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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Prends entre tes mains ton destin [Luca] :: Extension Charm :: Flash Back
Ezio Giacometti
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Ven 27 Jan - 21:09
Prends entre tes mains ton destin  
ft. Luca / 2012
Huit heures pile, c’est bon, c’était une heure décente pour rentrer chez les gens. Ezio ouvrit donc la porte d’entrée, grimpa les escaliers rapidement tout en étant parfaitement silencieux. En même temps, cela faisait des années qu’il rentrait par effraction chez les gens pour les exécuter dans leur sommeil, ou pas d’ailleurs, la discrétion il maîtrisait à la perfection. Il ouvrit la porte de la chambre de Luca, délicatement, s’infiltra à l’intérieur façon patte de velours. Il faisait noir de chez noir là-dedans. Impossible de se repérer, non mais c’est insupportable les gens qui sont dans le noir complet pour dormir. Oui il était pareil mais il n’allait pas se râler dessus, lui c’était normal. Par chance, il connaissait les lieux pour être venu ici un paquet de fois. Il se dirigea donc droit sur la fenêtre, priant pour qu’il n’y ait aucun obstacle sur son passage, un sac, une valise, un meuble qui aurait été rajouté. Quoi que sur ce point, Ezio exagérait un chouya. Personne ne s’amusait à mettre des meubles en plein milieu de sa chambre, ça faisait perdre de la place et de la luminosité. Une fois la fenêtre atteinte, parce que c’était bien plus drôle de marcher que d’utiliser de la magie pour cette occasion, Ezio ouvrit grand les rideaux. Durant un petit temps, il cligna des yeux pour se faire à la lumière qui illuminait la pièce et qui tranchait fortement avec l’obscurité d’il y a quelques instants.

Une fois qu’il se fut acclimaté à la lumière, il tourna la tête vers le lit où se trouvait Luca. Ah tout de suite on y voyait plus clair, c’était beaucoup mieux. Il constata que le jeune homme n’était pas en charmante compagnie, ce qui était là aussi une très bonne nouvelle. Non pas qu’Ezio ce soit senti de détourner le regard ou encore mieux de sortir de la chambre pour ne pas voir un corps nu, disons que ça aurait été quand même plus compliqué de lever Luca s’il avait une fille à ses côtés. S’avançant d’un bon pas jusqu’au lit, pour se laisser tomber brutalement sur le lit, au côté du sorcier, Ezio se râcla quelque peu la gorge avant de dire joyeusement « Debout là-dedans ! C’est le matin, faut se réveiller ! Une grande journée nous attend. » D’un geste de la main il désigna la fenêtre « Il fait beau dehors, les oiseaux chantent… ce dont on se fout totalement puisque je t’emmène en Angleterre là où il fait moche tous le temps et où il doit pleuvoir, comme d’hab. » Non ce n’était pas de la mauvaise foi de la part d’Ezio, à chaque fois qu’il avait mis son nez en Angleterre, il pleuvait. Les habitants de là-bas avaient beau dire, non mais il fait plus souvent beau qu’il pleut, il les soupçonnait fortement d’être des menteurs et d’idéaliser leur pays.

Etant donné que Luca n’avait pas l’air d’être le plus motivé du monde, ou qu’Ezio avait un peu abusé avec le réveil assez tôt alors qu’il aurait pu se contenter de lui envoyer un hibou pour lui donner rendez vous quand il serait réveillé, réflexion qui avait bien parcouru l’esprit d’Ezio mais il s’était dit flemme d’attendre, le jeune homme se releva incapable de rester allongé longtemps. Après tout, ce qu’il voulait c’était faire en sorte que Luca se réveille, ne serait-ce que parce qu’il le trouvait chiant, seul le résultat comptait « Bon en attendant que tu émerges, je vais faire chauffer le café. » Il quitta la pièce pour descendre beaucoup moins discret qu’à l’aller. Là, s’il y avait besoin d’une comparaison, on aurait dit qu’un éléphant descendait les escaliers. Elephant qui, une fois en bas cria « Te rendors pas ! » C’était très utile comme phrase ça. Sûrement que ce qui aidait à faire en sorte que le gars là-haut évite de se rendormir, c’était le boucan que faisait Ezio pour préparer du café, à part le fait de faire couler la boisson avec la magie, pour le reste, il se chargea manuellement de prendre les tasses, uniquement pour le plaisir de claquer les portes des placards. Une fois que le café fut préparé et versé dans deux tasses, à ras bord parce qu’étant donné qu’il avait besoin de café pour carburer aujourd’hui – tous les jours – il partait du principe que Luca en aurait besoin aussi. Il chargea le tout sur un plateau, utilisa la magie pour emmener le plateau au premier étage, installa le plateau sur le lit, prenant garde de ne rien renverser et il but une première gorgée avant de demander comme si c’était la chose la plus naturelle au monde et que c’était sa préoccupation numéro un « Pourquoi il y a aucune fille dans ton lit ? » Il but une deuxième, puis une troisième gorgée avant de reprendre la parole. « Je crois que j’ai trouvé trois lieu qui m’intéresse pour l’achat de mon futur bordel sauf que je suis un chouya impulsif… oh et que la gueule d’un des gars ne me convient pas et qu’à chaque fois qu’il ouvre sa bouche, j’ai envie de prendre sa tête et de l’encastrer dans le mur. Mur qui pourrait potentiellement m’appartenir donc j’aimerais autant éviter de mettre du sang dessus. » Surtout que ce serait moins facile d’obtenir un bon prix s’il avait explosé la tronche du gars avant… en même temps c’est l’autre là, il était chiant à parler anglais à toute vitesse, Ezio parlait anglais d’accord mais pas toutes les subtilités de la langue donc quand l’autre avait l’air agacé de répéter plus lentement et en articulant, oui ça avait tendance à donner des envies de meurtres. «  Je me suis donc dit que tu pourrais m’accompagner et me donner ton avis sur chaque lieu afin de m’aider à choisir.  » Il vida le reste du café d’un trait et de faire la moue « J’aurais dû me faire deux tasses. » Oui toujours pas le sujet « Alors, ça te dit de m’accompagner ? En prime on peut faire une course de moto pour s’y rendre, le premier arrivé à Big Ben a gagné. » ça va, c’était facile de reconnaître Big Ben, il y avait pire comme ligne d’arrivée et c’était bien plus marrant d’y aller en moto que de transplaner, même si c’était moins rapide.
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Luca Zabini
Luca Zabini
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Lumos
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Lun 20 Fév - 15:27

Tu n'te doutes pas une seconde
Que ton histoire pourrait changer...
Ezio & Luca, Londres 2012



Huit heures pile. Luca dormait profondément, probablement encore sous l’emprise des ravages des mélanges alcool/drogue de la soirée de la veille. Il était tôt, beaucoup trop tôt pour oser ouvrir les paupières et l’esprit du jeune italien était plongé dans les bras de Morphée depuis trois heures environ. Le sommeil l’avait gagné de manière aisée et rien n’aurait pu présager qu’il ne terminerait pas sa nuit, ni qu’un homme bien trop discret allait pénétrer dans sa chambre. Les rideaux laissèrent brusquement entrer la lumière dans la chambre et Luca jura immédiatement contre sa cadette : « Putain Anja, dégage ! » Alors que ses yeux s’accommodaient tant bien que mal aux rayons du soleil, il constata rapidement que ce n’était pas sa sœur. La carrure était différente et la manière dont l’homme s’étalait sur son lit ne trompait pas Luca. « Casse-toi, enfoiré ! » dit-il en rabattant la couverture sur ses yeux afin d’apaiser la douleur lancinante de ses yeux clairs, imposée par la soudaine clarté. « J’en ai rien à foutre d’aller en Angleterre, encore moins si le temps est merdique puis c’est samedi, tu me casses les couilles avec tes idées de merde. » En tout cas, il allait falloir de bien meilleurs arguments que celui-ci pour que Luca daigne sortir du lit et accorder davantage d’attention à celui qu’il considérait comme étant l’un de ses plus proches amis. Ils se connaissaient depuis toujours, pour ainsi dire, ce qui n’exemptait pas Ezio de recevoir un florilège d’insultes quand cela s’avérait nécessaire pour remettre les idées en place dans sa cervelle de moineau. Celui-ci sortit du lit et Luca ne crut pas un seul instant que le peu qu’il avait dit serait suffisant pour calmer les ardeurs de l’italien ; il était fait du même bois que lui et lorsqu’il avait quelque chose en tête, rien ne pouvait lui sortir cette idée du crâne. Faisant le plus de bruit possible dans les escaliers, Ezio s’évertuait à rendre la vie de Luca impossible ; celui-ci referma les yeux quelques instants, profitant de ce bref moment de répit avant que la voix d’Ezio lui hurlant de ne pas se rendormir le fit sursauter. Mais il allait y arriver ce con. Le cerveau de Luca, shooté à l’adrénaline, semblait soudainement bien éveillé tandis qu’il soupirait, que dis-je qu’il pestait tous les noms d’oiseaux qu’il connaissait, insultant Ezio à chaque seconde qui passait. Il n’y avait rien à faire de toute manière, Ezio allait rester là et Luca connaissant son caractère pugnace. Lorsqu'il refit surface, Luca se contenta de se redresser dans son lit et d’attraper la tasse de café qui lui était destiné avant d’en avaler une belle gorgée, espère que cela fera disparaître les stigmates de la nuit passée.

Luca buvait lentement, espérant que cela suffise. Le silence, voilà ce qu’il lui fallait, voilà ce qui lui faisait du bien. Mais évidemment, Ezio en avait décidé tout autrement. Pourquoi aucune fille n’était dans son lit?. Une réponse effrontée s’échappa sans attendre de la bouche de Luca : « Ta sœur était pas dispo. » Réponse pas si fausse que cela, n’en déplaise à Ezio ; Luca et Sienna fricotaient ensemble depuis quelques semaines (mois?) et il fallait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Évidemment, Luca faisait comme si de rien n’était, comme si elle n’était qu’une fille parmi tant d’autres même si Sienna était et de manière indéniable bien différente de ses autres conquêtes habituelles. « Tu vas pas me faire croire que tu débarques chez moi en pleine nuit » oui pour Luca 8 heures c’est la nuit « pour me parler du fait que j’sois un bon queutard. Alors accouche putain. » Luca voulait savoir la raison de sa venue, pourquoi n’avait-il pas pu attendre qu’il soit debout pour venir l’emmerder. Il y avait bien quelque chose, c’était certain. Cela éveillait même sa curiosité. « Tu me demandes à moi de te donner un avis ? » dit-il moqueur, certain d’avoir plus ou moins les mêmes opinions qu’Ezio sur ce type de sujet et conscient d’être tout aussi impulsif que lui. « Je peux aider à défoncer le mec moi-même si tu veux, éventuellement. » dit-il   un air amusé s’installant sur son visage. Après tout, Luca était connu pour être l’un des meilleurs boxeurs de Tivoli et il n’avait peur de personne ; la fougue et l’énergie de la jeunesse. « Bon allez, puisque c’est toi, je veux bien t’accompagner en tant que garde du corps, pour protéger ce corps si frêle et de tafiole qu’est le tien. » Et hop, c’était gratuit, c’était sympa. Du Luca tout craché. Il savait pertinemment qu’Ezio ne prendrait pas mouche, ils étaient tout deux habitués à se chamailler et à se rentrer dedans pour n’importe quoi. « La raclée que je vais te mettre jusqu’au Big Ben, tu vas pas t’en remettre mon gars. » Luca souleva la couverture et se leva sans attendre. « J’vais prendre une douche, j’reviens. » Luca se dirigea vers la salle de bain et se hâta de se préparer en vitesse avant de retrouver Ezio dans la cuisine en train de vider la cafetière. Prenant une seconde tasse lui aussi, Luca l’ingurgita rapidement et les deux hommes se dirigèrent vers le garage où les motos de la famille Zabini étaient entreposées.

S’habillant en conséquence pour un voyage aussi long, Luca vérifia les niveaux de sa bécane avant de la démarrer et de la sortir du garage, pile au moment où Ezio le rejoignait avec la sienne. « C’est parti. » Enclenchant leurs réacteurs d’invisibilité afin de ne pas risquer de se faire repérer par des moldus, Ezio et Luca s’élevèrent dans les airs. Le trajet jusqu’à Londres fut tranquille, les deux hommes profitant de celui-ci pour échanger grâce à un sortilège sur les menus détails concernant la future affaire qu’Ezio comptait monter à Londres. Mais la parlotte cessa une fois qu’ils passèrent la frontière britannique, se rappelant du défi lancé. Ils mirent les bouchées doubles et firent vibrer leur moteur afin d’être le premier arrivé au monument emblématique de Londres. Ils étaient aux coudes à coudes et Luca n’était pas certain de pouvoir gagner, Ezio semblait avoir une maîtrise parfaite du ciel londonien là où Luca n’était pas habitué à courir sous la grisaille. Il n’avait pas pensé à lancer un sortilège anti-pluie sur ses yeux avant de partir non plus. Quel idiot… Alors qu’il forçait sur le moteur, Ezio prit une longueur d’avance et arriva deux secondes avant lui devant Big Ben. « Espèce d’enflure. » Voilà Luca ronchon pour toute la journée ; il ne valait mieux pas qu’il se vante trop de sa victoire sinon Luca allait faire demi-tour, sa fierté étant entachée. « Bon c’est par où les lieux de merde qu’on est censé visiter ? » Tout était un prétexte pour faire la gueule désormais.

Citation :
- Oui : Luca arrive le premier
- Non : Ezio arrive le premier


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Aussi loin que j'me souvienne

Nos plus belles années, on était ensemble

Andy Gif 2

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Les récompenses:
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Lun 20 Fév - 15:27
Le membre 'Luca Zabini' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
Prends entre tes mains ton destin  [Luca] D12-icon
Résultat :
Prends entre tes mains ton destin  [Luca] Non
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Ezio Giacometti
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Ven 10 Mar - 23:18
Prends entre tes mains ton destin  
ft. Luca / 2012
Ah les gens qui ne sont pas matinaux c'est d'un comique. Réveiller Luca, Ezio ne s'en lasserait jamais. Le confondre avec Anjelica, il fallait le faire tout de même, un peu de logique tout de même, la belle Italienne devait être dans un lit à terminer sa nuit... sans qu'un intrus vienne l'aider- pas sûr que Luca aime recevoir l'aide d'Ezio - à émerger. Définitivement, Luca n'aimait pas l'aide, Ezio se faisant traiter d'enfoiré. Ah mais oui, logique, il avait oublié l'offrande à savoir le café. Il fallait qu'il répare cet affront. S'il entendit vaguement Luca prétendre qu'il ne voulait pas venir en Angleterre, que c'était samedi - parce que ça aurait changé quelque chose qu'il vienne vendredi ou dimanche, les belles excuses - et que les idées d'Ezio étaient merdiques, ce dernier ne s'en formalisa pas, il allait venir. La raison était toute simple, Ezio était ce qu'on peut appeler quelqu'un qui ne lâche JAMAIS, il allait le tanner jusqu'à obtenir ce qu'il souhaitait, à savoir que son meilleur pote l'accompagne. Pour cela, histoire que Luca ait un peu moins le regard vitreux, Ezio se chargea de la tâche la plus noble qui soit, préparer le café en faisant du bruit comme pas permis, sachant qu'il rendait dingue l'autre belle au bois dormant là-haut. Même pas un merci pour le café, il y a vraiment des baffes qui se perdaient. Après que chacun ait bu quelques gorgées, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde Ezio questionna pour savoir comment se faisait-il qu'il n'y ait aucune fille dans ce lit, même s'il était évident qu'elle n'aurait pas aimé le réveil un peu matinal.  Son regard se figea sur dans celui de Luca à sa réponse, se voyant très clairement le massacrer, surtout que là maintenant, ce n'est pas comme s'il aurait eu la moindre chance vue qu'il était encore un peu dans les vapes. Il ravala cette envie, se contentant de dire « La dernière personne qui a cru bon de plaisanter sur Sienna à ce sujet, je crains qu'il ne puisse plus utiliser ses mains pour la toucher. » Il y a des sujets sur lesquels il valait mieux ne pas plaisanter et le cul de Sienna était sans aucune hésitation LE sujet qu'il valait mieux éviter. Malgré tout, il n'était pas aveugle, leur manège à ces deux-là était on ne peut plus clair, ça n'était pas qu'une plaisanterie, il y avait fort à parier que c'était la vérité. Il rajouta dans un sourire « Elle n'a pas dormi à la maison pourtant, il faut croire qu'il y a que pour toi qu'elle n'était pas dispo. » Franchement, il n'en savait rien du tout. Ce n'est pas comme s'il avait passé une tête dans la chambre de Sienna pour voir si elle était là, mais si ça pouvait faire chier même une micro seconde Luca, c'était tout gagné.

Abandonnant le sujet Sienna, ce qui était une très bonne chose si on voulait éviter qu'Ezio dépasse un chouya les bornes. Ils embrayèrent sur les différentes phases d'une journée et navré de vouloir contredire Luca mais en réalité, la nuit c'est quand la lumière émane de la lune... bon et surtout des lampadaires. Là, il devait quand même se rendre compte que c'était le soleil qui l'avait réveillé. Effectivement, il marquait un point, Ezio n'était pas venu pour lui parler du fait qu'il soit un bon queutard et encore moins du fait que la fille qu'il baisait soit sa sœur. Ils faisaient bien ce qu'ils voulaient, tant que sa sœur était consentante et qu'elle demeurait la même mentalement et physiquement. Si Ezio réveillait son ami un samedi matin c'était surtout parce qu'il voulait un partenaire pour aller visiter des endroits et l'aider à faire un choix et Luca était la personne qu'il voulait dans cette entreprise, bon ça c'était avant que Luca pose la question. Ignorant son ton moqueur, il se contenta de le prendre pour un idiot « Hé du con tu devrais arrêter la drogue si tu comprends pas une phrase sans devoir la répéter. » Son sourire naquit néanmoins sur son visage en constatant que ça y est, Luca commençait à sortir des méandres de la brume et était déjà partant pour défoncer tout le monde. A quel moment il était devenu le dragon d'Ezio prêt à brûler tout ce qui se trouvait sur son passage, c'était une bonne question et franchement c'était la grande classe, au moins jusqu'à ce qu'Ezio se fasse insulter de corps frêle et de tafiole « Tu sais si tu veux que je t'encule, il suffit de demander. Mais oui, je veux que tu m'accompagnes » Et s'il par malheur, Luca décidait de fracasser le gars, déjà Ezio comprenait parfaitement cette envie, il lui avait parlé qu'une fois au gars et il avait détesté ce con qui parlait trop vite, avec un accent de l'arrière-pays et son rire, oh bordel son rire, un goret qui rigole... ignoble. Ezio se leva tel un prince en entendant la prétention de Luca « On en reparle dans quelques heures. »

En attendant que Luca réveille les deux neurones qui se battaient en duel dans son esprit avec une douche, Ezio redescendit le plateau et les tasses, surtout les tasses, prenant sa drogue caféiné. Heureusement qu'il en avait fait en grande quantité parce que Luca vient se servir une nouvelle tasse. L'instant d'après, ils étaient dehors et chacun allait récupérer sa moto. Ezio vérifia au passage que sa moto n'avait aucune éraflure. Par chance pour sa bonne humeur, sa moto était toujours aussi rutilante, il pouvait donc rejoindre Luca. Si le top départ pour l'Angleterre fut donné, les deux motards ne démarrèrent pas en trombe, ils avaient le temps pour faire la course, le mieux c'était quand même de faire les trois quarts du trajet ensemble et de discuter du projet d'Ezio. Il avait hâte de pouvoir montrer à tout le monde son bordel... oui ou son cabaret... Clairement c'était le côté bordel qui l'intéressait le plus. Une façon de se faire de l'argent si facilement et de pouvoir faire pression sur les hommes de pouvoirs qui viendraient forcément. Une façon comme une autre de mettre le monde à genou et de pouvoir agir impunément. Néanmoins, il se devait de ne pas négliger le cabaret, il fallait que ça soit une belle vitrine afin que des personnes un peu curieuses ou les forces de l'ordre qui viendraient mettre leur nez dans ses affaires, toujours là ceux-là, ne trouvent rien d'autres un cabaret somptueux. Il en parlait avec un enthousiasme débordant, ayant essayé de songer à tous les détails pour ne pas être pris au dépourvu. Est-ce que ça suffirait ? Il l'espérait et ferait tout ce qu'il fallait pour que ça ne soit pas un échec, ayant un peu de problème avec ce concept. Dans sa tête, c'était clairement pour les simples d'esprits les échecs.

Lorsqu'ils furent non loin de leur point d'arrivée, ils n'eurent rien besoin de se dire, dans un même mouvement ils poussèrent leurs bécanes à fond et l'éclair qui transperça le ciel fut le signal lumineux pour leur dire que c'était parti. La lutte fut acharnée, la pluie n'aidant vraiment pas à bien se diriger. La prudence aurait voulu qu'ils ralentissent mais ralentir ça voulait dire perdre la compétition et ça, c'était tout bonnement impossible. Ce qui fit la différence, c'est tout simplement qu'Ezio était un meilleur conducteur. Posant le pied à terre, il retira son casque et déjà qu'il était fier comme s'il venait de gagner la Tourist Trophy, le fait que Luca soit le pire mauvais joueur que la Terre ait portée ne fit qu'accentuer son plaisir « Je me demande ce que ça fait d'être toujours deuxième, l'éternel Poulidor. Purée ça doit quand même dur à vivre pour le moral de savoir que peu importe qu'il fasse grand soleil, du vent, de la pluie fine, une vraie tempête ou de la neige, tu perds tout le temps. Je peux te former si tu veux, tu me fais un peu honte quand même, bientôt tu vas te faire battre par des gonzesses c'est chaud quand même. » Un ricanement totalement moqueur ponctua ses paroles mais aussi celles de Luca qui grommelait à propos des endroits, potentiellement l'un devant contenir le futur bordel / cabaret d'Ezio. « Tu permets je savoure ma victoire, je sais tu sais pas ce que c'est une victoire mais c'est quelque chose qu'on aime savourer. » Il s'étira longuement, ayant été assis un bon moment, mis en place les sortilèges de protection sur sa moto et puisque celle de Luca était à côté il se chargea de la sienne dans un même temps, solidaire. Une fois que tout ça fut fait et qu'il fut certain que personne ne pourrait embarquer leurs motos - au risque que la personne se fasse massacrer par deux Italiens - il partit en direction du premier lieu « Il faut aussi que tu prennes en compte les différentes rues, pas que le bâtiment en lui-même hein. » Non parce que les quartiers mal famés, pas question, il voulait une population huppée pas les alcoolos et les gens se satisfaisait de putes bas de gamme. Il voulait aussi que ses employés que ce soit ceux du cabaret ou celles du bordel ne soient pas en danger dès qu'ils mettaient un nez dehors. Alors bien sûr, faire régner la terreur était toujours possible, engager des gens pour tenir en respect les effrontés, voire se charger de ça tout seul, c'était dans ses cordes mais autant ne pas partir là-dessus. Ils marchèrent une petite dizaine de minutes, alors oui sous la pluie c'était tout sauf agréable mais ça permettait de voir le type de population et puis ils étaient en avance. Une fois devant la devanture complètement miteuse, il devait bien le reconnaître, il toqua une fois... personne... deux fois.... personne... trois fois, ça y est Ezio se tournait vers Luca et rageait « Tu vois c'est exactement pour ça que j'ai envie de le buter. Tu vas pas me faire croire qu'il entend pas ? C'est mon fric qu'il va prendre ce connard. » Juste à ce moment la porte s'ouvrit sur un petit moustachu qui s'essaya à prononcer un bonjourno avec un accent de merde et leur annonçant le plus naturellement du monde qu'il leur avait fait de la pizza... à même pas 11h et tout cela en parlant exagérément avec les mains, Ezio, tout en la regardant dans les yeux demanda en Italien à Luca « C'est moi où il se fout de notre gueule ? » Allez on essaie de garder son calme, il répondit bonjour, présentant vite fait Luca, attendant que le type leur dise de rentrer. Sauf que le gars ne semblait pas capter, préférant demander à Luca s'il était Italien et s'il aimait les pizzas. Ezio força le passage, autant parler bouffe pas de soucis mais sous la pluie certainement pas. Ce n'est qu'une fois qu'il fut à l'intérieur et qu'il eut enlevé sa veste en cuir que le type sembla se souvenir des règles de politesses « Vous pouvez rentrer. » Il se passa quoi trois secondes avant qu'il ne rajoute « Par contre si vous pouviez enlever vos chaussures, j'ai fait le ménage et elles sont un peu boueuses. » Non mais le délire, Ezio regarda quelques secondes Luca l'air de dire sérieux il se fout de nous avant de regarder la salle... A quel moment il avait fait le ménage, il y avait de la poussière partout ?! Faisant mine de ne pas avoir compris la phrase, il reprit dans un anglais des plus mauvais, volontairement « Avec plaisir, faites nous visiter cet endroit. » Allez un petit sourire charmeur pour faire passer la pilule. Et dire que ça n'était que le premier lieu, ils n’étaient pas rendus... espérons que les trois gérants n'avaient pas eu la bonne idée de faire des pizzas ou des pâtes pour faire plaisir à leurs invités... les anglais étaient vraiment mauvais dans ce domaine.

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Luca Zabini
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Mar 2 Mai - 10:42

Tu n'te doutes pas une seconde
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Ezio & Luca, Londres 2012



Luca n’était pas vraiment un homme du matin. Il vivait pour ainsi dire la nuit et la journée il faisait ce qu’il savait faire le mieux : dormir. Éventuellement, il parvenait à se lever pour le déjeuner où ses parents l’attendaient toujours puis il s’évertuait à demeurer éveillé pour accompagner son paternel lors des différentes transactions qui rythmaient son après-midi. Luca avait grandi avec l’idée qu’il reprendrait l’entreprise familiale (celle officielle et celle officieuse) donc auprès de son père, il apprenait les rudiments du métier avec professionnalisme. Luca avait de nombreux défauts mais décevoir ses parents n’en faisait certainement pas partie donc il se donnait à fond pour être digne des missions qu’on lui confiait. En dehors de cela, il détestait qu’on vienne le réveiller alors qu’il avait encore la gueule enfariné et des grammes dans le sang à cause de la soirée de la veille plus quelques pilules mais chut. Heureusement pour l’intrus, Luca n’était dans de trop mauvaises dispositions pour accueillir celui qui venait de ruiner le reste de sa nuit. Par ailleurs, Ezio avait de la chance qu’il soit son meilleur ami ; Luca disposait de suffisamment d’arguments pour ne pas avoir envie de le trucider sur place pour ce qu’il venait de faire. Déployant le drapeau blanc en proposant au jeune Zabini un café serré, Luca attrapa la tasse et but une longue gorgée avant de répondre sans aucune retenue sur pourquoi son lit était désespérément vide. La couperet tomba aisément : Sienna n’était pas disponible. Ce n’était qu’un demi-mensonge mais Ezio ne semblait pas disposé à accepter quelques blagues que ce soient sur les aventures sexuelles de sa cadette. Le regard monstrueux qu’Ezio lui lança obligea Luca à sourire d’un air narquois, satisfait d’avoir touché à sa corde sensible. « Faut te détendre mon vieux, elle n’a plus cinq ans. » Sienna était suffisamment grande pour prendre ses propres décisions, voilà ce que Luca pensait. S’il était lui-même relativement protecteur avec sa cadette, il n’avait jamais essayé de s’immiscer dans ces relations sentimentales, jugeant qu’il n’était pas la personne la plus indiquée pour lui faire la moindre remarque à ce sujet et l’estimant suffisamment expérimentée pour chasser les hommes trop insistants. Une bonne droite venant de sa cadette suffisait largement à calmer les ardeurs des plus téméraires. En tout cas, la blague de Luca ne sembla pas plaire au Giacometti qui réattaqua immédiatement derrière sur la seule chose qui pensait pouvoir affecter Luca sauf que cela était loin d’être le cas : « Tu sais, j’suis pas exclusif. » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie même si c’était difficile pour lui de savoir si c’était réellement le cas ou non puisqu’il n’y avait rien d’officiel entre Sienna et lui malgré les rapprochements qui s’étaient opérés entre eux récemment.

Les deux garçons ne partirent pas dans un débat stérile et préfèrent passer à autre chose afin d’éviter le carnage. Il avait bien une raison pour qu’Ezio vienne le sortir de son lit à une heure aussi matinale. « J’voulais juste m’assurer que tu savais pertinemment dans quelle merde tu t’engageais. » surenchérit-il d’un ton amusé. Luca n’était pas le plus doué en décoration ou en connerie de ce genre. Mais Ezio avait de la chance, Luca l’appréciait suffisamment pour accepter de venir l’accompagner pour jouer les gardes du corps, les gros bras et tout ce qui s’en suivait. Quel ami parfait faisait-il. « Vas-y mon gars, je t’attends. » Qu’il ose ne serait-ce qu’un instant toucher aux parties intimes de l’Italien et il s’en rappelerait à vie. Luca aimait les femmes, les femmes et encore les femmes. Il ne valait mieux pas qu’Ezio aille sur ce terrain-là, au risque de voir le Zabini le défoncer sans aucune pitié. « Ok pour t’accompagner. » déclara-t-il juste avant de préciser qu’il allait lui mettre la raclée du siècle, ce qui permettra sans doute à Ezio de calmer son ego un peu trop volumineux. Luca se prépara en quelques minutes, avala son café et se rendit au garage pour récupérer sa bécane. Le temps à Tivoli était plus que clément et aucun nuage ne ternissait le ciel estival. La météo idéale pour voler jusqu’en Angleterre en réalité. Sur les chemins qui menèrent à Londres, Luca et Ezio eurent tout le temps d’évoquer ensemble les menus détails concernant la future affaire que son ami comptait monter dans la capitale britannique. Luca se demandait bien pourquoi il fallait autant s’éloigner pour se faire du fric après tout, Paris était moins loin et certainement plus intéressante d’un point de vue touristique mais c’était aussi la ville de l’amour à ce qu’on disait, et peut-être que ces petits coincés de français n’aimaient pas aller dans un bordel. Luca n’avait aucun doute sur le fait que la famille d’Ezio et Ezio lui-même d’ailleurs avaient bien réalisé toutes les études de marché nécessaires pour prendre la meilleure décision quant à l’implantation de cette nouvelle affaire, donc il ne fit pas de commentaires supplémentaires. C’était simplement difficile d’envisager le départ d’Ezio pour l’Angleterre. Déjà que Sienna y était également la plupart du temps pour ses études… C’était d’un frustrant. Traversé par de nombreuses pensées similaires lors du trajet, Luca n’en toucha néanmoins pas un seul mot à son ami ; les affaires c’était les affaires et il savait mieux que quiconque en tant que futur dirigeant de la Cosa Nostra qu’il fallait parfois faire des sacrifices pour la famille et pour le business.

Une fois arrivés près de Londres, les deux hommes commencèrent immédiatement leur course poursuite jusqu’au Big Ben. SI Luca était parti confiant, la mauvaise météo, la pluie et le vent l’empêchèrent de mener à bien sa mission. Arrivant second à quelques secondes d’intervalle, la mine déconfite, son humeur changea immédiatement, ce à quoi Ezio ne manqua pas de faire quelques commentaires. « Oh mais ferme-là. J’crois que t’oublies un peu qui t’as tout appris. Quel pays de merde en tout cas. La visibilité était dégueulasse et t’avais l’avantage du terrain. Retrouve-moi sur un terrain inconnu et on verra qui matera l’autre. » En réalité, Luca et Ezio étaient habitués à ce genre d’affrontements et s’ils avaient un jour pris la peine de compter, il était probable que les victoires et les défaites de l’un comme de l’autre se rapprochaient aisément du 50/50. Luca descendit de sa moto et regarda les environs pendant qu’Ezio ne se sentait plus pisser. « Y a  vraiment des gens qui aiment vivre ici ? » demanda-t-il d’un ton dégoûté. Rien que la grisaille et la météo capricieuse dégoûtait Luca alors que l’été était déjà installé depuis plusieurs mois en Italie.

Partant pour visiter le premier lieu, Luca suivit son acolyte et acquiesça lorsqu’il lui expliqua qu’il souhaitait son avis afin d’avoir une vision d’ensemble. Le quartier, le contexte de vie, l’immeuble, l’endroit. Bref, Luca se dérida une fois arrivé devant le premier bâtiment, reprenant son rôle d’ami et non pas de mauvais perdant, il murmura : « C’est peut-être mieux à l’intérieur. » La devanture était à refaire complètement parce que cela semblait vraiment à l’abandon. Ce n’était pas la jolie vitrine que Luca avait imaginé. Mais il se doutait que si Ezio avait sélectionné ce bien, c’était qu’il devait avoir des atouts indéniables. Restait à savoir lesquels. Ezio toqua à plusieurs reprises et Luca arqua un sourcil face à l’attente interminable qu’ils essuyaient. « Ces anglais putain, de vrais enfoirés. » Il comprenait aisément la rage que ressentait son ami ; Luca trouvait cela irrespectueux qu’on les traite ainsi eux les dieux vivants d’Italie et il fallait bien l’avouer, il n’avait pas l’habitude de cela. En Italie, le nom des Zabini était suffisamment puissant pour que ça n’arrive jamais. Le chemin était semé d’embûches pour réussir à faire régner l’ordre ici. Une fois que le propriétaire eut ouvert la porte, Luca eut une mauvaise impression dès le départ ; bien que des trombes d’eau leur lavaient la tronche, l’anglais semblait décidé à continuer de leur parler sur le pallier et surtout pour sortir des banalités sur les italiens. Qu’est-ce qu’il parlait vite en plus de ça… Luca parlait anglais comme une vache espagnole et même s’il maîtrisait les rudiments de cette langue, ses compétences étaient suffisantes lorsque l’interlocuteur en face prenait soin d’adapter son débit de parole ce qui ne semblait pas être le cas du Prince William qui se croyait tout permis avec son accent si british. Luca serrait déjà les poings, prêt à lui en coller une immédiatement mais Ezio fut plus adroit que lui et força le passage pour qu’ils puissent au moins s’abriter. « Il est con ou quoi ? » murmura Luca à son pote en italien. Cela se confirma la seconde suivante lorsque l’homme leur demanda d’ôter leurs chaussures. Jamais de la vie Luca n’enlèvera ses chaussures chez qui que ce soit, encore moins dans un local aussi minable que celui-ci où la poussière était probablement la seule et unique amie du propriétaire. Il avait trop de classe pour ça et jamais il ne s’abaisserait à de telles futilités. Luca et Ezio pensèrent probablement la même chose car le bref regard qu’ils s’échangèrent était suffisant pour qu’ils se comprennent. No way comme ils disaient ces idiots. Ezio tenta d’embobiner le mec en faisant comme s’il n’avait pas compris. Luca savait bien ce qui se dissimulait sous ce regard facétieux et ce sourire des plus charmeurs. Il n’était pas dupe. Peut-être que l’hôte non plus d’ailleurs. Luca demanda à son ami, toujours à voix basse, très vite et en italien : « C’est un décérébré. C’est lui proprio ? » Luca détestait traiter avec les subalternes. Ils ne prenaient pas les décisions, ne savaient rien et ne servaient à rien.

Citation :
Oui – L’endroit a du potentiel mais il y a vraiment tout à refaire
Non – C’est vraiment une daube en boite, même les chiens en voudraient pas

La visite débuta par le hall d’entrée que Luca trouva plutôt grand, l’espace était intéressant avec une hauteur sous plafond qu’il qualifierait d’acceptable. Il fallait néanmoins avoir de bonnes capacités pour se projeter parce que les murs et les sols étaient totalement à changer vu la qualité médiocre des matériaux utilisés. Quant aux fenêtres, le simple vitrage semblait totalement contre-indiqué à la pratique d’un cabaret, il allait falloir renforcer les sortilèges d’insonorisation. Quant à la partie maison close, Luca attendait de voir ce qu’Ezio avait prévu. S’il lui montrait cet endroit, c’est qu’il avait déjà envisagé quelque chose, du moins sur le papier, pour cette autre activité. Il restait à savoir quoi. Le propriétaire continua la visite tout en évoquant l’espace, la facilité de stationnement et d’autres qualités pour vendre son bien. Personnellement, Luca trouvait le quartier assez moyen et il allait falloir faire une sacré publicité pour réussir à faire venir des personnes prêtes à claquer leur argent dans la future entreprise de son pote. Mitigé, Luca demanda à son ami pendant que l’homme les emmenait d’espaces en espaces : « T’en penses quoi ? T’as des contacts dans le bâtiment ? » Voilà qui donnait à Ezio un premier aperçu du jugement de son meilleur ami.


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Prends entre tes mains ton destin  
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Hum ainsi Sienna n’avait plus cinq ans ? Intéressant comme concept, c’était donc ça la raison pour laquelle tous les ans, elle soufflait ses bougies ? Fantastique, heureusement que Luca le lui disait enfin, ça faisait des années qu’Ezio se demandait pourquoi est ce qu’elle avait un gâteau avec des bougies. Il en avait mis du temps le meilleur ami à révéler les plus sombres secrets de Sienna. D’un air parfaitement détaché, il ajouta « Cinq ans c’est un peu jeune il faut dire, même pour toi. » Par chance pour la vie de Luca, Sienna avait effectivement plus de cinq ans et pour le coup, la menace n’aurait sûrement pas été Ezio mais plus son père qui n’aurait pas apprécié du tout. Ainsi Luca n’était pas exclusif, Ezio le regarda un brin blasé « Accepter de partager Sienna, quelle folie. » Après, est ce que Sienna avait envie d’exclusivité, il n’en était pas certain non plus, sa sœur ressemblant plus à un papillon qui butine de fleur en fleur qu’à quelqu’un ayant envie de se poser, un peu comme le reste du quatuor en somme.

Ahlala il fallait tout lui expliquer à cet ami, oui il voulait que ça soit lui qui l’accompagne, à quoi servaient les amis si on ne pouvait même pas compter sur eux lors d’un achat important. Il balaya l’argument de Luca comme quoi Ezio s’engageait dans une merde immesurable, ça, ça ne regardait que le Giacometti, il faisait encore ce qu’il voulait. Il laissa même son meilleur ami dans son délire de garde du corps… c’est vrai qu’Ezio ne savait pas se débrouiller, voilà que maintenant il était défini par le mot tafiole, ce qu’il faut pas entendre, forcément, il proposa ses services à Luca qui accepta. Ezio eut un petit rire avant de rétorquer amusé « J’ai pour principe d’éviter les personnes avec qui Sienna a baisé, désolé, ça n’arrivera jamais. » Bon ça et le fait que le regard de Luca veuille dire essaie juste pour voir. Autant il ne se ferait pas éclater à plate couture mais pour autant, il n’avait pas envie de se battre avec son meilleur ami, ou tout du moins pas tout de suite, pour le moment il voulait l’emmener visiter les lieux sur lesquels il hésitait. Un jour peut être que pour le rendre ouf, il essaierait mais ça ne serait pas aujourd’hui. Surtout qu’il serait dommage de mettre Luca de mauvais poil alors qu’il avait accepté de l’accompagner. Bon il est possible qu’il oublia ce détail lorsqu’il fallut faire la course. Impossible de froisser son propre ego et de laisser l’autre merdeux gagner. Evidemment, la mauvaise foi de Luca était évidente et il faisait un laïus de merde « C’est pas ton père qui nous a tout appris ? Faut croire qu’il me préférait, il m’a donné toutes les astuces pour t’exploser. » De la mauvaise foi ? Peut-être oui, mais ça n’était pas pire que Luca qui commençait déjà à critiquer l’Angleterre, la météo et qui inventait une vie à Ezio. C’est ça l’Italien n’avait eu de cesse de faire le trajet Tivoli Londres en moto pour être sûr de gagner la course. « Je ne pense pas que les gens aiment vivre ici, qui aimerait vivre dans un endroit où il pleut plus de la moitié de l’année. » Il tendit la main pour laisser quelques gouttes d’eau froides toucher sa peau « D’où mon installation ici, ils ont besoin de s’évader, de songer à autre chose qu’à leurs vies minables sans saveur. Je vais leur vendre du rêve ! » Et puis le ministère de la magie Londonienne était des plus puissants, se trouver non loin pouvait permettre à Ezio de tirer un peu les ficelles dans l’ombre. Enfin, une chose à la fois, déjà il lui fallait le local.

Le premier lieu, l’aspect extérieur ne sembla pas convaincre Luca. Ezio voulait montrer l’intérieur, bon certes ce ne serait toujours pas magnifique et il y aurait du travail mais il n’avait pas peur du travail, si l’emplacement était bon, qu’il y avait de la place pour son cabaret et qu’il pouvait construire ou faire construire, un sous-sol, le reste n’avait que peu d’importance. Encore que, pour montrer l’endroit à son ami que la porte s’ouvre. Non mais c’est fou quand même de ne pas être à l’heure, ça n’arrivait jamais en Italie que les gens soient en retard à des rendez-vous. Il allait devoir leur apprendre la rigueur et la ponctualité. Enfin la porte s’ouvrit, monsieur fit un monologue qu’Ezio ne comprit pas totalement, un regard pour Luca lui apprit que lui non plus, bon ils avaient les rudiments, c’est déjà ça. Oh bordel, il allait en chier à s’habituer à leur accent mais pour les affaires, il était prêt à tout. Tout, ça voulait dire un type qui préférait leur parler pizza et les laisser tremper sous la pluie, Ezio força un peu le passage et se contenta de hocher la tête à la question oui il était con, ça se voyait comme le nez au milieu du visage. En plus, il voulait vraiment que les deux invités retirent leurs chaussures. C’était hors de question. L’avantage de ne pas être dans leur pays c’est qu’ils pouvaient parler en Italien sans que l’autre ne comprenne ce qu’ils se disaient, peut être qu’il avait des bases en Italien mais les deux amis faisaient exprès de parler à toute vitesse, mangeant des syllabes pour que ça ressemble à un vrai charabia pour des non experts. « Oui c’est lui. » Il ne manquerait plus que ça soit un employé lambda de l’endroit qui leur parle ainsi.

La visite commença, comme Ezio était déjà venu ici plusieurs fois, il se contenta de regarder les différentes expressions qui passaient sur le visage de son ami. Alors c’est sûr, vu l’endroit, il fallait se projeter. « J’en pense que les premières années vont pas forcément être rentable et que je vais devoir exploiter Sienna et mes parents. » ça va c’est la famille c’est autorisé d’exploiter la famille. Si son père allait sûrement lui dire j’ai mieux à faire, sa mère aiderait volontiers, plus sympa la maman voilà pourquoi il la préférait – enfin ça dépend des moments quand elle hurle il préfère papa – quant à Sienna, probablement qu’elle serait partante pour faire le ménage pour les beaux yeux de son frère même moi j’ai rigolé . « Ce qui m’intéresse c’est cette ruelle derrière. » Ignorant le gars qui évoquait les cuisines gigantesques – chose dont Ezio se foutait d’ailleurs – il mena Luca jusqu’à la ruelle. « C’est plutôt discret. Si je mets une porte de service ici mais qu’en même temps, c’est la porte de sortie du bordel, c’est parfait. Les gens seront moins stressés à l’idée d’être vu et l’expérience fera qu’ils reviendront moins anxieux la fois suivante. » Il se tourna vers l’intérieure, s’adossant contre le mur pour regarder l’endroit « J’ai quelques contacts mais ça va me coûter une blinde. » Alors bien sûr, il pouvait emprunter à ses parents comme ils vont claquer il leur devra rien mouahaha mais il n’était pas sûr que ça soit la solution « Et comme je suis étranger, il va falloir que j’apprenne deux fois plus vite qu’un Anglais qui s’installerait ici et je n’ai pas le droit à l’erreur, il faut que ça claque tout de suite, quitte à ce que je ne sois pas rentable du tout au départ. » Et alors cette idée lui déplaisait oh possible « Pour faire simple, c’est l’endroit que je trouve le plus pratique si ça fonctionne mais qui va me faire des nœuds au cerveau. T’en penses quoi toi ? Tu crois que je fonce dans un mur ou que je peux m’en sortir ? » Loin de se préoccuper des interrogations des Italiens, le gérant les appela pour goûter ses fameuses pizza aussi bonne que des pizzas Italiennes « J’aurais jamais dû dire que j’étais Italien. » Enfin il disait ça mais ce n’était pas comme si ça ne s’entendait pas. Ezio rejoignit le type, suivit de Luca bien sûr et constata, ahuri, qu’il était en chaussette.  « Luca, mate ça, il est en chaussette. » Bon bien sûr ils allaient faire semblant de n’avoir rien vu. De toute façon, l’autre leur tendait des assiettes avec des pizzas, en mimant le fait de manger avec ses doigts « Ou alors, il nous prend pour des débiles profonds parce qu’on est Italien, je me pose des questions. » Ou alors il était plus que serviable et voulait faire bonne impression mais ça, Ezio ne voyait pas les choses de cette manière.


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Sam 30 Sep - 22:06

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Ezio & Luca, Londres 2012



Des années qu’ils se connaissaient. Cela expliquait sans doute pourquoi entre eux il n’y avait ni faux-semblant, ni gêne, ni malaise. Ils savaient fort bien comment communiquer l’un avec l’autre et comment faire pour piquer là où cela faisait mal. Et pour autant, ces chamailleries n’avaient jamais eu raison de leur amitié, ni même de la confiance qu’ils s’accordaient. Évidemment, depuis que Luca fréquentait presque ostensiblement la cadette des Giacometti, l’italien marchait sur des œufs, Ezio regardant d’un mauvais œil ceux qui s’approchait de sa sœur. Dire qu’il faisait semblant de ne pas remarquer que Luca et Sienna se tournaient autour semblait plus exact, c’était sans doute plus simple à appréhender ainsi pour lui. Lorsqu’il évoqua le fait que Luca était fou d’imaginer une relation non-exclusive avec sa sœur, Luca se contenta d’hausser les épaules. Leurs vies étaient ainsi faites et même si Luca n’avait que peu l’habitude des relations longue durée, il devait bien l’avouer, depuis qu’il fréquentait Sienna, les autres femmes semblaient plus fades, moins attrayantes. « La routine est parfois ennuyeuse. » dit-il sans grande conviction (où était l’ennui avec une personne comme Sienna?) avant que le sujet de conversation ne dérive sur les véritables raisons de ce réveil intempestif.

Ezio semblait vouloir un accompagnateur pour dégoter la perle rare en matière de bâtiments pour sa future acquisition. Si Luca n’était pas un expert dans l’immobilier, il était néanmoins très fort pour juger les gens, jauger d’un coup d’œil rapide si l’endroit valait la peine qu’on s’y intéresse. Quelques minutes suffirent aux deux italiens pour se préparer et après une bonne tasse de café, ils s’envolèrent pour l’Angleterre. La route ne sembla pas spécialement longue au jeune Zabini, habitué aux trajets interminables en moto ; pour être tout à fait honnête, cela lui plaisait énormément d’être aussi longtemps dans les airs ; les sensations qu’il ressentait, le sentiment de plénitude, l’adrénaline, tout cela valait bien tout l’or du monde. Ce que Luca aimait moins, c’était bien de perdre. Mauvais joueur Luca ? Si peu. À peine avait-il posé le pied au sol qu’il bougonnait et ronchonnait, face à un Ezio victorieux, ravi d’avoir réussi à semer le doute dans l’ego surdimensionné de Luca. La défaite ? La faute à la météo, évidemment ; la faute à ce pays merdique où il y avait plus de nuages que d’habitants. Tout cela mettait Luca dans de bien mauvaises dispositions pour les visites. « Oh ta gueule putain. » furent les seuls mots qui sortirent de la bouche de Luca, espérant ainsi clore le débat sur leurs compétences en matière de vol. Si Luca était si furieux d’avoir perdu, c’était aussi parce qu’il savait qu’Ezio était un compétiteur né, de la même trempe que lui ou qu’Anjelica. Même Sienna se débrouillait vraiment très bien.

Mieux valait se reconcentrer sur l’essentiel et l’essentiel était bel et bien le futur business qu’Ezio comptait monter ici. Si Luca détestait plus que tout la grisaille, apparemment, au Royaume-Uni, il fallait s’en accommoder. Et vite. Car c’était ainsi tout le temps. « La moitié de l’année tu dis ? » N’était-ce pas plutôt les trois quarts ? Mais Luca comprenait les raisons qui poussaient Ezio à vouloir s’expatrier ici, les gens avaient clairement besoin d’amusement. Et quoi de mieux qu’un bordel pour s’amuser ? Luca avait déjà eu l’occasion d’y passer quelques soirées et même si ce n’était pas trop ce qu’il préférait, il pouvait comprendre ce qui poussaient les gens à se rendre dans ce type de lieu. Ezio lui-même estimait qu’il allait pouvoir leur vendre du rêve. « En même temps, ça sera pas bien compliqué. » Tout ici semblait bien minable. Dire qu’Ezio allait venir s’enfermer dans ce pays des plus lugubres… et bientôt toi aussi Lulu hihi. « Allez montre-moi pourquoi on est là. » Les deux hommes prirent ensuite la route vers le premier local qu’Ezio avait repéré. Franchement, la devanture ne payait pas de mine. Luca espérait fortement que l’intérieur soit plus reluisant que l’extérieur. Mais quand le propriétaire des lieux vint leur ouvrir, le Zabini réprima une furieuse envie de lui mettre un coup de poing en pleine figure. Ses manières étaient détestables -comme si celles du Zabini étaient meilleures...- et la manière dont ils s’adressaient à eux ne lui plaisait pas. Luca et Ezio, enlever leurs chaussures ? Il allait falloir leur passer sur le corps pour ça, c’était hors de question. Feignant de ne pas comprendre, ils commencèrent la visite sans s’exécuter. Il parlait vite ce con, beaucoup trop vite pour Luca, beaucoup trop vite pour Ezio et même s’ils parvenaient à comprendre l’idée générale, Luca avait bien saisi qu’il se fichait de savoir s’ils étaient en difficulté ou non. Peu importait, Luca et Ezio firent la même chose, parlant en italien sans ménagement et à une vitesse phénoménale, histoire que leurs propos ne soient qu’une succession de paroles chantantes.

Si Luca devait résumer la visite, il la qualifierait d’intéressante. Non pas grâce à leur hôte, mais bien grâce au potentiel qu’offrait l’endroit pour les affaires qu’Ezio songeait à y installer. Oh oui, il fallait se projeter, mais cela ne faisait pas peur aux italiens. La base était là, quant au reste, cela serait à Ezio d’embaucher les artisans qui sauront faire de cet endroit un succès. De toute manière, en plein cœur de Londres, il ne fallait mieux pas s’attendre à mieux que ça, on ne pouvait pas pousser les murs, après tout, et même les meilleurs sortilèges ne pouvaient pas faire de miracles. « Franchement, je sais pas. » dit-il en réponse à son ami lorsqu’il expliqua qu’il n’imaginait pas l’endroit rentable avant plusieurs années. « Je pense qu’il y a moyen d’être rapidement à l’équilibre. Surtout si tu exploites ta frangine. » Le cœur de Luca se serra néanmoins à l’idée que son meilleur ami et sa petite amie sœur allaient quitter l’Italie. Les mois étaient déjà longs lorsque Sienna était à l’école alors si elle s’installait définitivement ici… Pour autant, les sentiments n’avaient rien à faire dans une discussion business et il continua : « T’économises sur la main d’œuvre. Même si j’imagine pas Sienna travailler pour toi à l’œil. » Elle avait du caractère. À moins qu’ils ne décident de faire cinquante-cinquante mais cela n’avait pas l’air d’être le cas.

Selon Ezio, ce qui donnait de la valeur à cet endroit, c’était la ruelle derrière. Luca ne jeta qu’un regard peu enthousiaste à la cuisine -ce n’était vraiment pas ce qui les intéressait maintenant- et se laissa emmener jusqu’à la porte de service fictive qu'Ezio imaginait. Luca ricana fortement en voyant le propriétaire les regarder, perplexe, ne comprenant pas ce qu’ils avaient à s’extasier devant la ruelle. « C’est facilement réalisable. Et puis vu la grandeur de la cuisine, tu peux aisément monter une cloison. T’auras pas besoin d’une cuisine de cette taille, à moins que le cabaret fasse resto mais j’pense pas que ce soit l’idée ? » Dans la salle principale, il y avait largement de quoi installer un bar donc la cuisine devenait presque inutile. Même si Ezio décidait de servir des genres d’amuse-gueules, cela ne justifiait pas d’avoir une cuisine de cinquante mètres carré, alors autant rogner sur la pièce. Évidemment, tout cela avait un coût, un coût non négligeable qu’Ezio semblait mesurer. « Faudrait que je demande à mon père, il a des gars qui bossent pour nous qui pourraient te faire ça je pense. Prix d’ami, évidemment. » Vu le nombre de garage que les Zabini possédaient, heureusement que leur père avait réussi à mettre à sa botte un bon nombre d’artisans afin de ne pas être dépendant de prestataires extérieurs.

Le gérant quitta la pièce un instant ce qui laissa tout le temps à Luca et Ezio de poursuivre leur discussion. Lorsqu’Ezio lui demanda clairement son avis, Luca s’adossa contre un mur, sortit son paquet de cigarettes et s’en grilla une. Il tendit le paquet à son frère et lui dit : « Je vais pas te mentir, y a du taff. Mais faut prendre en considération toutes les options. Ce n’est pas un cabaret des plus habituels. La partie maison close nécessite une certaine discrétion. Et puis c’est pas un bar, un bar il faudrait que tu sois bien placé et au cœur de la ville. Pour un cabaret, les gens vont se déplacer plus facilement en périphérie, parce que déjà ils vont pas au cabaret tous les soirs, c’est une prestation plus haut de gamme, tu vois ? C’est bien plus que de se payer une bière dans un pub. » Réfléchissant à voix haute, il ajouta : « Si tu penses que c’est l’endroit le plus pratique et le mieux situé par rapport à l’activité que tu proposeras, faut se lancer. Pour moi le plus important c’est la surface et la localisation. Le reste c’est accessoire parce que tu peux refaire toute la déco et l’aménagement. » Il fallait réfléchir intelligemment. « Faut penser business. » Ils étaient là pour ça après tout. Alors qu’ils continuaient à débattre, le propriétaire refit son apparition avec des pizzas fumantes. Le pli qui se forma sur le front de Luca exprimait facilement son dégoût en voyant la manière dont la pâte était cuite. « Putain il a mis de l’ananas sur sa pizza ?? Avec du jambon bon marché?? » SACRILÈGE. Un véritable scandale. Son regard dériva vers ses pieds lorsqu’Ezio lui fit remarquer qu’il était en chaussette. « C’est lui le demeuré, pas nous. Jamais de la vie je goûte à sa merde. » Dans un anglais plus qu’approximatif, Luca expliqua : « We vegetarian. » Eux, végétariens ? Jamais de la vie. Mais il fallait bien trouver une solution au problème. Et il était hors de question qu’ils dégustent cette pizza que Luca n’aurait même pas donné à manger aux animaux. Se reconcentrant sur Ezio, Luca demanda : « Et il en veut combien de son local ? T’as étudié le prix du marché ? C’est négociable ? » Il ajouta : « Et y a d’autres personnes sur le coup ? » Prenant place au milieu de la pièce, Luca se tourna vers son meilleur ami avant d’ajouter : « Pour savoir si on doit engager des gars pour diminuer la concurrence… » Tout était bon à prendre. Les Zabini, comme les Giacometti, n’étaient clairement pas des enfants de cœur. Écraser les autres pour tourner cela à leur avantage ne les avaient jamais déranger.


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Prends entre tes mains ton destin  
ft. Luca / 2012
Quel mauvais menteur que ce brave Luca, au poker ça devait être une brêle. A moins que ce soit le fait que le sujet soit le genre de sujet où de base, on est mal à l’aise ? Pourtant, Luca n'avait pas grand-chose à craindre, non pas qu'Ezio soit adorable lorsqu'on touchait à sa sœur. Comme il venait de l'apprendre il y a quelques secondes à peine, sa sœur n'avait pas cinq ans, elle menait sa vie comme elle voulait et elle serait invivable s'il intimidait les gens qui l'approchaient. Oh il aurait bien tenté de les réduire au silence afin qu'elle ne soit pas au courant mais quand Sienna voulait des explications, même Ezio devait reconnaître qu'elle était acharnée. Luca pouvait donc arrêter de marcher sur des œufs avec son ami à ce sujet, surtout quand il avait la discrétion d'un troll. A sa phrase sur la routine, Ezio arrêta tout mouvement pour regarder Luca... non mais là on atteignait le fond « Je crois qu'on parle pas de la même Sienna. Tu es sûr que c'est avec ma sœur que tu baises ? Non parce que routine, ennuyeuse et Sienna ce sont des mots qui ne s'accordent pas vraiment. » Ou alors elle cachait super bien son jeu la sœurette. Un sourire moqueur sur les lèvres, il rajouta « Et si tu arrêtais de me prendre pour un con et que tu assumais un peu que tu tournes exclusivement autour d'elle? » Il n'y avait pas de mal à ça.

Bon même si parler de Sienna était une conversation très agréable, surtout parce que Luca était aussi à l'aise qu'un troll apprenant à nager, Ezio n'était pas là pour ça. Il n'était pas non plus venu pour boire un petit café, non il avait besoin d'un partenaire pour faire une virée à Londres. Évidemment, le trajet se termina par une course gagnée in extremis par un Ezio qui avait senti les bourrasques de la défaite dans les dents. Ça aurait été tellement dommage de ne pas pouvoir rendre dingue Luca. Le ta gueule n'eut clairement aucun impact, bien au contraire « Tu sais, c'est pas grave de perdre quand l'autre est meilleur. La prochaine je te laisserais gagner pour pas que tu passes une trop mauvaise journée ne t’en fais pas. » Ça rendrait certainement Luca d'aussi mauvais poil qu'Ezio ne prenne pas la compétition au sérieux. S'il était un compétiteur et qu'en règle générale perdre le rendait dingue, qu'il voulait tout rafler surtout le fric si c'était pour faire chier, il était prêt à lever le pied et à laisser Luca le vaincre.

La grisaille avait forcément un impact négatif sur les gens. Ça n'était pas un hasard si Ezio avait choisi ce pays. Le fait qu'il ne maîtrisait pas parfaitement la langue étant quand même un frein, il aurait préféré l'Italie, forcément, son pays était bien plus attirant mais il valait mieux s'éloigner un peu. Difficile de tirer les ficelles du pouvoir en Italie, la Cosa Nostra était bien trop présente et il craignait aussi de devoir accueillir tout ce beau monde et de devoir faire crédit, des cadeaux et patati et patate. Autant dire que quand ça touchait au fric, Ezio n’aimait pas trop avoir des amis. Il avait hésité entre Londres et Paris. Paris, c’était la simplicité, il parlait couramment français grâce à ses études et pourtant, il avait choisi Londres. La raison à cela c’était que le ministère de la magie s’y trouvait, c’est donc ici que se trouvait les gens puissants d’Europe. La concurrence ne semblait pas trop rude, il s’était renseigné et personne ne pourrait véritablement lui faire de l’ombre, ça n’était pas plus mal. Deuxième point à prendre compte pour s’installer, il y avait Sienna en Angleterre. Alors certes, il suffisait de transplaner pour rejoindre la demeure familiale, mais c’est quand même plus pratique d’avoir un hôtel dans le centre de Londres et d’être à quelques minutes de marches du cabaret de son frère. Sans oublier le détail à ne pas négliger, il y aurait des stages d’études et ce serait un avantage considérable pour Ezio de pouvoir récupérer sa sœur durant ces stages. Ce serait la main d’œuvre la moins chère du marché c’est beau de rêver, comme c’était la famille, elle ne pourrait pas râler sur ses heures et serait toujours motivée, le pied. Le temps pourri, c’était clairement pas un problème, les gens auraient besoin de s’amuser et il comptait mette des étoiles dans leurs yeux et plein de gallions dans ses poches à lui. Enfin ça, c’était uniquement s’il trouvait le lieu de ses rêves et pour se décider, rien de mieux que d’emmener son meilleur ami.

Si Luca était pas de très bonne humeur de base, le fait d’avoir été réveillé probablement, ah et d’avoir perdu aussi, sans oublier le fait qu’il faisait un temps de merde, l’arrivée du gérant n’arrangea rien. Non mais aussi, le type il cassait les pieds à vouloir déchausser tout le monde alors que le lieu était miteux, il parlait à toute vitesse, c’était évident pour personne et surtout ça démontrait qu’Ezio avait intérêt à passer énormément de temps ici pour parler tout aussi vite et ne pas se réfugier dans l’italien comme il le faisait à l’heure actuelle. Après, est ce qu’il n’était pas logique que deux Italiens parlent leur langue et fassent en sorte de ne pas être compris par leur hôte, probablement que si. Ezio restait objectif, il faudrait un peu de temps avant que ça soit rentable, là où il songeait sincèrement que le faire en Italie serait une idée de merde car rapportant peu d’argent du fait qu’il connaissait pas mal de monde, pour les premières années, ça lui mettrait aussi le pied à l’étrier. Ici, il partait de zéro et sa clientèle, il devrait la trouver. Il eut un petit sourire de connivence « Bien sûr que je vais l’exploiter. Si tu ne sais pas quoi faire de tes soirées et que je te manque trop, tu peux même venir taffer pour moi. » Quoi, c’est bien lui qui parlait d’économie, il n’y avait pas de petite économie… même s’il avait bien conscience que s’il voulait que les gens travaillent pour lui, Sienna y compris, il allait devoir se débrouiller pour leur donner envie de le faire et ça passait par des bourses remplies.

La ruelle étant de loin ce qui intéressait le plus Ezio, les deux amis sortirent sous le regard plein d’incompréhension du gérant. Il est vrai que ça ne devait pas être courant, deux types qui s’intéressaient à ce qui était extérieur plutôt qu’au bien en lui-même. Oui, la cuisine était grande, trop même pour ce qu’il voulait en faire. Il secoua la tête négativement « Non, je ne veux pas d’un grand restaurant, faut payer des chefs, ça coûte une blinde. Je vendrais de l’alcool et quelques planches à grignoter, ça fera parfaitement l’affaire, ils seront là pour se rincer les yeux ou se taper des putes, ils ne seront pas là pour goûter des mets exquis. » Il jeta un coup d’œil vers la rue, il faudrait néanmoins qu’il vérifie qu’il n’y ait pas trop de restaurants ici – ou de bars – histoire que personne ne vienne lui faire concurrence. Luca fut d’une aide précieuse, son père aurait certainement des types pour s’occuper des travaux. Il évita de lui lancer un regard signifiant encore heureux lorsque le Zabini précisa prix d’ami encore heureux, prix défiant toute concurrence même. Il ne fit aucun commentaire, pensif, il faudrait qu’il voit si ça valait le coup, n’ayant pas envie de contracter des dettes et qu’on lui rappelle pendant une décennie qu’on l’avait aidé. Devoir des choses à sa famille, pourquoi pas, aux autres, moins facile à accepter.

Le sujet du financement viendrait plus tard, est ce que l’endroit plaisait à Luca déjà, c’était la priorité. Il attrapa le paquet qui lui était tendu, tira une cigarette pour fumer à son tour, ça n’était pas raisonnable mais vu comme le propriétaire se comportait, il valait peut-être mieux qu’Ezio soir le plus détendu possible. Tout en aspirant la fumée, il écoutait les conseils. Les gens viendraient ici pour la prestation, autant le spectacle qu’il devait rendre grandiose pour expliquer les nombreux passages en ce lieu, que la maison close, comme disait si bien Luca. Une fois que le bouche à oreille fonctionnerait, il devrait moins avoir le problème que connaissent tous les restaurants et autres bars, il se démarquerait du lot. Ça allait même encore plus loin, il allait détruire la concurrence, se débrouiller pour jouer les bonnes cartes et que des descentes soient faites dans les autres cabarets, ça ne fait jamais bonne presse, que les autres potentielles coucheries des hommes politiques fassent les choux gras des journaux, il comptait aussi récupérer les filles de la concurrence, les bonnes, comme les moins bonnes, il les voulait et les aurait toutes. « C’est ce que je pense en effet, que c’est le plus pratique mais peut être que le fait qu’il y ait cette ruelle me fait fermer les yeux sur trop de défauts. Je pourrais trouver des astuces pour parvenir à mes fins autrement. » Mais Luca avait raison, le principal c’était la localisation et ce lieu était parfait, la surface allait, sauf cette cuisine beaucoup trop grande mais bon, ça se modifiait. Tout pourrait se réfléchir après coup.

Il y a une chose que monsieur le propriétaire n’avait pas vraiment saisi, ils parlaient affaires en italien, ça voulait dire une chose, ils excluaient volontairement l’Anglais de la conversation. C’était quand même plutôt simple à comprendre. Il faut croire qu’à force de se prendre de la pluie sur la tronche, l’eau avait commencé à noyer le cerveau, c’est compliqué. Il revenait avec des pizzas, oui ça pouvait être très accueillant, jusqu’au moment où les deux gars s’aperçurent qu’il y avait de l’ananas sur la pizza. Déjà personne fait ça, Ezio n’eut même pas les mots. Il se contentait de regarder la pizza avec horreur, le jambon bon marché à côté, c’était presque logique. Il ne les connaissait pas, il n’allait pas aller chez le charcutier pour avoir du bon jambon. Plutôt que de regarder une seconde de plus cette pizza qu’il ne mangerait jamais, il observa les pieds du type. Il était en chaussette, non mais le monde ne tournait pas rond aujourd’hui. Il acquiesça d’un signe de la tête les dires de Luca, ouai, il était demeuré et ouai, ouai, ils ne mangeraient pas cette pizza. Il hocha la tête gravement en entendant la bêtise du siècle, ils étaient végétariens. Si le type eut l’air déçu, il ne fit pas le moindre commentaire, se contentant de ramener les pizzas vers la cuisine. « 25 000 gallions il demande. C’est dans les prix du marché. Je pense qu’on peut toujours négocier si on a les bons arguments. » Tout était toujours négociable dans la vie et il n’avait jamais eu l’intention de payer le prix fort d’aucun bâtiment. Il n’avait évidemment pas assez d’influence pour réussir à faire chuter les prix mais il pouvait toujours se débrouiller pour provoquer quelques couacs et faire baisser un peu le prix. Est-ce qu’il y avait des personnes sur le coup, Ezio devait admettre qu’il n’avait pas demandé « Poser la question, c’est admettre que le bien nous intéresse vraiment et ça peut pousser le vendeur à demander plus. » Il n’hésita pas longtemps avant de reconnaître « Il va néanmoins falloir que je me renseigne tu as raison. » Il jeta un coup d’œil au gars qui cherchait ses papiers en baragouinant des choses en anglais, trop vite pour qu’Ezio capte. « Faut pas lui demander à lui. Je pense que je vais demander à Anje et Sienna de mettre leur nez là-dedans.   » Les filles attiraient forcément moins l’attention, sans oublier que maintenant, le gars allait reconnaître facilement Ezio et Luca, pas question de remettre les pieds ici, les deux filles s’en sortiraient mieux. « Bien sûr qu’on va éliminer la concurrence, si concurrence il y a. Bon c’est pas tout, on quitte notre super copain et on va voir le cabaret numéro deux ? » Après avoir dit au type au revoir, qu’il leur ait promis que la prochaine fois, il fera une pizza sans viande, youpi, Ezio entraîna de nouveau Luca à travers les ruelles. « Celui là est plus vivant tu vas voir, je crois que le gars déménage pour aller dans le nord… me demande comment on peut vouloir aller dans le nord… c’est une hérésie pour moi. »

Une fois devant la devanture, il est vrai c’était plus classe. Les néons marchaient, un bel éclairage dans les tons rouges. Une musique s’échappait de l’intérieur, certainement un entraînement. Il s’effaça pour laisser rentrer son ami et entra dans sa suite, regardant les filles danser. Il murmura à Luca « J’ai l’intention de récupérer les contrats des filles. »  Voilà, c’était dit.

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Luca Zabini
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Lun 15 Jan - 20:05

Tu n'te doutes pas une seconde
Que ton histoire pourrait changer...
Ezio & Luca, Londres 2012



Luca tournait autour de Sienna depuis quelques mois déjà et il fallait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Après tout, il y avait eu des signes, des signes plutôt frappants. Les Zabini et les Giacometti se fréquentaient depuis le berceau et si les garçons avaient l’habitude de traîner ensemble, rares étaient les fois où Sienna et Luca étaient partis en vadrouille sans leur frère et leur sœur. Jusqu’à cet été, où ils s’étaient vus si souvent sans leur fratrie qu’il fallait être totalement idiot pour ne pas comprendre ce qui se jouait entre eux deux. Luca n’avait pas vraiment cherché à le cacher mais ne l’avait pas non plus crié sous tous les toits, il fallait le dire aussi, avoir des sentiments, c’était aussi prendre le risque de tout perdre subitement et Luca n’avait jamais voulu prendre ce risque avant Sienna. Pourtant, elle avait longtemps été uniquement la sœur de son meilleur ami et il ne l’avait jamais considéré autrement avant qu’elle n’entre dans l’âge adulte. Ezio disait vrai, Sienna était exceptionnelle et pour qu’elle plaise à l’italien, il valait mieux qu’elle le soit. Après tout, Luca était connu pour rapidement s’ennuyer. Le jeune homme ignorait pourquoi il tentait de convaincre Ezio qu’il n’y avait rien de sérieux avec sa sœur en évoquant l’exclusivité, l’ennui qu’il pouvait ressentir parfois. Peut-être parce qu’il savait à quel point celui-ci était attaché à sa cadette et à quel point il pouvait s’avérer protecteur. « Ah ouais j’suis bien sûr que je la baise. » dit-il en reprenant ses propres mots. Et plutôt deux fois qu’une. « Ok, je tourne exclusivement autour d’elle. » avoua-t-il. « Et ça t’emmerde que je me tape ta sœur ? » demanda-t-il ? « Si oui je vais devoir te faire la morale vu comment tu t’amuses avec la mienne.  » Si Ezio semblait très protecteur avec sa sœur, Luca n’avait que faire des histoires de fesses de la sienne, estimant qu’Anjelica était suffisamment forte et indépendante pour recaler un partenaire trop entreprenant, même si celui-ci s’appelait Ezio Giacometti. Par ailleurs, qu’elle fricote avec son meilleur ami ne lui faisait ni chaud ni froid, au contraire, si leurs deux familles pouvaient être liées par autre chose que de l’amitié… Pourquoi s’en priver ?

Mais fini la parlotte. Ezio expliqua ensuite à Luca ce qu’il attendait de lui et ils s’envolèrent peu de temps après pour l’Angleterre. Immédiatement, Luca détesta tout de ce pays. La météo, les températures, les nuages. Dire qu’Ezio allait bientôt s’installer dans cette grisaille… Pourquoi quitter la chaleur et le soleil pour cette bruine et ce ciel gris ? Luca ne comprenait pas bien l’idée. Enfin, il savait fort bien qu’il s’agissait du business et lorsqu’on parlait business, il fallait parfois passer outre ses préférences. Levant les yeux au ciel lorsqu’il se vantait d’être le meilleur, Luca choisit de ne pas répliquer. C’était vain, il fanfaronnait comme un petit paon mais le sourire amusé qui se dessinait sur les lèvres de Luca signifiait qu’il aurait fait la même chose s’il était arrivé premier. S’il détestait perdre, estimant qu’il fallait avoir la rage de gagner à chaque instant, perdre contre Ezio était différent. Il fallait le reconnaître, il était doué. On devenait le meilleur en se battant contre les meilleurs. Et Luca le savait, Ezio et lui étaient aussi doués l’un que l’autre. S’ils avaient du compter, probablement que le nombre de victoire et de défaite approchait le cinquante-cinquante. Après avoir grogné un temps, Luca se reconcentra sur la raison de leur venue. Un local. Voilà ce que cherchait l’italien et Luca était là pour donner son avis. S’il n’avait vraiment aucune compétence pour l’immobilier, Luca était néanmoins plus doué que quiconque pour déceler un endroit ayant du potentiel pour s’adonner aux vices les plus sombres. Que ce soit le jeu, la drogue ou une maison de passe. Voilà pourquoi Ezio l’avait choisi, assurément.

Lorsqu’ils arrivèrent au premier local, ce ne fut pas l’endroit qui déplut à Luca mais bien le propriétaire des lieux. Pour commencer, l’homme se prenait pour un japonais à leur demander de se déchausser -ce qu’ils ne firent pas, évidemment- et en plus de cela, il s’amusait à parler à une vitesse folle, probablement en en faisant exprès. Juste pour les emmerder. Un véritable casseur de couille, voilà ce que Luca pensait, même qu’il pouvait le dire à voix haute, après tout, ce n’était pas comme si leur hôte comprenait. Et si celui-ci ne faisait strictement aucun effort pour se faire comprendre, Ezio et Luca n’étaient pas en reste, conversant entre eux en italien en débitant les mots à une vitesse incroyable. Luca ne mit pas longtemps à donner un premier avis à son ami : l’endroit semblait avoir du potentiel. L’espace, la disposition, tout semblait avoir été correctement pensé même si, il fallait bien le dire, il allait falloir tout refaire. Les murs dans un premier temps, poncer le plancher qui semblait d’époque mais qui avait très mal vieilli à cause d’un entretien probablement hasardeux, et repeindre le plafond. Peut-être abattre un mur ou deux. Tout cela, Luca se l’imaginait fort bien. Après pour la décoration et l’ameublement, ce n’était qu’accessoire. Enfin, pas tant que ça. Il savait fort bien que la présentation d’un lieu c’était la moitié du travail. L’autre moitié, c’était les prestations. Et connaissant Ezio, celles-ci seraient à la hauteur. Sienna mettrait même la main à la patte selon ses dires. Luca imaginait assez mal la jeune femme travailler à l’oeil mais puisqu’Ezio serait le propriétaire principal, il imaginait assez bien Sienna négocier une clause pour des royalties. Elle avait cette fougue en elle. « Moi taffer pour toi ? Tu sais bien qu’il ne peut y avoir qu’un seul alpha dans une meute. » Luca et Ezio avaient trop de caractère pour être assujetti à qui que ce soit, même à leur meilleur ami. Dépanner un coup ou deux ok -et encore-, mais être sous les ordres de l’autre… Très peu pour Luca ; et Ezio pensait la même chose, il en était persuadé. « Par contre j’veux bien venir dépenser ma tune accoudé à ton bar. » Le bar uniquement. Luca ne fréquentait pas les bordels, pourquoi faire ? Il suffisait d’un petit sourire à une belle demoiselle et elle lui tombait dans les bras. Pourquoi payer quand on peut avoir la chose gratuitement ?

Les deux comparses firent le tour du propriétaire. Luca commentait et donnait son avis sur de nombreux aspects. La rue qui donnait sur l’arrière du local, la cuisine qu’il pourrait réduire pour avoir davantage de place, tout conseil était bon à prendre. L’avantage des deux hommes, c’était qu’ils étaient pragmatiques. Ils réfléchissaient vite, ils pensaient bien. En vérité, ils pensaient business, rentabilité, profits. Ils avaient ça en commun. « Ouais, c’est exactement ce à quoi je pensais. En plus les gens raclent cher pour bouffer du jambon sur du pain. » Très cher. avec un bon Chardonnay, miam, vous sentez le vécu ?. Ezio disait vrai, cela serait largement suffisant. En tout cas, peu importait tout cela, avant de faire des plans sur la comète, il fallait penser aux travaux à accomplir. Et pour cela, Luca proposait les services de son paternel. Il en connaissait du monde dans le bâtiment avec tous les garages que les Zabini possédaient en Italie. Peut-être pourraient-ils venir en aide à un ami de la famille. Ezio ne répondit pas, et le Zabini sut qu’il réfléchissait aux pour et au contre. Il y avait le temps pour ces questions. « Faut qu’on voit les autres endroits, comme ça je pourrais comparer avec un œil neuf. Toi c’est sûr que tu as la tête dans le manche à balai. » conclut-il. Après tout, c’était aussi pour ça qu’il lui avait demandé de venir, non ? Pour être honnête sur l'affaire qu'il comptait monter. Mais pour avoir un point de comparaison, Luca devait également avoir toutes les informations en tête, dont le prix demandé, les potentiels concurrents… Tout en recalant le propriétaire qui voulait leur refourguer ses pizzas bon marché. Multi-tâche ce Luca « Mhum, surtout vu l’état du local. Je pense effectivement que tu peux négocier un peu pour les travaux à effectuer. » Ezio lui apprit ensuite qu’il n’avait pas demandé si d’autres personnes étaient intéressées par le bien et craignait que s’il pose la question, cela incite le vendeur à en demander davantage. « En même temps, il doit bien se douter que tu es intéressé. T’as visité seul, tu viens pour une contre-visite et tu viens accompagné. Je pense pas qu’il imagine que tu viennes juste t’inspirer de la décoration. » Mais pour Luca, il fallait effectivement se renseigner pour savoir s’il y avait une décision rapide à prendre ou non. « Ouais, envoie les filles en éclaireuses. Et Sienna parle mieux anglais que nous, elle pourra mieux appréhender ses remarques. » C’était un fait. « Perso, pour d'autres potentiels acheteurs, je serai quand même étonné qu’il y en ait, mais mieux vaut s’en assurer. »

Ezio l’invita ensuite à aller voir le deuxième lieu, donc ils prirent congé du propriétaire. Cela arracha la langue de Luca de le saluer en guise d’au revoir, mais il fallait rester poli, surtout si Ezio était amené à faire affaire avec lui. Entraînant l’italien dans les ruelles, Luca tentait de s’imprégner du lieu, du quartier. Mais en réalité, tout était laid. On était tout de même assez loin des constructions de Tivoli qui étaient de véritables vestiges de l’époque romaine. Bien loin. Où était la chaleur des bâtisses, le charme des pavés ? « Putain t’as raison, le bordel va leur donner une raison d’éviter de se pendre. Cet endroit est vraiment horrible. » Pour rassurer son ami, Ezio lui expliqua que le nouveau local était plus intéressant, plus vivant. Qu’il était en vente suite au déménagement du propriétaire. « Dit le mec qui quitte l’Italie pour la grisaille londonnienne.  Ça, c’est une véritable hérésie !  » Luca ne mentionna pas que cela ne lui faisait pas rien que son meilleur ami quitte le pays qui les avait vu naître. Sienna, maintenant Ezio ? Les Zabini allaient drôlement s’ennuyer. Une fois arrivé devant le cabaret, Luca observa attentivement la devanture. « Ah ouais, ça n’a rien à voir. » C’était même l’exact opposé de ce qu’Ezio venait de lui présenter. Pour autant, il restait ouvert d’esprit. Après tout, c’était dans les vieux pots qu’on faisait les meilleures confitures.  Il n’allait certainement pas se faire influencer par un peu de peinture et par de jolies lumières. Il n’était pas si impressionnable.

Ils pénètrent dans les locaux et l’attention de Luca fut aussitôt dirigé par la scène où quelques danseuses répétaient un numéro. Un sourire intéressé s’installa sur les lèvres du métis, les yeux traînant sur leurs corps voluptueux qui se mouvaient. « Étonnant. » Ils les observèrent quelques instants dans l’attente qu’on vienne les accueillir. Si Luca n’était pas un adepte des bordels, il avait été dans bien trop de bars avec des femmes aux mœurs légers pour savoir reconnaître une danseuse qui savait bouger son corps. Certes, certaines devraient probablement retravailler la synchronisation de leurs mouvements, mais cela semblait pas si mauvais pour un œil inexpérimenté. Luca se pencha vers son ami : « T’aurais tort de ne pas le faire. En plus de ça, mieux vaut qu’elles bossent pour toi qu’elles aillent à la concurrence. » Alors qu’ils échangeaient sur les filles, une autre femme vint à leur rencontre. « Monsieur Giacometti, c’est un plaisir de vous revoir à nouveau. » Luca jeta un regard de biais à son ami avant de reporter son attention sur la femme. Décidément, cette visite n’avait rien de semblable à la précédente. Elle prenait soin de ralentir son débit de parole de manière à ce qu’ils comprennent. « Je vois que vous êtes venus accompagnés cette fois. » dit-elle en gratifiant Luca d’un délicieux sourire. Était-ce la propriétaire ? Ezio n’avait-il pas parlé d’un homme tout-à-l’heure ? « Mon patron n’est pas là mais je peux vous refaire faire le tour du cabaret si vous le souhaitez. » Luca, même étant une bille en anglais, avait compris toute la phrase alors il dit : « Avec plaisir. » Elle tourna les talons avant d’avancer vers la première partie de la salle. « La bâtisse date du XVIIème siècle et a été restaurée en… » Luca perdit un peu le fil. Son niveau d’anglais ne lui permettait pas vraiment de suivre l’entièreté de la conversation. Alors qu’elle les invitait ensuite à aller visiter les coulisses, Luca se pencha à l’oreille de son ami et lui chuchota, reprenant dans leur langue natale : « Elle aussi tu comptes la garder ? Elle a de sacrés arguments. » Et Luca ne parlait pas vraiment de ses propos mais bien de la paire de seins qui attirait tous les regards.


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Jeu 15 Fév - 19:02
Prends entre tes mains ton destin  
ft. Luca / 2012
C’était quoi cette question de merde ? Ezio eut un mouvement de recul, observant Luca, fronçant même les sourcils tellement ça lui paraissait aberrant. Si ça l’emmerdait, il y a bien longtemps qu’il serait au courant, déjà parce qu’Ezio n’était pas du genre à rester dans son coin si quelque chose ne lui plaisait pas, il avait tendance à dire les choses, d’autant plus s’il s’agissait de sa sœur. Bon en réalité, s’il avait eu l’intention de dire quelque chose, ce serait certainement pas Luca avec qui il aurait discuté mais bien avec Sienna. La raison à ce choix était tout simple, comploter dans le dos de Sienna serait la plus grosse des erreurs. Il eut un petit rire en entendant Luca enchaîner en disant qu’il allait lui faire la morale puisqu’il s’amusait avec sa sœur « J’ai très envie de t’entendre me faire la morale à ce sujet, pas sûr que ça fonctionne néanmoins. » Ne souhaitant pas se la jouer anguille sur le sujet initial, à savoir la pseudo ou véritable relation de son meilleur ami avec sa sœur, il reprit « Non, ça ne m’emmerde pas que tu te la tapes, elle fait bien ce qu’elle veut. » Parce que oui, ça ne le regardait pas vraiment ce qu’il se passait entre eux, c’était la vie de sa sœur, les envies de sa sœur et le cul de sa sœur, il valait mieux ne pas s’emmêler. En revanche, il précisa amusé « Par contre, si elle a marre de toi et qu’elle veut que je te pète la tronche, sache que je me range de son côté sans hésitation. » Il fit un geste de la main l’air de dire la famille avant tout, tu sais ce que c’est.

En attendant de devoir prendre parti pour Sienna, c’est bien avec Luca qu’il partit en Angleterre dans le but de lui montrer les pistes qu’il avait pour son futur cabaret. Le premier endroit n’était pas vraiment la destination rêvée sur tripadvisor, l’endroit était un peu miteux, il allait devoir engager des travaux et ça ne serait pas rentable tout de suite, pire encore, il savait qu’il allait perdre de l’argent à court terme et ça, c’était quelque chose qui lui hérissait le poil. Bien sûr tout l’intérêt de la chose c’était de voir à long terme mais ça, Ezio avait beau le savoir, ça ne lui plaisait pas pour autant de perdre son argent. Pourtant, il sentait qu’il y avait le moyen de faire des grandes choses, de pouvoir mettre son cabaret bien sous tout rapport en surface et d’installer son bordel au sous-sol. Forcément, il essaya d’entraîner son camarade de toujours dans ses affaires mais on ne peut pas dire que Luca soit motivé pour bosser pour lui, prenant l’exemple d’une meute de loup « Je nous voyais plus comme des lions et eux par contre, ils sont capable de gouverner ensemble. » Est-ce que le principal, ça n’était pas ce qu’annonçait Luca, qu’il vienne dépenser sa thune dans son cabaret. « Je te ferais un prix d’ami. » Hum, il avait même mieux que ça à lui proposer « Je te sortirais même mes meilleurs bouteilles. » Bah oui, autant pas tout le monde n’avait besoin de boire les meilleurs alcools, autant il pouvait sortir ce qu’il avait de mieux pour ses amis.

L’endroit n’était pas fait pour avoir un grand chef – ou plusieurs – et si la magie pouvait repousser les murs, Ezio n’avait pas l’intention de faire de cet endroit un restaurant gastronomique. Il aurait bien assez à faire avec un cabaret et un bordel sans devoir se coltiner une brigade. Il confirma les dires de son camarade, oui, les gens payaient cher pour des planches salés et pour ne pas se dessécher, ils avaient tendance à picoler et c’était exactement ce sur quoi Ezio comptait, qu’ils aient tellement soifs qu’ils dépensent de l’alcool. Ça lui permettrait de s’enrichir à moindre coût. Luca se proposa pour l’aide et Ezio nota dans un coin de sa tête la proposition, sans pour autant se mouiller tout de suite. De toute façon, Luca était déjà lancé sur autre chose, il voulait voir les autres endroits, donner son avis neuf sur la chose, sans être influencé par Ezio qui se projetait déjà. Ils discutèrent prix et Luca semblait d’accord avec l’idée de négocier, en même temps, ne pas négocier quelque chose serait une erreur de débutant. S’il ne savait pas si concurrence il y avait, il trouvait que ça faisait de lui quelqu’un de détaché qui n’était pas trop inquiet sur la suite des choses, voire qui n’était pas intéressé. Bon, pour ce point, il se fit retoquer par Luca qui voyait les choses d’une tout autre façon, une façon logique en prime. Il se débrouillerait pour éliminer la concurrence, que Luca ne s’inquiète pas pour cela et non, il ne parlait pas de tuer, pas forcément… peut-être un peu mais ça c’était en dernier recours. De toute façon, pour avoir toutes les réponses à ses questions sans que le pizzaïolo du dimanche ne se pose trop de questions de son côté, Ezio comptait envoyer leurs sœurs en repérage. Les gens parlaient toujours plus facilement aux filles, elles étaient canons les deux, comme Luca le rajoutait, Sienna parlait bien mieux anglais qu’eux, ça devrait se faire. Il faudrait juste qu’elles arrivent à gommer un peu leur accent italien.

Lors de leur petite balade dans les rues de Londres pour rejoindre le cabaret numéro deux, Luca constata que Londres, ça n’était pas l’endroit le plus solaire du monde, tout le monde semblait faire la tronche en continue. Au moins, les affaires d’Ezio allaient fonctionner, c’est ça qu’il fallait se dire.  Il expliqua que si le second cabaret était à vendre, ça n’était pas un endroit miteux comme l’autre – donc forcément plus cher – et que le type pour aller encore plus au nord, ce qui était incompréhensible pour Ezio qui trouvait que Londres c’était déjà trop au Nord. Il s’arrêta de marcher pour regarder Luca qui se plaignait. En réalité, à lui aussi ça lui faisait bizarre mais s’il voulait du pouvoir dans le monde sorcier, un véritable pouvoir, pas celui de faire trembler les gens juste en annonçant qu’il faisait parti de la cosa nostra, il fallait partir. Ça avait beau être l’endroit le plus séduisant de monde, ses amis avaient beau être là-bas, il voulait plus, il voulait réussir à tenir les grands de ce monde par les couilles et autant c’était faisable de le faire sur les membres de la cosa nostra, autant, il risquait de vite avoir des problèmes s’il faisait chanter ses alliés, l’Angleterre c’était pas mal.  « Je pars juste pour les affaires, je reste un sorcier, je transplanerais pour venir te réveiller et te faire râler. »


En attendant, ils étaient arrivés devant l’endroit qu’Ezio voulait lui montrer et la réaction de Luca ne se fit pas attendre, il était beaucoup plus conquis parce qu’il voyait. Impression confirmée par le regard qu’il posa sur les demoiselles qui se mouvaient plus loin, après qu’Ezio l’ait informé du fait qu’il comptait récupérer les contrats qu’il prenne ou non cet endroit. Oui, il valait mieux les récupérer que de les laisser à un autre. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant une frimousse connue venir se pointer pour les accueillir et décider de les accompagner. Pour être honnête, il n’écoutait pas vraiment ce qu’elle disait, non pas qu’il faisait la même chose que son meilleur ami, à savoir mater, plutôt que ce n’était pas vraiment ce qui l’intéressait. Elle était d’une intelligence remarquable cette petite, elle avait bien compris que la loyauté pour son patron actuel ne lui apporterait pas grand-chose. Certes, il y avait certainement une soirée à préparer et elle n’avait rien à gagner à marcher des kilomètres avant, avec deux types, si ce n’est se fatiguer avant l’heure. Elle prenait néanmoins la décision de quitter son poste pour s’assurer qu’ils restent, offrir une chance à tout ce petit monde d’avoir un nouveau patron. Loin de partager ses pensées, Luca s’arrêtait sur le corps de la serveuse pour demander s’il comptait la garder. Ezio posa un regard amusé sur lui « Lauren ? » Il observa la serveuse à quelques pas d’eux, qui avait, Luca disait vrai, de sacrés arguments, elle était extrêmement bien gaulée cette fille. « Si je ne devais en récupérer une seule, ce serait elle. » Il rattrapa d’ailleurs Lauren lorsqu’elle ouvrit la porte des coulisses « Il n’y a toujours pas d’offres en vue ? » La serveuse poussa un soupir qui en disait long sur ce qu’elle pensait réellement «  Non, il dit qu’il n’est pas pressé, qu’il attend l’offre parfaite et qu’il ne bradera pas cet endroit. » Elle regarda les deux sorciers, l’un après l’autre « Lui, il peut se permettre d’attendre, il a de l’argent. Nous, soit quelqu’un achète l’endroit et accepte de reprendre tous les contrats, ce qui est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage parce que ça fait une base pour commencer et qu’on sait tous comment ça marche mais inconvénient parce qu’il y a 17 personnes qui travaillent ici, 17 salaires et pour une activité qui commence, c’est beaucoup de monde et pas sûr que ça soit rentable et la rentabilité c’est le nerf de la guerre, je ne vous apprends rien monsieur Giacometti. Soit il faut qu’on cherche un nouveau travail. On est dans un entre deux pas très agréable et la dernière se rapproche. » Une petite futée, cette fille était une petite futée. Effectivement, la rentabilité c’était le nerf de la guerre. Alors qu’elle leur expliquait comment fonctionnait l’éclairage, enfin surtout à Luca en réalité parce qu’Ezio devait admettre qu’il était trop songeur pour être attentif, il finit par attraper Luca par le bras pour le faire reculer de quelques pas, quelle idée aussi de vouloir faire visiter les douches… Non mais Lauren, sérieusement. « Si je les récupère maintenant, tous, à la fin de leur contrat qui est dans… »Il haussa la voix pour parler à la serveuse qui si elle avait capté qu’ils discutaient entre eux, ne cherchait pas à écouter, attendant plutôt qu’ils s’intéressent à elle pour continuer à vendre toutes les qualités qu’elle trouvait à cet endroit « Lauren, c’est quand votre dernière représentation ? » « Trois mois et six jours. » Il rebaissa la voix « Comme elle dit. Est-ce que c’est pure folie ? J’ai trois mois pour trouver le cabaret et essayer tant bien que mal de le finaliser. » Oui oui, il pouvait acheter celui-ci mais comme l’avait dit Lauren, il braderait pas, ce qui voulait dire, c’est hors de prix personne n’achètera. « Sinon je les paie dans le vent en attendant que moi je sois prêt. » Ah ah ah, ça y est, ça lui filait déjà de l’urticaire, les payer à rester chez eux, quelle horreur. « L’avantage c’est qu’ils seront loyaux en échange vu que non seulement je les sors de la mouise mais en plus... ils sont tranquilles en attendant que mes locaux soient prêts. » C’était audacieux mais est ce qu’il vendait la peau du griffon avant de l’avoir tué à Luca de lui donner son avis sur la question.

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Ven 15 Mar - 20:33

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Ezio & Luca, Londres 2012



« Tout ça me paraît juste. » se contenta de dire Luca lorsqu’Ezio l’informa qu’il lui tomberait dessus si un jour Sienna venait à se lasser de lui. Se faire péter la gueule par son meilleur ami, Luca voudrait bien voir ça. Le Zabini ne se laisserait pas faire, il n’était pas du genre à se laisser démolir sans rien dire. Et encore fallait-il qu’Ezio parvienne à l’approcher, Luca était particulièrement doué en combat rapproché, la boxe faisait partie de son ADN et il était sûr de ses compétences en la matière. Après, il comprenait aisément pourquoi Ezio se laissait aller à la menace ; pour sa cadette, il était prêt à tout. Le jeune italien savait ce que c’était de devoir défendre sa sœur, envers et contre tout puisqu’il entretenait exactement la même relation avec Anjelica : à la vie à la mort, il pourrait prendre des risques inconsidérés pour elle, mettre sa propre existence en danger sans y songer un seul instant. Il n’y avait personne sur cette terre qu’il aimait plus qu’Anja, personne pour qui il pourrait faire autant. Et il savait pertinemment que le même genre de lien unissait les Giacometti. Et même si les Zabini et les Giacometti étaient proches, les liens du sang passeraient toujours avant tout le reste. Pour autant, cela étant dit, les deux garçons s’entendaient extrêmement bien et Luca pouvait aisément qualifier Ezio de meilleur ami ; les années passées à se fréquenter leur avaient permis de construire une relation de confiance lol. Suffisamment pour qu’Ezio vienne lui demander son avis et des conseils sur son prochain projet de cabaret.

La route jusqu’à l’Angleterre rappela à Luca à quel point ce pays était détestable. La météo, les gens, tout semblait pourri. Voilà pourquoi l’idée du Giacometti de s’implanter dans cette région était intéressante. Il allait en falloir du courage pour rendre un peu de joie de vivre à ce peuple d’anglais. Le premier lieu sur lequel Ezio emmena Luca ne mettait pas vraiment des étoiles dans les yeux de l’italien. Il y avait beaucoup à faire, les travaux de rénovation prendraient sûrement plusieurs semaines. Mais heureusement, les Zabini connaissaient de bons artisans et avec la magie, on pouvait faire des merveilles assez rapidement. Et puis, Ezio comptait par la suite embaucher certains membres de sa famille, dont Sienna. Il proposait même à Luca de travailler ensemble. « Tu partageras les recettes aussi ? » dit-il en ricanant, sachant bien à quel point Ezio était proche de ses sous, là où Luca était beaucoup plus détendu à ce sujet. « Alors là, tu m’intéresses !» ajouta Luca lorsqu’Ezio lui promit de lui dédier ses meilleurs bouteilles. S’il y avait bien un domaine que Luca maîtrisait, c’était bien l’alcool. Et encore plus lorsqu’il s’agissait de boire à la réussite de son ami, parce que Luca était persuadé qu’Ezio allait réussir. Peu importe le local qu’il choisirait. Il avait le sens des affaires, il savait pertinemment comment attirer du monde et faire de l’argent, il avait ça dans le sang. Après avoir discuté sur le prix et sur l’éventuelle concurrence qu’il y avait sur le bien, Luca et Ezio prirent congé du propriétaire pour se diriger vers le second lieu. Selon Ezio, celui-ci n’avait rien à voir. Peut-être parce qu’il s’agissait déjà d’un cabaret. Luca avait hâte de visiter.

Tout compte fait, il se prenait au jeu et visiter ces endroits lui suffisait pour projeter son ami dans sa nouvelle vie londonienne. Le Giacommeti rappela au Zabini qu’il n’était qu’à un transplanage ou deux de l’Italie et qu’il serait toujours là pour venir l’emmerder à des heures indues. Luca leva les yeux au ciel même si un sourire s’était installé sur ses lèvres. « Tu seras bien reçu, t’inquiètes. » Une fois arrivés devant le nouveau lieu, cela allait sans dire, c’était plus facile de se projeter. L’endroit s’y prêtait déjà, avec le bar, les tables et la scène où se mouvaient des demoiselles probablement en répétition pour leur représentation. Ezio avait même pensé à récupérer les contrats s’il prenait l’endroit et Luca ne put qu’acquiescer. Mieux valait les avoir avec soi que de les voir partir pour la concurrence. Une des femmes vint à leur rencontre et Luca ne put s’empêcher de demander s’il comptait lui aussi garder cette employée. Face à la réponse d’Ezio, Luca comprit qu’elle avait probablement d’autres atouts que sa silhouette avantageuse. Un esprit intelligent, probablement. Ezio avait raison de se la mettre dans la poche. Si celle-ci pouvait l’aider à monter le business… Une personne qui connaît le terrain, le lieu, l’endroit, les concurrents… C’était toujours bon à prendre. Ezio avait tout à apprendre de cette ville et il pouvait s’avérer intéressant de gagner la jeune femme à sa cause. Ils rattrapèrent Lauren et ils apprirent qu’il n’y avait toujours pas eu d’offres sur le cabaret. La suite de ses propos ennuyèrent Luca. Si l’homme n’était pas pressé, il ne ferait probablement aucune concession sur le prix. Alors que Luca se concentrait sur les propos de Lauren pour en saisir chaque mot, il comprit pourquoi Ezio souhaitait qu’elle travaille pour lui. Son analyse de la situation était très fine et elle semblait être tout-à-fait au fait de la mouise dans laquelle les employés actuels se trouvaient. Cette incertitude était flippante.

Alors que Luca se laissait entraîner dans la visite, il regardait de manière assez distraite les coulisses, ah tiens même des douches pour se laver après la représentation, voilà qui pouvait s’avérer très intéressant quand on avait soudainement envie de… Les pensées concupiscentes de Luca furent écourtées par Ezio qui semblait préoccupé. À vrai dire, il réfléchissait si fort que Luca avait l’impression de pouvoir entendre ses pensées. Il était en plein dilemme. Il n’avait pas envie de raquer inutilement mais ne souhaitait pas non plus perdre les contrats de ces employés qui allaient bientôt perdre leur emploi. « Trois mois. » répéta Luca. Le temps jouait contre eux et il fallait prendre une décision rapide. Si c’était Luca qui achetait, il irait à la facilité : à savoir, reprendre ce cabaret en l’état et ses employés. Mais il y avait des informations qui lui manquaient. « C’est vraiment cher ici ou bien c’est au prix du marché ? » demanda-t-il ? « Si c’est au prix, même s’il ne brade pas, ça a plusieurs avantages. D’abord, tout est prêt et si tu achètes aujourd’hui, tu peux commencer demain. Par contre, ça ne sera pas forcément à ton image. Tu peux imaginer des travaux sur le long court, mais ça peut être relou d’être en travaux entre chaque représentation. Sinon, tu entreprends des travaux de rafraîchissement dès l’achat, ce qui sera forcément plus rapide que dans l’autre lieu que tu m’as montré. Comme elles seront toujours en contrat avec l’autre patron, c’est lui qui continuera de les payer jusqu’à l’échéance. Dix-sept salaires à sortir, sur trois mois, ça peut jouer dans la balance puisque c’est de l’argent que tu n’auras pas à sortir jusqu’à la date de fin. Et toi tu peux débuter tes travaux pendant ce temps-là. » Luca réfléchissait à voix haute, disant tout ce qui lui passait par la tête. « Ici, ce qui est bien aussi, ce sont les deux salles de représentation. Si tu achètes ce lieu, une salle pourrait être en travaux tandis que l’autre continuerait de tourner. Ça t’évite de payer les gens à rien faire même si forcément ils auront moins de représentations que si tout était ouvert, ce qui leur laisserait aussi le temps de bosser de nouveaux numéros pour ton ouverture. Et puis ça te ferait une source de revenus en attendant l’ouverture officielle avec ton nouveau nom et ta nouvelle devanture. » Il ne faudrait pas que les clients oublient que l’endroit avait été acheté. Parce qu’il fallait être honnête, même si le patron actuel était un bon entrepreneur, Ezio serait meilleur. « Si l’autre endroit te botte plus, en trois mois, tu as le temps de faire une partie des travaux qui te permettront de mettre tout à ton goût. Mais pas tout. Le gros œuvre déjà. Si j’étais toi, je me concentrerai d’abord sur la partie cabaret, celle qui générera du revenu officiel. Puis tu pourras t’atteler à la partie souterraine. De toute manière, il faudra du temps pour te faire un nom et que les gens sachent que tu proposes ce type de prestation, donc ça te laisse le temps de finaliser l’endroit. » Il se mordit les lèvres avant d’ajouter : « Le truc, c’est que plus tu mets de temps à te décider, plus tu perdras du fric. » Et ça, ça allait rendre fou Ezio, Luca le savait bien. « Ces filles, faut pas qu’elle parte à la concurrence, ça serait trop con. » Pour finir, il demanda : « T’as d’autres lieux à me faire visiter ou bien ce sont les deux endroits qui ont retenu ton attention ? »


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Lun 15 Avr - 20:27
Prends entre tes mains ton destin  
ft. Luca / 2012
Non mais parler d'argent avec Ezio, ça n'était jamais une bonne idée. Partager les recettes, c'était le genre de mots qui ne faisait jamais plaisir. Il était un éternel insatisfait, n'avait jamais assez d'argent et cherchait toujours un moyen de se faire plus d'argent sans en perdre. Le problème c'est que le monde ne fonctionnait pas ainsi. Il ne pouvait décemment pas récupérer tout l'oseille et ne pas distribuer ses gains, il le savait, les gens ne le suivraient jamais s'il était le seul à s'en mettre plein les poches. D'ailleurs, l'expression sur le visage de Luca démontrait qu'il savait très bien que son meilleur ami était un niffleur en puissance. « Bien sûr que je partagerai les recettes, c'est pas comme si j'avais le choix, tout le monde claquerait la porte sinon et je veux pas être seul, trop chiant d'être seul. » Il n'avait jamais été habitué à se débrouiller seul, étant presque toujours fourré avec Luca. Un nouveau regard vers l'italien et une petite pointe d'appréhension le gagna, il n'avait pas envie de le perdre de vue. Le mieux ce serait qu'ils passent se voir assez souvent, il lui promettait d'ailleurs ses meilleures bouteilles. C'est sûr que dès qu'il était question d'alcool, Luca accourait. « Tu vas finir par être mon testeur officiel, te payer en boisson ça peut être pas mal non ? » Oui le retour du côté pingre, c'était plus fort que lui, après le bon alcool ça coûtait cher, Luca n'était donc pas forcément perdant.  Ça n'était pas tout, le gérant de ce trou paumé avait beau être adorable - pas du tout - Ezio et Luca avaient d'autres flereurs à fouetter, il se devaient donc de partir à la recherche du second cabaret.

Le fait qu'Ezio quitte l'Italie ne se faisait pas dans la joie la plus intense, il aurait beau essayer de taire ses sentiments, faire passer le devoir avant tout, ça lui faisait bizarre de ne plus être collé à Lulu tout le temps mais ils ne devaient pas partir négatif non plus. Ils étaient des sorciers, il viendrait l’enquiquiner à des heures plus que matinales, ses soirées seraient occupées à tout autre chose. Il eut un petit rire en entendant Luca lui promettre qu'il serait bien reçu « Une chance que je sache me faire du café, l'hospitalité c'est vraiment pas ton fort... » Ou peut-être que ça ne se faisait pas de réveiller les gens, qui sait.

Une fois dans le cabaret suivant, Luca eut le regard qui se perdit sur la silhouette de Lauren, ah Ezio ne pouvait que reconnaître qu'elle était canon comme fille mais pour le coup, ça n'était absolument pas ce qui l'intéressait chez elle, enfin, c'était toujours utile d'avoir des serveuses aux courbes démentielle, il ne disait le contraire. Ils écoutèrent les propos de l'employée avec attention. L'avantage, s'il faut trouver un avantage, c'est qu’il n’y avait personne sur le coup, pour le reste Ezio était embêté, tout ne se goupillait pas forcément pour lui plaire et plus l'échéance se rapprochait, plus le risque que les employés décrochent des contrats ailleurs se faisait réel. Il interrogea Luca sur ce qu'il en pensait, est ce que c'était vraiment cher ?  « Il le vend trop cher, il part du principe que son cabaret marchait, que ses filles sont formées pour être au-dessus du marché. » Bien au-dessus, probablement que pour quelqu'un déjà dans le milieu, c'était un détail, encore que si personne n'avait acheté, ça ne l'était pas tant que ça. Pour Ezio ça n'était pas un détail, il débutait, il allait y avoir des couacs, forcément, des erreurs il en ferait et le problème d'avoir un lieu qui fonctionnait, c'est le risque de décevoir les clients. En temps normal, il se moquait bien de décevoir des inconnus mais vu qu'ils allaient être son gagne-pain, il se devait de faire attention. Néanmoins le type avait raison, les filles étaient effectivement formées et ça c’était un avantage considérable. De la même façon, avoir un cabaret en place, c’était la possibilité d’avoir de l’argent qui rentrait rapidement et il pouvait débuter les travaux rapidement, surtout que comme le faisait si justement remarquer Luca, il y avait deux salles, ils pourrait donc faire des travaux dans l’un tout en utilisant l’autre, niveau fric, excepté le prix du cabaret qui était vraiment abusé, c’était certainement la solution la plus rentable sur le court terme. Loin d’en avoir fini, Luca étudiait toutes les possibilités, si l’autre cabaret plaisait plus à son ami, il avait trois mois pour faire des travaux et il faudrait bien sûr prioriser le cabaret, Ezio hocha la tête, convaincu. Le bordel c’était bien pour se faire de l’argent et avoir du pouvoir mais une chose à la fois et oui, il lui fallait un nom, que les Londoniens friqués sachent que c’était un type sérieux que les services qu’il proposait à prix d’or, ça en valait la peine et qu’ils pouvaient commencer leur soirée à mater des danseuses en tenue toujours plus courtes et assouvir leurs pulsions dans le sous-sol du cabaret.

Pour ne rien arranger au dilemme, Luca prononça la formule magique pire qu’un avada, plus il mettrait de temps et plus il perdrait du fric et ça, Ezio n’aimait pas perdre de l’argent qui marmonna « Mais puisqu’il se barre pourquoi il le vend pas à un prix défiant toute concurrence ce gros naze aussi. » Bon pas sûr qu’Ezio serait le premier à faire une offre dans ces cas-là mais râler ça faisait du bien. « Disons que là, j’ai peur que la marque de l’ancien propriétaire reste pendant un temps, qu’ils comparent sans arrêt alors que je débute. » Autant ne pas faire croire à Luca qu’il se faisait des illusions. « Dans l’autre endroit, je doute qu’il me fasse de l’ombre. » En même temps, le type demandait d’enlever ses chaussures, personne ne faisait ça. « ça risque d’être plus chiant au départ mais moins coûteux. » et comme l’avait si bien dit Lauren qu’il regarda, l’argent c’était le nerf de la guerre. A la dernière question de Luca, il hocha la tête avant de préciser. « J’ai encore un endroit à te montrer. T’attends pas à un endroit aussi canon que celui-là. » En même temps, le cabaret ici était finalisé, rien ne pouvait être plus canon. Ils rejoignirent la serveuse qui les attendait adossée contre une porte, les regardant à tour de rôle avant de les guider une nouvelle fois vers l’entrée. La prochaine fois qu’il mettrait les pieds ici, ce serait pour lui dire qu’il récupérait leurs contrats.

Le prochain endroit se trouvait dans un endroit pas forcément passant, ce qui était un problème sur le papier, ce qui voulait dire qu’il faudrait un bouche à oreille de folie pour pouvoir les lancer. Pourquoi tout devait-il être avec des avantages et inconvénients, c’était trop difficile de trouver un lieu canon, bien placé et gratuit ? Il faut croire que oui. Après l’intérieur était sympa, bon plus cosy que festif mais alors ça, c’était pas un problème, dire à sa sœur Fais toi plaisir sur la décoration et elle règlerait le problème en un tour de main, sous l’œil de leur mère qui ne manquerait pas de la stopper si c’était trop. « Lui, il est pas très cher mais je crois que c’est parce que ça n’a pas bien fonctionné pour lui. » Evidemment que le côté rat d’Ezio était intéressé par ce lieu mais bon… il y avait un commissariat de Police Magique juste à côté, ce qu’il ne manqua pas de montrer à Luca « C’est culotté mais qui serait assez con pour venir faire des trucs illégaux juste à côté de force de l’ordre ? Ce serait bien qu’ils viennent dans mon bordel non ? Faisable ou je joue un peu trop avec le feu ?  » Avant d’entrer, mieux valait-il savoir si ça n’était pas son envie de dépenser le moins possible qui parlait ou si c’était une bonne idée, voir l’intérieur si c’était un non définitif, ça n’était pas la peine après tout.

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