Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
La magie de Noël, le sapin, les illuminations, le vin chaud, la neige, les repas copieux à faire pâlir un boulimique… Ça semble bien loin du mois de juillet tout ça. Pourtant, c’était bel et bien dans cette atmosphère que Malakhai souhaitait se plonger l’espace de quelques heures. Enfin, pour être plus exacte il voulait principalement participer au tout nouvel Escape Game magique avec pour thème « Visite à Christmas Land ». Les moldus avaient inventé le concept même de ce jeu dont il faut s’échapper en résolvant une série d’énigme dans un temps imparti mais les sorciers l’avaient emmené dans de nouvelles sphères. Immersif, riche en sensations et digne des aspirations de simulations virtuelles des moldus, ça promettait d’être tout simplement jouissif comme expérience. Malakhai avait donc tout prévu pour cette sortie alors que le mercure décidait de battre de nouveaux records, obligeant les corps à progressivement se dévêtir en quête d’un peu de fraicheur. Rendez-vous avait été donné à sa meilleure amie Lilibeth devant le magasin de farces et attrapes du Chemin de Traverse pour se rendre ensuite à l’adresse de l’Escape Game et garder ainsi la surprise jusqu’au bout.
Vers qui d’autre que Lilibeth aurait-il pu se tourner pour pareil événement ?! Il savait la jeune femme prompte à plonger la tête la première dans toute forme de féerie, enthousiaste, volontaire et cela leur donnerait une bonne excuse pour passer un peu de temps ensemble… Pouvait-on espérer mieux comme activité pour un samedi après-midi brûlant en plein coeur de Londres ? Dans l’attente de sa venue, Khai attendait la demoiselle sous les bourrasques d’air frais que soufflait magiquement le plafond de la boutique alors qu’il finissait d’engloutir son sorbet saveur pêche des vignes. Tel un gamin, il ne se lassait jamais d’arpenter les rayons de ce qui avait longtemps été son magasin préféré du Chemin de Traverse. Combien de rendez-vous galants avait-il donné avec comme point de départ cette boutique ?! Il en était autrement aujourd’hui mais le lieu restait le même. Quand il aperçut au loin son amie, Khai goba le cône gaufré de sa glace avant de se précipiter dans la fournaise extérieure en prenant soin qu’elle ne le repère pas tout de suite. Il avait une réputation à défendre voyons ! Discrètement, Malakhai se faufila derrière elle et vint soudainement attraper ses hanches en s’exclamant avec un large sourire qui trahissait déjà son profond amusement. « BOUH ! » Face à la réaction provoquée chez Lili, il ne put s’empêcher de rire aux éclats avant de venir doucement l’enlacer comme pour s’excuser. « C’est plus fort que moi, tu le sais bien. » Maigre justification après cette petite frayeur.
« Suis-moi, j’ai une surprise pour toi. » Sans lui laisser le temps de protester ou même commencer à poser mille et unes questions, qu’elle aurait de toute façon le temps de poser pendant le trajet, Khai l’entraina dans une allée perpendiculaire du Chemin de Traverse. Ils regagnèrent rapidement une petite bâtisse aux allures d’hangar à moitié abandonné avec un simple écriteau ne payant pas de mine « Fun Inc. ». « Promis ça va te plaire ! » Lui assura-t-il avant de frapper trois grands coups contre la porte métallique qui s’entrebâilla. Khai donna un nom de code préalablement reçu et ils purent entrer dans une atmosphère féérique. L’air y était bien plus frais, ça sentait bon le sapin et les épices tandis que quelques elfes rigolaient en coeur ici et là en fabricant des jouets en bois. « Bienvenue à Christmas Land ! » S’exclama une jeune femme en costume de mère Noël, leur tendant deux gros sacs qui contenaient leur costumes. Elle les invita à aller se changer, se glissant dans la peau de deux petits elfes du père Noël et leur dressa la situation une fois qu’ils furent sortis des vestiaires. « Alors que vous avez entrepris de visiter le village du père Noël, votre balade prend une tournure inattendue. L’avenir de Christmas Land et de ses habitants est entre vos mains. Sauvez le père Noël des griffes du Grinch et rétablissez l’ordre avant qu’il ne décapite le pauvre vieillard, ruinant à tout jamais Noël. Bonne chance ! Le monde compte sur vous. » Dit-elle d’un air grave avant qu’un bruit tonitruant suivi d’une violente explosion ne retentisse au fond du village, semant le chaos dans cette simulation grandeur nature.
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Lilibeth S. Barjow
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Ven 9 Déc - 7:18
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A n'en point douter, Lilibeth Barjow adorait les surprises, particulièrement lorsque celles-ci sont organisées par son meilleur ami de toujours. Un ciel d'été abattait sa chaleur étouffante sur la grande ville de Londres. Pour l'occasion, Lilibeth revêtait une robe cache-coeur lui retombant sur les genoux. La couleur robe vive de sa robe permettait de la repérer à des kilomètres à la ronde. Khai et Lili s'étaient donné rendez-vous devant le magasin de farces et attrape. Arrivée à destination, Lilibeth remarqua que son ami n'était pas encore arrivé, aussi décida-t-elle de faire du lèche-vitrine et cela tombait bien parce que le magasin de prêt-à-porter jouxtant la boutique de farces et attrape, était en pleines promotions. À peine atteignait-elle sa destination que deux mains vinrent la saisir subitement par les hanches, provoquant un sursaut à vous en faire sauter les poux sur la tête. — Khai ! Réprimanda-t-elle en le frappant à la poitrine. Comment ai-je pu être si naïve ? On se le demande, effectivement. Néanmoins, elle se jeta dans ses bras, ravie de revoir son ami et, pour tout vous avouer, pas rancunière pour un sou. Malgré la chaleur ambiante, cette accolade fut comme une bouffée d'air frais. — J'adore les surprises ! S'impatientait Lili en frappant dans ses mains d'empressement. À ce sujet, elle avait mille et une questions à poser, mais Khai l'entraîna dans une allée perpendiculaire qu'elle ne connaissait pas. Et pour cause ! Pas un magasin de fringues en vue. Quelle ne fut pas sa surprise (sans haut-le-corps cette fois-ci) lorsque son ami lui présenta un hangar qui semblait, de prime abord, abandonné. Mais qu'est-ce qu'il mijote ? — Je te préviens Khai, si c'est une mauvaise blague, je frapperai au visage, cette fois ! Menaça-t-elle. Mais son ami lui promit que la surprise allait lui plaire. Confiante (bêtement, il faut l'avouer), Lilibeth se laissa entraîner par l'entrebâillement de la porte après avoir frappé trois coups. Il y avait même un nom de code. Sérieusement ? Mais quelle était donc cette mascarade ? Un courant d'air de fraîcheur les surprend tandis qu'ils entrèrent dans un endroit tout simplement magique. Lilibeth inspira un grand coup pour profiter de la fraîcheur, et des notes de cannelles et de badiane vinrent titiller son odorat. Un large sourire fendit son visage qui rayonnait. La mère Noël leur souhaite la bienvenue à Christmas Land, avant de leur tendre à chacun ce qui sera, apparemment, leur tenue de combat. Lilibeth frétillait d'excitation. Un jeu ! Elle adorait les jeux ! Ayant été privée de tous et surtout, de tous les amusements, elle n'avait jamais perdu son âme d'enfant. Après un passage éclair dans les vestiaires, Lilibeth découvrit la tenue de Khai. Elle éclata littéralement de rire. Sous le poids de ses esclaffements, elle prit appuie sur ses genoux, peinant à reprendre son souffle et se tordant si bien de rire, que son tutu de Noël dévoilait ses fesses, heureusement recouvertes d'un épais collant rayé blanc et vert. De la laine, ce n'était pas de refus. Car après la chaleur harassante de l'été, le froid du hangar commençait à mordre leurs doigts de pied. Lili fut bien obligée de reprendre son sérieux pour écouter l'énoncé du jeu. — Allons-y ! S'écria Lili en attrapant Khai par la main. Elle jeta en l'air son poing libre. — ON ARRIVE PÈRE NOËL ! Traînant son ami jusque sur les lieux de l'explosion, ils purent constater des dégâts : l'explosion avait eu lieu sur le trône du père Noël, là où il accueillait les enfants pour écouter leur souhait avant de prendre une jolie photo souvenir. Chez les lutins, c'était la panique. L'un d'eux s'écriait : — La journée à souhait est foutue ! Les rêves et l'espoir des enfants vont disparaître. NOUS ALLONS TOUS MOURIR. Un autre courait dans tous les sens en agitant les bras : — Il a enlevé le père Noël, il a enlevé le père Noël.
— Qui ? Qui ? Hurla Lili pour essayer de couvrir le tintamarre des lutins. — Le grinch ! S'énerva le lutin affolé en pointant du doigt un énorme bonhomme vert vêtu d'un costume de père Noël et portant sur son dos une énorme hotte dont le contenu semblait frétiller. — Sus au Grinch ! Cria Lili. Tête baissée, elle fonça en direction de la forêt de sucre d'orge où le Grinch, hotte en main, ricanait. Il ne s'attendait pas à ce qu'une folle se jetât sur lui, aussi perdit-il son sourire lorsque Lili, grâce à sa petite taille, se faufila aisément entre les sucres d'orges avant de plonger, les bras en avant, sur le Grinch.
Sus au Grinch:
0 - Elle ne touche même pas le Grinch d'un poil.
1 - Elle le touche à peine, mais le Grinch a déjà bondi hors d'atteinte.
2 - Elle attrape le pan de son manteau, mais le Grinch réussit aisément à se dégager.
3 - Elle attrape un pan de son manteau et déchire un misérable bout de tissu.
4 - Elle attrape un pan de son manteau et déchire un bout de tissu sur lequel est noté un indice.
5 - Elle l'attrape par le manteau et le Grinch est obligé de l'enlever pour s'échapper. Le manteau a une particularité magique.
Évidement, si les choses étaient si facile, malgré l'effet de surprise, le Grinch parvint à l'éviter. — Un jour, c'est moi qui serais sur le trône. Alors, les pires cauchemars des enfants se réaliseront, et ils perdront tout espoir !
Et il disparut.
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Ven 9 Déc - 7:18
Le membre 'Lilibeth S. Barjow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Pouvait-on espérer meilleure occupation pour une après-midi brûlante ? En si bonne compagnie en plus ?! Décemment, non. Lili s’était imposée comme une évidence dans l’esprit du sorcier alors la retrouver pour s’adonner à un tel jeu librement semblait la parfaite excuse pour la voir. La surprise de son arrivée passée, le contact toujours trop fugace de son enveloppe acquit comme par mécanisme, il lui annonça avoir une surprise pour elle. L’enthousiasme contagieux de la demoiselle ne fit qu’accentuer son sourire déjà bien présent, conforté dans l’idée qui avait germé il y a peu de temps en lui. Si les lieux pouvaient paraître suspects en apparence car éloigné de toute l’agitation de la rue sorcière principale, Khai ne doutait pas que l’amusement serait au rendez-vous. Après tout, il savait sa meilleure amie à l’âme innocente joueuse et toujours enthousiaste. Comment un Escape Game sur le thème de Noël ne pourrait pas lui plaire ? Ça semblait relever de l’impossible à ce stade. « Tu sais bien que je pourrais pas te faire ça, voyons ! » La rassura-t-elle alors que l’ombre d’un doute semblait s’immiscer en elle. Non. Khai était tout simplement incapable de faire une blague de mauvais goût. A Lili du moins. Les autres ça comptait pas. Lilibeth représentait la perfection. Sans compter qu’il ne voulait pas risquer de perdre son amitié, encore moins d’avoir un Rory Barjow vengeur sur le dos.
Arrivés à destination, il frappa avec le code rythmique qu’on lui avait indiqué par hibou et ils furent accueillis bien vite dans l’ambiance féérique de ce village de Noël. En l’espace de quelques secondes, la canicule régnant à l’extérieur du hangar ne semblait plus être qu’un lointain souvenir tant l’atmosphère régnant grâce à la magie submergeait les sens en enchantant l’esprit. Sans prêter grande attention au costume qu’on lui tendit, le sorcier partit se changer. Ce ne fut qu’une fois qu’il eut enfilé le justaucorps vert tendre dont la qualité du tissu laissait amplement à désirer qu’il sembla mesurer l’erreur d’avoir demandé l’option costume en réservant leur place. Pour lui qui accordait une telle importance à son apparence, se retrouver vêtu d’un accoutrement clairement douteux d’Elfe tout droit sorti d’un porno au budget quasi-inexistant s’apparentait à de la torture. Un profond soupir lui échappa en enfilant les chaussons à grelots et le bonnet rayé vert et rouge avant de quitter sa cabine. Bien évidemment, Lilibeth avait eu droit à une tenue bien plus flatteuse. En même temps, qu’est-ce qui ne lui allait pas ?! Même vêtue d’un jogging et vieux tee-shirt elle était toujours sexy rayonnante. Clairement dépité, tirant une tronche de trois kilomètres de long, il fit mine d’ignorer le fou rire qui la secoua à sa vue. Oui, on pouvait aisément le qualifier de ridicule.
Les consignes données pour démarrer le jeu, Khai n’eut pas le temps de commencer à penser à une stratégie d’attaque que Lilibeth l’entraînait déjà vers le lieu de l’explosion. Il fallait bien admettre que les efforts déployés en réalisme et jeu d’acteur étaient au rendez-vous, pas étonnant que l’activité connaisse pareil succès. A la recherche d’indices prêt du trône du père Noël, Khai ne faisait que peu attention aux elfes courant dans tous les sens, principalement intéressés par les objets habilement dissimulés ici et là. Ce fut quand il entendit le mot « grinch » être prononcé qu’il se redressa (non sans difficulté à cause de cet atroce costume bien trop petit pour lui) pour apercevoir la silhouette d’une Lili en tutu foncer vers le pauvre Grinch. Partagé entre surprise et amusement, il tenta de la suivre, clairement limité dans l’amplitude de ses mouvements. Sans compter que courir avec des chaussures qui rebiquent et font un vacarme pas possible c’est franchement pas simple ! Khai ne parvint donc à la rattraper que quand le Grinch s’enfuit, aidant à relever Lilibeth qui s’était jetée sur l’acteur grimé. « Tu pensais vraiment l’attraper et résoudre en trois minutes le jeu qui est censé durer une heure ? » Demanda-t-il avec un large sourire moqueur. Lili face à lui, il épousseta la poudreuse qu’elle avait sur les épaules avant de réajuster son bonnet. « Faut qu’on aille trouver l’indice prêt du trône. » Une fois de retour sur les lieux de l’explosion, ils entreprirent de chercher ce qui pouvait s’apparenter à un objet suspect tout en assaillant les elfes restés sur place de questions. L’un d’eux leur expliqua en détail ce qui s’était passé et alors qu’il finissait son monologue animé, Khai extirpa sous la carcasse encore fumante d’une poupée un sucre d’orge à l’allure suspecte. « Lili ! » S’exclama-t-il en lui faisant signe de le rejoindre. « Regarde. Je pense que ça devait faire partie du dispositif explosif. » En effet, la friandise plus épaisse que la normale avait été creusée à l’intérieur et une mèche carbonisée s’était collée sur la surface en sucre. « Où est-ce qu’on peut acheter ce type de bonbons ? » Demanda-t-il alors à l’Elfe qui leur indiqua une des cabanes non loin de là.
D’un pas déterminé, les deux amis s’y rendirent. A première vue, les lieux semblaient déserts, probablement abandonnés suite au chaos provoqué par l’explosion proche. Khai tenta d’ouvrir la porte dont le mécanisme céda immédiatement, la boutique n’ayant pas été fermée à clef. « Je vais faire un tour à l’arrière, reste sur tes gardes. » Souffla-t-il avant de se diriger à pas feutrés vers l’arrière boutique. A peine eut-il fait deux pas que les grelots situés au bout de ses chaussures lui extirpèrent un profond soupir d’exaspération. Khai tenta d’avancer à nouveau mais sous l’absurdité de la situation dans laquelle il se trouvait, le sorcier déchaussa à la va vite les immondes chaussons verts bruyant et pu enfin se rendre dans la pièce dédiée aux stocks. Prêt à affronter tout ce qui croiserait son chemin, il ne put que constater l’absence de toute âme qui vive. Revenu dans la pièce principale et renfilant ses chaussures, il annonça. « On est seuls. Mieux vaut tenter de trouver un nouvel indice rapidement. » L’avantage de ce genre de jeux c’était qu’ils ne savaient jamais vraiment sur quoi partir, rendant l’exploration encore plus amusante.
Les dés:
Oui - La porte est ouverte, ils peuvent entrer prudemment. Non - La porte est verrouillée, il va falloir passer par une fenêtre.
Oui - La boutique est complètement déserte, Lili peut lui ouvrir en paix Non - Quelque chose bouge dans l’arrière boutique.
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Lun 13 Fév - 8:36
Le membre 'Malakhai Travers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Oui/Non' :
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#2 'Oui/Non' :
#2 Résultat :
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Mer 22 Fév - 19:45
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Khai l'aida à se relever puis à épousseter la neige artificielle collée à son costume, tout en esquissant une moue désabusée. Evidemment qu'elle y avait cru ! Avec le recul, cela paraissait totalement stupide, et Lili se consola en songeant qu'au moins, elle avait essayé. Tandis que Khai vissait son bonnet sur sa chevelure brune, elle fronça le nez pour signifier qu'elle lui donnait raison. L'heure tournait et le Père Noël restait à trouver. Ensemble, ils examinèrent la scène du crime. D'un coup d'oeil avisé, Khai repéra le dispositif d'explosif, et ils marchèrent jusqu'au magasin de bonbons. La boutique était déserte. Pendant que Khai inspectait l'arrière-boutique, Lilibeth longeait les rangées d'étagères où s'exposaient des bonbons et friandises en tout genre. Il lui sembla grossir rien qu'à la vue de tout ce sucre. Son ami revint bredouille, leur périmètre de recherche se restreignait au magasin. — Oh ! S'exclama-t-elle soudain en levant le petit doigt. Ils doivent certainement posséder un livre d'enregistrement des comptes. Joignant le geste à la parole, elle contourna le comptoir pour en fouiller les étagères dissimulées à la clientèle. A bout de bras et avec peine, elle souleva un livre énorme, dont la largeur dépassait presque celles de ses épaules. — J'ai trouvé ! Le livre retomba lourdement sur le comptoir, et elle s'empêcha de le feuilleter. Il n'y avait rien d'inscrit de notable sur la page du jour. Lilibeth remonta alors dans le temps. Certainement le coupable avait-il préparé son coup pendant des jours. Le commerçant consignait chacun des articles vendus dans son ouvrage. — Ah ! Big sucre d'orge géant, il y a trois jours, ce doit être ça. Et maintenant, qu'allaient-il donc faire de cette information ? — Peut-être faut-il retrouvé le commerçant ? Il est peut-être avec les autres, sur le lieu du crime ou rentré chez lui. Ou... attend un peu. Elle tourna difficilement le livre de compte vers Khai. — Regarde ce symbole noté comme un petit astérix à la fin de la dénomination de l'article. On dirait une tête de hibou... ou bien est-ce un chat ? Cela nous conduirait-il vers l'animalerie ? Ils s'empressèrent de quitter le magasin de friandises. Dehors, les acteurs jouaient le jeu à fond. Les elfes du Père Noël couraient dans tous les sens comme s'ils avaient véritablement quelque chose à faire. Une voiture de la Police Elfe, Unité Spéciale du Pôle Nord, manqua de les renverser, sirène à tue-tête. Certainement se dirigeaient-ils vers le lieu du crime. D'autres encore faisaient leurs emplettes, comme si de rien n'était. La longueur de la rue semblait interminable. Mais où est donc cette foutue animalerie ? Soudain, Lilibeth trébucha sur la marche d'un palier qu'elle n'avait pas vu en courant le nez en l'air, et se rattrappa in extrémis à Khai, cognant sa tête derrière son dos. Son étourderie l'aura forcé à détournée la tête de côté pour appercevoir, au-dessus de la porte d'une habitation, le symbole qu'ils avaient vu dans le livre de compte de la boutique de friandise. Le soufle coupé par sa découverte, elle saisit Khai au poignet pour l'attirer vers la maison en question, l'index pointé sur le sympbole. Sur la boîte aux lettres était inscrit : Confrérie PLG. NE pas déranger. — Si c'est pas louche ça ! Lilibeth actionna la poignée mais la porte était vérouillée. Les maisons et les boutiques étaient collées les unes aux autres, si bien que pour passer par l'arrière de la maison, il fallait remonter cette interminable rue et ils n'avaient évidemment pas le temps, surtout s'ils risquaient de faire chou blanc. Alors, Lilibeth tenta quelque chose d'on ne peut plus simple : elle frappa trois coups à la porte.
Dévérouiller la porte:
0 - 1 - 2 Sur la porte, des lettres s'inscrivent : chante moi une chanson et je m'ouvrirai.
3 - 4 - 5 Sous leur pieds, une trappe s'ouvre. Ils n'ont pas le temps de dire ouf que dans un haut-le-corps, ils dégringolent, les pieds en avant.
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Mer 22 Fév - 19:45
Le membre 'Lilibeth S. Barjow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Khai, l’expert en tromperies ne signifiait pas pour autant qu’il était un fin limier. Duper son monde, oui. Reconnaître les menteurs et dénicher des vérités, un peu moins. Toutefois dans l’environnement très normé et cadré d’un Escape Game, Malakhai pensait pouvoir être en mesure de trouver au moins quelques indices pour faire avancer l’intrigue. C’était déjà mieux que de foncer tête baissée aux trousses du Grinch en pensant pouvoir l’arrêter et sauver le Père Noël après littéralement cinq minutes de jeu, n’est-ce pas Miss Barjow ?! BREF ! Enfin sur une piste concrète et à l’intérieur de la boutique dont provenait un des explosifs en sucre d’orge, le sorcier retourna l’arrière boutique sans succès avant de rejoindre son amie complètement bredouille. « Rien de ce côté. » Annonça-t-il la mine défaite, tentant déjà d’imaginer sur quoi ils pourraient partir pour collecter de nouveaux indices. A part retourner sur le lieu de l’explosion, Khai séchait. L’idée soudaine de Lilibeth tomba donc à pic. Curieux, il l’observa faire et ne put réprimer un large sourire amusé en la voyant ainsi lutter pour soulever le livre de comptes. Loin de lui l’idée de proposer son aide, la jeune femme possédait une telle soif d’indépendance que même mettre cela sur le compte de la galanterie ne marcherait pas. D’autant plus qu’elle ne le voyait que comme un simple ami et les amis ne peuvent pas se montrer galants entre eux, pas vrai ?!
Tout en se plaçant derrière elle, Khai regarda le contenu du livre par dessus son épaule. A sa remarque, il se pencha un peu plus pour observer le symbole en question situé à côté de l’article listé parmi les autres commandes et acquiesça. « Un blason peut-être même… Comme ceux des familles importantes. » Si après tout même eux au Royaume-Uni possédaient des licornes, des lions ou des dragons en signe d’emblème, pourquoi pas des familles fictives du Pôle Nord ?! Partis en quête du fameux insigne, ils évoluaient dans les rues de ce décor féerique où un froid de plus en plus mordant régnait. Non mais vraiment, quelle idée avait-il eu d’opter pour un déguisement ?! Avec son juste au corps et ce foutu collant vert fluo moulant il commençait à sérieusement se les geler malgré le fait qu’ils s’activaient de la sorte. Tout de même en partie distrait par la quête du symbole dans lequel ils s’étaient lancés, ses émeraudes oscillaient à droite et à gauche pour tenter de trouver cette figure animale. Sa quête sembla se stopper nette quand il sentit Lilibeth s’accrocher à lui dans son dos. Sans trop comprendre ce qui avait bien pu lui arriver, le sorcier se retourna, la détaillant rapidement des pieds à la tête. « Qu’est-ce que… ? » Eut-il à peine le temps de commencer à demander qu’elle l’entraînait de l’autre côté de la rue vers une maisonnette qui n’avait rien de bien spécial à première vue.
« Y a probablement une entrée dérobée ou alors on peut essayer de passer par derrière… Ou par en haut ? » S’interrogea-t-il à voix haute après qu’elle ait tenté d’ouvrir la porte. Les yeux levés vers le premier étage de la petite maison pour tenter d’apercevoir si la fenêtre était restée ouverte, il se sentit soudain happé par le sol qui se déroba sous leurs pieds. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les deux amis se retrouvèrent à même le carrelage de ce qui ressemblait à l’entrée d’une petite cave sombre. Derrière eux, la rampe métallique par laquelle ils avaient glissé se retrouvait dissimulée dans l’obscurité ambiante. Seule une petite lueur vacillante à quelques mètres de là leur parvenait derrière l’angle formé par le mur. Khai se releva et tendit la main à Lili pour l’aider à en faire de même. Ce fut à cet instant précis qu’un bruit métallique inquiétant résonna contre les parois de la cave. Le sorcier eut tout juste le temps d’attirer son amie contre son torse, sa main se plaquant contre ses lippes pour l’empêcher d’émettre le moindre son qui pourrait trahir leur présence. Bien que terrifié, il ne pouvait décemment pas se laisser aller à la panique. Déjà parce que c’était un simple jeu et qu’ils n’étaient pas vraiment en danger. Ça se saurait si des sorciers avaient mis en place un pareil piège en plein milieu du Chemin de Traverse. Du moins lui, membre du conseil ET Mangemort, serait au courant. Puis sans compter qu’il avait Lilibeth à protéger, ne l’oublions pas ! Sa prise autour de la demoiselle se relâcha progressivement alors que le bruit avait disparu aussi rapidement qu’il était apparu.
A présent que leurs yeux s’étaient accoutumés à l’obscurité, il abaissa son visage vers celui de Lili et plaça son index sur ses lippes pour lui indiquer de rester silencieuse alors qu’il se rapprochait de l’angle formé par le mur. Son myocarde battait si fort qu’il pouvait l’entendre résonner jusque dans ses oreilles mais après un coup d’oeil donné à Lili, le Travers eut le courage de discrètement jeter un coup d’oeil. Un étroit couloir se dessinait, simplement éclairé d’une torche accrochée au mur au fond de ce dernier. Impossible d’en découvrir plus, le couloir se séparant en deux au bout de quelques mètres. Afin de gagner en discrétion, Khai retira ses maudits chaussons coiffés de grelots qu’il coinça comme il put contre sa ceinture à scratch et prit la main de Lilibeth pour avancer. A pas feutrés ils commencèrent à se rendre jusqu’à l’intersection au fond du couloir. Alors qu’ils s’apprêtaient à arriver à l’intersection, un nouveau bruit métallique tonitruant retentit. Surpris, Khai s’anima d’un sursaut tout en se figeant, ses prunelles guettant l’obscurité de toute part. Il avait au passage hérité d’une Lilibeth tout aussi apeurée dans ses bras, son dos venant se heurter contre une des parois du couloir, le visage de son amie enfoui dans son cou. Après quelques secondes, force était de constater qu’il n’y avait pas de danger à l’horizon. Toujours sans prononcer le moindre son, il posa ses mains sur les épaules de Lilibeth pour la décoller de lui. Opération visiblement compliquée tant elle s’était accrochée comme une moule à son rocher. Fait qui, en temps normal ne l’aurait absolument pas dérangé s’ils n’étaient pas en pleine mission. Sans compter que pareil contact avait de base tendance à malmener son pauvre myocarde. Le moment semblait donc particulièrement mal choisi pour se laisser aller à pareille faiblesse. Par des gestes, le sorcier tenta de lui faire comprendre qu’elle devait rester ici pendant qu’il allait jeter un coup d’oeil à l’endroit où ils étaient arrivés. Face au refus virulent d’une Lilibeth tremblante, Khai se résolu à prendre sa main pour rebrousser ensemble chemin. La trape par laquelle ils étaient arrivés s’était refermée. Voilà donc la source de ce bruit mais surtout un potentiel moyen de s’échapper envolé. La moue défaite, il tenta d’esquisser un maigre sourire rassurant pour son amie avant d’emprunter le seul chemin restant. Arrivés à l’intersection, ils se collèrent à un des murs et après un nouveau coup d’oeil, ils prirent à gauche pour inspecter ce qui pouvait bien se trouver derrière la porte en bois massif.
Les dés:
0 à 1 - Ils ouvrent la porte mais la pièce et vide, il faut rebrousser chemin et continuer de l’autre côté du couloir. 2 à 3 - La pièce comporte de nombreux éléments parmi lesquels fouiller mais la présence de nombreuses zones d’ombre ainsi qu’une porte les oblige à rester silencieux. 3 à 5 - [strike]La pièce comporte de nombreux éléments qu’ils commencent à fouiller mais une silhouette surgit brusquement d’un recoin mal éclairé.
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Mar 28 Fév - 8:49
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Sam 11 Mar - 18:08
The weather outside is frightful
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Grâce à son entrain, Lilibeth les entraîna sur la piste du mystérieux symbole. A l'extérieur, il faisait un froid de canard, et ses cuisses, simplement recouvertes d'un collant en laine, commençaient à s'hérisser de frissons désagréables. Par chance, leurs yeux tombèrent sur le symbole, gravé au-dessus de la porte d'une maisonnette. Ne restait plus qu'à trouver un moyen d'y entrer. La première tentative de Lilibeth ne fut pas si désastreuse, bien qu'elle aurait préféré un autre moyen d'accès. Un haut-le-corps lui souleva le coeur et la jupe tandis que tout son poid dégringolait dans le vide. Heureusement qu'elle portait des collants, sinon la rampe métallique lui aurait cramée la peau. Malakhai l'aida à se relever. Entourée par l'obscurité, Lilibeth se sentit en insécurité, oubliant, un tant soit peu, qu'il ne s'agissait que d'un jeu. Elle saisit l'avant bras de Khai, avalant péniblement sa salive tandis qu'elle regardait alternativement l'ouverture par laquelle ils venaient d'arriver, plongée dans le noir, et la faible lueur, peu reconfortante, qui leur indiquait la direction à suivre. C'est alors qu'un bruit métallique résonna. Le coeur de Lilibeth manqua au moins deux battements, c'est le temps qu'il fallu à Khai pour l'attirer contre lui en la forçant à ne pas faire de bruit. Appuyée contre le torse de son ami, la main crispée sur son poignet, Lilibeth tendait l'oreille, mais la peur tambourinait contre sa tempe, l'empêchant de sonder les alentours. Quoi que ce fut, le silence règnait à nouveau en maître. La prise de Khai se relâcha à l'unisson avec l'esprit de Lilibeth qui retrouvait courage. Durant quelques secondes, elle avait retennu sa respiration, et la relâche lui permit de reprendre une grande inspiration d'oxygène. Aussi, les effluves d'un parfum qu'elle connaissait bien s'insinuèrent dans ses narines, l'aidant, irrémédiablement, à recouvrer son calme. Ils convinrent d'avancer en silence. Par anticipation, Lilibeth plaqua une main sur la bouche. Elle suivait Khai qui les dirigeait vers la lumière, et franchement, ce n'était pas rassurant du tout. Ensuite, ils arpentèrent un nouveau corridor qui se terminait par une intersection. Tout juste eurent-ils le temps de l'atteindre qu'un nouveau bruit retenti. C'en était trop ! D'une force insoupçonnée, elle retourna son ami pour s'agripper à lui, le plaquant au passage contre le mur. Par aggripée, entendait fortement crispée. Heureusement qu'ils ne s'étaient pas séparé où quelque chose dans ce genre-là ! Laissant Khai constater du danger, Lilibeth bénéficia du doux parfum qu'elle aimait bien logé dans son cou. Un paradoxe s'insinua en elle : d'un côté, tout son être voulait mourir, recroquevillée sur le sol ; de l'autre, un bien-être tentait de se faire une place mais la peur ne lui permettait pas. C'est alors qu'elle s'aperçut que Khai tentait de la décoller puis, par des expressions significatives, lui proposa qu'elle attende ici, ce qu'elle refusa formellement ! Et puis quoi encore ! La main de son ami attrapa la sienne tandis qu'il rebroussait chemin. Un profond sentiment de soulagement libéra les entrailles de Lilibeth. C'était absurde, ce n'était qu'un jeu, ils ne craignaient rien. Ils allaient rentrer bredouille et... rester coincer dans cet endroit maudit. Par Merlin ! La trappe s'était refermée, il n'avait pas d'autre choix que d'avancer. Quel jeu sordide ! Cruel ! Puisqu'ils n'avaient plus le choix, ils empruntèrent le passage de gauche pour aboutir à... rien du tout ! Où est-ce qu'on en était déjà ? Sordide, cruel, mesquin ! PERVERS ! Toujours sur les talons de Khai, ils marchèrent jusqu'à l'intersection pour s'engouffrer dans le passage de droite. Un long corridor sans fenêtre les séparait d'une nouvelle porte en bois massif. Les murs, construits dans la pierre, étaient parcourut d'une rangée de torche éteinte, desquelles pendouillaient des toiles d'araignées opaques. Lilibeth détestait les araignées. Avec peine, elle le suivit jusqu'à la nouvelle porte où un écriteau indiquait : Allumez la lumière car dans les ténèbres, vous n'y verrez rien. Comment allumer des torches sans allumettes, sans briquet et sans baguette ? Soudain, chacune des torches s'enflamèrent. Lilibeth venait d'appuyer sur un intérupteur fiché dans le mur. La lumière des flammes revela un nouveau message sur la porte : Chantez Jingle Bell ou mourrez.
Dévérouiller la porte:
0 - 1 La lumière a reveillé les araignées et franchement, elles sont beaucoup trop grosses pour avoir tissé les toiles pendouillant aux torches. Les créatures semblent particulièrement agressives. Pas le temps de savoir d'où elles viennent. Ils vont mourir. Lilibeth hurle à la mort.
2 - 3 La lumière a reveillé les tisseuses de toile ; de petites araignées, par milliers, s'éveillent pour remplir le corridor, comme une marrrée noire. Ils sont coincés, ils ne peuvent plus rebrousser chemin. Les bestioles semblent ne pas apprécier le dérangement et démontrent des signes d'agressivité. Lilibeth hurle à la mort.
4 - 5 Du plafond, tombe un filet dans lequel sont enchevêtrés des araignées de toutes tailles. Particulièrement énervées, il sembleraient qu'elles tentent de ronger la corde dans l'espoir d'attaquer les intrus. Il faut faire vite !
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Sam 11 Mar - 18:08
Le membre 'Lilibeth S. Barjow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Durant toute sa scolarité, Khai s’était efforcé d’éviter les situations dangereuses promises par les sombres couloirs du château. Il n’avait pas non plus opté pour une profession à hauts risques. On pouvait donc aisément affirmer que le jeune homme détestait se retrouver face au danger ou du moins dans un contexte potentiellement compromettant. Sa couardise contrebalançait parfaitement l’inconscience de l’héritier Barjow que le danger semblait charmer tel le chant d’une sirène. A l’instant même où son arrière train atterrit sur le sol glacé du sous-sol, Malakhai regretta amèrement d’avoir traîné sa meilleure amie jusque là. Quelle idée d’incorporer pareille étape à un Escape Game sur le thème de Noël ?! Le nombre de chérubins traumatisés par ce passage devait se compter par centaine. Lilibeth et Khai s’ajoutant bientôt à la liste. Si le contexte du jeu restait bien en tête du jeune homme, l’inconfort de la situation prédominait sur sa rationalité. Instinctivement, il contraint la demoiselle au silence avant de s’assurer que plus un son ne résonnait contre les parois lugubres du lieux. L’inspection pouvait alors débuter. Tâche ô combien périlleuse quand il avait non seulement à gérer son propre stress et la terreur dont semblait être animée sa meilleure amie littéralement cramponnée à lui.
Le soudain bruit tonitruant retentissant dans un écho effroyable manqua de lui provoquer une crise cardiaque, immédiatement distrait par une Lilibeth tremblante comme une feuille venue se réfugier contre lui. Technique certes rassurante mais en cas de danger imminent cela aurait à coup sûr signé leur arrêt de mort. Comment espérez-vous convenablement vous défendre avec une demoiselle en détresse collée telle une moule à son rocher dans vos bras ? Ça devient bien compliqué, voilà ce que ça donne ! Une tentative de négociation avortée plus tard, ils rebroussèrent chemin pour faire face à la chute de la trappe par laquelle ils avaient atterri là. Il ne restait plus qu’à trouver une issue à cet horrible endroit et prier pour s’en sortir indemne sans quoi Rory se chargerait de l’achever dans ce qu’il imaginait être d’atroces souffrances. La première porte fut un échec cuisant, de quoi renforcer un peu plus la détermination et surtout l’impatience de Malakhai de trouver la sortie et un indice pour partir en quête du Grinch. Arrivés à la seconde dans une demie pénombre qui n’avait rien de rassurante, l’écriteau laissa Malakhai dubitatif. La magie sans baguette n’était clairement pas son fort, n’ayant pas étudié en Afrique ou même en Asie pour maîtriser cet art qui dans ce cas aurait été des plus pratique il fallait bien l’avouer… Alors qu’il tentait de trouver une solution, l’apparition de lumières le fit sursauter, tournant instinctivement ses prunelles émeraudes vers Lilibeth, inquiet qu’il se soit passé quelque chose. Ce fut l’étincelle d’horreur accompagnée de son cri qui lui fit se retourner presque aussi rapidement pour découvrir les énormes arachnides se précipiter vers eux. S’il n’avait jamais particulièrement nourrit d’aversion pour ces bestioles, leur taille et fureur ne les lui rendaient pas spécialement agréables.
Dans un pur instinct, sa carcasse vint se placer face à Lilibeth pour faire obstacle aux monstres rampant et il se mit à chanter à tue-tête la fameuse chanson de Noël. A l’instant où les premières paroles s’extirpèrent de ses lippes, la course folle des araignées sembla se ralentir, incitant le sorcier à continuer cette tâche des plus grotesques. S’il avait déjà commencé à reculer vers le couloir principal, son chant ne s’arrêtait pas pour autant, stoppant finalement les créatures qui finirent par s’évanouir dans un nuage de fumée noire. Encore sous le choc alors que la porte au bout de la seconde salle venait de se déverrouillée, il prit un instant pour reprendre ses esprits avant de faire volte face vers Lilibeth. Une main posée sur son épaule, l’autre vint délicatement placer ses cheveux derrière son oreille, le pouce s’attardant sur l’épiderme à la douceur incomparable. « Ça va Lili-jolie ? » Surnom tout droit sorti de leur enfance auquel elle avait le droit quand il débarquait dans sa cheminée après l’une des nombreuses remontrances de Barjow senior. Malakhai connaissait sa meilleure amie sur le bout des doigts. Il n’avait besoin que d’un regard posé sur elle pour déceler son trouble. Toujours avec une grande douceur, ses bras vinrent s’enrouler autour de sa frêle carrure dans une étreinte qui, ne le cachons pas, n’avait rien d’amicale. C’était toutefois là un bon moyen pour tenter de se remettre de ses émotions avant de lui souffler en revenant capter ses prunelles océan. « On y va ? » Main dans la main ils traversèrent la salle précédemment envahie d’araignées pour déboucher sur un petit bureau recélant de cartes, documents et autres preuves incriminant l’habitant des lieux. Placardé contre l’un des murs, le portrait du Père Noël avait été barré d’une grosse croix rouge. « Bingo ! » Malakhai se mit aussitôt à chercher dans la pile de document, désignant du bout du doigt l’autre extrémité de la pièce à Lilibeth. « Prends ce côté là on gagnera du temps ! »
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Lilibeth S. Barjow
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Sam 17 Juin - 9:25
The weather outside is frightful
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Furieuses, les araignées déchaînées se déployaient dans leur direction. C'était sans compter la réactivité de Khai qui spontanément entonna l'air de Jingle Bell. Pétrifiée, Lilibeth assistait à la scène, transie de peur et de béatitude. Dans d'autres circonstances, elle s'esclafferait à gorge déployée devant la prestation de Khai, tout de vert vêtu, grelots tintants et tout, et les notes qui sonnaient faux. Mais les araignées, bien qu'il s'agisse d'un jeu, semblaient plus vraies que nature. C'était exactement dans ces moments-là que Lilibeth relevait sa faiblesse : interdite de magie, n'ayant jamais eu le droit de s'adapter à sa propre condition, elle n'était qu'une victime face au danger, résigné à devoir subir. En un clin d'œil, les araignées disparurent. Ça va Lili-jolie ? L'appellation l'extrait de sa torpeur, le geste de Khai pour replacer sa mèche derrière son oreille éventa les fragrances de son parfum. Irrémédiablement, Lilibeth retrouva son calme, le gratifiant d'un sourire tandis qu'il l'enserrait dans ses bras. Lilibeth entoura sa taille pour parfaire cette accolade, l'odeur de sa peau, qu'elle connaissait si bien, l'entraîna à fermer les yeux avant que le contact de leurs corps ne se rompe. — Ça va, allons-y ! Finissons-en avec cet odieux grinch. N'a-t-on pas idée d'être aussi mesquin ? Capturer le père Noël pour gâcher Noël, envoyer la horde d'araignées sur, certes, des intrus. Lilibeth prit la main de Khai et ils s'engagèrent dans un bureau à l'entretien douteux. Suivant les indications de Khai, elle s'occupait de fouiller une partie de la pièce. Qu'est-ce qu'ils cherchaient exactement ? Des indices pour leur indiquer où le Père Noël était détenu, sûrement. Renversant une pile de parchemin recouverte de miettes de biscuit, Lilibeth dégota une boîte sur laquelle était inscrit : jardin secret, surtout ne pas ouvrir. — J'ai trouvé quelque chose ! S'écria-t-elle victorieuse. Oh... un rebut... Le Père N'Os Elle haie 1 ordure. Pffff, ricana-t-elle. L'humour basique. Son rire cessa lorsqu'elle s'aperçut que c'était les seules informations dont ils disposaient. — C'est tout !? S'affligea-t-elle. Et si le Père Noël était détenu dans une déchèterie ? Mais c'est bien sûr ! J'ai vu le panneau indiquant la direction de la déchèterie lorsque nous marchions dans la rue principale. Reste le problème pour sortir d'ici à régler. Lilibeth observa autour d'elle. De nombreux tuyaux, assez large pour faire passer deux personnes trouaient les murs et le plafond. À l'évidence, le grinch aimait les tuyauteries. Comment connaître celui à emprunter et surtout, lequel choisir ? Tous les tuyaux étaient orange à l'acception d'un seul, de couleur vert, présent au plafond. En dessous trônait une large paire de chaussures de clown avec une pancarte indiquant : on n'est jamais mieux que chez soi. Eurêka ! — Ça me fait penser à un film moldu. On enfile les chaussures et on claque des talons. J'adore ce film. La paire de chaussures était si grande qu'ils pouvaient aisément rentrer dedans à deux. — On va devoir bouger en cœur pour claquer des talons. Tu es prêt ? À trois. Un, deux, trois ! Et la magie opéra. En un battement de cils, ils se retrouvaient à l'extérieur. — Sus au grinch ! S'écria Lilibeth. Allons lui montrer de quel bois on se chauffe. La déchèterie c'est par la ! En se retournant, le panneau signalant la déchèterie indiquait la direction opposée. Lilibeth pivota sur ses talons. — C'est par là ! Rectifia-t-elle. Au pas de course, ils déboulèrent devant une grille. Ça sentait fort les ordures. Sans se faire prier, Lilibeth poussa la grille avec le pied. Des montagnes d'ordures s'amoncelaient ici et là. Mais où était donc retenu le père Noël ? — Je propose qu'on ne se sépare pas ! Annonça Lilibeth en attrapant la main de Khai, histoire de joindre le geste à la parole.
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