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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un stage d'été, mais sans flûte [ft Adèle] :: United Kingdom :: Écosse
Octavia Nott
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Jeu 12 Jan - 7:21


Un stage d'été, mais sans flûtes

Les vacances d'été défilaient sous un soleil ardent. Cette année, Octavia, haute de ses dix-sept ans, préférait s'éloigner de l'appartement londonien dans lequel elle vivait avec son père, dévoué corps et âme à son travail et demeurant aux abonnés absents. La cousine du professeur Macfusty l'embaucha pour l'aider dans sa librairie, afin de la soulager pendant sa grossesse. La fermeture annuelle de posée, Octavia opta pour une colonie ou plutôt, un stage. C'est très habilement qu'elle avait choisi pour thème une immersion dans le monde des moldus afin de se familiariser avec les us et coutumes des non-magiques mais également leur technologie. En réalité, ce choix était tactique : ici, elle était persuadée de ne pas rencontrer ses camarades de serpentards qui, il faut l'avouer, l'avaient collé aux basques l'année durant à grand renfort de mauvais tours, de blagues de mauvais goût, d'humiliations bien calculées et d'insultes savamment réfléchis. Ici, elle serait libre d'aller et venir sans le poids des regards ni le fardeau de n'être qu'elle, juste elle, Octavia.

Le stage avait lieu dans un château typiquement écossais, perdu dans la campagne aux abords du parc national de Cairngorms. Le climat estival y était plus doux, et la situation dans un coin reculé, loin des foules. Octavia arriva en portoloin, salua le gardien et s'engouffra par le grand portail pour découvrir la propriété aux jardins proprets. Même s'il n'égalait pas la grandeur de Poudlard, le château de Scottlanguiard (pardon) n'en demeurait pas moins superbe. Octavia grimpa les quelques marches pour accéder à la porte d'entrée où un panneau réclamait de déposer sa baguette dans un tiroir imbriqué dans le mur, ressemblant de près à un vide-ordure. Hors de question, songea Octavia qui croisa les bras, persuadée que des caméras de surveillance devaient l'observer. Je ne me séparais pas de ma baguette, ils finiront par me faire rentrer. Reconnue pour sa vertueuse patience, la détermination d'Octavia ne dura pas moins d'une minute. À contrecœur, c'est le nez froncé qu'elle déposa sa baguette dans le tiroir, déclenchant l'éclairage d'un panneau cloué au-dessus de la porte d'entrée qui indiquait : Entrée. Sans blague ? C'est alors que la jeune fille remarqua la dizaine de verrous, de chaînettes, de cadenas et de chevillettes qui verrouillaient la porte. Sérieusement ? Intérieurement, Octavia pesta. Certainement s'agissait-il d'un test pour évaluer leur connaissance sur le monde des moldus. Elle défit les chaînes, tira sur la chevillette pour que la bobinette cherre (je l'ai placé !) et trouva une clé sous le paillasson pour déverrouiller les serrures et les cadenas. C'est en bougonnant qu'elle ouvrit la porte. Dans le hall d'entrée l'attendait un homme à la mine réjouie, impeccablement coiffé et tiré à quatre épingles. Il frappa dans ses mains de contentement et la félicita.
— Bonjour bonjour, et bravo ! Bienvenu à Scottlanguiard. Tu dois être Octavia Nott, je présume ?
Il n'attendit pas qu'elle réponde.
— Je m'appelle Gérald, je serai votre chaperon pour les quelques jours à venir.
Il éclata d'un rire aigu.
— Tu es la dernière, nous t'attendions pour le débriefing.
Était-ce une façon polie de lui reprocher un quelconque retard ? Il parlait de façon maniérer, d'une voix douce et mélodieuse. Octavia peinait à cerner cet homme qui bougeait dans tous les sens.
— Que tu es jolie ! Dommage que les cols claudine ne soient plus à la mode. Mais qu'importe ! Un calin ?
Sans attendre de réponses, il l'enserra dans ses bras. Octavia se figea. Elle leva les yeux au plafond et, décidée à rentrer dans les codes sociaux, vint maladroitement d'une main lui tapoter le dos. Après l'accolade, il lui tendit un sachet, deux doigts en pince prêts à plonger dedans :
— Tu veux un bonbon de bienvenue ? Lui demanda-t-il.
Normalement, Octavia aurait répliqué qu'elle a dix-sept ans, au cas où il n'aurait pas remarqué. Mais si il y a bien une chose que la jeune fille aimait plus que tout au monde, c'était bien les sucreries. Sans piper mot, elle tendit la main et il y déposa une friandise qu'elle porta immédiatement à sa bouche. D'un geste gracieux de la main, Gérald l'invita à le suivre et ils grimpèrent une volée de marche.
— Je ne te le dis qu'à toi mais, la première animation pour vous faire découvrir le monde des non-magiques sera à COUPER LE SOUFFLE !
Tandis qu'il montait les escaliers prestement, son rire cristallin, particulièrement aigu pour ne pas dire presque grotesque, manqua de percer un tympan à la jeune fille qui le suivait, sans broncher.
Un escape game ! Annonça-t-il, planté devant une porte. Mais chut.
Il placa son index devant sa bouche.
— C'est notre petit secret.
Octavia se doutait que le coup du petit secret, tous ses camarades y avaient eu droit. Une porte à deux battants s'ouvrit, un brouhaha lointain attira l'attention de la jeune fille.
— Tes camarades sont entrain de s'installer pour le débriefing. Mais avant, tu vas rencontrer ta colocataire de chambre.
Un escalier tortueux conduisait jusqu'à l'aile où se trouvaient les chambres des stagiaires.
— Je vous laisse faire connaissance. Rendez-vous dans dix minutes au réfectoire. À tout de suite !
Et il repartit en dandinant du popotin. Octavia rentra dans sa chambre, le visage de marbre, son regard bleu inspectant la pièce.
— Bonjour, salua-t-elle.
 

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Adèle de Lestang
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Sam 4 Fév - 17:02

 

Un stage d'été, mais sans flûte

— Octavia & Adèle

S’il y avait bien un domaine dans lequel Adèle ne pouvait pas se vanter d’exceller, c’était le monde moldu et tout ce qui s’y rapportait. Dans un premier temps, parce qu’elle n’en avait strictement rien eu à faire. Franchement pour quoi elle aurait eu besoin d’apprendre des trucs sur des gens qu’elle ne fréquentait pas ? Puis, ils avaient révélé le secret et attaqué et là clairement, elle avait encore eu moins envie de faire leur connaissance. Puis, petit à petit, elle avait cheminé, convenant que le meilleur moyen de survivre c’était de connaître son ennemi. Ou de savoir courir vite. Mais comme le sport était le deuxième domaine où elle était clairement mauvaise, à un moment il fallait faire un choix. Bon en vrai le premier choix s’était présenté à elle sur un plateau d’argent, du coup baaaah le sport ça ne serait encore pas pour tout de suite. Vraiment dommage. Elle était passée devant un stand sur le chemin de Traverse en se rendant au Thestral motor pour prendre son poste. Celui-ci faisait la promotion d’un stage en immersion dans le monde moldu pour les sorciers. La dame avec ses flyers, promettait qu’à la fin du séjour, les moldus n’avaient presque plus de secrets pour le stagiaire. Sur le papier, l’idée était pas mal. Non parce que si vraiment elle pouvait rattraper toute une vie d’ignorance en si peu de temps, c’était le top. Petit bémol, le prix. Ha bah, elle était toujours pauvre, avait un loyer à payer cet été et des fournitures scolaires à racheter, sans compter quelques vêtements parce que ça aussi ça s’usait à force. La dame lui avait alors appris qu’ils faisaient gagner deux séjours gratuits. Adèle avait glissé son nom dans l’urne déjà bien remplie de bouts de parchemins, sans grande conviction, avant de retourner dans sa routine estivale.

Quand elle avait reçu un hibou lui annonçant qu’elle avait décroché sa place pour l’expérience moldue, elle n’avait pas compris tout de suite. Elle avait carrément oublié la dame, l’urne et le stage et ne s’était pas du tout attendue à remporter le concours. Passée la surprise, elle s’était dit pourquoi pas. Elle avait prévenu Hestia de son absence, avait demandé au garage si elle pouvait s’absenter quelques jours, promettant de rattraper tout retard à son retour. Évidemment, comme pendant l’été, elle passait quasiment sa vie au garage, personne n’était prêt à remettre sa promesse en doute. Elle arriva à sa destination en transplanant. Un château n’était pas très dépaysant, mais bon elle n’était clairement pas venue ici pour se reposer, alors elle s’avança jusqu’aux marches et les gravit sans attendre. En haut, elle trouva un jeune homme qu’elle ne reconnaissait pas. Tant mieux, elle priait même secrètement pour ne tomber sur personne qu’elle connaissait. Le jeune homme était assis par terre, adossé à la porte avec un air totalement dépité.

- Euh… Bonjour.
- Faut déposer ta baguette là, lâcha-t-il

Adèle avisa le panneau et le mécanisme qui comptait emporter sa précieuse baguette. Elle se crispa, pas du tout ravie à l’idée de devoir se séparer de l’objet qu’elle ne quittait quasiment jamais. Elle s’y résigna à contrecœur et observa la porte et son étrange verrouillage.

- C’est que tu n’as pas réussi à déverrouiller la porte ?
- Ha non, j’ai pas essayé. Chez moi, c’est les elfes de maison qui ouvrent la porte. De toute façon je voulais pas venir, c’est mes parents qui m’ont obligé. J’attends qu’on vienne me chercher. Je bougerai pas.

Ok un gosse de riche, relou et neuneu. Dans ce cas, Adèle allait le laisser se décomposer sous le cagnard et déverrouiller la porte toute seule. Elle bougea les mécanismes, avança assez aisément jusqu’à se demander comment trouver la clé qui ouvrirait les serrures. Elle regarda tout autour d’elle, glissa son regard au sol.

- Tu pousses tes grosses fesses deux minutes ? Lâcha-t-elle impérieuse. Tout de suite !

Relou richou se décala n’osant visiblement pas contrarier Adèle qui était ultra concentrée sur sa tâche. Elle trouva la clé sous le paillasson et continua d’ouvrir la porte et lorsqu’elle eut terminé, elle espéra ne plus avoir de serrures de ce genre à déverrouiller lors du stage.

- Waah t’es trop forte, en fait, commenta le garçon en se relevant.
- Non, j’ai juste un cerveau et je sais m’en servir.

Elle leva les yeux au ciel et entra dans le hall.

- Haaaa mais c’est notre grande gagnante ! Bienvenue Adèle de Lestang !
- Euh merci, mais est-ce que ce serait possible de ne pas crier ça sur tous les toits ?

Elle aimait autant éviter de se faire remarquer plus que nécessaire. L’homme parut complètement l’ignorer et poursuivit.

- Ah et Jasper Bulstrode, n’est-ce pas ?

Adèle remarqua alors que le garçon l’avait finalement suivie à l’intérieur. Il avait dû se dire que cramer en plein soleil en attendant un hypothétique sauvetage, ce n’était pas une si bonne idée.
Gérald, en plus d’avoir visiblement appris par coeur le trombi des stagiaires, était dérangé. Adèle s’écarta vivement lorsqu’il proposa son câlin, poussant le Bulstrode à sa place. S’il continuait dans cette direction, Adèle allait réclamer la localisation des toilettes, pour aller vomir. Elle l’écouta déblatérer tandis qu’il les conduisait visiblement dans le dortoir. Un escape game ? Qu’est-ce que c’était que ça ? Bon elle verrait bien, elle n’avait pas lu les petites lignes du stage, mais elle était certaine que celui-ci n’était pas un stage de survie. Enfin quoique… Gérald montra sa chambre à Bulstrode et poursuivit plus loin pour lui montrer la sienne. Elle entra et avant qu’il ne prenne congé.

- Oh, attendez, je n’ai pas encore récupéré ma baguette !
- Ha mais normal, vous la retrouverez à la fin du stage. Allez à très vite !

Adèle rata un battement de coeur et regarda la porte de la chambre se fermer. Pas de baguette ? Mais euh… Elle avait déjà fait l’expérience avec le bracelet, franchement elle n’avait pas du tout aimé ne pas avoir de magie. Elle reprit son calme et observa son environnement. Bon déjà, seulement deux lits. Une colocataire, c’était mieux que de se partager tout un dortoir comme à Poudlard. Elle posa son sac sur un des deux lits et observa la table de chevet. Elle vit la lampe et regarda avec curiosité le fil qui la reliait se faufiler jusqu’au mur. Elle appuya sur le bouton et alluma la lampe. Bon ça, facile. Elle examina ensuite le boîtier qui indiquait l’heure, appuya sur un bouton, lâcha un cri et sursauta en entendant un crachotement et des voix lointaines retentir dans la pièce. Elle chercha pour arrêter le vacarme, paniqua, appuya sur tous les boutons, dérégla l’heure, déclencha un bip bip horrible avant de parvenir à éteindre la machine. Mais qu’est-ce que c’était que ce truc horrible ? J’ai hâte de décrire l’utilisation du micro-onde au ptit dej xD La porte s’ouvrit avant qu’elle n’ait pu trouver un autre appareil moldu à détraquer.

- Salut, répondit-elle, Euh je suis Adèle et hum... tu me dis quelque chose, mais désolée je ne connais pas ton nom.

Si elle lui disait quelque chose, c’est qu’il y avait une forte probabilité qu’elle soit à Serpentard. Pour qu’elle reconnaisse quelqu’un c’était qu’elle l’avait croisé assez régulièrement, donc la probabilité augmentait lorsqu’on appartenait à la même maison ou à la même filière qu’elle. Sinon, en règle général, comme elle ne cherchait pas particulièrement à agrandir son cercle d’amis, elle ne retenait pas les prénoms des gens qu’elle croisait ou ne cherchait même pas à les connaître.

- Peut-être qu’on devrait rejoindre les autres ? Tu sais ce que c’est un escape game toi ?

Ce n’était pas vraiment pour gratter des points pendant le fameux debriefing, mais surtout pour ne pas avoir à lever la main quand Gérald sortirait un « Qui ne sait pas ce qu’est un escape game ? ».

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Octavia Nott
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Mer 22 Fév - 7:31


Un stage d'été, mais sans flûtes

La chambre comportait deux lits d'une place agencés chacun d'un côté de la pièce, comme pour intimer aux colocataires que chacune disposât d'un espace réservé. La décoration était assez simpliste, des tables de chevet, une armoire pour ranger leurs quelques effets, un bureau équipé d'une boîte à stylos.
— Nous n'avons effectivement jamais été présentés, déclara Octavia. Je m'appelle Octavia Victoria Nott, j'entrerai en septième année en septembre. Je sais qui tu es, finit-elle par dire en s'approchant de sa valise pour contrôler que ses affaires étaient présentes dans leur intégralité.
Le marbre visible sur son visage dénotait avec le son de sa voix dénué d'animosité.
— Adèle de Lestang, récita-t-elle. Tu es amie avec ma coéquipière, Hestia.
De son regard bleu, elle toisa Adèle, qui devait mesurer une bonne tête en plus. D'un mouvement entendu, elle acquiesça à la proposition d'Adèle, se dirigeant vers le couloir. Le brouhaha de leur camarade rendait leur destination évidente.
— Je n'ai aucune idée de ce que c'est, admit-elle.
Les deux filles débarquèrent dans le séjour où devait se tenir le débriefing. Instantanément, Gérald, le chaperon, les saisit par le bras pour les presser d'aller s'assoir. À contrecœur, Octavia prit place, derrière un gars qui lui bouchait la vue. Son visage lui rappelait vaguement quelque chose.
— Bien, commençons ! Clama Gérald. Bienvenu mes petits loups à ce stage d'immersion dans le monde des moldus. Lorsque vous repartirez d'ici, vous serez incollable sur les divers us et coutumes des non-magiques, ainsi que sur les technologies diverses. Avant toute chose, sachez que le petit-déjeuner est servi entre 6h et 8h, le déjeuner entre midi et 13h et le diner, entre 19 et 20h30. Et sachez que vous êtes trop âgé pour espérer un gouter...
La lèvre supérieure d'Octavia se haussa, dans un grognement contrôlé. Quelle déception ! Aucun respect pour les gens qui ont de l'appétit.
— Cet après-midi, poursuivait Gérald, nous aurons un cours de technologie avec le professeur d'étude des moldus de l'école Uagadou, qui  nous fait l'honneur de sa présence. Le soir, vous aurez accès, dans la salle prévue à cet effet, aux diverses consoles de jeu. Nous nous sommes également équipés d'un casque de réalité virtuelle. Interdit de le jeter sur le sol, tout ce que vous verrez n'existe pas réellement. Un écran géant se trouve dans le salon, avec un accès à Netflix, Disney+ et Prime Vidéo.
Les murmures s'élevèrent. En quelle langue leur chaperon tentait-il de s'exprimer ?
— La bibliothèque, située au coeur du château et signalée par divers panneaux, dispose d'une panoplie de collection de beaux livres des plus grands écrivains moldus, toutes époques et toutes nationalités confondues. Au plus âgé d'entre vous, je vous conseille les Cinquantes Nuances de Grey de l'écrivaine britannique E.L. James. Ça vous le coup de lecture.
Il explosa de rire à son propre jeu de mot pourri. Octavia ne put se contenir de lancer un regard perplexe et perdu en direction d'Adèle, avant de retrouver une contenance. Mais où est-ce qu'elle est tombée ?
— Voilà pour les formalités. Passons aux choses sérieuses. Deux heures intenses d'Escape Game nous attendent. Suivez-moi, cela se passe dans l'aile ouest du château de Scottlanguiard.

***  
Avec chahut et dans un brouhaha assourdissant, les stagiaires se déplacèrent jusqu'à l'aile ouest du château où Gérald les regroupa devant une immense porte d'à peu près quatre mètres de hauteur, à doubles battants.
— Rapprochez-vous... en silence. Silence ! FERMEZ-LA !
Gérald se racla la gorge dans le silence le plus absolu et surtout, dans la surprise générale.
— Les règles du jeu sont simple. Vous entrez, vous résolvez les énigmes pour accéder à la salle suivante. Quatre salles, quatre énigmes, dans un temps délimité. Un chrono est suspendu au plafond pour vous rendre compte du temps écoulé. N'oubliez pas : tout est possible. Explorez toutes les possibilités, fouillez chaque recoin, testez les éventualités les plus improbables. Ça marche pour vous ?
Sans attendre de réponse, Gérald poursuivit immédiatement :
— Vous êtes seize. Formez des équipes de quatre. Quand une équipe termine la première étape, la porte s'ouvrira pour la suivante. Allez, dépêchons !
— Je peux me mettre avec toi ?
Octavia détourna la tête. Un garçon venait de s'adresser à Adèle. La jeune fille interrogea sa colocataire du regard.
— Elle est super forte en énigme, expliqua le garçon à Octavia alors que celle-ci ne lui avait rien demandé. Elle a réussi à ouvrir la porte d'entrée en un rien de temps.
Cette fois, son sourcil brun s'éleva haut au-dessus de son oeil bleu.
— Bienvenu dans l'équipe,annonça Octavia sans émotion.
Le garçon enfouit ses deux mains dans les poches, prêt à attendre que le temps passe.
— Comme ça, chuchota-t-elle à l'adresse d'Adèle, si jamais nous devons procéder à un sacrifice, nous pourrons le faire sans scrupules.
Ne manquait plus qu'un équipier, ou plutôt, une équipière. Octavia repéra une fille de son âge, prostrée dans un coin, n'osant apparemment pas se mêler au restant des stagiaires qui s'organisaient par affinités alors qu'ils se connaissaient depuis tout juste une heure. Une affinité sur la base des préjugés et du prime abord, à n'en point douter. Octavia s'avança vers elle :
— Tu te joins à nous ?
Son visage ne lui disait rien. La jeune fille acquiesça, esquissant un sourire timide qui révélait, cependant, une once de méfiance.
— Super ! Une coincée pour comparse, railla le garçon.
— Je m'appelle Emily, confia l'autre fille, faisant mine d'ignorer la remarque du garçon.
Gérald leur présenta un jeu : celui de la courte paille. Chacun tira un spaghetti cru, l'équipe qui possédait le plus grand commençait. Emily fit bonne pioche.
— Quel est le nom de votre équipe ? Leur demanda Gérald, devant son ordinateur. C'est important pour vous repérer dans le classement.
Du menton, il désigna un écran au-dessus de leur tête.
— La Bulstrod compagnie ! Lanca le garçon.
— Dans tes rêves, asséna Octavia, de plus en plus agacée par son comportement.
Refusant de montrer qu'il est vexé, Jasper plaqua ses mains derrière la tête en levant le nez au plafond.
— Tu es à Pouffsoufle, c'est ça, Emily ? Demanda Octavia.
— C'est ça, confirma la jeune fille.
— Pfff ! Ne put s'empêcher de commenter Jasper.
— Que diriez-vous de The Badger and the Snakes ? interrogea Octavia en se tournant vers Adèle.
— Dépêchez-vous de choisir, s'impatientait Gérald, dont la bonne humeur, parfois, semblait s'altérer. On n'a pas toute la journée et un programme sérré !
 

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Dim 30 Avr - 21:28

 

Un stage d'été, mais sans flûte

— Octavia & Adèle

Bien trop occupée à découvrir les subtilités de la chambre, Adèle n’avait pas eu le temps de s’inquiéter de la personnalité qui allait partager la pièce avec elle. C’est vrai ça… Elle aurait pu tomber sur une excentrique qui parlait trop fort, qui était un peu trop tactile et qui s’étalait un peu partout. En écoutant parler la jeune femme qui se présentait, elle se rassura néanmoins. Elle n’avait pas l’air de vouloir lui sauter dessus, non pas du tout même. Adèle haussa un sourcil en l’entendant lui dire qu’elle savait qui elle était. Ha bon ? Oui Hestia. Ça y est, elle tiltait. Octavia était bien à Serpentard et elle faisait du Quidditch. Elle n’avait pas fait le rapprochement parce qu’elle n’allait que très rarement encourager les joueurs en match. Meilleure amie ou pas, le Quidditch ce n’était pas sa tasse de thé, encore moins quand il pleuvait des torrents dans les gradins ou qu’il faisait des températures à en perdre ses orteils. Bon à coup sûr, son amie avait dû lui en parler et même si elle n’allait pas l’encourager à chaque match, Adèle ne faisait pas semblant d’écouter quand elle lui parlait. Alors elle se creusa la tête rapidement. Elle avait dans le souvenir qu’Hestia l’aimait bien. Une histoire de patronus, et surtout oui ça y est, ça lui revenait, elle était futée. Elle pouvait respirer.

Ou pas. Octavia ne savait pas non plus ce qu’était un escape game. La Française n’aimait pas ne pas savoir ce qui l’attendait, car elle aimait bien se préparer un minimum. Quoique… A la réflexion, elle détestait encore plus les familiarités de Gerald. Il y en a qui était mort pour moins que ça quand même… Assise à côté d’Octavia, elle écouta le speech du gars qui trouvait le moyen de les surnommer les petits loups et dans le même temps leur faire comprendre qu’ils étaient âgés. Ha d’accord, donc il avait bien remarqué qu’il n’avait pas affaire à des gamins, mais ça ne l’empêchait pas de les infantiliser. Il ne fallait pas qu’il se pointe un jour à Sainte-Mangouste celui-là, Adèle se ferait plaisir sinon. Quant à la suite, Adèle se demandait si elle allait vraiment ressortir de là avec de meilleures connaissances sur le monde moldu, car Gérald leur déballait son programme sans se soucier de savoir s’ils comprenaient de quoi il parlait. Heureusement, elle avait un jour parlé de consoles de jeux avec Raphaël, elle avait donc une petite idée de ce qu’elle pourrait trouver dans la fameuse salle. Par contre le reste du charabia, elle allait visiblement devoir le découvrir par elle-même. Adèle tendit l’oreille en entendant parler de bibliothèque. Les livres, elle connaissait, elle adorait. Elle se demanda s’il fallait noter la référence de Gerald et afficha le même regard interrogateur que sa voisine lorsque celui-ci explosa de rire. Peut-être que ça rendait fou d’étudier les moldus en fait ou peut-être qu’il fallait avoir une case en moins pour gérer ce genre de stage.  

Direction le fameux escape game. Adèle leva la tête pour observer la grande porte. Résoudre des énigmes ? Bon jusque là rien de très moldu. Former des équipes, haaaa ça par contre, c’était pas son fort. Elle tourna la tête vers Relou Bulstrode lorsque celui-ci lui demanda pour rejoindre son équipe.  Adèle écarquilla les yeux. Il était sérieux lui ?

- Bah c’est sûr que c’était plus rapide que de faire la carpette devant la porte, lâcha-t-elle cassante.

Elle allait l’envoyer promener avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve, donc aucune, quand Octavia l’invita à se joindre à elles. Adèle regarda sa colocataire comme si elle était folle avant que celle-ci ne s’explique. Elle acquiesça alors d’un air entendu avec un sourire en coin. C’était pas bête ça, un neuneu pour faire les tâches ingrates. Octavia se chargea de leur trouver le dernier membre de leur équipe. Relou protesta et Adèle se dit que si elle avait eu sa baguette, elle l’aurait bâillonné. Ils faisaient comment les moldus pour faire taire les gens chiants ?

- Oh bah c’est toujours mieux que Neuneu, répliqua Adèle au garçon.

Il n’eut pas l’air de se sentir visé, ce qui en disait long sur le degré d’imbécillité de ce type. Adèle tressaillit en entendant parler de classement. Elle avait beau être terriblement ignare en culture moldue, l’idée de se retrouver en bas du tableau ne lui plaisait pas. A part en sport, la Française aimait bien trop la première place. Elle n’avait pas suivi les débats pour le nom d’équipe aussi trancha-t-elle directement lorsqu’Octavia fit sa proposition.

- C’est parfait, allons-y.

Non parce que Gerald était visiblement pressé de les voir galérer dans son petit jeu. Et ils entrèrent dans la première pièce plongée dans le noir.

- Bon et bien je suppose que la première chose à faire va être de trouver comment on allume la lumière.
- Lumos ! Balança Jasper
- Mais quelle crème d’andouille celui-là…
- Mon tonton m’a appris la magie sans baguette, alors hein pwet pwet !
- Et nous sommes épatées par tes prouesses… lâcha-t-elle, j’espère que le moment du sacrifice arrivera vite, souffla-t-elle ensuite à voix basse.

Bon si elles attendaient que Neuneu réussisse, leur équipe paraderait… en bas du tableau. Hors de question. Ils allumaient comment leur lumière les moldus ? C’était sûrement un bouton. A ce moment, la pièce s’éclaira.

- Oh je crois que j’ai réussi, lança Jasper tout étonné.
- Il y avait l’interrupteur là, juste sur le mur, expliqua alors simplement Emily.
- Ha. Mais j’y étais presque, rétorqua le garçon.

Maintenant que l’éclairage était rétabli, Adèle pouvait observer la pièce. Il y avait des prises et des câbles de couleurs un peu partout et en face la porte qui menait probablement à la pièce suivante. Dessus il y avait un espèce de truc avec des touches sur lesquelles il y avait des chiffres. Probablement qu’il y avait une suite de chiffres à taper comme sur les téléphones pour ouvrir la porte. Et sûrement qu’il fallait trouver la combinaison en résolvant les énigmes.

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Sam 3 Juin - 10:46


Un stage d'été, mais sans flûtes

Que le jeu commence. L'équipe Baggers and Snakes rentra dans une salle plongée totalement dans le noir. Outre les tentatives ridicules de Bulstrod de lancer un sortilège sans baguette, la lumière fut comme par miracle (mais pas par magie), éclairant la pièce que constituait la première épreuve. Une panoplie de câbles pendouillaient ici et là, complété par un assortiment de prises électriques. Une porte munie d'un boîtier occupait le mur le plus étroit. A l'évidence, il fallait découvrir un code pour déverrouiller la porte, une sorte d'alohomora vachement primitif. Un arc-en-ciel peignait le plafond. Les couleurs bleus, roses, jaunes, vert, orange et rouge donnaient presque mal à la tête.
— Les prises sont numérotées, repéra Octavia. Je pense qu'il faut relier les câbles à la bonne prise pour déterminer les chiffres.
Les joueurs opérèrent de concert. Une prise électrique par-ci, un câble USB par-là, des grosses, des petites, des moyennes, il fallait les tourner dans tous les sens et parfois, s'y reprendre à plusieurs fois avant de parvenir à les insérer. Souvent, ils durent se battre avec les fils emmêlés ou encore ceux qui pendaient et qui s'avéraient parfaitement inutiles. Le temps qui défilait ne les aidait pas, jouant invariablement contre eux. Toutefois, relier les câbles aux bonnes prises leur permis d'isoler six chiffres.
— Tadam ! S'exclama Neneu Bulstrod, victorieux.
Oui mais voilà, ils avaient les chiffres, mais comment déterminer la bonne combinaison ?
— On a qu'à toutes les essayer, proposa le Neuneu.
— On a qu'à passer tout le stage ici, répliqua Octavia, agacée.
— Avez-vous remarqué que le fils des câbles que nous avons reliés sont de la même couleur que celles au plafond ? Et si l'arc-en-ciel nous donnait la bonne combinaison ?
C'est qu'elle était serviable, la petite Pouffsoufle.
— Voilà une solution plaisante, acquiesça Octavia.
Elle se planta devant le boîtier. Emily lui lut la série de chiffre, d'abord du bleu au rouge mais rien ne se passa. Alors elle entra la série de chiffre dans l'autre sens, du rouge au bleu. Un déclic, Octavia poussa la porte qui s'ouvrit.
Vous avez trente secondes pour sortir, clama une voix dans un haut-parleur.
Les stagiaires se pressèrent dans la salle suivante avant que la porte ne claquât derrière eux. Le nouvel environnement changeait du tout au tout avec le précédent. La pièce, rectangulaire, disposait de deux vélos d'appartement, d'un ordinateur trônant sur un bureau. Sur l'écran, clignotaient les mots : entrez le mot de passe. Le long des murs s'alignait des objets déposés sur des colonnes de type romain. Différents téléphones, un télégraphe, une télévision, un boîtier appelé " bipper ", une sorte de magnétophone appelé " sirène ", une peinture d'indien d'Amérique envoyant des signaux de fumée. Soudain, la lumière s'éteint.
— Qu'est-ce qu'il se passe ? S'inquiétait le Neuneu. Qui a éteint la lumière ? Lumos !
— Je n'ai pas vu d'interrupteur, signala Emily.
— Aïe ! Tu m'as marché sur le pied, Bulstrod, reprocha Octavia.
— Fais pas ta mijorée Nott. Aïe ! Tu m'as foutu un coup dans les...
— Arrêtez se vous disputer, intervint Emily.
— Je crois que pour résoudre cette énigme nous allons avoir besoin de lumière. Et qu'il va falloir pédaler.
— J'ai trouvé le premier vélo ! Annonça Emily.
— Et moi le deuxième.
Les deux filles se mirent à pédaler et la lumière revint. Évidemment, elles ne pouvaient pas s'arrêter au risque de plonger à nouveau la pièce dans le noir.
— Faut qu'on trouve ce nouveau mot de passe.
Adèle allait devoir composer avec l’autre Neuneu. Bon courage Adèle.

 

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Un stage d'été, mais sans flûte

— Octavia & Adèle

Relier des câbles et des prises, ça n’avait rien de bien compliqué. Même Jasper y arrivait ! Adèle s’étonna qu’il ne tente pas de mettre ses doigts dans une prise, mais non il reliait les bonnes couleurs entre elles. Bon c’était limite s’il ne s’attribuerait pas tout le mérite à la fin. Malheureusement, il n’était pas devenu plus intelligent et Adèle souffla en parcourant la pièce des yeux pour chercher ce qu’ils avaient loupé pour la combinaison. La Poufsouffle était heureusement  plus cortiquée, ça contrebalançait le boulet qu’elles traînaient et la porte fut vite déverrouillée. Elle pinça les lèvres en sortant de la pièce précipitamment après avoir entendu l’avertissement et se mit aussitôt à cogiter en observant la nouvelle salle. Enfin, avant qu’ils ne se retrouvent de nouveau plongés dans le noir. Bon pas d’interrupteur… La Française n’avait aucune idée de comment allumer la lumière autrement et lorsqu’elle entendit la proposition d’Octavia, elle prit un air horrifié. Euh pédaler ? Lorsque la lumière se ralluma et qu’elle vit ses deux camarades pédaler pour maintenir l’électricité, elle secoua la tête effarée. Ils étaient complètement fous ces moldus. C’est Neuneu qui la sortit de son état de choc. Oui oui à ce point… Personne ne lui avait mentionné le fait de devoir faire de l’exercice physique pour faire ce stage.

- Ha je sais ce qu’il fait ! C’est un barbecue !

Adèle se rapprocha de la peinture en fronçant les sourcils et en réactivant fissa ses neurones. Si elle voulait éviter de pédaler pour relayer les filles, elle avait intérêt à résoudre rapidement l’énigme.

- Et il a prévu de manger son tapis au dîner ? Suggera-t-elle avec ironie avant de s’intéresser aux autres objets.

Les téléphones ok, elle savait ce que c’était. Même si elle n’avait toujours pas investi pour apprendre à s’en servir. Oh non ça lui paraissait tellement compliqué. Trouver de l’argent moldu, aller dans le monde moldu… Oh la la, elle n’avait pas le temps et puis en fait, elle ferait une crise de panique et… Oui elle pouvait aussi demander à Raphaël de l’aider, mais c’était tellement plus simple de se trouver des excuses. Elle s’approcha du deuxième socle, lorsque neuneu se colla derrière elle. Elle fronça les sourcils s’apprêtant à l’engueuler sur le respect des distances sociales quand il lui coupa son élan.

- C’est sûrement un truc de torture !
- Recule Jasper c’est toi la torture.

Adèle repéra l’espèce de petit code avec l’alphabet à côté du drôle d’appareil et poursuivit son inspection parce qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce que c’était. La télévision, elle connaissait un peu. Le bipper ?

- J’ai vu ça dans un livre en première année, expliqua-t-elle d’une voix pensive. C’est les médecins qui utilisent ça pour se contacter dans un hôpital moldu.

Deux jours après le premier cours de médicomagie, elle s’était retrouvée à éplucher des livres sur les méthodes médicales moldues pour rattraper toute une vie d’ignorance et garder ses excellents résultats. Le prof de l'époque avait tenu à ce qu'ils comparent les méthodes de soins des deux mondes. Comme quoi, ça avait fini par lui servir autrement que pour disputer la première place à Elise.  Elle se planta devant la peinture, mais elle ne voyait pas du tout de quoi il s’agissait.

- Il y a un bouton sur celui-là, c’est marqué « test », j’essaie du coup.

Une horrible alarme résonna alors et Adèle se précipita pour couper l’horrible machine avant qu’ils ne perdent tous leurs tympans.

- Je crois que d’une certaine manière tous ces objets servent à communiquer, proposa Adèle, juste ça je ne vois pas, dit-elle en montrant la peinture.
- C’est peut-être comme pour faire apparaître la marque de l’Augurey ?
- Oh purée, tu dis des trucs utiles parfois Jasper ! Ça doit pour être envoyer un signal oui !

La Française se précipita sur l’écran avec le code avant que les filles ne meurent d’épuisement. Elle tapa « communiquer » puis comme il ne se passait rien, elle tenta « communication »  et une nouvelle porte s’ouvrit enfin. Ils entendirent une nouvelle fois l’avertissement des trente secondes. Ce n'était pas comme si deux d'entre eux venaient de se fatiguer les jambes... Pas de pitié ce type. Puis, ils se retrouvèrent dans un petit couloir avec une table sur laquelle était posées des lampes torches. Adèle actionna la sienne. Elle diffusait une lumière violacée. La porte de l’autre côté du couloir s’ouvrit. Ils n’allaient pas tarder à comprendre à quoi pouvait leur servir cette lampe.

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Mar 17 Oct - 22:20


Un stage d'été, mais sans flûtes

Lorsque la voix annonça le temps qui leur restait pour dépasser la porte, Octavia manqua de s'embrancher le pied dans le guidon de son vélo d'appartement en passant la jambe par-dessus, rapidement, trop rapidement. Elle se rattrapa au dernier moment pour ne pas s'affaler sur le sol, le pied en l'air, et démarra en trombe pour fermer la marche derrière ses camarades.

L'équipe de stagiaires déboula dans un petit couloir où trônait une table sur laquelle étaient disposées des lampes torches. À l'instar d'Adèle, Octavia saisit une lampe qu'elle alluma. Rien ne se produisit. Alors, elle appuya puis rappuya nerveusement sur le bouton, sans que jamais rien ne se passe. En triturant l'objet, elle s'aperçut qu'il formait plutôt une lunette qu'une lampe. L'une des extrémités ressemblait à une ampoule, l'autre invitait à y passer l'oeil. Ce qu'elle fit. Et elle ne vit rien, hormis une vision troublée. Parfait ! Parfaitement inutile !

Emily s'arma d'une lampe semblable à celle d'Adèle et le Neuneu, d'une lunette semblable à celle d'Octavia. Les quatre stagiaires rentrèrent dans la salle suivante de concert. La porte se referma derrière eux, les plongeant dans une semi-obscurité. Les lampes violettes n'éclairaient que faiblement, agaçant l'oeil plus qu'elle ne l'aidait à y voir dans cette pénombre. Apparemment, ils étaient dans une pièce rectangulaire, tapissée de carrelage du sol au plafond. La salle était vide. L'écho de leur discussion se répercutait dans le haut plafond, comme s'ils se trouvaient dans une pièce non meublée. Que fallait-il chercher dans une pièce où il n'y avait, à l'évidence, rien du tout ? Au bout de la pièce, devant la porte, trois jardinières. Les plantes semblaient toutes se confondre dans un méli-mélo. Il fallait plisser les yeux pour constater qu'il y avait plusieurs espèces. Quoi qu'il en soit, cela ne leur évoquait rien. Les lampes torches violettes n'éclairaient rien, et...

— Il y a des inscriptions sur les murs ! s'écria Octavia, persuadée d'avoir brièvement vu apparaître des inscriptions.
— Qu'est-ce que tu racontes ? intervint le Neuneu. Ses murs sont blancs comme neige.

Emily dirigea son faisceau de lumière vers les murs et, effectivement, certaines inscriptions apparaissaient de façon fluorescente.

— Ça alors ! s'étonna le Neuneu. Les moldus aussi font de la magie ?
— Arrête de raconter des bêtises, Neun... Bulstrode ! Ils arrivent à construire des engins pour voyager sur la lune. T'imagines bien qu'une inscription fluorescente à l'aide d'une lampe, c'est trois fois rien.
— Tout de même, insistait Bulstrode.
— On dirait que ça forme une phrase, commentait Octavia. Mais il manque des syllabes, beaucoup de syllabes.
C'est alors qu'elle utilisa sa lunette pour regarder au mur :
— Rien du tout, déclara-t-elle, dégoutée.
— On n'a pas le choix, dit Emily, il faut trouver la phrase.

L'index sur le menton, Emily entreprit de déchiffrer la phrase pendant qu'avec Adèle, elles éclairaient le mur pour observer lesdites lettres. Pendant ce temps, Octavia tentait de faire marcher cette foutue lunette, mais elle ne rencontra pas plus de succès.
— Le secret est parmi les vivants ! s'écria Emily, victorieuse.
Décidément, ils avaient bien fait de l'emmener, celle-là.
— Qu'est-ce que ça veut dire ? questionna Bulstrode, plutôt que de réfléchir à l'énigme.
— Les seules choses de vivants qu'il existe ici, ce sont nous et.... les plantes.
Alors Octavia s'approcha des plantes, porta sa lunette à l'oeil et l'enclencha. De multiples couleurs apparurent, dessinant des formes. Octavia plancha un moment sur la question, avant de comprendre que certaines plantes mortes n'apparaissaient pas dans la lunette, certaines apparaissaient faiblement, d'autres encore plus vivement.
— Ah c'est ça qu'ils appellent l'infrarouge ? Le truc qui détecte la chaleur ?
Elle se tourna vers ses camarades, la lunette toujours sur l'oeil. Leurs trois silhouettes lui apparurent teintées de vert, de jaune, parfois de bleus, et de contour très indistinct.
— Ah ouais, confirma-t-elle à l'issue de cette expérience.
Elle se pencha sur la jardinière (sans la lunette, cette fois-ci) pour observer les plantes qui brillaient le plus fort à l'infrarouge. Il s'agissait de lavande. Octavia s'approcha de la porte close, tapa sur le clavier « Lavande » et la porte s'ouvrit. Eureka !
Vous avez trente secondes.
À force, ils connaissaient la chanson.
Cette nouvelle pièce, très lumineuse, manqua de leur crever les yeux. Une musique de fête foraine retenti, aussi bruyante qu'agaçante. En face d'eux, un dédale de miroirs qui semblait sans fin. Sur le sol, une ligne verte avec les inscriptions : départ. Une banderole au-dessus indiquait : sors de là si tu peux.
— Après vous ! lança Octavia en soupirant.
 

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Sam 20 Jan - 11:26

 

Un stage d'été, mais sans flûte

— Octavia & Adèle

Pourvu que l’épreuve suivante ne leur demande pas de courir sur un tapis roulant ! Elle avait entendu parler de ces machines pour faire du sport et ça ne l’avait pas aidé à trouver les moldus sains d’esprit. Bon des lampes à priori ça n’était pas pour cracher ses poumons et une salle vide ? Euh… La Française s’avança vers le seul truc à exploiter, les jardinières. Elle était plus susceptible d’identifier les espèces dangereuses ou capables de provoquer des problèmes d’ordre médical puisque c’était dans les compétences nécessaires de son futur travail. Cependant, elle doutait que de telles plantes se trouvent mises dans une pièce à la disposition d’étudiants qui pouvaient avoir le niveau de neuneu. Au moment où elle se disait que son amie Hestia aurait sûrement été capable d’identifier une grande partie de ces espèces, Octavia trouva un indice. Elle s’approcha des murs pour faire apparaître les inscriptions partiellement effacées. Ils aimaient bien les jeux de mots ici. Heureusement Emily trouva l’indice et ils revinrent de nouveau aux plantes. Adèle ne comprenait rien à cette histoire d’infrarouge, mais si Octavia savait ce qu’elle faisait, elle préféra la laisser faire. L’énigme fut vite résolue et une nouvelle pièce leur apparut. Cet escape game était interminable. La musique qui retentit alors, la fit serrer des dents, c’était une vraie torture.

- Un labyrinthe ? Personne n’a de petits cailloux j’imagine pour baliser notre chemin ?

Avec son sens de l’orientation absolument pourri, Adèle avait pris pour habitude intelligente de baliser son chemin ou de mémoriser des repères. Comme lorsqu’elle avait emmené son amie dans la forêt interdite en pleine nuit, elles avaient attaché des rubans dans les branches. Bon là pour mémoriser les repères avec les miroirs c’était compliqué. Bulstrode ouvrit la marche en fanfaronnant.

- Suivez le guide !

Adèle lui emboîta le pas, ne prenant même plus la peine de lever les yeux au ciel. Ils avancèrent et puis Neuneu s’arrêta brusquement dans un grand « bang ». Il venait de se manger un miroir. Il se frotta le nez en gémissant et se tourna vers Adèle lui demandant de le soigner. La française cligna des yeux avant de lui faire remarquer qu’elle n’avait toujours pas de baguette et puis que bon ça va, il n’allait pas mourir, il ne saignait même pas.

- C’est peut-être pas glamour et hygiénique, mais on pourrait faire des traces pour repérer notre chemin fit remarquer la Poufsouffle en montrant les traces laissées par le visage écrasé de Bulstrode sur la vitre et en élevant la voix pour se faire entendre.
- Excellente idée ! Ça fera l’affaire !

Tout pour sortir plus vite de là. Lorsqu’ils arrivèrent à un carrefour, Emily traça une croix avec son doigt sur le miroir qui marquait l’entrée du chemin d’où il venait afin qu’ils n’y retournent pas. Ça ne tapait pas à l’oeil, mais en prêtant attention on voyait la trace du doigt. Ensuite il fallait qu’ils choisissent. Ils prirent donc un premier chemin qui les emmena dans un cul de sac et ils firent demi-tour, traçant une croix sur le miroir à l’entrée de ce chemin pour à nouveau le repérer plus facilement. Ils cheminèrent ainsi dans le labyrinthe de miroirs jusqu’à la porte finale. Celle-ci évidemment réclamait un nouveau code. En se mettant devant la porte un petit boîtier s’ouvrit et dedans ils trouvèrent un morceau de papier leur expliquant que la réponse était ce qu’ils avaient croisé durant leur chemin.

- On n’a rien croisé du tout, juste des miroirs !
- Ça me paraît trop simple, répondit Adèle en tentant quand même la réponse sur le clavier au mur.

On ne sait jamais sur un malentendu, ça pouvait être aussi bidon que ça, mais la porte ne s’ouvrit pas. Ils devaient donc réfléchir. Adèle ne se souvenait pas d’avoir vu quoique ce soit sur le sol, ni sur les miroirs, à part peut-être…
- Nous ! Nos reflets, on a croisé nos reflets tout le long ! S’exclama Emily qui bondissait sur le boîtier pour ouvrir la porte.

Sans attendre la fameuse voix qui leur annonçait les trente secondes pour sortir. L’équipe déboula dans la pièce suivante où se trouvait en fait Gérald !

- Bravoooooo ! C’est un très beau score ! Allez, installez-vous pour regarder vos camarades sur les écrans. Il y a une fontaine à eau aussi près de la fenêtre, si jamais vous voulez vous rafraîchir après toutes ces émotions.

Adèle alla se servir un verre sans trop galérer vu qu’il n’y avait qu’un bouton à actionner puis examina la pièce. Plusieurs écrans montraient d’autres groupes dans les pièces qu’ils venaient de parcourir. Certains ne s’en sortaient pas trop mal comme eux et d’autres houla… Dans la première salle on voyait un groupe toujours plongé dans le noir en train de s’emmêler dans les câbles, de se prendre les pieds. Elle regarda sa montre et grimaça en voyant le temps qu’il restait avant le repas. Au final, un seul groupe vint leur disputer la première place.

Si ce n’est le décor beaucoup moins rustique avec un éclairage à lampe néons, le repas au moins n’était pas compliqué à appréhender. De la nourriture restait de la nourriture quel que soit le monde.  Gerald rappela qu’ils enchaînaient avec un cours de technologie. Au moins pour un cours Adèle n’aurait qu’à faire marcher sa mémoire, du moins c’était ce qu’elle pensait.

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Sam 17 Fév - 14:05


Un stage d'été, mais sans flûtes

La dernière épreuve termina sur un bang ! - douce mélodie que le visage de Bulstrod s’encastrant dans la vitre - mais sans encombre. A l’évidence, la jeune Pouffsoufle s’avérait fort efficace, Octavia ne regrettait pas de l’avoir accepté dans leur groupe.
The Badger and the Snakes arrivaient en haut du classement, ex aequo avec Les Boss de l’Allée des Embrumes. Un nom grotesque, si vous voulez l’avis d’Octavia. Quoiqu’il en soit, les vainqueurs eurent tout le loisir de se rafraîchir pendant que les dernières équipes galéraient salle après salle. Les éclats de rire fusèrent lorsque la dernière équipe arriva dans le labyrinthe dans un concert de joue, de front et de nez contre les vitres. Sans nul doute surpassèrent-ils la propre performance solo de Bulstrod, ce qu’Emily, la Pouffsoufle, ne manqua pas de faire remarquer, déclenchant l’hilarité générale. Bulstrod n’apprécia pas, mais Octavia raffermit sa position auprès de sa camarade de Pouffsoufle, dissuadant l’autre Neuneu de toute attaque malvenue.
Au déjeuner, ils se contentèrent d’un buffet pique-nique pour ravir leurs estomacs affamés. Octavia trouva fort étrange de manger de la pâte de fruit en dessert mais sa dent sucrée effaça rapidement les préjugés.
Gérald, leur moniteur maniéré, les appela de sa voix stridente par trois fois pour leur ordonner de s’avancer vers la salle où aura lieu le cours de Technologie. Les stagiaires furent fort surpris d’accéder aux extérieurs sous un soleil d’aplomb, bien que protégé par la frondaison des arbres élégamment alignés sur plusieurs allées tantôt perpendiculaires, parfois parallèles. Gérald frappa bruyamment dans ses mains pour réclamer l’attention, son geste demeura vain.
– Fermez-là ! hurla-t-il, manquant de perdre ses cordes vocales au passage.
Quelques élèves ricanèrent et Gérald leur adressa un regard dédaigneux.
– Dans quelques instants, marmonna-t-il pour lui-même, vous rigolerez moins. Bien ! cria-t-il avec force voix pour se faire entendre de tout le monde. Je vous présente Cody, votre moniteur de conduite.
Octavia se figea. Rêvait-elle ? Sur leur droite, alignés contre le mur, des automobiles plus ou moins clinquante s’alignaient contre le mur du château. Leur présence confirma ses soupçons ainsi que tous ceux de ses camarades car l'excitation ébranla toute l’assistance.
– Premièrement, entama Cody, nous allons voir les bases de la conduite. Ensuite, vous allez faire un essai, les uns après les autres. Ensuite, par deux, vous piloterez l’une de ses auto là, alignez contre le mur, pour un jeu de piste tout terrain entre les arbres et… bien d’autres choses.
Cody s’exécuta sans attendre l’attention des élèves. Mais l’enjeu était si excitant, qu’ils écoutèrent tous docilement, sans se faire reprendre, au grand dam de Gérald qui croisa les bras, boudeurs, dans son coin.
Après de longues explications et démonstrations, ils apprirent chacun à leur tour à faire démarrer la voiture et s’habituer au jeu des pédales, embrayages, frein et accélérateur. Octavia se prêta au jeu avec succès, laissant ensuite sa place à Emily puis Adèle. Enfin, l’heure qu’ils attendaient tous arriva. On eut dit qu’ils s’étaient tous fortement concentrés et entraînés pour arriver plus vite au sujet intéressant : la course tout terrain. Cody expliqua les règles.
– Le jeu est simple. Un pilote et un copilote par voiture. Le pilote conduit, le copilote guide avec une carte. L’objectif est d’arriver le premier à la ligne de fin. Les rangées d’arbres, actuellement, cachent les épreuves, inutile de se mettre sur la pointe des pieds, vous ne pouvez pas tricher.
Honteux, Neuneu Bustrod retomba sur ses talons.
– Avant de donner le top départ, je vous laisse vous répartir par deux.
– Je prends la Blairelle ! s’écria Bulstrod qui lui aussi, apparemment, avait capter les talents de la jeune fille.
Emily se mordit la lèvre inférieure mais certainement que la jeune Pouffsoufle avait plus d’un tour dans son sac, car elle accepta cette alliance de l’enfer à condition de copilotez. Neuneu accepta car a fortiori, tout ce qui l’intéressait, c’était de jouer des mécaniques avec l’automobile.
– Accepterais-tu à nouveau que nous nous associons ? demanda Octavia à Adèle.

 

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Ven 8 Mar - 20:52

 

Un stage d'été, mais sans flûte

— Octavia & Adèle

Lors du repas, les théories sur le contenu du prochain cours allaient bon train. Adèle commença par les écouter, puis abandonna très vite pour s’éviter des crises d’angoisses tant ses camarades pouvaient se montrer imaginatifs. Elle, elle s’imaginait juste étudier une notice de cafetière ou de… tiens de son réveil-matin, remplir un petit QCM avec des stylos et voilà. Voilà pourquoi, elle fronça les sourcils en voyant qu’ils se retrouvaient à l’extérieur. Deux minutes. Où étaient les pupitres ? Le tableau ? Les stylos ? Elle regarda d’un drôle d’oeil les véhicules garés sur le côté. Quelque chose lui disait que la notice d’une voiture c’était quand même une grosse notice. Elle manqua quelques battements en entendant que le prof était un moniteur de conduite. Euh… pardon ? Ils n’allaient pas apprendre à piloter ces engins de la mort quand même ? Visiblement tout le monde était ravi, sauf elle, qui priait encore pour que Gerald leur sorte que c’était une bonne blague. Ça n’en était pas une et leur moniteur commença à donner ses consignes. La Française tenta de calmer son rythme cardiaque se disant que ça ne pouvait pas être si horrible que ça. D’ailleurs les moldus faisaient ça tous les jours puisqu’ils ne pouvaient pas transplaner. Elle mémorisa tout ce qu’elle pouvait, observa les démonstrations se demandant comment les moldus faisaient pour faire ça sans rien oublier. L’initiation pratique fut un cauchemar. Elle cala au démarrage, manquant de se manger le volant. Elle actionna par erreur des baguettes étranges qui grincèrent sur le carreau parce qu’elle fixait les pédales. C’est comme ça qu’elle découvrit l’existence des essuies-glace. Elle passa un temps fou à fixer ses pieds pour comprendre comment les déplacer en fonction des situations. Bravo, elle avait tout compris sauf qu’il fallait faire la même chose en regardant la route. Elle n’allait jamais réussir à conduire cette boîte de métal sur roues. Elle s’emplafonnerait dans le premier arbre à l’entrée du circuit à coup sûr. Elle regarda dans un état second les étudiants se répartir et se ressaisit en entendant Octavia lui proposer de faire équipe avec elle.

- D’accord, mais tu conduis, parce que jamais on arrive au bout du jeu de piste avec moi.

Bon, elle avait un sens de l’orientation pourri, mais elle savait lire une carte et puis à choisir il valait franchement mieux ne pas lui laisser le volant. Elle s’installa dans la voiture verrouillant aussitôt la ceinture de sécurité comme Cody le leur avait dit. Elle chercha la fameuse carte pour commencer à l’étudier tandis que sa camarade s’installait, trouva une manette devant elle qui semblait ouvrir un compartiment et y découvrit ce qu’elle cherchait. Elle jeta un bref coup d’œil aux autres bricoles présentes dedans avant d’analyser le plan. Lorsqu’Octavia démarra et que la voiture commença à avancer, Adèle s’accrocha immédiatement d’une main à sa ceinture.

- Attention ! Va doucement, lui demanda-t-elle crispée.

Oui, elle venait à peine de faire un mètre et ne devait sûrement pas dépasser les dix kilomètres à l’heure, mais bon. Le top départ fut donné et Adèle indiqua à Octavia où se diriger, loin de Bulstrode qui lui paraissait être un vrai danger public. Il y avait plusieurs points à rallier et le premier qu’elles atteignirent était constitué d’une voie slalomant surmontée d’une arche étrange sur plusieurs mètres. Un panneau leur indiquait… la météo. Un nuage pluvieux pour être précis. Adèle haussa un sourcil. Il faisait toujours aussi chaud et beau que lorsqu’elle était arrivée. Alors qu’elles s’engageaient dans l’allée, un mécanisme s’activa faisant tomber littéralement des trombes d’eau sur leur véhicule. Clairement on n’y voyait plus rien.

- Aaaaaah ! Arrête ! Non attends ! Je sais !

Et elle daigna lâcher sa ceinture pour appuyer sur la commande qui activait les essuies-glaces. Coup de bol son erreur un peu plus tôt, leur avait fait gagner du temps. Lorsqu’elles s’avancèrent à nouveau, la visibilité revenue, Adèle s’agrippa de nouveau à sa ceinture. Au bout du parcours, elle purent trouver une sorte de boîte aux lettres. Adèle se détacha pour sortir de la voiture et aller chercher le contenu de la boîte : un étrange cylindre. Avant qu’elle n’ait pu chercher à comprendre ce que c’était, elle entendit un bruit de moteur et paniqua en voyant une voiture leur foncer dessus. Elle sauta dans leur voiture en hurlant.

- Aaaah démarre, démaaaaarre ! On va nous rentrer dedans !

Stressée Adèle ? Mais pas du tout. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’Octavia n’ait pas d’hypersensibilité auditive.

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Sam 6 Avr - 23:15


Un stage d'été, mais sans flûtes

Ce fut ainsi que pour la seconde fois de la journée, Adèle et Octavia faisaient équipe. A l’annonce de la course, l’excitation des élèves redoubla, sauf Adèle qui ne semblait pas vraiment à l’aise avec l’automobile. Octavia accepta sans hésiter sa proposition d’être aux commandes de l’engin, et elles prirent place dans un vieux modèle Ford qui avait attiré l’attention d’Octavia grâce à sa couleur jaune. Jaune, comme de la crème au citron. Tandis qu’Octavia réglait docilement tous les rétroviseurs et la position de son siège, Adèle boucla sa ceinture.
– Ca va bien se passer, assura Octavia.
En jetant un coup d'œil sur le levier de vitesse, elle constata que l’automobile n’en possédait que cinq et fut largement déçue. Gérald donna le top départ et ce ne fut pas beau à voir. Des voitures s’emboutirent, des pneus crissèrent, des moteurs calèrent. Octavia avala les premiers mètres à l’allure d’un escargot sous le regard insistant d’Adèle. Puis, quand elle se sentit plus à l’aise, elle appuya plus franchement sur la pédale d’accélarateur. L’automobile de Bulstrod et Emily fit plusieurs embardées devant là leur, et Octavia dû redoubler de vigilance pour ne pas lui rentrer dedans. La première étape consistait à braver la météo. Tandis que le véhicule entamait un slalome sous des arches, des trombes d’eau masquèrent la vue. Octavia n’y voyait plus rien. Heureusement, Adèle réagit au quart de tour pour lui dégager la vue.
– Malin les moldus, commenta-t-elle.
L’étape de franchit, Adèle désigna une boîte aux lettres devant laquelle Octavia s’arrêta en un magnifique dérapage contrôlé. Merveilleux ! Elle ne pouvait absolument pas faire ça sur un balai. La boîte contenait un cylindre mais les deux jeunes filles n’eurent pas le temps de se pencher sur la question qu’Adèle lui hurla de démarrer. Octavia attendit qu’elle soit toutefois à l’intérieur du véhicule. La voiture qui leur fonçait dessus se situait dans l’angle mort de son rétroviseur. Si Adèle ne l’avait pas repéré, cet andouille de Bulstrod leur serait rentré dedans. A moins qu’Emily et son goût du jeu ne lui ai demandé de le faire pour mettre le Ford jaune hors jeu. Octavia démarra au quart de tour, évita la collision et gratifia leur adversaire d’un majeur superbement tendu.
– Je comprends mieux pourquoi les moldus sont tendus au volant, déclara-t-elle.
Elle redressa son volant pour progresser tranquillement dans une allée caillouteuse bordée d’arbres. Ainsi, elles purent découvrir ce que contenait le cylindre. A l’intérieur s’enroulait une paire de gants de mécano et ce petit mot : Epreuve n°2 : le coup de la panne.
Aussitôt, le tableau de bord se mit à clignoter.
– Oh non !
Docilement, Octavia se rangea de côté. Non pas qu’elle voulait faciliter la circulation aux autres participants mais elle n’avait aucune confiance en Bulstrod et Emily et leur capacité à tenter de “dégager les problèmes”. De l’index, elle désigna le voyant du tableau de bord qui clignotait.
– Cherche dans le manuel à quoi il correspond, j’ouvre le capot !
Pas une minute à perdre. Octavia descendit de voiture s’exécuter, sa paire de gant d’enfilée. Heureusement, le capot de fumait pas et d’après sa coéquipière, le voyant correspondait au liquide de refroidissement. Grâce au manuel, Octavia trouva le réservoir, galéra avec le bidon pour viser juste dans le trou trop petit à son goût et, comme si ça ne suffisait pas, le vent souffla, déviant la trajectoire du liquide. Quand enfin elle revissa le bouchon, un crissement de pneu attira son attention. L’équipe Bulstrodd-Emily arrivait à vive allure dans sa Land Rover. Octavia grogna, rangea à la va vie le matériel, fit claquer le capot pour s’assurer qu’il se refermait bien et redémarra sans attacher sa ceinture. Au bout de cinq secondes à peine, la voiture bippa de mécontentement, et Octavia dû demander de l’aide à Adèle pour boucler sa ceinture parce qu’elle n’avait franchement pas envie de lâcher le volant. Au bout de l’allée d’arbre, leur prochaine étape les attendait : un sac à dos assez bombu, de couleur verte et noire. Adèle le ramassa, et elles découvrirent son étiquette qui disait : Uber-Eat. A livrer à l’adresse suivante : Madame Jaifaim, 30 boulevard de la boustifaille, appartement numéro 22. Ne pas oublier de récupérer les frais de livraisons.
 

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Un stage d'été, mais sans flûte [ft Adèle]
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