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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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(italie) Sur les traces du passé - Zadkiel :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 7 Nov - 10:37

@Zadkiel Webster & Azzio
un mardi, début juillet

Les trois jours qui avaient suivi sa conversation avec Zadkiel, Azzio s‘était efforcé de ne pas penser. Il avait occupé ses mains et son esprit par les motos, il avait travailler sans relâche sur les motos, se concentrant sur des détails peu importants, mais au moins son boulot avait été nickel. Il savait qu’il aurait dû réfléchir à une méthode d’action, qu’il aurait dû penser à ce qui aller se produire pour être prêt, mais c’était plus simple de faire l’autruche. Ne pas y songer avait été son mantra ces derniers jours. Et tout s’était relativement bien passé.

Le dimanche il était allé voir Luca Zabini, pour lui demander son accord afin de partir plusieurs jours en Italie, il avait évoqué le mal du pays, les vacances scolaires - comme si elles importaient - et sa famille. Luca n’avait sûrement pas gobé son mensonge en entier, mais il lui avait accordé ces quelques jours, en lui demandant de ramener un objet pour l’Italie. Azzio prenait des risques que Zadkiel le découvre, mais il ne pouvait pas refuser quoique ce soit à son chef, alors il accepta.

Et les choses se mirent doucement en place.

Le lundi soir, Azzio tournait en rond dans son minuscule studio. Il aurait dû sortir, boire un coup pour se mettre dedans, sauf qu’il savait d’avance qu’il ne saurait pas s’arrêter à temps et que ça risquait de finir en catastrophe. Azzio se frotte les yeux et sort un des magazine du Thestral Motor, là où ils bossent, il se perd dans la contemplation des motos qu’il connait par coeur, celles qu’il a lu-même réparés ces derniers mois et celles crées par Anjelica. Il déteste songer à elle, mais il ne peut que reconnaître qu’elle a beaucoup de talent. Finalement, à une heure décente, il s’allonge pour dormir, il lui faut être en forme pour la longue journée qui l’attend demain. Qui les attend demain. Ce voyage jusqu’à Tivoli risque d’être intense.

Un mauvais pressentiment le réveille à l’aube et il n’arrive pas à se rendormir, il choisit donc de se rendre un peu tôt au lieu de rendez-vous, en ville, un endroit neutre, loin de leurs activités respectives. Conformément au souhait de Zadkiel, Azzio n’a pas cherché à percer le mystère qui entoure son ami, il ne veut pas le savoir puisque déjà leur amitié ne tient qu’à un léger fil et qu’il a désespérement besoin de ce soutien. Il se réveille sous une douce glacée - rien de mieux pour démarrer une journée de bonne humeur ….. - puis il part en claquant sa porte. Il n’emporte avec lui que le minimum, le colis de Zabini, un peu de monnaie et sa baguette. S’ils ont besoin d’autre chose, ils trouveront sur place.

Les rues de Londres endormie, éclairée par le soleil sont finalement charmantes. Après plus de six mois ici, Azzio commence juste à s’habituer, il espère que ça n’ira que de mieux en mieux et, qu’à la fin, l’Italie ne lui manquera plus. Déjà, il a rencontré des nouvelles personnes, des amis, puis il y a Adèle. Il sourit en pensant à elle et à leur dernière sortie, loin de Londres. Oui, Azzio finira par apprécier l’Angleterre. Les matins silencieux comme celui-là l’aide un peu.

Arrivé au lieu dit, Azzio est en avance, évidemment. Il fouille dans ses pièces et s’achète un petit déjeuner, qu’il grignote distraitement en s’efforçant de penser à tout, sauf à cette journée. Il admire l’envol des pigeons - grandiose - et les voitures moldus qui se mettent en marche - peu pratique -, il regarde les passants, leur invente des vies. Attendre ne le dérange pas, c’est son métier pour la Cosa Nostra, transporter et surveiller. Il sait s’occuper tout en observant autour de lui. C’est dans cet état d’esprit qu’il repère Zadkiel. Il le salue, mais ses lèvres semblent incapable de s’étirer en un sourire, il espère qu’il le comprendra.

- Prêt ? demande-t-il en indiquant le renfoncement de la porte.

Pour transplaner, il vaut mieux être discret, encore plus depuis que le secret magique est tombé. Ils sont déjà dans une ruelle sombre et peu passante, mais on ne prend jamais trop de risque.

Azzio ferme les yeux, se concentre sur sa destination, tourne sur lui-même et entraîne Zadkiel dans un tourbillon jusqu'à atterrir sous le soleil chaud d'Italie. Si l'angoisse de la vérité lui serre la gorge, un sourire de soulagement s'étire sur ses lèvres. Il est chez lui.

- Bienvenue dans le petite forêt qui borde Tivoli, mon village natal. explique-t-il.

Autour de ces six arbres, il y a un sort de repousse-moldu afin de pouvoir transplaner en toute tranquillité. Pris de nostalgie, il touche l'arbre le plus proche et pose sa tête dessus. Il a besoin de quelques secondes pour reprendre du courage. Il rouvre les yeux et indique le chemin à Zadkiel.

- Si tu veux bien me suivre, on va aller par-là.

Le terrain pour la course de moto, celle qui a été fatale à son jumeau, n'est pas très loin. Eloigné des moldus et des policiers, il fait partie des secrets bien gardé, il espère qu'il peut réellement avoir confiance en Webster en ce moment. Après une petite marche dans la forêt, ils la quittent pour rejoindre un sentier au travers des champs jusqu'à arriver devant un terrain vague. Délicatement, Azzio pose une main en l'air, pour toucher la barrière magique et transmettre les bonnes ondes et l'état d'esprit dont la barrière se nourrit pour les laisser entrer. Et, soudain, sous leur yeux, s'ouvre un petit espace, juste assez grand pour qu'ils rentrent l'un derrière l'autre.

- J'espère que ton combat n'est pas contre les courses de moto illégales mais... c'est dans l'une de celles-là que mon frère est mort.

Azzio ne se retourne pas, il entre et se décale pour laisser Zadkiel admirer le lieu. Il est vide et calme, c'est trop tôt pour une course, il n'y a personne.
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Anonymous
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Sam 12 Nov - 22:16
Sur les traces du passée


Trois jours avaient finalement passé et aussi rapidement qu’il ne l’avait prévu, mardi avait déjà point le bout de son nez. Il n’avait eu seulement que trois petits jours pour réfléchir ont leur plan.
Il n’avait pas réussi à avoir l’appui de son père pour accéder aux archives italiennes, mais ça, Zadkiel l’avait déjà prévu, bien qu’il avait déjà sa petite idée en tête pour pouvoir y accéder.
Après la visite d’Azzio ce samedi, Zadkiel avait tout de même réussit à falsifier une permission pour les aider à parvenir jusqu’aux archives. Bien que lui-même aurait juré que cela soit une vraie, elle ne l’était aucunement. Ce document allait pouvoir grandement les aider s’ils n’arriveraient pas à duper ces policiers. Le brun savait une chose, comment pensait un policier, mais aucunement comment la police italienne était, cela était bien connue, dans chaque pays les forces de l’ordre étaient bien différente. Il plia le papier et le plaça dans l’un des sac qu’il avait préparé pour leur escapade. Il avait l’impression d’être un hors-la-loi qui préparait une évasion.
Dimanche n’avait pas été mieux que samedi, la météo n’avait pas changé, les cordes tombaient toujours autant sur le sol anglais, il venait à se demander si s’en était pareil en Italie. Il n’avait jamais été là-bas, c’était une première fois pour lui. Zadkiel avait réussi à avoir quelques jours, hors des bureaux, il ne pouvait demander mieux. Plus il s’éloignait de Diego, mieux c’était pour tout le monde, bien qu’au fil des jours, il avait eu une petite idée derrière la tête quant à sa vengeance. Plus il se rapprochait de son but, plus Zadkiel était satisfait. Pour le moment, il mettait ça de côté, ça lui laissait le temps de peaufiner tout ça correctement et de ne pas avoir l’esprit bien trop encombrer pendant son enquête privée.

Puis Mardi arriva finalement, Zadkiel termina ses derniers préparatifs et dépassa la porte d’entrée pour quitter l’immeuble. Il avait donné rendez-vous quelques jours plus tôt à Azzio dans un petit coin de la ville que peu de monde utilisait, idéal pour ne pas se faire remarqué.
Le soleil frappait sur la ville de Londres, un simple vent était présent, mais il n’y avait aucun nuage ni signe de future pluie à venir.
À son arrivée, le sorcier était déjà présent, il ignorait s’il était là depuis longtemps, mais en vue de l’heure qui était affichée sur le Big Ben il n’était pas en retard.
Une fois qu’il arriva en face de lui, il se mit à son niveau pour répondre à son salut, bien qu’il se mit à sourire, Zadkiel se contenta de hocher la tête en marquant un sourire à peine visible sur ses lèvres.

- Et toi ? Prêt à retourner dans ta ville natale ?

Il savait que c’était certainement dur, bien qu’il ne comprenne pas réellement cet état d’esprit réellement. Il avait l’habitude avec les victimes qu’il côtoyait, ce n’était jamais Zadkiel qui allait les réconforter, c’était son collègue, lui n’était là que pour les témoignages. Alors il espérait qu’Azzio ne s’attende pas un monologue de motivation, car ça n’était pas prêt d’arriver.
Avant de passer se rendre finalement en Italie, il valait mieux se rendre dans un endroit plus calme et plus sombre que peu de monde aimerait emprunter même par nécessité. C’est dans cette ruelle lugubre que toute personne mal attentionnée pouvait traîner qu’ils décidèrent de transplaner jusqu’en Italie, prenant attention à ce qu’aucun mauvais œil ne les observe pendant cette fraction de seconde.

Rapidement, en ouvrant les yeux, de grandes forêts se dessinaient autour d’eux. Rapidement le soleil n’était plus qu’un vague souvenir, la forêt engloutissait tout rayons solaire. Les lueurs du soleil traversaient les branches, cassant cette atmosphère lugubre. Au loin se trouvait des vieilles bâtisse comme si le temps s’était figé à cet endroit. Ici, il faisait chaud, plus chaud qu’en Angleterre, il pouvait sentir le soleil taper à travers sa veste en cuir, il était rare qu’une température pareille soit un jour en Angleterre. Après avoir regardé autour de lui, Azzio prit enfin la parole pour présenter son village. Zadkiel fit quelques pas en avant, laissant les arbres de l’autre côté du paysage, il se concentra sur le reste. Le brun se retourna dans le but de questionner Azzio, mais celui-ci était entrain de toucher les arbres un peu plus loin, le laissant à son occupation, il continua dans sa marche faisant quelques pas de plus. Finalement, il reprit la parole.

- Je te suis.

Avait-il dit simplement en suivant les pas du sorcier. Il ignorait où il se dirigeait, mais Azzio guidait ses pas petit à petit, pénétrant dans la grande forêt, l’obscurité s’était aussitôt ramené.
Le branchage des arbres cachait le peu de luminosité qu’apportaient les rayons de l’astre lunaire, obligeant une vigilance décuplée pour ne pas se retrouver avec un membre fracturé au beau milieu de la flore. Des craquements, des soupirs. Le silence était ambiant, souvent perturbé par quelques bruits. On évoluait, on se rapprochait d’un but précis. Un faisceau lumineux ne tarda pas à trancher cette noirceur, laissant un sentier se dessiner devant des iris océaniques. Il s’arrêta au côté du brun qui avait stopper sa marche pour finalement reprendre la parole.

- Pourquoi défends-tu ces courses ? Ce sont elles qui ont tué ton frère, et plein d’autres personnes.
Elles en tueront plein d’autre, ne l’oublie pas.


Avait-il pris soin de lui rappeler, qu’importe dans quoi traînait Azzio, ils s’étaient dits qu’aucun des deux n’irait fouiner dans la vie de l’autre, mais il était essentiel de rappeler au sorcier de quelle façon est mort son frère bien qu’il ne l’ai pas oublié, il n’a pas l’air contre ces courses illégales.
Azzio n’avait pas tort, il était contre ces courses, ces courses étaient dangereuses et causaient des morts inutiles. Il souffla doucement avant de suivre Azzio à travers la barrière.

- C'est ici ?
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Anonymous
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Mer 7 Déc - 14:06

@Zadkiel Webster & Azzio
un mardi, début juillet


- Prêt à retourner dans ta ville natale ?

La demande d'Azzio n'avait qu'un ordre informatif, cela n'avait pas pour but une introspection. Alors pourquoi la réponse de Zadkiel le surprend autant ? Il y a réfléchit bien sûr, mais il doit bien avouer que son coeur bat à toute vitesse. L'Italie, Tivoli. Tout ça, c'est une énorme part de son passé, et quelque chose qu'on lui a demandé d'effacer, de mettre de côté en rejoignant Londres, jamais il n'avait pas songé qu'on l'avait protégé ou soutenu. On avait besoin de lui ailleurs, alors on l'avait déplacé. Et la question de Zadkiel était dans le même genre, ce n'était que pure formalité. Il acquiesce. Il ne peut pas s'étendre, il ne doit pas y penser.

L'arrivée en Italie se fait sans bruit, juste le craquement des branches sous leur pied, l'odeur de la nature et le soleil. C'est bien plus dur que ce qu'il pensait. Azzio se permet de prendre quelques secondes pour s'en remettre, pour ne plus couler à pied, pour ne plus perdre pied. Il a une mission et c'est la seule chose qui compte, il doit se focaliser là-dessus. Le manque ne doit pas intervenir, et puis, avec un peu de chance, il a idéalisé la vie à Tivoli et Londres commence à lui plaire. Il se force à penser à Alexis et Adèle, deux femmes incroyables et insupportables un peu, mais qui l'aident à apprécier cette nouvelle vie.

Quand il parle des courses, tout de suite Zadkiel répond. Et c'est une de ses tirades les plus longues. Azzio se demande s'il n'a pas fait une bourde. Tant pis, trop tard, ils n'ont plus le choix. L'italien hausse les épaules.

- Je ne les défends pas commence-t-il je te préviens juste qu'on va traîner autour de ce milieu-là et que tu ne risques pas de pouvoir faire grand chose. C'est la réalité, il ne peut pas arrêter les courses illégales en Italie. Et si Azzio en a regardé des centaines, s'il a ressenti l'excitation de la foule et qu'il a adoré l'euphorie qui s'en dégage, il n'est jamais monté sur une moto au départ de la course et, il n'en fera sûrement jamais. Mais ça, il ne lui dira pas, parce qu'il ne veut pas avoir l'air de se justifier, il ne veut pas que Zadkiel creuse. Et s'il pense qu'Azzio en fait partie, tant mieux, il s'éloignera de la véritable galère qu'il tente de cacher à tout prix.

- Comment voudrais-tu que je l'oublie ?

Il n'a pas pu se retenir, pas pu empêcher la remarque acide et sèche qui lui jaillit de ses lèvres. Il est encore blessé par cette course, par ce jour-là. Mais il n'était pas dans la gradin ce jour-là, il n'était pas témoin, il n'a rien vu, il l'a juste ressenti dans son coeur. Cette perte, brutale, de vie.

Mais ce n'est ni le lieu, ni le moment. Il s'arrête pour indiquer le lieu à Zadkiel, ce lieu qui la hanté, là où il a tourné pendant des heures et des heures pour maudire le ciel et Anjelica Zabini.

- Oui, là.

Le sol est brûlant, le soleil le réchauffe, mais son coeur est redevenu froid. Ne pas songer à la douleur, juste au fait que le meurtrier va être mis sous les barreaux, un jour, bientôt. Il inspire.

- Je n'étais pas là lors de la course, mais je suis revenu tellement de fois après, que j'ai l'impression de m'être inventé des souvenirs.

Azzio connaissait la moto de son frère, sous toutes les coutures, il s'en souvient de tête, juste en fermant les yeux, il la voit, il l'entend, il la sent. Il se souvient des traces, qu'il avait vu, des traces qu'on a pas enlevé tout de suite, des longues traînées noires sur la piste. Il imagine l'explosion, il entend le cri d'Anjelica et son coeur qui bat à toute allure. Il entend l'exclamation du public. Et tout ça, c'est faux. Il l'a inventé, créé de toute pièce, mais il est sûr que ça ressemblait à ça. Certain même.

- Là, les deux motos se sont rentrés dedans. Sa voix est sèche, neutre, dénuée d'émotion. Là il restait des traces de flammes, des heures après. Il inspire doucement. Ici, il y avait des longues traînées de roues Il ferme les yeux et cherche un sortilège, il s'en rappelle si bien qu'il peut les redessiner de mémoire, il les fait apparaître devant lui, flottant à la surface. Voilà mes souvenirs, si ça sert à quelque chose. Sa tête va exploser, mais il reste debout, fier, droit, comme si ça ne le touchait pas, comme si tout allait bien, comme s'il ne faisait que de discuter de la pluie et du beau temps.
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Anonymous
Invité
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Sam 10 Déc - 13:16
Sur les traces du passée


Même si Zadkiel avait le pouvoir de faire quelque chose dans ce pays, il ne pourrait pas et s’il le pouvait, il ne le ferait pas. Il n’était pas en charge des enquêtes et de tout ce qu’il pouvait se passer ici, il n’avait aucune pouvoir et ne pouvait prendre aucune directive, il était aussi impuissant qu’Azzio en venant à Tivoli. Tout ce qu’il ferait pour prendre l’enquête en charge ne serait que de la séduction et de la manipulation, c’étaient les seuls moyens s’ils voulaient un minimum trouver quelque chose, enfin s’ils n’étaient pas arrivés trop tard. Il se demandait pourquoi le sorcier avait mis autant de temps à ouvrir une enquête. Qui aurait attendu autant de temps pour enquêter sur le meurtre de son frère ? Zadkiel ne posa pas la question, il restait concentré. Azzio annonça finalement qu’ils étaient arrivés sur place, une bien piètre fin, mourir dans de telles conditions étaient… Navrant. Zadkiel n’arrivait pas à comprendre ce que ces gens faisaient avec ces courses, s’ils cherchaient à se tuer, il y avait plein de façons simple et indolore pour ce faire. Il examina visuellement le lieu, il avait dû changer avec les années, et il n’y avait que très peu de visibilité par ici, il se demandait qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire dans un coin pareil.

- Écoute, Trivoli n’est pas ma ville, Londre est m… la ville que je gère. Je me contre-fiche si tu es mêlé à ces courses par-ici. Si tu veux faire une course, que bon te semble, rassure-toi, je ne suis pas venu en Italie pour arrêter des gens qui font du Sky Racing.

Il avoua froidement, Zadkiel se fichait bien également ce que pourrait penser Azzio. Il disait la vérité, l’Italie était le cadet de ses soucis, s’il devait encore enquêter dans les autres pays, il ne s’en sortirait pas. Le sorcier avait déjà pas mal à faire en cherchant qui étaient les personnes qui faisaient ses courses illégales au sein de Londres alors s’il se mettait à fouiner dans tous les pays à proximité, il était loin d’avoir terminé son enquête. Chaque pays avait sa méthode de fonctionner et il semblerait que l’Italie était plus laxiste en vue de tous les personnes décédées par cause d’accident suite à une course illégale.

- - Quand tu dis, j’ai l’impression de m’être inventé des souvenirs, c’est-à-dire ?
Azzio, j’espère que tu ne m’as pas fait venir ici à cause de souvenirs inventés. J’imagine que nous le saurons très bientôt.


Il répondit simplement en lâchant un léger souffle, il espérait qu’Azzio était sain d’esprit et s’il était devenu fou suite au décès de son frère et qu’il s’était inventé cette histoire de meurtre ? Qui sait ce que le décès peut provoquer chez certaines personnes, Zadkiel espérait qu’il se trompait et qu’Azzio ne lui faisait pas de perte de temps en l’emmenant dans une enquête contre la montre contre un meurtrier invisible. Il était évident qu’Azzio n’avait pas oublié la mort de son frère, il n’y avait que très peu de personne qui serait capable de ça, quoi que… Avec un sort d’oubliette, c’était totalement possible. Le sorcier commença à expliquer l’histoire, faisant montrer les traces de freinage de la moto. Zadkiel resta silencieux et écouta la longue et interminable histoire d’Azzio, pas qu’il s’en fichait, mais que ses pleurnicheries étaient incessante et ennuyeuse, il voulait du contenu, pas des larmes de crocodile. Alors qu’il tentait de réfléchir, les émotions que ressentait Azzio semblaient voyager jusqu’à lui, il n’avait pas envie d’être contaminé à cet apitoiement inutile. Zadkiel était dur en termes de sentiments, il était loin d’être empathique. Si Azzio comptait sur lui pour être une épaule sur laquelle pleurer, il se mettait le doigt dans l'oeil.

- - Azzio, reprends-toi et arrête de pleurnicher veux-tu ?
Si on suit tes souvenirs, il n’y a rien que des traces de freinage et des traînées sur le long d’un sol boueux. Tu ne crois pas que les enquêteurs auraient trouvé quelque chose si c’était prémédité ?
On ne trouvera aucun indice de plus, j’ai retrouvé le journal depuis les archives, j’ai lu ce qui a été écrit à propos cet accident. Peut-être qu’on devrait aller aux archives demain. On peut essayer de chercher un peu plus loin ?


Zadkiel ne disait pas qu’il mentait, il ne faisait que constater, il savait que certains enquêteurs pouvaient être laxistes, mais tout de même, est-ce que la thèse du meurtre, était-elle toujours plausible ? Il n’y avait que des malheureuses traces et il ne pouvait rien y faire. Il se rapprocha tout de même, à la recherche d’un éventuel indice qui pourrait peut-être les mettre sur la bonne voie, il espérait que les souvenirs d’Azzio n’ai pas changé avec le temps, comme il l’avait dit il y a quelques minutes, il a pu s’inventer des souvenirs et ce genre de chose pourrait fausser complètement l’enquête.

- - De ton œil mécanicien, est-ce que tu penses que la moto a pu être trafiquée ?
Si ce n’est pas le cas, de quel côté, a-t-il pu être percuté dans ce cas ?


Zadkiel fit le tour de la moto volante à la recherche d’un impact, ou de quelque chose qui pourrait les mener à dire qu’on aurait pu pousser volontairement la moto volante pour qu’elle s’écrase de plein fouet contre l’arbre, il était compliqué de pouvoir confirmé que ça soit le cas, après tout, même s’il y avait un impact, il ne daterait peut-être pas du jour de l’accident.
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(italie) Sur les traces du passé - Zadkiel
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