Famille Greengrass
Cette conversation était un échec, il fallait bien l’admettre. Toute autre conclusion était impossible. Mais si c’était le cas, Lucida n’en laissait rien paraitre, aucune exaspération ne venait troubler ses traits, aucune irritation ne vibrait dans sa voix. Ce n'était pas seulement que ce n'était ni le lieu ni le moment pour provoquer des éclats, c’était qu'elle n'avait jamais été ainsi. S'abaisser à faire un esclandre ou à lever la voix, à attirer l’attention et la curiosité mal placée, ce n'était pas Lucida Greengrass, elle était au-dessus de tout ça. Depuis son plus jeune âge on lui avait appris à ne pas se donner en spectacle, à exposer ses idées avec calme, à imposer sa vision avec application et c'était une manière de faire qu'elle maîtrisait sur le bout des doigts. Elle agissait sans même avoir besoin d'y penser tant c'était inscrit dans tout son être. Les Greengrass savaient se tenir, se montrer à la hauteur de leur réputation. C’était simple, aucune tâche sur leur nom n'était acceptable. Si Lucida devait endosser le rôle de l'exemple à suivre alors elle le ferait. Parce que c'était ce que l'on attendait d'elle. Parce que c’était ce pour quoi elle avait été éduquée. Alors même si cette conversation ne prenait pas du tout la tournure qu'elle aurait souhaité, elle n'en laissait rien paraître. Parce qu'ils n'étaient pas seuls et que laver son linge en famille était impensable. Les Greengrass étaient entourés, dans cette salle de réception il y avait toujours un regard qui se posait sur eux, une oreille qui traînait pour tenter de capter leur conversation, et Lucida en était parfaitement consciente. Ils n'étaient pas seuls et elle ne l’oubliait pas. Plus que jamais, maîtriser son image était nécessaire et ça tombait bien, c'était un domaine dans lequel la sorcière était particulièrement douée.
Alors personne ne devait se douter que la conversation qui liait les trois Greengrass n'était pas du goût de la mère de famille. Et si quelqu'un le comprenait alors ça ne viendrait certainement pas d'elle. Il fallait dire que même si elle avait fait de son mieux pour tendre la main à sa fille, Alcyone semblait encore et toujours décidée à tenir ses positions, aussi futiles soient-elles. Le sujet de l'avenir de la jeune femme avait toujours été épineux dans la famille et Lucida aurait préféré qu'ils ne s'y engagent pas tout de suite. Elle avait beau avoir accepter de respecter les dernières volontés de sa mère, se réconcilier avec sa fille ne voulait pas dire qu'elle allait la regarder gâcher tout son potentiel sans rien dire. Bien au contraire, c'était parce qu'elle aimait sa fille qu'elle désirait un avenir meilleur pour elle. Mais ça Alcyone semblait trop aveugle pour le voir. Pourtant un avenir brillant lui tendait les bras, alors pourquoi refusait-elle de le voir ? Elle portait un nom réputé dans le monde sorcier, elle venait d'une famille puissante et riche, elle avait tout ce qu'il fallait pour réussir. Les moyens, les fonds, les connexions... Être une Greengrass ne venait pas sans conditions, certes, mais aussi et surtout sans avantages. Sauf qu'elle refusait de les accepter. Lucida ne comprenait pas le raisonnement de son propre enfant, elle avait tout à portée de main mais elle préférait s'abaisser à travailler pour les autres. Ses petites créations étaient jolies, mais ce n'était pas ça qui allait l'aider à se construire un avenir digne de ce nom. Digne de son nom. Alcyone avait pourtant porté les couleurs des Serpentards à Poudlard, mais apparemment son ambition s'était émoussée au fil du temps. Et quand ses parents tentaient de lui montrer qu'elle pouvait faire mieux, qu'elle pouvait faire plus, elle ne voulait même pas l'entendre.
La boutique de la jeune Greengrass marchait plutôt bien, merci Merlin l'inverse aurait certes permis à Lucida de valoir ses arguments mais aussi été affreusement gênant pour la famille. Les Greengrass n'étaient pas des perdants, c'était une évidence, quand ils se lançaient dans un projet c'était pour le réussir haut la main. Le problème c'était que le projet d'Alcyone n'était pas à la hauteur. Elle pouvait faire mieux, elle aurait dû faire mieux. Ses choix n'étaient pas à la hauteur de son nom. Il était attendu mieux des Greengrass, de Lucida elle-même. En voyant sa fille attraper un verre de vin blanc et le boire aussitôt la sorcière fronça imperceptiblement les sourcils avant de retrouver son expression impassible. Ce n'était pas le moment d'abuser de l’alcool, peu importe combien Alcyone trouvait leur conversation désagréable. A Lucida non plus elle ne plaisait pas et pourtant elle savait se maîtriser et ne pas se noyer dans le vin blanc. Quand le serveur se tourna vers elle, elle refusa le verre d'un geste polit. Elle n'était pas là pour boire mais pour enterrer sa défunte mère, aujourd'hui elle était l'hôte, elle devait se montrer irréprochable. Et expliquer son point a vue à sa fille puisqu'apparemment malgré leurs innombrables conversations à ce sujet, elle n'avait toujours pas compris ses motivations. Sauf que ce n'était pas un exercice si facile, encore moins quand ses deux enfants y mettaient si peu de bonne volonté. Pourtant elle les savait intelligents, brillants même, elle avait toujours veillée à ce que leur éducation soit sans faille et savait qu'elle avait réussi dans ce domaine, mais aujourd'hui rien à faire, ils ne voulaient entendre raison. Pire encore Théodore continuait dans ses idées ridicules. Après avoir émis l'hypothèse qu'il puisse travailler dans la boutique de sa sœur, voilà qu'il voulait qu'elle envoie ses amies sorcières acheter des bijoux. Mais où trouvait il toutes ces idées tirées par les cheveux ? Lucida espérait sincèrement que tous ses amis d'une autre classe n'étaient pas à l'origine de tout ça, même si ça ne l'aurait pas étonnée. C'était bien une idée digne de son ex petite amie, cette étrangère à la boutique peu recommandable. Quoi qu'il en soit, elle écartant cette proposition d’un léger soupir sans même si attarder. C'était inutile. « Je ne participerai pas à ce genre de mascarade, Théodore. La renommée de notre famille ne doit pas tenir sur des machinations. » Déclara-t-elle résolument. C’était tricher et il n’y avait aucune gloire à ça. « Nous valons mieux que cela. » Conclut-elle pour clôturer définitivement cette idée qui ne valait décidemment pas mieux que la précédente.
Et voilà qu’Alcyone ne cessait de la contredire. Lucida pensait pourtant avoir mieux élevé ses enfants. A croire qu’aujourd’hui ils s’étaient donné le mot pour la contrarier, comme si cette journée n’était pas assez difficile comme ça. Encore une fois, sa fille ne voulait rien entendre. Elle continuait de repousser la main qu’ils lui tendaient avec Erèbe. Lucida se retint à grand peine de se pincer l’arête du nez, non, elle ne devait pas laisser passer la moindre émotion négative, ce n’était pas le lieu. A la place, elle porta ses prunelles de glace sur sa fille. « Bien sûr que non tu n'es pas ordinaire Alcyone, c'est pour cette raison que tu ne devrais pas te contenter de te mêler aux sorciers qui le sont. » Comment pouvait-elle ne pas le comprendre ? Elle était une Greengrass, elle n’avait rien à fois avec ces sorciers inférieurs. Ils ne méritaient même pas qu’elle pose les yeux sur eux. « Ces connaissances que tu possèdes pourraient être tellement plus utiles dans d’autres domaines. » Pas juste à créer des bijoux jolis, certes, mais futiles. Lucida n’avait aucun mal à croire en les talents de sa fille -après tout elle était une Greengrass combien de fois allait-il falloir le répéter- qu’elle se démarque par ses potions et sortilèges n’était pas une surprise. La sorcière en retirait même un sentiment de fierté, sa fille était douée, sa fille pouvait porter leur nom dans la lumière si seulement elle le décidait. Il y avait bien d’autres domaines qui avaient besoin de ses talents, des domaines plus éminents et remarquables. Des domaines où elle pourrait s’inscrire dans l’Histoire des sorciers. C’était ça l’ambition qu’elle devait nourrir, qui devrait être son moteur. Mais non, son rêve était de créer des colliers ensorcelés pour des sorcières frivoles qui participeraient à ce gâchis.
Lucida se crispa en voyant sa fille cadette terminer son verre et le mettre brutalement dans les mains de son frère. Ce petit spectacle n’était pas nécessaire et si elle désapprouvait ce comportement, Lucida n’en dit rien. « Alcyone. » Lança-t-elle tout de même d’une voix ferme mais calme afin de ne pas attirer l’attention des convives. C’était inutile, sa fille leur tournait déjà le dos alors la Greengrass renonça. Courir après la jeune femme n’était pas une option, de toute façon butée comme elle était ce serait peine perdue. Lucida soupira doucement, discrètement, avant de prendre une inspiration. Sur son visage, aucune émotion parasite n’était venue prendre place, son contrôle d’elle-même restait parfait en toute circonstance. « Bien. Puisqu’elle ne veut pas entendre raison... » Lucida était résolue, pour le moment. Il viendrait un jour où sa fille comprendrait et accepterait enfin son point de vue, elle n’envisageait pas d’autre alternative. Du coin de l’œil, la Greengrass repéra le sorcier qui gérait la cérémonie. Celui-ci se trouvait à la porte de la salle de réception et quand leurs regards se croisèrent, il lui adressa un discret signe de tête auquel elle répondit d’un geste élégant. D’un même mouvement, les sorciers présents commencèrent à se diriger vers la sortie pour se rendre sur le lieu ou la matriarche Greengrass serait enterrée. Avec une nouvelle inspiration, Lucida glissa une main sous le bras de son fils et lui adressa un regard plein de gravité. « Il est temps, allons rendre un dernier hommage à ta grand-mère. » Et lui dire que si sa dernière volonté était plus difficile que prévu à réaliser, elle avait au moins essayé. Et qu’elle n’abandonnerait pas.
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