Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : 800080 Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Mar 3 Jan - 21:57
Je sens que tout dérape, je sens que tout m'échappe
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Un jour de repos, c'était bien les jours de repos normalement. Sauf qu'en ce moment, les jours de repos étaient tout sauf reposant. Lorsqu'il était au travail, c'était facile, il pensait travail, il se donnait pour son travail et il laissait Belle à la caserne donc il n'avait pas cette inquiétude permanente qu'il arrive quelque chose à sa chienne. Quelque chose, que le terme était mignon pour ne pas dire, que sa chienne se fasse tuer parce qu'elle était la chienne d'un gars sans magie. Que ce constat était accablant, il était dans une incompréhension la plus totale face à ce qui était arrivé. Tout ce qu'il pensait savoir sur sa copine, sur le couple qu'il formait avec elle, tout n'était qu'un mensonge. Il s'était fait berner et déjà que l'idée même d'être un crétin qui se fait bananer, ça n'est jamais très plaisant, il avait fait mieux. Oh bah oui parce que fréquenter une sorcière c'est déjà bien pour se faire détruire, mais Doryan il faisait mieux que les autres, lui il la faisait rencontrer son frère et sa sœur, sa nièce, ses parents... comme ça non seulement il se mettait en danger mais il mettait en danger tous ses proches. Il essayait d’y penser le moins possible, d’avoir l’esprit occupé en permanence et d’avoir un plan. Oh pas un plan qui se terminerait par un meurtre, il en était incapable. Enfin, il était capable de tuer, la question ne se posait pas mais tuer pour se défendre c’est une chose, tuer quelqu’un que l’on connaît pour se sauver soi-même c’est une autre chose et il en était incapable. Faire ce choix, ça voulait dire se réveiller en pleine nuit parce qu’il avait l’impression que quelqu’un entrait dans sa chambre pour le tuer, stresser dès qu’il laissait Belle seule et forcément la chienne était plus stressée aussi, avec un maître tendu, difficile d’être en pleine forme. Doryan avait donc dû réfléchir à ce qu’il devait faire pour que Belle ne subisse pas le fait d’avoir un maître stupide et la solution la plus adaptée c’était de ne pas la garder. Alors bien sûr, il était hors de question de la mettre dans un chenil, la solution de facilité ça aurait été chez Lyam ou chez Charly mais ils avaient une vie, peut-être pas envie d’avoir une chienne h-24 chez eux et forcément, dans la même ville, Doryan squatterait sans arrêt chez eux pour pouvoir s’occuper d’elle. Il avait donc décidé de la confier à ses parents et si lui était franchement dégouté de devoir la laisser, ses parents de leur côté étaient ravis d’avoir la garde de Belle… un petit temps. En même temps, il n’avait aucune idée du temps qui lui restait à vivre, les sorciers semblaient avoir une patience hors norme lorsqu’il s’agissait de faire du mal psychologiquement. La date avait donc été fixée en fonction des jours de repos de Doryan et ceux de ses parents.
Aujourd’hui c’était donc un jour de repos qu’il ne passerait pas chez lui mais bien au QG du Blood Circle, s’il pouvait se rendre utile et penser à autre chose, il prenait toutes les missions sans pour autant être suicidaire non plus, il faut pas exagérer. Alors qu’il était occupé à charger des armes, ce qui n’est ni dangereux, ni tout à fait passionnant mais qui lui permettait de se concentrer sur autre chose que sur lui-même, son téléphone sonna. Il y eut bien une demi-seconde où par réflexe il songea que Soledad l’appelait avant que la réalité ne lui revienne en pleine tronche. Comme s’il venait d’être frappé, il secoua légèrement la tête avant de voir qui l’appelait, son père et de décrocher « Doryan, tu viens quand déjà ? » Son père avait des problèmes de mémoires ? C’était nouveau ça « Dimanche » dans quatre jours, quatre jours et il n’aurait plus à s’inquiéter dès qu’il était en dehors de chez lui sans Belle. Son père semblait stressé, son débit de paroles se faisait élevé, il avait appelé Lyam et Charly avant mais ils avaient pas répondu… Oui bah à croire que ses enfants bossaient et puis pourquoi il appelait Doryan en troisième ? Parce qu’il ne décrochait jamais, mais quel mensonge ! C’est juste que son père avait le chic pour appeler quand Doryan était en intervention. Bref, ça n’est pas le sujet, son père finit par dire que d’après la mère de Doryan… c’est ça la mère, quelle mauvaise foi ce père c’est pas croyable, il y aurait un sorcier chez eux. Doryan perdit deux teintes sur son visage, comment ça un sorcier chez eux, son cœur s’accélérait nettement, ça ne pouvait pas être elle, elle n’avait pas pu mémoriser le trajet ? Avant de paniquer, Doryan demanda tout naturellement où était son père, si le sorcier l’avait attaqué, à la rigueur de sortir un fusil, merde il était chasseur, une balle dans la tête et on en parlait plus. Ah pardon, il n’était pas sûr, oui dans ces cas là on ne tue pas si on est pas sûr… Doryan ne tuait même pas quand il était sûr donc bon niveau exemplarité on était pas sur quelque chose de phénoménal. Le gars avait un chapeau pointu… si ça se trouvait il avait des goûts de merde… ça arrive.
C’est à peu prêt à ce moment là qu’Olivia rentra dans la pièce, que Doryan leva le doigt quand même pour qu’elle la ferme, non parce qu’il la connaissait, par principe il fallait qu’elle l’ouvre, autant lui faire signe que là c’était important. Il écoutait son père dire que si ça se trouvait c’était rien, mais que quand même ce serait super sympa que Doryan ne vienne pas dans quatre jours mais aujourd’hui, parce que c’est vrai qu’ils habitaient pas à 2h30 de routes et que Doryan avait que ça à faire. Mais en même temps, s’il y avait vraiment des sorciers là-bas, si la personne avec qui il avait passé tellement de temps avait décidé de passer à l’action et qu’il négligeait cela, il s’en mordrait les doigts. Y aller seul serait totalement suicidaire, il regarda donc Olivia, sa si chère Olivia, appuya sur le bouton haut-parleur tandis qu’il annonçait à son père « On arrive, vous êtes sur haut-parleur, Oli me fait signe qu’elle veut m’accompagner. » Ah oui, ça c’était un gros mytho, elle n’avait rien fait du tout, si on demandait Doryan dirait qu'il avait mal vu « Oh, Olivia est avec toi ? Bonjour Olivia, c’est très gentil de venir avec Doryan, ça fait longtemps qu’on ne t’a pas vu, ça me fait plaisir que tu veuilles venir. » et ça y est c’était parti, l’effet incompréhensible Olivia, mais pourquoi les gens l’aimaient bien, non sérieux Doryan ne comprenait pas du tout, elle était invivable cette fille mais si sorcier il y avait, Doryan préférait qu’ils soient deux et puisqu’elle était dans les parages et qu’elle n’arriverait pas à dire non face au père de sa meilleure amie, c’était dans la poche « Vous partez tout de suite ? » Doryan hocha la tête « On passe récupérer Belle et on est parti. » Ah super, il venait de raccrocher, même pas de à tout à l’heure, faites bonne routes, évitez de vous entretuez sur la route – ça jamais personne ne le dit – « Je sais ce que tu penses, j’ai envie de te buter, je te mets sur la liste des personnes qui veulent me tuer, faut faire la queue. » Il ne lui fit pas l’affront de lui dire c’est gentil de m’accompagner, se contentant de lui filer l’arme qu’il venait de charger entre les mains « Dis toi que tu n’es pas non plus la personne que je choisirais pour une mission, que Lyam et Charly ne sont pas dispos et que je n’ai ni le temps, ni l’envie de me chercher une partenaire plus agréable que toi. » soit l’humanité toute entière. Allez c’était parti, il ramassa une arme pour lui et sortit de la salle tenant la porte à Olivia pour qu’elle passe.
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Olivia V. Baring
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La journée avait été commune. Après Azkaban, les autorités avaient eut, à raison, décidé de laisser se reposer une bonne partie des troupes. Après le fiasco que cette opération avait été, cela fut la moindre des choses. Enfin pour les autres. Pas pour Olivia. Elle n'avait pas la volonté de s'arrêter. Et de toute façon, elle n'avait pas grand chose de mieux à faire. L'ensemble de ses amis étaient dans le Blood Circle et compréhensiblement fatigués. Quant à sa famille... Son père avait bien appelé pour s'assurer qu'elle allait bien vu les échos qu'il avait reçus. Mais Olivia n'avait aucune envie d'aller se « ressourcer » à Waddington... Au bout de deux jours, elle serait très probablement à s'engueuler avec sa mère ou fixer avec tristesse les avions qui décollaient. Elle pourrait probablement négocier un vol... Mais cela ferait plus de mal que de bien. Mais elle gardait l'idée pour plus tard peut-être. Un jour.
Elle avait posé quelques jours de congés au musée. Elle avait du mal à faire semblant sur l'état actuel des choses et rester enthousiaste lors de ses visites avec le public. Il lui fallait un peu de temps pour se reposer. Et pour Olivia, se reposer consistait à faire des recherches pour le Blood Circle, prendre quelques missions d'infiltrations ou de surveillance qui lui donnait des cibles précises et peu de temps pour ressasser tout le reste. Il y avait peu de monde qui passaient ses journées au QG du Blood Circle mais Doryan Rosebury en faisait malheureusement partie. Il avait toujours une tête de chien battu et c'était exactement ce que cela donnait envie à Olivia tant sa simple existence l'agaçait : le battre. Mais lui comme elle semblait ne pas se calculer ce qui lui allait très bien et lui permettait de ne pas mourir d'ennui en écoutant ses histoires qui n'avaient jamais rien d'intéressant.
Olivia mâchonnait une fin de sandwich quand le téléphone de son bureau sonna. Ronchonnant tout en tentant d'avaler la bouchée qu'elle venait de prendre, elle répondit après plusieurs sonneries. « Baring. » Une voix grésillante lui répondit. « Hello Baring, C'est Cole. On est en surveillance avec Everdeen et il nous faudrait trois quatre infos sur un des bouffons qu'on suit. T'as accès aux dossiers ? » Olivia jeta un regard sur la pile de dossiers qu'elle voyait sur le bureau de Cole en face du sien. « Yes, j'ai en visuel. C'était quoi ce que je t'ai dis juste avant de partir en hélico pour la prison ? » Un silence lui répondit. « Non mais de quoi tu m'parles Baring ? C'est Carly Emerson qu'il nous faut. » Olivia se leva et commença à chercher le dossier en question. « Répond à ma question Cole. » Il soupira bruyamment et émit quelques bruits alors qu'il réfléchissait. Une autre voix fut captée par le téléphone. « Bon qu'est-ce qu'elle fout ? » Cole lui répondit. « Elle me pose une question qui a rien à voir, voilà ce qu'elle fout. » Olivia leva les yeux au ciel. « Je vous entends les deux bouffons hein. C'est le protocole. » Cole renifla d'ironie. « Et dans quel monde c'est le protocole ? » Olivia répondit sérieusement alors qu'elle sortait le dossier concerné. « C'est le protocole Baring. Répond à la putain de question Cole ou ton dossier tu peux le mettre là où je pense, avec tout mon respect. » Un nouveau silence où Olivia se douta que Cole se retenait d'être désobligeant. « Ok très bien. Tu m'as dit que je ressemblais à un gland avec mon bonnet. » Olivia sourit à ce souvenir. « Yep, et je le pense toujours. » Elle s'efforça ensuite de répondre aux questions de Cole. Elle détestait son écriture et évidemment toutes les informations qu'il voulait étaient des annotations manuscrites qu'elle avait du mal à déchiffrer. L'appel dura une demi-heure et ce fut soulagée qu'Olivia raccrocha. « Quel con. » Se contenta-t-elle de commenter devant le manque de mémoire de son collègue.
Elle continua de travailler sur son propre dossier et après une bonne heure, elle capitula sur la nécessité de bouger ses fesses. Cela tombait bien, elle avait besoin de numéros de série de plusieurs armes pour déterminer exactement celles qui avaient été laissées sur place à la prison. Pas le plus fun des job mais cela lui permettait de s'occuper l'esprit avec autre chose que des stupides sorciers qui lui sortaient par les yeux. Elle attrapa sa veste, sachant la pièce fraîche en cette saison et se mit en marche. Olivia arriva à destination après quelques minutes et trois saluts à des collègues. Son sourire disparut à la seconde où elle aperçut Doryan au téléphone. Alors qu'elle s'apprêtait à faire une remarque sarcastique puis continuer à s'occuper de ses affaires, le Rosebury lui fit signe de se taire. Choquée par l'aplomb dont il faisait preuve et prête à lui faire sa fête à la seconde où il raccrocherait le téléphone, elle fut étonnée de le voir mettre le haut-parleur. Les yeux d'Olivia s'agrandirent d'horreur devant le guet-apens qu'elle était en train de vivre. « Je... Oh... Monsieur Rosebury, bonjour. C'était... Euh... Pas prévu. » Se contenta-t-elle de répondre en lançant des poignards avec ses yeux sur Doryan. Olivia ne comprenait rien et encore moins ce que Belle, le chien bien plus mignon que Doryan, venait faire là dedans. Elle ouvrit la bouche pour protester ou a minima comprendre ce qu'il se passait. Le Rosebury raccrocha le téléphone mais elle n'eut pas vraiment le temps de protester tant le nombre de mots sortant de la bouche du Rosebury était conséquent. Doryan lui donna une arme et elle eut un instant l'impression d'être entrée dans une autre dimension où elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait. « Non mais oh ! » Sa voix monta en volume. « C'est quoi toute cette histoire ? J'ai aucune mission de prévue avec toi et je vais pas t'accompagner chez tes parents juste parce que t'es pas foutu d'aller les voir seul avec ton chien. » Elle fixa l'arme et suivit Doryan qui ne l'avait pas attendue pour commencer à avancer. « A quel moment t'as besoin de ça » Dit-elle en soulevant son arme. « pour aller voir tes parents ? Et pourquoi faut absolument ton clébard ?! » Elle fixa Doryan. « Réponse. Maintenant Rosebury. Je passerai pas cette porte tant que je saurai pas clairement dans quoi tu m'embarques sans mon consentement ! » Olivia n'avait pas revu les parents Rosebury depuis des lustres. Elle les avaient plusieurs fois croisés aux réunions familiales qui incluaient les Baring et les Rosebury quand Charly sortait avec son frère. Et elle ne savait pas vraiment comment elle réagirait lors de leurs retrouvailles après tant d'années... Et puis cerise sur le gâteau, quelque chose clochait avec Doryan, il était agité et inquiet ce qui n'était pas du tout son genre. Un bon gros guet-apens pour sûr.
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Dim 11 Juin - 14:16
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Mais pourquoi, elle fermait jamais sa grande bouche ? Ils avaient tout le temps de discuter sur le trajet, c’est bien ça sur le trajet, ils avaient quoi deux heures de routes, deux heures où elle allait pouvoir lui faire vivre un enfer et où il aurait très envie d’ouvrir la portière et de l’éjecter… avant de se souvenir que Charly le buterait s’il butait sa copine et donc qu’il reviendrait chercher Olivia… Bon après fallait pas faire ça sur l’autoroute parce que sinon oups plus d’Olivia. Il haussa un sourcil lorsqu’elle commença par dire qu’elle avait aucune mission avec lui « Non sans blague ? Tu me l’apprends. » Non mais ça, c’était une affaire entendue qu’ils n’avaient pas de mission ensemble. Il ne fit aucun commentaire sur le fait qu’il n’était pas foutu d’aller voir ses parents seul avec son chien ? C’est tout à fait ça, cela faisait des années qu’il ne voyait pas ses parents parce qu’Olivia ne l’accompagnait, c’est fou comme elle était indispensable dans sa vie, purée mais comment se faisait il qu’il ne s’en soit pas aperçu plus tôt ?
Ce qu’il y avait de bien néanmoins avec Olivia c’est qu’elle avait beau avoir cet esprit de contradiction fortement agaçant et qui donnait envie à Doryan de l’étrangler, elle suivait quand même assez docilement. En fait ce qui aurait été sympa c’est qu’elle suive en silence mais c’était trop lui demander ça, elle en était incapable. Passant une main dans ses cheveux, il ouvrit la bouche pour justifier la présence de l’arme mais elle enchaîna avec le clébard ? Attendez elle venait vraiment d’appeler Belle un clébard ? Non mais ce scandale « Elle s’appelle Belle, Olivia tu la connais depuis des année, je sais que tu as un petit soucis de mémoire mais est ce que tu peux faire un effort, j’ai choisi un nom pas compliqué exprès pour que tu le retiennes. » Bon c’était un mensonge mais, bon il avait changé de vision du monde, les mensonges c’est très bien tout compte fait, ça permet de vivre dans un monde idéale et le mieux ce serait de ne jamais connaître la vérité sur les gens afin de ne pas avoir à se remettre en question et ne pas chercher à comprendre sans arrêt, nuit et jour, la raison derrière le mensonge. Se poser des questions, c’était faire remonter des souvenirs et c’était surtout ce qu’il ne voulait pas faire, ça faisait mal les souvenirs parce qu’il n’y avait rien de réel là-dessous. Le mieux c’était encore de se concentrer sur Olivia, surtout qu’elle avait quand même le chic pour capter l’attention de Doryan, jamais dans le bon sens du terme mais il arrivait très bien à se concentrer sur elle. Elle lui donnait un ordre ? Ah la pauvre fille, ça faisait combien d’années qu’ils se connaissaient ? Elle avait toujours pas capté depuis le temps que lorsqu’elle disait noir, par principe, il disait blanc. Ah elle ne passerait pas cette porte tant qu’elle ne saurait pas dans quoi il l’embarquait ?
Ils n’avaient pas le temps qu’elle fasse son caca nerveux, il leva les yeux au ciel tandis qu’il revenait à l’intérieur de la salle, qu’il attrapa Olivia par la taille, la soulevant comme un gros caca, ne lui faisant néanmoins pas l’affront de la mettre en sac à patate sur l’épaule, plus parce qu’il avait peur qu’elle lui démolisse l’épaule – et il en a besoin de son épaule – que par respect pour sa délicieuse personne, il la fit franchir le seuil, bon cette fois par contre puisqu’elle n’avait pas voulu le faire de son plein gré, personne ne lui tint la porte donc il fit un effort pour ne pas y aller comme une brute, ne souhaitant pas se faire massacrer, elle avait l’air sadique… elle aussi ce serait carrément le genre de personne à jouer avec sa proie jusqu’à se lasser. Il la posa de l’autre côté du seuil de la porte « Olivia, est ce que tu peux avancer en même temps que j’explique, je sais que tu as très envie de passer le plus de temps possible avec moi, j’en suis flatté je t’assure. » ah oui, il respirait la joie de vivre à cette idée, si ça ne se voyait pas trop c’est parce qu’il cachait ultra bien ses émotions. « Mais tu es une fille, tu es censée pouvoir faire deux choses en même temps, avancer et écouter. » Est-ce qu’elle était seulement capable d’écouter ? Afin de l’aider dans cette dure chose à faire que d’écouter et d’avancer, il la poussa dans le dos « J’ai besoin d’armes parce que mes parents suspectent des sorciers de s’être installé à côté de chez eux. Leurs trois enfants font partie du Blood Circle, c’est bien plus facile d’éliminer les parents qui ont à peine un fusil et qui ne sont pas préparés qu’un membre de la fratrie. » Il regarda Olivia de travers « Ne dis même pas que tu préférais qu’ils m’éliminent plutôt que mes parents, je suis au courant, ça ne m’affecte pas. Tu es trop prévisible. » Il valait mieux partir sur une pique et se crêper le chignon à ce sujet plutôt que d’admettre qu’il avait fait rentrer le loup dans la bergerie, bêtement, il avait fait comme le petit poucet, comme Hansel et Gretel, il avait mené un chemin de petits cailloux jusqu’à ses parents mais pas seulement, il avait présenté sa famille, ses amis… Bref il avait complètement manqué de prudence, il n’avait rien vu venir, ça ne lui avait même pas effleuré l’esprit qu’un sorcier puisse jouer comme ça. Dans sa tête, ils attaquaient rapidement, ils ne cherchaient pas à construire quelque chose dans le seul but de faire du mal. Il ne parvenait pas à comprendre l’intérêt derrière ces actions et pire que ça cette piqure de rappel qui le hantait sans cesse, tu ne la connais pas.
Il eut un léger temps d’absence, forcément puisqu’il ressassait encore et encore et qu’il avait dû mal à se concentrer sur le présent quand il essayait de déchiffrer son propre passé, il fallait aussi qu’il s’explique sur la présence de Belle « Je ne peux pas actuellement m’occuper de Belle. » mensonge, il déglutit « Je pense qu’elle sera plus heureuse là-bas le temps que tout se tasse ici. » Le temps que les sorciers le dégomment quoi en clair. Avant qu’elle ait une idée lumineuse comme quoi il pourrait faire un autre trajet pour Belle une prochaine fois, idée qu’elle aurait uniquement pour le faire chier connaissant la demoiselle « Toutes ses affaires sont prêtes, je devais l’emmener dimanche, je ne vais pas me taper deux fois en une semaine le voyage jusqu’à chez mes parents. » Il n’était pas ultra riche, l’essence ça coûtait cher, il n’allait pas s’amusait à faire des allers retours et non ça ne pouvait pas attendre dimanche si ses parents étaient en danger à cause de lui.
Il entraîna donc Olivia jusqu’à sa voiture, elle pouvait être satisfaite, il l’avait nettoyé – en même temps, ça lui avait permis de passer un peu moins de temps à la maison, il avait trouvé l’idée géniale. Afin de sceller le destin d’Olivia sur la question, il lui glissa « Dis toi que tu le fais pour les parents de Charly, c’est une noble cause non ? » Tu parles, il avait juste besoin d’un partenaire, il regarda son téléphone avant de grimper dans la voiture, priant pour que Charly lui ait envoyé un texto en lui disant les parents m’ont appelé, je suis dispo il se passe quoi. Bah devinez quoi ? Aucun message, mais quelle sœur indigne sérieux, ça devrait être interdit les sœurs comme ça. « Tu montes la reloue ? »
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La désobligeance de Doryan était presque aussi grande que son arrogance. C’était franchement impressionnant qu’autant de sentiments négatifs se retrouvent dans une seule personne. Même avec une certaine carrure, Doryan ne pouvait pas tout contenir, ce n’était pas possible. Peut-être était-ce alors la raison du pourquoi il avait besoin de sortir tous ces sarcasmes aussi souvent. C’était probablement pour faire de la place… « Non sans blague ? Tu me l’apprends. » Le nez d’Olivia se retroussa alors qu’elle ne répondait pas à l’énième pique de Doryan. Elle était au-dessus de tout cela c’était évident. Enfin, presque au-dessus, jusqu’à ce qu’une arme automatique vienne s’ajouter à la conversation. Campant sur ses positions, elle attendait des réponses de la part du Rosebury. Et celui-ci ne la déçue pas avec ses réponses acerbes. Olivia poussa un petit cri étouffé qui laissa transparaitre son exaspération. « Je sais très bien comment s’appelle ton chien Doryan ! Qu’est-ce que tu peux être chiant ! Arrête d’essayer de détourner la conversation tout en m’insultant sans vraiment t’en cacher ! » Elle fixa avec défi Doryan, du défi d’encore se moquer une nouvelle fois, défi qu’il ne sembla pas relever. Au contraire, il la souleva plutôt de terre. Elle se retint de lui faire très mal et se contenta de protester. « Non mais qu’est-ce que tu fous Rosebury ?! Repose-moi tout de suite ! M’oblige pas à te briser… » . Elle se tut lorsqu’il la reposa de l’autre côté de la porte. Elle fulminait. Ses pensées oscillaient entre tous les moyens humains connus pour tuer quelqu’un et ceux pour cacher un corps.
Et en plus il continuait ?! Non mais il n’avait toujours pas compris comment elle fonctionnait ! Il était d’une idiotie sans borne ce garçon. Il savait exactement trouver la petite bête pour la faire sortir de ses gonds. Franchement, au bout d’un moment, il aurait dû se lasser, non ? Ou comprendre qu’il perdrait toujours ? Ne sachant toujours pas si elle allait accepter sa requête d’avancer en l’écoutant, le fait qu’il la pousse acheva de la décider à lui mettre son poing dans la figure. Enfin elle comptait le faire jusqu’à ce que Doryan argumente. Les parents Rosebury étaient en danger ?! Mais pourquoi ne l’avait-il pas dit plus tôt ? Fallait vraiment qu’il bosse ses relations humaines le petit Rosebury… Olivia ouvrit la bouche pour sortir une petite pique que son camarde méritait amplement mais elle la referma alors qu’il la prenait de court. Vraiment il était particulièrement agaçant. Elle serra les dents et tenta une réponse plus diplomatique. « Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? Comment ne pourrais-je pas être ravie d’aider tes parents ? » Elle renifla tant cette phrase lui coutait. Elle aimait bien les parents Rosebury ce n’était pas le problème, le problème était plutôt d’aider Doryan… « Même si je ne vois toujours pas ce que Belle vient faire là-dedans… » Son cerveau commençait tranquillement à planifier leur future mission. Il lui faudrait son fusil à pompe, pratique pour faire du dégât massif si besoin. Mais une arme de point plus versatile serait utile en cas de corps à corps ou de besoin d’infiltrer un espace confiné comme une maison. Un fusil d’assaut s’il n’était que deux avait aussi ses avantages afin de contrebalancer leur manque de main d’œuvre.
Olivia haussa un sourcil aux justifications de Doryan. Quelque chose clochait. Les yeux de la jeune femme se plissèrent alors qu’elle tentait de déterminer quel était ce quelque chose. Elle connaissait Doryan. Bien trop à son goût. Mais il avait des mimiques similaires à Charly et surtout à Lyam. Elle la connaissait par cœur cette fratrie et là, quelque chose clochait. Elle continua d’avancer –maintenant de son propre chef sans avoir besoin de Doryan merci bien- et arriva jusqu’à la voiture. Devant l’appel à ses bons sentiments Olivia émit un petit rire moqueur. « Ah bah ça, c’est sûr, si je le fait, c’est pour Charly et vos parents mais surement pas pour toi Rosebury ! » Elle fixa la voiture puis au loin là où elle aurait pu finir son service et rentrer chez elle au chaud avec une bonne douche. « Tu montes la reloue ? » Elle ferma les yeux en soupirant. S’il y avait un Dieu sur cette bonne vieille Terre, elle espérait vraiment qu’Il soit témoin de ce qu’elle s’apprêtait à faire parce que cela lui coûtait beaucoup. « La reloue, elle t’emmerde. » Jetant un énième regard noir à Doryan, elle capitula. « Ok. Je viens, mais je te préviens tu m’en devras une belle pour ça. » Elle monta dans la voiture et claqua bruyamment la porte. « J’espère seulement que t’es pas un glandu et que tu as embarqué ce qu’il fallait. Je tiens à tes parents mais pas au point d’aller combattre des sorciers à poil. » Elle accrocha sa ceinture et se retint de croiser les bras. Cela aurait faire le parfait tableau d’Olivia, 5 ans, boudant. « Et il va vraiment falloir revoir ta communication, y a rien dedans qui donne envie de t’aider. Non mais vraiment ça en devient presque gênant à se stade. Fais gaffe hein parce que si t’a des sorciers au cul, si j’étais toi je chercherais des amis plutôt que de me mettre à dos tous les gens capables de manier une arme. ». Elle s’empressa ensuite de fixer avec application l’extérieur sans adresser un autre mot à Doryan, sachant pertinemment que sa réponse ne se ferait pas attendre.
La voiture continua d’avancer sans se soucier de l’état d’esprit de ses occupants et se retrouva bientôt devant chez Doryan. La pluie semblait vouloir aussi être de la partie puisque de grosses gouttes s’abattirent sur le pare-brise. Elle avait dû venir une fois ou deux ici. Au début, quand elle ne le connaissait pas bien, avec Charly pour récupérer des affaires probablement. Olivia fixa l’extérieur et son attention revint vers Doryan. « Il est hors de question que je sorte sous la pluie pour aller chercher ton chien. » Se contenta-t-elle de commenter en allongeant un petit peu le siège passager afin d’être plus confortable. « Hop hop Rosebury, on a pas quatre heures. » Le sourire angélique qu’elle lui servit reflétait son amertume de s’être laissée embarquée dans cette galère.
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Lun 1 Jan - 21:35
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Elle savait donc comment s'appelait son chien. Elle était donc moins stupide que ce qu'il croyait, elle y mettait juste de la très mauvaise volonté. Il lui adressa un beau sourire lorsqu'elle mentionna qu'il l'insultait sans même se cacher, pourquoi se cacher, elle n'avait qu'à appeler Belle par son nom si elle ne voulait pas qu'il lui rentre dedans. C'est peut-être ce qu'elle espérait d'ailleurs... qui sait. Étant un gars de défi, lorsqu'elle osa mentionner qu'elle ne franchirait pas cette porte sans en savoir plus, Doryan se fit un malin plaisir de lui prouver qu'il pouvait la lui faire passer sans qu'elle n'ait obtenu de lui la moindre réponse. Néanmoins, il prenait très au sérieux la menace, il ne savait pas trop ce qu'elle voulait lui briser mais dans tous les cas, il préférait rester entier, il la reposa donc assez rapidement. Tout en avançant vers sa voiture et en invitant, par la force, Oli à l'accompagner, il s'exprima sur la raison pour laquelle il était prêt à se coltiner un trajet aller-retour avec elle. Pourquoi il ne lui avait pas dit plus tôt ? Oh mais quel culot cette fille c'est indécent « Parce qu'on peut pas en placer une avec toi. » Oui bon, ça n'était pas forcément totalement vrai mais ça elle n'était pas obligée de le savoir. Ce que Belle avait avoir à faire là-dedans ? Tout et rien à la fois, difficile de répondre ça. La seule chose qui avait de l'importance c'était de se dire qu'elle serait plus heureuse là-bas, il lui donnait les meilleures chances de vivre. Qu'importe à quel point c'était douloureux, qu'importe le fait qu'il avait besoin d'elle, qu'il n'avait pas envie de tout perdre à la fois, ça n'était pas lui la priorité. C'était de sa faute si Soledad était entrée dans sa vie, de sa faute si elle était un danger, de sa faute si elle savait qu'il était du Blood Circle. C'était à lui d'en assumer les conséquences et il ne ferait pas payer sa naïveté et sa stupidité à l'animal tacheté.
Difficile de ne pas laisser les pensées négatives avoir le dessus. Par chance, il pouvait toujours compter sur Olivia pour lui prendre le chou. Il roula des yeux lorsqu'elle lui glissa qu'elle faisait ça pour les parents de Charly, pour Charly et pas pour lui. « Tu gâches ta salive. » Un air amusé se dessina de nouveau sur son visage tandis qu'il trouvait le moyen de rajouter d'un air tracassé « Il y aurait tellement mieux à faire avec cette salive. » Peut-être que dire ça alors qu'ils venaient juste d'arriver à la voiture de Doryan n'était pas le plus judicieux. Après... ils pouvaient faire bien plus que de partager leur salive dans une voiture... Non, ça il n'allait pas le mentionner, à la place, il la provoqua un tout petit peu pour qu'elle monte dans la voiture et le pire ce fut que ça marcha très bien.
Il lui devait quelque chose ? « Une belle... partie de jambe en l'air? » Ah voilà, elle savait comment le faire sourire et revenir dans quelque chose de familier « Mais je suis tout à toi Olivia, je te paie en nature quand tu veux. » Oh ça allait lui plaire ça c'était une certitude. Il avait ce sourire très fier de sa bêtise et comme toujours avec Olivia, elle gâcha tout à parler mission... parler de cul c'était quand même plus marrant, quelle poisse. Ah quoi que, si elle était marrante et très douée pour toujours tout ramener au cul. « Franchement, ça se tente, moi j'ai bien envie de te voir combattre des sorciers à poils. » Il baissa les yeux sur sa silhouette, la sculptant du regard « Il y a moyen tu les déconcentres si tu joues un peu de tes charmes. » Il releva le regard pour la regarder dans les yeux, histoire de se nourrir de sa haine à son égard « Tu sais jouer de tes charmes ou tu as besoin que je t'apprenne? » Si elle était la personne la plus adaptée pour lui changer les idées, elle le ramena brutalement à la réalité avec ses paroles. C'est exactement ce qu'il avait, des sorciers au cul. Il resta quelques secondes silencieux, la regardant alors même qu'elle avait détourné le regard. C'est sans la moindre hargne qu'il lui demanda « Tu t'es pas dit que j'avais peut être pas envie d'être aidé? » ça n'était pas de l'arrogance, il ne prétendait pas être invincible et mieux s'en sortir sans aide, raison pour laquelle il avait utilisé le mot envie plutôt que besoin. Il n'était pas suicidaire non plus, ça en'était pas une question de vouloir mourir, bien au contraire, il s'accrocherait à la vie, mais mettre en danger autrui pour ses conneries à lui, ça ne lui semblait pas être très juste.
Une fois devant chez lui, bien évidemment il pleuvait. Bah ouai, comme si ce n’était pas assez chiant comme journée. En plus la princesse là, elle faisait comme chez elle et vas-y que ça s'étend et vas-y que ça donne des ordres. Doryan la regarda de travers « Passer quatre heures avec toi me remplit de bonheur pourtant. » Il sortit de la voiture avec un drôle de pressentiment mais plutôt que de s'appesantir là-dessus il claqua la porte de la voiture et se rendit chez lui. Là, évidemment il se fit agresser à coup de léchouilles par une Belle trop contente de le voir. A la seconde où il prit la laisse c'en fut finit de sa tranquillité, elle courait partout, elle sautait devant la porte, prenait un jouet dans sa gueule, revenait vers Doryan, sautait de nouveau, bref Belle en forme. Au moins il n’eut pas de mal à la faire sortir de l'appartement. Une fois en bas, ils restèrent sous la pluie le temps que Belle daigne faire ses besoins, non parce qu'il y avait un peu de route tout de même. S'il la fit grimper DERRIÈRE, ça ne servit à rien, Belle étant la politesse incarnée - une glue, c'est une glue - à la seconde où elle s'aperçut qu'il y avait quelqu'un à l'avant, hop elle se glissa entre les deux sièges pour venir lui dire bonjour... Ah bah oui, Oli avait la côte avec tous les Rosebury, là elle ne pourrait pas en douter. Laissant la demoiselle grognon se faire embrasser par Belle - elle y arrive très bien ELLE - Doryan grimpa côté conducteur plutôt soulagé qu'Olivia n'ait pas profité de son absence de quelques minutes pour se barrer. C'était tout à fait son genre après tout. Il prit le temps de démarrer la voiture, en bon sadique qu'il était, il alla jusqu'à la première intersection où il devait tourner à gauche et là fit mine de découvrir qu'Olivia était ensevelie sous la boule tachetée. Bah ouai mais ça, c'était la faute d'Oli, elle ne passait pas assez souvent voir Doryan, Belle lui faisait donc la fête comme la chienne bien éduquée qu'elle était « Je crois que tu lui as manquée. » Il laissa encore à Belle l'occasion de rouler un patin à Oli, elle devait pas être embrassé souvent, c'était presque de la charité là. Puis, il finit par attraper le collier de la forceuse de première « Mais fous lui la paix un peu toi. Tu vois bien qu'elle est intimidée » Par chance - ou par habitude - Belle n'émit aucune résistance, brave petite. Le truc c'est que Doryan agissait machinalement, étant dans un schéma qu'il connaissait bien. Il capta au bout de trois rues qu'il n'était absolument pas en train de se rendre chez ses parents mais chez Soledad, fais chier. Il poussa un soupir dépité, c'était pas assez dur comme ça tiens, il avait des automatismes, des automatismes qui faisaient mal. C'était indéniable, elle lui manquait. Il fallait qu'il se concentre un peu plus sur son trajet. « Tu peux mettre le gps? J'ai un doute, je crois que je nous rallonge... les travaux c'est la merde. » Non mais plus c'est gros, plus ça passe.
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Olivia V. Baring
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La communication entre Doryan et Olivia passait principalement par des commentaires salaces de la part de Doryan et des insultes de la part d’Olivia. Ils ne se comprenaient qu’avec des piques constantes. Qui était-elle pour changer ce fonctionnement de plusieurs années maintenant qui leur convenaient parfaitement ? Olivia n’avait pas prévu de s’excuser sur comment elle s’adressait au Rosebury et encore moins d’être sympathique avec un type qui n’était pas foutu d’exprimer une simple demande. Lorsqu’il lui répondit qu’il ne pouvait pas en placer une avec elle, elle se fit un plaisir de lui répondre sur le sujet. « C’est peut-être pas plus mal vu les conneries que tu sors ! » Oui, non mais ils étaient toujours en très bon termes tous les deux… Il ne releva pas le rôle de Belle dans l’histoire et la jeune femme fut trop agacée pour s’intéresser de près ou de loin aux raisons qui animaient Doryan. Elle savait seulement que le Rosebury ne s’embêterait pas à faire tout cela pour rien. Il était trop fainéant pour cela. Et elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle espérait simplement que ces causes inconnues ne la tueraient pas…
Lorsque Doryan mentionna de meilleures utilisations de sa salive, Olivia hésita un instant à lui éclater le visage sur la carrosserie de sa jolie voiture. Peut-être que si elle le faisait suffisamment rapidement et fortement, elle arriverait même à l’assommer pour l’empêcher de continuer à déblatérer ses conneries. Elle le fixa. « Tu balances encore une connerie de ce genre et je te jure Rosebury, ej te fais bouffer tes dents, même ta mère ne reconnaitra pas ton portrait en arrivant. » Peut-être qu’en courant suffisamment vite, elle pourrait fuir et le laisser en plan. Cela éviterait un trajet long et chiant… Mais les parents Rosebury étaient en danger et Tim ne lui aurait jamais pardonné de ne rien faire. Même mort, il continuait d’être son compas moral… Et un bel emmerdeur !
Evidemment, Doryan parla de cul comme récompense et Olivia le fixa comme s’il était débile ou encore plus débile qu’il était humainement possible de l’être. « Doryan, t’as autant de chance de me voir à poil que de gagner au loto. Alors commence à jouer vite si tu veux avoir une chance. Quand à mon cul, il restera dans son pantalon, comme ta bite dans le tien. » Elle ajouta malgré tout. « Je sais parfaitement jouer de mes charmes, la preuve, t’as envie de me baiser depuis combien de temps maintenant ? Faut vraiment être un idiot pour tenter depuis aussi longtemps… » Elle lui servit un petit sourire carnassier et se mordit la lèvre inférieur. « C’est tellement mignon de continuer d’espérer après tant d’années. » Olivia reporta la conversion sur quelque chose qui avait vraiment de l’importance : leur mission. Elle fut un peu désarçonnée par la réponse de Doryan. Elle pensait qu’il allait lui sortir de nouveau une pique bien sentie ou un commentaire grivois. Mais elle fut surprise de sa franchise. Elle le dévisagea un instant en silence avant de répondre, tentant de jauger sa réaction et son sérieux sur le sujet. « T’es pas une branque avec une arme Doryan, mais même toi, avec plus de deux sorciers à gérer t’as besoin d’aide. Alors t’as intérêt à arrêter de faire le con et t’assurer que tu sais ce que tu fais… » C’était le maximum de compassion qu’elle pouvait lui donner. Plus et elle aurait l’impression de tenir un peu à lui. La grosse blague.
La première étape était de récupérer Belle. La pluie était aussi de la partie et Olivia se délectait de savoir que Doryan allait devoir sortir et qu’elle resterait au sec. Elle lui servit un sourire radieux. « Moi aussi Doryan, je suis ravie de ce voyage. Si t’allais continuer à parler là-bas, loin. » Répondit-elle en montrant la maison. Alors que Doryan sortait, elle se posa la question de fuir. Mais encore une fois le combo pluie et moralité propre aux Baring lui intimèrent de rester assise. Putain, qu’est-ce qu’elle détestait tout cela. Pourquoi ne pouvait-elle pas en avoir rien à faire comme Sofiane par exemple ? C’était tellement plus simple comme vie…
Une tornade de taches noires s’engouffra dans la voiture et lui sauta dessus. Olivia se protégea le visage comme elle put de coups de langue et elle sentit les pattes trempées de Belle se balader sur son jeans historiquement propre et sec. « Ouuuh bonjour Belle, oui gentil chient. Oui t’es belle ma grosse. Oui… DORYAN rappelle ton chien ! » Elle savait que le Rosebury se délectait de l’instant. D’autant plus que le traître avait démarré et commençait déjà à avancer la voiture, enlevant toute possibilité de fuite pour la jeune femme. « Je crois que tu lui as manquée. » Olivia lui lança un regard noir entre deux esquives « ... Oui Belle, gentille fille, gentille fille, oui moi aussi je suis contente de te voir. DORYAN PUTAIN ! » . Doryan s’exécuta en parlant à son chien et Olivia se retrouva presque aussi trempée que si elle était sortie, avec un merveilleux mélange de boue, de bave et d’eau sur l’ensemble de la face avant de son corps. « Fais chier ! » Commenta-t-elle. « Je suis trempée. Tu l’as fait exprès Rosebury, merde tu fais chier ! » Absolument pas concentrée sur la route, elle releva la tête à la question de Doryan. Elle grommela et attrapa son téléphone et ouvrit le GPS. Elle entra l’adresse des parents Rosebury qu’elle connaissait bien et installa le téléphone sur le support. « Putain quatre heures… » Son sweater tout comme son jeans étaient humides et partir sur quatre heures de voiture dans ces conditions n’allaient décidemment pas le faire. Elle commença par enlever le sweat et se retrouva avec un débardeur aussi noir que son regard sur le Rosebury. « T’as pas un jogging ou quelque chose pour que je puisse faire sécher mon pantalon ? Et non je veux pas t’entendre me dire de rester sans rien car je te jure, si c’est ça, je me barre et tu te démerdes avec tes problèmes ! »
Se tortillant comme elle le pouvait, Olivia enleva son pantalon et enfila le jogging envoyé par Doryan. Au moins serait-elle au sec pour le reste du trajet. Elle mit ses affaires à sécher devant elle et se renfrogna dans son fauteuil. Elle se savait capable de faire la gueule au Rosebury pour les trois prochaines heures sûres. Pour la dernière, elle risquait de craquer et d’engager la conversation. Elle allait donc utiliser son super pouvoir acquis dans l’armée : dormir partout dès qu’elle en avait l’occasion. Un moyen comme un autre de rentabiliser chaque seconde. Elle se cala donc confortablement contre la fenêtre et ferma les yeux avec l’intention non dissimulée de faire une sieste. Dans quoi s’était-elle encore embarquée ? Quelque chose clochait avec Doryan. Peut-être pourrait-elle le cuisiner sur le trajet. Encore fallait-il qu’elle ait envie de lui adresser la parole. Peut-être que la curiosité vaincrait ses réticences et lui permettrait d’arracher quelques informations.
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Ven 15 Mar - 21:07
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Est-ce que mademoiselle Baring savait vraiment ce qu'elle voulait ? Il ne pouvait pas lui expliquer en quoi sa présence était indispensable puisqu'elle ne voulait pas qu'il parle, soi-disant qu'il disait des conneries. Bon, en fait ça c'était vrai « Toujours se mettre au niveau de son interlocuteur pour qu'il comprenne. C'est ce qu'on m'a appris lors de ma formation pour être pompier. » Oui alors en réalité c'était plutôt pour savoir comment s'adresser aux enfants mais tout pouvait être utilisé pour l'envoyer bouler. Après un soupir démontrant tous les efforts qu'il faisait, il glissa avec un sourire des plus provocateur « C'est fou comme le niveau de connerie est haut quand je dois m'adresser à toi. » Ca faisait combien de temps qu'ils se connaissaient avec Oli? Bien assez longtemps pour qu'elle ne puisse ignorer que Doryan et les défis c'était une histoire d'amour, SA grande histoire d'amour même. Aussi se pinça-t-il les lèvres pour ne pas rire lorsqu'elle s’indigna qu'il veuille utiliser sa salive à bon escient. Ah non mais elle ne l'inquiétait pas pour un sou la demoiselle, oh il ne doutait pas qu'il l'énervait réellement, juste que la menace lui passait au-dessus « Tu veux me bouffer les dents ? C'est un peu spécial comme façon de dire que tu veux m'embrasser. » Les codes, elle ne maîtrisait pas les codes, c'est fou ça quand même Tim n'avait jamais eu ce genre de discussions avec elle sur comment donner envie à son partenaire? C'est quoi ce frère ? Non mais bouffer les dents, personne ne disait ça. Ne s'arrêtant pas à cette seule phrase, il ajouta « Tu sais ma mère m'a déjà vu les lèvres gonflées dues à un baiser qui aurait duré un peu longtemps. Elle me reconnaît à chaque fois, t'as rien à craindre mon lapin. »
Alors qu'ils étaient dans la voiture depuis quoi deux minutes ? Olivia ne trouva rien de mieux à lui dire si ce n'est qu'il lui devait une partie de jambe en l'air pour la remercier de l'accompagner. Rohlala, c'était bien pour lui faire plaisir qu'il acceptait. Le regard acéré d'Olivia ne le quittait plus et elle prit le temps de lui faire un petit laïus comme quoi il avait autant de chance de la voir sans vêtement que de gagner au loto. Ah, purée, il avait quand même de grandes chances de gagner au loto ! En voilà une excellente nouvelle. Effectivement, il allait peut-être jouer dans ces cas-là. Oui oui, il occultait volontairement les propos comme quoi chacun dans son pantalon et les chèvres seraient bien gardées. Par contre, il éclata de rire en l'entendant parler du fait qu'elle sache se servir de ses charmes, la preuve ultime, selon elle, étant qu'il était toujours focalisé sur ses fesses. « Ca n'a pas l'air de tant te déranger que ça puisque tu ne te souviens même pas depuis quand on se fréquente. » Haussant les épaules d'un air de dire que l'insulte sur son idiotie lui passait au-dessus « Moi, je pense que c'est toi qui es une idiote. Tu n’as pas de copain depuis combien de temps ? Une éternité non ? » En même temps, être en couple avec une telle reloue, personne n’était assez suicidaire pour faire cela. « Tu n'es pas assez con pour ne pas t'être rendu que j'avais un succès certain auprès des filles puisqu'on a passé de nombreuses soirées ensemble. » Ah bah l'inconvénient pour Olivia d'être pote avec Charly, forcément puisqu'elle s'entendait bien avec son frère ils faisaient des soirées ensemble et dire qu’il n’avait même pas réussi à se la taper... « C'est ta fierté débile qui parle. Tu ne sais pas comment revenir en arrière et garder la face derrière alors tu t'entêtes à dire non. Ce que tu peux être chiante ! » Signe néanmoins, que oui, il espérait toujours, il rajouta « Un jour, on couchera ensemble, tu verras. » Et alors derrière il appellerait tous ses potes pour dire que CA Y EST il avait réussi ! Il n'était pas pressé de concrétiser, se contentant de lui rappeler régulièrement que si elle était en manque, il était partant pour coucher avec elle. Entre deux conversations franchement amusantes, il y eut une conversation un peu plus sérieuse et c’était limite déstabilisant de parler de cela avec elle. Il savait bien qu’elle avait raison, que face à deux sorciers, il ne ferait jamais le poids mais le problème c’est qu’il n’était pas sûr de vouloir faire le poids. Sans trop y croire parce qu’il connaissait les sorciers, qu’il avait vu à l’œuvre la patience de Soledad pour détruire sa vie, il annonça « T’inquiètes, je sais toujours ce que je fais, je vais gérer. » Tant que Belle et sa famille était en sûreté, le reste ne comptait pas tant.
Une fois devant chez lui, il s’échappa sous la pluie pour récupérer Belle en temps record et assister à la plus belle déclaration d’amour qui puisse exister. Ah bah oui, c’était la faute d’Olivia, elle ne passait pas assez souvent dire bonjour à la dalmatienne, forcément, cette dernière lui faisait une fête de folie. Elle venait de traiter sa chienne de grosse là ? Non mais Belle avait un corps d’athlète, elle n’était pas grosse, n’importe quoi. Ignorant quelque peu Olivia, Doryan alluma le moteur et se mit en route, se contentant de lui faire la remarque que d’après une analyse très poussée, elle lui avait manquée. Voilà, gentille fille c’était bien mieux que grosse, non mais à quel moment grosse c’est un compliment ? Bon, sentant qu’il allait en avoir marre de l’entendre crier Doryan, surtout quand il ne faisait rien et que ça n'était pas un cri de plaisir, il fit en sorte de rappeler sa chienne et plutôt que d’avoir des remerciements, elle lui prenait de nouveau le chou. Elle était trempée « Purée, sans même te toucher, je deviens quand même vachement bon, tu ne trouves pas ? » De la provocation, toujours de la provocation. Bon, il dû faire une petite pause parce que les réflexes ont la vie dure, il allait chez Soledad plutôt que chez ses parents. Quatre heures ? Euh, oui alors, elle avait oublié que le pilote, souvent – pour ne pas dire tout le temps – il arrivait à rallonger le temps de trajet en se perdant. Il allait éviter de faire la remarque déjà qu’elle semblait d’une humeur massacrante, elle s’en rendrait compte en temps et en heures.
Le truc le plus hallucinant du monde, ce fut quand même qu’elle lui demandait un jogging pour faire sécher son pantalon. Alors qu’il ouvrait la bouche pour lui dire mais reste en string, c’est très bien en string, elle le prit de vitesse. C’est fou cette manie qu’avait les gens de deviner ce qu’il allait dire et de l’empêcher d’aller au bout de ses idées. Histoire d’être un emmerdeur, il appuya sur la sécurité de sa portière afin de fermer toutes les portes de la voiture. Certes, ça n’était pas d’une grande utilité, Olivia savait très bien lever le bouton, c’était plus de la provocation qu’autre chose. Il lui aurait bien dit que sauter lorsque la voiture était en marche, c’était dangereux mais bon étant donné qu’il se tapait TOUS les feux rouges de la ville sans exception et qu’il était régulièrement à l’arrêt, ça serait débile et sortir de la voiture ne serait pas des plus dangereux. Néanmoins, il profita d’un de ces feux pour farfouiller derrière et en ressortir avec un de ses pantalons de pompiers « J’ai ça ! » Jamais il ne roula aussi peu vite que durant le temps où Olivia enfila son pantalon, non mais si on se demande, il ne matait pas, il vérifiait que ça lui allait bien et il évitait d’aller trop vite pour pas qu’elle se cogne, ou peut être que si, il matait même si très franchement, dans une voiture, on y voyait pas grand-chose.
Il attendit d’avoir atteint l’autoroute avant de dire, très provocateur « ça me fait quelque chose de te voir porter mes affaires, une petite fierté, je crois je suis ému, ça te va super bien. J’ai hâte que mes parents te voient arriver et se fassent des films sur pourquoi tu es avec mes habits. Ton haut est pas un peu mouillé ? T’es sûr que tu veux pas que je te passe la tenue complète ? » Non content de s’arrêter à ces propos, il reprit « Tu disais quoi tout à l’heure, ton cul restera dans ton pantalon, eh bah il n’y est pas resté longtemps. C’est fou l’effet que je fais aux filles tu ne trouves pas ? » Est-ce qu’un jour il se lasserait de la faire suer, probablement jamais, quatre heures avec elle, ils allaient s’éclater, enfin surtout lui, elle, elle allait surtout subir. Regardant la route, il aperçu un repère visuel sur le bas côté et constata qu’effectivement, les quatre heures allaient être un peu plus longue que la norme, il venait de louper la sortie et le téléphone se fit remarquer en faisant le petit son significatif, un son que Doryan entendait presque à chaque fois, signalant que le portable calculait un nouvel itinéraire, ne faire aucun commentaire… si ça se trouve, elle n’avait pas fait attention et tout irait bien.
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Olivia espérait qu’un jour, peut-être, Doryan se prendrait une météorite dans la figure. Suffisamment petite pour ne pas l’écraser sur le coup mais suffisamment conséquente pour lui remettre le cerveau en place. Oui cela lui ferait le plus grand bien. « Ta gueule Doryan. J’oubliais que ton métier c’était de sauver des gens et pas de les assommer de banalités crades… Avec toi on oublie vite ! » Tout dans Doryan la faisait sortir de ses gonds. Et il s’y essayait régulièrement avec beaucoup d’efficacité. Mais qu’il aille emmerder quelqu’un d’autre en fait. Elle n’avait absolument pas demandée à être embarquée dans cette histoire et pouvait encore très facilement laisser sa place si Doryan ne changeait pas de ton… « T’embrasser ? Déjà essayé, et pas franchement inoubliable. Merci mais j’ai déjà donné. » Autant qu’elle utilise cette seule fois où elle avait voulu se moquer de Doryan et avait joué son jeu. Mais il était évident, pour elle, peut-être pas pour lui mais tant pis, qu’il n’y aurait jamais rien de plus entre eux. Il l’agaçait beaucoup trop pour que quoi que ce soit ne se passe. Bon, le passage sur sa mère donna un haut le cœur à Olivia. Elle fixa Doryan avec dégoût et ne préféra pas relever la situation vraisemblablement auto-biographique du garçon. Pour sa santé mentale, elle fit abstraction de ces dernières informations. « Arf je veux pas savoir ! » .
Le roadtrip commença et Olivia ne fut évidemment pas déçue du voyage. Deux minutes dans la voiture et évidemment la conversation tourna autour du cul. Avec Doryan ? Comme c’était étonnant dis donc… Alors certes elle attaqua fort mais Doryan répliqua de plus belle et la mit face au vide inexorable de sa vie sentimentale. Elle se renfrogna à cette mention et plus encore lorsqu’il déblatéra les absurdités du genre qu’il enchainait les filles. Elle aussi s’envoyait régulièrement en l’air merci bien ! Même s’il était vrai qu’elle n’avait jamais vraiment eu de relations longues… Dans l’ensemble de son existence. Il y avait bien eu un autre pilote pendant ses années d’école mais ils s’étaient bien vite séparés lorsque les classements devinrent plus importants que l’attachement. Elle fixa Doryan, et tenta de masquer le fait qu’elle était particulièrement blessée par ces paroles. « Sache Doryan que je m’envoie autant en l’air que toi. Et si je puis me permettre, t’es pas le mieux placé pour parler « petite copine ». T’as pas eu une relation longue depuis quand ? Jamais ? Et je parle pas de juste coucher hein ! » Elle enchaina sur son affirmation ridicule. « Doryan, on couchera jamais ensemble. Je sais pas en quelle langue il faudra te le dire. Trouve toi une autre brune à t’envoyer ça te détendra un peu. »
La conversation prit un tournant plus sombre et Olivia commença à presque s’inquiéter pour Doryan, un comble quand même. « T’inquiètes, je sais toujours ce que je fais, je vais gérer. » Elle le fixa alors qu’il se concentrait sur la route. Elle savait qu’il prononçait ces paroles pour se rassurer lui et non pour elle. Et cela n’était pas rassurant du tout. Mais elle ne fit aucun autre commentaire sur le sujet. Doryan était un grand garçon et il devait savoir ce qu’il faisait. Elle espérait pour Lyam et Charly que c’était effectivement le cas…
La première étape se passa sans encombre jusqu’au moment où Doryan revint avec Belle qui fut plus que ravie de revoir Olivia. Alors oui Olivia adorait ce chien, bien plus que son maître, mais c’était une chose d’être contente de la voir, s’en était une autre de se prendre une attaque de léchouilles sur le coin de la figure. Après un match de catch peu égalitaire, Doryan intervint enfin. Le résultat était là : Olivia, deux minutes avant parfaitement propre, se retrouvait trempée. Elle jeta un énième regard noir à Doryan alors qu’il commentait son don. « Je me sens pleine de bave, dégeu et j’ai qu’une envie c’est de me changer. Oui effectivement c’est un peu comme ça que je me sens après chaque discussion avec toi. » Sachant d’avance que Doryan allait frétiller de plaisir à l’idée, Olivia se décida à se changer pour abandonner ses habits trempés. Au moins serait-ce le maximum d’elle qu’il verrait sans vêtements… Elle commença à se changer et ne fit que souffler lorsqu’il verrouilla les portières. Une personne de bonne foi aurait pu penser que c’était pour éviter qu’Olivia n’ouvre malencontreusement une portière en gigotant avec ses vêtements. Mais Olivia savait que c’était une énième bravache stupide de Doryan qu’elle ne releva pas. Evidemment, il fallut que tous les feux de la ville se décident à être rouge pour que Doryan puisse profiter de tout son déshabillage. Ce n’était pas pour la dérangé, elle avait été en sous-vêtements à de nombreuses reprises devant des collègues…. Ce qui l’embêtait plutôt était le timing et Doryan lui-même…. Elle récupéra le pantalon que lui tendait le Rosebury et s’empressa de l’enfiler. Evidemment, l’abruti fanfaronna et Olivia lui fit un magnifique doigt d‘honneur pour les circonstances. « Je note surtout que ton chien à réussi à faire ce que tu désespérais de réaliser depuis des années… Faudrait parfois que tu prennes plus exemple sur Belle en fait. » Elle rajouta. « Et quant à tes parents, si on va leur éviter de finir en grillades pour sorciers, je pense qu’ils en auront rien à foutre du pantalon que je porte… » Venait-elle seulement de finir que le téléphone bipa. Les yeux d’Olivia s’agrippèrent au GPS et sa mâchoire se contracta. « Non mais t’es con ou t’es con ? T’es même pas foutu de suivre un GPS en fait ? » Le GPS se décida à recalculer un itinéraire qui leur rajouta trente minutes. « Non mais c’est pas possible… Tu penses que j’ai que ça à foutre Doryan de t’accompagner voir tes parents qui, peut être on sait pas, ont urgemment besoin de toi ?! C’est urgemment pour toi de rajouter trente minutes ?! Non mais… Raaah ! » Elle se retourna dans son siège et un museau de Belle vint rencontrer son bras. Olivia commença à la gratouiller et jeta un regard noir au conducteur. « Si tu veux que je t’apprenne à conduire, tu le dis hein, ce ne sera qu’une énième chose à faire dans ce stupide voyage ! » . Y était-elle allée un peu fort ? Oui. Mais en même temps il la cherchait depuis le début, il devait bien la trouver à un moment. « Non en fait tu sais quoi, arrête toi sur le bas-côté. Arrête-toi sur lebas côté j’te dis ! Je prends le volant parce que sinon on va jamais y arriver. Je sais pas ce qu’il t’arrive mais reprends-toi ! » Au ton de sa voix, elle ne laissait pas trop le choix à Doryan. S’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence était une mauvaise idée ? Peut-être, mais Olivia n’avait plus aucune patience pour rien à ce stade.
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Lun 15 Juil - 20:19
Je sens que tout dérape, je sens que tout m'échappe
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Merde, c'est vrai ils s'étaient embrassés. Il avait un petit peu oublié ce détail. Non pas que la qualité du baiser ait été nullissime, mais un baiser qui ne se termine pas en partie de jambes en l'air, ça n'avait aucun intérêt. Un sourire fier flotta sur ses lèvres « Je vois que ça t'a marqué, un seul baiser et tu y penses encore? C'est la grande classe ça. » Oh, elle pouvait argumenter comme elle voulait, dire que c'était parce que c'était le pire baiser de sa vie, Doryan n'y croirait pas une seconde mais serait plus que ravi qu'elle choisisse cet angle de défense ou d'attaque, pourrait rebondir en disant qu'il serait plus que ravi de s'entraîner avec elle afin que ça devienne moins catastrophique. Est ce qu'elle le connaissait assez pour ne pas s'engouffrer dans ce piège ? Difficile à dire.
Une discussion sur sa mère plus tard et après avoir rendu chèvre Olivia au passage, les deux tourtereaux abordèrent le nombre de relations sexuelles qu'ils avaient. Pour Doryan, en ce moment ça tournait autour de 0, voilà qui était pour le moins inhabituel, le spectre de sa relation avec Soledad le hantait bien malgré lui. Ah les bravades avec Olivia c'était simple, aucun risque qu'elle ne dise OK et ça lui allait très bien. Voilà pourquoi, il eut un petit rire en l'entendant dire qu'elle s'envoyait autant en l'air que lui, c'est bien ce qu'il disait, elle ne s'envoyait pas en l'air. Sauf que si lui avait une raison des plus logiques, sa rupture avec Soledad, elle n'avait pas de raison que sa vie sexuelle soit un désert si ce n'est son caractère pourri, bien sûr. Il coula un regard interloqué sur elle. « C'est quoi une relation longue pour toi ? Non parce que ça faisait quand même au moins 8 mois que j'étais avec la même fille. » Et qu'il serait encore avec elle s'il n'avait pas voulu savoir qui prenait Soledad pour une idiote, sans se douter que c'était lui l'idiot. Est ce qu'il avait donné la sensation aux gens de ne pas être en couple avec elle ? Pourtant, il avait assumé et maintenant, il ressentait bel et bien son absence, tout en sachant bien que c'était la seule solution pour qu'il puisse vivre. Ça n'est pas avec Olivia qu'il pourrait profiter de sa liberté toute retrouvée d'après les dires de la demoiselle « Jamais? » Il fit la moue, un peu contrarié avant de dire en essayant d'imiter le timbre mélodieux et plein d'amour- c'est faux - d'Olivia « C'est long jamais, je préfèrerais que tu dises on ne couchera pas ensemble aujourd'hui, je suis indisposée, beau gosse. » Toujours plus n'est ce pas. En quelle langue il fallait lui dire, en espagnol fut la réponse qui s'imposa naturellement dans l'esprit de Doryan. Non mais dans un aucun monde il ne répondrait ça, déjà parce qu'il ne réagissait pas à l'accent espagnol... avant que Soledad ne s'étouffe face à cette phrase, il réagissait uniquement à Soledad parlant espagnol, c'est tout à fait différent. Il se contenta de répondre « Bah justement Oli, c'est ce que je te propose d'utiliser nos langues sans parler et je t'assure que je peux te prouver que J'arriverais à te faire changer d'avis. » Trouver une autre brune avec qui s'envoyer en l'air? Mais pourquoi faire bon sang ? Non ! Il ne penserait pas à l'autre brune, interdiction de s'imaginer coucher avec.
Parce qu'il fallait bien avancer un peu dans la journée, Doryan laissa quelques minutes Olivia dans la voiture pour qu'elle reprenne ses esprits. En revenant avec Belle, ce fut fini de la tranquillité de la petite brunette. Alors qu'il l'aidait de son plein gré, bon non elle avait demandé, il se moqua, une fois de plus, d'elle. La réponse d'Olivia était on ne peut plus drôle « Purée, j'arrive à te faire te sentir poisseuse sans même te toucher ? Imagine si je posais mes mains sur ton corps ce que ça serait. » Signe qu'il était adorable, il lui passa des affaires de rechanges alors qu'il aurait pu lui proposer de rester en sous vêtements, bon non en fait, mieux valait-il qu'elle soit habillée, sinon il allait passer son temps à la mater... pas une bonne idée quand on conduisait. Tiens, ça n'était pas la première fois que quelqu'un lui soufflait que Belle réussissait à tremper quelqu’un alors que lui non. En revanche, c'était bien la première fois qu'on lui conseillait de prendre exemple sur sa chienne. Son regard dans celui d'Olivia, il affirma « Attention à ce que tu souhaites Olivia. » S'il y avait que ça pour la faire craquer, Doryan pouvait tout à fait lui sauter dessus à la manière de Belle. Les envies d'Olivia pouvaient être qualifiés d'un peu étrange mais la finalité convenant fort bien à Doryan, il était partant.
La conversation de ce qu'ils devaient faire ensemble fut mis à la trappe par la cocotte à ses côtés qui évoqua les parents de Doryan, oui, c'est vrai, il y avait de fortes chances que ça ne soit pas leur priorité. Alors qu'il s'apprêtait à lui signifier que lui, il avait l'intention de bien appuyer sur le fait qu'elle portait un pantalon à lui, qu'il mentionnerait même que l'autre était trempé, il se fit crier dessus. Non mais ça va pas bien de faire ça? Il lui lança un regard tandis qu'elle s'excitait toute seule. Est ce que c'était sa faute si le GPS rajoutait une demi-heure alors qu'il s'était planté que d'une petite route? Bon probablement que oui. « Vu qu'on avait déjà deux trois heures de route, je doute qu'on puisse vraiment être là urgemment dans tous les cas. » Elle voulait lui apprendre à conduire? C'est marrant parce que les gens nerveux, statistiquement, ils avaient beaucoup plus d'accidents que les gens calme. Histoire de la détendre un peu, il répondit « Savoir conduire c'est différent de savoir suivre un GPS. Le principal n'est il pas que tu termines en un seul morceau ? » Belle vint en aide à Olivia, essayant de détendre ses nerfs en lui faisant des bisous, pour qu'elle évite de claquer dans la voiture de son maître. Cela ne fonctionna pas vraiment puisque la demoiselle ordonna qu'il s'arrête sur le bas-côté. Oui alors, ça c'était mort, il n'allait pas aller tout seul là-bas c'était suicidaire et en plus elle était meilleure avec une arme à feu que lui. Ignorant sciemment ce qu'elle disait, un peu comme les indications du GPS même si là c'était inconsciemment, Doryan roula sans même poser un regard sur elle pour signifier qu'elle était ravagée comme fille.
Ah quoi que, elle voulait qu'il s'arrête pour qu'elle prenne le volant. C'était quelque chose de tout à fait envisageable ça par contre. Il se crispa à la non question qu'elle lui posa et répondit machinalement « Rien. » Sa vie aussi n'avait pas suivi le GPS, préférant prendre un chemin qu'il aurait souhaité ne jamais prendre, il vivait avec la peur au ventre, culpabilisait d'emmener Belle chez ses parents et le summum c'est que Soledad lui manquait. Alors bien sûr, pas la vraie Soledad, la sorcière ne lui manquait pas pour un sou, au contraire si elle pouvait l'oublier... mais la fille qu'elle avait été à ses côtés, oui et ça ne faisait qu'intensifier les reproches que Doryan pouvait se faire. Quelle mouche l'avait piqué ? A quel moment il avait trouvé que c'était une bonne idée de se mettre en couple ? Et le plus drôle dans l'histoire c'est que la seule fois de sa vie où il l'avait été, c'était avec une sorcière. Trop simple de sortir avec des gens sans pouvoir, non direct lui il fallait qu'il se fasse avoir par l'ennemi mortel. Tout en étant une nouvelle fois, perdu dans ce passé très proche, il obéit à Olivia, se garant sur le bas-côté. Passer le volant n'avait jamais été un problème pour lui, en réalité il était même plutôt habitué à ce que les gens deviennent fou à ses côtés et préfèrent conduire. Après avoir laissé les clés sur le contact et vérifié la circulation, Doryan sortit de la voiture, laissant à Olivia le loisir de passer du siège passager à celui de conducteur sans sortir de la voiture, histoire qu'elle ne risque pas de se faire taper par une voiture en faisant le tour. Sa vie serait quand même sacrément moins amusante s'il ne pouvait pas la faire chier non stop. Une fois installé à sa place et après avoir papouillé Belle qui s'était visiblement languit de lui pendant les 10 secondes où il faisait le tour de la voiture, il demanda à Olivia comme ça, au cas où « Vu qu'on est arrêté sur le bas-côté, qu'à cause du GPS Pas du tout de Doryan on a déjà 30 minutes de retard » franchement pour une toute petite route... l'abus du truc « Tu veux pas qu'on s'envoie en l'air? En plus tu m'as l'air un chouya stressé, j'ai peur que tu nous fasses un accident si tu te détends pas. » Il leva la main pour qu'elle évite de dire que ça ferait tout sauf la détendre « Je ne veux aucun commentaire comme quoi ça fonctionnera pas. Tu peux pas être la seule personne que je n'arrive pas à détendre, c'est pas possible. Je le prendrais comme un défi de réussir en plus. » Et elle devait savoir à quel point c'était important pour lui de réussir ses défis.
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Olivia V. Baring
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Je sens que tout dérape, je sens que tout m'échappe
Doryan n’en perdait jamais une. Cela en était d’une constance désespérante. Olivia n’était plus étonnée de rien avec lui. « Oui un peu. Lorsque je pense au goût de la défaite, ce sont tes lèvres qui reviennent, c’est fou. » Elle lui sortit un nouveau sourire faux-cul avant d’enchainer sur le reste de la conversation.
Pourquoi avait-elle eu la mauvaise idée de suivre Doryan sur le chemin savonné des histoires de parties de jambes en l’air ? Il n’y avait aucune bonne chose qui ressortirait de cette conversation, pas avec Doryan. La conclusion serait qu’il était un connard et Olivia une vieille fille. Pas besoin d‘avoir le Rosebury le lui rappelant pour qu’elle se sente désespérée. Alors que ce dernier mentionna « huit mois », elle éclata de rire et siffla de feinte admiration. « Huit mois ?! Ouaouuuh et tu ne l’as pas demandé en mariage après tout ce temps ?! Vous aviez combien d’enfants après cette si longue durée ? Au moins dix non ? » . Elle laissa échapper un petit rire moqueur. Cette information la confortait dans l’idée que Doryan était un pauvre type qui n’arriverait jamais à rien sur le plan sentimental. Cette mystérieuse compagne avait dû être plus jolie que la moyenne pour le maintenir intéressé aussi longtemps, voilà tout. Olivia lui lança un regard à une énième remarque. « Jamais comme jamais Doryan. Va aboyer autour d’un autre arbre. » Elle soupira. « Oui non mais c’est ma faute, j’ai mis le sujet de la langue sur la table. C’est vrai que tu peux pas t’en empêcher car t’as la maturité d’un gamin… » Elle se passa la main sur le front en tentant de rester calme face au manque d’intelligence et d’esprit de son camarde.
En parlant de langue, ce fut celle de Belle, qui une fois entrée dans la voiture, ne lâcha pas Olivia. Poisseuse ? Ah ça oui, ce qui n’avait rien à voir avec l’humidité de son entre-jambe qui restait résolument inexistante devant le sex-appeal digne d’un poisson rouge de Doryan. « Je pense que je suis plutôt sauve merci bien. » Elle se redécala en espérant que le trajet soit rapide… Ce dont elle doutait grandement. Ce qu’elle souhaitait ? « Essaye seulement de t’approcher et je te pète la moitié des os, c’est clair ? »
Doryan, en plus d’être un lourd de première catégorie, était également un très mauvais conducteur. La preuve en fut que sur un trajet déjà éminemment long, il réussit encore à le rallonger en se tromper. Non mais avait-il seulement une qualité ? S’énervant, peut-être plus que de raison, Olivia lui tomba dessus. Il n’avait pas arrêté de l’agacer, il fallait que cela sorte à un moment ou à un autre. La goutte d’eau tout ça tout ça. « Si je voulais rentrer en un seul morceau, je serai juste pas partie avec toi dès le départ Doryan ! T’es aussi fiable qu’une huitre ! » . Elle lui ordonna de s’arrêter et, comme à son habitude, il n’en eut rien à foutre, se contentant de lui donner un « Rien ». Non mais sérieusement ?! Mais quelle mouche l’avait piqué dernièrement ? Elle avait certes envie de lui faire bouffer le volant mais à minima avait-il l’habitude d’être un minimum utile sur le terrain. Là, rien du tout ! Il sembla faire soudainement preuve de jugeote et s’arrêta. « Merci ! Trop aimable ! » Se contenta d’hurler une Olivia pleine d’ironie lors que Doryam échangeait sa place. Elle se faufila sur le siège passager, hors de question qu’elle ne se balade avec le pantalon de Doryan sur le bord de la route. Alors qu’elle prenait une grande inspiration pour se calmer, le Rosebury revint au galop. Non mais sérieusement ?! Il lâchait jamais c’était pas possible ! Elle se tourna vers lui et le fixa effarée. « Doryan. Je sais pas en quelle langue faut que je te le dise… ET NON TA GUEULE SUR LES LANGUES. » L’empêcha-t-elle de prononcer une quelconque parole en retour. « On couchera pas ensemble. Ni en mission, ni dans les vestiaires, ni dans un bar, ni dans cette putain de voiture. T’es trop con pour m’intéresser et tu ne me vois que comme un putain de challenge parce que ta vie est si vide de sens que tu ne fonctionnes qu’avec ta queue. Va retrouver ta gonzesse de huit mois et laisse mon cul tranquille. Sauf si elle aussi s’est enfin rendue compte de la personne que tu es et dans ce cas là je la félicite de s’être barré de cette relation ! » Elle jeta un regard à l’arrière. « Pardon Belle pour le langage fleuri. Mais ton maître a cherché. » Elle démarra la voiture, et après un coup d’œil dans le rétroviseur, reprit la route. Elle appuya sur l’accélérateur et se borna à fixer la route. Elle ne lui décrocherait plus un mot du trajet, elle était décidée à maintenir cette promesse. Elle alluma la radio et tomba sur une station musicale, pseudo pop-rock classique, qu’elle s’empressa de mettre suffisamment fort pour ne pas avoir à remplir le vide sonore par ses paroles ou que Doryan se sent le besoin de parler.
Olivia y était-elle allée un peu fort avec Doryan ? Probablement. Mais il l’avait cherché. Bien lus qu’elle ne voulait le laisser paraître, cette relation de « tu m’intéresses, moi non plus » l’avait fait rire un moment. Et puis elle s’était rendu compte que ce genre de types serait le seul qu’elle aurait pour le reste de son existence. Non, pas son existence toute entière, jusqu’à ce que sa beauté se fane et alors elle serait indubitablement et irrémédiablement seule. Elle n’était pas une princesse en détresse mais une femme moderne du XXIème siècle qui n’avait pas besoin d’un homme pour être heureuse et définir son existence. Mais des fois, un compagnon qui comprendrait ses problèmes serait quand même salutaire. Elle avait ça avec Charly mais elles ne se voyaient plus trop ces derniers temps. Il y avait Lyllyah également mais elle restait camarades avant tout. Et ce n’était pas avec ces deux filles qu’Olivia s’enverrait en l’air. Alors qui ? Robin ? Been there done that. C’était un ami, proche certes mais avec lequel elle savait ne pas avoir d’avenir amoureux. Doryan avait raison, ce connard. Il fallait savoir rendre les armes et accepter qu’elle finirait une vieille fille triste avec possiblement des chats, une armurerie bien remplie et son ego brisé comme seules compagnies.
Olivia jeta un coup d’œil à la jauge d’essence. Ils entraient dans la réserve. Elle avisa un panneau « station essence à 5km ». Sa mâchoire se serra. « Va falloir faire le plein. » Furent les seuls mots qui arrivèrent à sortir de sa bouche.
:copyright: Grey WIND.
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