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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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J'entends le loup, le chien et la rose :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 18 Fév - 2:24
Ce fut au cours des journées précédentes que Rose découvrit l'affaire : une attaque de loup-garou non-identifié. Si le sujet la dérangeait déjà bien assez sévèrement, ce ne fut rien à côté du frisson qui la prit en lisant dans un coin du rapport le nom de la victime : Abigail. En d'autres circonstances, Rose aurait sans aucun doute fait glisser le dossier sur le bureau de son coéquipier, faisant mine de rien, et en lui laissant jouer son rôle de grand ami. Mais en son absence, impossible pour lui de se rendre à son chevet. Ni pour elle de faire passer une sourde anxiété. Les pages agrafées étaient peu nombreuses et le peu d'informations que l'Auror avait sous les yeux lui laissa entendre que l'enquête était au point mort, faute d'éléments concluants. Cela signifiait-il que la jeune femme et victime était laissée à son compte ? Tournant les pages, l'agent du Ministère se rendit compte que personne n'avait jugé bon de la recontacter, ne serait-ce que pour s'assurer que des preuves nouvelles ne lui soient pas revenues, si ce n'était pas pour s'assurer de son état de santé. Un constat qui fit resserrer la mâchoire de L'Irlandaise.
Il fallut quelques jours complémentaires à la Cartwright pour se libérer du temps à des heures qui ne frisaient pas la vie nocturne. Le temps nécessaire pour faire les fonds de tiroirs de son appartement et réaliser quelques heures complémentaires à son propre compte, allongeant ses nuits dans son petit atelier qui avait depuis la mort d'Erwan remplacé la chambre dédiée à leur futur enfant. Enfant... qui ne viendrait jamais. Les plantes, les grimoires, les étagères emplies de fioles annotées en tout genre avaient pris la place des décorations murales enfantines, gaies et pleine d'espoir. Cloîtrée entre ses quatre murs, Rose avait donc suivi quelques vieilles indications manuscrites de feu son fiancé, complétées par quelques corrections de ses propres expériences menées parfois avec peu de brio. Mais l'audace et l'imagination n'avaient que peu de limites, tant que la fatigue ne l'échouait pas. Ainsi, après quelques tests fort peu probants, la sorcière réussi, enfin, à concocter la potion souhaitée. Avec beaucoup de précaution, l'Auror la versa dans plusieurs fioles avant de transplanner vers le lieu de résidence d'Abigail le matin-même et après une bien courte nuit de sommeil.

Arrivée à Soay, Rose fut tout de suite frappe et par le vent qui balayait l'île ainsi que l'humidité environnante. Les vagues, hautes de nombreux mètres, frappaient l'îlot sans discontinuité. Au loin, l'oreille de l'Auror parvint à reconnaître et identifier le son d'un modeste troupeau de brebis. Quelques autres sons lui laissaient entendre que d'autres animaux vivaient sur l'île, des animaux bien plus fantastiques et déconseillé à la vue des moldus. Par chance, aucun ne risquait de jouer les touristes dans le coin.
S'avançant à travers l'herbe verte et bien plus haute que du gazon de stade de Quidditch, l'agent du Ministère vient se rapprocher de la maison toute de pierre vêtue. Rustique, mais bien charmante. Elle renvoya à Rose de vieux souvenir d'enfance quand, il y avait bien longtemps, elle vivait encore auprès des siens, dans son Irlande profonde. Non sans une certaine émotion au fond du coeur, l'Auror vient se tenir face à la porte d'entrée et toqua trois coups rapides et puissants.

Il n'y avait plus qu'à espérer que ce soit suffisamment tôt pour que la prof ne soit pas encore partie pour Poudlard.
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Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
Sorcier OP
INRP
Métier : Professeur de Soins aux Créatures Magiques & directrice de la maison Poufsouffle
Messages : 5882
Gallions : 4736
Date d'inscription : 27/11/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #cc3333 & lightgrey
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 21 Fév - 11:33


Encore un peu de potion ?


Février 2022

Le craquement du transplanage inattendu fit hennir Sleipnir qui battit des ailes. Les moutons, trop occupés à brouter, ne réagirent pas. À l’intérieur du petit chaume, véritable sémaphore, l’elfe de maison à la peau violacée et aux oreilles étirées de part et d’autre de sa tête comme des ailes d’avion jeta un œil par la fenêtre. Elle grommela et, d’un claquement de doigts, elle désactiva le nombre improbable de pièges de Madame avait posé. Une tâche en plus dont l’être magique se serait bien passé, en plus de devoir faire la babysitter avec Maîtresse.
Maîtresse qui, au fond du lit, s’étira longuement.

La nuit avait été difficile. Réveils nocturnes, maux de tête, nausées et vomissements. Harper m’avait soutenu comme elle l’avait pu, comme à chaque fois, mais je ne pouvais me résoudre à lui couper ses heures de sommeil, alors je l’avais incité à retourner dormir. Partie de bonne heure ce matin, moi, je me résolvais à garder le lit, un peu fiévreuse. Ce n’était pas rare que je tombe malade. Le directeur et mes élèves étaient habitués, et heureusement, aujourd’hui, je n’avais qu’une classe. L’avantage d’être enseignante d’une branche optionnelle.
Malgré mon état vaseux, emballée dans mes draps, je flottais dans un état de demi-sommeil, encore bercée par l’odeur résiduelle de mon épouse à mes côtés quelques instants auparavant. En serrant son oreiller contre moi, je me donnais l’illusion qu’elle était encore là, tout prêt. Pour faire durer l’instant quelques secondes de plus.
Mais, dans le silence habituel de la petite île, outre le grondement des vagues et le sifflement du vent, mes oreilles se redressèrent quand le cliquetis de la porte d’entrée, au rez, s’ouvrit. Harper était déjà rentrée ? Aurait-elle oublié quelque chose ? Je souris à la perspective de la retrouver déjà.

Aux trois coups donnés, la porte s’ouvrit sur une petite elfe de maison vêtue d’une longue toge rouge brodée de fil doré. Sur sa poitrine brillait de ce fil scintillant, le sceau de la maison MacFusty, un Noir des Hébrides aux ailes ramassées, le cou légèrement angulé. Peu amène, l’elfe de maison claqua sa langue dans sa bouche en regardant la sorcière droit dans les yeux.

— L’intruse peut-elle décliner son identité ?

Autant dire que l’elfe de maison n’avait apparemment pas besoin de se plier aux exigences habituelles concernant le respect des sorciers.
Quand l’Auror déclina qui elle était, et la raison de sa venue, l’elfe la fixa encore un instant comme si elle essayait de savoir s’il s’agissait de la vérité ou non.

— Attendez ici. S’il vous plaît.

Comme si la forme de politesse lui arracha la bouche, elle se détourna en repoussant la porte sans la fermer toutefois, permettant à Rose d’apercevoir uniquement le couloir. Elle pouvait deviner des chaussures éparpillées çà et là. Elle entendit les petits pieds de l’elfe monter apparemment un escalier en bois.

Pas sur l’escalier que j’entendais moi aussi. Ah… ce n’était pas la démarche d’Harper ça… Je me retournais dans ma couche pour tomber nez à nez avec Bonnie qui entra dans la chambre.

— Une auror pour vous. Miss Carte Vrayte, ou je ne sais pas quoi…

D’un coup, je me redressais, subitement réveillée.

— Rose Cartwright ?!
— Ah oui, Maîtresse le prononce bien mieux que moi.

Je sautais du lit dans un grand mouvement de couette repoussée avec force.

— Putain de merde.
— Devrais-je rappeler à Maîtresse qu’elle est fiévreuse et qu’elle doit y aller doucem…
— Ta gueule Bonnie, fais la rentrer et s’installer, j’arrive.
— Tss… si peu de politesse pour la si serviable Bonnie.
— Vas-y !
— Oui, oui ! Roh…

L’elfe de maison redescendit et retourna à la porte d’entrée et ouvrit grand la porte sur l’Auror.

— Vous pouvez rentrer. Vous souhaitez boire quelque chose ? Manger quelque chose ? Bonnie allait faire des pancakes pour Maîtresse.

Le couloir de l’entrée était jonché de chaussures, comme Rose avait pu le deviner. Des paires trop grandes pour que ce soit mes propres pieds, il s’agissait forcément du bordel d’Harper. Le couloir, court, donnait rapidement accès à une seule et unique pièce à vivre, grande, car élaborée par magie. À la voir de l’extérieur, jamais il n’était envisageable d’y deviner autant de place. Sur la gauche se situait la cuisine où se dirigea l’elfe de maison violette en indiquant à Rose de prendre place soit à la table à manger, soit carrément sur le canapé, à l’opposé de la cuisine, en face de la cheminée. Certains murs étaient cachés par des étagères qui pliaient sous le poids de certains livres. Des tableaux et des photographies magiques décoraient le tout. Sur la cheminée, une petite collection de baguettes trônait fièrement. Sous l’escalier qui menait à l’étage, derrière le canapé, se trouvait un piano droit. Enfin, deux portes fermées indiquaient l’accès à d’autres pièces.
À son passage, Rose put observer que certains objets magiques s’agitèrent… surtout les plantes. Dont une, a l’air peu sympa, qui, entre des pétales, ouvrit une gueule ornée d’une impressionnante rangée de dents.

— Ne touchez pas aux plantes, indiqua Bonnie alors qu’elle claquait des doigts pour cuisiner et sortir assiettes et tasses. Le reste, vous pouvez.

Si elle décidait d’explorer les lieux de manière plus attentive, Rose pouvait apercevoir une photo de notre mariage, à Harper et moi, animée et qui renvoyait à ce jour dont elle fut l’une des invitées. À côté, le cliché de moi, visiblement bien plus jeune, dans les bras d’un jeune homme à la coupe de cheveux broussailleuse. L’air de famille était évident.
Un tableau accroché à côté de la cheminée s’activa. Un Noir des Hébrides atterrit lourdement sur un monticule rocheux et cracha un torrent de flamme en direction de l’Auror. Dans une bibliothèque, le livre sur les chevaux ailés, écrit par sa mère, qu’elle m’avait elle-même confiée, était soigneusement rangé parmi d’autres ouvrages traitant des chevaux magiques.
À l’étage, la sorcière pouvait entendre une certaine agitation.

À la hâte, j’enfilais un jean noir, un chemisier bleu marine boutonné de travers et des chaussettes de couleur différentes, apparemment non assorties. Après m’être passé le visage sous l’eau, je me coiffais rapidement, laissant quelques mèches rebelles défier les lois de la gravité. Sans prendre la peine de me regarder dans le miroir, car je préférais ignorer mes nombreuses cicatrices dû à ma mauvaise rencontre à la pleine lune de juin passé, je sortais de la salle de bain. Après de derniers détails pour me préparer, je déboulais dans le couloir et descendais les escaliers en trombe.
Une fois arrivée en bas, la vue de Rose m’arracha un sourire malgré mes yeux qui trahissaient la surprise de la voir présente. Dans mon salon. Ce petit temps de pause suffit pour me rappeler à l’ordre. Un vertige m’agressa et un frisson me secoua de la tête aux pieds. Mes jambes se dérobèrent et je tombais assise sur la dernière marche, le teint tout à coup aussi blanc que celui d’un mort. En voyant mon état, Bonnie me rejoignit tranquillement non sans s’exclamer.

— Ahlala, j’avais bien dit à Maîtresse d’y aller doucement ! Quand est-ce que Maîtresse écoutera Bonnie ? Hein ? Franchement, j’ai l’impression de vous materner depuis plus de trente ans.

Décidément, l’elfe jouissait de certains prestiges et droits que d’autres ne pouvaient se permettre. Pour autant, elle me tendit la main, que je prenais volontiers. Dans un sourire pâle et rempli d’excuses, je me redressais en m’accrochant à la rambarde de l’escalier. Je restais toutefois sur la marche.

— Bonjour Rose. Comment allez-vous ? Instant de pause. Pardonnez-moi pour cet accueil peu hospitalier, je n’attendais pas votre visite… et comme vous le voyez, je ne suis pas au mieux de ma forme.

La moue qui accompagnait mes dernières paroles démontrait malgré tout ma bonne humeur et que sa présence ne me dérangeait pas.
Je jetais un coup d’œil à une chaise de la table à manger, mais la sensation dure sur mes fesses ne me séduisit pas. J’invitais donc Rose à prendre place sur le canapé. Moins formel, mais tellement plus agréable. Prudente, en m’aidant un peu des meubles sur mon chemin, je la rejoignis et m’assis avec prudence non loin d’elle, sans me défaire de mon sourire.

— Votre visite est un plaisir. Que puis-je faire pour vous ?

Jamais je n’oubliais de chercher à rendre service, même à quelqu’un que je connaissais peu comme Rose. Pour autant, je l’appréciais sincèrement et elle m’avait elle-même beaucoup aidé par le passé. Ce n’était pas son genre de venir sans s’annoncer, alors j’imaginais que la raison de sa visite était de nature urgente. Aussi, je fis de mon mieux pour rassembler mes idées éparpillées çà et là, encore mal réveillée et trop malade pour être aussi vive que d’ordinaire.


PRETTYGIRL


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