Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Trois jours avaient finalement passé et aussi rapidement qu’il ne l’avait prévu, mardi avait déjà point le bout de son nez. Il n’avait eu seulement que trois petits jours pour réfléchir ont leur plan. Il n’avait pas réussi à avoir l’appui de son père pour accéder aux archives italiennes, mais ça, Zadkiel l’avait déjà prévu, bien qu’il avait déjà sa petite idée en tête pour pouvoir y accéder. Après la visite d’Azzio ce samedi, Zadkiel avait tout de même réussit à falsifier une permission pour les aider à parvenir jusqu’aux archives. Bien que lui-même aurait juré que cela soit une vraie, elle ne l’était aucunement. Ce document allait pouvoir grandement les aider s’ils n’arriveraient pas à duper ces policiers. Le brun savait une chose, comment pensait un policier, mais aucunement comment la police italienne était, cela était bien connue, dans chaque pays les forces de l’ordre étaient bien différente. Il plia le papier et le plaça dans l’un des sac qu’il avait préparé pour leur escapade. Il avait l’impression d’être un hors-la-loi qui préparait une évasion. Dimanche n’avait pas été mieux que samedi, la météo n’avait pas changé, les cordes tombaient toujours autant sur le sol anglais, il venait à se demander si s’en était pareil en Italie. Il n’avait jamais été là-bas, c’était une première fois pour lui. Zadkiel avait réussi à avoir quelques jours, hors des bureaux, il ne pouvait demander mieux. Plus il s’éloignait de Diego, mieux c’était pour tout le monde, bien qu’au fil des jours, il avait eu une petite idée derrière la tête quant à sa vengeance. Plus il se rapprochait de son but, plus Zadkiel était satisfait. Pour le moment, il mettait ça de côté, ça lui laissait le temps de peaufiner tout ça correctement et de ne pas avoir l’esprit bien trop encombrer pendant son enquête privée.
Puis Mardi arriva finalement, Zadkiel termina ses derniers préparatifs et dépassa la porte d’entrée pour quitter l’immeuble. Il avait donné rendez-vous quelques jours plus tôt à Azzio dans un petit coin de la ville que peu de monde utilisait, idéal pour ne pas se faire remarqué. Le soleil frappait sur la ville de Londres, un simple vent était présent, mais il n’y avait aucun nuage ni signe de future pluie à venir. À son arrivée, le sorcier était déjà présent, il ignorait s’il était là depuis longtemps, mais en vue de l’heure qui était affichée sur le Big Ben il n’était pas en retard. Une fois qu’il arriva en face de lui, il se mit à son niveau pour répondre à son salut, bien qu’il se mit à sourire, Zadkiel se contenta de hocher la tête en marquant un sourire à peine visible sur ses lèvres.
- Et toi ? Prêt à retourner dans ta ville natale ?
Il savait que c’était certainement dur, bien qu’il ne comprenne pas réellement cet état d’esprit réellement. Il avait l’habitude avec les victimes qu’il côtoyait, ce n’était jamais Zadkiel qui allait les réconforter, c’était son collègue, lui n’était là que pour les témoignages. Alors il espérait qu’Azzio ne s’attende pas un monologue de motivation, car ça n’était pas prêt d’arriver. Avant de passer se rendre finalement en Italie, il valait mieux se rendre dans un endroit plus calme et plus sombre que peu de monde aimerait emprunter même par nécessité. C’est dans cette ruelle lugubre que toute personne mal attentionnée pouvait traîner qu’ils décidèrent de transplaner jusqu’en Italie, prenant attention à ce qu’aucun mauvais œil ne les observe pendant cette fraction de seconde.
Rapidement, en ouvrant les yeux, de grandes forêts se dessinaient autour d’eux. Rapidement le soleil n’était plus qu’un vague souvenir, la forêt engloutissait tout rayons solaire. Les lueurs du soleil traversaient les branches, cassant cette atmosphère lugubre. Au loin se trouvait des vieilles bâtisse comme si le temps s’était figé à cet endroit. Ici, il faisait chaud, plus chaud qu’en Angleterre, il pouvait sentir le soleil taper à travers sa veste en cuir, il était rare qu’une température pareille soit un jour en Angleterre. Après avoir regardé autour de lui, Azzio prit enfin la parole pour présenter son village. Zadkiel fit quelques pas en avant, laissant les arbres de l’autre côté du paysage, il se concentra sur le reste. Le brun se retourna dans le but de questionner Azzio, mais celui-ci était entrain de toucher les arbres un peu plus loin, le laissant à son occupation, il continua dans sa marche faisant quelques pas de plus. Finalement, il reprit la parole.
- Je te suis.
Avait-il dit simplement en suivant les pas du sorcier. Il ignorait où il se dirigeait, mais Azzio guidait ses pas petit à petit, pénétrant dans la grande forêt, l’obscurité s’était aussitôt ramené. Le branchage des arbres cachait le peu de luminosité qu’apportaient les rayons de l’astre lunaire, obligeant une vigilance décuplée pour ne pas se retrouver avec un membre fracturé au beau milieu de la flore. Des craquements, des soupirs. Le silence était ambiant, souvent perturbé par quelques bruits. On évoluait, on se rapprochait d’un but précis. Un faisceau lumineux ne tarda pas à trancher cette noirceur, laissant un sentier se dessiner devant des iris océaniques. Il s’arrêta au côté du brun qui avait stopper sa marche pour finalement reprendre la parole.
- Pourquoi défends-tu ces courses ? Ce sont elles qui ont tué ton frère, et plein d’autres personnes. Elles en tueront plein d’autre, ne l’oublie pas.
Avait-il pris soin de lui rappeler, qu’importe dans quoi traînait Azzio, ils s’étaient dits qu’aucun des deux n’irait fouiner dans la vie de l’autre, mais il était essentiel de rappeler au sorcier de quelle façon est mort son frère bien qu’il ne l’ai pas oublié, il n’a pas l’air contre ces courses illégales. Azzio n’avait pas tort, il était contre ces courses, ces courses étaient dangereuses et causaient des morts inutiles. Il souffla doucement avant de suivre Azzio à travers la barrière.
Même si Zadkiel avait le pouvoir de faire quelque chose dans ce pays, il ne pourrait pas et s’il le pouvait, il ne le ferait pas. Il n’était pas en charge des enquêtes et de tout ce qu’il pouvait se passer ici, il n’avait aucune pouvoir et ne pouvait prendre aucune directive, il était aussi impuissant qu’Azzio en venant à Tivoli. Tout ce qu’il ferait pour prendre l’enquête en charge ne serait que de la séduction et de la manipulation, c’étaient les seuls moyens s’ils voulaient un minimum trouver quelque chose, enfin s’ils n’étaient pas arrivés trop tard. Il se demandait pourquoi le sorcier avait mis autant de temps à ouvrir une enquête. Qui aurait attendu autant de temps pour enquêter sur le meurtre de son frère ? Zadkiel ne posa pas la question, il restait concentré. Azzio annonça finalement qu’ils étaient arrivés sur place, une bien piètre fin, mourir dans de telles conditions étaient… Navrant. Zadkiel n’arrivait pas à comprendre ce que ces gens faisaient avec ces courses, s’ils cherchaient à se tuer, il y avait plein de façons simple et indolore pour ce faire. Il examina visuellement le lieu, il avait dû changer avec les années, et il n’y avait que très peu de visibilité par ici, il se demandait qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire dans un coin pareil.
- Écoute, Trivoli n’est pas ma ville, Londre est m… la ville que je gère. Je me contre-fiche si tu es mêlé à ces courses par-ici. Si tu veux faire une course, que bon te semble, rassure-toi, je ne suis pas venu en Italie pour arrêter des gens qui font du Sky Racing.
Il avoua froidement, Zadkiel se fichait bien également ce que pourrait penser Azzio. Il disait la vérité, l’Italie était le cadet de ses soucis, s’il devait encore enquêter dans les autres pays, il ne s’en sortirait pas. Le sorcier avait déjà pas mal à faire en cherchant qui étaient les personnes qui faisaient ses courses illégales au sein de Londres alors s’il se mettait à fouiner dans tous les pays à proximité, il était loin d’avoir terminé son enquête. Chaque pays avait sa méthode de fonctionner et il semblerait que l’Italie était plus laxiste en vue de tous les personnes décédées par cause d’accident suite à une course illégale.
- - Quand tu dis, j’ai l’impression de m’être inventé des souvenirs, c’est-à-dire ? Azzio, j’espère que tu ne m’as pas fait venir ici à cause de souvenirs inventés. J’imagine que nous le saurons très bientôt.
Il répondit simplement en lâchant un léger souffle, il espérait qu’Azzio était sain d’esprit et s’il était devenu fou suite au décès de son frère et qu’il s’était inventé cette histoire de meurtre ? Qui sait ce que le décès peut provoquer chez certaines personnes, Zadkiel espérait qu’il se trompait et qu’Azzio ne lui faisait pas de perte de temps en l’emmenant dans une enquête contre la montre contre un meurtrier invisible. Il était évident qu’Azzio n’avait pas oublié la mort de son frère, il n’y avait que très peu de personne qui serait capable de ça, quoi que… Avec un sort d’oubliette, c’était totalement possible. Le sorcier commença à expliquer l’histoire, faisant montrer les traces de freinage de la moto. Zadkiel resta silencieux et écouta la longue et interminable histoire d’Azzio, pas qu’il s’en fichait, mais que ses pleurnicheries étaient incessante et ennuyeuse, il voulait du contenu, pas des larmes de crocodile. Alors qu’il tentait de réfléchir, les émotions que ressentait Azzio semblaient voyager jusqu’à lui, il n’avait pas envie d’être contaminé à cet apitoiement inutile. Zadkiel était dur en termes de sentiments, il était loin d’être empathique. Si Azzio comptait sur lui pour être une épaule sur laquelle pleurer, il se mettait le doigt dans l'oeil.
- - Azzio, reprends-toi et arrête de pleurnicher veux-tu ? Si on suit tes souvenirs, il n’y a rien que des traces de freinage et des traînées sur le long d’un sol boueux. Tu ne crois pas que les enquêteurs auraient trouvé quelque chose si c’était prémédité ? On ne trouvera aucun indice de plus, j’ai retrouvé le journal depuis les archives, j’ai lu ce qui a été écrit à propos cet accident. Peut-être qu’on devrait aller aux archives demain. On peut essayer de chercher un peu plus loin ?
Zadkiel ne disait pas qu’il mentait, il ne faisait que constater, il savait que certains enquêteurs pouvaient être laxistes, mais tout de même, est-ce que la thèse du meurtre, était-elle toujours plausible ? Il n’y avait que des malheureuses traces et il ne pouvait rien y faire. Il se rapprocha tout de même, à la recherche d’un éventuel indice qui pourrait peut-être les mettre sur la bonne voie, il espérait que les souvenirs d’Azzio n’ai pas changé avec le temps, comme il l’avait dit il y a quelques minutes, il a pu s’inventer des souvenirs et ce genre de chose pourrait fausser complètement l’enquête.
- - De ton œil mécanicien, est-ce que tu penses que la moto a pu être trafiquée ? Si ce n’est pas le cas, de quel côté, a-t-il pu être percuté dans ce cas ?
Zadkiel fit le tour de la moto volante à la recherche d’un impact, ou de quelque chose qui pourrait les mener à dire qu’on aurait pu pousser volontairement la moto volante pour qu’elle s’écrase de plein fouet contre l’arbre, il était compliqué de pouvoir confirmé que ça soit le cas, après tout, même s’il y avait un impact, il ne daterait peut-être pas du jour de l’accident.
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
(italie) Sur les traces du passé - Zadkiel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum