Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Chercheuse en biologie génétique et prof en université
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Lumos Je rp en : Mon allégeance :
Mer 6 Mar - 23:52
Un café? Un thé? Ton secret?
— Soledad & Lucy
Attendez. Comment ça Doryan était en couple ? Pour de vrai ? Mon cerveau avait un poil du mal à assimiler l’information. Etais-je en plein rêve ? C’est pas que cela relevait du miracle, mais… Bah si en fait, parce que je ne comptais plus le nombre de potes que je lui avais présenté. Oh pas pour le caser, ben non, je savais très bien que mon cousin à ce niveau là était un épicurien J'ai hésité avec irrécupérable. Mais du coup c’était pour ça que je bloquais… C’était louche. D’habitude, Doryan ne parlait pas de copines, il parlait de conquêtes. Oui ça commence par la même lettre, je sais, n’empêche que c’est pas la même chose. Une fois passé l’étonnement, la curiosité était venue me piquer direct. Il n’y a pas pire curieuse que moi. Quand je veux savoir un truc, ça peut devenir une obsession et je suis du genre tenace pour arracher les secrets. Bon là, je me demandais si Doryan me lâcherait des infos. Pas sûre. La menace du camping sur paillasson ne fonctionnerait pas forcément. Il me laisserait moisir dans le froid, si ça se trouve. Pas au programme. J’étais butée, mais rester collée au même endroit sans bouger et surtout pour rien, était complètement impossible pour moi. Et puis, non. Je m’étais dit que le mieux c’était encore de la rencontrer cette fille. Bon, mais j’avais pas son adresse moi. Et puis, j’allais pas débarquer chez elle comme ça. C’était flippant ça, comme comportement. Non, il fallait que je l’invite à boire un verre donc j’avais besoin de son numéro. Première méthode, demander gentiment. Quoi ? Ben évidemment que je n’allais pas sortir que c’était pour lui faire passer un interrogatoire, bien sûr que je n’allais pas sortir que j’étais curieuse de savoir qui avait réussi l’impossible. J’allais lui sortir euh… Ce qu’il voulait entendre, qu’on n’avait jamais assez d’amis tout ça tout ça. En plus, c’était vrai. Et s’il refusait, je passais au plan B : lui bondir dessus, lui arracher son téléphone pour récupérer le fameux numéro. Avec l’effet de surprise, ça pouvait marcher. Je mis fin à mes plans sauvages lorsqu’il me dit qu’il était d’accord, seulement si Soledad était d’accord. Ha. Je n’avais pas pensé qu’elle pourrait ne pas vouloir me rencontrer. C’est sûr que là, je laisserais tomber mes plans, j’étais curieuse mais pas à ce point quand même. Je pris mon mal en patience, lui sortant qu’il avait intérêt à préciser que j’étais la cousine la plus cool de l’univers. Non, je n’en faisais pas trop. Jamais.
Je ne sais pas ce qu’il avait raconté, mais elle avait accepté. Du coup, je lui avais proposé qu’on se voit après mes cours dans un café que j’appréciais. J’avais hésité à préciser que je n’étais pas du genre ponctuel, mais après réflexion je m’étais dit que je ne voyais pas ce qui pourrait me retenir. Certainement pas l’université, ni les bouchons, le café se trouvant non loin, je pouvais me déplacer à pieds. A la rigueur, si un type décidait de faire un malaise cardiaque sur mon chemin, mais ça ne serait vraiment pas de bol. Non tout irait bien. A partir de là, évidemment tout alla mal. Première boulette, j’avais oublié mon inspection. Mon responsable me fit remarquer que j’aurais tout de même pu faire un effort sur ma tenue. A savoir, mettre un tailleur quoi et faire un chignon. Ma tenue n’avait rien d’excentrique pourtant. Je portais un pull loose noir et un short en tartan rouge au-dessus de collants. A la rigueur mes boots rouges sortaient un peu de l’ordinaire, mais bon… Du reste, je n’avais rien à me reprocher. Je n’aimais pas enseigner, mais je le faisais bien. Seulement, à la fin du cours, l’inspecteur voulut me faire un compte-rendu. Cela faisait déjà dix minutes qu’il me tenait le crachoir quand je me permis de jeter un œil à mon portable. Mes parents allaient encore prendre cher. Pardon maman, pardon papa, c’est pour la bonne cause.
- Oh mon dieu, je suis désolée, mes parents viennent d’avoir un grave accident de voiture, je dois… Je dois aller à l’hôpital.
Le ton paniqué parfait, la mine de circonstance, je détalai comme un lapin vers la sortie. Bien entendu mes parents se portaient comme un charme et moi j’avais évité le retard. Ou pas.
- Mamaaaaaaaaaaaaan !
Je tournai la tête, attirée par ce cri de désespoir. Ha une gosse perdue, flûte, j’hésitai. Il y avait bien quelqu’un qui allait réagir ? La mère par exemple. Le feu du passage piéton passa au rouge et devinez qui se trouvait au milieu ? La choupinette bien sûr. A ce moment, j’avais cessé de compter sur les autres pour aller chercher la mini à toute vitesse et la mettre à l’abri sur le trottoir. Le temps de retrouver la nounou tête en l’air (et de récupérer son nom, pour ne jamais la recommander à personne et surtout pas à Lyam) et j’avais encore perdu dix minutes. Bref, j’étais en retard. J’allais donc courir et prier pour ne croiser personne que je connaisse, ne subir aucune attaque chelou de sorciers, ou devoir secourir un pigeon qui s’étouffait. Je parcourus les dernières rues à bonne vitesse et aperçus le café. J’entrai et repris mon souffle. Comme d’hab’, je ne loupais pas mon entrée… Je fouillai la salle du regard pour découvrir la jeune femme qui correspondait à la description de Soledad.
- Haaaa désolée, désolée, j’espère que tu ne m’as pas trop attendue. Cette fois j’avais pas prévu d’être en retard, mais j’ai eu la poisse.
Mes proches avaient l’habitude que je commence mes conversations par « désolée pour le retard », ensuite je leur racontais mes déboires et en général encore après je disais bonjour.
- Enchantée de te rencontrer Soledad ! Je me réjouis de faire ta connaissance ! Tu as déjà commandé ? Je t’offre la conso pour me faire pardonner !
C’était la moindre des choses. D’ailleurs j’étais beaucoup en retard ? J’avais tellement une mauvaise notion du temps, que si ça se trouve je n’étais pas tant en retard que ça.
MAY
Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos Je rp en : #9999FF Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Mar 26 Mar - 21:57
Un café ? Un thé ? Ton secret ?
Soledad ☽ ☾ Lucy
Ce n’était pas rare qu’on demande son numéro de téléphone à Soledad. Ce qui l’était un peu plus, c’était que quelqu’un passe par Doryan pour obtenir ledit numéro. Bon, d’accord, ce n’était pas tout à fait exact, il était déjà arrivé que les collègues de Doryan essayent d’obtenir son numéro en passant par lui. Un comportement qui n’avait pas plus étonné que ça Soledad quand le moldu lui en avait parlé la première fois. Il fallait dire que ça faisait depuis le début de leur relation -et par là il est question du tout tout début de leur relation- les pompiers tentaient d’obtenir son numéro et qu’elle le leur avait toujours refusé. Alors quand ils avaient tenté de passer par Doryan, la réponse avait été la même. Ce n’était pas que Soledad n’aimait pas les pompiers de Londres, en fait elle les trouvait vraiment sympas, elle trouvait ça juste plus drôle de les voir galérer pour obtenir son numéro. Sans jamais réussir, bien entendu. Ce cas de figure exceptionnel mit de côté, il était tout de suite bien plus rare que quelqu’un demande le numéro de la mexicaine à Doryan. Elle avait donc été surprise quand le moldu était venue la voir pour lui demander s’il pouvait donner son numéro à sa cousine, Lucy. Peut-être n’aurait-elle pas dû l’être, Soledad savait que Doryan était proche de sa famille, mais c’était tout de même la première fois qu’elle faisait face à ce cas de figure, alors ça lui avait posé un peu question. Bien évidemment, elle avait demandé au moldu pourquoi exactement sa cousine souhaitait son numéro. D’accord, elle voulait pouvoir la contacter, c’était évident, mais pourquoi la contacter. Pour aller jusqu’à faire transmettre le message à son cousin, c’était que Lucy devait avoir une idée en tête, et connaissant un peu les Rosebury, Soledad en était venue à craindre la réponse. Apparemment la jeune femme avait simplement envie d’apprendre à la connaître. Il y avait également eu une vague histoire reposant sur l’idée que Lucy n’avait jamais trop d’amis, mais Soledad n’avait pas trop compris. Dans tous les cas, elle n’avait pas trouvé ça trop inquiétant.
Sans grand mal, la mexicaine avait donc accepté que Doryan transmette son numéro à sa cousine. Elle ne voyait pas quels risques elle prenait à ça. Elle avait déjà rencontré les parents Rosebury ainsi que Lyam et Charly, ça n’avait donc été qu’une question de temps avant que ce ne soit également le cas de Lucy. D’autant plus qu’elle avait cru comprendre que la jeune femme vivait également à Londres. D’ailleurs, elle s’étonnait de ne pas l’avoir croisé plus tôt, mais vu tous les drames que sa relation avec Doryan avait connu jusqu’à il y a peu, c’était sûrement mieux ainsi. Peut-être que Lucy n’aurait pas une image biaisé d’elle et qu’elles pourraient partir d’une base saine. Alors quand la moldue avait pris contact avec elle par message, Soledad avait répondu et quand elle lui avait proposé qu’elles se retrouvent dans un café pour discuter et faire un peu connaissance, elle avait accepté. Au fond, il n’y avait aucune raison que ce rendez-vous se passe mal. Même si elle craignait que les choses changent ou soient étranges depuis sa rupture puis retrouvailles avec Doryan, Soledad s’entendait plutôt bien avec tous les Rosebury. Enfin, au moins avec ceux qui ignoraient encore qu’elle était une sorcière, car elle savait que Charly était au courant et leurs routes ne s’étaient pas encore croisée. Une perspective qui n’était pas vraiment pour la rassurer alors qu’elle savait de son côté que la blonde faisait également partie du Blood Circle. Sa nature de sorcière, la mexicaine n’avait pour l’instant pas l’intention d’en parler à Lucy, elle voulait d’abord voir comment se déroulait cette première rencontre avant de décider de quoi que ce soit. Même si elle faisait confiance à Doryan, elle se devait rester prudente, surtout quand elle entrait dans le Londres moldu. Elle s’en était déjà mordue les doigts une fois et on ne l’y reprendrait plus.
Il n’empêche que cette rencontre, elle interrogeait tout de même Soledad. C’était la première fois qu’un membre de la famille d’un de ses copains prenait contact avec elle de la sorte, et c’était un peu étrange. Un peu plaisant aussi, parce que ça voulait dire que Lucy avait envie de la rencontrer, et que c’était souvent bon signe, mais tout de même. Néanmoins, elle se rassurait comme elle le pouvait. Tout s’était toujours bien passé avec les Rosebury alors il n’y avait pas de raison que cette fois soit différente. D’accord, les parents l’avaient beaucoup fait rougir avec leurs questions et leur envie plus qu’évidente d’avoir tout plein d’autres petits enfants de sa part, mais elle espérait bien que Lucy ne serait pas du genre à parler mariage et bébé avec sa belle-cousine -ça se dit ça ?- alors qu’elle sortait avec son cousin depuis quelques mois seulement. Si les beaux-parents étaient pressés de voir leur fils se poser, ce serait sûrement moins le cas de la cousine. En plus, il y avait un autre avantage non négligeable à cette rencontre en tête à tête : Doryan serait absent. Une partie de Soledad était déçue que le moldu ne soit présent, ça l’aurait pas mal rassuré, mais une autre partie savait que c’était pour le mieux. Doryan adorait la faire rougir et lui mettre la honte, elle savait pertinemment qu’avec lui dans la conversation, il aurait abordé leur vie sexuelle de manière plus ou moins évidente, et surtout à chaque fois que c’était possible. Et autant dire qu’il en trouvait des occasions. Agir ainsi alors que Soledad rencontrait quelqu’un de sa famille pour la première fois ne l’aurait clairement pas dérangé le moins du monde. Finalement, c’était mieux que Doryan soit absent, Soledad n’aurait pas à se présenter avec les joues rouges devant Lucy, ou à craindre d’entendre des détails de leur relation balancés sauvagement au milieu d’un lieu public.
D’ailleurs pour le moment, le café où elles s’étaient donné rendez-vous n’était pas des plus peuplé. A part elle, assise dans un coin, et un groupe de quatre étudiants posés dans un autre, l’espace était vide et tranquille. Pour s’assurer d’être à l’heure, Soledad avait confié la fermeture du Witches Bazaar à Maxime dès que celle-ci était venue après ses cours pour commencer son service. La boutique fermait bien plus tard que la fin d’après-midi et peut-être qu’elle retournerait y faire un dernier tour après avoir quitté Lucy. Enfin, si Lucy venait parce que pour le moment, l’heure du rendez-vous était arrivée et était passée sans que la jeune femme ne se présente. En voyant les minutes défiler, Soledad s’était interrogée, elle s’était même demandé si elle ne s’était pas trompée bêtement de date, mais non leur échange de sms était clair et le rendez-vous aujourd’hui. Lucy avait-elle oublié ? Ou était-elle retenue quelque part ? Ou alors, elle avait peut-être changé d’avis et décidé qu’elle n’avait plus envie de rencontrer Soledad. Tout ça commençait à rendre la sorcière nerveuse. Les minutes continuaient de filer et elle n’avait pas de nouvelles de Lucy. D’autres personnes étaient entrées dans le café, deux tables de plus étaient maintenant occupées par des clients qui avaient eu le temps d’être servis, mais toujours pas de signe de la moldue. Soledad hésita à l’appeler ou à lui envoyer un message, mais étant donné qu’elles ne se connaissaient pas réellement, elle ne voulait pas paraitre pressante. Avec quelqu’un qu’elle connaissait, ça aurait été vite réglé, mais là il s’agissait d’un membre de la famille de Doryan et elle avait toujours cette envie de faire bonne impression. Sa famille était importante pour Doryan et Soledad avait envie que ça se passe bien. Mais si la mexicaine n’était pas du genre à s’offusquer d’un petit retard, mais vingt minutes ça commençait à faire beaucoup.
Tiraillée par ses questionnements, Soledad resta plantée là jusqu’à ce qu’une tornade brune n’entre dans le café. Ou plus précisément une jeune femme ne pousse la porte à toute vitesse, clairement pressée. Ou bien très en retard. En la voyant sonder l’espace et s’arrêter sur elle, la mexicaine eut un sourire. Pas besoin de présentation, elle était sûre qu’il s’agissait là de Lucy et elle ne fut donc pas surprise de la voir se diriger vers elle sans hésiter. « Haaaa désolée, désolée, j’espère que tu ne m’as pas trop attendue. Cette fois j’avais pas prévu d’être en retard, mais j’ai eu la poisse. » Soledad cilla face au débit de parole de la jeune femme. Elle eut tout de même un geste pour lui montrer que son retard n’était pas bien grave, qu’elle ne lui en voulait pas. Elle n’allait rien dire du temps d’attente, c’était déjà du passé et l’important était que Lucy soit finalement là. En revanche, Soledad tiqua sur la dernière phrase de la moldue. Comme ça cette fois ? C’était un peu étrange comme formulation. Autant poser la question directement à la principale concernée. « Cette fois ? Parce que parfois c’est prévu ? » Un sourire était toujours accroché aux lèvres de la mexicaine, montrant sans mal que ses questions n’avaient rien de critiques cachées. « Enfin, ça dépend de qui tu dois retrouver j’imagine. » Ajouta-t-elle après une seconde de réflexion. Quoi, quand on avait rendez-vous avec une personne ennuyante comme la pluie, ou pire, son banquier parce qu’il voulait nous taper sur les doigts pour nos dépenses, on avait rarement envie d’être pile à l’heure, ou pire, en avance alors Soledad voulait bien imaginer que parfois arriver en retard pouvait avoir des avantages. Il fallait bien un peu de positif à tout. Du moins pour la personne qui était en retard. Au moins Lucy s’était excusée, et elle avait l’air sincère, ce qui était plutôt rassurant quant à son envie de la rencontrer.
« Enchantée de te rencontrer Soledad ! Je me réjouis de faire ta connaissance ! Tu as déjà commandé ? Je t’offre la conso pour me faire pardonner ! » Le sourire de Soledad s’agrandit un peu plus. Lucy avait une présence agréable et malgré son retard, la mexicaine trouvait que ce premier contact était très sympathique. Alors quand elle répondit à son tour d’un « Enchantée aussi, Lucy. » ce fut parfaitement sincère. « Tu peux m’appeler Sol. » Comme tout le monde, ce qui serait quand même plus simple. Si elle n’était pas forcément des plus à l’aise dans l’exercice de rencontrer quelqu’un de la famille de Doryan, elle était motivée à faire des efforts. Soledad avait envie que cette rencontre se passe au mieux, et vu l’enthousiasme de Lucy, elle se disait que ça n’allait peut-être pas être bien compliqué. Si Lucy ressemblait un tant soit peu à son cousin, alors ce moment ensemble ne pourrait être qu’un bon moment. A la question de la moldue, Soledad secoua la tête. En revanche, elle appréciait grandement sa proposition de lui offrir sa boisson, même si son retard n’était pas quelque chose à pardonner. C’était tout de même quelque chose que Soledad trouvait appréciable, d’autant plus que rien ne l’y obligeait. Les prunelles de la brune se posèrent un instant sur le menu affiché en grand au-dessus du comptoir qu’elle parcouru rapidement. Elle avait déjà choisi un peu plus tôt, mais entre-temps elle avait un peu oublié.« J’ai juste pris un verre d’eau en attendant. Je veux bien un chaï latte. Merci. » La mexicaine était une grande amatrice de thé, l’Angleterre avait fini par déteindre sur elle, mais elle pouvait en boire autant qu’elle voulait toute la journée au Witches Bazaar ou chez elle, autant changer un peu. Les petits cafés comme celui-ci avaient souvent des chaï latte absolument délicieux, ce serait l’occasion de mettre cette théorie à l’épreuve.
Lucy partie commander au comptoir, Soledad se redressa sur sa chaise et ne put s’empêcher de remettre un peu ses cheveux en place, histoire de s’assurer qu’elle était toujours bien présentable. Elle avait toujours cette envie de se faire bien voir auprès de la famille de Doryan et l’espace d’un instant elle se demanda si le pompier avait transmis cette information à sa cousine. Elle espérait que non, ce serait assez mortifiant qu’elle sache ça avant même qu’elles aient eu une chance de discuter. Quand la moldue revint avec leurs boissons, Soledad la remercia de nouveau et attira sa tasse à elle. Jugeant que le breuvage était sûrement bouillant, elle se contenta de poser ses doigts autours de sa tasse dans un premier temps. « J’avoue que j’ai été un peu surprise quand Doryan m’a dit que tu voulais mon numéro, c’est la première fois que ça m’arrive. Mais il m’a assuré que tu étais la cousine la plus cool du monde, ou quelque chose comme ça, alors j’imagine que je n’ai rien à craindre. » Elle eut un petit sourire, signe que si cette prise de contact un peu originale l’avait surprise, elle l’avait tout de même appréciée. De toute façon, Soledad était là, c’était bon signe. Une seconde, elle se demanda si Lucy était aussi fantasque que Doryan, ou plus posé comme Lyam, et prise d’un doute quant à ce qui l’attendait maintenant que la jeune femme lui faisait face, elle demanda « Je n’ai rien à craindre, n’est-ce pas ? » Autant s’en assurer tout de suite.
CODAGE PAR AMATIS
— And all the pieces fall right into place
So it goes I'm yours to keep and I'm yours to lose
Un café ? Un thé ? Ton secret ? ✧ Soledad
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