Just relax, take it easy Ϟ Myrnanounettechou

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

Le crachin se posait sur son visage d'ange, mais il avait plutôt une gueule de déterré ce jour-là, la bonne gueule de bois qu'on aime. On pourrait dire qu'il avait abusé sur la tiz' mais il avait un problème avec ça, il ne savait pas boire autrement, si il se souvenait de toute la soirée c'était beaucoup moins drôle. Il était à peine passé par son appart aujourd'hui, un coup de déo suffirait à remplacer la douche, ceux qui se plaignent de l'odeur n'avait qu'à s'éloigner ça lui ferait de l'air. Il essayait toujours d'être sage au boulot mais le matin, c'était dur, il ne voyait souvent personne avant 10h histoire de se remettre. (Bon, pour l'odeur, il avait déconné.)

Sauf que ce matin il ne pourrait pas se planquer dans son bureau pour décuver, il avait rendez-vous. Pour l'instant à l'entrée du ministère en attendant que la grande aiguille passe de 59 à pile, il fumait sa cigarette le regard hagard. Ah non, il ne se casserait pas le cul à être à l'heure pour cette coincée love-moldu là, qu'elle aille au diable on dira que... Les toilettes de l'entrée étaient cassées. Mais si, ça arrive, ou alors une autre excuse à la con qu'est-ce qu'on s'en fou, de toute façon elle pourra rien faire, ses supérieurs il les a dans la poche, il est bien! 8h01, il soupira en s'étirant, jeta son mégot par terre et rentra dans le ministère.

Ca le saoulait vraiment, il avait pas envie de la voir, particulièrement ce matin. C'était surement pour ça d'ailleurs qu'il ne s'était même pas douché. Il aimait bien être propre d'habitude, mais l'idée de la déranger était tout de même mieux que l'effort à faire pour être vraiment propre. Les étages défilèrent, et au lieu de s'arrêter au deuxième chez lui, il s'arrêta au cinquième. Il traversa le couloir sombre et se planta devant sa porte. Il souffla une dernière fois avant d'entrer sans invitation.

Salut la compagnie, ça gaze?

Il s'affala sur le fauteuil en face d'elle et mis les pieds sur un coin de son bureau. Non, ce matin, il n'était vraiment pas d'humeur. Depuis quelques années qu'ils devaient dialoguer, ils étaient aussi cordiaux qu'ils pouvaient l'être l'un envers l'autre, mais aujourd'hui il n'était vraiment pas d'humeur. Mais voilà, maintenant qu'il était chef de son quartier, il devait quand-même plus bosser et mettre du sien, et surtout bosser avec des gens du Magenmagot en cas de litige. C'était problématique qu'il s'agisse de Myrna. Il était de notoriété publique que c'était la sorcière la plus adorable du ministère, mais c'était justement ça le problème: normalement les opposés s'attirent, mais là ce n'était pas le cas du tout, et c'était bien pour ça qu'il prenait soin d'être le plus détestable possible. Si elle ne pouvait pas le virer, peut-être pourrait-elle l'empêcher à tout jamais de participer à une session du magenmagot? Roooh si seulement. Il soupira en pensant à quel point c'était impossible et, accablé par son malheur, sortit d'un coup de baguette assez nonchalant un dossier de son sac de cuir et pour le faire s'écraser sur le bureau.

Voilà ta paperasse. On est bons?

Il avait passé pas mal de temps cette dernière semaine sur ce dossier, en tant que nouveau chef c'était la première fois qu'il devait faire un aussi gros rapport d'un procès qui concernait son domaine, et il aimait pas ça du tout. Alors du coup, Myrna avait été désignée pour le matronner, enfin à ce qu'il pensait, quelle autre raison? Si ça se trouve c'était pas ça, mais lui il en était sûr, quand on est un malade aussi intelligent que lui, on sait ce genre de choses.

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

Ce matin, Myrna s’était réveillé avec une drôle d’impression, celle que ça n’allait pas être une bonne journée. Elle avait eu du mal à se motiver à aller travailler, son café à la maison, il lui avait fallu plus de vingt minutes pour le boire et ho que c’est ignoble le café froid. Ensuite pour se préparer la croix et la bannière. Non ça n’allait pas et même faire couler un café au boulot ne la motiva pas. Ça n’allait pas du tout et ce n’est que lorsque son regard fut attiré par le calendrier qu’elle commença à comprendre qu’il allait y avoir un gros problème.
Un coup d’œil sur le calendrier posé dans le bureau, tien il y avait une énorme croix rouge dessiné dessus, dans le langage Myrna ça voulait dire journée qui avait de très fortes chances d’être éreintante mentalement. Elle se rapprocha n’ayant pas véritablement souvenir de pourquoi il y avait une croix ce jour-là. Ce n’est qu’en lisant le nom de la personne qu’elle devait rencontrer, qu’elle grinça des dents, s’étouffant au passage avec son café, mais oui quelle idée de merde que de boire en lisant. Oh non pas lui… Elle avait le droit de retourner chez elle et d’envoyer un hibou pour dire qu’un de ses enfants était malade. Oui bon ils ne vivaient plus à la maison pour les deux quarts et demi, ils avaient tous plus de quinze ans et en théorie -et bien en théorie – ils étaient capable de se garder seuls lorsqu’ils étaient malades. Il n’empêche qu’elle aurait voulu être n’importe où plutôt qu’ici.
Elle finit de boire son café, trouvant en la boisson chaude un certain réconfort, même si c’était de tout un stock de produit pour calmer les nerfs dont elle aurait eu besoin parce que ce gars-là était insupportable. En fait il suffisait qu’il ouvre la bouche pour avoir envie de mettre du scotch sur ses lèvres et qu’il ne puisse plus l’ouvrir. De toutes les personnes présentes sur place, il fallait que ça soit elle qui se le coltine, allez une journée où elle allait devoir prendre sur elle, essayer de résister à l’envie de l’étriper. Etrange sensation que celle de ne pas apprécier quelqu’un, habituellement ça lui glissait dessus comme de l’eau sur un vêtement de pluie, sauf qu’en plus d’être antipathique par ses propos et sa vision du monde, il arrivait à l’être par ses gestes. Il fallait se comporter avec lui comme avec un gosse de quatre ans, c’est-à-dire mettre hors de portée toutes les tasses, enlever du bureau la moindre chose avec laquelle il pouvait jouer parce que fallait qu’il touche à tout cet imbécile de première et patienter. Allez avec un peu de chance, il arriverait à l’heure et ça irait vite comme ça elle serait débarrassée de sa présence indésirable et tout irait pour le meilleur dans le meilleur des mondes.

Rien ne se passa comme elle l’avait escomptée, déjà la ponctualité il faut croire que c’est pour les chiens. Il n’était pas foutu de s’acheter une montre avec tout l’argent sale qu’il gagnait ? En plus, il rentrait dans le bureau comme dans un moulin, toquer c’était trop compliqué c’est ça ? Elle le fixa les yeux ronds ayant envie de prendre la porte elle pour le coup, mais quel cauchemar ce type. En plus il avait l’air complètement torché, mais qui est la personne qui a élevé Marcelio, il avait loupé quelques étapes comme celle d’être présentable lorsqu’on avait rendez-vous avec quelqu’un. Il y avait cette odeur aussi, au secours Myrna voulait sortir de cet endroit, à la place elle utilisa sa baguette pour allumer l’encens qui trônait sur un des meubles. Non c’était trop même pour elle, il fallait mettre une bonne odeur pour ne pas avoir la tête qui tournait à cause de lui.

« Bravo pour la ponctualité, un jour ce sera parfait, je ne désespère pas. »

Son regard se remplit de dégoût en constatant qu’il posait ses pieds tout dégoutant sur son beau bureau. Non, ça ne gazait plus du tout, c’était intolérable ça. Déjà arriver en retard, ne pas se présenter avant d’entrer, sortir une phrase ringarde comme s’il parlait à une pote, ce qu’elle n’était absolument pas, s’asseoir sans y être invité c’est une chose. Mettre ses pieds sur la table, c’en est une autre et Myrna recula sa chaise avant de reculer, à l’aide de la magie son bureau pour le forcer à arrêter ses bêtises d’enfant pourri gâté. Si elle avait refusé de faire de ses enfants des gosses pourri gâtés, ce n’était pas pour accepter qu’un autre se comporte ainsi. D'un coup de baguette magique elle fit disparaître la boue de son IMPECCABLE bureau, excédée par l'affreux jojo
Puis elle poussa un soupir avant de reconnaître

« Ce n’est pas plus agréable pour moi que pour toi mais tu pourrais pas, une fois dans ta vie être supportable. Cinq minutes c’est trop compliqué ? »

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

Il regarda sa semelle avec un grand sourire, grâce à son coup de baguette elle était toute propre à présent! Ca ne réglerait pas son problème de propreté à lui qui avait surtout besoin d'un changement sur l'odeur, mais ça ferait l'affaire pour maintenant. A sa remarque sur la ponctualité, il haussa les sourcils du plus haut qu'il pouvait et descendit néanmoins les pieds de la table avant de lâcher un sifflement d'étonnement:

Pardon madame la ministre, je ne savais pas à qui j'avais à faire...

Il fit une petite courbette, autant qu'il le pouvait assis sur sa chaise (faut pas déconner il allait pas se lever non plus) avant de relever la tête en souriant puis de s'affaler à moitié sur son bureau, coude devant, la tête tenue par une de ses mains. Cela rappelait l'attitude désinvolte qu'il avait eu à peu près toute sa scolarité, malgré d'excellent résultats, de quoi rendre les professeurs fous. Mais son indiscipline, jamais ses parents ne s'en sont vraiment souciés, alors aujourd'hui, c'était ses collègues qui en payaient les frais...

Allons, on le sait toi et moi, les seuls moments où un fonctionnaire respecte ses horaires sont l'heure de la bouffe et celle du départ.

Il se mit à glousser tel un dindon, quand il se foutait de la gueule de quelqu'un, il n'était pas rare qu'il en devienne ridicule... Il patienta quelques secondes, attendant de voir si elle avait envie de jeter un œil au dossier sous ses yeux, mais il n'en était apparemment rien. Retenant un soupir, il attendit qu'elle ai fini de se plaindre avant de lancer d'un ton encourageant:

Ca nous fait un point commun ceci dit! Avec le fait qu'on ne soit pas ravis d'être là, ça en fait deux... Bah dis-donc! J'aime bien ces petits dates arrangés, on approfondi de plus en plus c'est beau, peut-être que bientôt je te raccompagnerais jusqu'à ton appart avec tout ça...

Il se leva, tel le sale gosse hyperactif et mal éduqué qu'il était, fit le tour de son bureau cherchant un accessoire et trouva un journal de quelques jours qui trainaît là. Il le prit et se retourna vers elle, les yeux étincellant de malice, pour raconter son histoire:

Imagine les titres... Le Don Juan Marcello Melchione et la douce veuve Myrna O'Malley vivent l'amour fou... Les paparazzis, partout... Comment ça jaserait! Certains critiqueraient surement que j'aime les vieilles, mais ne t'en fais pas, je m'accommoderais quand-même à ce que tes enfants m'appellent papa.

Il lui fit un clin d’œil avant de se rasseoir, souriant à son habitude. Il connaissait la situation de Myrna bien entendu, tout d'abord parce qu'au ministère tout se sait, surtout si on a tapé dans l’œil de quelques secrétaires, et ensuite parce que la fratrie O'Malley commençait lentement mais surement à conquérir le monde. Après l'ex auror au Magenmagot, l'un des marmot avait suivi sa môman et l'autre était à Poudlard. Le troisième était encore trop jeune, et il préférait ne pas compter la fille... Une moldue. Une sorcière si puissante qu'était Myrna avec un moldu, en enfanta même une. La magie n'avait prôné que trois fois sur quatre malheureusement... Mais bon, elle l'avait cherché aussi. Un moldu! Quelle idée à la con... Il avait tenter de se retenir sur ce sujet, mais maintenant que c'était lancé dans sa tête il ne résista pas.

Et puis, mon sang après ton feu-mari, ça rehaussera le pedigree...

Le sourire affiché sur son visage se voulait beaucoup plus sombre que les précédant enfantins. Il savait que ça ferait mouche, et savait aussi qu'il risquait gros si elle voulait répliquer à ça ou le sanctionner. Les gens d'en haut aimaient bien le Melchione, d'autant plus que certains encore de la vieille école étaient de son avis, mais c'était tout de même une supérieur... Si elle faisait mouche et fragilisait sa place et ses relations au ministère, son père lui en voudrait surement... Ouaip, il fallait qu'il calme le jeu.

Enfin, de toute façon, tu sais où me trouver si tu le voulais, quand tu le voudrais, n'est-ce pas? Tu sais que je ne te refuserais rien. Mais arrêtons de digresser si tu le veux, nous avons un travail tu sais, je n'aime pas beaucoup flirter au travail.

Il retint difficilement un petit gloussement, fier de sa blague. En avais-je oublié un de ces défauts? Peut-être: Marco aime se regarder. Il se sent beau, il se sent bon, il entend son irrésistible accent lorsqu'il parle, et il a un humour absolument excellent. Ça, c'est Marcello, décrit par Marcello. Ce mec s'enlèverait des côtes si sucer c'était pas aussi dégradant. Mais il se contentait de sourire, attendant la réaction des autres. Étrangement, il ne cherchait pas en revanche à ce qu'ils rient, il aimait tout simplement les mettre mal à l'aise...

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

Petit con, petit con, petit con, ces mots la tournaient en boucle dans l’esprit de Myrna, toute concentrée qu’elle était à ce qu’il touche le moins de choses possible, non pas qu’il ait la galle, ou une maladie incurable, mais elle n’avait aucune confiance en lui. Elle retint un soupir de découragement en l’entendant raconter des âneries sur le fait qu’il ne savait pas à qui il avait faire. Aie, alzheimer le touchait déjà, pauvre petite puce, dommage qu’il ait trouvé le chemin de bureau, elle aurait été ravie qu’il l’oubli, qu’il ne vienne jamais et qu’elle soit tranquille jusqu’à la fin de sa vie sans avoir à supporter l’énergumène le plus insupportable qui lui ait été donné de rencontrer. Elle faillit lui dire d’éviter les courbettes, surtout lorsqu’elles étaient aussi mal faîtes et avec autant d’alcool dans le sang, s’il se pétait la tronche, qu’il s’ouvrait le crâne et qu’il mourait sur le coup, elle aurait bien du mal à faire accepter le fait que c’était juste un énorme boulet, ça allait lui retomber dessus. Elle ne dit rien puisqu’il arrêta ses singeries pour être encore plus insupportable. Ah non mais si un jour Myrna avait pu penser d’un de ses enfants qu’il était chiant, c’était fini, à côté ses enfants même pendant leurs crises d’ados étaient plus supportables que ce Marcello de pacotille.

Leur vision du monde différait en tout point, il était démoralisant comme être, non tout le monde n’était pas comme lui chez les fonctionnaires et heureusement. Elle avait l’impression qu’il était pire à chaque fois, il ne devait pas prendre un peu de plomb dans la cervelle en vieillissant ? C’est fou quand même d’être aussi lourd et puis alors son rire était tout ce qu’il y a de plus désagréable à entendre. Parce qu’il se croyait réellement drôle ? Elle qui avait trouvé Colin lourd par moment mais à côté de lui ce n’était rien du tout.

Elle le regarda consternée en l’entendant parler de faire connaissance, plus elle en apprenait sur lui et moins elle avait envie d’en savoir et de le voir. Elle passa sous silence le fait qu’elle habitait une maison et que ça aurait été compliqué qu’il la raccompagne à son appart, non ce n’était pas vraiment avec ce genre de personnage qu’il fallait faire de l’humour. A la place elle se contenta de le fixer incrédule, aucune chance qu’il la raccompagne nulle part, ce serait elle qui le raccompagnerait et uniquement à la porte de son bureau en espérant non pas un baiser mais ne plus jamais le revoir.
Malheureusement pour Myrna, le délire du sorcier ne faisait que commencer, il se leva pour aller fouiner dans ses affaires, ce qui pour le coup la fit grincer des dents. Elle voulait qu’il ne touche à rien, non mais même les journaux il fallait qu’il les tripote, c’est dingue il fallait tout planquer, un vrai gosse. Elle planta son regard sur lui, essayant de ne pas céder à l’envie de lui dire de reposer immédiatement ce qui ne lui appartenait pas, c’était peine perdue. Alors pour le coup, aucun risque que ce genre d’article sorte les concernant tous les deux, encore plus après la phrase comme quoi elle était vieille, quel petit con franchement mais tourner la langue sept fois dans sa bouche c’était un concept inconnu, déjà la tourner une seule fois chez lui ça serait bien. Le mieux ce fut quand même le commentaire sur les enfants qui l’appelleraient papa, ils seraient certainement consternés si Myrna ramenait… ça à un repas de famille.

Alors qu’elle restait imperméable à ses blagues douteuses et à ses propos inintéressants, il y eut un moment où ça ne passa plus du tout, l’attaque devint personnelle, visant directement Colin et pour le coup, l’instinct fut plus fort que la maîtrise de soi.

« Qui te dit que j’ai envie de rehausser le pedigree de quelque façon que ce soit ? Il ne t’est pas venu à l’esprit que peut être que le pedigree de mes enfants étaient déjà parfaits grâce à mon feu-mari. Quand on a atteint la perfection quatre fois avec la même personne, il serait stupide de tenter une cinquième fois avec une autre personne, tu ne crois pas ?»

Elle se fichait pas mal du reste à cet instant, Colin était la seule personne qui comptait, lui, sa mémoire, ses enfants et elle ne laisserait certainement pas un morveux qui n’y connaissait rien à la vraie vie salir l’être qu’elle avait aimé- et sûrement qu’elle aimait encore -. Son regard se fit encore plus froid en constatant que rien ne l’arrêtait et qu’il tentait, encore et toujours tel une tique sur le dos d’un chien et c’était l’impression qu’il donnait, le parasite s’accrochant à quelqu’un jusqu’à le vider de son sang. Elle rétorqua sans la moindre chaleur.

« Je n’ai pas envie de ton pédigrée, je n’ai pas envie de toi, je ne flirte pas avec toi. »

Il fallait que ça rentre dans son crâne, parce que ça ne passait pas du tout et oui pour l’occasion elle était totalement sur la défensive et tant que le sujet qu’il ramènerait sur le tapis serait étroitement mêlé avec Colin et ses enfants, elle le serait, c’était de l’instinct pur. Elle demanda, espérant plus que convaincue que ça allait marcher.

« Tu as pas autre chose à faire ? »

Non mais c’est vrai, il allait rester longtemps dans son bureau ? La réponse était oui, elle le savait mais c’est pas grave, elle essayait de lui offrir… plus ou moins gentiment une porte de sortie. Il fallait pas le vexer en théorie mais que c'était compliqué avec ce genre d'énergumène.

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

Il jubilait. Ca avait fait l'effet escompté, et elle n'avait pas joué sa place... Non, c'était parfait, juste assez piquant pour la foutre en rogne. Alors, miss jesuisparfaitementtoutegentilletoutlemondemaime, on fait moins la maligne, hein? Mais bon, maintenant c'était à lui de moins faire le malin. Une petite dispute comme ça ça réveille, et il avait pas mal décuvé. Il souffla bruyamment, s'étira une énième fois avec nonchalance et se rassit un peu mieux dans le fauteuil, croisant les jambes. ca y est de toute façon il l'avait foutue en rogne il était content, son boulot ici était fait! Maintenant fallait faire ce pour quoi il était payé aussi grassement...

Si seulement poupée, si seulement... Mais non, rien d'autre à faire que d'étudier ce putain de dossier avec toi. Ca doit faire d'ailleurs au moins dix minutes qu'il est sur ton bureau, des problèmes de vue peut-être?

Oui bon il s'était calmé mais c'était pas un homme changé non plus hein. Les scènes précédentes c'étaient passées à peine quelques minutes avant après tout. Ne se retenant pas de souffler bruyamment, il se pencha sur le bureau pour ouvrir le dossier et le montrer à sa mentor.

Du coup j'ai pris un ancien dossier, j'ai essayé de copier le plan et de remplir ça. Désolé pour les fautes je suis Italien, doit pas y en avoir tant que ça. Le mec qu'on étudie a roulé la filiale secondaire de Honey & Ducks, il leur a promis des bonbons d'une marque, mais c'était de la contrefaçon, mais en fait y'avait pas vraiment de promesse... Un peu bizarre pour une histoire de bonbon mais bon, voilà, fallait rédiger leurs accords, histoire qu'ils fassent plus de vague. Du coup faut que tu regardes si tout est bon et qu'on aille leur rendre en face je crois?

Le soupir de Marcello était malheureux. Quand le laisserait-on dormir tranquillement? Pourquoi avait-il dit oui à ce poste? Pourquoi faisait-il ça? C'était bien juste de faire de la paperasse de grouillot pour surveiller que tout était bien. Mais bon, l'appât du fric... Il l'avait cherché c'était indéniable! Et puis surtout c'était agréable d'être le chef, ça c'était clair. Mais bon, il y avait toujours un chef au-dessus du chef, et du coup il devait toujours écouté des ordres et prendre des cours... Beurk. Tâter le terrain comme ça au Magenmagot comme si il faisait du droit, ça lui donnait la chaire de poule. Marco du droit, ahahah! Enfin, ceci dit, les lois qui aidaient à établir un contrat, ça ça l'intéressait, toutes les manières de pouvoir enfiler quelqu'un ça l'intéressait de tout façon, il avait pas été recruté dans ce job pour rien. Être celui qui tirait les ficelles, c'était une vocation qu'il voulait absolument atteindre.

C'était peut-être ce besoin de puissance qui le poussait à s'assagir un peu dans le bureau de Myrna. Et surtout le fait qu'il savait que si il continuait, la journée allait tourner court et il allait devoir y retourner un autre jour... Donc bon, au bout d'un moment, fallait se raisonner. Comme quoi il était capable d'être autre chose qu'un sale gosse insolent! peut-être elle serait autre chose qu'une gratte-papier coincée? Il la regardait d'un air pensif, fronçant les sourcils... Une gratte-papier...

Comment on peut passer d'Auror à politique? Tu te fais pas chier?

La question était crue et mal posée, mais c'était la tentative la plus innocente qu'il avait d'enterrer la hache de guerre. Enfin il savait bien s'exprimer et faire passer les choses plus subtilement, mais devant elle et aujourd'hui, c'était le mieux qu'il pouvait faire. Surtout, la question le travaillait vraiment. Il avait longuement hésité à rejoindre la brigade magique ou même les aurors à son arrivée en Angleterre, mais son père l'avait à raison poussé à rester loin des situations potentiellement conflictuelles. Déjà, un mangemort mafieux au ministère, ça pouvait être gênant, mais si il avait fait partie des forces de l'ordre, ç'aurait été compliqué! Mais ça l'emmerdait vraiment de rester à s'encroûter dans son bureau pourri... Heureusement qu'il sortait le soir pour se défouler.

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

Poupée ? Il y a une fille dans ce bas monde qui avait trouvé cette formule merveilleuse et qui était déjà tomber dans les bras d’un gars suite à une parole de ce genre ? Myrna était soucieuse pour la pauvre fille en question. En attendant, chez elle, ça passait difficilement, peut-être qu’à vingt ans ce serait passé mais là, la différence d’âge entre elle et Marcello était beaucoup trop importante pour qu’elle le prenne bien. Se faire draguer de la sorte, c’était lourd. Et puis qu’il était vulgaire, ses parents auraient dû lui laver la bouche avec du savon, c’est bien simple, cet homme n’avait aucun professionnalisme, il se comportait avec les gens comme s’ils étaient tous ses amis alors que s’il y a bien un lien qui ne pouvait pas correspondre à la relation qu’entretenait les deux personnes présentes dans ce bureau, c’était bien celui de l’amitié. Elle posa un regard sur le dossier qui trônait sur leur espace de travail avant de lever les yeux vers l’homme qui la prenait de haut. Non elle n’avait pas le moindre problème de vue, et si un regard pouvait tuer, il serait mort… bon peut être pas parce qu’elle avait beau ne pas l’apprécier outre mesure, elle ne souhaitait la mort de personne.

Myrna étant quelqu’un de relativement patient, sûrement pour ça qu’on lui avait demandé de s’occuper de cet être insupportable, avec quelqu’un d’autre, ça aurait sûrement généré depuis belle lurette, là où pour elle ça commençait à bien la mettre sur la défensive et encore, uniquement parce qu’on s’en prenait à sa famille. Elle ne releva pas le fait qu’il soufflait, pourvu qu’il ne postillonne pas partout après il faudrait désinfecter, par contre elle suivit le mouvement qu’il faisait et posa un regard intéressé sur le dossier qu’il ouvrait… Et quel dossier, c’était quoi ce travail. C’était écrit en patte d’oie et là et il n’avait pas fait le moindre effort sur la présentation, entre le fait que ce n’était pas écrit droit, que le papier était tout tâché. Il avait dû renverser du café dessus mais au lieu de recommencer son travail, il s’était dit qu’il n’allait pas tout reprendre, ah c’est sûr que ça peut se comprendre quand le travail est bien fait… mais là, ce n’était pas le cas. Elle se passa une main sur le visage pour ne pas craquer. Il relevait le fait qu’il ne fallait pas regarder les fautes, aucun risque, il y avait tant d’autres choses à regarder que les fautes ça n’était pas le problème.
Parce qu’il fallait bien qu’un des deux soit plus professionnel que l’autre, elle ne fit pas la moindre remarque négative, voir remarque tout court parce que lui dire c’est pas grave alors que si c’était grave, elle allait devoir recopier tout ce dossier parce qu’il était hors de question sur bosser sur un torchon. Elle se crispa en entendant qu’elle devait juste regarder si tout était bon avant de leur rendre les accords. Ce n’était pas sérieux ça, comment lui dire sans le vexer qu’elle ne pouvait pas faire ça.

Elle n’eut pas spécialement le temps de trouver la parole adéquat, ni même l’envie puisqu’il soupira comme si tous les maux de la terre s’abattait sur ses frêles épaules et que c’était agaçant de voir un jeune homme qui n’avait qu’à claquer des doigts pour tout obtenir, se plaindre. Sa vie semblait si simple vu de l’extérieur alors oui des fois ça pouvait vouloir ne rien dire, mais là il se plaignait pour pas grand choses, trois heures de sommeils volés, une fille qu’il n’avait pas pu ramener chez lui parce qu’il bossait. Non, il était beaucoup trop agaçant pour que Myrna laisse passer cela et ce n’était pas à elle de faire son job. « Avant de leur rendre ce document, il va falloir tout remettre au propre, ça fait plus sérieux. Il faut que tu rendes un papier impeccable. »

Elle espérait que le tu était assez clair, pas de nous, non elle n’y était pour rien s’il avait mis du café ou du thé ou du chocolat ou qu’importe sur son papier et qu’il écrivait encore plus mal qu’un gosse de quatre ans, et Myrna s’y connaissait en enfant de quatre ans qui écrit mal et qui s’insurge parce qu’on arrive pas à lire qu’il a écrit Maman je t’aime

Elle cligna des yeux quelques secondes, prise au dépourvue lorsqu’il posa sa question et pas une seule seconde elle pensa qu’il disait ça pour être désagréable ou pour l’enfoncer par la suite, son esprit voyait juste le bien de la question sans chercher du négatif. Elle se confia donc, sans la moindre animosité.

« La vérité, c’est qu’on vieillit. On ne le voit pas forcément parce qu’on est dans le cœur de l’action et qu’on a pour désir de faire son travail mais quelque part c’est aussi dangereux pour les gens avec qui on travaille parce qu’on est moins réactif qu’un jeune de trente ans. » Elle le regarda das les yeux avant de répondre, un peu hésitante parce que ce n’était pas dans sa nature, mais elle utilisa les mêmes termes que lui, peut être pour essayer de faire perdurer cet échange tout ce qu'il y avait de plus sympathique, pour une fois que Marcello faisait des efforts, elle pouvait bien faire de même « La réponse est si… quelque part on se fait chier, parce qu’on a l’impression d’être moins utile. »

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

Marcello, tout à s'imaginer grand combattant pourfendeur de sorts armé de sa somptueuse baguette, battit quelques secondes des paupières lorsque Myrna lui répondit enfin, pour lui faire des reproches. Comment ça sale? C'était pas siiii sale que ça... Il reprit le dossier et le feuilleta un peu. Ouais bon, d'accord, il écrivait pas très bien, la plume c'était pas son fort. Eeettt y'avait quelques tâches de cafés... Mais c'était stupide aussi de devoir écrire tout ça comme un enfant, y'avait d'autres solutions pour ce qui était de rendre ça propre! Je vous arrête tout de suite, Marco n'a aucune idée du fonctionnement d'un ordinateur, ni même de son utilité, déjà que son existence était un peu floue encore. Mais il avait tout de même d'autres cartes dans sa manche!

Ca va, ça va, si t'insiste... Je pensais qu'on formait une équipe, mais je vois qu'on s'acharne sur moi pour me faire travailler!

D'un même geste, il claqua des doigts bruyamment et un autre claquement lui répondit, emmenant une petite créature grotesque dans son sillage. Assez de poils dans les oreilles pour abriter de la vie, environ 80 centimètres d'envergures, et un taie de traversin en guise de body, il regardait son jeune maître avec une crainte mêlée d'incertitude. Il ne savait pas très bien à qui il désobéissait en venant ici, n'était-il pas censé être au service d'Antonio? Mais bon, dans le doute hein... C'était Marco qui était le plus à craindre, paradoxalement. Le plus fou. Mais au lieu de lui faire des misères, le long bras de Marco ramassa le dossier et le posa dans les bras de l'elfe de maison. Ce n'était pas très lourd mais il avait fait ça soigneusement, et l'elfe le regarda avec de grands yeux surpris.

Balki, mon ami, voudrais-tu me recopier ça au propre s'il te plait? Tu serais fort aimable. Oh, et rapporte-moi un café s'il te plait, en revenant. Je te laisse... Je ne sais pas, qu'en dis-tu Myrna? Tu le veux dans une demi-heure?

Il avait repris un large sourire, il savait qu'il l'embêtait. Mais il avait aussi bien pris soin d'être poli avec son elfe, comme ça elle l'emmerderait pas trop, et puis si il aimait se lâcher avec elle, il ne fallait pas oublier qu'il était au ministère, c'était son lieu de travail, fallait pas qu'il se mette tout le monde à dos. Les autres sorciers n'avaient pas tendance à pleinement profiter du potentiel de leurs pouvoirs tel qu'il le faisait, et il avait appris à la longue qu'il devait respecter ces gens, surtout si ils étaient mieux placés. Bien qu'il lui en coûtait beaucoup. Il trouvait ça injuste que quelqu'un de son sang et de son éducation n'aie pas une encore meilleure place dans la société, ne se rendant souvent pas compte à quel point avoir sa place à moins de trente ans était denrée rare. Mais bon, il avait travaillé après tout! Il méritait tout ce qu'il possédait. A son sens. Mais de toute façon présentement il ne pensait plus à ça, il pensait avec un certain temps de latence sûrement du à la fatigue à la réponse de Myrna. Fronçant les sourcils, il déclara solennellement:

Je ne me laisserais jamais décrépir comme ça. Je pense que tu n'as pas su géré la vie, mais je ne vieillirais jamais. Je serais toujours un grand sorcier, et mon âge ne me rendra que plus fort.

La tête haute, il la toisa d'un regard sûr et froid, avant de se laisser éclater de rire. Il était d'humeur guillerette maintenant, étrange bonhomme.

Mais vieille ou pas, tu te lâches mamie! Et si nous allions, pour reprendre tes mots évidemment, faire chier d'autres cons si tu le veux, ça t'occupera l'esprit qu'est-ce que t'en penses? Et puis comme ça quand on a fini, ce cher Balki aura rapporté un joli rapport qu'on leur rendra en bonne et due forme!

Il souriait jusqu'aux oreilles. Toute trace de sommeil s'était effacée, il était réveillé maintenant, et pour la bonne cause! Trépignant d'impatience à l'idée d'entraîner Myrna faire les 400 coups, il se mit à faire les cent pas dans son bureau, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir faire. Il s'était tenu assez sage durant toutes ces années au ministère, pour bien se faire voir évidemment, et quand il avait emmerdé le monde, il s'était débrouillé pour ne pas de faire chopper. Sa dernière connerie en date était de faire se projeter l'eau des toilettes des entrées du ministère pour que tout le monde entre bien trempé. C'était enfantin, mais ça faisait du bien parfois! Ça remontait à quelques années maintenant... Aujourd'hui, il fallait réfléchir à quelque chose de tout autant discret pour lui, et sensationnel, pour avoir du joli spectacle.

Oh, je sais! Si on allait ensorceler la fabrique de beuglante? C'est ici qu'ils les fabriquent il me semble, non?

Il était de retour à ses dix ans et avait trouvé quelqu'un pour jouer. Ça lui avait manqué!

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

Il y a certaines choses qu’il faudrait apprendre à monsieur Melchione comme par exemple le fait que non ils n’étaient pas une équipe, il n’y avait pas de on, il n’y aurait jamais de on tant que son comportement était aussi désespérant. Et pourquoi son comportement était désespérant ? Oh il suffisait de le voir presque indigné par la remarque de Myrna quant au fait que son travail ça n’était pas une œuvre d’art. Il s’était bien rendu compte tout de même lorsqu’il avait rédigé tout ça que le café était passé de la tasse à la feuille plutôt que de la tasse à sa bouche ? A moins qu’il se soit passé l’inverse et que le café soit passé de sa bouche à la feuille et là… Myrna ne voulait plus jamais toucher ce papier.

Il ne lui était quand même pas venu à l’esprit qu’elle allait se taper le travail de Marcello pendant que lui se la coulait douce ? Elle ne s’acharnait absolument pas, elle ne voulait pas tout faire, c’était exactement ce sur quoi il comptait, mal travailler et comme il savait qu’elle était un brin perfectionniste sur les bords, elle fasse le travail pour deux. Sauf que ça ne fonctionnait pas ainsi, elle avait eu des enfants qui avaient essayé de faire de même et si elle n’était pas toujours conciliante avec ses enfants, ce n’était sûrement pas pour ce jeune homme qu’elle le serait. Elle ne s’attendait pas au claquement de doigt et le regarda étonnée, il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’exécute lorsqu’il faisait ça, qu’on la rassure immédiatement. Pour le coup, pas vraiment, ce n’était pas forcément mieux puisqu’un petit elfe de maison apparu et ce n’était pas vraiment une expression de bonheur intense qu’on pouvait lire dans son regard. Myrna regretta aussitôt d’avoir demandé le dossier au propre, il n’était pas capable de le faire par lui-même. Elle aurait du s’en douter. Elle posa sur l’elfe un regard plein de compassion avant d’observer le propriétaire abasourdi, vraiment… Il lui demandait à elle en combien de temps Balki devait faire le dossier au complet. C’est la voix cassante qu’elle rétorqua au jeune sorcier.

« Oh, il t’aurait fallu bien trois jours pour faire ça au propre, donc donnes lui le même temps. »

C’était de pire en pire. La conversation suivante s’était annoncée plus sympathique ? Les espoirs de Myrna venaient de fondre au soleil puisqu’il se permettait de la juger sans aucun savoir vivre. Elle le regardait totalement dérouter, est ce qu’il se rendait seulement compte de ce qu’il disait ? Et bien, heureusement qu’elle n’avait pas à le côtoyer souvent parce qu’elle le trouvait difficilement supportable comme personnage. Ça ne valait pas la peine d’essayer de lui inculquer quoi que ce soit, ce n’était pas son fils, heureusement, qu’il pense ce qu’il voulait. La seule chose dans sa vie qu’elle n’avait pas su gérer, ni prévoir, c’était la mort de Colin. Pour tout le reste, elle n’avait certainement pas besoin des conseils d’un gamin d’une vingtaine d’années qui n’avait réussi sa vie que parce que papa et maman étaient riche.
Elle regretta même d’avoir fait des efforts pour essayer de communiquer puisque s’il avait été moins pire durant trois secondes, ça repartait de plus belle. Elle avait repris les mots de Marcello, c’était encore pire maintenant puisqu’il croyait que ça y est, ils étaient devenus les potes de l’année, alors qu’elle voulait juste être débarrassé de lui. Il était vraiment en train de lui proposer d’aller enquiquiner le monde ? Il avait vraiment l’impression d’être avec quelqu’un qui occupait sa journée comme elle le voulait plutôt qu’en travaillant. D’ailleurs même si ça avait été le cas, ce n’était pas certainement en allant faire suer tout le monde qu’elle occuperait son temps libre. Peu importe que l’idée plaise énormément au jeune homme comme l’attestait le sourire sur son visage. Elle n’était pas du tout partante pour s’occuper l’esprit de cette façon. Si elle avait su que ce serait un tel cauchemar d’être avec Marcello et d’écouter ses idées toutes moisies, elle aurait pris des médicaments… à défaut de se faire porter absente.
Elle s’immobilisa en entendant son idée toute moisie et secoua la tête négativement avant de dire encore plus sèchement que la dernière fois qu’elle avait pris la parole.

« ça suffit, on est là pour travailler. Tu crois que les gens n’ont que ça à faire de réparer tes âneries ? Tu es assez adulte pour comprendre que ton salaire tu dois le mériter et non ce n’est pas en faisant uniquement acte de présence et en déléguant TES tâches à un elfe de maison que tu le mérites. On ira nulle part, on ira certainement pas ensorcelés quoi que ce soit. Est-ce que c’est clair ? »

Et voilà… Elle en était arrivée au point où elle le reprenait comme un enfant… c’était désespérant, elle était désespérée et elle n’était même pas sûre que ça fonctionne bien d’ailleurs… Depuis le début elle avait surtout l’impression qu’il écoutait rien voir même qu’il ne comprenait rien.

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

Le manque d'engouement de Myrna le déçut au plus haut point. Les bras croisés, il se retourna vers Balki la mine boudeuse, et d'un signe de tête lui fit comprendre d'appliquer les conseils de Myrna. Un craquement sourd retentit et ils se retrouvèrent à nouveau seuls, dans un silence pesant. Marco s'avachit dans son fauteuil, croisant les jambes aussi. Plus renfermés qu'un bernard-l'hermite, plus renfrogné qu'un enfant à qui on avait piqué le jouet. Et pour cause! Myrna refusait vraiment de jouer avec lui! Comment ça pas de coup fourré? Elle voulait pas rester jeune? Elle avait dit qu'elle s'emmerdait elle aussi! Alors quoi? Qu'est-ce qu'ils foutaient là? Il n'avait même pas pris la peine de répondre aux pics glaçantes de la gratte-papier. Elle se donnait des airs importants mais franchement, elle ne valait pas beaucoup mieux que lui, il en était sûre, elle était juste totalement coincée du cul.

Comme tu voudras madame la chef, je te laisse décider de ce qu'on fait du coup.

Il ne la regardait même pas dans les yeux, ça le mettrait encore plus en colère. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pu se permettre d'agir en vrai gamin, mais aujourd'hui il ne résistait pas. Peut-être était-ce l'instinct maternel de Myrna qui ravivait à lui son instinct enfantin? Est-ce que cela existait au moins, l'instinct enfantin? Ils n'avaient qu'à l'inventer. Voilà, si on posait la question, on dira que c'était Myrna qui, au final, avait une mauvaise influence sur lui, et ça fera l'affaire, tout à fait. Les yeux partout sauf sur sa mentor, il était quelque peu frustré de n'avoir rien à prendre et tripatouiller. Alors il sortit sa baguette, juste pour la faire tourner entre ses doigts de manière frénétique. Peu à peu, il pris le bruit du mouvement de ses doigts comme un rythme, et ce fut la seule chose qui brisa le silence pendant ce qui semblaient être des minutes interminables. La pensée qu'il ralentissait peut-être le temps en faisant tourner sa baguette dans le sens anti-horaire l'effleura, alors il essaya de changer de sens. Non, ça ne faisait pas accélérer le temps... Peut-être que c'était le temps lui-même qui traînait. Il devait être en gueule de bois également. La pensée du temps saoul la veille lui aurait arraché un sourire si il n'avait pas décidé qu'il était de mauvaise humeur à présent.

Il leva timidement les yeux vers Myrna, qui ne le regardait pas. Il tâcha de voir ce qu'elle faisait. Et lui? Dieu qu'il était dur de rester silencieux, un vrai défi. Mais il ne voulait pas lui parler, si c'était la guerre qu'elle voulait, alors c'était lui qui la gagnerait, et c'était elle qui parlerait en premier. De toute façon vu que c'était elle qui voulait tout décider du programme de la journée... Enfin, c'était à elle de décider de toute façon vu qu'elle l'avait sous son aile, mais il n'aimait pas trop l'idée. Enfin, il n'avait pas le choix. La baguette tournait encore entre ses doigts, machinalement, mais cela finit par l'agacer lui-même alors il l'arrêta et changea de rythme et de son, en changeant ses gestes. Maintenant il la faisait sautiller dans sa main, entre ses doigts qui formaient un rond, essayant de la toucher le moins possible. Quand ce geste le saoula également, il la prit plus fermement et fixa intensément un livre qui traînait là. Il le fit léviter pour le poser sur un autre livre, à la verticale, puis en rajouta un autre, en silence. Le jeu l'intéressa et il trouva de plus en plus d'objets à ajouter à la pile. Il y avait 4 livres, deux boites difformes et un vase lorsque la structure commença a tanguer. Il grimaça et essaya d'ajuster le vase pour que rien ne tombe quand Myrna leva les yeux vers lui. Ne pas qu'elle le remarque ne pas qu'elle le remarque...

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

Quel bel exemple de maturité, il fallait l’applaudir des deux mains ce jeune homme parce qu’il faisait fort. C’est bien simple, il ne savait pas se servir de ses dix doigts autrement que pour enquiquiner le monde et voilà que maintenant monsieur boudait. Oh nul besoin qu’il dise je boude pour que ça soit clair aux yeux de Myrna, sa position avait fortement changé, son regard se faisait fuyant. Niveau manque de respect, il décrochait tout de même le gros lot, il était incroyable, personne ne lui avait appris que de ne pas regarder quelqu’un dans les yeux c’est très impoli. Ou alors, le but recherché était de faire sortir de ses gonds Myrna, et bien non, ça ne fonctionnerait pas le moins du monde. C’était vraiment ce gamin qui avait essayé de la ramener dans son lit quelques minutes auparavant, ça donnait presque envie à Myrna de rire, elle aurait même sûrement rigolé si elle ne l’avait pas trouvé si consternant.

Les propos du bébé étaient fortement déplaisant, ce serait sûrement passé avec ses enfants à elle, elle aurait trouvé le moyen de sourire puis d’essayer de leur faire plaisir pour qu’ils retrouvent le sourire, sauf que dans ce cas de figure précis, ce n’était pas sensé être un bébé. Il était censé se comporter en adulte pas en gosse qui boude dès qu’il n’a pas ce qu’il veut. Alors oui, il avait dû être élevé comme ça, lorsqu’il claquait dans les doigts hop il obtenait de ses parents et quand ce n’était pas d’eux, c’était de la pauvre créature qui était tombée dans une très mauvaise famille. Elle poussa un profond soupir en l’entendant dire qu’elle devait décider ? Parce que ce n’était pas évident ce qu’ils devaient faire ? Ils étaient dans leur lieu de travail, ils devaient donc tra-va-iller. Ce n’était pas compliqué si ?

Aujourd’hui et bien elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec lui. Elle regretta cependant que l’elfe de maison soit parti faire le dossier de son insupportable maître, ça aurait au moins permis à Myrna d’avancer sur ce point mais qu’importe, elle avait plein d’autre choses à faire. Elle s’empara donc d’un autre dossier pour le traiter avant d’être embêté par le bruit que faisait le bébé de service. Elle redressa donc la tête quelques secondes avec l’envie de lui dire d’arrêter sauf qu’elle s’arrêta in extremis, si elle le lui disait il allait faire exprès de continuer rien que pour l’embêter. Mettre son mal en patience, il allait se lasser et si possible se tirer. Oh oui qu’il parte et elle irait dire à ses supérieurs que c’était impossible de travailler avec un gamin pareil. Elle en avait pourtant eu des jeunes sous son aile mais à aucun moment ça n’avait été une corvée avec Marcello c’était un rapport de force perpétuel sauf qu’elle n’avait pas envie de se battre avec lui, elle n’en voyait pas l’utilité. En fait elle ne comprenait pas comment il pouvait être à ce poste, il était inutile et c’était sans la moindre méchanceté qu’elle songeait à cela. De toutes les personnes avec qui elle avait travaillé, c’était bien le seul qui jouait avec sa baguette et par merlin que c’était agaçant et que Myrna devait faire des efforts pour ne pas céder à l’envie de prendre ses clics et ses clacs pour aller dans un autre bureau, peut être que si elle passait dans celui de Beth la jeune fille accepterait de la dépanner pour quelques heures… Elle était même prête à lui prêter une de ses tasses… oui mais si c’était très dur et qu’il faudrait à Myrna une semaine pour s’en remettre, c’était sûrement mieux que d’avoir envie d’assassiner un sorcier de pacotille.

Sa décision venait d’être prise, elle allait toquer à tous les bureaux s’il le fallait mais comme ça elle pourrait travailler sans qu’un bruit fortement agaçant ne lui casse les oreilles. Elle leva donc les yeux vers Marcello pour lui signaler qu’elle avait quelque chose à faire et qu’elle devait le laisser quand elle vit son expression, pire encore il était en train de jouer et avec quoi ? Des choses qui ne lui appartenait pas. Il allait casser son vase, il venait de faire une tour avec tout ce qu’il avait trouvé, mais à qui est ce gosse. Elle sortit sa baguette pour faire voler le vase jusqu’à elle au moins pour éviter les dégâts mais en faisant ça, elle venait sûrement de le déstabiliser puisque la pile qui restait venait de s’écrouler sur le sol. Elle déposa soigneusement le vase sur son bureau, soulagée quelque part d’avoir sauvé les fleurs qui n’avaient rien demandé avant de tourner le regard vers l’emmerdeur et de lui dire le plus calmement possible.

« Tu voulais me laisser décider de ce que tu devais faire ? Et bien c’est simple tu vas ramasser manuellement tout ce que tu viens de faire tomber et le remettre à sa place. Et par tu je te parle de toi et non pas de ton elfe, c’est toi qui fais les bêtises c’est toi qui répares. Je veux que tu arrêtes de toucher à la moindre de mes affaires. Je ne touche pas aux tiennes, tu ne touches pas aux miennes. »

INRP IRL

Just relax.
feat. Myrnanounette

Tu parles encore de toi tu la saoules Ϟ Thérapie Taxi

La réaction de Myrna aurait pu être pire mais il ne put s'empêcher de râler . Ramasser manuellement ! Bon, de toute façon il l'aurait probablement fait, il n'y avait que quelques livres, mais c'était beaucoup plus amusant avec sa magie, et surtout c'était tout de même assez humiliant d'avoir à l'écouter comme ça. Mais bon, il avait fait la connerie, alors… Ramassant ses conneries, un flash back de sa mère en train de le gronder lui vint. Elle n'avait jamais pu gronder trop fort, de toute façon c'était son père qui mettait les raclées si il y avait à en mettre. Marco ne s'en était pris que rarement, il avait rapidement su contourner ces règles sans dommages… Mais peut-être qu'au final, le manque d'attention parental, ça lui avait manqué un peu. Enfin lui ne s'en rendait pas compte il était très bien comme ça, mais voir Maman Myrna le gronder comme ça, ça lui faisait quand-même bizarre. Il termina rapidement, silencieusement, de ranger les livres, mais au moment où il allait se rasseoir pour se remettre à bouder, une lettre passa sous le pas de la porte. Les hiboux visaient super bien !

Il jeta un coup d’œil à Myrna mais savait très bien que ce serait lui d'aller chercher cette lettre, tout d'abord parce qu'elle aimait donner des ordres, et ensuite (surtout, peut-être?) parce qu'il était debout, et plus près de la porte. Il prit le soin de souffler et ramassa l'enveloppe. La cire n'avait même pas été tamponnée, si bien qu'il ne savait qui l'avait envoyé. Toutefois, était marqué d'une jolie écriture le nom de Marcello Melchione. Haussant un sourcil, il alla se rasseoir au bureau et ouvrit la lettre sans plus attendre, cela pouvait après tout être important. Dans l'enveloppe se trouvait un joli chèque, un petit mot, et un papier de bonbon de mauvaise facture.

Je crois que vous avez perdu le dossier.

Marcello se mit à rire doucement. Alors comme ça, ce vieux mec chelou qui faisait un business de bonbon louche, tentait de l'acheter ! Celle-là elle était bonne. Non pas que Marcello était tout blanc et ne s'était jamais fait avoir, seulement de l'argent d'un magasin de bonbon… Il n'en avait vraiment pas besoin. Là, ce dont il avait besoin, c'était de résoudre un cas vite fait bien fait pour être déclaré apte au poste et ne plus avoir à voir Myrna de sitôt ! Il claqua des doigts, les yeux rivés sur le chèque, comptant les zéros. C'était franchement beaucoup pour un magasin de bonbon, il faudra qu'il aille s'enquérir de ça un jour, mais non pas en tant que chef de l'organisation du commerce non, plutôt en tant que fils du mafieux le plus influent de Londres. Enfin deuxième. Enfin… L'un des mafieux, bon voilà c'était du pareil au même hein !

Mais ce n'était pas le moment. Son elfe de maison réapparu avec le dossier, les yeux écarquillés par la peur. Il tendit le dossier en tremblant, commençant à balbutier des excuses, disant qu'il n'avait pas eu le temps… Son jeune maître le fit taire d'un geste de la main, expliqua rapidement en italien que ce n'était plus important. La pauvre Myrna devait se demander ce qu'il se passait dans son bureau, et Marcello était content de garder le suspense, mais il avait surtout envie que ce dossier avance efficacement et qu'ils en aient fini ! Indubitablement, la technique de mal faire le boulot pour qu'on ne lui redemande plus n'avait pas marché, alors maintenant il allait bien le faire pour qu 'on lui foute la paix. Il reposa le dossier inchangé sur la table, et tendit l'enveloppe à Myrna avec un large sourire.

Eh bien, à ce qu'il paraît, notre ami marchand n'avait pas dit son dernier mot ! Alors madame la juge, procéderons-nous à l'arrestation pour tentative de fraude et outrage à personne d'importante influence?

Ces termes-là étaient sûrement faux mais il trouvait que cela décrivait très bien ce qu'il était. Il était vraiment fier de sa découverte et espérait que cela rendrait la journée plus palpitante ! Une heure à peine était passée, remplie de toutes ces chamailleries infantiles, il était tant de faire un truc utile histoire de tromper l'ennui, enfin. Non ?

Gasmask

INRP IRL

Just Relax, take it easy

ft. Le relouuu

A retenir pour aujourd’hui, Marcello agissait comme un enfant mais, lorsque Myrna haussait la voix, à la manière d’une mère et bien cela semblait très bien fonctionner avec lui. S’il râlait comme si ça l’agaçait, ce qui devait être le cas d’ailleurs. Ce n’est pas pourtant qu’il ne faisait pas ce qu’elle demandait. Il n’était donc pas si insupportable, il suffisait de le gronder comme un enfant, ce qui pour l’occasion n’était pas trop difficile pour Myrna. Après tout, elle était toujours celle qui reprenait Jimmy, qui n’avait toujours pas compris qu’il faut jeter une brique de jus lorsqu’elle est vide. Donc reprendre le jeune homme, ce n’était pas trop étrange pour elle.
Lorsqu’il eut terminé sa besogne, il s’apprêtait à revenir lorsqu’une lettre fut glissée sous la porte – pas sûre du côté de Myrna que ce soit un hibou, trop doué celui là, ça existe pas des hiboux talentueux à ce point si ? – Elle s’attendait vraiment à devoir y aller, parce qu’elle allait en entendre parler jusqu’à noël prochain qu’il s’était baissé pour ramasser et qu’il s’était froissé un muscle. Muscle que lui seul avait bien entendu. Il la prit par surprise en y allant de lui-même, bon en soufflant comme si elle avait fait un commentaire. Elle s’attendait à ce que la lettre soit pour elle, peut-être parce que sur la porte il y avait marqué O’Malley et non pas Melchione mais soit Marcello état très mal élevé, soit c’était pour lui. Myrna n’arrivait pas à définir quoi que ce soit avec lui, elle espérait donc qu’il n’était pas grave au point de lire du courrier qui ne lui appartenait pas. Là où il était un peu gonflé, c’est qu’il aurait pu au moins prévenir la personne avec lui dans la pièce. On sait jamais, ça aurait pu être un colis piégé… après tout il s’agissait de Marcello et vu comme il était lourdingue, tout le monde devait avoir envie de le tuer. Quoi, c’est peut être méchant de penser ça, mais c’est vrai. Heureusement que ça ne l’était pas, niveau prudence c’était pas ça, il ouvrit la lettre, elle devait être rapide à lire puisqu’il éclata de rire au bout de deux secondes. D’accord parce que maintenant il recevait des blagues au travail… Est-ce que cet homme était capable de faire les choses bien ? Rien est moins sûr.

Il claqua des doigts presque aussitôt, faisant apparaître ce pauvre Balki qui n’avait vraiment pas de chances pour le coup. Myrna s’apprêtait à le défendre, se fichant pas mal de l’avis du sorcier, s’il revenait sur sa parole, il allait entendre Myrna. Bien sûr qu’il n’avait pas eu le temps de le faire, il lui avait donné un certain temps, l’elfe respectait cela et c’était très bien comme ça. Pour ne rien arrangé. Il faisait exprès de parler dans une langue que Myrna ne connaissait pas, à l’accent chantant, c’était de l’italien. Difficile à dire s’il agressait l’elfe de maison où s’il lui disait qu’il n’avait plus besoin de son aide.
Elle regarda le jeune homme, puis le dossier qu’il venait de déposer sur son bureau, de nouveau, la prenait-il pour une personne ayant des troubles de la mémoire ? Non parce qu’elle lui avait précédemment dit qu’elle voulait ce dossier au propre, pas exactement dans le même état une heure plus tard. Myrna ouvrit donc la bouche pour protester sauf que Marcello venait de lui tendre l’enveloppe. Peut-être qu’à l’intérieur il y avait une explication logique à tout ça… ou un chèque, un chèque avec beaucoup de zéros et un message. Ah, là niveau pot de vin c’était quand même pas mal et pour le coup, Myrna était ultra surprise que Marcello n’ait pas cédé au chantage, il avait plutôt l’air d’être une personne facile à corrompre, comme quoi l’habit ne fait pas le moine. Elle écouta les dires de Marcello, d’accord s’il réagissait comme tout bon citoyen qui se respecte, il n’empêche que quand il parlait il était un peu lourd, mais ça devait être dû à la motivation. Elle hocha donc la tête.

« On va aller lui rendre une petite visite en effet. C’est quand même incroyable qu’il ose faire ça. Vous avez bien réagi monsieur Melchione. »

Le sou entendu devait être assez clair, elle ne s’attendait pas à ça venant de lui, mais elle lui offrit un sourire, signe qu’elle était tout de même contente qu’il agisse ainsi. Elle se prépara donc, enfilant une veste parce qu’il avait l’air de faire froid. Nul besoin de parapluie en revanche, puisqu’à peine prête, elle attrapa la main de Marcello pour transplaner, non pas qu’elle doute de ses capacités à transplaner, vraiment pas mais il allait mettre exprès trois plombes à venir et, là, elle serait mouillée puisqu’elle n’allait pas rentrer dans la boutique de bonbons sans lui. Là c’est ensemble qu’ils arrivèrent à destination. Elle lui glissa le plus sérieusement du monde

« Si ça dégénère, vous partez. Vous ne faîtes pas le malin, c’est compris ? »

Oui, c’était le risque avec lui, il allait vouloir jouer au rapport de force et ça pouvait être dangereux. Après est ce que le message était rentré, ça Myrna n’en était pas certaine au moment où elle poussa la porte et tomba nez à nez avec une personne… un peu âgée, m’enfin ça va rien de grave. Non… ça pouvait pas être lui, lui il avait l’air honnête. Il devait s’agir de son petit fils. Elle demanda donc tout naturellement à voir le gérant… ah c’était lui. Elle jeta un coup d’œil à Marcello un peu paumée, euh ce n’était quand même pas ce type qui avait l’air d’un papy gâteau qui faisait ce genre de lettres. Au pire, des fois il faut se mouiller.

« Mon collègue, ici présent a reçu cette magnifique lettre, alors oui l’écriture est sympa mais le message nous déplait fortement à tout les deux. Vous pourriez nous en dire plus ? »

Est-ce que Myrna était un peu crédule, oui peut être, en tout cas lorsqu’il lui dit que ça ne venait pas d’ici, elle sourit à Marcello l’air de dire ah tu vois on s’inquiétait pour rien. Ce gars avait l’air totalement honnête… et puis Myrna… elle se trompait jamais sur les gens si ?

INRP IRL

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée