Comme tous les 1ers septembre, la gare de King’s Cross connaissait une affluence de voyageurs. En ce jour si spécial, il n’y avait pas que les moldus qui se rendait dans cette gare pour prendre leurs trains. C’était aussi le jour du départ du Poudlard Express, alors au milieu de la foule de moldus, les sorciers se mêlaient. De ce rituel, rien n’avait changé depuis la fin du secret magique et le début du conflit contre le Blood Circle, les seules différences étaient que les familles qui accompagnaient leurs enfants jusqu’au quai avaient reçu de nombreuses recommandations de prudence de la part du Ministère, que des aurors et membres de la police magique avaient été déployés sur les lieux pour s’assurer que tout se déroule au mieux et que les protections qui entouraient le quai 9 ¾ avaient été renforcées. Tout était fait pour que le départ des jeunes sorciers se déroule au mieux.

Dans les locaux du Blood Circle, ce n’était plus vraiment un secret que le 1er septembre n’était pas exactement un jour parmi tant d’autre pour les sorciers, les cracmols informateurs n’ayant pas manqué de les informer à ce sujet. Cependant jusqu’à présent aucune action n’avait été menée sur la gare, pas par manque de moyens ou de résolution, mais parce que Georges Kane savait pertinemment qu’une attaque visant de jeunes sorciers serait très mal acceptée par l’opinion publique. L’Institut avait été un scandale médiatique qui avait fait beaucoup de mal à l’image du Cercle, inutile de reproduire cette erreur.
Sauf qu’aujourd’hui les choses étaient différentes. Plusieurs jours auparavant, une information était arrivée jusqu’au plus hautes sphères du Blood Circle. La rentrée des jeunes sorciers ne serait qu’un prétexte, les sorciers comptaient utiliser leur train pour déplacer de grandes quantités d’armes et objets magiques dangereux qui pourraient faire pencher la guerre en leur faveur. Ca, le Blood Circle ne pouvait pas l’accepter.

La mission fut été organisée rapidement, les agents du Blood Circle sont envoyés à King’s Cross, déguisés en civils, mais bel et bien protégés et armés. Leur objectif est simple : empêcher le départ du train, quitte à le détruire s’il le faut. Empêcher les sorciers de distribuer leurs armes dans tout le pays. Et pour atteindre ce but, le premier pas est de se déployer sur le quai en toute discrétion. S’ils s’attendaient à rencontrer des difficultés pour rentrer sur le quai 9 ¾, ce ne fut pas le cas. Les membres du Blood Circle purent s’y rendre, et se mêler à tous ces sorciers qui sous leurs airs de petites familles cachaient des êtres sans morales. Ce n’était plus qu’une question de minute avant qu’on leur donne l’ordre d’agir.


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Malgré le rythme et les contraintes que cela imposait, Aodhan aimait la vie à Poudlard. Il allait apprendre de nouvelles choses, approfondir ses connaissances et se rapprocher de son but : devenir tireur d’élite. Les mois, les années passaient, et il n’avait toujours pas de nouvelles de l’IRA et Sha n’en avait pas non plus semblait-il. Plus le temps passait, plus cela devenait nébuleux et flou, comme si ce n’était plus qu’un passé lointain ou un rêve.

Il traversait les allées gigantesques et peuplées de la gare londonienne avec à l’épaule son sac à dos. Il posa ses yeux sur sa sœur. La danseuse étoile n’avait pas le même regard que d’habitude et il en fronça légèrement ses sourcils. La jeune femme avait tenu à l’accompagner. Dhan lui avait dit “C’est bon Sha j’ai plus dix ans, je sais aller à la gare tout seul.” Mais non, rien à faire. Quel putain de caractère de merde ces irlandais… ils étaient tenaces et pour les faire lâcher fallait bien un pied de biche et encore… Il avait donc fermé sa gueule et avait accepté que contre elle, il n’avait pas le moindre pouvoir. En vrai, il avait trouvé ça mignon mais ça c’était avant de la voir ainsi avancer près de lui et plus ils approchaient de la voie 9 ¾, plus elle semblait se rembrunir mais elle était douée pour noyer le poisson.
Le capitaine des Gryffondor attrapa la main de Saoirse pour traverser le mythique mur magique à la suite d’autres sorciers.

Ils firent quelques pas sur le quai magique puis Aodhan aperçut une silhouette qu’il connaissait bien. Son visage s’illumina tandis qu’il prévint Saoirse qu’il revenait pour se diriger vers une jeune femme qui leur tournait le dos.

Tapotant l’épaule d’Hestia, le Gryffondor mordait sa lèvre inférieure, un sourire à la fois radieux et mutin s’y étirant. Avant qu’elle ne puisse prononcer le moindre mot, l’irlandais se pencha sur elle pour l’embrasser avec ardeur, ses mains larges tenant le visage délicat pour le presser contre le sien. Lorsqu’il la relâcha enfin, c’était pour se saisir de sa main tandis qu’il l’entraînait avec lui.

_ J’ai quelqu’un à te présenter.

Slalomant entre les dizaines -sinon plus- de personnes qui peuplaient le quai magique, il parvint enfin jusque vers Saoirse, son sourire ne faiblissant pas.

_ Sha, je te présente Hestia. Hestia, je te présente Saoirse, ma soeur.

_ Avion de chasse à 12h… Ca y est j’ai la gaule..

Putain… Aodhan serra sa mâchoire et se retourna, faisant face à Archibald, un camarade Gryffondor figé sur sa sœur. L’autre, un peu débile sur les bords, remarqua enfin Dhan et sembla simplement ravi de croiser son pote.

_ Hey Dhan ! Ca fait trop plaisir de…

_ T’as appris à nager pendant les vacances Archi ?

_ Heu… nan pourquoi ?

_ Tu verras.

Il se détourna. Putain qu’on lui foute la paix dans une seconde ! C’était la première fois qu’il présentait une fille à sa sœur ! Merde !

Résumé a écrit:

✘ Aodhan arrive avec Saoirse sur le quai 9 3/4
✘ Il voit Hestia sur le quai, il va à sa rencontre et l'embrasse (devant tout le monde, je dois préciser?)
✘ Il prend sa main et l'emmène jusque vers sa soeur pour les présenter (croisez les doigts pour moi les potos !)

Silencieuse depuis notre départ du quartier général, mon épaule rencontrait régulièrement celle de Lucy jusqu’à la gare. Lorsque j’avais reçu l’ordre de Kane, je m’étais tout de suite assurée qu’elle ne vienne pas, je ne l’avais jamais vue sur le terrain depuis mon arrivée. Évidemment, elle avait décidé de venir. Sans trop savoir pourquoi j’étais contrariée par sa présence et je mettais un point d’honneur à la protéger coûte que coûte.
Mes cheveux roux vissés dans un bonnet noir, j’y avais passé par-dessus la capuche de mon sweat. Pas complètement idiote, je me doutais que la sorcière que j’avais capturée aurait placardé ma tronche partout dans le monde magique. Sans pour autant craindre pour ma vie en me rendant à cette mission, je ne voulais tout de même pas exposer trop facilement mon identité. D’ailleurs, j’avais maquillé mes mains pour cacher les tatouages sur mes phalanges.
Sur le trottoir en face de King’s Cross je décidais enfin d’ouvrir la bouche après avoir arrêté notre marche.

— Tu restes avec moi, tu ne t’éloignes pas.
Je regardais les passants aller et venir puis m’avançai pour reprendre ma route, mais me ravisai, réalisant le ton autoritaire que je venais d’employer.
— S’il te plaît.

Ajoutais-je dans en esquissant un sourire d’excuse. Si elle m’avait connue solaire, joyeuse et souriante, elle me découvrait au travail tout à l’opposé. Fermée, sérieuse et professionnelle. Je lui pris délicatement la main puis l’entraînai dans le hall de gare où je la laissais commander des cafés à l’emporter pour notre couverture. Moi, je me saisis d’un journal sans relâcher mon attention, j’observais chaque personne, soupçonnant tout le monde d’être un sorcier allant charger de dangereuse marchandise dans un train bondé de gosses.
Des gamins quoi. Bordel, ils n’avaient vraiment aucune limite ces monstres. Lucy, qui revenait vers moi avec les cafés, empêcha un grognement de s’échapper de mes lèvres.
Ensemble, nous nous dirigions jusqu’au quai indiqué dans les instructions.

— On pose nos culs là ?

Du menton, je désignais un banc encore inoccupé. Je la laissais prendre place la première puis m’assis à côté d’elle en ouvrant le journal pour parfaire notre couverture. Le sérieux sur mon visage fondit lentement pour laisser place au masque du personnage que j’inventais pour ne pas éveiller les soupçons. Je croisais les jambes, fis mine de lire tout en sirotant mon café, désignant quelques articles à Lucy pour avoir l’air d’être en pleine conversation. Discrète, je reluquais chaque jeunes gens nous passant sous le nez. Ils étaient tous suspects. Je me penchais à l’oreille de Lucy pour murmurer.

— J’espère qu’il n’y aura pas de bain de sang cette fois, pas avec des gamins…

Toujours dans mon personnage, je m’écartais avec un large sourire, comme si je venais de lui susurrer le plus beau des poèmes.  

Résumé a écrit:

✘ Lyllyah, sur ses gardes, est avec Lucy.
✘ Elle propose à Lucy de se poser sur un banc en attendant le signal.
✘ Elle espère que le BC ne s'en prendra pas aux enfants.

Olivia n'avait pas voulu vraiment entendre les raisons de cette mission. Elle comprenait bien la problématique des armes. Mais le jour de la rentrée de tous les enfants, enfin sorciers ! Non franchement c'était ridicule... Mais les informations avaient, semblait-il, été vérifiées et c'était pourquoi elle se retrouvait aujourd'hui à King Cross. Le monde entier semblait s'être donné le mot pour venir prendre un train ce jour spécifiquement. En même temps y a tous les enfants sorciers et leurs parents, ça commence à faire.... Olivia soupira. Même si elle s'était faite une raison sur l'utilisation des enfants par les sorciers, cela ne la rassurait pas de voir autant de petites têtes prises entre deux feux. D'un point de vue bavure militaire, ils étaient sur un fil plutôt mince... Elle espérait vraiment que le Blood Circle trouve ces fameuses armes pour justifier cette opération, car sinon ils étaient grillés.

La jeune femme était arrivée dans un camion avec plusieurs de ses collègues, y compris son partenaire du jour : Sofiane Rasak. Elle aurait presque préféré Doryan Rosebury c'était dire... Sofiane n'était pas quelqu'un sur lequel on pouvait compter aussi bien professionnellement – il s'était barré sans rien dire à personne- qu'humainement -aux dires de Charly-. Mais aujourd'hui, Olivia était bien obligée de se dire qu'elle allait devoir collaborer. Il n'y avait écrit nul part par contre qu'elle devrait être sympathique. Elle n'avait décroché qu'un «  Rasak. » Lorsqu'ils s'étaient croisés pour la première fois et elle maintint un mutisme assidu tout le long du trajet. Cela ne lui faisait pas plaisir et elle avait très envie d'être ailleurs. Non vraiment, son instinct lui disait de fuir mais elle fut bien obligée de maintenir sa course.

La traversée de la gare se passa sans encombre. En même temps, elle était en civil avec une arme de petit calibre camouflée sous sa veste et un couteau dans sa botte. Le Cercle n'était pas là pour se battre mais pour intercepter les armes. Tout allait bien se passer... Elle jeta un regard vers son partenaire du jour et se renfrogna encore davantage. Le passage à travers le mur fut déroutant mais se passa sans incident. L'arrivée sur le quai du train à vapeur fit l'effet de rentrer dans un rêve. A rester ainsi ébahie sur place, elle se fit bousculer par un chariot. La tête d'une petite fille rousse émergea de derrière les grosses malles empilées et lui lança un « Excusez-moi Madaaame . »  avant de rejoindre ses parents plus loin sur le quai. Olivia soupira et s'adressa à Sofiane. « Ça va mal se finir tout ça... »  Elle scruta les lieux à la recherche d'un mur contre lequel se poser avant que les ordres ne soient donnés. Elle montra un pilier de briques un peu plus loin. « Là-bas, on sera pas mal pour voir le train et éviter le monde. » .

 Résumé:

Discrétion, discrétion… Bon c’était peut-être pas mon deuxième prénom, ni même le troisième, mais je pouvais y arriver. Il suffisait de me dire que je jouais un rôle, j’étais douée pour ça. Et pour m’imprégner encore mieux du rôle, j’avais pioché une perruque blonde et une paire de lunettes. Bon pour m’imprégner et pour éviter qu’on me reconnaisse d’emblée. Non parce qu’apparemment c’était fou le nombre de sorciers parmi nous, qu’on côtoyait sans s’en rendre compte. Bandes de fourbes. Lyllyah avait tenu à m’accompagner et j’avais accepté avec grand plaisir. Le truc c’est que la rouquine était beaucoup moins marrante en mission que dans la vie de tous les jours. Voilà qu’elle me demandait de ne pas m’éloigner, phrase que ma mamounette d’amour n’avait pas arrêté de me répéter tout au long de ma tendre enfance. Ce qui m’inspira ma réponse :

- Promiiiis, mamaaaaan, fis-je en retenant un rire, détends-toi, je ne suis pas en sucre non plus.

Nous entrâmes dans la gare et je la laissai me guider à travers le hall jusqu’à un café où je commandai nos boissons. Café, café, non, non mauvaise idée, pas de stimulants pour bibi, un chocolat voilà. Purée, j’étais restée une gosse en fait. Direction le quai 9 3/4… Ha franchement traverser le mur, c’était complètement frappadingue ! Non mais, est-ce que vous vous rendez compte qu’on était passées dans le mur quoi ! Oh god ! Le train ! La voix de Lyllyah me sortit de mon attitude de gamine qui découvre Disney pour la première fois et j’acquiesçai silencieusement. Je m’installai sur le banc et je me mis à siroter ma boisson en observant le quai et les allées et venues. J’esquissai un sourire amusé sans rapport, aucun, avec ce que venait de me murmurer ma partenaire et replaçai une mèche de mon carré blond factice.

- On fera au mieux, dis-toi que si on réussit à arrêter ça, on sauvera des tas d’innocents.

La guerre c’était moche. Et même si un lionceau devenait un jour un lion, ou autrement dit que ces jeunes succéderaient un jour à leurs parents pour nous nuire, j’avouais avoir des scrupules. Je relevai la tête continuant d’observer les alentours et sentit une boule s’installer au creux de mon estomac. En d’autres circonstances, j’aurais pu appeler ça le trac, mais l’entrée en scène qui nous attendait était sûrement bien plus périlleuse qu’un texte à déclamer.

Résumé:

Affublée de mes deux gardes du corps (coucou Eirian, coucou Maxime), mon sac à dos sur les épaules, je me demandai bien ce que je faisais là. Me concernant, la tradition qui voulait qu’on se tape tout le voyage en train de Londres jusqu’à Poudlard était désuète, surtout maintenant que j’étais majeure et que je pouvais transplaner où bon me semblait. Mais la tradition est la tradition, c’était ce qu’on arrêtait pas de me rabâcher dans les oreilles donc bon, j’avais cédé. Vive les longues heures interminables dans le train et les bonbons qui collaient. Heureusement pour moi, j’étais bien entourée. Je le concevais, je faisais l’objet d’une surveillance des plus agaçantes ces dernières semaines et je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir. Moi-même, quand j’avais appris ce qui était arrivé à Eirian, je lui avais collé à l’arrière-train jusqu’à ce qu’à mon tour, je tombe entre les griffes de l’ennemi… Et quel ennemi… Je n’allais pas bien. Mes traits étaient toujours tirés et les cernes que j’avais sous les yeux témoignaient de mon état de fatigue. C’était difficile de remonter la pente. Très difficile. Je faisais au mieux, je faisais comme je pouvais. Je n’étais plus la jeune femme que j’étais avant et je savais qu’il me faudrait du temps pour me remettre. Du côté de mes amis, ce n’était pas non plus la grande forme ; Maxime avait quasiment passé un été aussi pourri que le mien et j’en voulais à la terre entière de s’acharner sur notre trio. Comme si on attirait toutes les merdes de la planète. Au bout d’un moment, il allait falloir que la mouche change d’âne parce que cela commençait à faire beaucoup.

Peu importait. « Il y a du monde dis donc. » L’affluence était à son maximum, le train allait bientôt démarrer, quoi de plus normal ? Je jetai un coup d’œil partout autour de moi comme j’avais désormais l’habitude de faire à chaque fois que j’étais dans un lieu public afin de m’assurer que je n’étais pas suivie. Je devenais parano et je le savais ; constamment en hypervigilance, c’était fatiguant. La sécurité était renforcée, cela se voyait, cela se sentait et cela me permit de souffler un peu. Il fallait que je me calme et que je me détende. Je n’étais pas en danger. Voilà ce que je devais répéter. Une fois la barrière de King’s Cross franchie, je me détendis davantage. Tout allait bien se passer. Alors que mon regard parcourait la foule, deux têtes connues m’interpellèrent. Ma mâchoire se décrocha et je m’exclamai : « C’est pas vrai ! » Un spectacle bien hors du commun. « Je reviens. » Je m’approchai presque en courant de ma cousine et d’Aohdan qui se séparaient. « Vous êtes grillés putain, alors ça si je m’en doutais ! » Une tape derrière la nuque du Gryffondor, j’enchaînai : « Tiens toi bien avec elle, sinon je te dégomme. » Hestia était ma cousine et ces derniers temps, nous nous étions rapprochées. J’avais vraiment envie que cela continue. J’avais un drôle de sourire niais sur les lèvres, cela n’était pas arrivé depuis si longtemps. Cela faisait presque du bien.

Citation :

- Kayla n'est pas au top niveau de sa forme
- Elle va sur le quai 9 3/4 avec  @Maxime Whitefield et  @Eirian Howl
- Elle intercepte  @Aodhan O'Brian et  @Hestia Carrow pour mettre en garde le Gryffondor avant qu'ils ne se dirigent vers Sha

Plusieurs raisons t’ont poussé jusqu’ici accompagné de ton frère. Déjà si ce que le Blood Circle avait appris était vrai, il fallait mettre la main sur ces armes. Ensuite, il fallait s’assurer que tout ce passe bien et moins il y aurait d’accroc mieux ça se passerait. Ce n’était pas des sorciers comme les autres qui seraient sur les lieux, mais une foule d’étudiant, une foule d’enfant pour la plupart… Pas que tu avais soudainement embrassé la cause sorcière, tu es totalement perdu de ce côté-là, en revanche, tu ne cautionnerais pas un massacre d’enfant, que ce soit des sorciers ou non. Et la dernière raison qui est en réalité la première, celle qui faisait que tu avais beau donné des raisons réfléchies pour faire croire que tu n’agissais pas sur un coup de tête alors qu’en fait ta décision était prise depuis que tu avais entendu parler de King Cross et de ce qui se passerait ce fameux jour… Elle serait là. Elle se retrouverait au milieu de tout cela et tu ne l’avais pas sortie des griffes du Blood Circle pour qu’elle se retrouve à nouveau piéger, ou encore pire… Tu avais eu beau essayer de te raisonner, c’était perdu d’avance. Savoir qu’aujourd’hui, le Blood Circle serait partout aussi proche d’elle, ton sang n’avait fait qu’un tour.

Si tu avais voulu suivre ton impulsion, ton côté raisonné n’avait pas su se taire et te soufflais de ne pas y aller seul. Le problème était que pour cette histoire tu ne faisais pas confiance à beaucoup de monde, parler à la mauvaise personne pouvait signer son arrêt de mort. Tu avais bien pensé à Davis mais elle avait déjà fait beaucoup, elle t’en veut encore certainement pour la dernière fois.

Puis le choix s’était révélé plutôt logique, quelqu’un d’autre était au courant et personne d’autre ne te couvrirait mieux que lui, ton jumeau. Si tu avais commencé à sortir les arguments bidon avec lesquels tu t’étais convaincus, comme « Il faudrait mieux être là si ça tourne mal. » ou encore « ça me semble louche, il y a peut-être autre chose ? Mettrait-ils leur propre enfant en danger en insérant des armes dans un wagon ? » Au final, les mots traversèrent d’eux même la barrière de ta bouche. « Elle… Y sera… J’ai besoin d’être certain qu’il ne lui arrive rien… » Ta gorge se serrait tandis que les souvenirs étaient douloureux, parler d’elle était douloureux. Tu lui avais assuré que tu ne l’avais pas vue depuis la dernière fois, mais tu ne pouvais pas juste fermer les yeux, même si elle se retrouvait du mauvais côté. A quel moment l’as-tu réellement convaincu de venir ?

En tout cas sur place, tu ne tarde pas à déjà repérer quelques collègues, comme votre propre cousine accompagnée de celle qui a souvent été ta partenaire en mission pour le gouvernement, l’agent Sody, ou encore Davis plus loin, le Blood Circle était déjà là, les étudiants aussi… Habillé en civile, vous étiez évidemment armé tous les deux même si le but était de rester dans l’ombre et d’agir uniquement s’il se passait quelques choses. Ton regard fouille le quai du regard, jusqu’à ce que tu attrapes sa silhouette.

« Elle est ici. » Pas si loin de toi.

Citation :

- Lyam arrive sur le quai avec Doryan
- Ils restent dans l'ombre pour ne pas être aperçu
- Il repère Kayla pas si loin et ne la quitte pas des yeux

Cette mission était une aubaine pour le Blood Circle et Sofiane avait tenu, comme à son habitude, à être présent pour pouvoir tuer tuer tueeer s’assurer du bon déroulement de la journée. La question des armes n’était pour lui qu’un vulgaire prétexte. Il le savait, il était bien l’un des seuls membres de l’organisation à n’avoir aucun état d’âme face à la vermine grandissante et peu importait qu’il y ait des enfants sur place. À ses yeux, un sorcier était un sorcier, qu’il soit mineur ou majeur et il trouvait cela idiot de laisser grandir ces élèves pour qu’ils deviennent plus tard leurs ennemis… Il s’était farouchement emballé lors du dernier conseil d’administration du Blood Circle, exposant avec une certaine froideur son point de vue. Il fallait les tuer. Maintenant. Pas dans dix ans. Maintenant. Se proposant même de faire ce que d’autres s’avéraient incapables de faire, de nombreuses voix s’étaient alors élevées contre lui, le traitant d’extrémiste mais Sofiane n’avait que faire d’être ainsi catalogué. Il faisait ce qu’il devait afin d’être juste.

Lorsqu’Olivia l’avait rejoint lors du trajet, il lui avait adressé un bref signe de tête. « Baring. » Sofiane aimait bien Baring et oui c’est possible mais il agissait avec elle comme avec n’importe quelle autre personne, c’est-à-dire avec une certaine froideur. Concentré, il l’était. N’étant pas pour la parlotte inutile, et Baring non plus d’ailleurs, le silence s’était installé entre les deux partenaires sans qu’aucun deux ne le brise et c’était fort appréciable de pouvoir demeuré au maximum de son attention. Ils arrivèrent sans encombre sur le quai 9 3/4, celui qui les intéressaient. Sans difficulté. La vigilance de Sofiane n’en fut qu’accentuée. Pourquoi? Pourquoi avaient-ils pu passer aussi facilement ? Les sorciers étaient si idiots à ce point pour ne pas pouvoir mettre une sorte de barrière magique face aux détenteurs d’armes moldues ? Soit c’était de l’inconscience, soit c’était prémédité et ils les attendaient. Dans tous les cas, Sofiane devait rester sur ses gardes. Olivia se fit bousculer et Sofiane acquiesça lorsqu’elle lui expliqua que cela allait mal finir. Ces gamins qui sautillaient tranquillement pourraient bien être les tueurs de demain et cela, personne ne voulait l’admettre. Sofiane les regardait, avec leurs valises, leurs animaux, leurs familles tandis que la gâchette de son arme le dérangeait furieusement.

Il la suivit jusqu’au mur. Aucune possibilité qu’on arrive dans leur dos, c’était déjà un bon point. Il se pencha vers elle et lui murmura : « Je le sens pas, Baring. Je le sens pas. On est passé trop facilement, c’est pas normal. » Pour le moment, rien ne semblait suspect. Pour l’instant. Les yeux de Sofiane étaient partout, repérant chaque visage, tentant de les imprimer dans sa mémoire. Les éliminer était sa priorité. La question des armes prétendument transportées dans un train n’était que secondaire. Pourquoi transporter des gamins et des armes dans un train alors qu’on pouvait les faire disparaître grâce à un maudit sortilège ? Ces sorciers étaient décidément plus stupides qu’il ne le pensait. Ou bien c'était un piège

 Résumé:

Son sac sur le dos, sa petite valise déjà dans le train, Kiara guidait et aidait certains premiers années qui semblaient déboussolés et dont les parents n’avaient même pas la décence de les accompagner jusqu’au quai, tenant son rôle de préfète-en-chef à la perfection. Le temps filait et le train ne tardera plus à partir. Durant une brève accalmie, Kiara regarda certaines familles se dirent au revoir et elle soupira péniblement, se rendant compte qu’elle était soudainement bien seule. Un puissant sentiment contradictoire l’envahissait et elle était totalement désarçonnée par ce qu’elle ressentait. Kiara releva les yeux vers le Poudlard Express avec une certaine nostalgie, consciente que cela serait la dernière fois qu’elle le prendrait un 1er septembre. C’était sa dernière année. Tout allait être différent sans Grigori, Balthazar et Sélénya. Tout l’était déjà en réalité. Leur absence se faisait déjà cruellement ressentir et Kiara avait le sentiment qu’elle vivrait tout avec une année de retard par rapport à ses proches. Elle se ressaisit lorsqu’un élève de troisième année vint la saluer, elle qui l’avait si souvent collé en retenue lors de l’année précédente : « Bonjour Miss Macmillan. » dit-il d’un ton très cérémonieux en faisant une courbette et Kiara se mit à sourire plus qu’elle ne l’aurait dû et pas uniquement à cause de la courbette. Miss Macmillan. Ce nom, elle ne le portait plus depuis une dizaine de jours désormais et si elle n’était pas encore habituée à ce qu’on l’appelle Kiara Dimitrova, il allait bien falloir que cela change.

L’été de Kiara avait été très chargé. Entre l’achat de leur maison, les préparatifs de leur mariage ainsi que le voyage de noces dont ils revenaient à peine, Kiara avait eu beaucoup à faire. Rien ne sera plus comme avant, c’était certain. Tandis qu’elle cherchait parmi la foule un visage familier, elle aperçut au loin Aodhan avec Hestia Carrow et fronça les sourcils. C’était étrange de les voir ensemble. S’il avait été seul, probablement qu’elle l’aurait dérangé mais étant donné qu’il était avec Hestia ainsi qu’une autre femme, elle allait s’abstenir. Où était donc Maëlle ? Ou les Delacour ? Un visage familier serait bienvenue. En tant que préfète-en-chef, Kiara chercha également son homologue masculin avec qui elle allait devoir mener la réunion des préfets une fois que le train sera parti. Mais il restait encore quelques minutes avant le départ, ils avaient encore le temps de se trouver.

 Résumé:

En fait, ça y est Doryan en était sûr à présent, dans sa vie antérieure, il avait été un dictateur. Il en arrivait à cette conclusion parce que c’est fou comme les ennuis arrivaient à lui rapidement, le bingo loto des ennuis, il était imprenable franchement. Quand il avait été question de train, armes, tout ça, tout ça, il avait pris son agenda, non parce qu’ils étaient tous adorable avec leurs missions par ci, mission par là mais le Blood Circle lui versait pas une paye à la fin du mois et pour gagner sa vie, il fallait quand même qu’il sauve des petits chatons dans les arbres – c’est pour compenser la vie antérieure – Il est vrai il avait serré le poing en mode yes en voyant que sur son planning il était pris. Franchement génial, en plus le quai d’une gare, non mais les gens, il y a que des mères et des gosses de dix ans, pas de quoi être emballé… à quand une mission intéressante, dans un bar à vérifier que l’alcool est bon ? Franchement ce serait classe quand même.

Ça c’était jusqu’au moment où Lyam vint le voir, à son argument un, Doryan secoua négativement la tête « Alors moi j’aime autant ne pas être là quand ça tourne mal. » Non mais question de priorité dans la vie. A lui aussi ça semblait louche mais justement, pour vivre longtemps, les trucs louches, faut s’en éloigner, nouvelle résolution post été, il y en a qui font des résolutions le premier janvier, Doryan c’était en fin d’été. Argument des armes dans les wagons, oh oui, ils en étaient capable, totalement, pour peu que les leaders du monde sorcier soient des personnes sans enfants. Alors qu’il s’apprêtait à dire oui, et préciser qu’en fait c’était même la meilleure couverture du monde, Lyam dégaina the argument… ah putain Kayla, ah merde. Quelle idée aussi de s’amouracher d’une étudiante. Bon bah, son emploi du temps venait de changer en une seconde, bien sûr qu’il allait venir pour être sûr qu’il ne lui arrive rien.
Sur les lieux, Doryan était loin, très loin d’être la personne la plus sereine, bon déjà accéder au quai c’était quand même un peu spécial. Les sorciers, ils se protégeaient des moldus comme pas permis et ils leurs laissaient la possibilité d’accéder à leur train, rempli de leur jeunesse ? Voilà qui était étrange. Doryan regardait les alentours, s’attendant presque à ce qu’un truc leur tombe sur la tête à Lyam et lui. Elle était ici ? A son tour, il chercha la silhouette de Kayla et ce qui était angoissant au plus haut point, c’est qu’il eut du mal à la repérer, pas parce qu’il ne reconnaissait pas facilement Kayla, ça merci ça allait, les jolies filles, il les repérait aisément, sauf que là poser le regard sur Kayla, ça avait mis du temps « Tu crois que c’est tous des sorciers ? » Flippant, tant de personnes capable de se faire passer pour des gens sans magie, leur monde n’était plus sûr du tout.

Citation :

Alors Doryan vient de découvrir que dans sa vie antérieure c'était un sale type, chaud je sais.
Il a oublié de regarder les autres filles, trop occupé à regarder Kayla... oui c'est chelou mais j'y peux rien c'est mon rp.
Il a pas encore vue Baring et ça... c'est très bizarre, vous êtes déçu je sais, je sais, elle aussi elle est déçue, elle a pas Doryan dans les pattes, ça va venir tkt Oli, il trouvera bien un moyen de venir te faire chier :D
Comment ça mon résumé résume pas bien mon post?

Il y a des choses qui ne changeraient jamais, peu importe l'étiquette avec laquelle il était là, sa partenaire était la même. Pas simple de se trouver un bon partenaire, confier sa vie à quelqu'un sans craindre d'être mis de côté, c'est jamais évident mais Soledad répondait à la perfection à tous les critères nécessaires. Ça n'était pas la mission la plus dangereuse qui puisse exister, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il avait proposé à Soledad. Elle n'était pas en grande forme, le spectre d'Azkaban devait toujours faire briller ses yeux de douleurs, il fallait se remettre dans le bain en douceur et rien de mieux que de surveiller des enfants, ça il savait très bien faire.
Observant les enfants, insouciants qui déambulaient entre les adultes, montraient leur bronzage, leurs nouvelles acquisitions, il tourna la tête vers Soledad et eut un sourire « J'adorai la rentrée, des heures à ne rien faire si ce n'est préparer de nouveaux plans pour sortir des dortoirs en douce. » Chacun ses priorités dans la vie. Elle avait raison, tout était plus simple à l'époque, il y avait plein de choses pour laquelle il ne se prenait pas la tête. Il eut un petit rire en entendant Soledad mentionner la montagne de devoirs « Certains professeurs étaient sadiques. Ils se rendent pas compte qu'on a pas que ça à faire, moi j'ai toujours préféré faire le mur plutôt que de gratter du papier. » Bon, il se débrouillait malgré tout pour rendre ses devoirs à temps et ne pas se contenter du minimum syndical au risque de se prendre  le chou avec ses parents aux vacances scolaires. Déjà qu'il avait osé terminer à Gryffondor, si en plus il avait des notes catastrophiques, ça n'allait pas du tout. L'argument mais je fais gagner les Serpentards comme ça ne fonctionnant pas « Tu ne veux pas reprendre tes études du coup? » Il eut un petit rire, Soledad abandonner son bébé, improbable. Elle aimait beaucoup trop sa boutique pour faire cela et puis passé un certain âge est ce que quelqu’un avait vraiment envie d’étudier de nouveau. Penser à Poudlard, c’était forcément penser à Alcyone et si l’année précédente, il avait pu être là pour veiller à ce que les étudiants ne fassent pas la misère à sa petite sœur, cette fois-ci, il ne pourrait rien faire du tout, il adressa un regard à Soledad avant de lui dire « Je compte sur toi pour casser le nez de toutes les personnes qui lui parlent mal. » il voulait aussi le rapport détaillé mais ça, il faudrait le demander à Alcyone directement, Soledad serait capable d’invoquer la loyauté rien que pour l’embêter et il avait moins de mal à faire céder sa sœur.

1er septembre. King’s Cross. La silhouette rouge familière du Poudlard Express et la foule habituelle qui se presse sur le quai, particulièrement dense cette année malgré les recommandations et les appels à la discrétion du ministère de la Magie. L’an dernier, tu croyais l’arpenter pour la dernière fois et tu en éprouvais une pointe de regret. Maintenant que tu reviens, parce que tu n’as pas été fichu de réussir quelques examens, une part de toi aurait préféré ne jamais le revoir ; l’autre se débat dans des sentiments confus. Les deux mois écoulés t’ont aidé à accepter ton redoublement, mais ça reste douloureux malgré tout, avec l’impression d’avoir échoué sur la ligne d’arrivée. D’un autre côté… c’est de nouveau dix mois où tu seras en sécurité relative, nourri, logé, blanchi, sans avoir à te soucier de trouver de quoi manger ni où squatter pour dormir – Sean aurait certes continué de t’héberger, mais tu n’aimes pas peser à ce point sur lui. Et bien sûr, tu seras avec Kayla et Maxime. Seule l’idée de partager cette année scolaire dans la même classe que ta meilleure amie adoucit cette rentrée et te donne envie de retourner sur les bancs de l’école. Ce qui t’aidera aussi à garder un œil sur elle parce qu’il faut bien l’avouer, Maxime et toi, vous avez basculé en mode rottweiler de garde depuis ce qui lui est arrivé.

Tu ajustes ton sac sur tes épaules tout en surveillant les alentours. Ta malle est rangée à l’intérieur comme tu en as pris l’habitude depuis ta majorité : au moins, si tu dois courir, tu ne seras pas gêné. Et on fait quand même difficilement plus voyant qu’une grosse malle en cuir ornée d’un blason d’aigle – elle hurle « je suis une valise de sorcier » à des kilomètres à la ronde. Ton regard court par-dessus des première année intimidés, des seconde année qui retrouvent leurs amis, la foule à la fois joyeuse et tendue. Tu n’es pas tranquille toi non plus et du haut de tes 21 ans tout juste fêtés, tu as trop l’habitude d’écouter ton instinct pour ne pas l’ignorer. Plus loin, tu crois voir passer un éclat roux et une silhouette qui te rappelle Garnet. Mais que ferait-elle ici ? Peut-être qu’elle essaie d’apercevoir sa sœur.
La tension de Kayla ne t’échappe pas – tu la connais trop bien, cette hypervigilance qui t’accompagne depuis tes dix-sept ans, et tu espères que ton amie arrivera à s’en sortir. Tu feras tout pour. Elle rejoint un autre Gryffondor tandis que Maxime affiche une moue blasée. Tu hausses les épaules avec un sourire.

— Je préfère que ce soit une fausse alerte.

Tu la suis pourtant du regard, t’assurant que tout se passe bien. Maxime, Auror ? Elle serait douée, oui, mais tu la vois mal supporter la discipline des Aurors, les protocoles de sécurité, les plans qui ne seraient pas du « on fonce dans le tas et on avise après ». Elle et toi, vous formez un duo formidable, mais, quand vous êtes ensemble, il ne faut pas vous demander de respecter la loi ou les règles élémentaires de prudence.

— Tu serais excellente, mais il y a beaucoup trop de trucs à respecter pour que ça te plaise.

Saoirse avait adopté une paire de tennis plate. Un jean souple. Malgré le lieu et la situation, la jeune femme voulait malgré tout rester élégante. Une jolie veste sombre, les cheveux relevés soigneusement. L’Irlandaise se déplaçait avec aisance aux côtés de son petit frère. La tête haute, son regard filait sur la foule, se posait sur n’importe quel moldu au comportement douteux, prête à dégainer sa baguette. Aodhan n’avait pas compris son insistance à vouloir l’accompagner, mais quand l’ancienne danseuse étoile avait une idée en tête, il était compliqué de la lui enlever. Il était évident que le Gryffondor trouvait cela grotesque. Alors Saoirse avait penché la tête légèrement sur le côté, plongé ses prunelles dans celles de son Etincelle et sorti un : « Je n’ai jamais pu le faire avant, ça me ferait plaisir pour une fois d’être avec toi… » L’affaire avait ainsi été bouclée.

Saoirse ne s’était pas attendue à ce qu’il y ait autant de monde. Son cœur accéléra légèrement, prête à chaque instant à devoir se mettre devant Aodhan pour le protéger. Il la sortit de ses pensées alors qu’il se saisissait de sa main afin de traverser le mur. Une fois sur le quai, la jeune femme sentit la tension monter davantage. Son regard se posa sur le train flamboyant. Une vague de nostalgie lui arracha malgré tout un sourire. Pourtant, quand Dhan s’éloigna, il fut trop rapide. Elle n’allait pas courir derrière lui non plus. Elle fit quelques pas vers la direction qu’il avait et s’arrêta quand elle comprit qu’il se dirigeait une jeune femme. Elle enfonça ses mains dans les poches camouflant sa nervosité. Elle n’aimait pas qu’il soit si loin. Alors qu’il semblait revenir avec la brune, une autre l’intercepta. Les iris de Sha accrochèrent la scène le temps que son frère revienne finalement jusqu’à elle.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. C’était donc elle. Pour qu’Aodh lui présente, c’est qu’elle devait compter. Un instant, elle hésita à lui rendre la monnaie de sa pièce. Le nombre de fois où il avait critiqué ses fréquentations jusqu’à faire fuir récemment l’un d’eux… Elle connaissait la jeune femme sans l’avoir réellement fréquentée. Cyria lui avait parlé de ses cousines reniées. Loin d’en déplaire à Saoirse, plus encore si cela pouvait agacer Euron. « Enchantée Hestia. » répondit-elle avant d’être interrompue par un adolescent prépubère. Saoirse détourna un instant son attention de la Carrow pour observer la scène. Ses yeux glissèrent sur la soi-disant « gaule » du propriétaire de ces paroles. « Il n’y a pas grand chose à voir visiblement. » souffla-t-elle assez fort malgré tout pour qu’il l’entende. Dhan s’occupa du reste. Saoirse leva un sourcil interrogateur et fixa son frère alors que l’opportun s’éloignait. « Si on m’appelle parce que tu as noyé un camarade… » elle se coupa dans sa phrase avant de reprendre en Irlandais. « Bheinn an-bhródúil asaibh mo spréach. » Je serais très fière de toi mon Etincelle. Elle lui adressa un clin d’oeil amusé.

Résumé a écrit:

✘  Sha arrive avec Dhan
✘ Elle observe les alentours avant de rencontrer Hestia
✘ Remet en place un crétin et félicite son frangin.

Tu observais Maxime de loin. Elle ne savait pas que tu étais là. Mais avec tout ce bordel chez les Moldus, tu avais besoin de t’assurer qu’elle allait bien. Ce qui s’était passé cet été n’avait pas été de tout repos. Ta putain de mère avait foutu une sacrée merde. Déclenchant une guerre de meutes, rien que ça. Le fait qu’elle s’en soit prise à Maxime… Tu aurais pu buter tous ceux qui s’étaient retrouvés sur ton chemin. Et ta génitrice en avait fait partie. Venir sur le quai par contre, tu savais que la louve n’aurait jamais voulu. Et comment lui expliquer ta présence ici ? Tu tirais sur ta clope tournant le regard vers Ezio. Ton camarade que tu avais connu grâce aux Mangemort était un sacré partenaire. Vous vous entendiez bien et il n’était pas du genre à se choquer pour un ou deux morts sur votre passage. Mieux encore. Il en rajoutait un troisième voir un quatrième. Vous étiez loin de Maxime, car tu savais que ses sens aiguisés pourraient lui indiquer ta présence. « Tu penses qu’il va se passer quelque chose ? » demandais-tu à ton acolyte, ton regard se posant de nouveau sur la brune. Elle était cette Kayla que tu ne supportais pas. Mais elles étaient encore plus collées depuis que l’autre s’était faite enlever. Cette dernière s’éloigna et Maxime se retrouva avec un gamin aux cheveux bouclés. Qui c’était celui-là ?

« Si j’avais pas des gamins de la meute, je me serais bien passé d’être ici. » Tu t’en branlais de ces gosses. En dehors de la poignée de la meute. Jack notamment en dehors de Maxime. Ils n’étaient pas nombreux au sein de Poudlard. Un instant, tu cherchas une blonde à qui tu avais causé bien des emmerdes sans la trouver. Dommage, cela aurait été amusant d’aller lui faire un petit bonjour. Tu fumais les dernières lattes du cylindre avant de balancer le filtre. « On va se boire un verre après ? »

Résumé a écrit:

✘  Regarde Max au loin
✘ Fume
✘ Fait causette avec Zozio

Aller vérifier que des morveux rentraient bien dans leur petit train rouge, ça n’était clairement pas une priorité dans la vie d’Ezio, ils pouvaient tous sécher,  le train pouvait exploser, la gare s’écrouler que franchement ça ne le ferait pas sourciller. Au contraire, il voulait bien distribuer des bons un verre gratuit pour un verre acheté afin que les parents ayant perdu leurs gosses puissent noyer leur peine dans son cabaret et se changer les idées devant des spectacles toujours plus sensationnels. Kesabel voulait cependant y faire un tour et puisqu’il n’avait pas grand-chose à faire en cette matinée, il se faisait un plaisir de l’accompagner.

Le regard fixé sur une demoiselle, Ezio faisait passer le temps. En même temps, ils ne pouvaient pas être deux à fixer la même personne, sinon pour peu qu’elle ait un sixième sens et qu’elle se sente observée, le plan pas spécialement excellent de Kesabel tomberait à l’eau. Il détacha son regard de la silhouette qu’il regardait pour observer le fameux Kesabel qui lui parlait. « Oui, c’est ce que je pense. » mais quoi, ça c’était une bonne question. Après il partait du principe qu’il y avait beaucoup trop de monde mais il n’était jamais allé à Poudlard, il ne savait donc pas vraiment la quantité de personnes mais il trouvait qu’il y avait sacrément du monde. Si chaque écolier venait avec son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère, ses oncles et ses tantes, ça expliquerait cette cohue. Il comprenait parfaitement la présence de Kesabel en ces lieux, il fallait vérifier que ses nouvelles petites recrues n’aient pas de problèmes « Est-ce que ce sont vraiment les gamins de ta meute dans leur ensemble qui font que tu es ici ou juste une ? » Un peu de franchise tout de même, ça ne ferait de mal à personne. Ah les filles, ça fait faire des folies tout de même, c’était très marrant quand c’était les autres. Voilà qui devenait intéressant, aller boire un verre après que le Poudlard Express soit parti, bien sûr qu’il était partant. « Avec plaisir, je t’invite, j’ai pas mal de nouveaux alcools à te faire tester, j’ai réussi à récupérer le stock d’alcool d’un ex concurrent, je ne sais pas trop ce que ça vaut mais si tu veux tester avec moi, t’es le bienvenu. » Il était presque prêt à lui dire qu’ils ne seraient pas dérangés mais connaissant Sienna, le simple fait que la porte de son bureau soit fermé donnerait envie à cette charmante demoiselle – pète burne – d’ouvrir la porte pour voir ce qui se tramait ici.

Résumé a écrit:

Ezio accompagne son pote Kesa
Zozio regarde une fille qu'il connait pas
Notre joyeux luron attend que le train démarre avec les gosses à l'intérieur c'est quand même mieux pour rentrer boire un (plusieurs clairement plusieurs) verre (bouteille) avec Kesa

Sur le quai, les silhouettes se mêlent dans un ballet incessant. Les familles se disent au revoir, les étudiants se retrouvent, comme tous les ans, la voie 9 ¾ est devenue une véritable fourmilière. Mais cette année, il y a en plus tous ces sorciers venus s’assurer de la protection des lieux, mais surtout ces moldus camouflés dans la foule, marqués de leur cercle ils sont armés et près à intervenir. Le spectacle qui se déroule sous leurs yeux aurait presque pu être touchant, toutes ces petites têtes blondes excitées à l’idée de commencer une nouvelle année scolaire et ces parents émus de se séparer de leurs enfants. Mais les moldus ne sont pas dupes, sous ces silhouettes innocentes se cachent des sorciers, et dans ce grand train rouge se trouvent les armes qui pourraient faire basculer la guerre.

Et soudain, l’effervescence s’intensifie un peu plus. La locomotive lâche un long sifflement et un panache de fumée. Aussitôt, les aux revoir se font un peu plus empressés et les plus jeunes commencent à se diriger vers les portes des wagons. Le message est clair : le départ approche à grand pas. Le Blood Circle ne peut pas laisser faire. Les ordres fusent dans les oreillettes : il est temps d’agir. Si certains sont discrets et avancent avec prudence, d’autres le sont beaucoup moins et sortent leurs armes au milieu de la foule.

En un instant, l’effervescence bienveillante se change en panique : les moldus sont là et ils sont armés. Ce qui est aussi le cas des sorciers. Quand le premier coup part, il couvre même le bruit du Poudlard express. Et aussitôt, tout bascule.

Lancé de dés pour tout le monde :
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.
✘ Lancez Point d'Expérience :
Jusqu'à 11 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, la vague humaine vous met à terre, vos alliés deviennent vos pires ennemis, un pied se pose sur votre bras ou votre jambe et le bruit sinistre d’un craquement se fait entendre. Il va falloir vous libérer si vous ne voulez pas mourir écrasé.
Entre 12 et 14 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, vous êtes écrasé contre une surface dure train, mur, panneau…, une douleur se fait sentir, vous êtes blessé mais les corps des gens vous empêchent de respirer et la panique vous gagne en constatant que vous n’arrivez pas à vous dégager.
Entre 15 et 17 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, vous vous retrouvez projeté au sol. Une fois au sol, vous vous prenez quelques coups de pieds par des gens pressés de fuir le danger mais à part des petites douleurs, rien de grave, vous allez avoir quelques ecchymoses demain. Le seul point vraiment négatif c’est que vous êtes totalement désorienté.
A partir de 18 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, vous parvenez à garder l'équilibre même si vous êtes malmené. Puisque vous êtes encore debout, vous pouvez aider quelqu'un qui a moins de chance que vous.

Pour rappel, la boutique event est à votre disposition.
Vous pouvez également utiliser les PE bonus gagnés lors d'activités.

Règles :
✘ Tout le monde peut participer, à ses risques et périls.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
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✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

Lorsqu’Aodhan avait fendu la foule avec la main d’Hestia dans la sienne, il s’était vu stoppé dans son élan par Rausale qui ne s’attendait manifestement pas à les voir ensemble. Mais si son expression de surprise lui arracha un rictus, sa tape derrière sa tête lui fit immédiatement froncer les sourcils et claquer sa langue.


_ Ow ! Même si la douleur était inexistante, il frotta sa nuque par réflexe

Kayla a écrit:

« Tiens toi bien avec elle, sinon je te dégomme. »

Bah voyons ! Elles étaient copines maintenant ? Ce détail lui avait échappé... Même s’il semblait revêche, il n’était pas mécontent de revoir son amie sourire, alors il passerait l’éponge…

Hestia a écrit:

« Merci Kayla, mais tu crois que je ne peux pas le dégommer moi-même si c’est le cas ? »

L’irlandais inclina sa tête en attendant que les deux féministes finissent et jeta sur Hestia un regard à demi clos et pas moins perçant, jouant la défiance. Quand les filles s’y mettent… Enfin repartis, il se posta devant Saoirse et bien qu’il fut relativement serein, il vit passer un moment de flottement dans ses yeux. Sha pouvait être une créature délicieuse mais elle n’en était pas moins redoutable parfois et un TANTINET revancharde. Le jeune homme inclina la tête en gonflant ses poumons. Putain elle va pas se la jouer à la Dhan…

Sha a écrit:

« Enchantée Hestia. »

L’air quittait ses poumons doucement, rassuré. La leçon aurait été légitime mais amère…

Sha a écrit:

« Il n’y a pas grand chose à voir visiblement. »

Un rire pas plus bruyant qu’un souffle arracha un haussement d’épaule. Archi aurait vraiment mieux fait de se taire et il repartit la queue entre les jambes.

Sha a écrit:

« Si on m’appelle parce que tu as noyé un camarade… » « Bheinn an-bhródúil asaibh mo spréach. »

Un rictus carnassier fendit ses lèvres en seule réponse.

Hestia a écrit:

« Il y en a qui vont bien commencer l’année. »

S’il pensait boire quelques verres, il boirait aussi très certainement la tasse.


La situation lui avait fait ignorer les murmures à son oreille, le vide au creux de son ventre et lorsqu’il se rendit compte que quelque chose clochait il était trop tard. Des clameurs, un coup de feu et l’enfer se déchaîna. Instinctivement, il se baissa et resserra sa prise sur la main de Hestia. La suite se passa à une vitesse fulgurante. Il se rendit compte qu’il venait de perdre Sha des yeux lorsque quelque chose le percuta de plein fouet dans le dos, au niveau des jambes. Un chariot ? Il plia le genou, déséquilibré et cet instant suffit à la cohue pour le renverser, ses mains se retrouvant tout à coup sur le béton qui couvrait le sol de la gare. Relève-toi ou t’es mort… A peine eut-il le temps de penser ces mots qu’il sentit un truc passablement désagréable. On le piétinait. S’il était plutôt tolérant à la douleur, cette position involontaire et passive l’enragea passablement. Il serra les dents sous la douleur lorsqu’il sentit un coup violent sur son tibia, comme si le poids d’un adulte s’était effondré sur lui à un endroit précis de son corps pour le briser. C’est à ce moment là qu’il réalisa quelque chose de bien plus inquiétant : il ne tenait plus la main d’Hestia et il ignorait où se trouvait Sha. Se battant contre la marrée, l’irlandais se redressa enfin, ignorant la sensation étrange dans sa jambe gauche.

Résumé a écrit:

✘ Aodhan laisse couler la petite tape de Rausale derrière sa tête (il est cool quand-même), flippe un peu lorsqu’il voit dans les yeux de Sha un petit désire de revanche.

✘ Il se fait percuter par un chariot, perd l’équilibre, lâche la main d’Hestia et perd de vue Sha

✘ Dhan sent une douleur aiguë dans sa jambe gauche (cassée) mais parvient à se relever quand-même

Les dés a écrit:

Résultat des dés :

Points d’exp personnage 8 points + résultat du dé 3 points : 11 pts


En dessous de 11 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, la vague humaine vous met à terre, vos alliés deviennent vos pires ennemis, un pied se pose sur votre bras ou votre jambe et le bruit sinistre d’un craquement se fait entendre. Il va falloir vous libérer si vous ne voulez pas mourir écrasé.

Le trait d’humour de Lucy ne fonctionna absolument pas, je restai sérieuse et retins une remarque un peu amère. Tout le Blood Circle était comme ça ou quoi ? Je passais uniquement parce qu’il s’agissait de Lucy. En plus, ça sentait le piège à plein nez. Pouvoir passer le mur avec autant de facilité, ça pouvait que puer du cul comme situation.
Une fois assise sur le banc, je scrutais chaque personne présente en reconnaissant certains visages. Garnet, Lyam, Doryan, Olivia et… ho ! Mon petit agneau égaré. Ma main se crispa un peu sur la cuisse de Lucy et je lui murmurais d'un ton enjoué avec un grand sourire, toujours dans mon personnage.

— Oh, regarde, elle est là-bas !

Lucy savait de qui je parlais, je l’avais informée. Prédatrice, je scrutais les personnes qui l’entourait, notant leurs allures, leurs couleurs de cheveux et tout ce que je pouvais mémoriser. Il me suffira d’une recherche dans la base de donnée du Blood Circle pour m’informer davantage sur eux, si informations il y avait. L’un d’entre eux était forcément à l’origine de sa libération.
L’air décontractée, je terminais de siroter mon café jusqu’à ce que le train siffle pour appeler les derniers passagers. C’était le signal, à n’en point douter. Comme tout le monde, je me relevais, faisant mine de vouloir monter à bord du train.

Attentive et prête à intervenir, je restais aux côtés de Lucy quand un premier coup retenti. J’eus un petit sursaut de surprise avant de jurer en voyant la foule paniquer.
Grâce mon excellente constitution, je fus bousculée sans gravité. Bien campée sur mes jambes, je regardais autour de moi pour juger de la gravité de l’instant et éviter tout sortilège qui pourrait m’arriver dessus. Rien pour le moment, les gens hurlaient et ne cessaient de me bousculer en cognant mes bras et mes épaules. Mais si moi je tenais bon, ça n’avait pas été le cas de Lucy qui avait disparu de mon champs de vision.

— Quelle chiotte !

À mon tour, je poussais tout ceux me barrant la route jusqu’à ce que je la vis, là, en train d’embrasser un panneau publicitaire. Il me fallut jouer du coude et restée crampée sur mes jambes pour pouvoir réaliser les quelques mètres qui nous séparaient. Une fois enfin auprès d’elle, je lui ceinturais les hanches avec un bras et la tira contre moi.

— Lucy, je suis là. Ça va aller ! Viens.

Je l’entraînais avec moi à proximité du train en la tenant fermement pour ne plus être séparée d’elle. Les yeux fous, je guettais le moindre assaut des sorciers, ayant uniquement à cœur de protéger Lucy. Un homme bedonnant me fonça dessus. Je lâchais un grognement rageur que seule ma partenaire pouvait entendre.  

— Putain c’est qui le con qui a ouvert le feu ? C’est pas possible d’être aussi incompétent bordel.

C’était cuit pour rattraper mon agneau, et maintenant il fallait que je veille sur Lucy tout en allant chercher ces armes. Si armes il y avait.

Résumé a écrit:

16 + 3 = 19
Plus de 18 : Un mouvement de foule est déclenché suite à l’apparition d’armes dans les mains du Blood Circle, tout le monde pousse tout le monde, vous parvenez à garder l'équilibre même si vous êtes malmené. Puisque vous êtes encore debout, vous pouvez aider quelqu'un qui a moins de chance que vous.

✘ Lyllyah reconnait plein de gens
✘ Elle résiste au mouvement de foule.
✘ Elle va récupérer Lucy et l'entraîne avec elle non loin du train pour s'apprêter à le fouiller.
✘ Elle peste sur les gens incompétents.

Kiara continuait sa quête des visages familiers sans grand succès. À croire qu’elle était plus seule qu’elle ne l’avait imaginé. La foule de personne qui se pressait sur le quai de la gare n'aidait pas non plus à trouver quelqu’un et comme il était bientôt l’heure que le train parte, il était probable que certains étudiants soient déjà dans les wagons à attendre tranquillement le départ. Alors qu’elle allait se diriger vers le train pour y grimper à son tour, elle aperçut Théo et lui fit un signe de main qu’il ne vit pas, occupé à échanger avec une femme que Kiara n’était pas sûre de connaître, elle ne se souvenait pas l’avoir déjà rencontrée. Bien décidée à lui dire bonjour, Kiara combla les quelques mètres qui les séparaient avant de saluer son beau-frère. Théo, avant d’être le copain de sa sœur, était un ami de longue date de la famille et il l’avait pour ainsi dire, quasiment vu grandir. Elle ne l’avait pas revu depuis le mariage une dizaine de jours plus tôt puisqu’elle était en voyage de noce après la cérémonie et « Bonjour Théo ! Tu es assigné à la sécurité aujourd’hui ? » Quelle autre raison de sa présence ici ? Elle se tourna vers la femme qui l’accompagnait en lui offrant un sourire radieux : « Enchantée de vous rencontrer, je m’appelle Kiara Macmill… euh Kiara Dimitrova. » La force de l’habitude. Évidemment. Alors qu’ils échangeaient quelques mots et que les embrassades se précipitaient tout autour d’eux, de vives clameurs attirèrent le regard de Kiara tandis qu’elle était soudainement paralysée par ce qu’elle voyait.

Des personnes armées étaient en train de se diriger vers le train. Des personnes ? Le Blood Circle? Succombant à la panique, Kiara n’eut pas le réflexe de bouger lorsqu’une vague humaine la propulsa au sol. Déséquilibrée, elle tenta à plusieurs reprises de se relever mais la panique avait envahi le quai et plus personne ne faisait attention à l’endroit où ils mettaient les pieds. Des coups de pieds, des coups de genoux, on lui marchait également littéralement dessus, lui arrachant des gémissements à chaque fois. Kiara ne parvenait pas à s’extraire de la masse de personne et alors qu’elle arrivait enfin à se redresser, un homme la bouscula à nouveau et elle se retrouva face contre terre ; un poids se fit ressentir sur son bras gauche et cette fois, un cri de douleur s’échappa de ses lèvres ; les larmes lui venaient avec une extrême facilité alors qu’elle se sentait plus démunie que jamais, n’arrivant pas à sortir sa baguette tant ses mouvements étaient limités par la foule en délire qui semblait avoir élue domicile sur son corps frêle.

 Résumé: