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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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C'est beau le noir [Lilibeth] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Jeu 13 Oct - 2:34


C'est beau le noir


Feat Lilibeth S. Barjow


C’était un jeudi soir vers 16h : 00 comme les autres hormis qu’il pleuvait, pleuvait, pleuvait … Il n’en finissait plus de pleuvoir sans cesse : dis donc, ça commençait bien le mois de juin. C’était, pourtant, un excellent moment pour aller « faire du shopping » comme diraient les femmes. Bien heureux de ressentir mon bras gauche à nouveau libre de ses mouvements, je n’avais donc pas hésité un seul instant pour prendre ma voiture. Bon, cela m’avait coûté une petite fortune d’entrer dans le centre-ville, mais que ça faisait du bien de ne pas dépendre de mes collègues ou pire encore de mon père pour me déplacer. Ce n’était pas comme si toutes mes destinations étaient à portée du circuit d’autobus … En fait, non, elles ne l’étaient pas toutes malheureusement. Peu importe, je pensais devenir complètement fou à dépendre d’autres.

Déambulant dans le gigantesque centre commercial, je portais encore mes habits d’avocat bien trop propres à mon goût, moi qui préférais de loin un vieux jean, un t-shirt et des baskets. Ça ne surprendrait donc personne si je disais ne pas me trouver ici pour moi. Ok, peut-être devrais-je m’acheter des chaussettes. Soupirant, j’y pensais sans cesse maintenant. Je passais devant deux vitrines de magasins présentant des vêtements pour homme. Pourquoi pas une nouvelle chemise ? Ou bien un débardeur pour l’été à notre porte ? Mais je n’aimais pas magasiner des vêtements. À chaque fois, je me forçais à y aller pour me permettre d’être présentable durant les galas, les conférences ou des événements organisés par le Blood Circle.

Je tournais alors un peu trop rapidement dans la rangée des salle-de-bains accrochant une jeune femme au passage.

- Désolée mademoiselle.

J’hochais la tête et lui sourit poliment tout en m’assurant qu’elle aille bien avant de continuer ma route vers les toilettes. Oui bon, on pouvait tous oublier d’y aller avant de quitter le boulot.

Malgré tout, pendant ce temps, je réfléchissais au cadeau que j’allais acheter à Eliza. J’hésitais avec une peluche. Je devais ressembler à un simple d’esprit marmonnant des idées de cadeaux devant l’urinoir : peluche, livre, quelque chose d’utile … Un calepin peut-être. En fait, cela faisait une semaine entière que je voulais lui offrir un cadeau. Je me peinais de la voir blessée, n’ayant pu rien faire pendant des semaines. Ce n’était pas elle. Elle, elle vivait pour l’action. Elle, elle détestait rester sur place. Je voulais lui rendre son sourire, mais comment ? Qu’est-ce qui lui ferait plaisir ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Et si je lui donnais un bijou ? Montrerais-je trop les sentiments pour elle ? Sentiments qui n’ont fait qu’être exacerbés des mois durant après le baiser, les mots qu’elle m’avait refusés.

Je me lavais les mains tout en me promettant de trouver ce cadeau avant de sortir du centre commercial ce soir. Je resterais ici jusqu’à la fermeture si possible même. Pour revoir le sourire d’Eliza qui me donnait tant de papillons un peu partout dans le corps.

Honnêtement, je n’avais aucune idée si mon excitation créa des ondes électromagnétiques qui coupa soudainement le courant, mais je me retrouvais subitement dans le noir. Oui, comme si j’étais devenu subitement aveugle.

- Ah ben génial ! Ne mettez pas de lumière de sécurité dans les salles-de-bain pendant que vous y êtes !

Gueulais-je ma frustration comme si j’allais faire revenir l’électricité de cette manière. À tâtons, je réussis après moults secondes à trouver la porte. Aussitôt dehors, aussitôt je me fis mettre au tapis par un corps en mouvement. Évidemment, je n’avais pas vu son visage et sûrement lui non plus. En tout cas, je sentis son poids. J'avais l'impression d'avoir le monstre de Frankenstein obligé de me vautrer au sol. Dans ces conditions, je n'aurais presque pas tord. Il se passait quoi ? Je ne voyais rien sans compter d’être face contre terre, le genou en feu : oui, je venais de durement me le cogner en tombant.

Peu de temps après, j’entendis des pas approchant de ma position. Je n’eus pas le temps de me relever qu’ils étaient déjà trop près. J’arrivais, au moins, à prévenir être là.

- Attention ! Je suis là !

Lâchais-je tâchant de me relever et de voir, enfin, quelque chose. J’espérais que c’était uniquement une panne de courant et non un ou des sorciers souhaitant créer la panique ici. Je n’avais nullement envie de me la jouer Blood Circle ce soir.



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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Sam 26 Nov - 17:38


Avec une touche de couleur, c'est mieux
feat Robin Kane

Un jeudi soir vers 16 h 00, Lilibeth tentait de rejoindre le duplex Barjow sous une pluie battante. Dans les flaques, sa belle paire de compensées manquait de se noyer. Autant dire que le velour en prenait pour son grade. Calfeutrée sous son parapluie, elle trottinait du mieux qu'elle le peut pour protéger le contenu de son sac afin qu'il ne soit pas trempé, craignant que les flots déversés n'en viennent à traverser le tissu. Non loin du centre commercial, elle longea une longue rue, obligée de slalommée entre les piétons, nombreux malgré la météo. Quand une voiture, roulant trop près de la rigole, vient éclabousser tout ceux qui s'était approché trop près du bord. Lili se retrouva trempé du parapluie aux pieds. Les gens brandissaient le poing en direction de l'automoboliste, déjà loin. Une vague de malaise traversa la pauvre Lilibeth qui, malgré le printemps, commença à trembloter dans ses vêtements. Les mines déconfites, ce n'est pas ça qui attire les bons partis. Alors, quand la grisaille vous guette, il suffit de ce tourner vers le soleil : le centre commercial !
Refermant son parapluie, elle traversa la route jusqu'au grand centre commercial, pour rejoindre les  galaries marchandes. Là, elle s'engouffra dans son magasin préféré pour choisir une nouvelle tenue. Le vendeur aura même l'amabilité de lui proposer un sac hermétique pour ranger ses vêtements trempés. Lilibeth le remercie avant de quitter le magasin. Décidant de continuer à flanner, Lilibeth entreprit de visiter un magasin de décoration et aménagement pour maison en tout genre, heureuse de s'imaginer à quoi ressemblerait sa salle de bain si elle possédait son propre appartement. PAF ! Un homme lui rentra dedans, ou elle lui rentra dedans, qui sait ? Dans tous les cas, l'inconnu s'excuse platement. Elle renchérit :
— C'est moi qui m'excuse, je ne regardais pas où je mettais les pieds.
Il se quittèrent pour s'en retourner chacun à leurs occupations. Arrivée dans le rayon cuisine, à proximité des toilettes, Lilibeth se pencha sur un étrange instrument. Discrètement, elle l'observait de long en large, cherchant aboslument à quoi il pouvait bien servir. Que peut-on faire d'un bout de planche calé sur des pieds dans une cuisine ? Décidemment, le monde des moldus regorgeait encore de secrets pour elle. Lorsqu'elle entreprit de lire la description sur l'étiquette, le magasin fut plongé dans le noir le plus total. Certains enfants s'écrièrent. Quelque part par-là, elle entendit :
— Ce sont les sorciers ? Ce sont les sorciers ?
Par ailleurs, un enfant demandait à sa mère, d'une voix chevrotante :
— C'est le loup-garou maman ?
— Ne dis pas de bétise, répliqua la mère, les loup-garous, ça n'existe pas !
Que pouvait-il donc se passer ? Après l'incident la dernière fois au centre commercial de Westfield Stratford City, Lilibeth songeait que, décidement, le karma ne souhaitait pas qu'elle se rabatte sur le shopping pour se faire du bien. Peut-être son ange gardien souhaitait-il préserver ses économies ? Quoiqu'il en soit, Lilibeth est complètement désorientée de ne plus rien y voir. Autour d'elle les gens s'agitaient. Elle se cramponna contre le plan de travail pour s'assurer que personne ne vint à la piétinner. La voix d'un homme résonna pour prévenir de sa présence.
— Qui est là ? Répondit maladroitement Lilibeth, complètement décontenancée.
La voix semblait bien basse, dans le sens, proche du sol.
— Vous allez vous faire piétiner ! Prévint Lilibeth.
Sans blague ? Mais pas question de le laisser se faire écraser. Elle lui proposa alors son aide :
— Je suis en sécurité contre un plan de travail, donnez-moi la main, ici on ne craint rien, assura-t-elle en envoyant sa main dans le noir.
Malgré ses efforts, il lui était difficile d'orienter son mouvement et surtout, de localiser où était exactement l'inconnu.
— On va y arriver, encouragea-t-elle.
 

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Robin D. Kane
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Lun 19 Déc - 23:30


C'est beau le noir


Feat Lilibeth S. Barjow


Je m’étais relevé décider à ne pas rester plus longtemps sur le plancher menant aux toilettes. Après tout, quelqu’un d’autre pourrait sans aucun doute venir m’écraser dans cette noirceur digne des pires films d’horreur. Debout, je tentais de me diriger au son. J’entendais des cris d’enfants croyant en une attaque de sorciers voire de loup-garous. Ces cris emplis de panique m’étaient assourdissants. C’était dans ces moments que des cache-oreilles devenaient très tentants. Je ressentais, ainsi, une tension fortement palpable alors que je me faisais accrocher l’épaule droite. Je grimaçais plutôt mécontent, mais ne m’en occupant pas plus. Je gardais mes sens en alerte me maudissant pour ne pas avoir mon arme avec moi. S’il y avait un sorcier assassin ou kamikaze, ou que savais-je encore, elle m’aurait bien servi. Je me retrouvais à nouveau violemment projeté au sol cette fois avec plus de force et allant jusqu’à heurter le coin d’un plan de travail. Je grinçais des dents dans une douleur imprononçable tel si j’avais plutôt heurté le coin de mon lit. C’était si horrible que je sentis des larmes à la commissure de mes yeux. Cela ne durait, bien heureusement, pas longtemps. J’avais vécu bien pire. Vous me prenez pour un pleutre ? Après tout, le mois dernier, je m’étais fait démolir le bras gauche dans un bâtiment magique à cause d’un sorcier souhaitant ma mort. Ainsi, je me relevais une fois de plus jusqu’à ce que j’entendisse une voix m’interpellant. C’était la voix d’une femme. J’acquiesçais finalement à ses dires même si je ne pouvais pas la voir.

- Où êtes-vous ?

Lâchais-je tout en tendant la main devant moi tel un aveugle. Même si j’avais eu quelques entraînements de cet acabit, ce n’était jamais facile les mettre en pratique. De surcroît, je sentais que l’on trébuchait contre moi. À un moment, je fus même certain de sentir un talon aiguille contre mes côtes. Subitement, j’haïssais les talons aiguilles plus que tout au monde. Pourquoi les femmes mettaient-elles ces trucs sinon pour martyriser les hommes ? Ainsi, je me faisais barouetter dans tous les sens jusqu’à me retrouver totalement au sol et incapable de faire quoique ce soit hormis me cacher la tête de mes mains. Quand ça venait, enfin, à se calmer je me relevais à quatre pattes me laissant guider par la seule voix que j’entendais : « on va y arriver ». C’était à droite. Je me dirigeais donc de ce côté quand subitement, je sentis mes doigts être littéralement écrasés. Un réflexe et je retirais mes doigts jurant entre mes dents et contre la douleur et contre cette personne, sûrement un homme par le poids encouru.

- Bon sen, je viens de me faire écraser les doigts !

Lâchais-je sur un ton frustré, agacé et souhaitant ardemment le retour de l’électricité. Vraiment, c’était un centre commercial pas une cabane perdue au fond d’une forêt ! Heurté deux autres fois par des gens paniqués par la cause qu’ils croyaient de cette panne subite, je sentis finalement la touche douce d’une main de femme contre la mienne. Aussitôt, aidé d’elle, je me tirais vers le plan de travail m’arrêtant uniquement lorsque je sentis le dessous contre ma tête. Dès lors, je ne restai pas apathique pour autant. Je me mettais à pianoter sur mon téléphone la lumière émise par ce dernier montrant mon visage aux yeux de la douce âme généreuse qui m’avait aidé.

- Je te remercie. Je vais voir si je peux trouver la cause de cette panne. Peut-être n’est-ce rien de grave … Enfin, je l’espérais.

Je soupirais tâchant de ne pas laisser transparaître ma nervosité quant à cette possibilité d’attaque.
Aussi soudainement que la lumière avait disparue, elle réapparut m’éblouissant et surtout me surprenant. J’inspirais longuement avant d’expirer tout autant.

- Eh bien, l’électricité vient de revenir.

Alors que je voyais, pour la première fois, le visage de la jeune femme, je lui souriais sincèrement tout en reprenant peu à peu mes esprits. Surpris, je vis un Père-Noël décoratif au sol. C’était probablement l’une des pièces à vendre du magasin. Je le pris machinalement tout en cherchant son piédestal. Je ne m’étonnais pas vraiment de la nature de l’objet, car certains types de magasins montraient quelques articles de Noël à l’année longue. Je me demandais donc simplement dans quel magasin j’étais allant jusqu’à poser la question.

- Sais-tu dans quel magasin nous nous trouvons ? Je dois avouer que je me suis un peu perdu avec cette panne.

Je fronçais les sourcils, mais néanmoins plus innocent et niais qu’autre chose actuellement.



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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Lilibeth S. Barjow
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Dim 22 Jan - 12:17


Avec une touche de couleur, c'est mieux
feat Robin Kane

Pok ! C'est le bruit qui parvint à ses oreilles, comme une tête ou quelque chose de très dur qui venait de frapper le plan de travail. La panique régnait dans le magasin. A l'extérieur, dans les galeries, les hurlements des gens résonnaient en écho. Cette panne d'électricité prenait des airs de film d'horreur. Lilibeth détestait les films d'horreur. C'était angoissant, violent, sanglant, dégoûtant et...
— Je suis là ! Répondit bêtement Lilibeth.
Son bras gesticulait dans le vide, poussé et malmené par les clients affolés. Un coude lui percuta le ventre, la plaquant sur le plan de travail. Lilibeth n'eut pas le temps de dire « aïe » qu'une main la giffla en passant. Sa joue claqua, manquant de lui dévisser le cou. Dans le noir, Lilibeth ouvrit grand la bouche, hébétée et outrée. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Elle comprenait mieux ces gens qui craignaient les foules. Dans la panique, l'être humain constituait le plus évident des dangers.
L'inconnu a priori à terre, signalait qu'on lui écrasait les doigts. Mais qu'était-ce cette pagaille ? Le propriétaire du magasin devrait engager des border collies pour parquer ces clients agissant comme des moutons.
— Ce sont les sorciers, ce sont les sorciers ! Hurlait un homme à gorge déployé.
— Les sorciers ont éteint la lumière ? Demanda une femme aussi bête qu'apeurée.
Dans la pénombre absolu, Lilibeth se sentait complètement déboussolée. Quand une main agripa enfin la sienne, toujours tendue dans l'obscurité. Accroché d'un côté au plan de travail, elle tira du mieux qu'elle pu à l'aide de ses petits bras, plantant ses petites jambes dans le sol dans l'espoir de décupler ses maigres forces. A priori, l'homme parvint à se retirer du passage où il venait littéralement manquer de mourir. D'ailleurs, il alluma la torche de son téléphone. Lilibeth balança sa tête en arrière, exaspérée.
— Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Du reste, pourquoi tous ses imbéciles aux poches pleines de téléphone n'y pensaient pas ? L'homme dont le visage apparu enfin la remercia pour son aide. Il souhaitait enquêter sur l'origine de la panne d'électricité.
— Je viens avec toi ! Déclara précipitemment Lili, qui ne souhaitait pas rester là toute seule au milieu de la pagaille.
Pourquoi l'inconnu semblait-il si nerveux ? Serait-ce effectivement possible qu'il s'agisse de l'attaquer des mangemorts ? La crainte l'envahie, songeant que l'un d'entre eux pourrait la reconnaître et en profiter pour l'attaquer. Elle voulu rassembler dans son esprit les techniques de self-défense que son amie Lyllah lui avait apprise, mais le désordre et sa frayeur l'empêchaient de réfléchir convenablement. Si attaque il y avait, il fallait absolument se mettre à l'abris.
Et la lumière fut. Lilibeth répondit sincèrement au sourire de l'inconnu avant de répondre :
— Dans un magasin de déco et maison. Maison de la Ronde, un truc dans le genre. Sortons d'ici.
A travers la vitrine, ils voyaient la foule se ruer tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, comme si tous le monde essayait de rejoindre une sortie mais celle qui donnait sur le parking où était garée leur voiture. Ce que les gens peuvent être cons.
— Pas par-là.
Lilibeth ne souhaitait pas se faire piétiner. A cours d'idée, elle pivota sur elle-même, comme si tourner aller lui donner la solution. Son pied écrasa quelque chose. Elle se pencha pour ramasser une carte suspendu à un cordon. Dans la panique, un employé l'avait certainement laissé tomber. Un pass !
— Voilà notre solution ! Suis-moi, nous allons prendre l'ascenseur.
Trotinnant sur ses petites jambes, elle rejoingnit l'ascenceur normalement réservé aux femmes enceintes, aux vieillards et aux handicapés.
— On va dire que c'est un cas d'urgence, déclara-t-elle en bippant le pass pour appeler l'ascenseur.
Fort heureusement, celui-ci arriva rapidement. Les portes s'ouvrirent et ils se ruèrent à l'intérieur. Ici, au moins, personne ne les bousculerait. Lilibeth réfléchis rapidement. En haut, les toits, en bas, le parking souterrain. Et si l'attaque des mangemorts avait débuté à cet endroit-là ?
— Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda-t-elle affolée. C'est peut-être la panique dans le parking souterrain et sur le toit, il n'y a pas de sortie.
Certainement attendit-elle trop longtemps qu'une voix dans l'asceuseur retentit :
— Fermeture des portes. Quatrième étage.
— Mais, mais, mais ! Protesta Lili comme si elle s'adressait véritablement à quelqu'un. Je n'ai rien dit !
Ils n'avaient plus le choix, ils devaient monter. Et, à mi-parcours, la lumière s'éteignit, l'ascenseur stoppa net sa course dans un sursaut qui provoqua chez Lili un haut-le-corps. Désormais, ils étaient à nouveau dans le noir. Le bouton d'urgence s'éclaira.
— Oh non ! Gémit-elle. Ce centre commercial est une malédiction, je ne ferai plus jamais les magasins.
Mensonge. Lilibeth ne survivrait pas une semaine sans flaner dans les boutiques. Frénétiquement, elle actionna le bouton d'urgence. Des grésillements assourdissant révélaient que la communication était rompu. Cette fois, Lilibeth pensa à allumer la torche de son téléphone et demanda, le visage marqué par l'inquiétude :
— Qu'est-ce qu'on fait ? Je suis désolée, c'est ma faute, l'idée de prendre l'ascenseur était la mienne. Je pensais qu'en passant par les sous-sols, la panique serait moins compacte.
 

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Ven 3 Mar - 2:49


C'est beau le noir


Feat Lilibeth S. Barjow


Les gens paniquaient un peu trop rapidement lorsqu’il y avait une urgence. C’était humain de vouloir partir au plus vite lors d’un danger. Lors d’exercices en cas d’incendie, c’était facile de garder son calme mais bien plus difficile lors d’un réel problème. C’était pour cette raison qu’en cas d’urgence, le Blood Circle dépêchait une brigade de sécurité ayant pour seul but de calmer les foules. Pour ma part, je tenais à cette brigade coûte que coûte même si certains la trouveraient superflue. Elle ne l’était pas et cette panique au Westfield London pour une simple panne de courant me le prouvait. Malgré le retour de la lumière, la panique ne cessait pas et sûrement que je n’avais pas non plus aider la jeune femme m’ayant aidé pianotant sur mon téléphone. Plusieurs songeaient en une attaque de sorciers et moi de même. Je n’avais pas eu le temps de mentionner qu’aucune attaque ne m’avait été signalée. Par ailleurs, tou en regardant autour de moi, je ne sus absolument pas comment mes pas m’amenèrent au « maison de la ronde » comme elle me le spécifiait.

- Je ne sais pas comment je suis entré ici. Je ne voulais même pas y aller.

Un peu confus, je rangeais finalement mon téléphone dans la poche de mon pantalon et la jeune femme et moi sortont ensemble du magasin. Je la sentais commencer à paniquer près de moi. J’aurais sûrement dû l’arrêter, mais elle fut plus rapide. Je la suivis ne comprenant pas où elle voulait aller. Je tentais de rester à l’affut de toute personne pouvant être prompt à commettre un acte violent, ou tout simplement, qui avait une baguette magique à la main. Je n’en voyais aucune. Néanmoins, je ne voulais pas crier victoire aussi vite. Peut-être avait-elle raison et une attaque était en cours dans le stationnement. – Je jure si un sorcier bosselait ma voiture, je le tuais. Ahrem, passons. – Néanmoins, je continuais à la suivre jusqu’à l’ascenseur avec une carte d’identité magnétique dans sa main. Je soupirais fortement sachant que ce n’était pas une bonne idée, mais je ne pouvais pas non plus l’abandonner à son sort.

Nous entrons finalement dans l’ascenseur. Laissant la jeune femme analyser la situation par elle-même, j’observais de tous les côtés. Je n’aimais pas la sensation d’être entouré de vitres transparentes alors qu’il y avait, possiblement, une attaque de sorciers dans le bâtiment. Dès la fermeture des portes, je me tendis à la réaction en chaîne de la jeune femme. Je tentais aussitôt de la calmer.

- Calmez-vous mademoiselle, c’est nor …

Dès que je voulus parler de normalité, l’ascenseur s’arrêta sans oublier ses lumières. Nous étions pris comme des perruches dans une cage. Génial ! songeais-je dans un soupir clamant ma frustration. Ma partenaire de fortune se mit à s’excuser tentant de trouver une explication logique à ses réactions. En me pinçant l’arête du nez, je tentais de ne pas éclater ma colère sur cette pauvre jeune femme. Ce n’était pas sa faute en effet, car la panique avait guidé ses actions. En tout cas, je tentais de m’en convenir. En place et lieu de paniquer, je pris mon téléphone dans pour appeler le QG. Il n’y avait plus rien à faire de mon côté outre d’attendre d’être secouru et priant le ciel qu’aucune attaque de sorciers était en cours. Je devais donc prendre contact avec quelqu’un pour confirmer ou infirmer ceci, mais aussi nous sortir d’ici.

- Je vais appeler des secours, ne vous en faites pas mademoiselle la rassurais-je alors que je lui offrais un sourire rassurant. Quel est votre nom ? En effet, si on doit passer un moment ensemble ici, autant apprendre à nous connaître ?

Je tentais d’être affable et chaleureux, mais malgré tout une nervosité rendait toujours mes paroles légèrement trop rapides. Je ne voulais pas, non plus, l’effrayer par qui viendrait nous retrouver. Nous n’avions pas toujours le bon rôle, certains de nos membres réagissant un peu trop brutalement. En tout cas, je ne voulais pas la mettre au courant tout de suite.



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@Lilibeth S. Barjow Désolée du retard C'est beau le noir [Lilibeth] 855979679 C'est beau le noir [Lilibeth] 8298856


 
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Sam 11 Mar - 18:14


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Suspendus dans le vide et dans le noir, Lilibeth colla le plat de ses mains contre les parois de l'ascenseur. Désemparée, elle observait les panneaux de secours briller au-dessus des portes coupe-incendie. L'impression d'être plongée dans le chaos la saisit aux entrailles. S'il s'agissait bien des sorciers ? Sans défense, Lilibeth craignait le pire. Elle ressentait la désagréable sensation d'avoir commis une imprudence alors qu'elle faisait, à l'origine, simplement un tour dans le centre commercial.
Trop naïve pour capter les signes d'agacement de son compagnon de fortune, elle tenta d'inspirer et d'expirer, recrachant la totalité de l'air de ses poumons, comme Lyllyah le lui avait appris. Un retour au calme s'imiscait timidement, elle avait le sentiment que d'une seconde à l'autre, la panique pourrait faire son retour en un claquement de doigt. Tu parles d'un calme...
— Je m'appelle Lilibeth, se présenta-t-elle. Et toi ?
Cette discussion des plus banales ne la réconfortait pas. En bas, les gens criaient et gesticulaient dans tous les sens. Pour rien. De sa poche, Lilibeth extirpa son téléphone qui affichait ne capter aucun réseau. Merveilleux. Appel d'urgence uniquement. Cela valait-il la peine de déranger les secours alors que les dirigeants du centre commercial ont certainement déjà dû contacter les forces de l'ordre. Mentalement, Lilibeth sonda le contenu de son sac pour être absolument certaine d'être en posséssion de tous ses papiers « moldus ». Finalement, Lilibeth s'assoit à même le sol, les jambes de côtés, en tirant suffisament sur sa jupe. Appuyée contre la paroi vitrée, elle constatait que sa vue s'habituait à l'obscurité, bien qu'il faisait encore trop sombre pour devinait les traits de l'homme qui l'accompagnait. Quand Rory va savoir que je me suis jetée dans une solution peu locace alors qu'il régnait la panique, il va me tuer. Heureusement pouvait-elle compter sur Malakhai pour en rire. Pour l'heure, Lilibeth avait grand besoin que l'atmosphère se détende.
— Au moins, ne nous sommes pas au milieu d...
En bas, des échaffourées éclatèrent. Un groupe d'hommes et de femmes, tout âge confondu, jouaient des pieds et des mains pour prendre le dessus sur on ne sait trop quel ennemi. On eut dit qu'ils avaient perdu les pédales, car d'ici, aucun groupe distinct ne se détâchait. Les gens étaient complètement fous ! Autour d'eux, des femmes et des enfants hurlaient, craignant de recevoir le moindre coup. Il régnait, dans le centre commercial, la pagaille la plus totale.
— ... d'une bagarre.
Lilibeth soupira en levant les yeux au ciel.
— Regarde ! Une trappe ! Lanca-t-elle en pointant l'index en direction de la trappe. On pourrait se hisser sur le toit de l'ascenseur, l'espace entre l'ascenseur et le prochain étage est court. Il faut juste espérer que l'ascenseur ne redémarre pas.
Lilibeth et ses bonnes idées. Toutefois, elle avait retenu la leçon et, au lieu de de lancer tête baissée, elle demandait l'avis de l'inconnu.
— Qu'est-ce que tu en penses ? C'est mieux que de rester ici à les regarder s'entretuer.
De petite taille, Lilibeth prenait conscience qu'elle n'arriverait pas à atteindre seule le trappe.
— Tu devras me faire la courte échelle.
Et ensuite ? Elle lui saisirait la main pour le hisser à bout de bras ?
 

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Mer 29 Mar - 2:11


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La nervosité de la jeune femme était palpable. J’étais certain que même le moins empathique des hommes ressentirait cette peur. Bon, compte tenu que ces gens à faible empathie étaient plus communément nommés des psychopathes, cette pauvre femme baignerait dorénavant dans son sang. Heureusement que je ressentais uniquement de l’agacement moi, celui-ci m’empêchant simplement de me concentrer sur la marche à suivre. En moins de cinq minutes, la jeune femme était passée de la fenêtre à farfouiller dans son sac à main comme si sa vie en dépendait. J’avais donc voulu meubler la conversation pour tenter de la calmer, de lui faire changer les idées. Elle se nommait donc Lilibeth. Je souriais soudainement apaisé par celui-ci. Ce prénom me rappelait effectivement celui de la personne pour qui je me trouvais au Westfield London en cette fin d’après-midi. Eliza que je m’amusais à surnommer Lizzie.

- Enchanté Lilibeth, moi c’est Robin Kane.

Lui répondis-je hochant lentement me voulant poli envers elle. J’espérais aussi qu’elle ne tiquerait pas à mon nom de famille. Je voulais amener lentement le fait que ce seraient des gens du Blood Circle qui viendraient nous secourir. À tout le moins, ils viendraient nous secourir si mon téléphone fonctionnait. Je n’avais presque pas d’antenne. À nouveau, je soupirais ma frustration d’être stupidement coincé ici. Au moins, le point positif dans tout cela était que Lilibeth arrivait un peu à se détendre en s’assoyant.
J’en fis tout autant alors que je laissais mon dos glisser le long du mur jusqu’à toucher le sol.

J’étais maintenant blasé ennuyé par ce contretemps. En même temps, j’étais ici pour Eliza. Un petit rire réussit à poindre sur mon visage lorsque je lui dirais : à cause de toi, je me suis retrouvé coincé dans un ascenseur songeais-je en les mots que je choisirais. Je savais qu’elle réagirait au quart de tour soit le pourquoi du comment je me retrouvais dans un centre commercial pour elle. Que c’était de ma seule et unique faute. Je rigolais un peu, amusé. Son seul regard présent en moi avait réussi à me remonter le moral.

Lilibeth évoquait alors qu’une bagarre avait lieu plus bas. Je me penchais pour corroborer ses dires et je fus soulagé de ne pas voir des lumières de toutes sortes de couleurs évoquant les sortilèges des sorciers.

- Les gens paniquent lorsqu’il y a une urgence. Cette panne de courant en était une et à cause de la guerre, tout le monde doit penser actuellement aux sorciers. La panique amène les gens à être stresser et à faire des gestes qu’ils regretteront par après.

Mais moi, je n’étais pas stressé parce que j’en avais vu bien d’autres et cela se ressentait dans le ton impassible de ma voix. Je me voulais gentil tâchant, par la suite, de rassurer Lilibeth avec un sourire de compassion. Je me demandais soudainement si ce n’était pas moi cette panne d’ascenseur. J’étais d’une terrible malchance avec la technologie. Combien de téléphones avais-je du changer pour la simple raison d’un bris interne ? Trop. Ça en était devenu drôle. Subitement, ma compagne parlait d’une trappe au plafond de l’ascenseur et cette possibilité de l’utiliser pour nous sortir de là. Je m’étais déjà habitué à ses idées aussi téméraires que loufoques observant là-haut confus au fonctionnement de ce plan. Bah, qu’est-ce que j’avais à perdre ? De m’assommer les fesses contre le plancher de l’ascenseur après que nous aurions perdu l’équilibre à mettre en place notre projet ?

- On peut essayer. On ne perd rien à essayer. Je ne sais pas si ça s’ouvre vraiment toutefois. Nous ne sommes pas dans un film américain après tout.

Je pouffais de rire à cette rétorque. Je me levais tout en rangeant mon téléphone dans ma poche. Je tentais, juste après, d’atteindre la trappe avec ma main gauche. Je soupirais lorsque je me rendis compte cette tâche impossible. Les mains sur mes hanches, il faudrait donc utiliser la technique de Lilibeth et c’était ce que j’affirmais aussitôt.

- Bon bien, on va devoir utiliser la courte-échelle. Je ne sais pas si je vais pouvoir te tenir juste par les pieds toutefois. Il me faudra un appui sur ta taille ce qui te permettra d’être plus stable lorsque tu seras là-haut.

Tout en lui expliquant ce devoir qui pourrait devenir rapidement gênant vu qu’elle était une femme et moi un homme, je l’observais dans les yeux. Je ne savais pas si c’était dangereux de monter au-delà d’un ascenseur, mais au moins, Lilibeth s’occupait l’esprit à autre chose que d’être stressé et ça, ça me faisait des vacances.



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Lilibeth S. Barjow
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feat Robin Kane

Son compagnon d'infortune se nommait Robin Kane. Le nom de famille ne lui évoqua rien, Lilibeth lisait plus de magazines de mode que de journaux, tout comme elle visionnait des feuilletons à l'eau de rose, éteignant son écran de télévision avant le lancement du JT. L'actualité la déprimait, et la déprime, ce n'était pas ça qui attirait les bons partis. Et, à l'évidence, que Lilibeth connaissait les moindres détails de cette guerre, ou pas, elle ne restait, ni plus ni moins, qu'une cible facile, une victime, une proie que ce soit pour les sorciers ou les moldus. À l'heure actuelle, en sa qualité de cracmole, aucune place ne lui était réservée dans les deux camps. Lilibeth n'était qu'une extraterrestre percluse sur une planète qui n'a pas envie d'être la sienne.
Pour autant, elle ne semblait pas désirer se laisser abattre. La ténacité et l'envie de disparaître de cet endroit la poussaient à avancer, quitte à escamoter un ascenseur suspendu dans le vide. Dans un premier temps, Robin tenta d'accéder à la trappe en se hissant sur la pointe des pieds. Peine perdue, il exposa à Lilibeth la démarche pour atteindre la trappe. La jeune femme acquiesça, se débarrassant de sa paire de talons qu'elle enfouit dans son sac à main qu'elle porta en bandoulière.
— Aucun problème pour moi, à la guerre, pas de chichis, décréta-t-elle.
L'avantage, dans cette situation, était qu'elle ne mesurait qu'un mètre cinquante-sept et que son poids rivalisait avec celui d'un enfant de dix ans. D'un air entendu, Lilibeth signifia à Robin qu'elle était prête. Les deux inconnus se livrèrent à un jeu d'équilibre et de patience, jusqu'à ce que les doigts de Lilibeth touchent enfin la fameuse trappe. Les bras en l'air, Lilibeth tentait de la soulever, mais la trappe résistait. C'est presque si elle ne tenta pas de sautiller sur son appui qui n'était autre que Robin, pour frapper un grand coup sur la trappe qui se souleva légèrement, preuve qu'elle n'était pas scellée. Finalement, à grand renfort de patience et de perles de sueurs, elle réussit à glisser la trappe de côté.
— Encore un petit effort, tu peux me hisser un peu plus haut ? Si j'attrape le bord, je pourrai me hisser aisément.
C'est ce qu'elle fit. Ses longs doigts fins s'agrippèrent au bord. Lilibeth gigota dans tous les sens pour se donner de l'élan. Heureusement, ses heures d'entrainements avec Lyllyah l'avaient fait gagner en souplesse et en force, et sa petite taille fut de nouveau un atout, car elle put balancer ses pieds par le trou et s'aider de ses jambes pour se hisser complètement.
Allongée sur le dos sur la cage d'ascenseur, Lilibeth émit un petit éclat de rire satisfait. Au-dessus d'elle, il faisait sombre, les câbles et la structure disparaissaient bien vite dans la pénombre.
— Maintenant, ne reste plus qu'à te...
Soudain, l'éclairage revint... et l'ascenseur redémarra.
— Oh non, non, non ! Se lamenta-t-elle prise de panique.
Un petit «ding» raisonna. Tandis que l'ascenseur arrivait à un nouvel étage, les portes s'ouvrir sur deux personnes qui l'observèrent avec des yeux ronds. Constatant qu'il n'y avait pas d'ascenseur, mais le vide, et Lilibeth qui remontait sur l'ascenseur et non pas à l'intérieur de celui-ci, ils prirent peur et détournèrent les talons pour s'enfuir immédiatement. Heureusement, les plombs semblèrent péter à nouveau, la pénombre regagna le centre commercial et l'ascenseur stoppa sa remontée. Avant que les portes ne se referment, Lilibeth eut la présence d'esprit de les coincer avec son sac à main. Le silence revint, elle plaqua une main contre son coeur, tentant de s'apaiser. Elle avait eu peur. Peur de se faire écrabouiller entre le plafond et l'ascenseur. Mais l'heure n'était pas aux jérémiades. Par chance, dans le couloir, elle aperçut un tuyau de pompier enroulé et enfermé dans une cloison, car il ne devait être sorti qu'en cas de grands besoins. Une panne d'électricité et deux personnes coincées dans un ascenseur, c'était bien une situation de grand besoin, non ?
— J'ai trouvé de quoi te faire remonter !
Elle délivra le tuyau et le jeta par la trappe.
— Ça à l'air solidement attaché, constata Lilibeth. Tu peux y aller.
Par prudence, elle enroula le tuyau autour de sa taille. Si jamais le tuyau venait à céder, la force de ses petits bras ne suffirait pas. Par contre, le tuyau ainsi enrouler autour de son corps, elle n'aurait plus qu'à se rattraper au mur pour ne pas tomber et empêcher Robin de s'écraser comme une crêpe, bien qu'elle risquait de perdre un tant soit peu sa respiration.
 

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Robin D. Kane
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Sam 6 Mai - 2:33


C'est beau le noir


Feat Lilibeth S. Barjow


La jeune femme avait accepté la procédure que je lui proposai sans rechigner une seule seconde. Elle m’avait surpris et même apeurer à collaborer aussi rapidement. J’avais cette impression que je me trouvais le seul à réfléchir vraiment ici et que Lilibeth dirait « oui » à tout. Comme un débile, je m’imaginais sa réponse si je lui demanderais de se jeter en bas de l’ascenseur. Bon ok, si on ne pouvait plus s’amuser.

Et non, ce n’était vraiment pas le temps de s’amuser et pour cause.

Ce fut donc à contrecoeur que je fléchissais les genoux qui permis à Lilibeth de mettre un pied puis, un second à l’intérieur de mes mains jointes. J’étais en équilibre précaire de cette manière et donc, je n’attendis pas la tombée du jour pour hisser la jeune femme jusqu’au plafond. C’était surprenant qu’elle soit aussi légère l’ayant, de prime abord, pensé plus lourde. Sûrement que cela était dû à sa petite taille, mais je ne pus pas non plus m’empêcher de blaguer non plus.

- Tu es légère dis donc ! Tu sais que les régimes au céleri ce n’est pas bon !

Je rigolais comme un demeuré pas du tout sérieux dans ma pique. Sûrement que j’étais un peu nerveux. De quoi ? Que l’on tombe tous les deux les fesses contre le plancher de l’ascenseur ou bien de rester coincé ici pendant plusieurs heures encore ? Possiblement que c’était un peu des deux.

Le rire m’avait, cependant, retiré un peu de force et cela me pris un moment avant de répondre à la volonté de Lilibeth soit de la hisser plus haut encore. Je le fis, enfin, et toujours sans un effort notable amenant ses pieds sur mes épaules. J’avais alors de la difficulté à savoir ce qu’elle fabriquait là-haut. Je la sentais tellement gigoter que je dus rétablir mon équilibre en déplaçant une jambe. Je levais finalement la tête, mais mon cou se retrouva bloqué par les jambes de Lilibeth et comme un imbécile mes yeux captèrent ses fesses. Des années auparavant, je m’en serais amusé, mais aujourd’hui, je n’étais plus ce pervers qui couchait avec n’importe quelle femme. Ainsi embarrassé, je ramenais la tête vers l’avant.
C’était donc sans rien voir que je sentis le poids disparaître de sur mes épaules. Je pris tout de suite ce moment pour lui demander si cela allait.

- Ça va ?

Aussitôt que je posais la question, l’ascenseur se mit en branle me propulsant contre le mur. Surpris, je retournai jusqu’à la trappe ne voyant plus Lilibeth espérant que cette technologie n’était pas comme dans les films et pour toute réponse, ce fut l’ascenseur qui s’arrêta à nouveau. Je ne savais pas ce qu’il se passait là-haut. Je ne savais si Lilibeth allait bien. J’avais entendu la porte s’ouvrir puis, se refermer alors qu’un juron sorti d’entre mes lèvres à cette malchance.
Mais elle, que faisait-elle ?

Je me mis donc à regarder vers la baie vitrée, vers le bas. Les gens semblaient toujours aussi stressés, courant partout, mais au moins aucun agresseur n’était visible. Soulagé par ce fait, je sursautai la seconde suivante à voir apparaître un tuyau de pompier par la trappe ouverte puis, Lilibeth qui me somma d’y monter. Mon visage devait être grimaçant parce que je ne comprenais rien à rien de la manière dont le tuyau arriva jusqu’ici.

- Es-tu certaine que c’est solide au moins ? Que se passe-t-il là-haut ? Tu vas bien ?

Nerveux, je posais sûrement un peu trop de questions à la fois. En place et lieux, je m’agrippais à mon échelle de fortune et je me hissais jusqu’à toucher le rebord de la trappe. Là, je m’aidais de celle-ci pour atterrir sur le plafond de l’ascenseur. C’était là que je vis Lilibeth attachée au même tuyau. Comment une puce comme elle avait pu soupeser un corps comme le mien ? Ma stupeur paraissait dans ma voix et je ne la cachais même pas ni même une certaine admiration.

- Eh bah dis donc ! Tu es plus forte que tu en a l’air.

Je n’avais pas été totalement sérieux dans mes mots ni trop blagueur. Je souriais franchement à la jeune femme. En réalité, j’étais rassuré maintenant que rien ne lui était arrivée. Je ne me le serais jamais pardonné parce que, après tout, c’était moi acceptant de mettre en pratique sa proposition de la trappe. Sur ce, aussitôt debout, je me dirigeais vers elle pour l’aider à enlever le lourd tuyau d’autour ses hanches. L’objet tomba sur le plafond de l’ascenseur dans un bruit mât, mais je ne m’y intéressais plus. J’observais plutôt mes alentours pour découvrir un sac à main maintenant la porte de l’ascenseur ouverte. Je ne pus pas empêcher mon admiration de paraître envers la jeune femme tout en m’amenant vers la porte.

- Et bravo pour les réflexes. Je vais essayer d’ouvrir les portes maintenant.

Néanmoins, ce fut plus difficile à faire. Nous n’étions pas dans un film hollywoodien après tout, ces derniers oubliaient toujours quelque chose de for important : l’électronique. Accrochant les doigts contre les portes, je forçais jusqu’à ressentir une douleur dans les biceps. Je ne m’arrêtais pas pour autant. J’avais vu la porte bouger, je le savais. Je le savais ! Heureusement que je vis aussi deux hommes de l’autre côté les sommant de venir m’aider.

- Hé ! Pourriez-vous me donner un coup de main ?

Vociférais-je entre l’adrénaline décuplée par la force et la colère de ne pas être capable d’ouvrir cette fichue porte. Elle va s’ouvrir oui !



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La situation n'était pas aussi désespérée qu'elle en avait l'air. D'ailleurs, elle tournait légèrement au ridicule : deux inconnus essayaient de s'extraire d'un centre commercial en folie pour une raison mystérieuse, allant de mal en pis et usant de subterfuge saugrenus. Quoiqu'il en soit, au cœur de l'action, Lilibeth oubliait sa peur, se démenant pour parvenir à ses fins. Elle n'hésita pas à jouer des muscles pour grimper sur le toit d'une cage d'ascenseur, redoubla d'inventivité et de force pour aider son compagnon de fortune à se hisser à son tour. D'ailleurs, elle ne remarqua pas la boutade au second degré qu'il lança et à laquelle elle répondit avec le plus grand sérieux du monde :
— Je ne connais pas du tout ce régime !
Les évènements s'enchainaient rapidement. A peine eut-elle le temps de répondre à son inquiétude que l'ascenseur se mettait en branle. Finalement, les coupures d'électricités étaient plus nombreuses que les reprises, et l'ascenseur se stabilisa à nouveau rapidement. Face à la complexité de la situation, Lilibeth gagnait en assurance.
— Tout va bien, avait-elle répondu, sûre d'elle. C'est solide, ne t'en fais pas.
Au pire, ils tomberaient tous les deux, hein. Lilibeth n'hésita pas à montrer l'ampleur de son petit biceps lorsque Robin salua sa prestation. Mais ils n'étaient pas encore sortis d'affaire. Restait encore à ouvrir ses foutus portes. Tandis que Robin manquait de se déchirer les muscles pour écarter les portes, Lilibeth l'encourageait en serrant des dents comme si cela lui apporterait plus de force. Deux hommes passèrent par-là. Ils acceptèrent de les aider. Quand les deux compagnons posèrent un pied sur le sol ferme, l'ascenseur reparti de plus bel avant d'à nouveau se stabiliser.
— Où sommes-nous ? Questionna-t-elle à l'adresse des deux hommes vêtus d'uniformes.
Ils semblaient appartenir au personnel du magasin.
— J'sais pas trop, répondit l'un d'eux. On allait justement voir la maintenance. C'qu'on est complètement perdu.
Si même le personnel du centre commercial était perdu, ils n'étaient pas sortis d'affaire. Les deux hommes se dirigeaient vers un espace dédié au personnel, et les deux compères d'infortune les suivaient dans le couloir.
— Nos talkies-walkies marchent plus...
— Vous avez essayé avec vos téléphones portables ? Questionna Lilibeth.
— C'est qu'elle croit qu'on est idiot ! S'agaça l'autre.
— Je voulais juste...
— Tais-toi un peu, c'est qu'on contrôle la situation.
Quoi ? Parce que la situation subitement était sous contrôle. Lilibeth se rembrunit, peu rassurée du ton que l'homme avait employé à son égard. Ce genre de rabaissement et de ton de reproche lui rappelait de mauvais souvenirs. Des souvenirs contre lesquels elle s'écrasait.
Ils se retrouvèrent devant une porte qui menait aux bureaux du personnel.
— V'pouvez pas entrer ici, annonça l'un des hommes.
Ils n'allaient tout de même pas les laissé planté là dans le couloir, éclairé seulement par les panneaux lumineux « Exit » alors qu'il n'y avait aucune autre voie de secours que celle empruntée à travers l'espace privé du personnel. Mais Lilibeth n'osa émettre aucune protestation. Avant que la porte ne leur claquât au nez, elle posa rapidement son sac par terre. Décidément, son sac à main s'avérait particulièrement utile aujourd'hui. Face à ce geste, elle balança un regard malicieux à l'adresse de Robin :
— On n'allait quand même pas rester planté là ?
Haussant les épaules, elle attendait la réaction de Robin. Etant donné qu'ils étaient tous les deux dans la même galère, elle attendait d'avoir son feu vert.

 

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Mer 28 Juin - 0:32


C'est beau le noir


Feat Lilibeth S. Barjow


La jeune femme possédait de la ressource malgré sa petite taille, mais surtout ses idées m’apparaissant trop souvent sans queue ni tête. J’avais beaucoup de difficultés à suivre le fil de ses idées tout comme l’énergie qu’elle semblait faire jaillir de partout autour. Pas que cela me déplaisait. Au contraire, Lilibeth en était arrivé à me donner l’énergie me manquant moi-même. Sa dernière idée en liste avait même très bien fonctionné alors que je m’étais hissé sur le toit de l’ascenseur éblouis par sa force que j’avais rapidement complimentée. C’était l’évidence même qu’elle allait renchérir avec une mimique faussement arrogante montrant son biceps avec fierté.

Haha ! Et sûrement que je n’avais pas voulu rester derrière m’étant aussitôt diriger vers les portes entrouvertes. Je savais ne pas être capable de les ouvrir seul et donc je fus heureux de voir les deux hommes venir m’y aider. J’ai du forcé de toute la force que mes muscles me le permettaient parce que, une fois sur le plancher, je m’écroulais incapable de faire un pas de plus tentant de reprendre une respiration normale.
J’avais soufflé un mot de remerciement de là ou je me trouvais ne me rendant pas tout de suite compte de l’ascenseur qui retournait en bas.

- Merci.

Plus je reprenais le contrôle sur mes sens et plus, je me rendais compte d’un problème dans le système électronique du bâtiment. Ce n’était vraiment pas normal de perdre puis, de retrouver l’électricité à toutes les deux minutes. Et non ! Ce n’était quand même pas moi ! Je savais bien avoir la mauvaise manie de faire casser tout objet électronique, mais là … Là, cela en serait une véritable malédiction !
C’était grognant un mécontentement certain que je me relevais, ainsi, me dirigeant à la suite de tout le monde vers une porte fermée un peu plus loin.

N’ayant pas vraiment suivi l’échange entre les deux hommes définis d’agents de sécurité du centre commercial et Lilibeth, je m’étais mis à les suivre. Sans doute aurais-je pu me carapater ailleurs, mais bon : mon rôle était de protéger les gens. Ainsi, même si cette avenue m’avait effleuré l’esprit parce que je me sentais de trop ici, je ne le fis pas. Ces deux bougres allaient bien finir pas m’écouter.
Pas vraiment parce que dès que je les rattrapais, ils me fermèrent la porte au nez. Là, je commençais sérieusement à m’agacer.

- Je sais … commençais-je la frustration se faisant un peu trop dans mon ton de voix, mais disparaissant la seconde suivante. Oh … soufflais-je lorsque Lilibeth montra son sac à main dans l’entrebâillement de la porte. Vive comme toi, je pense que je ne te laisserais plus jamais partir.

Déclarais-je dans un amusement franc. Bah, elle serait très utile en mission contre les sorciers. Certes, elle manquait d’entraînement, mais il n’y avait rien d’insurmontable. Je m’égarais. Éliminant rapidement ces pensées de mon esprit, je m’engouffrais à l’intérieur. C’était un bureau de taille moyenne avec un ordinateur trônant en son centre sur une table en bois aux pattes noires en métal. Surpris de nous revoir aussi rapidement, ils le furent encore plus lorsque je leur révélais être le fils du premier ministre George Kane.

- Ah ! Mais c’est vrai, je vous ais déjà vu à la télé fit le premier, un jeune homme à la peau basanée et de petite taille. Vous êtes Robin Kane !

- Oui confirmais-je rapidement refusant de m’étendre sur ce sujet non important audit moment. Je vous demanderais de me laisser l’ordinateur. J’ai besoin de vérifier un truc.

Cette fois, c’était sans rouspéter sous mes directives que le deuxième homme se définissant comme plus baraqué avec un léger surplus de poids, me laissa sa place. Je m’en emparais aussitôt cherchant un indice qui évoquerait mon hypothèse. J’expliquais, ainsi, le fond de ma pensée sans jamais quitter l’écran des yeux.

- Normalement, si Westfield était victime d’une attaque de sorciers, on en verrait déjà tout comme des lancements de sorts. Pour ma part, je pense plutôt à un piratage informatique. Maintenant, je ne sais pas si ce sont des sorciers qui seraient aux commandes.



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Mer 12 Juil - 13:49


Avec une touche de couleur, c'est mieux
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Vive comme toi, je pense que je ne te laisserais plus jamais partir.
Les joues de Lilibeth s'empourprèrent, elle glissa ses mains derrière son dos pour se balancer de gauche à droite, le regard malicieux. C'était bien la première fois qu'on lui disait un truc pareil. Séquestrée jusqu'au mois de février dernier, elle n'était une adulte attardée, livrée à elle-même dans le monde cruel de l'humanité. Sans diplômes, une culture et un regard sur le monde délimité par les quatre murs de sa chambre, sa prison. Elle s'était libérée par sa seule volonté, mais savait pertinemment n'être pas totalement libre. Une paria chez les sorciers à cause de son absence de magie, une paria chez les moldus à cause de sa naissance chez les sorciers. C'est ainsi que Lilibeth voyait sa vie : une place inexistante dans aucun des deux mondes. Alors, lorsque Robin l'a félicita pour sa réactivité, Lilibeth se félicita.  Décidément, on prenait rapidement goût à l'aventure.
Quoiqu'il en soit, une fois le sas interdit de passer, Robin prit le contrôle de la situation. Les employés du centre commercial tenaient des propos quelque peu incohérents bien que les deux hommes se montraient un peu plus coopératifs. Lilibeth afficha un O de surprise lorsque l'un des employés déclara reconnaître le visage de Robin, probablement aperçu à la télévision. Kane, Kane... ce nom lui évoquait vaguement quelque chose, elle ne savait plus où elle l'avait entendu. Pendant que son compagnon d'infortune s'installait devant la console pour y détecter un quelconque piratage informatique, Lilibeth se mura dans le silence. Coupés du monde extérieur, il leur été impossible de connaître la situation à l'extérieur. Le centre commercial seul avait-il été touché ? Un groupe quelconque avait-il revendiqué la panique provoquée dans le centre de Westfield ? L'espace d'un instant, Lilibeth voulu prendre la défense de la cause sorcière, mais se ravisa bien vite, en songeant que ce n'était pas très fin. Opposée une argumentation risquerait de prouver son appartenance au monde des sorciers. D'autant plus que des nés-moldus, avec un pied dans les deux mondes, seraient parfaitement capable d'être à l'origine de ce possible piratage.
— N'y a-t-il vraiment aucun moyen de contacter l'extérieur ? Le bruit dans le couloir semble s'être calmé, certainement que les autorités sont arrivées.
Soudain, l'écran de l'ordinateur grésilla, se parant alternativement de noir ou d'un vert fluo à vous faire exploser la rétine. Une tête de mort pixelisée se dessina puis laissa la place à un émoji pourvu de corne satanique. Enfin, une coulée de goudron sembla dégouliner derrière l'écran pour laisser sur son passage ces quelques mots :
Je vous ai bien eu.
La mâchoire de Lilibeth manqua de retomber sur sa poitrine. Toutes les lumières du centre revinrent. Les portes automatiques closes s'ouvrirent, les devantures des magasins s'allumèrent. Dans les bureaux, les boutons de la console brillèrent comme si le bug n'avait jamais existé. Dans la pièce d'à côté, ils entendirent une machine à expresso reprendre sa fonction.
— Qu... qu'est-ce que ça veut dire ? Bredouilla Lilibeth, ahurie, les yeux ronds comme des billes. Tout à coup plus rien ? Comme ça ? Pouf ! Fini.
 

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• • •

C'est beau le noir


feat. Lilibeth S. Barjow & Robin D. Kane


• • • Parfois, je me surprenais moi-même d’être doué en informatique. À tout le moins, quand la technologie ne cassait pas entre mes mains je pouvais comprendre et surtout trouver des solutions à de petits problèmes techniques sur les ordinateurs ou sur les portables. Je savais où me diriger sur un ordinateur et je me trouvais plutôt habile à manœuvrer avec les touches d’un clavier. Sûrement que j’aurais pu devenir informaticien, programmeur ou bien encore faire carrière dans la sécurité des réseaux si ma destinée fut toute autre. Bah, même si je n’avais pas étudié dans le domaine, j’en avais les bases étant partie prenante d’une organisation utilisant beaucoup la technologie.
Concentré sur ma tâche, j’entendais à peine la jeune femme près de moi lui répondant, ainsi, avec peu d’intérêt.

- C’est ce que j’essaie justement de savoir. Si c’est un piratage, on ne pourra pas …

Dès que j’avais clamé cette possibilité, l’ordinateur montrait des signes de défaillance, un écran bleu puis, vert fluo à m’en faire cligner des yeux, un peu aveuglé. Ça y est, je recommençais : la technologie cassait entre mes mains songeais-je en un long soupir désespéré. Finalement, une tête de mort cornue apparue et, comme par magie – haha, je ne l’espérais vraiment pas – l’électricité revenait, les appareils fonctionnant à nouveau. Exprimant sûrement la pensée de tous ici présent, Lilibeth avait réagi la première suivie de l’homme plus baraqué qui se dirigea vers la machine à espresso. Je ne pus m’empêcher de poindre un sourire en coin lorsque je le vis s’emparer de la tasse. Le mec avait dû attendre une heure pour boire son café : le pauvre.

Pour ma part, je soupirais de contentement m’étirant dans la chaise à roulettes les mains derrière la tête. Heureux soit loué que ce n’était pas une attaque de sorciers et les seules conséquences possibles pour moi serait de défendre le pirate informatique si la police l’attrapait.
Si, que je marmonnais tout bas puis, me levant.

- Cette affaire concerne la police maintenant. Vous affirmais-je au gardien resté près de la jeune femme et moi. Assurez-vous que la police soit au courant de ce qui s’est passé ici. Appelez-les maintenant !

Sur mon ordre, tel un ressort qui venait de sauter, le gardien s’éloigna de nous pour faire sa besogne. Pour ma part, je n’avais plus rien à faire ici autre qu’attendre les policiers. Tout en me dirigeant vers la porte du bureau, je me tournais vers Lilibeth dans un sourire franc.

- Lilibeth, c’est ça … hochais-je la tête alors que je retrouvai son prénom à la suite de tous ces événements. Vous pouvez dorénavant rentrer chez vous si vous le souhaitez. Votre présence a été très apprécié pour moi et vous seriez un atout de taille pour le Blood Circle.

Je lui sourie chaleureusement visiblement sincère dans mes paroles. Enfin, j’espérais l’être. La vivacité d’esprit de la jeune femme en ferait une bonne combattante pour l’élite du Blood Circle. Sur ce, je lui montrais le lobe de mon oreille gauche et plus particulièrement le cercle brûlé, bien des années auparavant, au fer rouge.

- Comme le gardien du centre commercial l’a si agréablement révélé roulais-je des yeux au ciel plutôt ironique, je suis Robin, le fils du Premier Ministre Kane. Je n’ai pas de carte d’affaires sur moi, mais j’aimerais bien vous donner mon contact sur votre téléphone si vous me le permettez. Je le répète Lilibeth, vous auriez votre place au Blood Circle.

J’étais sérieux, mais celui-ci tendait à se dissiper avec mon sourire. J’aimais bien Lilibeth malgré qu’elle prît, parfois, des décisions téméraires. De surcroît, elle avait une personnalité rafraîchissante et ça, ça m’était agréable dans un Blood Circle trop violent, trop bagarreur.


KoalaVolant

@Lilibeth S. Barjow


 
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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Lilibeth S. Barjow
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Sam 7 Oct - 18:41


Avec une touche de couleur, c'est mieux
feat Robin Kane

Si le calme avant la tempête s'évoquait souvent, qu'en était-il du calme qui lui succédait ? Un calme plat, pesant et présentement, des plus surprenants. Les tensions retombaient, les craintes s'évanouissaient, et Lilibeth n'en revenait pas de la proposition de Robin. Par pur hasard, dans cette histoire des plus grotesques, le fils du Premier ministre en personne devenait son acolyte du jour pour essuyer ensemble bien des déboires. Le fils du Premier ministre... rien que ça ! Lilibeth ne l'aurait jamais cru. Pire encore : elle avait honte de ne pas l'avoir reconnu. Ce n'était pas faute d'éplucher les JT moldus.

Lorsque Robin évoquait le Blood Circle, le coeur de Lilibeth bondit dans sa poitrine. Les traits du visage de la jeune femme se déformèrent en une grimace contrariée. L'hébètement la frappait, mais ce qui la cognait plus fort encore était sans nul doute sa franche hésitation. Que lui arrivait-il ? Son monde était en guerre contre cette organisation dont le seul but était d'anéantir une race humaine, et là voilà qui hésitait. Pour quelle raison ?

D'abord, c'était bien la première fois qu'on lui accordait une confiance et un intérêt hors du commun. Pour la première fois, Lilibeth  ne se sentait plus invisible, inutile. Le fait que quelqu'un lui assura qu'elle possédait un certain potentiel ragaillardit son égo, sa force et sa volonté. Sa volonté de faire ses preuves. La volonté de se montrer à la face du monde.

Ensuite, parmi les sorciers, il y avait bien les mangemorts. Ces mangemorts, leurs idées, qui l'avaient maintenue prisonnière trente années durant, lui faisant endurer bien des sévices, des humiliations et gâchant de belles années qu'elle aurait pu utiliser à vivre une vie qu'elle avait choisie, plutôt que de vivre aux dépens des idéaux malfaisants d'un homme, son propre père. Elle rêvait de famille, d'amour, de bien-être. Elle rêvait de faire ses preuves.

Sa fuite du manoir Barjow lui avait prouvé qu'elle était capable de prendre des décisions par elle-même. Son plongeon dans la vie moldu en trouvant immédiatement un travail, alors qu'elle n'avait jamais travaillé de sa vie, et en s'adaptant à ce Nouveau Monde, lui prouvait qu'elle était capable. Irrémédiablement, en cet instant, Lilibeth désirait plus. Au fond d'elle-même, elle en voulait terriblement à Eirik Barjow de l'avoir empêché de connaître bien des belles choses. Comment existait-il d'Eirik Barjow ? Combien d'enfants mangemorts tentaient désespérément de prendre leur envolée en se dépêtrant des idéaux malsains inculqués par leurs parents depuis leur plus tendre enfance ?

L'Ordre du Phénix, obligé de travailler main dans la main avec les mangemorts pour vaincre le Blood Circle, faillissait à son devoir en laissant le monde des sorciers sombrer dans les mains de leurs premiers ennemis. Il fallait arrêter tout ça. Il fallait reprendre les choses en main. Lilibeth était persuadée qu'elle pourrait aider les générations futures à vivre sans plus qu'aucun mangemorts n'exista.

Mais le Blood Circle commettait des atrocités. Lilibeth tentait de réfléchir rapidement. Elle tendit machinalement son téléphone à Robin, le coeur battant.

— Naturellement, dit-elle, je me réserve le droit d'étudier ta proposition...

Elle marqua une pause durant un instant.

— ... pour le moins intéressante, avoua-t-elle.
 

PRETTYGIRL




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Robin D. Kane
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Jeu 26 Oct - 22:57
• • •

C'est beau le noir


feat. Lilibeth S. Barjow & Robin D. Kane


• • • Lilibeth prit un moment avant de parler tel si elle hésitait. Je n’avais aucun mal le croire, car au Blood Circle nous n’étions plus à un massacre prêt. Je n’avais aucune idée de ce que la jeune femme connaissait et ignorait de nous et je ne souhaitais pas le lui demander aujourd’hui alors que nous étions sûrement éreintés par les récents événements.

Cependant, moi je me souvenais trop bien des prisonniers sorciers qu’on tenta de nous débusquer dans cet entrepôt et ancienne université de magie alors qu’encore trop de ces prisonniers s’y trouvait dont parfois même des mineurs. L’attaque de l’infâme prison des sorciers en pleine mer du nord, un mois plus tôt, ne nous donna pas totalement raison non plus. Plusieurs se posaient la question quant à la pertinence de tuer des humains déjà emprisonnés.
J’y pensais encore et souvent seule une session d’entraînement au QG pouvait m’en faire oublier les squelettes que je laissais derrière moi.

Alors, la jeune femme avoua ce que je pensais ces dernières minutes. Elle avait besoin de temps pour songer à ma proposition. J’hochais foncièrement de la tête lui montrant mon entière compréhension quant à sa décision.

- Je te comprends. Après tout, au Blood Circle on est loin d’être une organisation blanche comme neige grimaçais-je sarcastique m’imaginant parfois comme un horrible tueur en série. Mais bon, cela ne m’empêche pas de penser que tu pourrais être deux ceux travaillant à une meilleure réputation du groupe. Je te pense vive d’esprit et rationnelle Lilibeth. Tu as une tête sur les épaules. Crois-en ce que tu veux, mais je ne te dis pas cela juste pour flatter ton égo ou t’amener à investir le Blood Circle.

Lui souriant sincèrement, je pris ensuite son téléphone qu’elle me tendait. J’accédais rapidement aux contacts appuyant sur le petit « + » pour en créer un nouveau : le mien. Ne vous en déplaise, je respectais sa vie privée n’allant pas fureter dans ses contacts pour voir si nous avions des amis communs. Puis, si c’était le cas je serais sans doute dû pour un billet de loto, Londres et le Royaume-Uni entier ne comptaient pas que 10 personnes au total.

Après avoir entré les informations me concernant, je lui redonnais son téléphone. Je pensais, un moment, lui donner le mien pour qu’elle y inscrive les siennes, mais je me ravisais. Ce ne serait pas respectueux, elle croirait alors que j’allais régulièrement la harceler pour avoir sa réponse.
Je ne souhaitais pas cela.

- Nous allons maintenant laisser les policiers mener leur enquête ici. Je vais expliquer ce qui s’est passé de mon côté, mais il est possible qu’on te pose des questions aussi. Il n’y aura rien à avoir peur. Ce seront juste des questions de routine pour les aider à retracer le coupable du piratage.

Mes propos platoniques s’accompagnèrent de notre sortie du local de la sécurité. Bien vite, nous étions de retour près de la fontaine intérieure du centre commerciale, une vue sereine après les récents événements. Quelques personnes se trouvaient ça et là certaines avec les premiers secours sûrement du au choc moral reçu. Il y avait aussi plusieurs policiers et alors qu’une partie s’esquiva vers la sécurité, le chef vint m’enquérir des événements que j’avais vu et vécu. Je lui racontais tout sans omettre un détail.
Lui et moi, c’était une vieille histoire parce qu’il fut à la cour au premier procès où je défendais un homme ayant apparemment tué.
C’était une bonne personne honorable m’ayant alors grandement rassuré.

Alors, je me rendais compte avoir oublié le cadeau pour Eliza. J’irais le lui choisir ailleurs qu’en ces lieux. Je ne souhaitais pas lui offrir quelque chose en pensant que, des minutes plus tôt, ce fut le branle-bas de combat. Elle, plus que quiconque, méritait un présent fait dans la quiétude.


KoalaVolant


Fin du rp pour Robin

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C'est beau le noir [Lilibeth]
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