Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Par Merlin ! À quel moment avait-elle imaginé que venir à une soirée était une bonne idée ? Elle n’aimait pas ce genre d’événement. Les seules soirées qu’elle se faisait se déroulaient dans des bars, en tête à tête avec elle et ses pensées. Lorsqu’elle avait un peu envie de se sociabiliser, elle faisait une ou deux rencontres, comme avec Jonas, le mois précédent. Mais elle n’allait jamais en soirée avec des élèves de Poudlard. Pire idée de l’univers ! Elle savait pertinemment l’objectif de ces soirées : commérages, dramas, alcool, sexe… Rien de ce qui lui plaisait.
Alors pourquoi, diable, était-elle ici ? Elle aurait pu s’asseoir confortablement dans son lit, un bon roman entre les mains. Mais elle n’avait pas beaucoup d’amis au célèbre château et elle se devait d’entretenir ses relations. Ce soir-là, elle avait suivi une fille de sa maison qui fêtait son anniversaire. Elle avait lourdement insisté pour qu’Amber lui tienne compagnie, mais à peine arrivée, elle s’était éclipsée avec un garçon. La jeune femme s’était faite avoir en beauté.
Une chose en entraînant une autre, elle avait fini au beau milieu d’un jeu qui ne lui donnait pas envie. À vrai dire, elle s’était retrouvée ici pour échapper au jeu de la bouteille qui se déroulait à quelques mètres de là. Elle n’avait pas envie de jouer avec tous ces puceaux qui demandaient qu’à fourrer leur langue dégueulasse dans la bouche du premier venu ! Et elle n’avait aucune envie de chopper une maladie bizarre, ni même de se faire une drôle de réputation au château, même si les examens étaient terminés.
Alors quand on l’avait poussé à jouer, elle avait dit qu’elle était déjà engagée ailleurs, sans même penser que l’organisateur de ce jeu à boire l’avait entendu. Ce fut ainsi qu’Amber se tint debout, au milieu d’un salon, un gobelet à la main et mal à l’aise au possible. Elle avait envie de disparaître six pieds sous terre à cet instant. Elle n’était même pas bien dans ses baskets… Si seulement elle avait pu en mettre. Non ! Son amie l’avait encouragée à se mettre en robe, mais avait cédé face à sa combinaison noire, aux couleurs de son humeur du moment. Amber ne regrettait pas son choix, au vue de ce qu’il l’attendait. Elle n’avait pas envie de dévoiler sa culotte à tout le monde parce qu’elle ne tenait pas debout. Une tenue simple et sobre était parfaite pour ce genre de soirée.
Quand ses camarades proposèrent à Aodhan de se joindre à eux, elle se disait naïvement que ce serait l’occasion parfaite pour s’éclipser. Ils s’étaient déjà croisés au niveau du jeu de la bouteille. Elle ne participait même pas, se tenant simplement à côté du groupe, mais il avait trouvé ça amusant de la pousser à embrasser le Gryffondor. Amber avait bien évidemment refusé et les Serpentards s’étaient moqués du garçon, la seconde suivante. « C’est parce que ce n’est pas un sang-pur ? Il n’est pas à ton niveau d’exigence, princesse ? » s’était exclamé le plus imbécile d’entre eux. Amber s’était contentée de rouler des yeux et de quitter le cercle pour rejoindre celui d’un action ou vérité.
Voilà qu’Aodhan était de retour dans la partie. Au vue de son regard, il devait avoir des préjugés à son encontre. Il fallait dire qu’Amber n’avait pas la meilleure réputation qui soit. Depuis le décès de son père, elle s’était isolée de tout le monde. Certains murmuraient même qu’elle avait dû franchir le cap et se faire graver la marque sur son avant-bras. Quelle connerie !
— Alors, Towsen ? Action ou vérité ?
Elle releva la tête quand on parla d’elle et marmonna dans sa barbe. Elle n’aimait vraiment pas ces soirées étudiantes, mais décida de faire un effort. C’était la soirée post-diplôme, tout de même !
— Action. — Tu dois rester enfermer dans ce placard avec Aodhan, pendant dix minutes.
Elle ouvrit la bouche pour protester et la referma presque aussitôt. Avait-il le temps de la trucider du regard en dix minutes ? D’un autre côté, elle ne voulait pas avoir l’air pathétique à refuser un défi aussi nullissime. Elle hocha la tête et laissa ses camarades la guider vers le placard. Elle n’avait même pas remarqué un étudiant lui voler sa baguette magique. Sans délicatesse, on la poussa dans un placard qui ressemblait plus à un minuscule pièce de débarras qu’autre chose.
— Bonne soirée, les tourtereaux.
Une lueur jaillit en direction de la porte et Amber tenta de l’ouvrir. Rien ne se produisit. Elle fouilla dans ses poches à la recherche de sa baguette.
— Fais chier… Ils t’ont pris ta baguette, toi aussi ?
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mar 10 Jan - 19:15
Amber ∞ Aodhan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Août 2020 – Salle Commune des Gryffondor - 16h
_ Olsen, c’est un jeu débile. On n’a plus douze ans.
Avachi dans l’un des fauteuils de la salle commune de sa maison, les pieds posés sur la table basse face à l’âtre éteint, Aodhan finissait sa « nuit », la tête renversée en arrière. Mais ça c’était sans compter sur Olsen, un pote de sa Maison d’un an son cadet qui avait décidé de venir le faire chier avec ses histoires de soirées et de nanas. Ce soir, il enchaînait sur une nouvelle beuverie : la soirée post-diplôme.
_ C’est facile pour toi de dire ça, tu baises tout ce qui bouge, penses aux copains.
Aodhan fronça son regard vers Olsen en relevant doucement sa tête, un sourcil levé. Sa réputation, ce qu’on pouvait penser de lui, ça lui passait largement au-dessus de la tête. Si les gens étaient assez cons pour croire tout ce qu’on leur foutait dans la tête sans se poser de questions c’était leur problème. Ce n’était pas pour autant qu’il appréciait qu’on balance des rumeurs sur lui et là pour le coup, c’était pas franchement fondé.
_ C’est toi qui dis ça à tout le monde Olsen ? On va juste finir par me voir comme un gros connard t’en a conscience ou pas ?
Évidemment… que non.
_ Ok, moi je faisais ça par amitié mais pas de problèmes. On peut arrêter de parler de toi cinq minutes O’Brian ? Là je te parle de ma putain de virginité okay ? Il faut que j’arrive à fourrer ma langue dans la bouche de Bethany ce soir, c’est mon objectif !
Par amitié ? Ce mec était vraiment perché. L’irlandais ferma les yeux avant de pincer l’arête de son nez. C’était trop pour lui. Pouffant de rire, il frotta son visage de ses deux mains.
_ T’es vraiment grave…
_ Et si j’y arrive ce soir, demain c’est dans sa ch…
L’irlandais redressa sa tête vivement.
_ Woh ! Je veux pas entendre la suite de ta phrase ok ? Merde tu fais chier !
_ Ben quoi ?! Fais pas ta prude O’Brian, t’as déjà fait bien pire !
Mais c’est pas possible… Il lui lâcherait pas les bask’... Olsen n’avait sans doute pas tort, mais ce soir, il n’avait clairement pas envie de ça. La soirée d’hier avait été franchement arrosée et il était rentré au dortoir complètement carbonisé… tellement qu’il lui restait un mal de crâne sous-jacent dont il n’arrivait pas à se défaire. Gavé par le forcing de son pote qui, il le savait, ne lâcherait pas l’affaire, le Gryffondor haussa ses sourcils.
_ Si j’accepte, est-ce que tu fermes ta grande gueule ?
Olsen fit une moue en acquiesçant d’un mouvement de tête.
_ C’est envisageable…
Un check du poing et la question était réglée. Il lui restait encore quelques heures avant de repartir au front.
Pendant la soirée post-displôme
_ Mais si, faut qu’tu joues c’est Dhan qui organise !
Il planta sur Olsen un regard meurtrier que ce dernier ne vit heureusement pas. Le Gryffondor était franchement gavé. Il avait accepté le p’tit délire d’Olsen et maintenant c’était lui l’organisateur… Tout ça pour une gonzesse. Ça allait s’arrêter quand cette connerie ? Il s’était fait prendre au piège dans un moment de faiblesse. Il allait lui faire payer, ça il pouvait en être sûr. En attendant, c’était son pote, il pouvait pas le court circuiter avec sa fameuse Bethany…
Face à la situation, un autre pote à eux qui s’appelait Archibald tentait de cacher son sourire sardonique. Aodhan, clairement pas d’humeur, attrapa sa tête blonde pour la lui coller contre le mur, l’y écrasant de plus en plus fort par de petits mais violents à-coups.
_ Aw ! Aw ! J'arrête ! J’arrête !
Il allait en tuer un avant la fin de la soirée, il le sentait. Puisqu’il avait donné sa parole, il se prêta au fameux jeu de la bouteille… et ça commençait mal. La première fille sur qui il tomba refusa de l’embrasser tout de go. C’était quoi son problème à Towsen ? Il ne connaissait cette fille que de nom mais sa réaction n’était pas pour lui plaire. Mal luné, il le prit direct pour une humiliation et le Gryffondor n'était pas du genre à laisser passer gentiment.
Olsen a écrit:
« C’est parce que ce n’est pas un sang-pur ? Il n’est pas à ton niveau d’exigence, princesse ? »
Olsen ouvrit encore une fois sa gueule, bien évidemment c’était plus fort que lui, mais O’Brian demeura silencieux – chose rare. Ce soir, il en avait rien à foutre et laisserait couler. Si Olsen n’avait pas été son pote, il lui aurait fait bouffer le gobelet, littéralement, mais puisque la petite sang-pur avait joué la maline, l’irlandais avait braqué sur elle un regard froncé inquisiteur. Aucune réponse. Elle se contenta de se barrer. La Serdaigle pensait-elle vraiment s'en sortir de cette manière ? C’était bien mal le connaître.
Il fallait qu'il calme un peu ses nerfs. Sa patience s'effritait beaucoup trop vite pour que la soirée se termine bien. Se servant une bière, il s'appuya contre le châssis de la porte double ouverte vers l'extérieur et se grilla une cigarette. La soirée était douce et pour l’occas’, il s’était sappé exactement comme d’habitude, de façon assez simple : jean brut, t-shirt blanc et baskets noires. De toute façon, il n’avait pas assez de tunes pour s’amuser avec son style vestimentaire.
Lorsqu'il aspira la dernière taffe, c'était pour voir Towsen dans un nouveau jeu, encore plus débile, d'action ou vérité. Pour être honnête, si Aodhan était bien disposé, il était très bon client de ce genre de connerie car il n'était pas du genre à se prendre au sérieux. Cette soirée était vraiment à part et ce mal de tête n’aidait en rien à le détendre.
Finissant sa bière d'une traite, il y fourra son mégot avant de le poser sur une table et de se diriger vers le groupe. Amber ne l'avait pas vu mais son pote Archibald -dont il avait gentiment écrasé la tête tout à l'heure et qui était le maître du jeu- croisa le regard de Dhan. Ce dernier lui montra la sang pur d'un mouvement de tête. Pas besoin de davantage. Il avait bien compris ce que son ami voulait. O'Brian entra dans le jeu en se faisant une place sur le sofa, l'air de rien. Accoudé au canapé, son index tapotait sa tempe tandis qu’il gardait sur la Serdaigle un regard acéré. Il ignorait tout d’elle. Mangemort ou pas, à cet instant il s’en fichait royalement.
Amber a écrit:
_ Action.
Il mordit sa lèvre inférieure. La sentence ne se fit pas attendre.
Archibald a écrit:
_ Tu dois rester enfermée dans ce placard avec Aodhan, pendant dix minutes.
Comme c’était pratique. Levant une main, mimant un “allons-y” déconcerté, le Gryffondor se leva à la suite de la Serdaigle. Elle ne le vit pas mais c’est lui qui avait tiré discrètement sa baguette de sa combinaison pour la filer à Archi. Il veillait à ce qu’elle ne puisse pas se défiler et laissa Archibald prendre la sienne sans contester.
La porte se referma sur eux. Le placard était tellement étroit qu’ils pouvaient à peine tenir les deux debout sans se toucher. Cela lui convenait parfaitement. L’autre avait bien joué son coup. Lorsqu’elle se pencha pour tenter d’ouvrir la porte, il ne bougea pas d’un pouce, l’obligeant à quasiment se coller à lui. Elle fut si proche que ses cheveux effleurèrent son visage. L’irlandais la suivit du regard avec une certaine insistance qui pouvait mettre mal à l’aise. C’était justement le but.
Amber a écrit:
_ Fais chier… Ils t’ont pris ta baguette, toi aussi ?
Il avait aux lèvres un sourire ambigu tandis qu’il l’observait.
_ J’en ai bien peur. C’est vraiment une belle bande d’enfoirés.
Dhan fronça légèrement son regard cérulé avant de reposer son épaule contre le mur.
_ Alors… puisqu’il semblerait qu’on soit coincé ici un moment, tu vas pouvoir me dire quel problème tu as avec moi.
Mais elle se défendit bien d’en avoir le moindre, ce qui ne convainquit pas le moins du monde le Gryffondor.
_ T’as aucun problème avec moi ? Répéta-il en fronçant son regard en inclinant sa tête. Clairement il ne la croyait pas.
Amber a écrit:
_ Oui, c’est ce que j’ai dit.
Aodhan se redressa, toisant la Serdaigle avec circonspection.
_ Ok. Prouve-le.
Amber a écrit:
_ Qu... Quoi ? lança-t-elle avec un rire nerveux. C'est un baiser que tu me demandes là ? Non, parce que niveau subtilité, j'ai connu mieux.
Non mais il croyait rêver. Un léger soubresaut, emprunt de dérision, souleva ses épaules. Il pouvait sentir les pulsations de son cœur à ses tempes douloureuses et il ferma les yeux une seconde ou deux pour tenter de la réduire mais ça ne fut pas une grande efficacité. Lorsqu’il les rouvrit c’était pour les planter dans ceux d’Amber. Son oeillade se fit moins provocante et plus féroce.
_ Hey, sang-pur, je n’ai jamais eu besoin de supplier qu’on m’embrasse. Si je veux embrasser une fille je ne demande pas la permission, le problème n’est pas là. Si j’avais été l’un des tiens, t’aurais certainement pas hésité.
“Hey putain.” Il regrettait d’avoir laissé Archi prendre sa baguette. Il regrettait d’avoir laissé Olsen le convaincre. Il n’avait plus qu’une envie : se barrer de cette soirée dans laquelle il n’aurait jamais dû foutre les pieds, ou au moins boire davantage pour que sa migraine lui foute la paix. Mais non, il avait merdé sur toute la ligne ce soir. Et maintenant, il était enfermé dans un minuscule placard en compagnie d’une sang-pur qu’il rebutait manifestement pour un foutu jeu de gosse à la con.
Il frotta son front en secouant la tête. “Ok… t’es dans un placard en train de mettre la pression à une fille qu’a pas voulu t’embrasser… t’es un vrai connard finalement.”
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Invité
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IRL
Ven 13 Jan - 18:23
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber trouvait ces soirées étudiantes stupides. Elle n’avait clairement rien à y faire, mais elle voulait faire un effort. C’était la fin d’année et c’était l’occasion de se faire de nouveaux amis… Cette pensée lui donna envie de rire. Elle était plutôt solitaire. Traîner avec d’autres personnes n’avait jamais été une nécessité. Elle préférait même faire cavalier seul. Elle perdait moins de temps qu’à se concerter avec son « binôme » ou « meilleur ami ». La sorcière n’en avait même pas un. Elise était sans doute la personne la plus proche dans son entourage, mais elle détestait leur mettre des étiquettes. C’était comme-ci elle déposait toutes ses attentes sur quelqu’un, alors que ça ne devrait jamais être le cas. Amber ne voulait dépendre de personnes. Elle ne voulait pas être jalouse ou se sentir trahie. Alors elle se rapprochait rarement des autres élèves de Poudlard. Au moins, elle n’était jamais déçue quand un professeur formait des groupes ou l’envoyait avec une autre personne seule. Elle n’avait pas le cœur déchiré à l’idée d’être séparée de son acolyte. La moitié de ses camarades de classe réagissait de la sorte et elle trouvait ça pathétique. Un ami ne devrait jamais devenir une dépendance. La relation n’avait plus aucun intérêt.
Se retrouver dans une soirée de ce type était donc tout nouveau pour Amber. Elle n’aimait pas les musiques qui sortaient des basses. Elle ne se voyait pas danser dessus ou alors, elle n’était pas assez bourrée. La soirée finit son verre d’une traite et s’éloigna du groupe qui voulait la voir embrasser un Gryffondor. Non merci ! Elle n’avait pas envie de finir avec de l’herpès et mélanger sa salive avec la moitié des étudiants du château. Amber avait bien plus de classe et de respect pour elle-même. D’ailleurs, ça l’étonnait de voir Aodhan dans ce type de jeu. Elle l’avait déjà vu dans des couloirs et il ne semblait pas avoir besoin d’une bouteille pour séduire. Peut-être avait-il fini par se rouiller avec le temps ou qu’il avait fait le tour de tout le château ? Cette pensée lui fit esquisser un sourire. Il avait sa petite réputation, lui aussi, même si Amber essayait de ne pas en tenir rigueur. Elle savait que les étudiants étaient des crétins qui exagéraient la moitié des rumeurs. Elle en avait elle-même fait les frais.
En parlant du loup… Des camarades l’invitèrent à rejoindre un placard en sa compagnie. Pour un défi… Ils n’étaient pas très imaginatifs. Amber aurait aimé un challenge à sa hauteur. Elle détestait peut-être ce genre de jeux, mais elle en comprenait enfin la raison. Les étudiants lançaient des défis débiles dans l’espoir de voir deux personnes s’embrasser ou se tirer dans les pattes. Il n’y avait clairement rien de difficile dans le fait de s’enfermer dans un placard.
Elle releva ses yeux émeraude en direction du Gryffondor et finit par se racler la gorge, le regard fuyant vers la porte du placard. Elle n’avait pas eu tort sur ce point-là. Elle était clairement trop proche de ce garçon et elle n’aimait pas ça. Ses cheveux lui chatouillaient le visage. Elle tenta de se reculer et passa sa main sur sa peau, comme si cela allait lui permettre de faire passer cette désagréable sensation. Amber ne se rapprochait jamais de ses camarades. Les seuls plaisirs charnels qu’elle s’octroyait avaient lieu en dehors du château. Parfois avec des moldus, parfois avec des sorciers d’autres écoles. Les sorciers de Poudlard n’étaient que des commères. Elle n’avait pas envie de s’ouvrir à quelqu’un pour que tout soit déballé à la terre entière dès le lendemain.
Se retrouver dans ce placard en compagnie d’Aodhan était donc plus difficile que prévu. Sa poitrine effleurait son torse et elle détestait ce contact ambigu. Heureusement, il finit par se reculer contre la porte du placard et lui demanda si elle avait quelque chose contre lui. Il était vraiment étrange comme garçon… Ils n’avaient jamais parlé. Elle ne le connaissait pas. Pourquoi aurait-elle un problème avec lui ?
Et maintenant il lui demandait de prouver le contraire ? Avait-il fumé la moquette avant de la rejoindre dans ce placard ? Un sombre crétin… Comme la plupart des Gryffondors avec qui elle avait échangé au cours des dernières années. Ils avaient le don pour être prétentieux. C’était incroyable !
— Qu... Quoi ? lança-t-elle avec un rire nerveux. C'est un baiser que tu me demandes là ? Non, parce que niveau subtilité, j'ai connu mieux.
Il se mit à déblatérer tout un tas d’ânerie. En quoi être l’un des siens aurait changé la donne ? Elle fronça les sourcils et le dévisagea, le nez plissé.
— Attends ? Tu penses que je ne veux pas t’embrasser parce qu’on n’est pas dans la même maison ? Non, parce que c’est le comble du ridicule.
Quelques secondes plus tard, Amber entrouvrit la bouche et leva l’index. Tout venait de s’illuminer dans son esprit. Un rire sarcastique quitta ses lèvres.
— Non, mais j’hallucine là. Tu crois que je ne veux pas t’embrasser parce que mes parents sont des mangemorts ?
C’en était trop pour elle. Elle allait finir par l’étouffer avec le carton qui se trouvait à côté de lui. Elle détestait le genre de type qu’il était. Elle ne le connaissait pas, mais il la décevait déjà. La sorcière fit un pas dans sa direction et le foudroya du regard.
— Je vais te dire trois choses. La première, c’est que tu serais vraiment un idiot de croire que les convictions de ma famille est ce qui me pousse à ne pas vouloir t’embrasser. La seconde, c’est que tu serais un idiot de croire que j’ai envie de t’embrasser tout court. La troisième, c’est que tu serais encore plus idiot de croire ce que les autres étudiants racontent à mon sujet.
Elle avait levé ses doigts au fur et à mesure de son compte. Elle finit par lui offrir un sourire forcé et penché la tête sur le côté.
— Ce qui fait de toi un triple idiot, d’après mes calculs. Mais bon, d’après mes calculs, les Gryffondors sont connus pour leur courage, bien plus que pour leur intelligence.
Amber finit par se reculer et s’appuyer contre le mur derrière elle. Même ici, elle restait bien trop proche de lui. Les bras croisés contre la poitrine, elle observa la lumière qui passait à travers la porte, comptant presque le temps qui lui restait à passer en sa compagnie.
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Mar 17 Jan - 20:33
Amber ∞ Aodhan
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Amber a écrit:
— Attends ? Tu penses que je ne veux pas t’embrasser parce qu’on n’est pas dans la même maison ? Non, parce que c’est le comble du ridicule.
Aodhan haussa un sourcil sur ce malentendu. Ce n’était pas de cela qu’il voulait parler mais à bien y réfléchir, ça devait forcément jouer sur certaines intentions. Être dans telle ou telle Maison en disait déjà long sur vous, même si vous n’étiez pas mis à nu pour autant. Cela amenait d’ailleurs certains préjugés. Cela ne le touchait pas. Qu’on le juge sur des défauts inventés ou de réels -il en avait déjà bien assez- lui importait peu, mais qu’on l'insulte ouvertement en revanche, l’irritait à tous les coups.
Amber a écrit:
— Non, mais j’hallucine là. Tu crois que je ne veux pas t’embrasser parce que mes parents sont des mangemorts ?
A chacune de ses phrases, de ses intonations, le Gryffondor se sentait humilié… encore… Quel sentiment dégueulasse. Il ne déviait pas son regard cristallin. Il n’avait pas pour habitude de baisser les yeux, quel que soit l’adversaire : un élève avec une batte lors d’un match de Quidditch, un colosse enragé sur un ring clandestin ou une pimbêche dans un placard.
Il resta de marbre lorsqu’elle leva ses délicats petits doigts, et au fur et à mesure qu’elle parlait, le Gryffondor sentait autre chose remplacer l’ire et il la toisait de son regard des mauvais jours jusqu’au moment où un sourire amusé arqua ses lèvres. Il renifla un léger rire puis Aodhan se pencha alors doucement vers Towsen, la poussant à se presser contre la porte close dans son dos. Elle n’avait aucune échappatoire. Son visage était à deux centimètres à peine du sien. Puisqu’elle semblait le détester, elle allait passer tout ce temps avec lui dans une proximité à laquelle elle n’échapperait pas. Si elle avait été un mec, O’Brian aurait broyé sa main et se serait ensuite servi de sa tête pour ouvrir la porte - ou au moins “toquer”. Mais Amber était du beau sexe alors agir ainsi était… inimaginable… Après quelques secondes ainsi, il descendit son regard sur ses lèvres et par les siennes, lâcha un souffle bref et provocateur. Un nouveau sourire étira ses lippes alors qu’il se redressait sans la quitter des yeux un seul instant, reposant l’arrière de son crâne sur le mur derrière lui.
_ Tu as raison. Je me suis comporté comme le dernier des cons alors on peut dire que j'ai... mérité toute la merde que tu viens de m'envoyer au visage. Je suis désolé.
Ce revirement de situation était inattendu au vu de son comportement. Mais aussi surprenant que cela paraisse, il avait l’air sincère. Aodhan se laissait volontiers aller à l’arrogance, c’était incontestable, mais lorsqu’il avait tort, il savait également le reconnaître.
Le Premier année en Protection Magique fronça subrepticement ses sourcils, assombrissant son regard. Une ombre venait de passer.
_ Pardon princesse.
Fermement il attrapa Amber par les épaules et la décala de deux petits pas seulement sur le côté pour lui permettre de regarder vers l’extérieur.
_ Hey ouvre la porte ! Hey ! Dit-il en frappant fort sur la porte qui trembla sous ses coups.
Un profond soupir indiqua à Amber que la personne qu’il avait vu n’était déjà plus là. D’ailleurs, les voix s’étaient éloignées comme s’ils avaient changé de spot ou étaient allés dehors. Son mal de tête ne le lâchait toujours pas et c’était pire lorsqu’il s’énervait.
_ Tu peux reprendre ta place… dit-il en se glissant entre elle et le mur. Ils pouvaient rester là encore longtemps. Il avait jeté un coup d'œil aux gonds, en vieil acier très solide et la porte en chêne l’était tout autant. La défoncer était possible cela lui demanderait beaucoup d’efforts, or, rien que toquer à la porte avait provoqué une douloureuse réponse à sa boîte crânienne. En plus, avec Towsen contre lui, il n’avait aucune amplitude possible. Non, vraiment pour l’instant il préférait la voie de la raison et de la patience… même si ce n’était pas son habitude.
_ Ca te dit qu’on se pose ?
Bien sûr, il pouvait s'asseoir sans lui poser la question mais c’était davantage une façon de l’y enjoindre pour gagner un peu de place. Car même s’ils s’asseyaient les deux dans le même sens, ils ne pouvaient pas étendre leurs jambes. D’un pied, il bougea le carton vers lui pour libérer un peu d’espace et s’assit entre le mur et la porte. Ainsi, ils étaient épaules contre épaules.
Après un moment, il brisa le silence.
_ Tu veux me dire c’que tu fiches là ce soir ? Tout le monde est venu pour s’amuser et passer une bonne soirée et toi t’avais clairement pas l’air à ta place. Faisant rouler sa tête contre le mur, il pose sur elle son regard toujours imperceptiblement plissé. Pourquoi venir si ça t'exaspère à c'point là ?
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Invité
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IRL
Mer 18 Jan - 8:50
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber n’en avait que faire si Aodhan se sentait heurter dans sa sensibilité. Elle trouvait son comportement particulièrement ingrat. Elle avait ses raisons de ne pas vouloir l’embrasser et il n’était pas obligé de le prendre pour lui. Les Gryffondors et leur fierté… Ils pouvaient être insupportables par moment. Pourtant, son camarade se mit à rire. Qu’avait-elle dit de drôle ? Quand il se pencha dans sa direction, elle se plaqua contre la porte, persuadée qu’il allait l’embrasser d’une façon ou d’une autre.
Il ne fit rien. Il se contenta de laisser son souffle chaud parcourir la peau porcelaine d’Amber. Elle fronça les sourcils et comprit qu’il était juste en train de s’amuser avec elle. La jeune femme ne voulait pas être un jouet, ni une proie. Elle détestait ces positions et comptait bien ne pas se laisser faire par Aodhan. Elle planta son regard dans le sien et ne le quitta pas non plus des yeux. Le placard était peut-être étroit, mais elle avait bien compris que cet imbécile n’allait pas l’embrasser. De toute manière, Jaeden lui avait appris quelques prises sympas et elle lui ferait manger la porte de ce placard sans la moindre difficulté. Elle connaissait certains points faibles qui ne demandaient pas de force ou de muscles pour parvenir au résultat escompté. Pourquoi avait-elle donc reculé face à lui ?
En plus, le voilà qui s’excusait ! Ses sourcils se dressèrent et ses lèvres s’entrouvrirent. Elle ne s’attendait pas à une telle chute. La tension était grimpante depuis plusieurs minutes et Amber s’était préparée à un conflit, entre deux cartons, dans un placard. Ce qui était assez original, il fallait bien l’avouer.
— Euh… D’accord.
Comme quoi il n’y avait pas besoin de sortir les injures et les poings pour régler cette situation. Elle se racla la gorge et se gratta la nuque. Son regard quitta enfin celui du Gryffondor pour s’attarder sur la porte de ce placard. Ils pouvaient sortir maintenant ? Pourquoi n’y avait-il plus le moindre bruit à l’extérieur ? Les invités étaient-ils en train de les écouter ou les avaient-ils clairement abandonné ?
Quand Aodhan lui donna ce vilain surnom, elle fronça les sourcils et se décala sur le côté. Elle lui laissa quelques secondes pour tambouriner contre la porte et se rendre compte que personne ne viendrait les sortir de là, avant de rétorquer.
— Je ne suis pas une princesse.
Elle détestait l’image de la princesse. Comme si elle pouvait être en détresse et avoir besoin d’un prince charmant pour venir à sa rescousse… Ça faisait un moment qu’elle ne croyait plus en ces conneries. Être une princesse, c’était tout ce qu’elle n’était pas : sensibilité, douceur, gentillesse, bienveillance… Honnêtement, elle aurait mille fois préféré être comparée à Merlin qu’à une princesse. Enfin… Elle avait déjà vu des hommes donnés ce surnom à leurs copines dans les couloirs de Poudlard. C’était gnangnan, mais ça avait le don d’en faire rougir plus d’une.
— Je pense qu’on va rester ici un moment.
Elle avait vu la grimace d’Aodhan à plusieurs reprises et avait très vite compris qu’il avait mal à la tête. Cela lui arrivait souvent ces derniers temps, notamment à cause de la pression qu’exerçait son père sur elle, mais aussi à cause des entraînements avec William qui lui donnait d’affreux maux de tête. Elle avait toujours des petites gélules sur elle et il était temps de partager cette belle trouvaille avec son camarade. La jeune femme glissa sa main dans son petit sac en cuir et lui tendit un flacon en verre.
— C’est à base de plantes magiques. Ça fait disparaître le mal de tête en quelques minutes.
Amber n’était pas très sociable, mais elle avait développé un excellent sens de l’observation. Elle lui offrit ce qui restait et se laissa glisser le long du mur. Son regard se déposa sur un point invisible jusqu’à ce que le Gryffondor vienne briser le silence avec une question pertinente. Ses sourcils se froncèrent un instant et elle finit par faire rouler, elle aussi, sa tête contre le mur. Aodhan n’était qu’à quelques centimètres d’elle, mais cette proximité ne la dérangeait plus. Ses yeux émeraude se plantèrent dans les siens et elle mit quelques secondes à trouver les mots justes. Elle n’avait pas l’habitude de se livrer. Quitte à partager un placard, autant faire les choses biens.
— Je ne suis pas du genre à me mêler à la foule. J’étais venue avec une amie, mais elle m’a abandonné pour aller s’enfermer dans la salle de bain avec un garçon, soupira-t-elle entre ses lèvres. Elle pensait que ça me ferait du bien de sortir et c’est vrai que j’ai besoin de me changer les idées et de m’amuser un peu. Mais la plupart des élèves présents sont des commères et si je pouvais éviter d’autres bruits de couloir à mon sujet, ça ne serait pas de refus.
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Mar 24 Jan - 21:41
Amber ∞ Aodhan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Amber a écrit:
— Je ne suis pas une princesse.
Il ne prêta pas attention à sa réplique, sciemment ou non. Dans l'instant cela n'avait pas d'importance. La seule chose qui comptait était de sortir de là. Mais il n'y avait rien à faire. Ils devraient prendre leur mal en patience. Ok il était gavé. Cette soirée se passait encore plus mal que ce à quoi il s’attendait et franchement il en attendait déjà pas grande chose.
Lorsqu'elle lui tendit le flacon il fronça ses sourcils à son encontre, surpris de cette attention et surtout qu'elle ait deviné la douleur qui le tourmentait. C’était… gentil. Il l’avait peut-être mal jugée après tout. Ou alors c’était des pilules qui allaient le rendre malade comme un chien ou le tuer. Tant pis, un risque de plus ou de moins… Ill ne demanda pas son reste et prit la fiole offerte.
_ Merci… Amber. Dit-il après avoir laissé sa phrase en suspens, comme s'il était en train de se demander comment il allait l'appeler, grattant sa tête du bout de l’index. Peut-être était-il temps d’être un peu plus gentil à son tour. Ouvrant la fiole, il se saisit des deux comprimés qui restaient qu'il avala directement avant de reposer sa tête contre la pierre derrière lui.
Une fois qu’il eut glissé contre le mur, il jouait de ses mains avec la fiole l'air absent. Il la jetait en l'air, la rattrapait, tapotait le bouchon… il lui semblait particulièrement difficile de rester en place mais c’était sa nature. Il déchargeait son énergie avec plusieurs heures de sport par jour mais aujourd’hui son mal de tête l’avait malheureusement cloué sur place. Du coup son corps le lui faisait chèrement payer… et le destin aussi puisqu’il était enfermé dans un tout petit placard.
Amber répondit à sa question. Elle semblait moins vindicative à son sujet et tant mieux. Frapper les filles c’était pas son truc alors devoir en subir une pendant Merlin sait combien de temps… il aurait pris le risque de se péter la jambe pour ouvrir la porte c’était certain. Il fit rouler sa tête et observa le visage de la sang pur dès lors tout près du sien et l'écouta.
Amber a écrit:
— Je ne suis pas du genre à me mêler à la foule. J’étais venue avec une amie, mais elle m’a abandonné pour aller s’enfermer dans la salle de bain avec un garçon, soupira-t-elle entre ses lèvres. Elle pensait que ça me ferait du bien de sortir et c’est vrai que j’ai besoin de me changer les idées et de m’amuser un peu. Mais la plupart des élèves présents sont des commères et si je pouvais éviter d’autres bruits de couloir à mon sujet, ça ne serait pas de refus.
Aodhan leva un sourcil sans la quitter des yeux.
_ Est ce que tu fais toujours tout en fonction de ce que les autres peuvent penser de toi ? Si tu ne fais rien, si tu ne dis rien ils trouveront toujours à redire quand même alors… autant être toi-même non ?
Bien que sa voix demeurait posée, son regard azuré gardait une certaine rudesse, comme s’il semblait en colère en permanence. Ses yeux s'attardèrent ensuite sur le minois qu'il semblait découvrir maintenant que l'ambiance c'était apaisée et qu'elle était si proche de lui. C'est à ce moment-là qu'il s'aperçut que la douleur qui martelait son crâne il y avait peu de temps encore s'était évanouie. Il regarda la petite fiole avec laquelle il jouait depuis tout à l'heure et la plaça devant ses yeux en observant l’intérieur avec intérêt, un filet de lumière du dehors faisant ressortir les couleurs du verre qui à leur tour se reflétèrent sur les angles de son visage pâle.
_ C’est efficace ce truc. C’était peu dire. Enfin débarrassé de ces élancements tortueux, il pouvait enfin se détendre un petit peu et l'œillade qu’il lança à la jeune fille était beaucoup plus engageante. Elle put même lire un bref sourire sur ses lèvres avant qu’il n’observe à nouveau la porte d’un air absent. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il n’inspire profondément et… ne fronce à nouveau ses sourcils.
_ Ta copine s'appellerait pas Bethany par hasard ? Après sa réponse, il poursuivit. Mon pote Olsen, celui qui t’a fait chier au jeu de la bouteille tout à l’heure… il a fait tout ça pour séduire une fille. Prenant les devants sur sa réaction, il la réprimanda sans pouvoir pour autant garder lui-même son sérieux. Hey te moque pas. Il est franchement désespéré… et du coup il est très frustré… et un ado frustré sexuellement c’est pas beau à voir. Quel casse-couilles… mais il préféra ne pas entrer dans les détails, par amitié évidemment.
Un geste involontaire lui fit toucher le carton à côté de lui. Putain. Comme s’ils avaient assez de place ! Il saoulait ce truc à la con. Et puis il y avait quoi dedans au juste ? Aodhan était de nature curieuse et il ne se gênait pas outre mesure pour satisfaire ses envies car il était à l’écoute de ses moindres désirs -au risque de paraître un peu mal élevé mais on n’se refait pas. Cela lui donnait une liberté que bien de ses amis lui enviaient car l’image que les autres avaient de lui lui importait vraiment peu. Alors oui il n’était pas CHEZ lui, ce n’était pas SON carton mais il n’en avait RIEN à battre. Écartant les rabats, il glissa sa main à l’intérieur avant de s’arrêter dans son geste et de tourner la tête vers Amber, un léger sourire arrogant aux lèvres.
_ A ton avis qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?
Tandis que sa main fouillait le carton, il regardait Amber avec un sourire taquin aux lèvres… puis arqua un sourcil avant de les froncer car il sortit un masque en cuir du carton qu’il plaça devant ses yeux en se tournant vers elle.
_ Sympa dis donc…
Sa main fouilla encore pour en sortir une poignée de déguisements -il en balança sur elle d'ailleurs- tous plus étranges les uns que les autres et la plupart contenait du latex et des plumes dans des coloris noirs ou carrément flashy.
_ Rappelle-moi à qui appartient cette baraque…? Dit-il en observant les objets d'un œil circonspect mais clairement amusé.
Citation :
Choix 0-1 : de l'alcool Choix 2-3 : de vieux déguisements étranges Choix 4-5 : des magasines play-boy vintage
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L'Augurey
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Mar 24 Jan - 21:41
Le membre 'Aodhan O'Brian' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Ven 27 Jan - 8:22
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber n’était peut-être pas la fille la plus sympathique de l’école, mais elle était dotée d’un excellent sens de l’observation, qui lui avait permis bien souvent de sortir des emmerdes dans lesquelles elle s’était fourrée. Et puis, elle n’aurait pas atterri à Serdaigle si elle n’était pas dotée d’au moins une des qualités phares de cette maison. La jeune femme avait donc vu Aodhan se pincer l’arrête du nez à plusieurs reprises et à plisser les yeux, comme si cela allait y changer quelque chose. Ses yeux commençaient tout juste à s’habituer à l’obscurité et elle était presque sûre d’avoir remarqué une veine gonfler au niveau de sa tempe. Soit elle était très douée pour l’agacer, soit autre chose l’irritait, de toute évidence. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour découvrir qu’il s’agissait d’une douleur à la tête. Ce genre de maux était insupportable, mais il allait bientôt en être débarrassé.
— Garde le reste. J’en ai pas besoin pour le moment, expliqua-t-elle avec un haussement d'épaules. Tu as souvent mal à la tête ?
Ses cours avec William ne reprendraient pas avant deux semaines. Elle les avait mis en suspens le temps de passer ses examens. Bon sang… Elle n’avait pas envie d’y retourner. Apprendre à gérer les effets du Doloris et de l’Impérium était épuisant à la longue. L’évolution était progressive et très lente. Trop lente. Amber était de nature impatiente, mais aussi déterminée. Elle voulait se dépasser et elle n’arrêtait pas tant qu’elle n’obtiendrait pas le résultat escompté. Plus jamais son père la priverait de ses gestes et de ses actions. C’était quelque chose qui lui appartenait et que personne ne pouvait lui enlever. Jamais. Elle ne le permettrait plus.
Amber n’avait pas eu une vie facile, mais elle estimait s’en être plutôt bien sortie compte tenu du fait qu’elle n’avait ni parents aimants, ni figures significatives dans sa vie. Elle s’était construite seule et cela lui avait toujours convenu.
La proximité avec Aodhan était bien dérangeante qu’auparavant. Peut-être parce qu’elle ne se sentait plus menacée ? Amber pouvait devenir féroce en cas contraire. Elle avait besoin d’évoluer dans un environnement qu’elle contrôlait au risque de devenir piquante. Elle roula, elle aussi, sa tête contre le mur et observa le Gryffondor. Un sourire s’étendit sur ses lèvres et Amber finit par laisser échapper un rire.
— Tu es mignon, Aodhan, mais tu ne me connais vraiment pas.
Son sourire ne se dissipa pas. Elle tourna son buste dans sa direction et tenta de lui faire face dans la mesure du possible, compte tenu le petit espace dans ce placard.
— Je m’en moque royalement de ce que les autres peuvent penser de moi. Je vis très bien seule et ça m’a toujours convenu jusqu’ici. Je ne veux juste pas que des imbéciles viennent me déranger pour répondre à des questions stupides. La plupart du temps, ça finit mal et je fais perdre des points à ma maison. Et y’a toujours un Serdaigle pour me tomber dessus et me sermonner.
Amber ne rentra pas dans les détails. Elle pensait surtout aux Serpentards qui lui faisaient la misère depuis sa première année, parce qu’elle n’était pas avec eux (comme si elle en avait quelque chose à faire…), parce qu’elle était une honte pour la famille Towsen et parce qu’elle n’avait toujours pas intégrer les rangs de l’Augurey. Aodhan n’aimerait pas savoir à quel point elle était une mauvaise personne, mais qu’elle tentait de rester dans la lumière. Ce n’était pas évident, surtout avec son éducation.
— Exact. Elle s’appelle Bethany. On n’a pas de verre, mais je l’aurais bien levé aux potes qui nous plantent.
Elle sourit à Aodhan, amusée par la situation. Comme quoi, ils avaient tous les deux connus le même destin et cela s’étendait même en dehors des portes de ce placard. Au moins, la conversation s’était apaisée et ils pourraient profiter des prochaines minutes plus sereinement. Amber était contente de ne pas avoir mordu le Gryffondor. Elle aurait pu lui aboyer dessus, mais ils avaient réussi à gérer cette situation calmement, ce qui relevait de l’exploit pour la jeune femme. Elle n’aurait pas besoin de l’ajouter à la liste des personnes qui ne l’appréciaient pas.
Visiblement, Aodhan était du genre à ne pas tenir en place. Il avait exploré les quatre coins de ce placard et s’attaquait désormais aux cartons qu’il contenait. Ce n’était pas la sorcière qui allait lui dire quelque chose. Elle était du genre à fourrer son nez là où il ne fallait pas. Elle en avait que faire des normes sociales et des règlements, la plupart du temps. Elle le laissa donc faire et grimaça face aux horreurs qu’il envoya sur ses genoux.
— Tu crois que ce soit des déguisements pour le carnaval ou… ?
Elle laissa sa phrase en suspens, mais il comprendrait très bien où elle voulait en venir. D’ailleurs, Amber souleva un objet que venait de lui lancer Aodhan, sans avoir prêté la moindre attention à sa forme.
— Sérieux ?
C’était une cravache et elle n’était même pas sûre d’avoir vu une tenue de cavalier. Amber grimaça et la lança un peu plus loin dans l’armoire. Elle ne voulait pas savoir ce qu’ils avaient fait avec.
— Ça appartient aux parents d’un élève de Poufsouffle de septième année, je crois.
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mer 1 Fév - 15:45
Amber ∞ Aodhan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Amber a écrit:
— Tu as souvent mal à la tête ?
A cette question, Aodhan haussa brièvement les épaules. Oui. C'était hélas trop souvent le cas mais pour diverses raisons : les soirées trop arrosées, les tournois de MMA qui se déroulaient à l'abri des regards (mais pas des commotions) et enfin les crises de nécromancie… et parfois c'était tout ça en même temps et là… il était à l'agonie. Il n'aimait pas s'en plaindre et son seuil de tolérance à la douleur était outrageusement élevé mais en de telles circonstances il n’était plus bon à rien. La seule fois où il avait tenté de s'en débarrasser c'était parce qu'il avait un match de Quidditch et Aodhan O'Brian était un pur compétiteur. Il y a ceux qui disent à leur équipe cette phrase si gentillette, -tellement que des papillons pourraient voleter autour d’eux- "l'important c'est de participer et de s'amuser les copains!" lui était plutôt du genre "celui qui sort du terrain sans avoir défoncé un mec de l’équipe adverse, je lui pète une jambe". Perdre n'était pas une option. Quel que soit le cas de figure. Ce jour-là il avait donc frappé à la porte de Marigold et elle était parvenue à le soulager. L'équipe en face n'était pas Serpentard… l'aurait-elle soigné si cela avait été le cas ? Quoi qu’il en soit, les Serdaigle avaient vraiment bien morflé pendant ce match.
_ Ca arrive… répondit-il sobrement, comme si l'avouer c'était en révéler déjà beaucoup trop.
Amber a écrit:
— Tu es mignon, Aodhan, mais tu ne me connais vraiment pas.
Il fronça son regard en toisant la jeune femme et ne la quitta pas des yeux lorsqu’elle se tourna un peu pour lui faire face.
Amber a écrit:
— Je m’en moque royalement de ce que les autres peuvent penser de moi. Je vis très bien seule et ça m’a toujours convenu jusqu’ici. Je ne veux juste pas que des imbéciles viennent me déranger pour répondre à des questions stupides. La plupart du temps, ça finit mal et je fais perdre des points à ma maison. Et y’a toujours un Serdaigle pour me tomber dessus et me sermonner.
Il la regardait et un sourire provocateur et acéré fendit son visage de part en part.
_ Naaaon ! J’peux pas te croire. Les Serdaigles font ça ? Il fronça ses sourcils exagérément, faussement surpris et outré. Mais quelle honte. Et ils te sermonnent en plus… ? Dit-il en penchant sa tête pour planter son regard farouche dans le sien, sans qu’aucun sourire ne se lise sur son visage.
_ Hun ! T’es mignonne Towsen… Dit-il, sans manquer de lui rendre la pareille avec une pointe de sarcasme.
Lorsqu’Aodhan faisait perdre des points à sa Maison, on avait rarement dans l’idée de venir lui demander des comptes. Mais si cela arrivait, O’Brian ignorait la personne en question. Cela lui fraisant vaguement le même effet que le pet d’une mouche posée sur le cul d’un dragon en Sibérie profonde. Bien sûr, c’était prendre le risque de tomber sur un jour où il était plus mal luné qu’un autre et là, la chanson n’était clairement pas la même. Kayla s’y risquait parfois lorsqu’elle le croisait avec un « Tu fais chier O’Brian ! » et lui se contentait de lui répondre avec un clin d’œil ou un geste obscène…
Il patienta un instant, sans la lâcher des yeux et reprit, un tantinet plus doux.
_ Y a une bonne méthode pour se débarrasser de ce genre de personne tu sais. Il se redressa un peu pour se rapprocher d’elle, lui faisant signe de faire de même. Si près, ses lèvres effleurèrent le lobe de son oreille. Mais lorsqu’il murmura, elle n’entendit qu’un son incompréhensible et ne sentit que son souffle chaud contre sa peau. Et lorsqu’Amber tourna son visage vers lui, il n'avait pas l'ombre d'un sourire mais ne rompait pas pour autant la forte proximité qu’ils partageaient. Tu pensais que j’allais te livrer mes secrets aussi vite … Un clin d'œil vif et il reprit place contre le mur. Il avait repris du poil de la bête et elle n’était sans doute pas étrangère à ce phénomène étant donné qu’elle venait de soigner ses maux. Mais bien qu'il se montra moqueur et arrogant, cela ne semblait pas être réellement destiné à la piquer.
Amber a écrit:
— Tu crois que ce soit des déguisements pour le carnaval ou… ?
_ Ou… quoi ? J’aime quand tu partages tes pensées avec moi.
Puis son regard se leva sur la cravache qu’elle tenait entre ses mains et il dût pincer ses lèvres pour retenir un rire mais sans guère de succès car son corps subit les secousses de son hilarité intérieure.
_ J’aimerai beaucoup participer à leurs soirées.
D’un geste, Amber rejeta le curieux objet mais Aodhan, avec vitesse et dextérité, l’attrapa au vol. Il la fit tourner doucement entre ses phalanges tout en l'observant attentivement. Entre ses doigts, elle paraissait étrangement plus menaçante que le rôle qu'elle avait dû avoir dernièrement. Il glissa un regard entendu sur la jeune femme et la tension monta soudain. Il avait une idée derrière la tête… mais il tourna son attention sur la porte contre laquelle il posa son pied. D’un mouvement sec, il frappa le bois avec l’objet qui claqua durement. Haussant un sourcil avant de regarder Amber, cette fois un léger sourire suggestif aux lèvres.
_ Ça doit faire mal…
Il balança la cravache, s’y désintéressant.
Le silence retomba sur eux jusqu’au moment où il reposa sa tête contre la pierre. Il commençait à avoir faim… et soif. Bref, la totale.
_ Est ce que tu braverais les ragots des autres élèves et les sermons des Serdaigles en venant boire un verre avec moi une fois dehors Towsen ? Il laissa sa phrase en suspens un instant avant de reprendre, son œillade se posant sur elle, son ton se faisant plus mordant. Après ça sera certainement pire pour toi… on dit parfois que je ne suis pas fréquentable. Il haussa les épaules en grimaçant d’un air qui voulait dire « qui peut le croire ? », mais il était clair qu’il en jouait. Je comprendrais que tu ne veuilles pas prendre ce r...
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, le cliquetis se fit entendre… avant que la porte ne s'ouvre dans un léger grincement, l'entrebâillement dévoilant le visage de son pote Archi dont le sourire étirait les traits… pas pour longtemps mais ça bien sûr il ne pouvait que l'ignorer…
Le Gryffondor cligna des yeux, inclina sa tête brune en observant son copain… puis se redressa doucement. Après une bonne trentaine de minutes dans ce placard, ils pouvaient enfin sortir de là. Il aurait pour chanter "libérer délivré" si son courroux n'avait pas été si vif envers l'étudiant qui lui faisait face. Mais Archi était trop alcoolisé pour se rendre compte que son pote n'était pas dans le même esprit. Autour d'eux il n'y avait plus personne et ils pouvaient seulement entendre des voix au loin. La fête s'était clairement déplacée dans le jardin.
Le regard inquisiteur d'Archi sur Amber était déplacé et le petit blond se pencha sur Dhan qui faisait rouler son cou pour détendre ses cervicales en tentant de se contenir. Il n’avait pas apprécié l’expérience à la hauteur de ce que le blondin imaginait.
_ Hey… je t’ai laissé un peu plus de temps pour faire c’que t’avais à faire. Alors tu lui as réglé son compte ? Dit-il avec grivoiserie.
O’Brian posa son attention sur lui et inclina sa tête. Ses yeux bleus ne devinrent que deux fentes tandis qu’il ouvrit la bouche pour répondre d’une voix étonnamment calme.
_ Pas encore.
Un direct du droit s’écrasa sur son visage avec une telle vitesse qu’Archi n’eut pas le temps de le voir venir. Le son de ses fesses rencontrant le plancher fut lourd mais bref. Assis et le regard hébété, une goutte de sang coulait de son nez. L’alcool aidant, il ne devait pas ressentir grand-chose, Dhan n’avait pas frappé fort et bien qu’il se vengeât là de sa « délicate attention » n’avait pas l’intention de le martyriser davantage. Après tout il l’avait fait parce que le Gryffondor le lui avait demandé. C’est sa prise d’initiative qui n’avait pas été appréciée. Et puis O’Brian l’aimait bien, même s’il pouvait se comporter comme un gros con… enfin sa grand-mère le taxait régulièrement de « foutriquet » mais honnêtement ça devait certainement dire la même chose…
Maintenant un peu plus détendu, l’irlandais fit rouler ses épaules et saisit un paquet de cigarettes dans sa poche arrière. Il se saisit de l’une d’elle et en tapota l’embout sur ledit paquet avant de la porter à ses lèvres.
_ Pourquoi je suis par terre… ?
O’Brian eut un grand sourire, franchement amusé et se pencha en avant pour l’attraper au col et le remettre sur pieds. Encore sidéré, il retournait vers la fête sans demander son reste, la démarche peu assurée, après que l’irlandais eut tapé gentiment son épaule.
Aodhan se retourna sur Amber et alluma son briquet zip pour enflammer le bout de sa cigarette. Il fixa la jeune femme avant de réduire l’espace les séparant en quelques pas. Une fois près d’elle, il inspira profondément une bouffée de la fumée pour en rejeter le nuage sur le côté, évitant le visage de la sang-pur.
_ Alors Towsen… Tu viens le boire avec moi ce verre ?
S’il ne souriait pas c’est parce qu’il pinçait ses lèvres sur la cigarette, mais ses yeux eux étaient rieurs, plus effrontés que jamais.
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Invité
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Lun 6 Fév - 18:38
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber sentait que son interlocuteur n’avait pas envie de s’étendre sur ses maux de tête et elle le comprenait à la perfection. Elle non plus n’aurait pas aimé lui expliquer pourquoi elle avait besoin de se promener avec une fiole de plantes médicinales. C’était bien trop compliqué et cela renvoyait à des épisodes de sa vie qu’elle n’avait pas envie de écrire à un inconnu, coincée dans un placard à balai (ou aux drôles d’accessoires). Ses entraînements avec William étaient méconnus de tous. Elle ne voulait pas expliquer pourquoi elle subissait encore et encore les effets de l’Impérium et du Doloris par un homme ayant le double de son âge. Elle aurait pu le faire, mais la plupart ne la comprendrait pas et l’autre moitié la verrait comme une traite à son sang.
Sa requête avait été prononcée quelques mois plus tôt à celui qui avait été le mentor de son grand frère, Tobias. La jeune femme ne voyait pas une personne plus pertinente que lui pour l’entraîner. Elle avait confiance en Monsieur Ombrage, plus que n’importe quel autre adulte. Elle ne lui avait pas expliqué la raison profonde pour laquelle elle souhaitait ces cours particuliers (dans tous les sens du terme). Elle ne lui avait pas dit qu’elle souhaitait s’émanciper de sa famille, s’éloigner de cet environnement sombre et terrifiant pour, peut-être, rejoindre l’Ordre. Amber était peut-être ambitieuse, mais elle avait des rêves, comme tout être humain. Elle savait que sa famille risquait d’être un obstacle. Pourtant, la sorcière ferait tout son possible pour leur prouver qu’elle n’avait rien à voir avec ses parents. Elle n’était ni une mangemort, ni une Sans-Nom.
Les Towsen venaient d’Australie où des idéologies similaires à celles de l’Augurey circulaient. Comme pour couronner le tout, c’était son oncle qui était à la tête de cette institution. Son émancipation risquait donc d’être compliquée et elle n’avait aucune envie de subir les sortilèges impardonnables prononcés par sa propre famille. Thorfinn, son père, l’avait déjà obligé à torturer un lièvre et, face à son refus, lui avait lancé un Imperium. Il n’y avait rien de plus désastreux et traumatisant que de se retrouver sous l’emprise de quelqu’un d’autre. Son propre corps ne lui appartenait plus et elle avait refusé que cela se reproduise à nouveau.
William lui avait donc lancé ces deux sortilèges, encore et encore. Petit à petit, elle était parvenue à maîtriser les effets de l’Impérium, mais elle ne savait pas où était située sa limite. Quant au Doloris, elle n’était pas très à l’aise et des maux de tête se déclenchaient très vite. Elle avait donc appris à y pallier grâce à une plante magique. Ses effets étaient rapides, mais il fallait la consommer avec modération. Les effets secondaires étaient désagréables, mais pas dangereux pour la santé. Parmi eux, il pouvait y avoir des hallucinations, des diarrhées, des maux de ventre… Rien de plaisant.
— Parfois, je me demande si ce sont les Serdaigles ou les Serpentards, les plus vicieux d’entre tous.
Amber ne manqua pas de lui rendre son sourire, mais de son côté, elle partageait surtout son ironie. Les Serdaigles pouvaient être des vipères quand on touchait au point de leur maison. La jeune femme avait eu d’affreuses expériences et elle aurait pu consommer son pot entier de plantes médicinales pour calmer les maux qu’ils lui causaient quand ils lui tombaient dessus. Un sentiment de lassitude se lisait sur son visage. Elle les envoyait balader et puis elle avait fini par faire semblant de ne pas les entendre. On disait que l’ignorance était le meilleur des mépris, pour sa part, elle trouvait que c’était le meilleur moyen d’être tranquille.
La sorcière écouta son interlocuteur, intéressée d’en savoir plus. Elle était persuadée qu’il allait lui conseiller de leur mettre une bonne raclée. Ce conseil n’aurait pas été bien surprenant. Cependant, elle ne s’attendit pas à ce qui s’ensuivit. Les lèvres d’Aodhan effleurèrent son oreille et son souffle chaud parcourut la peau de son cou, lui déclenchant un frisson qu’elle tenta de contrôler. Au fond, elle savait pertinemment qu’Aodhan savait ce qu’il faisait. Il ne s’était pas penché dans sa direction comme quelqu’un qui voulait simplement confier un secret. Chaque de ses gestes, chacune de ses respirations avaient été contrôlés avec soin dans le simple but de provoquer une réaction chez la sorcière.
Heureusement, il finit par s’éloigner et fouiller dans les cartons. Aodhan ne semblait pas pouvoir tenir en place. Elle l’observa faire jusqu’à ce qu’une cravache lui tombe entre les mains. Les parents de leur camarade semblaient bien s’amuser en l’absence de leur fils. Savait-il ce qui se cacher dans les cartons du placard de la salle à manger ?
— Quelque chose me dit que tu n’as pas besoin d’explication pour savoir où je veux en venir.
Quand il attrapa l’objet et qu’il se tourna dans sa direction, Amber pria Merlin pour qu’il n’ait pas l’idée ou l’envie de l’utiliser sur elle. Elle prenait peut-être des cours pour maîtriser les effets du Doloris, mais elle n’était pas maso pour autant. Le bruit que fit la cravache contre le mur avait dû alerter des camarades. Amber espérait vite sortir de ce placard. Elle commençait à avoir les jambes engourdies.
Aodhan finit par ne plus s’agiter et lui proposa même d’aller boire un verre, une fois à l’extérieur. Un petit sourire s’étira sur les lèvres d’Amber, mais elle n’eut même pas le temps de rétorquer qu’un de ses amis vint leur ouvrir la porte. Cette cravache aura au moins servie à quelque chose !
Elle garda l’objet entre ses mains, sans même s’en rendre compte. Fort heureusement, il n’y avait plus personne dans le salon. La soirée s’était déplacée à l’extérieur de la maison. Sûrement la piscine… Amber l’avait vu à son arrivée. Si elle n’était pas entourée de gamin, elle y aurait certainement piqué une tête. L’eau avait le don de détendre les muscles tiraillés de la jeune femme après ses entraînements avec Jaeden ou William. La piscine avait des effets plus bénéfiques que quelques roulages de pelle entre étudiants. Ils ne savaient pas la savourer à sa juste valeur.
Ses sourcils se froncèrent au propos de ce garçon. De quoi parlait-il ? Aodhan était donc vraiment venu avec elle pour « lui régler son compte » ? Cela expliquait le fait qu’il se soit montré aussi agressif au début de leur échange. Elle ne posa pas de question et regarda son ami s’écrouler au sol. Elle ne comprenait rien à la scène qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Pourquoi venait-il de frapper son pote qui l’avait libéré de ce placard ? Sans lui, ils auraient encore pu y être.
Enfin… Amber s’en moquait. Ce n’était pas ses histoires. Elle n’avait pas sursauter, ni même prit la fuite en voyant la réaction d’Aodhan. Elle avait connu bien pire et il gérait ses problèmes comme il le souhaitait. Cela ne la regardait absolument pas. Elle attendit que l’autre camarade quitte la pièce et qu’elle se retrouve seule avec lui pour lui mettre un petit coup de cravache sur le postérieur.
— Allons boire ce verre.
Elle lui sourit, amusée, et laissa la cravache sur la table de la salle à manger. Elle s’éclipsa un instant dans la cuisine et revint avec deux verres de vodka, dilués avec du jus du fruits. Elle rompit l’espace qui la séparait d’Aodhan et lui glissa le gobelet entre ses doigts. Son regard émeraude se planta dans le sien et elle leva son verre dans sa direction.
— À nos excellentes réputations ?
En référence à ses propos précédents, propos qu’elle n’avait pas pu étoffer à l’arrivée de leur camarade.
— Alors finalement, cette cravache ? Elle fait mal ? s’empressa-t-elle de demander, avec un sourire amusé.
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Ven 17 Fév - 22:14
Amber ∞ Aodhan
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Le coup de cravache ne lui avait pas arraché le moindre mouvement de recul, le moindre frémissement, le moindre signe de douleur. Était-elle certaine de vouloir s'aventurer sur ce chemin là avec lui ? Il était peut-être imprudent de sa part de le provoquer avec autant de légèreté. Qui pouvait savoir comment ce genre de geste pouvait être interprété… lui s'était fait son idée.
Ses yeux bleus s'étaient acérés, se fixant sur Amber d'une façon presque indéfinissable sinon carnassière et prédatrice. Il n'avait pas tenté d'esquiver le coup qu'elle lui asséna mais l'avait davantage toiser pour la jauger et voir si elle allait réellement aller au bout de son geste. Elle n'avait pas froid aux yeux et c'était révélateur… finalement la petite sang-pur avait encore bien des aspects d'elle-même à dévoiler.
La Serdaigle s’éclipsa en reposant la cravache sur la table et le Gryffondor la regardait faire, aspirant la fumée qu'il tirait lentement de sa cigarette en gardant le silence. Avec une indolence toute mesurée, il attrapa sa baguette, la tira de sa poche et bougea doucement le poignet sans un mot, puis la rangea. Lorsqu'Amber revint vers lui avec deux verres, Aodhan plissa ses yeux pour la regarder des pieds à la tête. Sa façon de se rapprocher de lui avait changé et la jeune femme ne semblait plus le moins du monde mal à l'aise avec leur proximité, bien au contraire, il lui sembla qu'elle prenait même plaisir à réduire la distance qui les séparait. Si proche de lui, la jeune sorcière put constater que la peau du Gryffondor n'était pas lisse, loin s'en faut, mais constellée de cicatrices, tant sur ses bras que sur son cou, les traits se perdant sous son t-shirt. Même son visage n'avait pas été épargné. Néanmoins, il était évident qu'il avait bénéficié de soins multiples d'une qualité toute particulière car les traits sur sa peau pâle demeuraient malgré tout discrets. Un simple coup de baguette aurait suffit à faire disparaître ces stigmates alors il paraissait évident que les garder lui tenait à cœur.
Elle glissa dans sa main un verre de vodka orange. Ce n'était pas son breuvage favori à vrai dire, mais ça ne l'empêcherait pas de le descendre à une vitesse record.
Amber a écrit:
— À nos excellentes réputations ?
— Alors finalement, cette cravache ? Elle fait mal ?
Il retint son geste alors qu'il allait avaler sa vodka orange. Ses yeux pâles se posèrent sur Amber, la regardant boire. Sans qu'aucun sourire ne se glisse sur ses lèvres, il garda son verre en suspension à sa bouche.
_ Tu le sauras avant la fin de la nuit. Avait-il répondu d'une voix atone mais résolument ferme et déterminée qui semblait davantage être la sentence d'un juge qu'une simple boutade. Il but le verre d'une traite avant de broyer le gobelet entre ses doigts pour le jeter négligemment par-dessus son épaule. Il se décida enfin à sourire, comme si tout cela n'était qu'un jeu mais dont lui seul connaissait les règles.
Sans attendre davantage, sa main libre attrapa le gobelet d'Amber, doucement, alors qu'elle était en train de boire. Un sourcil levé, il reprit.
_ Par contre Amber tu m'fais quoi là. Je parlais pas d'un verre dans cette baraque chelou. Cette boisson est vraiment merdique. Il regardait le liquide d'un jaune pas très ragoûtant et jeta ce verre à son tour par dessus son épaule, la vodka orange se répandant contre l'un des murs. Si on doit boire des cocktails, autant aller là où ils savent les faire.
Il n’attendit pas sa réponse. Sa main rude se saisit de celle de la sang-pure tandis qu'il l'entrainait avec lui à travers la baraque du Pouffsoufle. Quelques étudiants étaient restés à l'intérieur pour se relécher allègrement la poire et se raconter Merlin savait quoi mais le Gryffondor n'y prêta pas attention.
Une fois sur le pallier, O'Brian observa les alentours. Le village sorcier était endormi et l'irlandais inspira profondément avant de tourner vers Amber.
_ On change de spot. Accroche-toi Serdaigle.
Glissant sa main large sur ses hanches, il émit une pression contre ses reins, assez forte pour qu'elle se rapproche de lui. Collée contre le Gryffondor, elle put sentir son corps nerveux et robuste alors que son bras s'enroulait autour d'elle. Il ferma les yeux un instant, se concentra sur sa destination, puis sur l'espace que leur deux corps devaient occuper et enfin il amorça un mouvement circulaire avant que la magie du transplanage ne les enlace, ne laissant de leur passage dans cette maison qu'un souvenir.
Lorsqu'ils réapparurent, c'était à Londres, cachés par le feuillage d'arbustes dans le coin tranquille d'un parc relativement peu fréquenté à cette heure. Il faisait déjà nuit et non loin de leur position des lampadaires illuminaient un chemin de graviers qui menaient vers l'extérieur du parc. Dhan ne desserra pas immédiatement la pression contre les hanches de la Serdaigle et observa sa réaction, semblant vouloir s'enquérir de son état.
_ Ca va Towsen ? Aucune envie subite de me vomir dessus ?
Il émit un bref sourire avant de se tourner face aux arbustes et d'en dégager les branchages. Un minimum prévenant, Il tenait ces dernières pour ne pas qu'Amber ne se les prenne dans la tête et en quelques pas ils retrouvèrent le chemin qu'ils empruntèrent. Ils croisèrent quelques moldus, relativement jeunes, qui comme eux partaient pour vivre une soirée sympa, déjà enivrés pour la plupart.
Une fois passés les hautes grilles de fer forgé qui cerclaient le parc, ils traversèrent la route pour rejoindre une voie piétonne. Ici l'animation ne manquait pas. Il y avait pas mal de monde et de la musique se faisait entendre des multiples bars aux portes grandes ouvertes en cette nuit d'été. Certains passaient de la musique actuelle d'autres des classiques de rock anglais mais Aodhan avait attrapé la main d'Amber pour l'amener vers un bar en particulier et contrairement à ce qu'on pouvait imaginer de lui, il ne s'était pas dirigé vers un pub irlandais mais vers un bar nommé Escudo de Cuba et le nom disait tout. Décoration colorée, musique, bouffe et boissons cubaines bref le décor était planté. Sans lâcher sa main il slaloma entre les tables et les chaises disposées devant le bar très fréquenté pour y entrer avec elle. Se dirigeant vers le comptoir, il salua la serveuse très brune au teint hâlé qui lui fit un sourire et sembla clairement le reconnaître. Il se pencha vers elle pour lui passer commande mais la musique était si forte que la Serdaigle ne put rien percevoir de leur bref échange. La faune locale semblait exclusivement moldue et pour la très grande majorité issue de l'immigration. Chemises blanches semi-ouvertes sur une chaîne en or, jupes volantes colorées sur talons aiguilles, des chapeaux blancs… le style vestimentaire transportait dans un autre monde. Certains hommes avaient à la bouche un gros cigare dont l'odeur embaumait tout le bar et devant eux les serveurs transportait sur leur plateau des dizaines de cocktails colorés et sucrés. Autour d'elle les gens parlaient espagnol ou avaient un fort accent et au centre du petit bar, une piste au parquet rayé et usé bordée de tables individuelles toutes occupées était arpentée par quelques couples qui dansaient langoureusement sur du Buena Vista Social Club. C'était à se demander s'ils n'avaient pas transplané à Cuba directement.
Lorsqu'ils se tourna vers elle, Aodhan se pencha pour parler à son oreille.
_ Elle prépare nos cocktails. Tu veux danser ?
Déjà la main sur ses hanches, il l'entrainait déjà vers la piste lorsqu'un vieux cubain s'approcha d'eux avec un léger sourire à ses lèvres desséchées.
_ Hey, jeune fille, tu es bien trop jolie pour ce blanc bec.
Un grand sourire étira les lèvres du Gryffondor qui ferma son poing pour partager un check avec le vieux cubain au visage tanné et buriné mais qui malgré tout ne manquait pas de charme. En fait, sur son visage très marqué on pouvait lire sans mal une ancienne beauté et les excès d'une vie dissolue. La prise d'Aodhan sur la jeune fille se raffermit tandis qu'il la pressait contre son flanc, jouant le jeu en se montrant protecteur mais il semblait parfaitement enjoué de voir ce mec.
_ Doucement Sancho, laisses-en un peu aux autres ok ?
Le vieil homme émit un rire caverneux avant de tapoter chaleureusement le bras de l'irlandais. D’un pas lent, il rejoignit sa table, un parfum de musc le poursuivant. Aodhan se tourna à nouveau vers Amber lorsque la barmaid posa leurs boissons sur le comptoir.
_ Pour toi l’irlandais ! Qu’elle cria pour se faire entendre en roulant les R. Le concerné lui envoya un clin d'œil avant de prendre leur boisson et de se diriger vers une table libre à laquelle ils s’installèrent. Situés entre la piste et l’entrée, ils étaient relativement protégés du bruit -Il avait placé les chaises contre le mur dans le but d’avoir la salle sous les yeux.
S’installant confortablement contre le dossier de sa chaise juste à côté de la Serdaigle, il tendit son verre vers le sien. Si Amber avait un magnifique cocktail coloré, il s’était commandé un rhum Havana Club avec glaçons et une rondelle de citron vert.
_ Salud * ! Dit-il avant de déguster quelques gorgées de son rhum. L’inspiration profonde qu’il prit souleva son torse puis il jeta un coup d'œil à sa nouvelle amie.
_ Est-ce que ça te plaît ?
( * ) Santé ! en espagnol
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Invité
INRP
IRL
Mer 22 Fév - 19:22
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Aodhan était loin d’impression la jeune Towsen. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait frappé son pote qui les avait conduit jusqu’au placard. Elle n’avait même pas entendu leur échange, mais elle était persuadée qu’il avait dû mériter le coup qu’il s’était pris au visage. La violence n’avait jamais dérangé la jeune sorcière. Elle avait été baignée dans cet univers depuis sa tendre enfance et elle avait elle-même commis des actes qu’elle préférait taire.
Elle se remémora l’attaque qui avait eu lieu quelques mois plus tard. Le Blood Circle contre les sorciers. Si Amber s’y était rendue dans une optique de défendre les siens, elle ne pensait pas que cette rencontre dégénérerait autant. Elle avait dû lancer un Stupéfix un peu trop violemment. Le moldu avait été retrouvé projeté contre un mur et sa nuque s’était brisée sous le choc. Son corps inerte était tombé au sol et Amber était restée là, à le regarder, sans ressentir la moindre once d’empathie ou de chagrin. C’était d’ailleurs ce qui l’avait le plus interpellé au cours de cette rencontre. Pourquoi n’avait-elle pas honte de son geste, d’avoir tué un ennemi ? Elle aurait pu le blesser grièvement, mais ça n’avait pas été le cas.
Amber savait qu’au fond d’elle, elle avait cette noirceur grandissante, une petite graine indésirable semée par son père et nourrie au fil des années. Elle avait cherché à la repousser pendant des années, mais elle sentait qu’il finirait inévitablement par reprendre le dessus, un jour prochain. Voilà pourquoi elle n’avait pas sourcillé au coup d’Aodhan, tout simplement parce qu’il lui arrivait de se nourrir de la violence de l’autre. Son cœur s’était compressé dans sa poitrine, mais l’instant suivant, l’attention qu’elle portait à Aodhan s’en trouva décuplée.
Elle s’éclipsa dans la cuisine et ramena de verres d’alcool, typiques des étudiants qu’ils étaient, avec des boissons de basse qualité, ayant pour simple visée de perdre la tête avant la fin de la soirée. Amber en tendit un à son camarade et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres, gardant un air joueur au visage.
Quand Aodhan lui répondit avec le plus grand des sérieux, d’agréables sensations naquirent dans son bas ventre, mais elle tenta de les ignorer. Un petit sourire finit par s’étirer sur ses lèvres et elle rétorqua avec calme et détermination.
— Les dés sont jetés.
Elle arqua un sourcil, comme pour le mettre au défi. Amber ne se laissait pas facilement aller à ce genre d’interactions. Pas avec des étudiants du château, tout du moins. Elle repensait à Jonas qu’elle avait vu le mois dernier, dans le Londres moldu. Les jours où elle se laissait à des plaisirs plus charnels étaient rares. Toutefois, elle le faisait quand elle était certaine de pouvoir avoir confiance en la personne en face d’elle et que sa personnalité l’intriguait suffisamment pour qu’elle veuille en savoir plus.
Amber commença à boire son verre, mais Aodhan l’interrompit dans son geste pour lui proposer d’aller ailleurs. Cette proposition attisa sa curiosité. Entre l’aventure et une soirée étudiante ennuyante à mourir, le choix était vite fait. Elle se rapprocha de son interlocuteur et passa ses bras sous les siens, pour venir attraper ses épaules.
Elle ferma les yeux à son tour. Elle avait assez appris des dernières années pour savoir ce qui lui donnait le mal de transplanage ou non. Amber n’avait pas envie de voir ce qui allait suivre et son estomac se porterait bien mieux ainsi. Ses deux pieds atterrirent avec violence contre la terre ferme et elle se mit à lisser les plis de ses vêtements, après s’être éloignée d’Aodhan.
— J’ai vu pire et je suis solide, se contenta-t-elle de répondre.
Elle suivit son camarade à travers le parc et observa les jeunes qu’ils croisaient en chemin. Quelques détails l’interpellèrent et elle fronça les sourcils.
— On est dans le Londres moldu ?
Les minutes suivantes lui permirent d’obtenir les réponses qu’elle convoitait. Elle n’avait rien contre cette partie du monde. Elle savait que les moldus savaient s’amuser. La soirée à laquelle ils se rendaient était sûrement moins ennuyante que celle dont ils sortaient.
Amber constata qu’ils avaient raison dès qu’elle franchit la porte de ce bar cubain. Son regard détailla la scène qui se déroulait devant ses yeux. Des danses atypiques, une odeur de cigares, des rires, des tonalités de voix élevées, des cocktails colorés, une musique entraînante… Aodhan était décidément plein de surprise. Un sourire vint illuminer peu à peu son visage. Elle n’avait même pas vu son camarade aller commander deux boissons.
Son regard émeraude se redéposa sur lui et elle attrapa sa main pour l’entraîner avec elle sur la piste de danse. Loin de tous ces crétins, l’envie de s’amuser lui était revenue en un claquement de doigt. Voilà un endroit qui lui parlait, qui lui correspondait !
Quand un inconnu s’approcha d’eux, elle se pinça les lèvres, prête à rétorquer quelque chose de pas très agréable. Amber avait du répondant et savait le faire en restant polie. Par chance, Aodhan prit les devants et lui évita de commettre une erreur drastique puisqu’il s’agissait d’une vieille connaissance à lui. Il était donc habitué à venir ici ? Amber se nota cette information dans le coin de son esprit, alors que ces deux clients échangeaient des banalités.
Ils furent vite interrompus par la barmaid qui avait fini de préparer leur verre. Avec tout ça, ils n’avaient même pas eu le temps de danser sur ces musiques entraînantes. Tant pis, ce n’était que partie remise. Amber attrapa son propre cocktail et suivit Aodhan à l’autre bout du bar. Elle prit place sur l’une des chaises et trinqua avec lui.
— Salud ! dit-elle avec moins d’aisance que son nouvel ami.
Quelques instants plus tard, elle sirotait déjà son verre qui était délicieux. Elle était déjà à la moitié, sans même s’en rendre compte, quand Aodhan lui demanda ce qu’elle pensait de cet endroit. Son regard parcourut une nouvelle fois la pièce, comme pour confirmer sa première impression. Un air amusé finit par prendre place sur son visage et elle rétorqua :
— Je l’adore. C’est dynamique et festif. Ils savent faire la fête sans avoir à faire tourner une bouteille d’alcool.
Elle rit doucement et s’amusa à faire tourner sa paille dans son verre. Les femmes et les hommes dansaient, buvaient, discutaient en toute insouciance, comme si aucun danger ne rôdait au-dessus de leur tête. C’était exactement ce dont Amber avait besoin pour oublier tout ce qui la souciait. Ici, elle ne penserait pas à ses entraînements physiques et au combat avec Jaeden. Elle ne penserait pas au surlendemain, quand William utiliserait à nouveau l’Impero et le Doloris sur elle, pour qu’elle puisse enfin tenir tête à son père. Elle ne penserait pas à l’Augurey et à sa famille qui lui mettaient une pression monstrueuse pour qu’elle rejoigne les rangs d’une cause qui ne lui convenait pas. Ici, elle était libre et s’était tout ce qui comptait. Amber voulait pouvoir profiter de sa jeunesse sans la voir gâcher par la magie noire et les complots en tout genre.
— Comment as-tu découvert cet endroit ? Tu y viens souvent ?
Un sourcil se souleva et elle ne put s’empêcher de faire une dernière remarque avant de le laisser répondre.
— As-tu d’autres surprises de ce genre à me dévoiler ? Parce que j’adore l’aventure et la découverte de nouveaux lieux. Tu me combles de bonheur là, lança-t-elle avec un air amusé.
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mar 28 Fév - 21:17
Tonight, we are young
So let's set the world on fire
☾☾ Bar cubain dans une ruelle londonienne - mois d'août 2020 - soirée
Aodhan ne perdait pas une occasion d’observer Amber, chacune de ses réactions et son regard parlait pour elle. Il s’était illuminé dès qu’ils étaient entrés dans ce bar cubain. En même temps, comment ne pas être transporté par ce décor, cette musique, ces odeurs et ces gens ? C’était très différent de ce à quoi il avait été habitué étant plus jeune mais même si l’ambiance était différente des pub irlandais, il trouvait à cet endroit un charme tout particulier et franchement dépaysant.
Amber a écrit:
— Je l’adore. C’est dynamique et festif. Ils savent faire la fête sans avoir à faire tourner une bouteille d’alcool.
_ C’est vrai et faux en même temps, il faut se méfier des apparences… Ton cocktail est bien plus corsé que le verre que tu as bu dans la baraque. Le Gryffondor haussa un sourcil en la voyant tranquillement siroter son cocktail dont il voyait le niveau coloré descendre à une vitesse certaine. Hey doucement stór, c’est pas parce que tu sens pas l’alcool qu’il y en a pas. Les cocktails cubains tabassent à mort et j’ai pas envie de te ramasser à la petite cuillère.
Il marqua une pause tout en l’observant et tandis qu’un sourire ténu se glissa sur ses lèvres, il lui envoya un clin d’oeil avant de descendre une ou deux gorgées de son rhum.
Amber a écrit:
— Comment as-tu découvert cet endroit ? Tu y viens souvent ?
_ Je suis entré là par hasard un soir où j’avais besoin de changer d’air et de me remonter le moral. Depuis je viens de temps en temps. Chaque bar a une ambiance différente et tu ne passes pas les mêmes soirées selon le lieu que tu choisis.
Une œillade glissa sur elle et tandis qu’il se rapprochait d’elle, il murmura à son oreille.
_ J’avais envie de te voir sourire et t’amuser.
Si elle tourna son visage vers le sien, lui demeura immobile un instant encore, si proche que le moindre mouvement aurait fait entrer en contact leur peau. Son regard au bleu glacé irradiait d’une indicible chaleur et se posait sur les lèvres de la jeune femme mais sans jamais les toucher. Un instant encore, puis il se redressa, ramenant à sa bouche son verre, avant d’en terminer la boisson d’une traite.
Amber a écrit:
— As-tu d’autres surprises de ce genre à me dévoiler ? Parce que j’adore l’aventure et la découverte de nouveaux lieux. Tu me combles de bonheur là.
Un très large sourire, franc et amusé étira ses lèvres.
_ Si je te l’disais, ça ne serait plus une surprise… Il planta son regard dans le sien avant de reprendre. Je préfère laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Mais tu ne devrais pas être déçue.
O’Brian quitta sa chaise avant de tendre la main à la Serdaigle pour l’inviter à le suivre. Lorsqu’elle accepta son invitation, l’irlandais entrelaça ses doigts dans les siens puis il la tira contre lui sans prévenir en l’y maintenant. Il enfouit sa tête dans son cou, ses lèvres caressant sa peau.
Se redressant, il lui fit un clin d’œil discret avant de l’inviter d’un mouvement du menton et la tira avec lui, serpentant entre les tables. Sur un rythme de salsa entraînant, il leva la main de la Serdaigle pour la mener sur la piste de façon théâtrale avant de la faire tourner autour de lui avant, d’un mouvement de poignet, la faire tourner sur elle-même pour la réceptionner contre lui. Posant une main contre le bas de ses reins, il dansa contre elle de sorte à ce que le contact entre eux deux jamais ne se rompt. C’était une danse irrémédiablement sensuelle et même bien davantage, mais pas seulement. Aodhan avait aux lèvres un très large sourire, signe qu’il s’amusait énormément. C’était peut-être étonnant mais il dansait parfaitement et la guidait d’une main de maître. D’un autre mouvement du bras, le Gryffondor retourna la Serdaigle, attrapa ses hanches qu’il colla contre son bassin sans cesser de danser, son visage s’enfonçant dans sa chevelure blonde dont il huma le parfum.
CODAGE PAR AMATIS
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Invité
INRP
IRL
Jeu 23 Mar - 8:58
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber ne s’était jamais rendu dans un bar cubain auparavant, mais elle aimait beaucoup aller dans les lieux moldus. Elle trouvait qu’ils avaient une façon différente de faire la fête, une façon qui lui correspondait plus alors même qu’elle ne pourrait jamais l’avouer à sa famille ou à ses proches. Elle avait même rencontré Jonas, quelques semaines auparavant, et c’était ensuivi une soirée avec des défis à accomplir qui avait fini dans son appartement.
Sur ces pensées, elle sirota son cocktail et observa un couple danser un peu plus loin. Quand Aodhan fit les yeux ronds en la voyant descendre son verre à une vitesse phénoménale, elle ne put s’empêcher de rire. En vérité, elle se sentait un peu idiote même si elle n’allait pas l’avouer. Elle n’avait pas prêté attention à la quantité d’alcool que pouvait contenir ce cocktail avait d’en voir les deux tiers.
— Je tiens bien l’alcool, ne t’en fais pas !
Elle lui offrit un clin d’oeil. En vérité, elle tenait à moitié l’alcool. Elle était persuadée que le feu n’allait pas tarder à arriver à ses joues, bien qu’elle resterait maître de chacun de ses mouvements.
— Ça, je suis complètement d’accord avec toi. Même si toutes les soirées battent celle qu’on vient de quitter. Je n’ai jamais vu une ambiance aussi misérable, lâcha-t-elle avec une grimace. Je pensais que c’était un truc de lycée moldu, le jeu de la bouteille. Et puis leurs actions sont de très mauvais goûts. Ils ne savent pas jouer en pimentant leur partie.
Façon de dire qu’elle était très heureuse d’être dans ce bar, loin de tous ces idiots. Quand Aodhan lui expliqua qu’il avait envie de la voir sourire et s’amuser, elle fronça un instant les sourcils, un très léger sourire qu’elle essayait de contenir au coin de ses lèvres.
— Pourquoi ?
Amber planta son regard dans le sien, malgré la proximité qu’ils pouvaient avoir. Elle avait appris à gérer ses émotions quand il s’amusait à réduire la distance entre leurs deux corps, même si la première fois l’avait un peu surprise. La sorcière détestait les contacts physiques quand elle ne les avait pas choisi ou qu’elle n’appréciait pas la personne en face d’elle.
Elle appréciait Aodhan. Il était sûr de lui et il savait ce qu’il voulait. En tant normal, elle n’appréciait pas la détermination des Gryffondors, parce qu’elle était souvent couplée à de la prétention, mais c’était différent avec lui. Il y avait un charisme et du mystère qui lui poussait à rester à ses côtés pour la soirée. Sans réfléchir, elle attrapa sa main et le suivit sur la piste de danse.
Elle n’était pas aussi douée que lui en danse. Amber se laissa guider, mais il lui arriva de lui piétiner les pieds ou de manquer de perdre l’équilibre. Heureusement, Aodhan la tenait avec une poigne de fer et l’empêcha de tomber à la renverse. Elle planta son regard émeraude dans le sien et ne le quitta pas du regard tout au long de la mélodie, comme si le moment était suspendu dans le temps.
— Désolé pour tes pieds.
Elle grimaça, non sans retenir un demi-sourire. La maladresse laissa place à l’amusement et elle se laissa guider par son partenaire qui maîtrisait bien plus qu’elle cette danse dynamique. Ses doigts empoignèrent davantage ses épaules alors que la distance commençait à se réduire entre leurs deux corps. Sa poitrine se pressa contre celle d’Aodhan et sa tête se rapprocha de son épaule. Amber avait une demi-tête de moins que lui et elle en profita pour humer, elle aussi, son odeur boisée. Sa respiration était plus profonde et saccadée, mais elle appréciait la dynamique dans laquelle ils se trouvaient.
La sorcière ne sut dire si c’était l’euphorie du moment, les applaudissement dynamiques autour d’eux, l’alcool qui commençait à lui brûler les joues et qui la désinhibait, la musique entraînante ou la proximité entre leurs deux corps, mais elle recula son visage pour observer un peu plus celui d’Aodhan. Sans réfléchir, elle déposa ses lèvres contre les siennes, quelques instants, avant de s’éloigner pour observer sa réaction. Amber ne s’excusa pas pour le moment. Elle attendait simplement de voir si le courant qui passait bien était une simple illusion ou si Aodhan partageait sa vision des choses.
Amber avait eu une année riche en émotions, mais elle était véritablement heureuse de pouvoir vivre cette soirée, dans ce bar cubain moldu, aux côtés d’Aodhan. Cela sonnait comme une pause dans son quotidien mouvementé et elle en avait terriblement besoin pour ne pas perdre pied et se retrouvait. Les attaques du Blood Circle étaient de plus en plus nombreuses et elle ne savait pas comment réagir face à eux. La sorcière avait toujours eu une part sombre dans son âme, qu’elle tentait de faire disparaître, de réduire à néant ; une part héritée de sa famille et qu’elle souhaitait voir disparaître pour reprendre une vie « normale ».
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Mer 29 Mar - 21:05
Tonight, we are young
So let's set the world on fire
☾☾ Bar cubain dans une ruelle londonienne - mois d'août 2020 - soirée
Amber a écrit:
— Je tiens bien l’alcool, ne t’en fais pas !
Il leva le menton en signe d’accord. Il avait assez d’expérience dans ce domaine pour savoir que ces cocktails pouvaient vite monter à la tête qu’on tienne l’alcool ou non, surtout que les deux étudiants avaient le ventre vide. Quoi qu’il en soit, il n’était pas là pour la contraindre à quoi que ce soit et ne se poserait certainement pas en donneur de leçons. D’ailleurs, en parlant de manger, il sentit qu’il était temps pour lui de commander un truc, mais cela pouvait attendre encore un peu.
En la regardant, il se dit que son comportement avait changé du tout au tout comparé à leur premier instant passé ensemble. Elle relâchait enfin la pression et semblait même lui octroyer une certaine confiance. Avait-elle raison ? Si Aodhan n’était pas mal intentionné et prendrait soin d’elle quoi qu’il arrive ce soir -à sa façon, cela va de soi-, les ennuis avaient tout de même tendance à le trouver, comme par magie. Rien dans sa vie ne semblait être un long fleuve tranquille… mais certaines soirées étaient pires que d’autres.
Amber a écrit:
— Ça, je suis complètement d’accord avec toi. Même si toutes les soirées battent celle qu’on vient de quitter. Je n’ai jamais vu une ambiance aussi misérable. Je pensais que c’était un truc de lycée moldu, le jeu de la bouteille. Et puis leurs actions sont de très mauvais goûts. Ils ne savent pas jouer en pimentant leur partie.
Tournant son verre entre ses doigts, l’irlandais ne la quittait pas des yeux et à cette phrase il inclina ostensiblement sa tête. Il ne commenta pas pour autant et bu une nouvelle gorgée de son rhum.
Lorsqu’elle demanda pourquoi il souhaitait la faire sourire et la voir s’amuser, il haussa légèrement ses sourcils.
_ Il fallait bien que je me rattrape. Il avait très mal commencé son approche avec elle et n’en était vraiment pas fier. D’une certaine façon, il voulait blâmer Olsen et ses manigances, sans oublier son effroyable mal de tête, mais au fond, il était le seul responsable de son comportement merdique. Relever le niveau n’était pas bien compliqué. Le défi c’était de voir si Amber serait réceptive ou bien si elle demeurerait braquée par leurs débuts. Mais ça n’avait pas été le cas et du fait la soirée avait bien heureusement pris une tournure différente. Son point de vue sur elle avait également évolué et s’il l’avait vu comme une petite sang-pur pédante et coincée, elle s’était révélée bien plus engageante.
Elle accepta son invitation pour aller danser et la jeune femme se montra motivée, bien que moins adroite que lui sur la piste. Cela ne sembla pas le déranger outre mesure. Si ses pieds en subirent les conséquences, cela sembla l’amuser aux vues de son sourire. Il réduisit l’allure pour s’adapter à elle, le but n’étant pas d’épater mais de passer du bon temps. Si elle y faisait un peu attention, les regards des autres danseurs et des personnes attablées étaient bienveillants et amusés. C’était aussi ce qu’il aimait dans ce bar. Personne ne jugeait personne. Ils étaient là pour l’amour d’une culture et accueillaient les novices à bras ouverts.
Leur rapprochement était flagrant et lui-même n’était pas étranger à cette démarche. Ses gestes envers elle étaient sans équivoque. Sa façon de la toucher, de danser, de la regarder, de la rapprocher de lui… même si les danses cubaines avaient la particularité d’être sensuelles, voire limite charnelles, il ne mettait aucune distance entre elle et lui, laissant s’exprimer l’évidente lascivité de la situation. Alors lorsque ses lèvres touchèrent les siennes, il ne la repoussa évidemment pas, même s’il demeura légèrement statique.
La musique résonnait encore sur la piste et autour d’eux les cubains dansaient, donnant cette étrange sensation d’être au centre d’un manège qui tournoyait sans fin. Il laissa quelques secondes s’écouler alors qu’elle jaugeait sa réaction, puis il se pencha pour attraper ses lèvres à son tour, saisissant le poignet de la jeune femme pour le hisser au-dessus de son épaule, ses mains larges enveloppant presque entièrement ses hanches étroites en la pressant contre lui. Cela dura un moment, jusqu’à ce que la musique s’achève et que le crissement des chaussures sur la piste rayée par des années de tango avec ses abanico, gancho et boleo ne cesse à son tour. O’Brian se redressa, un quasi imperceptible rictus aux lèvres tandis qu’il prenait sa main.
_ On a des spectateurs… Il entraîna la sang-pur en dehors de la piste sous les regards de certaines femmes qui posèrent sur eux des sourires attendris et lorsqu’ils déambulèrent entre les tables, un homme tapota l’épaule d’Aodhan à la façon d’un « bien joué mon gars » avec un sourire entendu. C’était bien la première fois qu’Aodhan paraissait légèrement embarrassé. Il passa son index sur son front avant de se pencher vers Amber.
_ Le prends pas mal, ils sont très… romanesques. Il s’arrêta près du comptoir. Est-ce que tu veux manger quelque chose ? Tapotant sur le bois, il se pencha à nouveau vers la serveuse pour mieux se faire entendre car la musique avait repris de plus belle. Une fois ceci fait, ils retournèrent s’asseoir à leur table où leurs verres respectifs avaient été de nouveau remplis et manifestement gracieusement.
_ Ow… incroyable. J’adore cet endroit. Il se saisit de son verre avant de se tourner vers la Serdaigle pour trinquer à nouveau avec elle et avala une belle gorgée de liquide ambré. Se reposant contre le dossier de sa chaise un peu plus confortablement, il garda son verre à la main en faisant tournoyer la robe dorée.
_ Dis-moi… Qu’est-ce que tu entendais tout à l’heure en parlant de « pimenter une partie » ? S’il n’avait rien relevé, il était évident qu’il n’avait rien omis de ses paroles. Je me demande si ta méthode me ferait apprécier ce jeu.
Dans le même temps, la serveuse aux longues boucles noires roula des hanches entre les clients et les tables en portant son plateau au niveau de son épaule et s’arrêta devant eux. Avec soin mais rapidité et précision, la jeune femme déposa devant Aodhan une assiette bien remplie d’un plat fumant (et également devant Amber si elle avait répondu positivement plus haut) accompagné de bières cubaines. Son œil sur l’irlandais semblait complice alors que ce dernier lui adressait un sourire.
_ Hey, Alejandra, Merci pour les verres.
Elle haussa brièvement ses épaules menues mais musclées. Sa peau était tannée et avait de grands yeux marrons brillants. Son corps athlétique mais féminin devait correspondre à la perfection à l'idée qu’on se faisait du corps d’une femme dans nombre de cultures pour l’époque. C’était une pure beauté cubaine.
_ Tout ce que tu veux O’Brian. Tu lui demanderas n’est-ce pas ? Ajouta-t-elle dans un murmure à l’unique attention du Gyffondor. Celui-ci ne broncha pas, posant sur la serveuse un regard étrange et difficilement définissable… était-ce l’ombre d’une légère hostilité? Il inclina légèrement la tête sans quitter Alejandra des yeux et demeura silencieux. Il ne s’agissait pas là d’un silence gêné. Il refusait catégoriquement sa proposition et son visage s’était fait plus caustique, un rictus froid se glissant sur les lèvres d’Aodhan. La cubaine pinça ses lèvres en lâchant un soupir, manifestement vexée.
_ La próxima vez no hay bebida gratis. La prochaine fois, pas de verre gratuit. Un sourire clairement provocateur se glissa sur les lippes du jeune homme tandis qu’il levait son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée, sans la quitter de ses yeux bleus acérés. La créature claqua sa langue avec véhémence et tourna les talons, non sans adresser un dernier regard à Amber. Tout cela ne sembla pas le perturber outre mesure. Une fois Alejandra partie, il reposa son verre et avança sa chaise pour se rapprocher de son assiette, visiblement affamé. Sous le regard curieux de la Serdaigle, il saisit ses couverts et se redressa.
_ C’est du Picadillo. Un plat traditionnel cubain délicieux. Riz blanc, haricots noirs, boeuf haché revenus dans des oignons, de l’ail et des épices locales. Et bien sûr bananes plantains frites. Bref, une tuerie.
Il y planta sa fourchette sans attendre et engouffra plusieurs bouchées en fronçant son regard, semblant clairement apprécier son repas.
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The hero is easy to be, you just don't like seeing yourself in me. Fine, I might be the enemy and maybe the villain is me () le chant des sirènes.
Invité
INRP
IRL
Mer 3 Mai - 15:09
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber n’était jamais allée dans un bar de ce genre, mais elle devait avouer que l’ambiance lui correspondait bien plus que celle des soirées étudiantes. Elle avait toujours eu l’impression d’être « plus mature » que les autres filles de son âge. Les relations amoureuses, les drames, les commérages… Tout ça ne l’avait jamais intéressé. Son avenir, comprendre les idéologies de chacun, profiter des plaisirs simples de la vie étaient, en revanche, bien plus son truc. Elle aimait l’énergie explosive qui se dégageait de ce lieu, parce qu’elle avait l’impression que tous ses problèmes étaient restés devant la porte, et pas que la moindre de ses interactions risquaient de provoquer des conflits entre étudiants. C’était ça, une vraie soirée ! Repousser ses limites, s’amuser sans se soucier du regard des autres, être insouciant et vivre comme si le lendemain n’existait pas.
Un fin sourire s’étira sur les lèvres d’Amber aux propos de son camarade. Il était vrai que leur soirée avait mal commencé, mais elle comptait bien la voir finir d’une façon plus positive. Elle attrapa sa main et le suivit en direction de la piste de danse, alors même qu’elle ne savait pas danser sur ce rythme aussi endiablé. Malgré quelques maladresses, elle ne se débrouilla pas trop mal et permit même la survie de quelques orteils d’Aodhan. Cette pensée l’amusa un peu plus.
Son regard émeraude se planta dans celui de son partenaire de danse, une fois qu’elle ne prêta plus attention à la cadence à suivre. Elle ne détourna pas son attention alors qu’elle jouait avec ses hanches jusqu’aux dernières notes de cette chanson cubaine. Ce fut alors qu’elle l’embrassa sans trop se poser de question. L’euphorie du moment, sans doute.
Elle ne s’en excusa pas. Elle se sentait bien plus en sécurité qu’à la maison de leur camarade de classe, aux placards remplis d’objets connotés et aux couloirs emplis de petits diablotins prêts à faire de leur vie un enfer. Que pouvait-il bien lui arriver ici ? Au pire, Aodhan s’amuserait de la situation et la laisserait en plan, mais elle aura tout de même passé un excellent moment en sa compagnie.
Finalement, au bout de quelques secondes, il s’approcha d’elle à son tour et plaqua à nouveau ses lèvres contre les siennes. Amber sourit doucement alors que quelques mèches de ses cheveux étaient collées à son visage à la suite de la danse animée qu’ils venaient de pratiquer. Son cœur battait à tout rompre contre sa poitrine. L’euphorie du moment avait pris le dessus.
Amber s’amusa des réactions autour d’elle. Les marques d’amour en public avaient tendance à la répugner bien plus qu’à l’attendrir. Elle ne comprenait pas la réaction de ces personnes, mais s’en acquitta. Le commentaire d’Aodhan l’amusa et elle reprit enfin la parole au bout de quelques minutes.
— Ne t’en fais pas. Ca ne me dérange pas, lança-t-elle avec un haussement d’épaules. Au pire, je me dis qu’on a qu’à en jouer pour essayer d’avoir un ou deux verres gratuits.
Elle lui offrit un clin d’œil et le suivit jusqu’à une table. Quand elle vit que les verres avaient été généreusement remplis, elle eut un sourire amusé. Si elle buvait son contenu aussi vite que le précédent, elle ne parviendrait pas à transplaner jusqu’à chez elle et à arriver en un seul morceau. Elle s’empara néanmoins du verre et s’amusa à y faire tournoyer sa paille. Elle s’interrompit à la question d’Aodhan. « Pimenter la partie »… Il réclamait des exemples et Amber allait lui en donner plus d’un. Son visage s’illumina d’un sourire et elle reprit la parole.
— Si j’avais la possibilité de donner des défis, je ferai en sorte que les maisons et les différents statuts de sang se mêlent les uns aux autres. Je ne leur donnerai pas un défi évident aux premiers abords, mais plutôt quelque chose qui les pousserait à voir l’autre différemment ou à vouloir avoir un autre type de contact que la haine avec lui.
Elle s’humecta les lèvres et se pencha un peu plus sur la table pour poursuivre son explication.
— Si deux personnes ne veulent pas s’embrasser, rien ne les fera changer d’avis. Ils comprendront directement l’optique du défi. Alors que si tu donnes quelque chose de moins évident…
Elle laissa ses doigts caresser avec délicatesse l’avant-bras d’Aodhan.
— Comme une caresse sur l’avant-bras, les autres n’y verront pas un immense défi, alors qu’on sait tous les deux qu’avec un bon toucher, tu peux déclencher mille et une émotions et sensations chez la personne d’en face. Des sensations qu’un simple baiser ne pourra pas provoquer.
Elle haussa les épaules et se recula pour s’appuyer contre le dossier de sa chaise.
— Est-ce que tu comprends mieux ce que je veux dire par « pimenter une partie » ?
Son sourire en disait long. Elle s’était amusée à la fois dans ses explications et dans les gestes qu’elle avait eus envers Aodhan. Un mélange de manipulation et d’amusement. La sorcière ne put s’amuser plus longtemps de la situation. La serveuse revint avec leurs plats et murmura des mots inaudibles à l’adresse de son camarade. Elle fronça les sourcils et essaya de comprendre ce qui se tramait par ici, mais les deux adultes étaient trop discrets pour qu’elle y parvienne.
Quand la serveuse s’éclipsa, Amber prit une bouchée de son plat, après avoir écouté les explications d’Aodhan. Tout cela avait l’air délicieux, mais sa curiosité avait également besoin d’être nourrie. Elle pencha la tête sur le côté et planta son regard émeraude dans celui d’Aodhan.
— Qu’est-ce qu’elle te voulait ?
Amber n’était pas à Serdaigle pour rien. Elle était curieuse et elle avait besoin de comprendre le monde qui l’entourait ou les interactions qui s’y jouaient. Aodhan n’échapperait pas à son interrogatoire. Elle avait envie de comprendre quel genre de lien il entretenait avec cette serveuse et pourquoi ils avaient eu le droit à des verres gratuits et un sourire aussi étrange. Quelque chose se tramait entre eux et elle finirait bien par le découvrir, si son camarade lui laissait l’accès à cette information.
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Jeu 8 Juin - 10:56
Tonight, we are young
So let's set the world on fire
☾☾ Quartier résidentiel moldu - mois d'août 2020 - soirée
Amber a écrit:
— Si j’avais la possibilité de donner des défis, je ferai en sorte que les maisons et les différents statuts de sang se mêlent les uns aux autres. Je ne leur donnerai pas un défi évident aux premiers abords, mais plutôt quelque chose qui les pousserait à voir l’autre différemment ou à vouloir avoir un autre type de contact que la haine avec lui.
Le dos reposé contre sa chaise, il prêta une oreille attentive à sa réponse. Son regard se fronça très légèrement tandis qu’un large sourire, un brin sarcastique, étirait ses lèvres, dévoilant une rangée de dents blanches.
Amber a écrit:
— Si deux personnes ne veulent pas s’embrasser, rien ne les fera changer d’avis. Ils comprendront directement l’optique du défi. Alors que si tu donnes quelque chose de moins évident…
Le contact de sa main lui fit baisser le menton sur son bras pour observer cet effleurement duquel il ne se déroba pas. Ses prunelles azurées se posèrent de nouveau dans ceux de la jeune fille.
Amber a écrit:
— Comme une caresse sur l’avant-bras, les autres n’y verront pas un immense défi, alors qu’on sait tous les deux qu’avec un bon toucher, tu peux déclencher mille et une émotions et sensations chez la personne d’en face. Des sensations qu’un simple baiser ne pourra pas provoquer.
— Est-ce que tu comprends mieux ce que je veux dire par « pimenter une partie » ?
_ Je comprends très bien. Répondit-il en plissant subrepticement ses sourcils.
Balançant sa tête sur le côté, il émit un bref sourire avant de fermer les yeux.
_ Vraiment... T’es mignonne Towsen. J’aime ton côté idéaliste.
Il rouvrit sur elle un regard exempt d’hostilité mais bien plus acerbe alors qu’il se penchait vers elle, posant ses coudes sur ses genoux.
_ Tu crois que les gens ont envie de se voir autrement ? Ils ne veulent pas s’aimer ou se tolérer. Avoir des ennemis ça rassure, ça donne un but et une raison aux merdes qui te tombent dessus. La haine, c’est un carburant pas cher et accessible à tous. Personne n’a envie de se passer de ça. Termina-t-il sur un sourire large mais sans joie. Même dans un jeu aussi banal.
Il patienta quelques secondes avant de reprendre.
_ Quant à ta façon de pimenter une partie… Ces jeux de gamins ont un côté puéril et ringard mais c’est ce qui fait leur charme et leur succès. C'est un jeu innocent qui amuse les jeunes sans expérience. Approchant de la sorcière, son rictus se fit plus complice à mesure qu’il tendait vers elle, comme s’il lui faisait une confidence. Il a un goût d’interdit pour eux. Puis il se reposa de nouveau contre le dossier de sa chaise. Mais ça reste un jeu innocent. Ce que toi tu proposes… c’est bien différent. Ca n’a rien d’innocent. Le public n’est plus le même.
Il inclina la tête, les yeux accrochés à ceux de la sang-pur et laissa de longues secondes s’écouler sans qu’un mot ne sorte de sa bouche.
_ Laissons leurs jeux aux enfants à l'avenir. Je me contenterai volontiers des tiens… et de faire découvrir les miens.
Puis Alejandra arriva à leur table pour déposer leur commande et il se redressa pour mieux s'installer et manger.
Amber a écrit:
— Qu’est-ce qu’elle te voulait ?
Aodhan ne leva pas tout de suite le nez de son assiette, semblant trop occupé à dévorer son plat. Il avala une dernière bouchée et attrapa du pain, une sorte de galette, dont il arracha un morceau avec les dents pour le mâcher. Posant son coude sur la table, il leva ses yeux au bleu cristallin et brillant sur elle. Il demeura silencieux encore un moment et l'observa tout en terminant sa bouchée. La musique derrière eux battait son plein et de nombreux danseurs avaient rejoint la piste, faisant crisser leurs semelles sur le plancher.
_ Le petit moineau est bien curieux. C'est si dur de ne pas savoir ? Il aurait dit “Serdaigle” s’ils n’avaient pas été entourés de moldus.
Il portait sur elle un regard perçant et il était difficile de réellement savoir s’il jouait ou s’il rechignait réellement à lui révéler le fin mot de l’histoire. Le Gryffondor porta une serviette à sa bouche pour l’essuyer brièvement. Il ferma ses paupières un instant avant de la regarder de nouveau.
_ Alejandra a un péché mignon.
Il se rapprocha nettement d’Amber pour murmurer à son oreille.
_ Elle est friande des parties de jambes en l'air à trois. Le Gryffondor resta suspendu à son oreille alors qu’Amber tournait la tête vers lui. Un léger sourire arqua ses lèvres alors qu’il s’éloigna très légèrement. Tu lui plais beaucoup et elle voulait que je te demande si tu étais intéressée pour qu’on passe la nuit avec elle.
Aodhan observa le visage d’Amber, détaillant sa réaction, avant de reprendre.
_ J’ai refusé.
Peut-être demanda-t-elle pourquoi, ou peut-être pas. Il glissa sa main sous la table. Elle frôla les genoux de la sang-pur mais ne ralentit pas sa progression pour autant. Son poing sépara ses jambes l’une de l’autre, sans que son geste ne souffre de la moindre hésitation ou ne tolère la moindre résistance. Il attrapa l’assise de sa chaise, effleurant l’intérieur de ses cuisses au passage et dans un mouvement brusque et rapide, tira le siège contre le sien, les pieds en bois raclant le sol bruyamment. Peut-être que certains visages se tournèrent vers eux mais attirer l’attention ou non semblait lui être parfaitement égal. De toute façon, il ne regardait qu’elle. Ce geste la rapprocha tellement de lui que son visage se retrouva coller au sien, leurs lèvres se touchant. Sa peau contre la sienne, il ne l’embrassa pourtant pas.
_ Ce soir, je ne partage pas. Souffla-t-il dans un murmure.
La main située entre ses jambes quitta sa position pour empoigner le haut de la cuisse gauche de la Serdaigle, au niveau de la jointure de sa hanche avec une lascivité et une possessivité évidentes. Il y exerça une pression, comme s’il voulait la rapprocher de lui, sans pour autant le faire. Il leva ses yeux bleus pour les planter dans les siens d’un air songeur.
_ Est-ce que tu sais nager ?
A sa réponse, le Gryffondor se redressa, brisant leur intime proximité. Saisissant son verre, il en but le contenu qui restait d’une traite avant de se relever en repoussant sa chaise derrière lui.
Prenant son porte-feuilles, il laissa quelques billets d’argent moldu sur la table avant de le ranger à nouveau dans sa poche arrière. Il attendit que la jeune femme se lève avant de prendre sa main dans la sienne. Certaines se levèrent pour les saluer mais étonnement, pas celle d’Alejandra qui gardait une moue boudeuse sur son beau visage bronzé. L’irlandais se fendit d’un « Hasta luego » avant de se retourner pour réemprunter la ruelle animée.
***
Les deux jeunes sorciers transplanèrent et parvinrent jusqu’à une ruelle bordée d’immenses cyprès. Ils étaient maintenant bien loin de la ville, même si à l’horizon on pouvait distinguer les lueurs vacillantes de Londres, comme s’il s’agissait des pulsations de son cœur à vif. Ici, à part ceux du vent et des créatures de la nuit, tout était tranquille et il n’y avait aucun bruit.
Les rayons de la lune illuminaient assez les parages pour dévoiler ce qui les entourait. Ils se trouvaient près d’une grande maison au voisinage épars. Malgré l’obscurité, on parvenait à distinguer sans mal l’élégance et la beauté de ces résidences. Puisqu’il se dirigeait vers la maison la plus proche, il devint évident que c’était là leur destination. Aodhan ne lâcha pas la main de la Serdaigle et s’approcha d’une grande haie qui dissimulait une petite porte en bois grinçante, pénétrant à l’intérieur d’une large propriété.
_ Oui, cette maison appartient à des moldus. Dit-il comme s’il avait entendu la question qui la taraudait. Et on va leur emprunter pour la soirée.
Au bout d’un moment, il s’arrêta net. Ils se trouvaient devant la maison, au pied d’une large terrasse que les reflets de la lune laissaient entrevoir. Extirpant sa baguette de sa poche, il murmura quelques mots et une obscure lueur bleuté s’en alla percuter une cabane de jardin à quelques mètres d’eux. Un autre sortilège fur lancé en direction de la maison. O’Brian lâcha la main de la sang-pur pour entrer dans la cabane. A l’intérieur, il ouvrit le panneau d’interrupteurs qu’il actionna et la magie de la technologie opéra. La grande maison blanche était sublime et relativement moderne. A ses pieds, une terrasse immense contenant une piscine à l’eau limpide éclairée de l’intérieur. Un peu plus loin se trouvait un autre petit bassin circulaire d’où jaillirent des bulles et des remous. Sortant de la cabane, il avait en main une grosse bouteille de champagne et deux flûtes.
_ Est-ce que ça te plaît ? L’irlandais se tourna vers elle, un léger rictus satisfait aux lèvres. Il déposa la bouteille et les verres sur le bord de la piscine avant de revenir vers elle, tout en retirant ses chaussures.
_ Avec mes amis on a l’habitude l’été de se créer une sorte de petit réseau de maisons moldues inhabitées. On trouve celles qui nous intéressent le plus, on repère les alarmes, on les neutralise, on lance un sortilège d’occultation basique pour ne pas alerter les voisins, on installe nos réserves et on profite. Une fois qu’on a terminé on nettoie tout, on ne laisse aucune trace de notre passage. On réactive l’alarme et on dégage. On maintient une liste des habitations à jour en indiquant certaines spécificités comme les alarmes, s’il y a des animaux, un gardien...
Tout en parlant, le Gryffondor s’était débarrassé de son t-shirt noir qu’il laissa négligemment par terre, tout en se rapprochant.
_ C’est un secret Towsen. Je compte sur ta discrétion… ou je risque d’avoir de gros ennuis.
Aodhan se rapprocha encore. Et tandis qu’il inclinait la tête tout en gardant ses mains le long de son corps, elle put sentir ses lèvres saisir les siennes pour l’entraîner dans un baiser brûlant.
_ Est ce que tu me fais confiance ? Murmura-t-il contre ses lèvres. Ferme les yeux.
Ses lèvres s’étirèrent légèrement. Sans prévenir, il se pencha pour l’attraper au niveau des hanches, la jetant sur son épaule avec une facilité déconcertante. Tout en la maintenant contre lui grâce à son bras, il courut vers la piscine avant d’y plonger, tête la première.
_ Ouhou !
Un gros « plouf » retentit, éclaboussant la terrasse pavée. Si la mise à l’eau fut brutale, au moins la température était plus élevée que ce à quoi on pouvait s’attendre.
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Invité
INRP
IRL
Mar 13 Juin - 20:32
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber était joueuse. Elle adorait les défis. Elle adorait prouver qu’elle excellait dans certains domaines. Elle s’amusait très clairement avec Aodhan, à cet instant, alors que ses doigts effleurer son avant-bras avec délicatesse. Il ne se déroba pas à son contact et un jeu de regard débuta. Elle essaya de ne pas laisser un sourire malicieux prendre place sur ses lèvres, même si elle était amusée par cette situation. Ce fut à son tour de pencher la tête sur le côté quand le Gryffondor lui disait aimer son côté idéaliste. Il n’avait pas tout à fait tort. Elle pensait à ce crétin de Grégory. Ce n’était pas un jeu puéril qui allait la faire changer d’avis à son sujet. Ce garçon prétentieux ne méritait même pas sa place dans ce château. Poudlard était une école bien trop prestigieuse pour un crétin dans son genre. Rien ni personne ne pourrait lui faire changer d’avis à son sujet. Helios n’y était même pas parvenu au fil des années. Même si leur amitié se résumait à des échanges cachaient dans un coin de la bibliothèque, ils s’étaient livrés sur bien des sujets. Amber ne s’était pas gênée pour lui faire comprendre qu’elle détestait son meilleur ami.
— Tu n’as pas tout à fait tort. D’un autre côté, je te signale que tu voulais m’intimider, il y a encore quelques heures.
Elle arqua un sourcil et laissa enfin son sourire malicieux ressortir. Il pouvait dire ce qui voulait, le défi débile auquel ils avaient dû participer les avait conduit à passer une excellent fin de soirée. Qui l’aurait cru ? Aodhan savait lui aussi s’amuser de la situation. Amber se trouvait très souvent le bec cloué et elle ne savait pas encore si elle détestait ou adorait cela. Un frisson lui parcourut l’échine à la mention des jeux qu’il était prêt à découvrir et à faire découvrir. Voilà une soirée qui promettait d’être des plus intéressantes.
Voilà qu’ils furent interrompus par l’arrivée de la serveuse qui murmura des mots inaudibles à l’oreille d’Aodhan. Evidemment, il n’en fallait pas plus pour susciter la curiosité d’Amber. Elle n’avait pas atterri à Serdaigle pour rien et elle avait besoin de comprendre le monde qui l’entourait, même les personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle avait l’impression que cette information la concernait au vu de l’étrange regard que lui avait adressé la serveuse avant de partir.
Le Gryffondor se délecta de cette situation puisqu’il prit le temps de finir sa bouchée et de s’essuyer la boucher, ce qui fit rouler des yeux Amber. Pourtant, quand il se pencha dans sa direction, elle ne rechigna pas et fit la même chose, prête à accueillir ce qui semblait être un important secret. Dans un premier temps, elle s’apprêta à rire et à demander à Aodhan avec qui il comptait bien faire un plan à trois, avant de comprendre qu’il s’agissait d’elle. Un hoquet de surprise lui échappa et son regard émeraude balaya la pièce à la recherche de la serveuse. Jamais elle ne pourrait faire un truc pareil. La sorcière ne se donnait déjà que très rarement à d’autres personnes, même s’il lui arrivait d’avoir des besoins à satisfaire.
— C’est si aimable de penser à ma place.
Elle lui offrit un sourire, donnant l’impression qu’elle aurait pu très bien décider d’accepter ou de ne coucher avec aucun des deux. Après tout, flirter ne voulait pas dire coucher et Aodhan s’avançait avec confiance en pensant qu’elle accepterait de passer la nuit avec lui. Le ferait-elle ? Amber se mit à douter au moment où il effleura sa cuisse et rapprocha sa chaise de la sienne. Par Merlin ! Pourquoi un truc aussi stupide lui faisait autant d’effet ? Il faisait terriblement chaud dans cette pièce. Ou bien était-ce le cocktail qu’elle avait bu ?
Le fait qu’il soit dans un lieu public bloqua Amber qui ne tenta aucune approche de son côté et tenta de ne pas montrer ses émotions. Elle détestait perdre le contrôle et elle devait avouer que cela était difficile en compagnie d’Aodhan qui semblait adorer la prendre au dépourvu.
— Hum… Oui. Pourquoi ?
Amber ne comprenait pas la transition entre cette serveuse et la natation. Ses sourcils étaient froncés alors qu’elle suivit le Gryffondor sans se poser de question. Elle le laissa payer sa part, n’ayant pas de livres sterling sur elle, mais se promettant de lui payer une bièraubeurre en retour. Un jour prochain, peut-être ? Cela pourrait être l’occasion de se revoir si cette nuit ne tournait pas à la catastrophe.
***
Le deuxième transplanage n’amusa pas la jeune femme qui fut prise d’une légère nausée. Elle n’aurait pas dû boire son cocktail aussi vite et manger juste après. Elle savait qu’elle ne réagissait pas très bien dans les minutes qui suivaient les repas ou les apéros. La jeune femme maîtrisa ses émotions et suivit Aodhan jusqu’à une maison qui lui suscita tout un tas d’interrogations. Il sembla lire dans ses pensées, puisqu’il ne tarda pas à lui apporter des éléments de réponses.
Amber n’avait pas l’habitude de respecter le règlement, mais rentrer par effraction dans une maison, c’était autre chose… Elle suivit son camarade avec un peu moins d’enthousiasme, se demandant si elle devait l’encourager dans son idée ou non. Puis, elle repensa aux membres du Blood Circle. N’était-ce pas un juste retour des choses de profiter un peu de la maison de moldus absents ? Ils n’allaient rien dégrader. Seulement s’amuser.
Elle repensa à la fois où ils l’avaient enlevé, puis séquestré. À tous ses amis qui avaient été blessé en cours de route. Ne pouvait-elle pas s’amuser un peu sans se soucier des problèmes qui les attendaient par delà les clôtures ? Le mélange de l’alcool, de l’excitation de la soirée et de l’insolence la poussa à accepter l’invitation d’Aodhan et à s’engouffrer à son tour dans le jardin de ces inconnus.
— Je te promets que je ne dirais rien.
Quand Aodhan retira son tee-shirt, le regard d’Amber parcourut chaque courbe de son corps. Elle tenta de maîtriser ses émotions, mais elle devait avouer qu’elle n’était pas déçue de ce qui se trouvait devant elle. Au contraire. La sorcière le laissa s’emparer de ses lèvres et, pendant ses temps, ses doigts effleurèrent son torse jusqu’à atteindre le pli de son pantalon. À ce moment, son camarade lui demanda si elle avait confiance en lui. Un petit sourire s’étendit sur ses lèvres.
— Il m’en faut bien plus pour que j’accorde ma confiance à quelqu’un, lança-t-elle avec malice.
La seconde suivante, le Gryffondor l’attrapa et courut en direction de l’eau. Amber n’avait même pas eu le temps de retirer ses vêtements qui lui collaient déjà au corps. Un cri de surprise franchit ses lèvres. Son premier réflexe fut d’envoyer de l’eau au visage d’Aodhan en guise de revanche.
— Je vois. Donc le seul moyen que tu as trouvé pour mouiller une fille, c’est de la balancer dans l’eau ? Quelle classe !
Amber se moquait ouvertement de lui, sans la moindre once de méchanceté et la tête penchée sur le côté. Elle devait avouer que cette sortie était plaisante et qu’elle avait envie d’en savoir plus, d’en découvrir davantage sur la personne qu’était Aodhan. Et non pas seulement sur le plan physique.
Lumos Je rp en : CD5C5C Mon allégeance : l'Irlande
Lun 31 Juil - 15:31
Tonight, we are young
So let's set the world on fire
☾☾ Quartier résidentiel moldu - mois d'août 2020 - soirée
Amber a écrit:
— Tu n’as pas tout à fait tort. D’un autre côté, je te signale que tu voulais m’intimider, il y a encore quelques heures.
Il mordit sa lèvre inférieure à l’évocation de son comportement plus que limite aux premiers instants de leur rencontre mais ne baissa pas les yeux pour autant. Un sourire léger fendit sa mâchoire carrée tandis qu’il bougea doucement sa tête acquiesçant ostensiblement.
_ Je suis loin d'être parfait. Et parfois je peux même être un gros con. Dit-il avec un naturel qui ne pouvait que prouver sa sincérité.
Amber a écrit:
— C’est si aimable de penser à ma place.
_ Je peux toujours la rappeler. Sa réponse fut simple et brève mais le mouvement à peine perceptible de ses yeux laissait deviner que cette solution ne lui plaisait guère.
Amber a écrit:
— Il m’en faut bien plus pour que j’accorde ma confiance à quelqu’un.
A cela il ne répondit rien. Cela avait-il une réelle importance? Il s'était déjà baissé pour attraper ses jambes et la balancer sur son épaule puis dans la piscine dans un "plouf" bruyant.
_ Est-ce que tu me fais au moins confiance sur le choix de la boisson ? L’irlandais lui lança un rictus provocateur avant de s’extirper des flots pour rejoindre le cabanon qu’ils avaient vu peu de temps auparavant. Là, il tira une bouteille de champagne français et deux coupes en cristal.
_ J’espère que tu aimes le champagne. Il se rapprocha du bord de la piscine et posa les deux coupes vers le bord. Avec expertise, il déboucha la bouteille fraîche dont il laissa le bouchon de liège s’envoler avant de retomber dans la piscine où il flottait dès lors. Le Gryffondor s’accroupit et versa le précieux liquide aux fines bulles dorées dans les deux contenant finement ciselés. Il reposa la bouteille à côté des verres et se redressa tout en enlevant son pantalon qu’il posa sur la plus proche chaise-longue installée sur la terrasse. Il avait tout de même gardé son boxer, même s’il n’était pas prude pour un sous, il n’était pas non plus exhibitionniste.
Il plongea rapidement dans la luxueuse piscine, fendant les flots sans la moindre hésitation. Les leds éclairaient magnifiquement le bassin par le dessous, lui donnant une couleur bleue azurée mêlée de doré qui rappelait l'eau des îles des mers du sud sous un soleil couchant et distillait une douce impression de chaleur. Ce n'était d'ailleurs pas qu'une impression étant donnée qu'elle était chauffée. Au-dessus d’eux, la voûte était éclairée par quelques étoiles qui scintillaient aux côtés d’un croissant de lune argentée qu’aucun nuage ne semblait prêt à voiler. Le fond de l’air était doux et chaque souffle de vent était agréable, presque chaud pour l’île britannique.
Lorsqu'il sortit de l'eau, c'était pour se prendre une rasade de flotte en pleine poire. Il ferma un œil par réflexe mais ne quitta pas la jeune femme de l'autre.
Amber a écrit:
— Je vois. Donc le seul moyen que tu as trouvé pour mouiller une fille, c’est de la balancer dans l’eau ? Quelle classe !
_ Mes méthodes te déplaisent ? Répondit-il avec un sourire. Il n’avait pas mal pris sa réflexion, loin de là et sembla même s’en amuser.
Il fronça un regard prédateur avant de disparaître sous l'eau, s’y enfonçant soudainement dans un silence quasi total. Sous l'onde, sa silhouette avança à toute vitesse, ne laissant aucune possible retraite à la sorcière. Il réduisit la distance qui les séparait à rien, tant que lorsqu'il s'extirpa des eaux, elle aurait pu être projetée en arrière. Mais il avait enroulé ses bras autour d'elle pour la coller contre lui, la faisant bondir avec lui. Poussant un grognement sourd et bestial en jetant sa tête contre le cou d'Amber, il feignit de la dévorer, ses dents se refermant sur sa peau tendre à de multiples reprises.
Lorsqu’il mit fin à son petit jeu, il ne lâcha pas pour autant la Serdaigle, son sourire s’élargissant avant qu’il ne dépose un baiser langoureux sur ses lèvres.
_ J’en ai bien d’autres à te montrer mais inutile de se précipiter. Il caressa ses lèvres contre sa joue pour embrasser la base de son cou. Sauf si c’est ce que tu souhaites. Je sais m’adapter.
Ses mains glissèrent sous ses fesses pour l’inciter à passer ses jambes autour de lui. Nouant de nouveau ses bras autour d’elle, il la serrait contre lui sans cesser de la regarder.
_ Tu veux qu’on joue à tes jeux ? Vas-y commence. Donne-moi les défis que tu veux, pose-moi tes questions… je suis bon public. Mais ne le fais pas si tu ne te sens pas de relever les miens.
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The hero is easy to be, you just don't like seeing yourself in me. Fine, I might be the enemy and maybe the villain is me () le chant des sirènes.
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Sam 5 Aoû - 11:05
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber eut un petit sourire quand il s’insulta lui-même. Elle n’irait pas jusqu’à le traiter de gros con. C’était un peu excessif tout de même, mais il fallait bien avouer qu’il n’avait pas eu un comportement digne d’un gentleman. Tant mieux, elle détestait ça.
Ses yeux devinrent ronds quand il mentionna l’éventualité de rappeler la serveuse et elle secoua le visage, les deux mains devant elle.
— Hum… Non, ça ira. Merci pour cette charmante proposition, lança-t-elle avec un rire amusé.
Ni une ni deux, Amber se retrouva habillée dans la piscine sans qu’elle ne sache comment elle avait atterri ici. Elle envoya de l’eau aux pieds d’Aodhan en guise de revanche et lui adressa un regard qui voulait en dire long. Elle n’allait pas le louper. Elle lui laisserait juste suffisamment de répit pour qu’il aille chercher du champagne. Pendant ce temps, elle plongea dans l’eau et apprécia les quelques secondes de calme qu’elle y trouva, les mouvements de l’eau contre son visage.
Sa combinaison noire lui collait à la peau. Elle profita de ce petit temps de calme pour s’asseoir sur le bord de la piscine. Aodhan venait déjà de lui faire un défilé en retirant son haut et son pantalon. Un sourire s’étira sur ses lèvres et elle profita de la vision qu’elle avait les secondes suivantes avant qu’il ne plonge dans la piscine. Elle s’abstint de tout commentaire, même si elle n’en manquait pas.
Elle profita du plongea de son nouvel ami pour remplir les deux verres de champagne et se replonger dans l’eau à son tour, tout en lui lançant un petit pique empli de malice. Elle ne s’attendait pas à le voir plonger et charger dans sa direction. La sorcière n’avait même pas le temps de réagir qu’il bondit contre son cou et feignit l’attaquer comme un animal sauvage. Les bras plaqués contre son corps, elle tenta de l’éloigner d’elle, alors qu’un rire bruyant lui échappa. Elle se surprit à se dire que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri d’aussi bon cœur et elle apprécia la vague de bien-être qui la submergea. C’était donc ça la sensation que l’on ressentait quand on ne prenait pas la vie au sérieux et qu’on laissait ses problèmes derrière soi ?
Le calme finit par les gagner. Les rires d’Amber perdirent en amplitude et elle finit par se retrouver face à lui à sourire bêtement. Son regard se planta dans le sien et elle se rapprocha elle aussi de ses lèvres. Amber laissa ses jambes enrouler sa taille et ses mains tenir ses épaules fermes et musclés. Elle qui ne supportait pas toujours les Gryffondors… C’était une première !
— J’espère bien que tu vas me dévoiler l’étendue de ton savoir-faire. Je crois que j’ai beaucoup de choses à apprendre, se moqua-t-elle gentiment.
Finalement, la réponse qui suivit pris Amber au dépourvu. Il voulait qu’elle lui lance un défi ? Très bien.
— Si la question ou le défi ne convient pas à la personne d’en face, son adversaire est en droit de lui demander une chose, n’importe laquelle, avant le levé du soleil et qui n’inclut pas d’autres personnes extérieures. Un défi ou une question qui ne restera qu’entre nous. Deal ?
Elle arqua un sourcil et se mit à réfléchir au défi qu’elle allait lui proposer.
— Hum… La prochaine soirée, c’est après-demain, non ?
Amber avait eu cette information par son amie qui adorait enchaîner les soirées étudiantes. Elle ne comptait pas s’y rendre, mais elle pouvait faire une exception à cette règle-là.
— Je te mets au défi de faire une danse que tu n’aurais jamais osé faire devant toutes les personnes présentes, de me laisser la photographier et l’envoyer anonymement à ta directrice de maison.
La jeune femme eut un petit sourire malicieux. Peut-être aurait-elle pu finir à Serpentard après tout ? Elle pencha la tête sur le côté.
— Évidemment, je comprendrais si le défi est trop compliqué pour toi, mais si tu l’acceptes, je suis prête à relever n’importe lequel de tes défis ou à répondre à la question de ton choix.
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Ven 15 Sep - 20:48
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☾☾ Quartier résidentiel moldu - mois d'août 2020 - soirée
Amber a écrit:
— J’espère bien que tu vas me dévoiler l’étendue de ton savoir-faire. Je crois que j’ai beaucoup de choses à apprendre.
Sa seule réponse fut un sourire au coin de ses lèvres alors que ses yeux au bleu brillant restaient ancrés sur son visage aux traits fins.
Amber a écrit:
— Si la question ou le défi ne convient pas à la personne d’en face, son adversaire est en droit de lui demander une chose, n’importe laquelle, avant le levé du soleil et qui n’inclut pas d’autres personnes extérieures. Un défi ou une question qui ne restera qu’entre nous. Deal ?
A l’évocation de ces règles strictes, le Gryffondor eut un nouveau sourire, cette fois plus diffus. L’étincelle dans ses yeux se fit plus malicieuse, voire un brin moqueuse. Lui et les règles ça faisait deux. En réalité, il faisait ce qu’il voulait et les autres devaient s’en accommoder ou… changer leurs règles.
_ Hunhun… dit-il sans vraiment donner l’impression d’y attacher la moindre importance avec l’impudence dont il était coutumier. Tout ce que tu veux Serdaigle. Si ses bras autour d’elle relâchèrent leur pression, c’était uniquement pour permettre à ses mains de caresser doucement ses courbes à travers le tissu. Sa tête fila dans son cou pour en embrasser sa peau et la lécher avec convoitise.
Amber a écrit:
— Hum… La prochaine soirée, c’est après-demain, non ?
Il releva la tête et acquiesça vaguement d’un léger mouvement de tête, fronçant ostensiblement ses sourcils, se demandant manifestement ce qu’elle avait en tête.
Amber a écrit:
— Je te mets au défi de faire une danse que tu n’aurais jamais osé faire devant toutes les personnes présentes, de me laisser la photographier et l’envoyer anonymement à ta directrice de maison.
Aodhan haussa un sourcil, puis un sourire farda progressivement sa face, avant qu’un rire de gorge ne s’en suive tandis qu’il balançait sa tête en arrière.
Amber a écrit:
— Évidemment, je comprendrais si le défi est trop compliqué pour toi, mais si tu l’acceptes, je suis prête à relever n’importe lequel de tes défis ou à répondre à la question de ton choix.
Son sourire s’étendit, révélant une rangée de dents blanches. Il baissa la tête sans cesser de rire et finit par lever son regard dans celui de la jeune fille.
_ Tu rigoles pas toi avec les défis hein ? Il rapprocha sa tête de la sienne avant d’embrasser ses lèvres, se reculant presque aussitôt. Celui-là est très drôle mais je pense devoir être sincère avec toi. Il pinça ses lèvres en fronçant son regard, remuant sa tête de droite à gauche. Il n’y a aucune danse que je n’oserais faire devant les autres. Il était bien trop sûr de lui et trop ouvert au ridicule pour craindre le regard de qui que ce soit, quand bien même la situation devrait se révéler gênante. Mais je relève votre défi Ô grand Général en chef des défis ! Ajouta-t-il en se redressant pour faire un salut militaire.
_ Les miens sont plus simples. Et il n'avait d'ailleurs pas l’intention de s’en excuser.
Le Gryffondor se redressa, le haut de son corps s’était extirpé des eaux, quelques sillons transparents ruisselant sur sa peau glabre. Son visage se rapprocha de celui de la sorcière, si proche qu’elle pouvait sentir son souffle chaud sur le derme sensible de ses lèvres. Mais aussi près qu’il fut, il ne la toucha pas. Ses paupières se levèrent à nouveau. Ses cheveux noirs tombaient devant ses iris au bleu perçant, les gouttes d’eau en perlant pour venir s’effondrer sur le visage de la rouquine tant il était proche.
_ Mais d’abord, ferme les yeux.
Lorsqu’elle s’exécuta, elle put sentir qu’il resta immobile face à elle quelques instants, percevant encore la chaleur de son corps. Puis l’onde bougea autour d’elle dans un murmure suave, les vaguelettes s’enroulant autour de ses courbes. Soudain, le mouvement de l’eau lui indiqua qu’il se trouvait désormais derrière elle, le devinant sans doute avant que ses doigts ne se posent sur la fermeture éclair de sa combinaison. Il n’attendit pas la permission pour faire glisser le petit morceau de métal le long de sa colonne vertébrale jusqu’à la butée. Elle ne sentit dès lors plus rien alors que son dos était nu. Il restait manifestement immobile et aucun son ne trahissait sa présence ou son absence, comme s’il testait sa capacité à garder ses yeux clos dans une telle situation. Cela dura, jusqu’à ce qu’elle sente ses doigts glisser sur la peau de ses reins avant que ses mains puissantes n’empoignent franchement ses hanches pour la tirer brutalement en arrière, la plaquant contre son corps athlétique. Son nez passa à travers ses cheveux mouillés qu'il huma en laissant son souffle échouer contre sa nuque. Il fit glisser le tissu gorgé d’eau le long de ses bras et le tira jusque sous l’eau pour le lui enlever définitivement.
Sa main chassa délicatement ses cheveux cuivrés pour dénuder son épaule gauche et sa main attrapa sa gorge, remonta sur l’oval de son visage qu’il tourna vers l’arrière, la forçant à tourner la tête vers lui. Il écrasa ses lèvres contre les siennes dans un baiser sulfureux qui dura un temps déraisonnable. Aodhan relâcha finalement son étreinte avant de la contourner en s’enfilant à nouveau dans l’eau pour revenir face à elle, son visage arborant un fin sourire qui laissait filtrer une certaine satisfaction.
_ Nous voilà à égalité.
L’irlandais se saisit de la combinaison qui flottait à la surface avant de la rouler en boule pour la jeter hors de l’eau. Il pensa un peu tard que son geste pouvait ne pas plaire à la donzelle et reporta son regard sur elle.
_ Un sortilège ou deux et elle sera comme neuve.
Il mordit sa lèvre inférieure en se rapprochant d’elle, ses doigts frôlant le bas de son dos.
_ C’est à mon tour de te demander un défi. Puisque tu as l’air d’aimer voir les gens danser, j’aimerais voir ce dont toi tu es capable. Fais-moi une danse Towsen. Tout ce que tu veux. Je veux juste te voir danser.
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Ven 27 Oct - 15:35
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Aodhan & Amber
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Amber appréciait la simplicité de cette soirée. Elle n’aurait jamais cru s’amuser autant avec un Gryffondor. Elle n’avait rien contre eux, mais la plupart de ceux avec qui elle avait échangé étaient… Prétentieux ou imbu d’eux-mêmes. Elle avait du mal à les supporter, que ce soit en cours ou en soirée. Elle avait l’impression qu’ils avaient constamment besoin d’être le centre de l’attention, mais qu’ils n’avaient de plus intéressants à apporter qu’un autre. Pourtant, elle n’avait pas cette sensation-là avec Aodhan. Enfin… Ça aurait pu. La soirée n’avait pas très bien commencé entre eux. Jamais elle n’aurait cru la poursuivre dans la piscine de parfaits inconnus qui n’auraient jamais dû partir en vacances.
D’un air malicieux, elle était en train de confier le futur défi d’Aodhan. Il ne le réaliserait pas ce soir, mais elle ne doutait pas qu’il tienne son engagement. Elle n’avait pas besoin d’un serment inviolable pour cela. Au fond, la sorcière savait pertinemment que ce genre de défi amusait le garçon. Peut-être même n’était-il pas suffisamment à la hauteur ? Elle trouverait bien pire pour le prochain.
Soudain, le Gryffondor s’approcha d’elle. Leur proximité était telle qu’elle pouvait sentir son souffle chaud contre son visage. Ses yeux émeraude se plantèrent dans les siens et un sourcil s’arqua à la demande qui suivit. Fermer les yeux ? Hum… Elle s’exécuta sans poser davantage de questions. Le mouvement de l’eau indiqua très clairement la nouvelle position d’Aodhan. Ses mains glissèrent le long de son corps et se hissèrent jusqu’à sa fermeture éclair qu’il ne manqua pas de défaire, d’un geste qui fit monter la tension entre les deux étudiants.
L’instant suivant, ses mains se plaquèrent contre sa hanche et la tirèrent contre lui, provoquant un hoquet de surprise. Des frissons parcoururent son bas-ventre et elle le laissa déposer sa main contre son cou sans broncher. Peu à peu, son buste se tourna pour lui faire face. Ses lèvres ne quittèrent pas les siennes, tout au long de ce mouvement. Cela ne faisait que confirmer les pensées qu’elle avait eu un peu plus tôt. Quelle soirée surprenante !
Ses jambes s’enroulèrent contre sa taille, venant plaquer audacieusement ses parties intimes contre les siennes. Amber profitait du moment présent sans se soucier de l’avenir. Elle était tout simplement bien dans cette piscine. Elle ne protesta pas quand il jeta sa robe mouillée, un peu plus loin, sur l’herbe. Au contraire, un sourire s’étira sur ses lèvres et elle pencha la tête sur le côté.
— Tu apprendras bien vite que je ne suis pas le genre de fille à me contenter de choses aussi superficielles.
Elle lui mit deux petites tapes sur le sommet de son crâne, dans un geste qui se voulait plus amusant qu’humiliant, et finit par lui ébouriffer les cheveux.
— Tu apprendras aussi que je ne suis pas douée en danse, mais je pensais que tes orteils écrabouillés auraient servi de leçon, vois-tu !
Elle lui offrit un sourire amusé et se mit à réfléchir. Il y avait bien une alternative, mais il lui avait déjà mâché une partie du travail. En revanche, Amber ne voyait aucun inconvénient à le poursuivre seule de son côté. Elle ne savait pas où cette soirée allait les mener, mais elle voulait le découvrir et prendre les devants là-dessus.
La jeune femme fit quelques brasses sur le dos et lui tendit sa main pour qu’il la saisisse. Elle l’attira avec elle jusqu’aux marches qui permettaient de quitter la piscine. Leur expédition s’acheva au niveau d’un transat où elle avait déposé son téléphone et sa baguette magique. Elle l’attrapa et sélectionna une musique douce et sensuelle.
Quand tous les éléments furent en place, elle se tint à une distance assez raisonnable d’Aodhan et entama des mouvements de hanches. L’eau ruisselait encore sur sa peau, mais elle n’avait pas froid. Elle joua avec ses cheveux pour les placer sur un côté de son épaule, tout en s’approchant du sorcier. Elle le frôlait à peine. Elle veillait à ce que jamais leur peau ne rendre en contact. Tout en continuant leurs mouvements sensuels, ses mains remontèrent le long de sa colonne vertébrale jusqu’à atteindre l’accroche de son soutien-gorge. Elle laissa les bretelles descendre sur ses épaules et le jeta dans un élan pur provocateur sur les genoux d’Aodhan. À moitié dos à lui à la fin de la musique, elle lui offrit un petit clin d’œil et un sourire amusé. Amber n’avait jamais fait cet exercice. Elle n’était pas très adroite ni très séductrice dans l’âme, mais elle avait prit ce défi à cœur.
— Maintenant, ton défi sera…
Sur quel genre de piste voulait-elle s’aventurer ? Voulait-elle poursuivre ce jeu qui s’était imposé naturellement à eux ou y ajouter une pointe d’amusement ? Un frisson parcourut son échine à l’instant où une idée germa dans son esprit.
— Révèle-moi les trois zones de ton corps, les trois actions ou fantasmes qui t’excitent le plus.
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Jeu 25 Jan - 21:00
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Il s’était montré audacieux avec elle. Bien qu’il eut bien mal commencé la soirée, il était parvenu à la convaincre, l’amuser, la séduire et peu à peu, elle s’était détendue et dévoilée, pour son plus grand plaisir. Elle ne le repoussait pas, bien au contraire. Il pouvait sentir tout son être tendre vers lui, délicieusement réceptive à ses approches. Lorsqu’elle enroula ses jambes autour de sa taille, il garda le contrôle malgré le contact appuyé de son bas-ventre contre le sien, se contentant d’apprécier ce jeu qui devenait un peu plus intense à chaque instant. Il ne renchérit pas, ses doigts caressant distraitement le bas de son dos.
Amber a écrit:
— Tu apprendras bien vite que je ne suis pas le genre de fille à me contenter de choses aussi superficielles.
Il ne répondit rien. En des circonstances normales, lui-même essayait de faire attention à ses affaires et les traitait toujours avec un respect qui pouvait surprendre. La misère dans laquelle il avait été élevé le forçait à prendre soin des peu de choses qui étaient à lui, mais il il ne mentait pas. La magie pouvait presque tout faire. Défroisser un vêtement était un level franchement abordable.
Amber a écrit:
— Tu apprendras aussi que je ne suis pas douée en danse, mais je pensais que tes orteils écrabouillés auraient servi de leçon, vois-tu !
_ J’suis pas du genre à abandonner aussi facilement. Et puis, c’était pas si mal.
Puisqu’elle l’invitait à la suivre, c’est ce qu’il fit, la rattrapant d'une simple brasse coulée avant de se redresser et de sortir des eaux. Tout en se faisant, il attrapa au passage la bouteille de champagne, accompagnée d’une coupe.
Il prit place sur le transat, comme la jeune femme le lui suggérait. Aodhan passa ses mains sur son visage pour le débarrasser des gouttelettes d’eau qui y stagnaient avant de plaquer ses cheveux mouillés en arrière. La lumière des lampions diffusaient une lueur suave qui invitait une ambiance intime. Lorsque la jeune femme attrapa son téléphone, le Gryffondor leva un sourcil en lui jetant une oeillade amusée. D’une main, il versa le précieux liquide gazeux dans le verre.
_ C’est pas courant de voir une sang-pur utiliser la technologie moldue.
Puis lorsqu’elle choisit la musique, un léger sourire étira le coin de ses lèvres.
_ Mais je vois que tu la maîtrises.
Le regard azuré du Gryffondor brillait, emprunt de malice. Avec nonchalance, il s’installa confortablement dans le transat, coupe à la main, glissant un bras derrière sa tête. Lorsque la rouquine entama sa danse, O’Brian ne la lâchait pas des yeux, lui manifestant un intérêt tout particulier, tout en levant le coude pour savourer une gorgée. Lorsqu’elle entreprit de se rapprocher, il se redressa lestement, vidant rapidement son verre avant de le reposer par terre. Il se rapprocha du bord, posant ses coudes sur ses cuisses, mordant sa lèvre inférieure, friand du spectacle auquel il assistait. Lorsqu’elle fut encore plus proche, il ferma les yeux. Il sentait Amber danser devant lui, percevant le moindre mouvement de l’air qu’elle déplaçait. Un jeu qu’il appréciait. La chute du morceau de tissu sur ses genoux le força à les rouvrir et il se retrouva nez à nez avec la courbure de ses reins. Il jeta une oeillade au minois de la jeune sorcière. L’expression de son visage carré était indéchiffrable et il demeurait silencieux.
Amber a écrit:
— Maintenant, ton défi sera… — Révèle-moi les trois zones de ton corps, les trois actions ou fantasmes qui t’excitent le plus.
Un rictus anima son visage où l’eau perlait encore ça et là, la faute à sa chevelure brune dense dont certaines mèches indomptées venaient harceler la peau de son visage. Il finit par bouger, sa main se saisissant du soutien-gorge de la jeune femme pour le balancer devant son regard au bleu perçant. Il finit par le reposer sur le transat, derrière lui, sa voix se faisant enfin entendre.
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Dim 28 Jan - 20:35
Tonight, we are young.
Aodhan & Amber
So let's set the world on fire
Amber n’avait pas été élevée dans la misère. Pour autant, elle restait une femme simple. Elle ne faisait pas toujours appel à son elfe de maison, surtout quand elle pouvait faire elle-même la tâche. À quoi bon déranger quelqu’un par manque d’envie ? Ils avaient déjà la chance de vivre avec la magie, de pouvoir récupérer un objet sans se lever de son canapé, contrairement aux moldus. Ils avaient une vie facilité sur de nombreux points. Au niveau financier, la sorcière n’était pas à plaindre. La situation familiale de sa famille paternelle était connue de tous. Torin, son grand-père, gérait une société similaire à celle des Mangemorts, en Australie : les Sans-Noms. Il gagnait bien sa vie, mais le faisait de façon anonyme. Quant à son père, il avait été un très bon homme d’affaire. Elle avait beau le détester, elle pouvait lui octroyer cette qualité. Il s’était forgé une excellente réputation en Grande-Bretagne. Il était haï autant qu’il était envié. Il n’en restait pas moins un monstre aux yeux de sa fille. L’argent ne faisait pas le bonheur, mais souvent l’arrogance et la manipulation. Les hommes riches en voulaient toujours plus et mettaient leurs émotions de côté. Au point de se servir de leurs propres enfants… Dire qu’Amber avait subi avec son frère de nombreux sortilèges impardonnables, lancés de la main de Thorfinn. Cette pensée aurait pu lui déclencher un frisson, si elle n’était pas trop investie dans le moment présent.
La jeune femme avait attrapé la main d’Aodhan et l’avait attiré jusqu’à un transat. Elle l’avait laissé attraper la bouteille de champagne qu’ils avaient déposée sur le sol, pendant qu’elle choisissait la musique qui accompagnerait ses mouvements de hanches. La remarque du Gryffondor lui arracha un sourire, alors qu’elle redéposait l’objet à ses pieds.
— J’ai des affaires à gérer et c’est plus discret que des hiboux.
Peut-être qu’Aodhan comprendrait de lui-même qu’elle échangeait avec des moldus. Elle avait beaucoup d’amis dans « l’autre monde », mais elle ne l’ébruitait pas pour ne pas les mettre en danger. C’était la raison pour laquelle elle avait ce téléphone : parce qu’elle savait qu’aucun sorcier n’irait chercher des preuves dans une technologie qu’il ne comprenait pas. Elle-même ne savait pas tellement comment fonctionnait cet appareil. Il suffisait d’un regard pour voir à quel point elle n’était pas à l’aise à l’idée de taper sur un écran. Elle le faisait du bout de son index et chercher les lettres pour choisir la musique. Ses sourcils étaient froncés par la concentration, mais elle y était arrivée. Aodhan était même capable de remarquer son sourire de fierté qu’elle tentait de contenir.
— J’ai encore des progrès à faire, lui répondit-elle en s’approchant de lui alors que les premières notes résonnaient dans le jardin.
Les minutes suivantes, Amber s’amusa à provoquer un peu plus son partenaire avec son corps. Elle n’était pas une danseuse exceptionnelle, mais sa motivation à faire naître une lueur d’excitation d’Aodhan suffisait à entraîner sensuellement les mouvements de son corps. Elle joua avec la proximité, puis l’éloignement, de quoi faire monter la tension entre eux. Jusqu’à ce que raisonnent les dernières notes de la chanson qu’elle avait choisie. Elle s’agenouilla un instant pour récupérer son téléphone et couper la musique. Le jardin fut replongé dans le silence, rendant la situation encore plus intime, alors qu’Amber lança son nouveau défi.
Elle n’eut même pas le temps de se redresser entièrement et de se tourner vers Aodhan que ses mains glissèrent en délicatesse le long de sa cuisse. Un frisson lui parcourut l’échine et elle était persuadée que le Gryffondor avait remarqué à quel point il lui faisait de l’effet. Elle se mordilla la lèvre inférieure et se retourna pour lui faire face. Son bas-ventre s’anima davantage quand il se redressa brusquement et avança dans sa direction, jusqu’à ce qu’ils atteignent le bord de la piscine. Ses doigts s’enroulèrent autour d’un bras d’Aodhan. Ses yeux émeraude finirent pas s’y déposer quand elle constata à quel point il était musclé. Elle aurait pu les toucher toute la nuit. Tout un tas de pensées interdites envahirent son esprit.
Aodhan finit par répondre à sa question et la sorcière cessa de respirer. Bordel ! Il était doué. Elle compressa un peu plus sa poitrine contre son torse. Elle avait envie de le sentir encore plus proche d’elle. Sentir son souffle chaud contre sa peau et cela ne manqua pas quand il prononça ses dernières paroles : « et je vais tout faire pour qu’elle se réalise ».