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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Mais comment savoir, la peur envolée, que l'on s'est trompé ? || KIRI#7 :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Grigori Dimitrov
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Jeu 2 Fév - 22:12
Mais comment savoir la peur envolée que l'on s'est trompée
ft. Ex fiancée?

Passer des week-ends ensemble, ils connaissaient, depuis presque un an ça arrivait très souvent et ça laissait présager que leur mariage se passerait bien, s'ils n'étaient pas d'accord sur tout- presque rien en réalité- ces week-ends démontraient à la perfection que si personne ne venait les enquiquiner, ils s'entendaient très bien. Les week-ends en vadrouille, ça n'était jamais arrivé avant aujourd'hui et s'il aimait avoir une vie qui allait dix mille à l'heure, que les seuls moments où il n'organisait rien, où son cerveau cessait de réfléchir à des plans pour monter les échelons de la société dans laquelle il évoluait, c'était quand il dormait. Un week-end dans un cadre hors du commun avec Kiara eh bien ça lui plaisait bien, d'ailleurs les deux choses étaient compatibles, ils pourraient sans problème passer du bon temps ensemble et en même temps organiser des choses. S'il était un organisateur en puissance pour tout un tas de choses, Kiara ne manquait pas d'idées non plus. Il lui adressa un sourire lorsqu'elle mentionna le lieu où ils se marieraient probablement. Il ne pouvait que comprendre qu'elle veuille lui montrer où elle était devenue ce qu'elle était actuellement. Il souffla « J'ai hâte de voir cet endroit et que tu me racontes des anecdotes sur ta vie. » C'est quand il tenait ce genre de propos qu'il se rendait réellement compte qu'il tenait à elle et pas que pour son utilité évidente en tant que femme avec laquelle il pouvait avoir une descendance, mais bien à elle en tant que personne, des anecdotes ça ne servait pas à grand-chose, ça n'avait pas d'objectif pour son avenir, ça lui permettait juste de connaître celle qui partageait déjà son existence un peu plus.

Débattre avec elle, ce que ça pouvait être agaçant pour Grigori. Même pour des choses aussi stupides, selon lui, que des négociations perdues, elle lui prenait le chou. Le reproche était là, si elle se mariait en août c'était sa faute à lui parce qu'il ne s'était pas opposé à ce mariage. Elle ne le lâcherait pas avec ça, il est évident que dans trente ans, elle lui casserait encore les pieds avec la date de son mariage. Il ne rétorqua même pas étant donné qu'il songeait à lui dire qu'elle commençait réellement à l'emmerder à ce sujet, il allait éviter au risque qu'elle lui fasse la tronche. Le mieux c'était encore de s'exprimer sur un sujet tout aussi positif, mais quelle joie cette conversation. Il lui lança un regard noir lorsqu'elle mentionna la reprise de sa potion « Oublie cette idée, tu peux détruire les ingrédients, jeter ton stock, l'offrir aux pauvres si tu es altruiste. Déjà je ne comprends même pas pourquoi tu ne l’as pas fait avant. » Elle avait eu le temps en un an mais elle était têtue cette andouille. Il savait très bien qu'elle s'en moquait que les gens sachent et le pire c'est qu'il ne pouvait même pas dire que ça n'était pas parce que les gens étaient des idiots sans classes qu'il fallait les prendre en exemple, ça aurait été de mauvais goût puisqu'ils avaient couché ensemble maintenant. Pour autant, lui l'avis des gens l'affectait, il n'avait pas envie d'entendre qu'elle l'avait épousé uniquement parce qu'elle était tombée enceinte de lui, même si ça ne serait pas forcément négatif, ça voulait dire qu'il avait à cœur d'assumer ses actes, ce qui était plus ou moins vrai. S'il avait été plus que prudent lors de ses rapports sexuels, en dehors de Kiara bien entendu, il n'aurait jamais demandé aucune main en mariage s'il y avait eu un gamin. Il aurait aidé à l'avortement plutôt, il ne fallait pas exagérer. Il marmonna néanmoins « Comme si tu étais insensible à leurs critiques permanentes. » Elle restait à ses côtés il est vrai mais elle ne s'en fichait pas entièrement non plus. Quant aux paroles suivantes, il retenait qu’elle ne lui reprochait rien, le reste n'avait pas d'importance, si elle n'était pas contente, c'était pareil, elle n'avait qu'à pas céder à ses envies de cul, il n'y pouvait rien. Il fut assez surpris d'apprendre qu'elle n'aurait pas insisté, ça ne lui ressemblait pas vraiment. Il n'était pas foncièrement convaincu mais au pire ça n'était pas grave, il avait dit oui et ne le regrettait pas le moins du monde avec du recul.

Il était même prêt à faire une croix sur l'organisation pendant deux jours complets pour rester avec Kiara et faire ce qu'elle avait envie, même si ça voulait dire traîner en maillot de bain au bord d'une piscine. Heureusement que c'était un quatre étoiles tout compte fait, il serait devenu tout pâle s'il avait croisé des connaissances en peignoir. Avant de se changer, il avait une tâche importante à réaliser, ça tombait bien, ça permettait à Kiara de se préparer et elle mettait sa vie, ce qui lui allait très bien pour une fois, il avait le temps de s'appliquer pour sa lettre et de s'y reprendre plusieurs fois. Lorsqu'elle sortit de la salle de bain, il sculpta sa silhouette du regard, ah oui, quand même, ça lui allait sacrément bien et les touches de couleurs brillantes attiraient l'œil. Pourtant, ce fut son baiser sur l'épaule de Grigori qui lui décrocha un sourire. Tandis qu'il se changeait ce qui ne mit pas trop de temps en réalité, disons qu'il regarda plusieurs fois sa silhouette dans le miroir... se demandant si vraiment il devait faire ça, en plus le peignoir ne le rendait pas spécialement classe, misère de misère. Il était occupé à remettre ses cheveux en place quand elle prononça quelques mots, ses doigts se figèrent dans sa chevelure. Il la regarda étrangement « Je vais pas écrire ça. » Non mais elle était pas nette, qui écrivait ça... ce n'est qu'avec la seconde phrase, voire même la troisième  que Grigori releva le sarcasme derrière ces mots. Enfin seuls les premiers propos étaient sarcastiques, le reste ne l'était pas du tout. Il la rejoignit et les rôles s'inversèrent entre la première fois qu'ils avaient regardé le paysage ensemble, cette fois ce fut lui qui l'enlaça, lui qui déposa un bisou dans son cou « Kiara, ne le prends pas ainsi. » Facile à dire, il fit le tour même s'il était bien contre elle, tout ça pour la regarder dans les yeux même si elle pouvait toujours regarder ailleurs et fuir son regard. « Ecoute ça fait une semaine et demi qu'ils me tannent avec une fiancée, avec des nouveaux noms chaque jour. » son regard, pour une fois, démontrait toute la pléiade d'émotion qu'il pouvait ressentir « J'ignore s'ils pensent que je suis avec toi ou que je suis à Poudlard. Dans tous les cas, je n'ai pas envie de recevoir un courrier demain et le seul moyen de ne pas en recevoir c'est de dire qu'à ce jour je suis fiancé à toi, que tu as gentiment accepté d'avancer la date. Je sais c'est une punition, je sais ça te gave et je sais, tu préférerais que je dise merde. J'en suis incapable. » Autant ne pas lui mentir. « Tu aurais préféré que je fasse rien? Que l'on couche ensemble toi et moi et qu'au petit matin, tandis qu'on prenait le petit déjeuner je récupère un hibou avec une liste de noms prénoms ? » Il avait pensé agir pour le bien de son couple mais des fois ce qu'il pensait, ça n'était pas vraiment ce qu'il fallait selon Kiara. Il se détourna d'elle pour aller récupérer la véritable lettre, revint face à elle et la lui tendit non sans dire sarcastique « Je croyais que tu t'en fichais de ce que les gens savaient ou non de nous et de ce qu'on fait ensemble dans un lit, pas si vrai que ça. » C'est sur un ton beaucoup moins moqueur qu'il enchaîna « Fais en ce que tu veux. Dans tous les cas, dis-toi que jamais je ne joue contre toi Kiara. Si j'avais envie de t'humilier, crois bien que je ne le ferais pas avec une lettre. » Ce serait ridicule, il était meilleur à l'oral et il lui avait déjà montré qu'il pouvait lui en mettre plein la tête. Non mais humiliant quel abus, les termes qu'il avait utilisé pour la décrire étaient tout sauf humiliant... c'est fou comme elle était sur la défensive dès qu'il s'agissait des parents de Grigori.


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Kiara Dimitrova
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Mer 8 Fév - 23:26

Mais comment savoir, la peur envolée, que l'on s'est trompé ?
KIRI VII, Quelque part à Londres, 17 avril 2021


La perspective de passer tout un week-end en Irlande accompagnée de son fiancé rendait Kiara extrêmement heureuse. Elle était satisfaite de la vie qu’ils étaient en train de se construire à deux même si cela impliquait d’envisager des concessions qu’elle n’aurait jamais pensé devoir faire. Avant l’attaque d’Azkaban, elle ne s’était jamais imaginé rencontrer ses beaux-parents et avait simplement et facilement fantasmé leur avenir sans qu’ils n’en fassent partie. Le fait qu’ils soient désormais libérés, avec la possibilité d’une grâce ministérielle rendait les choses plus… compliquées. Avec Grigori, cela l’avait toujours été mais Kiara s’en était toujours accommodée car elle avait compris au fil des mois, à force de le fréquenter, le type d’homme qu’il était et ses défauts ne lui faisaient plus aussi peur qu’auparavant. Mais ses parents… Il n’avait suffit que d’une brève entrevue, quelques minutes en leur présence pour que Kiara perdre sa joie de vivre, son assurance, sa confiance en elle. Elle s’était retrouvée à la merci d’un homme et d’une femme dont elle ne savait rien et qui ne savaient rien d’elle mais qui s’étaient permis de la juger sans même apprendre à la connaître. Le père de Grigori représentait tout ce qu’elle haïssait dans ce monde et cela la rassurait de savoir que Grigori était bien différent de lui. Quant à sa mère… Son approbation silencieuse à tout ce que son mari faisait avait donné à Kiara l’envie de vomir. Il était aisé d’imaginer qu’à leurs yeux, Kiara n’avait aucune valeur et probablement même qu’un foutriquet au sang-pur en aurait davantage qu’elle, pourvu qu’il soit de sexe masculin, après tout. Kiara n’était là que pour enfanter, donner une descendance. Et ces préoccupations lui paraissaient bien lointaines en réalité. La jeune Poufsouffle voulait des enfants, évidemment, mais la perspective que ceux-ci soient utilisés afin de conclure à des alliances choisies par ses beaux-parents la rendait totalement hystérique. Bien entendu, elle avait suffisamment confiance en son fiancé pour contrecarrer les plans de ses parents, du moins, elle l’espérait vivement. Elle aimait Grigori de tout son cœur et elle tenait particulièrement à l’emmener dans un univers familial différent de ce qu’il avait toujours connu ; cette escapade en Irlande pourrait bien en être le début. C’était le lieu où Kiara avait grandi, où elle s’était forgée un idéal sentimental et familial, le lieu où elle était devenue la jeune femme qu’elle était aujourd’hui. Cela comptait beaucoup pour elle.

Ce qui comptait aussi pour elle, c’était leur entente. Évidemment, rien n’était jamais simple entre Kiara Macmillan et Grigori Dimitrov, parce que leurs modes de vie étaient bien trop différents et qu’ils avaient chacun une manière bien à eux d’appréhender la vie et pourtant… C’était particulier de se confondre constamment en négociation mais la complexité de leur relation était basée sur cet équilibre précaire auquel Kiara s’était habituée, petit-à-petit. « Je fais encore ce que je veux, Grigori Dimitrov. » dit-elle d’un ton qui se voulait sévère mais à laquelle une pointe d’amusement s’était glissée, son commentaire devenant bien moins caustique qu’elle ne l’aurait souhaité. Pourquoi est-ce qu’elle ne s’était pas débarrassée de ses potions ? Probablement parce qu’elle avait espéré -à tort et elle le savait bien désormais- qu’il change d’avis ou du moins qu’elle réussisse à le convaincre du contraire. Mais Grigori était encore plus entêté qu’elle ne l’aurait imaginé. Pire, son caractère pugnace et sa capacité à résister avait rendu Kiara totalement folle ; il l’avait battu à plate couture et elle avait été faible. Sur ce point-là, elle n’avait pas obtenu gain de cause et elle savait décemment pourquoi. Grigori se préoccupait beaucoup du « qu’en dira-t-on ? » alors même que Kiara se fichait pas mal de ce que la haute société pouvait bien penser d’elle. Mais il venait de mettre le doigt sur un point douloureux à admettre pour elle, Kiara n’y était pas totalement insensible en réalité. « Uniquement lorsqu’elles viennent de proches. » Elle n’avait que faire de prestigieux sang-pur ou de qui que ce soit de ce genre. Par contre, si c’était quelqu’un qu’elle appréciait ou qu’elle aimait… C’était différent, évidemment. C’était même relativement difficile à encaisser pour Kiara qui avait régulièrement l’impression d’être une véritable paria, comme si elle trahissait qui elle était alors même qu’elle n’avait jamais été autant elle-même depuis qu’elle était avec lui. Grigori lui avait appris à être tenace elle aussi, à faire preuve d’un peu plus de fermeté et moins de douceur. Bien entendu, elle demeurait la même jeune femme, avec ses qualités et ses défauts mais avait à cœur de se dire qu’elle avait changé. Certains diront probablement qu’elle avait évolué mais glissait sur une pente savonneuse. C’était peut-être le cas mais elle était très obstinée pour renoncer à Grigori. Et trop amoureuse.

Heureusement pour elle, Grigori était également prêt à concéder certains points et lorsqu’elle se retrouva dans la salle de bain pour enfiler son maillot, Kiara avait un sourire stupide sur le visage. L’idée même que Grigori plonge dans une piscine la faisait rire, lui qui s’évertuait à paraître toujours impeccable dans son costume. Qu’il soit d’accord pour se mettre en short de bain était une petite victoire. Prenant le temps qu’il fallait pour se préparer décemment, vérifiant son allure et sa silhouette dans la glace avant de sortir, Kiara le laissa se changer à son tour tout en préparant son sac. Ce ne fut qu’une fois celui-ci terminé que ses yeux se posèrent sur les brouillons écrits par son fiancé. Son écriture parfaite et son prénom l’interpellèrent suffisamment pour qu’elle ne puisse pas refréner sa curiosité. Lorsqu'il revint dans la pièce, la sentence tomba comme une couperet. Évoquant immédiatement la situation humiliante dans laquelle il la mettait, Kiara se détourna de lui, nullement prête à affronter son regard encore une fois tandis qu’elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine à une vitesse déconcertante. Elle était choquée qu’il ose leur parler de leur week-end, qu’il ose leur raconter ce qu’ils vivaient ensemble. Ses yeux se perdirent dans la contemplation de la vue extraordinaire qu’elle avait devant elle, pas prête à entendre ce qu’il avait à dire, parce qu’en réalité, la réponse lui faisait peur. Lorsqu’il ne chercha pas à se confondre en mots mais qu’il enlaça sa silhouette de son étreinte, Kiara se raidit brusquement, surprise, avant de laisser son corps aller contre le sien, incapable de résister à ses attentions physiques. « Mais comment veux-tu que je le prenne Grigori ? » Elle n’avait rien d’autres à dire, rien d’autres à déclarer. Elle en avait assez. Cela fut suffisant pour qu’il tente de se justifier. Il la lâcha pour se placer devant elle afin que leurs regards se croisent même si Kiara ne le pouvait pas, fixant un point à la dérobée, avec une furieuse envie de pleurer qui pointait le bout de son nez. Les émotions contradictoires qu’elle ressentait depuis qu’ils s’étaient retrouvés étaient trop violentes et Kiara ne parvenait plus à les réguler. Lorsqu’il expliqua que cela faisait une semaine et demi que ses parents lui cherchaient une remplaçante, Kiara releva brusquement les yeux vers lui : « Quoi ?!» murmura-t-elle d’une voix un peu plus aiguë qu’il ne le fallait, signe -s’il en fallait un- de son inquiétude. « Mais pourquoi ? » Elle n’avait jamais rompu leurs fiançailles ni leur engagement respectif. Elle soupira en comprenant la raison qui les poussait à faire cela. C’était à cause d’elle, de qui elle était, de ce qu’elle représentait. Elle voulait le lui dire, mais Grigori continuait de parler, de parler et de parler. Disant des choses qu’elle ne comprenait pas, d’autres empreintes de semi-vérités qu’elle ne voulait même pas envisager. Lorsqu’il lui tendit la lettre, elle s’en saisit sans bien savoir ce qu’il voulait qu’elle en fasse. « Admets-le Grigori, ils s’immiscent déjà totalement dans notre vie de couple et le fait que tu doives te justifier auprès d’eux pour leur signifier que j’existe encore me fait vraiment mal au cœur.  » Elle baissa les yeux vers le sol, cherchant du courage pour dire ce qu’elle avait envie de dire mais les mots sonnaient mal dans sa tête, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait dire. « Je ne dis pas que tu as tort ou que tu as raison, je suis simplement outrée que tu doives en arriver là. Mais en vérité, je ne suis pas surprise. Ils me cherchent déjà une remplaçante, j’ai bien compris que je n’avais pas fait grande impression ce soir-là. Ils préféraient sans doute que tu me laisses à mon sort. Je ne suis pas certaine qu’ils seront ravis de savoir que je suis toujours en travers de ta route. » C’était difficile à accepter pour Kiara. Elle avait fait son possible pour se montrer polie et respectueuse et ce qu’elle avait récolté en échange lui revenait soudainement en plein dans la figure. « Je ne serai jamais assez bien pour eux. » dit-elle en lui redonnant la lettre. « Je sais bien que tu joues pas contre moi mais je ne supporte pas la main-mise qu’ils ont sur toi. » C’était dit peut-être maladroitement, c’était probablement trop brut de décoffrage. « J’ai peur que ça vienne nous abîmer, au bout d’un moment… Tu l’as dit, tu peux pas leur dire non. Ça m’effraie.  » Au moment même où elle prononçait ses mots, elle attira Grigori contre elle de peur qu’il ne s’échappe ou qu'il interprête mal ses intentions. « Je ne joue jamais contre toi non plus, Grigori. Mais le monde entier joue contre nous, constamment. » Et c'était épuisant...



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All wrapped in one, he was so many sins
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Grigori Dimitrov
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Mais comment savoir la peur envolée que l'on s'est trompée
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Leur vie filait à toute allure d'un coup, d'un seul. Leur histoire sans en être à ses balbutiements, était toute neuve et d'un coup, ils devaient tout voir à la fois. Le lieu où vivre, l'endroit où se marier et tous les détails allant avec. Grigori s'attendait à des changements avec la fin de son cycle scolaire, sans pour autant craindre le fait de ne pas se voir tous les jours. Il avait confiance en elle, en eux. Au final, il n'aurait plus aucune raison de douter, des jours où tout n'irait pas dans son sens et qu'il se remettrait en question, se demanderait si leur mariage aurait bien lieu. La question ne se poserait plus dans quelques mois et il avait hâte, hâte de peaufiner les moindres détails avec elle, hâte de se laisser entraîner par elle dans sa vie d'enfant en Irlande, hâte de lui passer l'anneau au doigt. Ils avaient même passé un cap aujourd'hui, ils avaient tenté de faire un enfant, alors certes, il avait bien conscience que les intentions de Kiara au sujet de leur coucherie était très différente des siennes, elle voulait juste coucher et certainement qu'elle espérait ne pas tomber enceinte, là où Grigori souhaitait l'inverse. Le sujet de la contraception était tout aussi problématique et alors qu'il lui proposait de se défaire de tout ce qu'elle possédait à ce sujet, il faut dire que ça n'allait pas lui être utile avant longtemps, il se prit un taquet. Néanmoins, comme le ton était agréable, il ne le prit pas comme une attaque et se contenta d'admettre « Il est vrai. » Elle faisait bien ce qu'elle voulait et il ne contrôlait pas ses agissements,  ce qui parfois pouvait être très embêtant. L'idée de construire sa vie sans elle étant plus désagréable que le fait de tout contrôler, il s'était adapté et jonglait plus ou moins habilement entre ce qu'il voulait, ce qu'elle voulait et le regard de la société dont il n'arrivait pas à se défaire. Si elle était impactée uniquement par ses proches, il l'était par beaucoup trop de gens, il essayait de faire comme elle mais il était bien trop soucieux de son image et de celle de Kiara, parce que oui, il veillait aussi à la sienne, pour réussir à fermer les yeux sur ce qui était pour sa future femme des choses dont ils devaient se ficher.

Ce dont il ne se fichait pas non plus c'était de sa dégaine en maillot de bain. Il avait beau tenter de se dire personne ne me connaît, tout le monde s'en fiche. Il trouvait que rien n’allait. Elle était où la prestance ? C'était bien la peine de faire attention à chaque détail de sa personne, en un habit c'était la crise. Et le pire c'est qu'autant lui en maillot de bain il était ridicule, autant Kiara elle était magnifique, cette injustice quoi. Lorsqu'il revint dans la chambre pour rejoindre Kiara, ce fut le round deux des problèmes. Purée mais quelle poisse quand même c'est incroyable d'avoir une copine aussi chiante et qui avait un avis sur tout. En plus il n'avait pas envie de se brouiller avec elle et il savait très bien qu'elle était sur la défensive, que ce n'était pas entièrement sa faute à lui, c'était un tout et puisqu'elle ne pouvait pas s'en prendre directement à ses beaux-parents, il prenait pour eux et ça ne s'arrangerait pas avec le temps. A l'instar de la soirée chez lui, la première réaction physique de Kiara fut le raidissement, hyper désagréable comme sensation, comme si son tout premier réflexe quand il la touchait c'était la crainte qu'il fasse quelque chose de négatif envers elle. Si encore il avait des gestes violents mais à aucun moment il n'avait usé de force envers elle. Avant qu'il n'ait eu le temps de lui demander ce qu'elle avait, elle se détendit contre son corps. Il faudrait qu'il pose la question, un jour mais pas maintenant, là il voulait juste lui assurer qu'il ne l'humiliait pas. Comment voulait-il qu'elle prenne ses écrits ? Comme ce qu'ils étaient, la déclaration de sa loyauté envers elle. Elle n'avait que la moitié des infos s'il voulait qu'elle comprenne, il devait communiquer.

Afin de communiquer, il vint se placer face à elle et s'exprima sur la raison de cette lettre. Il ne voulait pas de hiboux demain, plus de hiboux. Il n'était pas en quête d'une fiancée, il en avait une. Il haussa un sourcil en l'entendant demander pourquoi, c'était le sujet même de leur discorde précédente. Si lui avait douté, ses parents n'avaient pas été des plus optimistes. Il ne répondit pas, continuant de parler, de dire tout ce qu'il avait à dire. Elle aurait l'occasion de répondre mais elle attendrait qu’il ait terminé, ainsi elle aurait toutes les billes pour ça. Une fois qu'il eut terminé, il lui tendit la lettre, si elle ne voulait pas qu'ils sachent, elle était en droit de la déchirer, d'en faire ce qu'elle voulait. Il se débrouillerait avec eux ça n'était pas un problème, tant qu'elle ne râlait pas sur lui demain matin en disant qu'il jouait sur plusieurs tableaux, lui il le vivrait bien. Il leva les yeux vers le plafond, poussant un soupir en l'entendant demander d'admettre qu'ils s'immisçaient dans sa vie, dans leur couple. « Je l'admets. » Il n'osait rien dire de plus à ce sujet et pourtant lui, ce qu'il voyait c'est qu'ils s'intéressaient à lui, ils voulaient l'aider alors certes il n'avait pas vraiment besoin de leur aide avec Kiara, surtout avec Kiara, mais ils voulaient l’aider. « Moi-même je ne savais plus si j'avais une fiancée avant aujourd'hui. C'est certainement ma faute. J'ai mal interprété ton départ et ils veulent s'assurer que je ne ferais pas comme les deux autres. » Comme si c'était son genre, la confiance régnait et elle n'avait pas lieu d’être, Grigori étant plutôt sérieux pour le coup.

Elle était inquiète, il le ressentait dans chacune de ses phrases. Il se moquait bien de savoir ce que ses parents pensaient de Kiara, qu'ils veuillent ou non qu'il la laisse de côté et ils pouvaient bien faire la gueule en sachant qu'elle était toujours dans l'équation. Aux yeux de Grigori, elle ne l'avait jamais quitté. Il la regarda dans les yeux en l'entendant dire qu'elle ne serait jamais assez bien pour eux et tandis qu'elle lui tendit la lettre, il murmura « Ca tombe bien, moi non plus. » Il n'avait jamais été à la hauteur, pas assez intéressant pour qu'ils s'intéressent à lui et il ne se faisait pas d'illusions, ils ne s'intéressaient à lui que parce qu'ils avaient pris la décision d'écarter Dimka. Cela ne l'empêcherait pas de tout faire pour leur montrer que si, il était hauteur. C'est d'ailleurs ce que Kiara lui reprochait, de vouloir leur plaire. Il aurait pu discuter pendant trois heures de cette main mise. Mais il n’en fit rien, ne pouvait le nier réellement. L'inquiétude le gagna en entendant Kiara évoquer qu'elle avait peur, quel genre de peur ? Celle qui la poussait à se demander si ça valait la peine d’aller au bout. N’avaient ils pas déjà évoqué ce point ? Mais merde, elle ne pouvait pas changer d’avis maintenant ! Comme si elle craignait qu'il s'échappe, elle le ramena contre lui afin de lui rappeler qu'elle jouait à ses côtés mais que les autres étaient contre eux. C’était un problème en effet mais ça valait la peine de se battre. Avant toute chose il se précisa un détail « Mais j'ai dit non Kiara, j'ai dit non à une autre fiancée. » Certes ça n'aurait pas tenu longtemps mais son affection  pour la demoiselle avait fait en sorte qu'il ne soit pas en mesure de voir ailleurs. Il n’était pas du genre à se prendre la tête avec ses parents pour des broutilles et restait, il est vrai plutôt coulant avec eux. En revanche, il était capable de leur dire non quand leurs objectifs différaient des siens et de ceux de Kiara, il n’était pas fou, il faisait attention à ce que le point de non retour ne soit pas atteint pour elle. Il y avait autre chose à dire, quelque chose qui ne concernait pas cette discussion du tout, qui allait même à l’opposé « Nos problèmes seront là lundi. Est ce qu'on peut les mettre de côté ?  De la même façon que nous n'organisons rien ce week-end, on ne se prend pas la tête pour le reste. Tout ce que tu dois noter c'est que tu seras mon épouse, on s’occupera du reste plus tard. » Il hésita à tenter de la réconforter d'une caresse dans le dos mais s'abstint, pas certain que ça soit une bonne idée. Il savait que ce sujet, il devrait l’évoquer parce qu’il voulait savoir depuis quand elle craignait ses agissements envers elle, mais la réponse lui déplairait certainement, il le mettait de côté pour le moment. Comme il venait de le dire, leurs problèmes seraient toujours là lundi, c’était lâche mais à lui allait très bien. « On va à la piscine? Tu m'autorises à poster cette lettre ou tu préfères que j’aie un hibou demain ? Dans tous les cas, sache que je ne vais pas changer d'avis. » Encore heureux, il est vrai. Il ne manquerait plus que ça, que juste en voyant un nom sur un papier, il laisse tomber Kiara. Comme s’il en était seulement capable. Il la regardait dans les yeux, attendant clairement qu’elle dise ok.


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Mais comment savoir, la peur envolée, que l'on s'est trompé ?
KIRI VII, Quelque part à Londres, 17 avril 2021



Tout s’accélérait soudainement. Lorsque Kiara avait accepté la demande en mariage de Grigori, elle s’était attendue à des fiançailles longues, en accord avec les négociations entamées à ce sujet et ils avaient fini par convenir ensemble d’une période pour se marier. Attendre la fin des études de la jeune femme pour organiser leurs noces avait paru être la meilleure des idées à la jeune Poufsouffle. Elle connaissait Grigori, elle savait à quel point celui-ci pouvait être persuasif et il était suffisamment adroit pour parvenir à la faire changer d’avis sur de nombreux sujets grâce à ses mots et à sa force de conviction ; une fois mariés, la question de l’enfant viendrait naturellement sur le tapis et elle savait à quel point Grigori désirait en avoir. Pas pour les mêmes raisons qu’elle, évidemment, même si elle ne doutait pas qu’il pourrait offrir à leurs enfants une éducation bien différente de celle qu’il avait connue. C’était son projet, c’était son idée, c’était le plan qu’elle avait envisagé depuis Noël. Mais tout venait de changer. Entre le mariage avancé d’un an, le fait qu’ils venaient de coucher ensemble, toutes les perspectives d’avenir de Kiara venaient d’exploser en mille morceaux ; cela arrivait brusquement, sans qu’elle n’ait eut le temps de s’y préparer et elle s’inquiétait beaucoup de ne pas réussir à tenir la distance. Une seule chose la rassurait, une seule chose la retenait ; c’était lui. Bien que les bouleversements venaient impacter directement sa vie à elle, il demeurait présent et s’évertuait à la rassurer à chaque fois, même si elle lui faisait part de ses nombreux doutes quant à la suite. Elle ne doutait pas de lui, ça jamais. Elle doutait des autres et de leurs capacités à accepter le changement de vie qui s’amorçait pour eux. Et pire, elle ne supportait pas que sa belle-famille vienne s’immiscer dans leur relation. C’était assez difficile pour Kiara d’encaisser les remontrances de son propre père. Les parents de Grigori étant jusqu’à encore récemment en prison, elle n’avait jamais eu besoin de s’imaginer devoir se battre contre eux également. Mais les récents évènements avaient à nouveau chamboulé le cours tranquille de leur existence et Kiara était fatiguée de devoir constamment faire ses preuves.

Grigori admit qu’elle avait raison. Cette réponse créa une profonde ambivalence chez Kiara ; d’un côté elle était soulagée qu’il s’en rende compte lui aussi mais d’un autre, elle aurait presque préféré qu’il la rassure en lui disant que cela n’était pas vrai. C’était curieux comment Kiara ressentait le besoin de constamment s’appuyer sur lui désormais et cela devenait frustrant de dépendre de lui mais l’attachement qu’elle lui portait faisait qu’elle en était arrivée là ; elle avait besoin qu’il la rassure, qu’il l’accompagne dans ses réflexions, même lorsqu’ils n’étaient pas d’accord. C’était un point sur lequel elle ne voudrait jamais déroger. C’est certainement ma faute. Kiara leva les yeux vers Grigori, fixant son regard dans le sien tandis qu’elle conservait le silence ; rares étaient les fois où il prononçait ce type de mots, c’était même étrange… Pas comme les deux autres. Pinçant ses lèvres, ne se risquant pas à aborder le sujet de Dimka et Sevastian, elle préféra rebondir sur la première partie de sa phrase : « On en a déjà parlé tout à l’heure, il y a eu un gros quiproquo… Des deux côtés. » Grigori n’était pas le seul responsable de ce désastre qu’avait été ces derniers jours. Elle aurait peut-être dû insister plus lourdement pour le voir, elle aurait peut-être dû rester ce soir-là, elle aurait peut-être dû le confronter plus tôt. Le silence de Grigori en avait pourtant dit long mais Kiara n’avait pas su interpréter les signes et n’aurait jamais pu imaginer qu’il envisageait sérieusement le fait qu’elle soit partie pour toujours. C’était bien mal connaître la jeune femme. Et c’était bien mal connaître Grigori de songer qu’il ne penserait pas à cela suite à son départ. Kiara le percevait bien, il ne pensait pas mériter qu’on l’apprécie à sa juste valeur et il croyait probablement qu’elle l’abandonnerait à la moindre épreuve. Si cela avait dû être le cas, cela serait fait, et depuis longtemps, étant donné le nombre de fois où les détracteurs de leur couple avaient tenté de les faire changer d’avis. Et au fur et à mesure que le temps s’écoulait, Kiara avait appris à ne plus écouter les remarques de sa famille ou de ses proches. Mais devoir se battre également contre sa belle-famille, ça, c’était bel et bien nouveau.

C’était une des raisons pour lesquelles elle ressentait le curieux besoin d’exprimer à Grigori toutes ses peurs, ses inquiétudes. Sa crainte de ne pas être à la hauteur, d’être constamment rabaissée, de ne pas correspondre aux exigences démesurées et totalement désuètes de ses beaux-parents. Elle n’était rien de ce qu’ils espéraient qu’elle soit et Kiara en était bien consciente. Le fait qu’elle soit obligée de mentir pour se protéger d’eux l’avait dégoûté et elle s’était sentie sale, comme si son intégrité avait été balayée d’un seul coup de baguette magique. Elle ne voulait pas que cela se reproduise, elle avait envie d’occulter cela et de ne jamais en parler à personne. En parler à qui de toute manière ? Si jamais elle osait dire cela devant ses parents, elle savait pertinemment que son père irait au domicile des Dimitrov et que cela se terminerait probablement en bain de sang. La chair de sa chair, son sang, sa fille chérie, rien ne comptait plus à ses yeux que ses enfants alors Kiara avait préféré garder le silence. Le dire à d’autres, c’était leur donner du grain à moudre. Bref, dans ce combat, elle était seule, seule avec Grigori. Et lui aussi, se posait probablement les mêmes questions. Il ne se sentait pas à la hauteur lui non plus. Elle ne sut quoi répondre, abasourdie par ce qu’elle présumait déjà mais qu’il venait de confirmer à voix haute. Ces gens étaient détestables. Ils ne croyaient pas en elle, ils ne croyaient pas en leur propre fils, ils ne pensaient qu’à eux, sans prendre en considération les besoins et les volontés des autres. Kiara ne pouvait que désapprouver tout ce qui venait d’eux. « D’accord. » dit-elle faiblement lorsqu’il lui expliqua qu’il pouvait dire non, qu’il avait dit non aux autres fiancées qu’ils lui avaient cherché. Elle était épuisée, fatiguée de ces discussions très coûteuses en énergie mais qui pourtant s’avéraient nécessaires. Toujours blottie contre lui, elle ne comptait rien ajouter de plus mais Grigori prit l’initiative de proposer de mettre leurs problèmes de côté pour le week-end, se rangeant finalement à la volonté de sa fiancée de s’offrir un week-end sans contrariété, rien qu’eux deux, sans penser au reste ; ni au mariage, ni aux préparatifs de celui-ci et encore moins à leurs belles-familles respectives. « J’approuve totalement cette proposition. » finit-elle par dire, un léger sourire s’installant sur ses lèvres.  Celui-ci s’accentua lorsqu’il évoqua de nouveau la piscine et Kiara sut qu’il voulait vraiment lui faire plaisir. Grigori Dimitrov, aller dans une piscine ? Franchement, qui l’aurait cru. Quant à la lettre… « Je te fais confiance pour faire ce qui sera le mieux pour nous et notre tranquillité. » conclut-elle sur le sujet, se détournant de lui pour prendre le sac qu’elle avait préparé quelques minutes auparavant. Elle préférait qu’il prenne lui-même la décision. « Tu sais mieux que moi ce qui comblera leurs attentes ou leur curiosité. » dit-elle en examinant de manière rigoureuse que tout était bien à sa place dans le sac, plus par nervosité que par réelle inquiétude. Elle vérifia également sa coiffure et son maquillage devant le miroir de l’entrée, espérant ne pas être trop laide.

Quelques minutes plus tard, ils descendirent plus étages afin de se retrouver à celui du SPA. Kiara s’émerveillait de chaque détail, de la décoration, des tapis, de l’odeur, de tout ce qui semblait faire la beauté du lieu, sans même se rendre compte que la décoration suivait la même ligne directrice que celle de leur chambre. Trop préoccupée par Grigori tout-à-l’heure, elle y avait à peine prêtée attention. Oubliant même l’idée de la piscine privatisée, elle se dirigea un peu comme une enfant vers l’écriteau Bassin principal et découvrit émerveillée la manière dont l’hôtel avait rendu les lieux magiques. Elle qui s’attendait à une piscine tout-à-fait ordinaire, ressemblant à s’y m’éprendre à celle des moldus, elle était en réalité bien loin du compte. Le plafond était fait de la même magie que celui de Poudlard et reflétait le temps à l’extérieur et des bulles pellucides et lumineuses remplaçaient les bougies pour créer un vaste puits de lumière. Kiara souriait à tout bout de champ et ne perçut pas les regards des autres hommes sur elle qui semblaient admirer sa coiffure lol. Posant rapidement son sac sur un des transats, ôtant ses chaussures et sa cape de bain étincelante, elle plongea avec grâce et sans plus de cérémonie dans l’un des bassins pour découvrir les bienfaits de l’eau tiède. Elle ne chercha pas à ce que Grigori vienne la rejoindre, préférant le laisser s’acclimater au fur et à mesure au lieu. Elle fit quelques longueurs venant parfois quémander un baiser à son fiancé qui s’était contenté de s’asseoir sur le bord de la piscine et qui l'observait nager. Arrivée à l’autre bout du bassin, elle regarda Grigori au loin qui la fixait mais son regard fut attiré par un groupe de jeunes femmes qui admiraient ostensiblement son futur mari. Elle les observa durant un moment, ce qui fit tourner la tête de son fiancé qui leur rendit gentiment la monnaie de leur pièce en les fusillant du regard. Kiara nagea rapidement et sortit de l’eau, agacée par l’extrême jalousie qu’elle ressentait brusquement tandis que Grigori grommelait elle ne savait trop quoi sur ces femmes. Kiara leva les yeux au ciel et lui répondit : « Grigori, c’est difficile de ne pas te regarder en même temps. » Même Kiara se laissait surprendre, pourtant, elle connaissait ce buste, elle connaissait ce dos, elle connaissait cette silhouette, cette mâchoire, ces cheveux ; elle ne le trouvait que plus beau à chaque fois qu’elle posait ses yeux sur lui. Elle lui prit la main pour marquer son territoire face aux spectatrices indiscrètes tout en les ignorant afin de ne pas montrer à quel point la jalousie la rongeait. C’était étrange comme sentiment. « Viens, j’ai vu que les bassins privés étaient de ce côté. » Récupérant ses affaires, ils quittèrent rapidement les autres clients.

Elle l’attira dans les méandres de l’hôtel et grâce au numéro de leur chambre, elle trouva aisément la piscine privée qui leur était allouée. Le spectacle fut aussi époustouflant que la première fois mais l’ambiance était différente, beaucoup plus cocooning et intimiste. En plus du ciel ouvert, ils bénéficiaient d’une magnifique vue sur la ville (que Kiara suspectait d’ailleurs d’être créé magiquement car ils avaient descendu bien des étages depuis leur chambre) mais la magie opérait, c’était le principal. Des cocktails les attendaient même sur l’une des tables basses et Kiara en avala une petite gorgée avant d’aller de nouveau dans l’eau, ravie comme une petite fille de vivre un instant un peu hors du temps avec lui, un moment peu ordinaire, qui ne ressemblait en rien à ce qu’ils vivaient au quotidien. Grigori s’installa comme précédemment et la regarda nager jusqu’à ce qu’elle vienne vers lui, joignant leurs mains. « Tu viens avec moi ? » Ne lui laissant pas le temps de répondre, elle tira sur ses poignets et la force de gravité fit le reste. Grigori tomba dans l’eau dans un tourbillon de vagues et réapparut à la surface en quelques secondes. Avant qu’il ne puisse s’insurger ou pester contre elle, elle plaça ses mains dans son dos pour que leurs corps s’épousent et captura ses lèvres dans un violent et enivrant baiser. Ses mains glissèrent sur sa peau, sur sa nuque, dans ses cheveux tandis qu’elle profitait de cette étreinte. Forcée de reprendre sa respiration au bout d'un moment, elle posa son front contre le sien et prononça son prénom simplement : « Grigori. » Et dans un murmure, elle prononça ces quelques mots de réconfort, ceux qu’elle avait eu envie de lui dire quand ils étaient dans la chambre mais qu’elle n’avait pas su trouver : « T’es à la hauteur pour moi. » Leurs yeux s’entrechoquèrent tandis que Kiara retenait sa respiration. Par Merlin, elle aimait cet homme comme elle n’aurait jamais cru pouvoir aimer...



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Lun 13 Fév - 20:46
Mais comment savoir la peur envolée que l'on s'est trompée
ft. Ex fiancée?

Reconnaître ses torts n’était pas chose aisé. Moins pire que de devoir s’excuse pour ses faits et gestes, surtout ses paroles en fait après réflexion, mais ça n’était pas agréable pour autant. Sauf que dans ce cas de figure, étant donné que Kiara était partante pour accuser ses beaux-parents de tous les maux de la terre, Grigori pouvait assumer ses erreurs. Si ses parents le tannaient, tout à coup, pour une fiancée, c’était parce qu’il avait mal saisi les intentions de Kiara après son départ. Sans ça, il n’y aurait pas de hiboux, Grigori n’aurait pas besoin d’écrire alors quand bien même ça lui écorchait un peu la bouche, Grigori préférait dire que c’était sa faute. Non, ses parents avaient beau ne pas idéaliser Kiara, se dire qu’il y avait sûrement mieux qu’elle - chose qui faisait doucement rire Grigori vu comme il avait galéré avec miss Macmillan, il aurait été preneur, à l’époque, d’un peu d’aide – ils ne se seraient jamais pris la tête à tout ruiner pour créer une nouvelle alliance qui leur conviendrait mieux. Ils se seraient réveillés bien avant, il en était intimement persuadé, ils n’étaient pas si désintéressés des choix de Grigori pour ne capter l’existence de Kiara qu’une fois sortis d’Azkaban. Prudemment, il hocha la tête en entendant Kiara ne pas accepter qu’il prenne la faute sur lui, voilà qui était arrangeant.

Ses inquiétudes sur tout ce qui entourait leur couple, il les prenait de plein fouet. Il savait très bien que tout était compliqué en ce moment, que leur équilibre à tous les deux avait été bouleversé et que le temps que tout rentre dans l’ordre ça allait être un peu compliqué. Elle craignait de ne pas être à la hauteur des Dimitrov, eh bien elle n’était pas la seule dans ce cas-là. Lui aussi n’était pas à la hauteur et pourtant, il se donnait réellement pour l’être, il n’était pas surdoué, loin de là et il avait passé des heures à apprendre ses leçons, les réviser, à bosser chaque poste au Quidditch pour pouvoir se débrouiller n’importe où au cas où – ce qui n’est pas une mince affaire – et alors mieux valait-il ne pas évoquer la galère de se trouver une épouse. Non parce qu’il n’oubliait absolument pas que Kiara, pour qu’elle dise oui, il en avait passé des mois à se crisper à chacune de ses paroles, à devoir se mordre l’intérieur de la joue pour pas l’insulter lorsqu’elle disait des absurdités, selon lui bien sûr. En dehors de la richesse de sa famille et de l’assurance qu’il pouvait compter sur leur influence pour se trouver un emploi, il ne s’était pas reposé sur ses acquis pour avancer dans sa vie. Ce qui ne l’empêchait clairement pas d’être conscient de sa chance, ce fait le rendant encore plus désireux de prouver ardemment qu’il valait la peine qu’on se penche sur son cas. Néanmoins, il ne le faisait pas au détriment de Kiara, c’était une question d’engagement, il lui était loyal et il savait très bien faire entendre sa voix lorsqu’il le fallait.  C’est juste qu’il aimait mieux leur dire oui et leur faire plaisir que de leur dire non… ce qui entrait en parfaite contradiction avec ce que Kiara souhaitait, pour le plus grand déplaisir de Grigori.

Dans tous les cas, ils ne résoudraient pas tous leurs problèmes aujourd’hui ou ce week-end, précédemment, elle lui avait demandé de ne pas évoquer la moindre organisation et il avait accepté, pour son plus grand déplaisir à lui, il voulait vraiment commencer à se pencher sur leur mariage mais bon, elle avait raison, ils n’étaient pas à deux jours. Pour les problèmes de belle-famille, c’était pareil, que leurs beaux-parents respectifs ne puissent pas les voir en peinture, c’était un problème – et encore – qui serait là lundi, autant tout mettre de côté et juste se concentrer sur eux deux. Eux, ils venaient de passer une semaine et demi chacun de leur côté à douter de leur avenir ensemble, autant qu’ils rattrapent le temps perdu. Il hocha la tête de façon brève lorsqu’elle approuva sa proposition, qui n’était que la continuité de la sienne. Autant lui faire plaisir et aller à la piscine, qu’il ne se soit pas mis en maillot de bain pour rien. A sa réponse quant à cette lettre, il retint une remarque acerbe, c’était bien la peine de lui passer un savon si elle se rangeait à son avis en un claquement de doigts. Il ne répondit rien, de toute façon, elle se doutait bien de ce qu’il allait faire, il n’avait pas rédigé cette lettre parce qu’il adorait écrire des lettres.

Après s’être occupé de la lettre, Grigori suivit Kiara dans les différents couloirs menant à la piscine de l’hôtel. Si lui aurait tracé parce qu’être en peignoir dans les couloirs, ça ne l’emballait guère, Kiara ralentissait pour observer chaque détail. Le tapis avec des plantes inconnues du quel émanait une odeur très agréable au lustre, tout était scruté comme si elle voulait acheter cet hôtel. Grigori n’avait rien contre cette idée, bien entendu, néanmoins, il faudrait le prévenir pour qu’il s’y intéresse aussi. Il s’arrêta devant l’écriteau Bassin principal, elle n’avait pas parlé précédemment d’un endroit privé. C’était pas privé du tout ça, il y avait du monde, du monde qui les regardait… Bon en réalité plus Kiara que lui, il devait bien l’admettre, en même temps, niveau tenue passe partout, c’était pas vraiment ça. S’il s’attendait à ce qu’elle parte en quête d’un bassin isolé, ça ne fut pas du tout le cas, elle venait de poser ses affaires, merveilleux. Il mit quelques minutes de son côté avant d’accepter poser son peignoir et s’installer au bord de l’eau. C’était vraiment le maximum qu’elle pourrait attendre de lui, il l’accompagnait mais ça n’irait pas plus loin. En revanche, son regard ne quittait pas une seule seconde. Il se laissait vite fait embrasser lorsqu’elle revenait vers lui. C’était d’ailleurs les seuls moments où son regard se posait un peu de partout comme pour vérifier que personne ne les jugeait en songeant qu’ils ne savaient pas se tenir. Autant dire que ça n’était certainement pas les baisers les plus folichons qu’ils aient échangé. Fort heureusement pour lui, elle n’avait pas trop l’air de s’en plaindre, elle vivait sa petite vie, continuant à nager sous le regard de Grigori. A un moment donné, elle s’arrêta de nager et resta immobile à fixer un point, cinq secondes ça va, à partir de quinze, forcément Grigori voulu voir ce qu’elle regardait et il ne fut pas déçu, mais pourquoi elles le regardaient ces débiles encore ? Elles avaient rien de mieux à faire ? Non mais sérieusement, c’était incroyable ce que les filles ne savaient pas se tenir en public. A quel moment dans leurs têtes c’était logique de faire ça ? Leur éducation laissait clairement à désirer et ce n’est pas comme s’il pouvait se lever pour aller leur rentrer dedans, pas que l’envie lui manque mais il y a de fortes chances que ça ne plaise pas à Kiara… Pourtant, ça ne serait que mieux les éduquer, ça leur rendrait service. Alors qu’il râlait toujours sur ces filles, après les avoir massacré du regard et mentalement, la voix de Kiara se fit entendre et en retour à ses paroles, il lui lança un regard noir et marmonna « ça s’appelle l’éducation, ça c’est les parents qui apprennent pas à leurs filles qu’on ne dévisage pas les gens comme ça. L’éducation se perd si tu veux mon avis. » Non elle ne le voulait pas spécialement à ce sujet et il le savait bien, il lui aurait bien dit que s’ils avaient une fille et qu’elle se comportait comme ça il la décalquerait mais déjà petit un, il n’avait pas prévu d’avoir de filles et petit deux, dire ça à Kiara, ce serait chercher les ennuis. Il leva les yeux au ciel à son tour, lorsqu’elle lui attrapa la main « Kiara, bon sang, tu vas pas jouer à ce petit jeu avec elles quand même ? » Non il ne se défit pas de sa poigne pour autant, se doutant qu’elle n’apprécierait que très moyennement qu’il agisse ainsi à cet instant. « Qu’est-ce que tu en as à faire ? Ce n’est pas comme si j’allais te retirer ta bague de fiançailles pour la mettre au doigt de la première conne que je rencontre. »

Sa critique mourut d’elle-même lorsqu’elle lui parla des bassins privés. Ah, ça c’était une très bonne idée. Il remit son peignoir sur lui, devant pour cela détacher sa main de celle de Kiara mais ça va, il la reprit de lui-même. Ils arrivèrent dans un bassin privé, voilà, c’était ça le deal à la base. Il voulait bien l’accompagner à la piscine si c’était privatisé, voir des pintades au bord de la piscine ça ne l’emballait pas du tout. Il se réinstalla au bord de l’eau, bien moins crispé que lorsqu’ils étaient en public précédemment, pas assez à l’aise pour boire du cocktail néanmoins. De nouveau, il laissa Kiara vaquer à ses occupations, son regard restant posé sur elle. Une nouvelle fois, elle vint jusqu’à lui et cette fois, il était d’accord pour l’embrasser. Ça ne fut pas vraiment le genre de pensées qui traversaient l’esprit de Kiara, à sa question, il fronça les sourcils ouvrant la bouche pour lui dire tu rigoles j’espère ? Non seulement elle ne rigolait pas mais il n’eut même pas le temps de prononcer la moindre parole qu’elle le fit basculer dans l’eau. Il eut au moins le réflexe de fermer la bouche et remonta presque immédiatement à la surface, il allait la tuer, il allait vraiment la tuer. Loin de s’inquiéter pour sa vie, Kiara le ramena contre elle, ah non mais cette fille osait tout et croyait au père noël si elle pensait qu’il n'allait rien dire. Bon, une fois encore, elle se débrouilla de main de maître pour le faire taire, s’emparant de ses lèvres avec une vivacité impressionnantes. S’il bloqua quelques secondes, n’ayant pas l’intention de laisser passer cet affront, les caresses et l’insistance de Kiara pour ce baiser eurent raisons des barrières de Grigori qui lui rendit son baiser et le fit durer bien plus longtemps que nécessaires. A un tel point que lorsque leurs lèvres se séparèrent, il était essoufflé, essoufflé mais content d’être avec elle. En plus, il est vrai que l’eau était bonne, la sensation était agréable, certes la façon de faire était bof mais le résultat en valait la chandelle. Il ferma les yeux en sentant son front se poser contre le sien, une sensation des plus agréables que celle-ci. Il rouvrit les yeux en entendant son prénom et la regarda.

Sa phrase provoqua un drôle d’emballement de son cœur, il ne s’était pas attendu à ce genre de propos et il ne savait pas spécialement comment le gérer. Il était totalement pris au dépourvu par ce compliment. C’était certainement la chose la plus gentille qu’elle lui ait jamais dit.  Ça n’était pas une réponse formulée du tac au tac, c’était une phrase qui arrivait comme ça, sans qu’ils ne discutent de l’importance qu’ils pouvaient revêtir l’un pour l’autre, ils ne se parlaient même pas deux secondes avant, étant trop occupé à s’embrasser. Il était à la hauteur pour elle, alors ça, il n’aurait jamais parié dessus. Il savait que sa façon de voir le monde était différente de celle de Kiara et qu’elle pianotait autant qu’il pianotait pour que leurs mondes puissent cohabiter. Il savait que leurs ambitions étaient bien différentes, il rêvait gloire et pouvoir quand elle souhaitait juste vivre sa vie tranquillement, travailler – oui, il n’oubliait pas ce détail – et ne pas être dépendante financièrement, chose qu’il avait appris à accepter au fil des mois. Malgré tout ce qui les opposait et on était sur du 90% d’opposition facile, elle arrivait à le trouver à la hauteur de sa personne. Elle arrivait à se dire que toutes ces épreuves, ces critiques, ces moments où tout partait à volo, ça n’était pas si grave, qu’il était malgré tout à la hauteur de ce qu’elle voulait. Il ne savait pas quoi répondre à cela, étant juste content d’avoir tenu sa promesse et d’être venu passer le week-end avec elle quand bien même il croyait que c’était fini avec elle, ça en valait clairement la peine.


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Mais comment savoir, la peur envolée, que l'on s'est trompé ?
KIRI VII, Quelque part à Londres, 17 avril 2021



Il y avait de nombreuses choses qui différenciaient Grigori de Kiara ; leur caractère, leur capacité à exprimer leurs sentiments, leur éducation, leurs qualités et leurs défauts. Et Kiara se découvrait soudainement une partie d’elle-même jamais encore mise à l’honneur : la jalousie. Que ces autres femmes regardent son futur époux ainsi lui fit prendre conscience qu’elle détestait ça et la força à adopter une attitude absolument puérile, à savoir se rapprocher de lui afin de marquer son territoire. Non pas qu’elle soit inquiète de quoi que ce soit, Grigori ne s’intéressait pas aux femmes, c’était à peine s’il les estimait et Kiara était probablement l’exception qui confirmait la règle et uniquement parce que l’attachement qu’ils se portaient l’un l’autre lui avait permis de revoir sa copie. Mais en réalité, Grigori n’accordait que très peu d’importance aux autres filles : il regardait déjà à peine sa fiancée, ce n’était pas pour reluquer les autres. En ce sens, Kiara n’avait aucun doute. Mais cette peur était irrationnelle et apparemment y a pas que Kiara qui a des peurs irrationnelles, purée, ça touche plus de gens qu’on ne le croit cette merde-là, allez j’pars en psychothérapie pour en discuter, ça tombe bien je connais des gens très bien en plus et elle ne pourrait expliquer pourquoi elle ressentait soudainement le besoin d’être auprès de lui, comme si elle avait la nécessité de se protéger contre les attaques des autres. Une attitude infantile, sans nul doute, ce que Grigori ne manqua pas de le lui faire remarquer. « Tu disais pas ça quand la fille qui matait...   » Elle ne termina sa phrase parce que la rpgiste sait pas comment dire « c’était moi » sans utiliser la lettre e. « L’instruction du clan Macmillan s’opposant à l’instruction du clan Dimitrov, ça paraît clair.  » Et c’était bel et bien un autre point dont ils devraient probablement discuter ensemble lorsqu’ils éduqueraient leurs propres enfants. Pour Kiara, il n’y avait rien de mal à regarder un bel homme, du moment que cela demeurait discret et non visible pour les autres. Mais elle devait bien l’avouer, presque à contre-coeur, mais Grigori était dans le vrai en disant que cela était irrespectueux. Cela n’empêcha pas Kiara d’en être affectée et ce fut la raison pour laquelle elle s’empara de la main de son fiancé, témoignant ainsi sa jalousie sans même se cacher. Qu’elles voient leurs mains nouées et surtout la bague de fiançailles qui ornait les doigts de la jeune Macmillan. Voilà ce qui semblait important à ce moment là. « Pourquoi pas ? » Si elle avait envie d’être jalouse, qu'est-ce que cela pouvait il bien lui faire ? Elle était confrontée à un homme qui ne l’était pas, tant mieux pour lui mais Kiara détestait qu’on regarde son fiancé ainsi, elle était dans son bon droit. « Roh, Grigori, sois sympa avec moi. Ça plaît pas du tout à la futur Miss Dimitrov, j’ai l’droit, non ? » Elle soupira : « J’ai pas ton sang-froid. » Lui qui paraissait si souvent mesuré, tellement maître de ses propres émotions, pouvait-il l’entendre ? Le comprendre ? Certainement que non. C’était ainsi.

Quoi qu’il en soit, Kiara ressentit soudainement le besoin de s’isoler avec son fiancé, loin de la populace mal éduquée des autres, avec la volonté d’être tranquille, d’être seule avec lui et de profiter ; c’était le mot d’ordre de ce week-end, c’était ce qu’ils avaient convenu ensemble. Et pour une fois, ne rien prévoir, ne rien programmer, cela faisait du bien à Kiara. Pourtant, Grigori et elle appréciaient que les choses soient bien organisées et définies à l’avance mais ce week-end serait différent. Une bulle rien qu’à eux, le moment idéal pour se retrouver après les jours désastreux qu’ils venaient de vivre chacun de leurs côtés. Kiara espérait simplement que cela serait suffisant pour les ressourcer et leur donner le courage d’affronter les jours à venir. Elle avait beau faire confiance à son fiancé, elle avait beau l’entraîner dans des choses qu’il ne se serait probablement jamais autorisé à faire si elle n’avait pas été là pour le pousser (comme aller dans l’eau), elle savait que les semaines qui suivraient ne seraient pas aussi insouciantes. Que même si elle estimait Grigori digne de devenir son époux, si elle l’estimait à la hauteur de ce qu’elle attendait d’un homme, les obstacles qui s’évertuaient encore et toujours à se mettre sur leur chemin étaient nombreux. Mais pour le moment, alors qu’ils étaient dans l’eau, Kiara profita de l’instant, n’attendant aucune réponse de la part de son fiancé, trop peu expansif sur ses propres ressentis. Il ne disait mot, probablement abasourdi par ce qu’elle venait de lui dire, mais Kiara n’avait que faire qu’il lui réponde ou non. Son silence était suffisamment éloquent pour cela. Elle se colla doucement à lui, recherchant le contact physique, ce qu’il lui offrit volontiers, tandis qu’elle sentait leurs cœurs respectifs battre à la même rapidité, en témoignage de leur affection réciproque. Ils s’enfermèrent à nouveau dans la bulle qui n’appartenait qu’à eux, vivant intensément ces deux jours ensemble, loin du tumulte et des préoccupations qui les attendaient à l’extérieur.


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