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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Vodka can('t) fix everything (ft. Dimka) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Ven 7 Oct - 8:52
@Dimka Dimitrov & Solveig
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10 juin 2021

Sa silhouette se promenait entre les différents rayons du commerce moldu où Solveig avait osé mettre les pieds en cette journée pluvieuse. Les talons de ses bottes claquaient en rythme sur le carrelage et son manteau, encore trempé de la dernière averse, parsemait le sol de ses épaisses gouttes d’eau. Pensive mais décidée, Solveig s’arrêta devant l’un des étalages et parcourut du regard les nombreuses bouteilles en verre qui lui faisaient face. Aucune étiquette ne se ressemblait vraiment alors que toutes portaient le même nom : vodka. Elle en prit une dans sa main, la soupesa comme si cela avait une quelconque valeur, puis la reposa à sa place, étiquette de face. D’ailleurs, elle ne manqua pas de réorganiser le rayon sur son passage afin qu’il n’ait aucun défaut visible. Aucune incohérence visuelle. Elle détestait le désordre jusque dans les échoppes. Après quelques minutes d’hésitation couplée à de la réflexion, elle tendit le bras et s’empara de l’une des bouteilles au liquide transparent, qu’un imposant “IMPERIA” dominait de ses lettres rouges. Pur produit russe, voilà ce qu’elle cherchait pour son ami. Il lui avait semblé entendre de sa bouche son favoritisme pour cette marque particulière. Ainsi en avait-elle décidé. Elle en prit deux qu’elle cala sous son bras. D’un pas décidé, elle fit marche arrière et passa rapidement en caisse, son regard assassin décourageant quiconque tenterait de faire un commentaire désobligeant sur son achat. Qu'ils soignent d'abord leurs verrues avant de critiquer l'apparence des autres... Quelques minutes plus tard, elle était de retour dans l’océan urbain dans lequel elle se frayait un chemin à coup de coudes et de talons bien placés. Une fois qu’elle fut à l’abri, elle transplana jusqu’à la frontière de Poudlard et fit le reste du chemin dans la tranquillité. Le soleil illuminait encore le ciel malgré la soirée tardive et ils approchaient du jour le plus long du mois de juin. Avec lui se dessinait la fin de l’année scolaire et des vacances que tout le monde aurait bien mérité. Solveig allait dédier les siennes à son avenir : les Mangemorts. Elle comptait bien se faire une place de taille, ce qui n’allait pas être évident. Elle se rassurait en se disant qu’elle subissait le même inconvénient que les autres : l’identité de l’Augurey. Difficile de se démarquer quand on ne savait pas qui se trouvait derrière cette identité et ce qu’iel voulait. Mais la Suédoise n’était pas du genre à baisser les bras. Elle espérait d’ailleurs terminer son apprentissage de l’occlumancie cet été aux côtés d’Euron Carrow et être enfin débarrassée de cette peur constante d’être vulnérable au pire moment.

Les pensées divagantes, ses pas la menèrent d’eux-mêmes jusqu’à la salle commune des Serdaigle, son objectif. Elle comptait bien y trouver un ami de longue date et lui faire cadeau de cette boisson qu’il affectionnait tant. Bien qu’elle fut centrée exclusivement sur ses besoins et envies, Solveig n’était pas imperméable aux drames surgissant dans la vie de ses quelques (rares) amis. Ce que vivait Dimka lui pendait également au nez depuis de longues années mais elle s’y refusait. Elle défendait son appartenance à cette famille bec et ongles, impossible de tout envoyer balader et de se faire renier. Elle en connaissait une qui ne serait que trop ravie d’une telle décision… Faire plaisir à sa sœur aînée était la dernière de ses envies. Elle préférait mourir que de se montrer faible devant elle. Une compétition qui les divisait depuis leur plus jeune âge. La bataille, dure et sans fin, faisait de nombreuses victimes sur son passage et la blonde regrettait que sa jumelle en fasse partie.

Solveig alla déposer son manteau sur le lit qui lui était alloué lorsqu’elle daignait loger dans le dortoir de Poudlard. Les chiens n’étant pas acceptés dans l’enceinte des murs de l’école, Solveig avait dû se résigner à vivre également à l’extérieur pour avoir Dotty à ses côtés et prendre soin d’elle. Foutues règles… et cette pensée venait d’une personne qui les suivait à la lettre. Qui les adorait ! Semblable à elle-même, la jeune femme prit le temps de se recoiffer de ses mains parfaitement manucurées et reprit la direction du salon des Serdaigle. Contrairement à la fois précédente, lors de son arrivée, elle y vit son ami et s’empressa de le rejoindre. Avec fermeté mais élégance, elle posa les deux bouteilles de vodka sur la table basse qui faisait face au canapé dans lequel il semblait avachi. Ou peut-être était-ce sa tenue naturelle… Elle ne chercha pas à s’y attarder. Un rare sourire vint habiller le visage encore poupon de Solveig et elle croisa les bras en regardant Dimka droit dans les yeux.

« Pour toi, ta préférée. » La délicatesse d’un tractopelle, comme toujours. Ajustant la longue mèche blonde de ses cheveux sur son épaule, elle s’installa aux côtés du sorcier et croisa les jambes. Son corps était à moitié tourné vers lui et elle l’invitait ainsi à la discussion. Qu’il en profite, Solveig détestait parler pour ne rien dire. Peu étaient les personnes qui parvenaient à lui soutirer de longues tirades sentimentales. Elle pouvait se montrer passionnée dans ses propos au sujet de politique, de suprématie sorcière ou de son pays natal, mais seule Astrid la connaissait vraiment sous cet angle-là. Elle ne regrettait pas du tout d’être aussi secrète car sa dernière - et seule - histoire d’amour lui avait prouvé en long, en large et en travers que personne n’était réellement digne de confiance. Pas même elle. Mais avec Dimka, c’était encore autre chose. Il était facile de rentrer leur relation dans la case “amitié” mais la réalité était bien différente aux yeux de la Suédoise. Elle ne savait pas si cela était dû à sa personnalité moins misogyne ou à son parcours de vie, mais il était plus facile d’être en sa compagnie. Il ne cherchait pas à lui faire d’avances ou à la “remettre à sa place”. La seule chose qu’elle pouvait lui reprocher, c’était cette sensation qu’il se détournait de plus en plus des Mangemorts. Solveig voulait l’avoir à ses côtés dans cette bataille. Elle avait déjà l’impression de perdre peu à peu Astrid… Qui donc allait rester auprès d’elle, avec les Mangemorts, pour défendre leur cause ? Parfois, elle voulait les secouer pour les faire rentrer dans le droit chemin et leur faire voir qu’ils n’avaient pas d’autre choix que d’agir ensemble, pour le bien de leur espèce. Le désaccord existait bel et bien entre elle et Dimka mais elle ne s’était encore jamais aventurée sur un débat avec lui à ce sujet et ce, malgré sa franchise à toute épreuve. Cela allait peut-être venir ce soir… ou alors jamais. Tôt ou tard, leurs opinions allaient forcément entrer en collision et Solveig n’était pas en mesure d’en deviner l’issue finale. La sorcière soupira et tenta de donner à sa voix un ton plus calme et affectueux. Un exercice qui lui demandait beaucoup d’effort et auquel elle ne se pliait pas souvent.

« Je suis au courant. Comme… à peu près tout le monde, je crois. Tu tiens le coup ? » Se faire renier par sa propre famille… Non, elle ne l’imaginait pas une seule seconde. Mais en partir de son plein gré ? Il fallait que Dimka lui expose ses raisons car pour elle, toute cette histoire était aussi floue que tordue. Comment avait-il pu tomber d’aussi haut ? Et surtout : pourquoi ?
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Dimka Dimitrov
Dimka Dimitrov
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Si avant leur libération en avril dernier ta vie explosait déjà de tous les côtés, à présent que tu étais libéré de leur emprise ce n’était pas beaucoup mieux… Avant ton chemin était tout tracé, même si tu ne savais pas si tu avais raison de suivre la voix qu’ils avaient prévu pour toi mais, tout était écrit. Là tu n’avais plus aucune certitude. Tu te retrouvais en droit magique sans aucun poste à la fin de tes études. Tu n’avais plus d’argent non plus et tu savais bien que continuer de te réfugier chez ton meilleur ami ça n’allait pas pouvoir durer toute une vie. Du côté de tes camarades ils se tenaient plus ou moins tranquille, quand tu croises des plaisantins tu peux voir dans leur regard qu’ils sont mitigés entre se moquer ouvertement de toi et la peur que tu leur inspire toujours. Tu es peut-être renié, mais tu restes un Dimitrov et ta réputation dans cette école n’est plus à refaire. Bien sûr cela n’en retiens pas certains, mais si d’autres sont passés par cette étape, comme ta meilleure amie, tu pouvais le faire. Il n’y avait plus que quelques semaines à tenir et après… Après tu verrais bien. C’était angoissant de ne pas avoir de plan d’avenir tout tracé. Tu avais l’impression d’être un petit oisillon à qui ont à soudainement coupé les ailes. Tu détestais cette sensation. Mais tu ne regrettes pas d’être coupé de leur emprise, tes idées s’éloignaient trop des leurs, tu n’en aurais pas été digne. Quant à Grigori et bien il occupait enfin la place qu’il avait toujours désiré, celui de fils héritier de la famille Dimitrov. Votre lien avait pris fin également et tu en étais soulagé. A présent il pouvait lui arriver quoique ce soit sans que cela ne t’arrive à toi et inversement, tu retrouvais ta liberté quasiment dans tous les sens du terme. Tes parents ne peuvent plus contrôler tes relations, tu peux être amis avec qui que ce soit sans avoir peur de les mettre en danger et surtout tu n’as plus à obéir comme un pantin entre leurs mains.

Comme souvent ces derniers mois tu t’étais plongé dans un devoir à la bibliothèque de Poudlard, tu y avais passé de nombreuses heures avant d’abdiquer et de venir t’effondrer dans le canapé de la salle commune des serdaigle. C’était ce à quoi tu te raccrochais dans tous cela, tes études. La seule chose dont tu étais certains, la seule chose qui ne s’effondrera jamais… Enfin jusqu’à la fin de ces dernières qui auront lieu dans moins d’un mois… C’était le genre de pensée qui t’envahissait dès que tu n’avais pas l’esprit occupé et par miracle, une distraction tomba soudainement sous ton nez, sous les traits de Solveig Eskil et surtout des deux bouteilles qu’elle déposa sous ton nez. Tu réfléchissais quelques secondes, non ton anniversaire était passé d’un mois ce n’était donc pas cela…

« Toi tu sais me parler ! »
Répondais-tu alors amusé en te redressant légèrement, un sourire venant étirer tes lippes. L’alcool, tu avais essayé de te noyer dedans à ta séparation avec Alcyone, mais ce n’était pas pour toi, boire pour oublier ne fonctionnait pas vraiment, tu t’étais même retrouvé ivre mort dans le salon de l’étoile et cela n’avait rien arrangé bien au contraire. Alors tu étais revenu à des consommations plus raisonnable. Mais là ce soir, c’était exactement ce dont tu avais besoin. Eskil était l’une des rares femmes que tu pouvais compter dans tes amis, l’une de celle qui ne t’a pas tourné le dos en apprenant que tu avais été renier de la famille Dimitrov. Ta sœur t’ayant demandé de veiller sur elle à son arrivée de Poudlard après ce qui lui était arrivé avec son ancien petit ami, tu n’avais pas pu lui refuser cela. Si tu pensais juste garder un œil sur Solveig de loin, il se trouve qu’au final tu avais gagné bien plus que cela. Lorsque ta camarade reprend la parole tu te tends, voilà donc la raison de sa venue. Tu es sur la défensive dès que le sujet tombe sur le tapis, il n’y a que le regard de Solveig en ce moment qui te retiens de simplement l’envoyer balader. A la place tu te redresse totalement pour attraper l’une des bouteilles. « Je comprends mieux ce choix. » Dis-tu alors avec l’ombre d’un sourire sur ton visage. Elle n’avait pas choisi n’importe quelle bouteille non, elle avait misé haut, comme toujours d’ailleurs, il était rare qu’elle fasse les choses à moitié. D’un coup de baguette, tu fis apparaitre deux verres sur la table et prenait le temps de vous servir, comme si avoir un verre en main allait te donner assez de courage pour aborder ce sujet délicat. Un regard aux alentours t’apprenait qu’il n’avait pas grand monde et tu tournais de nouveau ton attention vers elle en lui donnant son verre. Tu haussais finalement tes épaules.

« Je n’ai pas trop le choix. » Dis-tu avant de prendre une gorgée. L’alcool réveillant les papilles de ton palet avant de glisser dans ta gorge, tu le savourais. Cela faisais un moment que tu n’avais pas bu celui-ci et tu y prenais toujours autant de plaisir. Cela te rappelais chez toi. Enfin la Russie, pas la manoir Dimitrov. « Je pense que je repoussais l’inévitable, mais que cela ne pouvait en réalité finir autrement. » Ajoutais-tu donc pour finir de répondre à sa question. « Il y a des petits cons qui se pensent à présent plus malin, mais dans l’ensemble… Ils se tiennent surtout dans l’ombre à l’affût du moindre signe de faiblesse pour faire ce qu’ils font à tous ceux qui se retrouvent dans ma situation. » Il n’y avait que la peur que tu leur insufflais qui les maintenaient en laisse, mais pour combien de temps ? Mais dans le fond, ce n’était pas l’intérieur de Poudlard que tu craignais, c’était surtout l’après… « Pourquoi maintenant ? » Demandes-tu en faisant un signe de tête vers les deux bouteilles. Cela fait deux mois que t’es parents sont libérés, alors qu’est-ce qui faisait qu’elle avait choisi cet instant pour venir te voir ? « En tout cas je vois que tu me connais bien. » Ajoutes-tu alors en prenant une nouvelle gorgée. Peut-être même un peu trop bien ? Elle n’avait pas pris le risque de venir entamer cette discussion sans ramener une bonne bouteille avec elle, signe que déjà, elle savait comment délier ta langue sur les sujets qui se révélaient être assez sensible pour toi. Bien sûr, n’importe qui ne pourrait pas parvenir à cet exploit, il n’y avait qu’une poignée de personne à qui tu pourrais te confier et Solveig en faisait dorénavant partie.


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Mar 18 Oct - 21:01
@Dimka Dimitrov & Solveig
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Le regard de Solveig était franc, fixé sur Dimka et son visage semblait impassible. Elle n’avait pas apporté ces bouteilles par hasard et ne tarda pas à mettre les deux pieds dans le plat, comme elle savait si bien le faire. Elle n’était probablement pas la première à aborder le sujet avec lui et se moquait bien de ce que les autres avaient pu dire avant elle. Son opinion lui appartenait et elle ne manquerait pas de la faire savoir à Dimka. Néanmoins, cela demandait un poil de finesse dont elle s’efforçait de faire preuve à cet instant. Nul doute, cependant, qu’évoquer avec son protagoniste la chute qu’il avait subie allait demander du temps et quelques grimaces de part et d’autre. Elle pensa gagner lorsque Dimka ne fit pas mine de la renvoyer d’où elle venait. Il se montrait plus ouvert qu’elle ne le serait sûrement à sa place. Elle mit cela sur le compte des bouteilles de vodka qui, dans des temps aussi troubles, prenaient l’apparence de bienfaitrices. Le plan de Solveig était aussi transparent que l’eau claire filant entre les rochers et en détaillant les expressions du visage de son ami, elle comprit très rapidement qu’il avait saisi quel était le sien. Elle pouvait s’attendre à quelques difficultés bien sûr mais, dans un cas comme dans l’autre, elle parviendra à faire parler Dimka. Au fond, n’était-ce pas ce dont il avait besoin ? S’épancher sur ses problèmes avec un bon verre ? Elle lui offrait tout cela sur un plateau, en plus de son écoute active. Pour la compréhension, elle ne pouvait rien garantir cependant. Ils n’étaient pas toujours d’accord sur certains sujets et elle espérait que, ce soir, ceux-ci ne fussent pas abordés. Les doigts graciles de la jeune femme attrapèrent le verre tendu, dont le liquide translucide fit quelques remous lorsqu’il passa d’une main à l’autre et en prit une simple gorgée. Elle sentit très rapidement le feu embraser son gosier mais son visage n’en fit pas étalage. Elle garda pour elle les émotions qui suivirent l’ingestion d’un alcool aussi pur que du cristal.

En effet, le choix, il ne l’avait pas. C’était une notion que Solveig avait eu tôt fait d’intégrer en cherchant, de son côté, comment rendre à son ami la place qui était la sienne. Malheureusement, l’issue de cette séparation semblait sans appel et inévitable. Elle n’avait pas le pouvoir de lui donner ce qu’il avait perdu et voir ce macho de Grigori prendre la place d’héritier des Dimitrov rendait sa gorge aussi sèche que le désert de Gobi. Elle ne fit pas tout de suite de commentaire et attendit patiemment que l’étudiant exprime ce qu’il avait en tête. Que ses sentiments fussent positifs ou négatifs importait peu à la Suédoise, qui voulait simplement entendre sa version de l’histoire plutôt que de se baser sur les ragots des uns et des autres, continuellement erronés. Nouvelle gorgée, nouveau souffle. Ses yeux clairs se mirent à pétiller lorsque coula dans sa gorge le liquide cristallin. Il fit mention de la fatalité de sa situation et Solveig fronça les sourcils. Elle n’avait aucune idée de cela et n’aurait pu le deviner, quelques mois plus tôt. Il faut dire qu’elle ne s’intéressait pas vraiment aux histoires de famille des autres élèves, même ses propres amis. Trop occupées à dealer avec les siens, elle en oubliait que les autres aussi pouvaient avoir une vie aussi compliquée que la sienne.

« Qu’ils essayent seulement. Je ne dois pas être la seule à couvrir tes arrières. » Il pouvait paraître étrange qu’une Mangemort aussi impliquée qu’elle accorde autant d’importance à son amitié avec un fils de sang pur renié par sa propre famille. C’était mal vu de fréquenter quelqu’un ayant vécu une telle chute sociétale et dans d’autres circonstances, il y avait fort à parier que Solveig aurait eu le même comportement que les autres – à cela près qu’elle, elle s’en moquait vraiment. Mais Dimka, elle le savait au fond d’elle, avait veillé sur elle à son arrivée à Hungcalf, même si le sujet de son ex n’avait jamais été abordé entre eux. Elle lui devait au moins ça, mais pour combien de temps ? Rares étaient les membres du sexe opposé que la jeune femme appréciait encore et laisser partir le Dimitrov n’était pas encore une option viable pour l’étudiante. Pour le chasser de sa vie, il fallait que sa décision soit cent pour cent certaine et actuellement, trop de doutes persistaient. Et puis, elle pensait à la réaction d’Astrid si elle venait à l’apprendre ; à l’image que sa sœur aurait d’elle si elle se montrait aussi froide et incompréhensive. Plus que tout, elle ne voulait pas la blesser ou la perdre. Surtout pas.

« C’est que je t’écoute, mine de rien. On ne dirait pas comme ça, n’est-ce pas ? » On lui avait souvent reproché de ne penser qu’à elle et il y avait une part de vérité en cela. Solveig pensait à sa propre survie avant celle des autres, n’y avait-il rien de plus humain que cela ? Les émotions des autres ne rentraient que très rarement en ligne de compte et la Suédoise ne s’en cachait pas. Elle donnait l’impression de ne pas écouter ou, pire encore, de ne pas se soucier du bonheur d’autrui. Mais pour les personnes qui comptaient vraiment – et ce même si les apparences indiquaient le contraire – la sorcière avait une oreille attentive. Elle ne saurait dire quelles avaient été ses premières paroles échangées avec Dimka mais elle se souvenait des choses importantes arrivées ou dites depuis… notamment son goût en matière d’alcool.
Alors, pourquoi maintenant ? Il faisait bien de poser la question car elle-même se la posait régulièrement. Comme tout le monde, elle avait très rapidement appris ce qui était arrivé à l’héritier Dimitrov mais plutôt que de réagir à chaud, la jeune femme avait cherché le meilleur moyen de dealer avec cette nouvelle information. Réfléchie et constructive, il était hors de question pour elle de faire la moindre erreur dans sa relation avec Dimka. Pour cela, il lui avait fallu un temps considérable. Mais pas que. Il fallait bien admettre que pendant deux ou trois semaines, elle avait mis ce problème de côté pour se concentrer sur les siens et ceux d’Astrid, exclusivement. Elle ne pouvait pas apporter une épaule chaleureuse et amie à Dimka si elle-même n’était pas en mesure d’encaisser ce qui lui arrivait. Désormais, elle était prête à l’écouter et le conseiller au mieux, sans oublier les intérêts des Mangemorts. Non, elle n’en démordait pas : Dimka devait revenir dans la course coûte que coûte. Trop de temps avait été perdu.

« Pourquoi avant ? » demanda-t-elle sur le même ton, cachant son sourire derrière son verre encore trop bien rempli. À cette pensée, elle reprit une gorgée comme pour se donner courage mais au fond, elle n’en avait pas tant besoin. Elle pouvait dire au jeune homme la raison de sa présence tardive. Et puis, ne dit-on pas « mieux vaut tard que jamais » ?

« Je me devais de trouver les bonnes bouteilles d’alcool et crois-moi ou non, mais il faut bien deux mois pour dénicher ces petites pépites. » Elle ne faisait que rarement preuve d’aussi peu de sérieux. On pouvait presque appeler cela une exception. « Plus sérieusement, il me fallait le temps d’intégrer l’information et savoir quoi en faire. Je me suis dit aussi que tu avais peut-être besoin d’un peu de recul et de moment à toi pour digérer ta nouvelle vie. Se précipiter à ton chevet pour picorer ce qui reste de mangeable sur ta carcasse encore fumante n’est pas digne de moi. Ou d’une amie. Es-tu déçu que je ne me sois pas manifestée avant ? » Elle pourrait aisément le comprendre. À dire vrai, Solveig avait bien du mal avec le concept de l’amitié. Beaucoup des codes paraissant élémentaires pour le commun des mortels lui causaient bien des soucis. Elle n’en comprenait pas la plupart. Mais au moins, on pouvait dire qu’elle faisait des efforts en la matière depuis quelques années. Vivre sous la coupe de son ex l’avait éloigné de ce type de schéma social et en arrivant à Poudlard, il avait fallu tout réapprendre. Sourire, être aimable, dire des mots gentils… Dieu que c’était ennuyant parfois ! Ce type de danse n’était pas simple pour la Suédoise qui peinait déjà à être indulgente envers elle-même, alors les autres ! Quelle histoire… Mais elle pensait bien se défendre en la matière désormais, n’est-ce pas ?
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Que Solveig soit venue avec une bouteille dans le but de te faire parler ne te mettait pas en colère. Pourquoi ? Peut-être parce que tu t’étais déjà épanché sur le sujet et que la phase d’acceptation était passée. Cela ne voulait pas dire que n’importe qui aurait pu se pointer avec la même bouteille et s’attendre à ce que ta langue se délit. Mais la jeune femme était devenue une amie au fil du temps et c’était une amie que tu ne voulais pas perdre, après tout ils étaient rares en ce moment. Ceux qui décidaient de ne pas te tourner le dos malgré ce qui arrivait, c’était seulement d’eux dont tu devais t’entourer. Tu n’avais pas besoin des autres.  Un nouveau sourire étire tes lippes à la menace pas du tout subtile de la jeune femme envers ceux qui voudraient s’en prendre à toi. Tu souris parce que tu te voyais en elle, tu défendrais chacun de tes amis à qui cela arriverait et c’était exactement ce que tu avais fait dans l’ombre pour Hestia et tu comprenais aisément son sentiment en cet instant-là. Tu comptais servir le même baratin à Eskil et tu savais qu’elle en ferait de toute façon qu’à sa tête.

« Ma réputation me protège tu sais, rare sont ceux qui osent réellement m’affronter en face et puis je sais me défendre. » La question pouvait être, pendant combien de temps, mais ça tu le balayais de la main, tu t’en préoccuperais plus tard. Elle avait raison en tout cas, sans doute ne serait-elle pas la seule à intervenir s’il devait se passer quelque chose, mais tu t’en voudrais qu’il leur arrive quoique ce soit. Ce qui t’intriguait en cet instant c’est pourquoi Solveig avait choisi cet instant pour venir te parler après tout cela faisait deux mois que c’était arrivé, des occasions elle en aurait probablement eu avant, mais elle n’était pas venue. Son comportement ne te décevait pas, c’était juste qu’il y avait probablement une raison et tu préférais la connaitre. « Oh je sais bien que derrière tes grands airs de « je ne me préoccupe de personne » dans le fond il t’arrive de réellement de te soucier et d’écouter certaines personnes Eskil. » Lâchais-tu alors avec un regard complice avant d’ajouter, « Et oui je t’ai démasquée ! » Tu lui servais ton sourire arrogant, celui qui avait tendance à agacer les autres, bien sûr tu n’avais aucun autre but que celui de la taquiner. Rien que l’amour qu’elle portait à sa sœur montrait qu’elle n’était pas si froide qu’elle aimait bien le montrer. Comme pour toi, il fallait savoir lire entre les lignes. Quelque chose que tu savais faire depuis très longtemps, peut-être pour ça que vous arriviez à être amis tous les deux. A ta question, elle t’en retournait une, tu souris ne sachant pas trop quoi répondre, tu hausses les épaules.

« Il est rare que les gens viennent poser leur question aussi tardivement, alors je me demande simplement pourquoi est-ce que toi tu le fais. » Y avait-il autre chose que de l’amitié derrière tout cela ? Avait-elle un but précis ? A sa réponse à propos des bouteilles, tu es septique, tu savais qui tu avais devant toi, tu sais que si elle avait voulu cette bouteille bien avant elle y serait parvenue. Fort heureusement pour elle, son regard t’apprenait qu’elle n’était pas du tout sérieuse et donc tu attendais patiemment la suite. Dans le cas contraire, pas sûr que tu aurais apprécié la blague si cela n’avait été qu’un mensonge pour ne pas avoir à répondre et tu n’en aurais pas toléré d’autres. Quand elle reprit la parole alors que tu buvais une nouvelle gorgée, tu hochais la tête. Cela tu pouvais aisément le comprendre. Tu avais été renié ce n’était pas rien, ce n’était pas une décision facile à prendre que de soutenir une personne qui subit cela, c’est prendre le risque de devenir soit même un paria. Tu étais passé par-là et tu préférais qu’elle ait choisi de prendre son temps effectivement, plutôt que de faire ce choix sur un coup de tête.

« Bien sûr que non. » Dis-tu en secouant légèrement la tête négativement. « Ce qui m’aurait déçu c’est que tu agisses différemment de qui tu es. » A vrai dire, elle te connaissait plutôt bien pour quelqu’un qui n’était pas dans ta vie depuis aussi longtemps qu’Hestia ou Aidan. Ces deux derniers avaient été là pour toi pendant ces deux derniers mois, mais c’était sans doute leurs seules présences et celle de ta cadette que tu aurais supportée, pas sûr que tu te serais montré si ouvert envers quelqu’un d’autre et Solveig l’avait compris. « Alors ? » Commences-tu avant de marquer une pause afin de capter son attention. « As-tu trouver quoi faire de cette information ? » Demandes-tu finalement. Plongeant tes prunelles ambrées dans les siennes, tu demandas. « Que fais-tu réellement ici Eskil ? Le simple fait que l’on te voit avec moi pourrait te valoir quelques ennuis… » Avait-elle réellement pris la décision de restée ton amie ? Tout dans son discours t’y fais penser mais…, Cette petite phrase qu’elle a glissée te fais douter, venait-elle pour autre chose ? Et si elle décidait d’être raisonnable, pourrais-tu réellement lui en vouloir ? Ne préférais-tu pas la voir en sécurité plutôt que de risquer sa propre réputation et des problèmes pour être resté amie avec toi ? Si, probablement que si… Mais Solveig était du genre à faire ses propres choix, tu n’avais vue encore personne décidé à sa place.


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Mer 26 Oct - 18:49
@Dimka Dimitrov & Solveig
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Solveig ne faisait que très peu de plaisanteries, si bien qu’il était aisé de remarquer sur son visage la moindre tentative de faire rire son auditoire. On sentait qu’elle n’y était pas à l’aise et que cela lui demandait de la réflexion. La jeune femme trouvait bien plus de confort dans l’immobilité et l’impassibilité, même auprès de ses amis. Ceux-ci la trouvaient étrange au début puis finissaient par s’habituer à ce trait de personnalité chez la Suédoise. La froideur qu’elle dégageait n’était pas contagieuse pour autant. Elle ne glaçait pas une pièce en y entrant mais il fallait bien admettre qu’il était difficile de garder une ambiance totalement électrique en sa présence. Pragmatique et affirmée, elle n’hésitait pas à donner son opinion même si celle-ci n’était pas demandée et bien souvent, le ton de sa voix était plus tranchant qu’un sabre. Elle ne prenait pas particulièrement de plaisir à s’exprimer ainsi car en fin de compte, Solveig ne savait tout simplement plus faire autrement. Son expérience passée l’avait conduite à opter pour un enfermement provisoire de ses sentiments et émotions les plus primaires, si bien qu’elle semblait dénuée de toute vie. À force de vivre de cette façon, il lui devenait difficile d’agir autrement. Seule Astrid pouvait encore la faire sortir de ce cocon glacial et tirer d’elle des sourires francs et même, parfois, quelques rires cristallins. Mais depuis quand n’avait-elle pas ri aux éclats ? Solveig elle-même ne s’en souvenait plus. Le temps avait passé si vite et effacé plusieurs de ses souvenirs les plus anodins et pendant longtemps, le fait de rire entrait dans cette catégorie. Il lui faudrait se pencher sérieusement sur la question pour retrouver dans sa mémoire de tels événements mais le moment ne s’y prêtait guère. Elle était là pour son amitié avec Dimka, pas pour faire un check-up de ses émotions les plus enfouies.

La Serdaigle lui avoua alors que le temps qu’elle avait pris pour elle avant de venir le trouver ne s’était pas perdu. Il avait eu un but bien précis et avait rempli sa fonction à la perfection. Solveig s’était laissé quelques semaines pour faire le point sur ce qu’elle attendait de son ami et quelle serait sa vie désormais. Surtout, elle pensait à l’impact que cela aurait sur sa propre vie sociale car, peu importe à quel point elle détestait les autres êtres humains, la Suédoise était forcée d’admettre que pour survivre, elle devait se mêler à la masse. Être sociable. Une compétence qui lui avait toujours fait défaut, même bien avant que son ex n’entre en scène. Elle guetta la réaction de Dimka, espérant générer en lui les bons sentiments et qu’il lui pardonnerait cette légère indécision. Tout le monde ne pouvait pas prendre des directions vitales sur un coup de tête et la sorcière s’y refusait catégoriquement. Rien de ce qu’elle avait fait de façon irréfléchie ne s’était déroulé à la perfection. Désormais, elle souhaitait à tout instant réduire la marge d’erreur au plus proche du zéro.

« Je te remercie. » Solveig eut une petite expression satisfaite en entendant la réponse du Dimitrov. Seuls ceux qui l’appréciaient vraiment étaient en mesure d’avoir une telle réponse et d’accepter que, peu importe leurs efforts ou conditions, elle ne changerait pas. Lui assurer ainsi qu’il ne souhaitait pas la voir changer confortait la Suédoise dans sa décision initiale et elle but une nouvelle gorgée de son verre, un peu plus longue cette fois. Elle se sentait assez à l’aise pour se le permettre. Mais en gardant ses iris dirigées sur celles de son ami, elle comprit que l’histoire n’allait pas s’arrêter là. Il regorgeait de questions et ne tarda pas à les lui poser. Comme à chaque fois, Solveig allait se montrer franche dans ses réponses, autant par égard pour lui que pour elle-même. L’idée de lui mentir pour apaiser ses peines ne lui venait même pas à l’esprit, car en quoi cela l’aiderait-il vraiment ? Elle garda le silence quelques secondes puis leva vers lui un regard plein de combativité.

« Je suis abonnée aux ennuis, Dimitrov. Je ne t’ai pas attendu pour que certaines mauvaises langues m’aient dans leur collimateur. Tu n’es qu’un prétexte comme un autre pour ces gens-là. » Comme tout un chacun, Solveig avait ses détracteurs. Ceux qui ne l’aimaient pas pour des raisons stupides, telles que la jalousie, le manque de confiance en soi ou la peur de ce qu’elle pourrait faire si elle s’en donnait les moyens. La jeune femme avait confiance de ne pas être appréciée de tous ses camarades universitaires. Elle était forte, indépendante, audacieuse, bûcheuse et surtout, elle ne cherchait pas à devenir populaire parmi les élèves. Qu’on la mette sur un piédestal lui importait peu et les avis des professeurs et autres adultes de Poudlard avaient plus de valeur à ses yeux que ceux de ses camarades. Le fait qu’elle leur soit supérieurement intelligente les agaçait, sans compter sa beauté du Nord qui la rendait presque inaccessible. Certains, même, trouvaient étrange qu’elle n’ait jamais eu aucun homme ou aucune femme à son bras et jouaient de cette information pour la discréditer. Solveig, la Reine de Glace, incapable d’éprouver la moindre émotion chaleureuse… Elle se satisfaisait de cette description. Elle se sentait mise en valeur, ce qui les énervait d’autant plus.

« Je ne ferai pas partie de ceux qui te tourneront le dos, Dimitrov. Tu es un bon sorcier et un camarade que j’apprécie d’avoir dans mon entourage, et tu sais à quel point celui-ci est restreint. Je pense au contraire pouvoir t’aider. En voyant que tu es soutenu par tes amis de sang pur, les mauvaises langues finiront par se taire d’elles-mêmes. » Elle comptait bien là-dessus. C’était innocent, sans bavure et sans drame. Juste une information qui passe avec le temps. Dimka faisait l’objet de rumeurs et ragots en tous genres dernièrement mais il suffira d’un rien dans la presse sorcière pour qu’il soit écarté des spotlights et que l’attention soit entièrement focalisée sur quelqu’un d’autre. De plus problématique, avec un peu de chance. Et si cela ne devait pas se produire, Solveig était assurée que son entourage saurait prouver sa valeur en tant que sorcier, s’il n’y parvenait déjà pas de lui-même. L’incertitude du futur faisait que les choses pouvaient se corser et empirer dans les semaines à venir. La jeune femme n’ignorait pas cela. Néanmoins, elle refusait de laisser la fatalité prendre le dessus. Ce n’était qu’une passade dans la vie de Dimka. Il devait le comprendre, si ce n’était pas encore le cas.

« Il ne tient qu’à toi de forger ton avenir en prenant en main ton destin. Ce n’est qu’un obstacle sur ton chemin que tu sauras surmonter, j’en suis certaine. Tu le fais déjà. Et tu sais qu’il existe des personnes sur lesquelles tu peux compter pour cela. » Elle leva son verre vers le sien et les fit tinter l’un contre l’autre. Aussi étrange fusse-t-il, Solveig pensait réellement chacun de ces mots et s’incluait dans ce groupe d’amis disposés à fournir un coup de main à Dimka en cas de pépin. Elle n’affirmait que rarement ses allégeances haut et fort mais les circonstances étaient exceptionnelles. Pour prouver sa bonne foi à son ami, elle se devait de dire les choses. Même si avoir un discours aussi positif centré sur l’amitié ne lui ressemblait pas et lui demandait de la bravoure.
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Dimka Dimitrov
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

L’amitié. C’est un concept qui a mis du temps à s’ouvrir à toi. Dans ta famille, toute forme d’attachement à une autre personne est une faiblesse. Voilà pourquoi ton amitié avec Hestia est restée pendant des années secrète et Aidan… C’est lui qui t’en a tout d’abord montrer le sens. C’est lui qui ta démontré ce que c’était la loyauté envers quelqu’un d’autre que ta famille, d’être là pour quelqu’un… De compter aussi pour quelqu’un. Ils t’ont appris qu’être ami avec quelqu’un réellement, c’est l’accepter entièrement et pas juste une facette de cette personne. Tu prends tout ou rien du tout. Et si ton amitié avec Solveig était assez récente, tu avais décidé de tout prendre. Le bon, comme le mauvais. Alors oui tu n’aurais pas voulu qu’elle agisse autrement, tu n’aurais pas voulu qu’elle joue un rôle juste pour convenir à ce qu’on attend d’une amie ? Qui est-ce qui fixe les règles au juste ? En arrivant aujourd’hui, avec cette bouteille oui, mais pas que… Le fait que sa décision était réfléchie et qu’elle était bel et bien là pour toi, elle te prouvait que tu avais eu raison de lui ouvrir ta porte.

Un sourire apparait au coin de tes lèvres, il est vrai qu’elle connaissait déjà les ennuis, le souci quand on ne rentre pas dans toutes les cases, c’est qu’on dérange et quand on dérange, c’est fou mais les gens ne savent rien faire d’autre que de s’en prendre à vous. Solveig dans ta famille aurait été brisée, juste parce qu’elle née avec un utérus. Tu étais assez bien placé pour savoir ce qui se passait lorsqu’on ne rentrait pas dans un moule pré-fabriquer. C’était l’une des choses qui faisait que tu estimais autant la suédoise. Parce que malgré ce qui a pu se passer dans sa vie, elle ne laisse rien la toucher. Tu ne comprends que trop bien ce bouclier qui s’est forgé tout autour d’elle, l’empêchant de montrer le moindre signe de faiblesse, tu sais que si elle parait froide ce n’est pas par choix, mais par nécessité et que ça ne veut pas dire qu’au fond elle ne ressent rien, loin de là. Elle te le prouvait en s’ouvrant à toi en cet instant. Son raisonnement n’était pas idiot, est-ce qu’il suffirait en revanche ? Tu n’en savais rien, il était vrai que jusqu’ici les gens ont plutôt tendance à s’éloigner de ceux qui deviennent des parias, pas vraiment de les soutenirs…

« J’aurais voulu soutenir une amie moi aussi lorsque ça lui ai arrivé. » Confis-tu alors à la jeune femme. « Mais il se trouve qu’elle était plus en danger si je restais à ses côtés… J’ai dû m’éloigner au lieu de la soutenir… » Et tu détestais ce que tu avais dû faire et quand bien même tu lui as demandé pardon, tu as du mal à te pardonner à toi-même encore plus en te disant que si tu avais pu continuer de te montrer à ses côtés peut-être que cela en aurait démotivé plus d’un à s’en prendre à elle. Quand bien même Carrow est assez grande pour se défendre, le soutient est effectivement important dans un moment comme celui-là et à vrai dire tu aurais pu la comprendre si elle avait choisi de ne pas te pardonner. « Je ne te savais pas philosophe Eskil. » Réponds-tu légèrement amusé avant que ton verre ne rencontre le sien. « Merci. » Ajoutais-tu avec tes prunelles dans les siennes, cela comptait évidemment pour toi. « Quant au destin et bien… Si tu veux mon avis, il peut aller se faire foutre. » Lâches-tu en buvant d’une traite ce qu’il restait de ton verre.

« Ma vie ressemblait à une belle pochette, fils héritier d’une grande famille de sang pur, brillant, de grandes études, une place haut placé au ministère une fois le diplôme en poche et une héritage tellement conséquent que je n’aurais eu à m’inquiéter de rien de toute ma vie. » Tout cela servit sur un beau plateau en argent evidemment. « Ah et j’oubliais certainement une belle femme à mes côtés que je n’aurais pas eu l’honneur de choisir et dont la plus haute qualité serait de savoir se taire ainsi qu’une descendance prestigieuse ! » Evidemment tout cela sortait sur le ton de l’ironie, Solveig savait déjà que tu ne partageais pas réellement les valeurs de ta famille. « Tout ce dont j’aurais eu besoin de m’inquiéter serait de ne pas avoir de fille. Cela fait tâche dans la famille et j’aurais été obligé de lui cogner dessus pour passer ma frustration. » Tu fronce les sourcils un instant faisant mine de réfléchir. « As-ton avis où est-ce que ça a bien pu merdé ? » Demandes-tu sans réellement attendre de réponse. Quand ils t’ont fiancé de force ? Ou quand tu t’es retrouvé lié à ton frère pour éviter que vous vous entretués alors qu’il venait de tabasser Alcyone ? Ou quand ils ont menacé de s’en prendre à ta meilleure amie quand elle s’est retrouvée reniée de sa famille ? La liste était encore bien longue en réalité et si tu devais reconnaitre une chose, c’est que tu ne contrôlais rien du tout, tu n’étais que spectateur de ta destinée et tu détestais cette sensation… Tu tournas alors ton regard vers Solveig.

« Très bien, d’après toi, quel serait le meilleur moyen de commencer pour en prendre le contrôle de ce foutu destin ? » Demandes-tu en abdiquant. La regardant comme si elle seule, en cet instant, pouvait t’aider à te sortir de cette merde dans laquelle tu étais englué depuis pas mal d’années déjà…


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Être une amie n’était pas une étiquette qu’elle collait aisément sur son front pour ensuite se balader dans les couloirs avec fierté. La plupart du temps, Solveig ne savait pas se comporter comme « une amie le ferait » et beaucoup le lui avaient fait comprendre par le passé. Être seule n’était pas tant un choix qu’une situation imposée par les autres pour elle. Elle ne comprenait pas l’intérêt des longues conversations sans but, dont le sens lui échappait bien souvent. Elle ne désirait pas mettre en pause toute sa vie juste pour aider un.e ami.e dans le besoin, qui l’aurait appelé à grand renfort de larmes. Elle aimait sa solitude presqu’autant que cela lui pesait. Face à Dimka, elle avait revêtu une nouvelle armure. Plutôt qu’armure, on pouvait parler de peau car c’était le sentiment ressentit chaque fois qu’elle agissait de façon peu naturelle. Elle choisissait un masque parmi une grande sélection dans son armoire mentale et le déposait sur son visage pour ne l’enlever que bien plus tard, en fin de journée, lorsque la corvée aura été accomplie. Chacun de ses masques avait un but particulier mais aussi des effets secondaires parfois dévastateurs. Ils pouvaient piquer la chair, donner la nausée ou filer des démangeaisons. Pourtant, Solveig s’obligeait à ne pas sortir le visage et la peau nu.e.s. Elle estimait qu’il serait une catastrophe pour elle autant que pour sa famille si elle agissait de la sorte. Le masque qu’elle portait ce soir, en présence du Russe, n’était pas aussi désagréable que les autres. Peut-être parce qu’il se fondait plus facilement avec la peau qui se trouvait en-dessous. Elle n’avait aucun mal à se montrer magnanime avec Dimka étant donné qu’elle appréciait le personnage, même s’il la déroutait parfois.

« Il faut savoir se mettre en retrait, parfois. Être présent n’est pas toujours une bonne solution. » Elle connaissait peut-être l’histoire de son amie, ou peut-être que non. Solveig ne faisait que peu attention aux rumeurs et aux racontars sur les autres étudiants ou jeunes personnes de son âge. Même quand il s’agissait de la société sorcière la plus pure qui soit. Elle ne retenait que quelques informations primordiales mais tout ce qui s’apparentait à des gossips rentrait dans une oreille et ressortait par l’autre. Elle pouvait citer quelques noms de l’entourage de Dimka mais ne saurait dire lequel d’entre eux correspondait à l’histoire qu’il venait de lui raconter. Elle ne tenait pas nécessaire à en savoir plus. Chaque situation était différente et elle ne pouvait pas juger son comportement d’inadéquat. Les conséquences parleraient d’elles-mêmes.

« Tant mieux, parce que je ne le suis pas ! » Ou peut-être l’était-elle ? Solveig ne parlait pas beaucoup et la plupart des personnes qu’elle rencontrait préféraient que ce soit le cas car ce qu’elle avait à dire faisait rarement plaisir à ses interlocuteurs. La taquinerie du sorcier ne lui échappa pas, même si elle mettait en évidence un trait de caractère qu’elle ne possédait pas : la diplomatie. Dimka, quant à lui, avait décidé de parler franchement et ils ne pouvaient pas mettre cela sur le compte de la vodka étant donné qu’elle était à peine entamée. Elle écouta patiemment le jeune homme faire un portrait de sa vie passée, de son statut jusqu’aux règles imposées qui ne lui convenaient pas. Qui ne convenaient qu’à peu de personnes, en fin de compte. Elle y reconnut tout ce qu’elle détestait : cette façon dont la société sorcière avait de mettre les premiers mâles des familles sur un piédestal, les poussant à se comporter comme si tout leur était dû. Frapper leurs femmes, leurs filles, leurs mères… Tout était permis tant qu’ils pouvaient asseoir leur domination et que cela se faisait derrière les rideaux fermés. Certains ne se donnaient même pas cette peine, ceci dit… Les propos de Dimka pouvaient paraître faux dans l’oreille d’un sorcier né-moldu à qui rien de tout ça n’avait été offert et qui vivait dans la misère d’être constamment jugé par son sang par des personnes appartenant à la caste des Dimitrov, mais la Suédoise ressentait la colère qui l’animait et la partageait. Aucune position n’était idéale. Aucun monde ne pouvait être parfait et Dimka venait de s’y confronter une bonne fois pour toute. Il avait pris un tournant qu’elle n’osait pas encore franchir elle-même. Elle redoutait le jour où Astrid se ferait embarquer dans ce schéma social dévastateur sans qu’elle ne puisse l’en sauver. Elle ne pouvait qu’espérer que sa sœur saurait s’en défaire d’elle-même, malgré sa gentillesse, et que le feu en elle viendrait consumer tous ceux ayant osé lui manquer de respect, à elle et à son genre. Car il s’agissait bien de cela : leur sexe ne valait rien aux yeux de ces hommes-là. Ils le répétaient assez souvent pour que cela soit clairement intégré dans les cerveaux des jeunes femmes comme elles : elles ne valaient rien si elles ne pouvaient être mariées. Stériles ? C’était une abomination, un raccourci pour l’écartement de l’héritage. Une bonne raison de les mettre à la poubelle sans autre regard. Il ne faudrait pas avoir de compassion pour ces femmes jugées par Mère Nature elle-même. Des foutaises qu’elle avait hâte de dépecer à mains nues.

Elle le regarda longuement, sachant pertinemment que cette question n’attendait pas de véritable réponse. Pourtant, elle ne manqua pas de donner son opinion. Comme à chaque fois. « Voici mon avis : les hommes. Ça a commencé à merder quand les hommes ont décidé de se mêler de tout. » À cet instant, elle ne savait pas si elle parlait du mâle de cette espèce ou de l’Humain en général. Les deux se valaient car certaines femmes étaient ridicules à supporter et encourager les comportements dévastateurs de leurs homologues masculins. Comme si cela allait leur apporter un quelconque soulagement dans leur vie quotidienne. Pathétiques. Soutenant le regard de son ami, Solveig prit encore quelques minutes pour réfléchir. Par où commencer ? Elle n’en savait rien parce qu’elle n’était pas dans la tête du Dimitrov. Elle ne pouvait pas voir le futur et savoir quel chemin il devait prendre, de quelle façon il devait se battre. Son regard se posa sur la bouteille de vodka et elle remplit à nouveau leurs verres, avant de boire le sien cul-sec. Laissant le liquide inonder sa gorge de flammes, elle porta sur le sorcier un regard un peu plus brillant.

« C’est déjà un bon début, non ? » Bien sûr, se saouler la gueule n’allait pas lui permettre de se bâtir un meilleur futur. Cependant, c’était une bonne façon de passer la soirée, non ? Noyer leurs questions, leurs problèmes et autres dilemmes dans une bouteille hors de prix d’un alcool russe. Elle trouvait cette idée particulièrement alléchante.

« Et puis, je ne suis pas sûre qu’il y ait de ‘meilleur’ moyen, tu sais. Il faut juste… se relever les manches et s’y mettre. Tu pourrais déjà commencer par arrêter de donner de l’importance à cette histoire et te tourner vers ce que tu pourrais faire pour toi. Exit les Dimitrov et les conflits qui te pèsent. Détache-toi d’eux, de ce nom. Je ne suis pas un exemple parfait de ce qu’il faut faire ou non. Je ne sais que ce qui peut s’appliquer à moi. Poses-toi peut-être cette question : qu’est-ce que TU veux faire qui ne t’était pas permis auparavant ? »
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

C’était là, que justement tu ne savais pas si tu avais réellement bien agi… Hestia en avait souffert et tu l’avais laissé tomber au moment où elle avait le plus besoin de toi… Tout ça parce que tu étais tenu ne laisse par une famille qui aujourd’hui ta tournée le dos. Est-ce que ça avait valu le coup ? Si tu avais su que ça finirait ainsi est-ce que tu n’aurais pas fait le choix de couper toi-même les ponts ? A quoi cela vous aviez mené au juste ? Tu avais juste failli tout perdre ou presque, une chose qui pour le moment semblait être le refrain de ta propre vie… Vie qui selon Solveig tu devais prendre en main. Tu ne savais pas si c’était possible, tu avais l’impression de faire des choix et à chaque fois la vie elle semblait te rappeler à l’ordre comme si justement tu n’étais pas maitre de quoique ce soit. Le destin, ce n’était pas quelque chose qui te faisais rêver, bien au contraire. Et doucement tu relatais ce que ta vie aurait dû être, autant être honnête en dehors de la première partie le reste n’était que peu reluisant au final. Que ce soit ta vie d’avant, celle de maintenant, les choix qui s’offraient à toi avaient l’air d’être tous biaisés d’avance. Pour Solveig cela avait commencé à merder lorsque les hommes ont décidé de se mêler de tout, est-ce que vraiment tu étais certains que ta vie vole en éclat à cause de cela ? Tu n’en savais rien, en tout cas il était vrai que le destin de beaucoup de femme sang pur n’était que peu reluisant. Pour une femme dans ce milieu c’était beaucoup plus dur de se battre pour ses idées. Et toutes n’avaient pas un frère près à ses dresser contre ses parents pour les protéger. Perdu comme souvent, tu finissais par demander à ta camarade Serdaigle ce qui d’après elle serait le meilleur moyen de commencer à prendre sa vie en main. Sa réponse, si elle te plaisait beaucoup, n’était pas la bonne et ça tu le savais bien. Tu la suivais et vidait le tient tout comme elle avant de répondre.

« La dernière fois que j’ai bu pour oublier je me suis retrouvé dans le salon de mon ex pour lui rendre ses clés au beau milieu de la nuit. » Dis-tu dans l’ombre d’un sourire, c’est un souvenir que tu préférais oublier, mais aujourd’hui tu te montrais particulièrement honnête avec Solveig, peut-être parce que la conversation dans le fond était réellement sérieuse. « On va faire un deal, on boit et toi tu m’empêche de faire quelque chose de stupide ça te va ? » Est-ce qu’elle serait en état de le faire, ça c’est une autre histoire. Quand elle reprenait la parole sur la meilleure façon de prendre sa vie en main, tu commençais par te sentir déçu, de belle parole pour au final très peu de réponse, néanmoins tu écoutais avec attention. Se détacher d’eux, exercice assez difficile, de ta famille ça allait encore, de ton nom c’était autre chose, cela représentait beaucoup pour toi et c’était la seule chose qui te restait… qu’est-ce que tu veux faire qui ne t’étais pas permis avant… à cette question, beaucoup de réponse possible et pourtant tes pensées tournaient autour d’un souvenir que tu gardais dans une boite comme une ombre, l’ombre de tes parents, de ta mère, des coups que tu prenais chaque fois que ce n’était pas assez bien… D’un coup de baguette tu fis apparaitre la boite devant vous. Pas besoin de s’y connaitre pour comprendre qu’il s’agit de l’étui d’un instrument de musique. D’un violon, que tu gardais depuis toutes ces années sans trop savoir pourquoi. Tu le détestais et en même temps tu n’avais jamais réussi à t’en séparer.

« Je veux le brûler. » C’était quelque chose qui te reliait directement à eux, c’était une bonne manière de tirer un trait sur cette partie de ton histoire. Ce n’était qu’un symbole, mais il était fort. C’était presque fébrile que tu prenais l’instrument entre tes doigts, cela t’étais arrivé depuis de jouer une fois pour Hestia ou même Alcyone, mais la douleur ne disparait jamais, elle est toujours là… Tu le pose alors part terre assez éloigné des meubles pour qu’il n’arrive rien à la salle commune et tu sors ta baguette. T’es doigts tremble un peu, mais tu es décidé, c’est Solveig qui à raison, tu devais couper ce lien qui te retenait à eux. « Incendio » à ces mots, l’instrument s’enflamme sans plus tarder, prenant la bouteille pour vous resservir deux verres, tu vins cogner doucement ton verre à celui de ta camarade.

« A ce nouveau moi alors ! » Oui bon il faudra probablement plus que ça pour arriver à reprendre ta vie en main. Tes prunelles se posent de nouveau sur l’instrument en flamme qui ne ressemble déjà plus beaucoup à ce qu’il a été et alors que tu t’étais toujours senti mal à l’aise avec ce violon, aujourd’hui, tu te sens soudainement libéré d’un nouveau poid…


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Mer 9 Nov - 16:14
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Boire n’arrangeait rien. Ne pas boire non plus. Des deux solutions, elle préféra la deuxième. Vu la situation dans laquelle il était, Dimka ne pouvait pas empirer les choses à cause de quelques verres, surtout si elle était là pour le surveiller. Solveig avait une bonne descente et savait garder la tête froide aussi longtemps que son corps le lui permettait. Pas invincible, certes, mais en contrôle constant. Elle ne voyait pas quoi offrir au Serdaigle qui rende son cœur plus léger et de toute évidence, elle n’était pas la personne taillée pour cela. La Suédoise ne faisait pas dans l’allégresse, la joie et le j’m’en-foutisme. Elle prenait une situation, l’analysait et choisissait – ou non – de la renverser à son avantage. Les mots qu’elle eut pour Dimka pouvaient sembler creux et ils l’étaient sûrement, mais ils avaient l’avantage d’exister. Ce n’était pas grand-chose, un grain de sable dans un désert, un espoir très mince qu’il saurait tirer avantage de cette situation, aussi désastreuse fusse-t-elle. Solveig ne se souvenait pas de la dernière fois qu’elle avait réellement pris une cuite. Cela remontait à des mois, voire des années. Sa peur de perdre le contrôle sur sa vie était telle qu’elle s’interdisait ce type de comportement autodestructeur. Alors qu’elle s’enfilait un nouveau shot de vodka et que la température de son corps augmentait d’un nouveau degré, elle songea à lâcher prise pour la soirée. Mais si elle le faisait, qui allait surveiller Dimitrov, hein ? Qui allait la surveiller, elle, pour qu’elle n’aille pas retrouver son ex pour le brûler vif ? La jeune femme posa le verre sur la table basse et le repoussa de son index, comme pour s’interdire d’en prendre davantage dans les prochaines minutes. À la place, elle offrit à Dimka un sourire entendu.

« Je suis très douée pour ça, compte sur moi. » Elle n’était pas la personne en détresse ici mais bien l’amie venue apporter un semblant de réconfort. Elle pouvait se retenir afin d’être la plus alerte possible et empêcher le Russe de faire n’importe quoi de ses dix doigts. Restait en suspens la question posée par Solveig, à laquelle il n’avait pas encore répondu. Elle n’en attendait pas spécifiquement une, de réponse, et se contentait de lui donner de quoi réfléchir. Cependant, il fit apparaître un étui devant eux, dans lequel se trouvait un très beau violon. D’un prix exorbitant, elle pouvait le deviner. Lorsqu’il lui indiqua le sort qu’il réservait à l’instrument, Solveig leva un sourcil surpris. De toute évidence, l’objet était plein de mauvais souvenirs et cela allait lui permettre de s’en libérer, mais la Suédoise était chiffonnée de voir un tel bijou partir en flammes. Sachant pertinemment qu’elle n’avait pas son mot à dire sur la question, elle laissa Dimka prendre les rênes de sa libération. Si cela devait passer par un bûcher, ainsi soit-il. Installée confortablement dans le canapé de la maison Serdaigle, elle regarda le jeune homme lancer un Incendio sur son instrument de musique. La volonté du sort était si puissante qu’il produisit des flammes hautes et voraces. En quelques secondes seulement, le violon commençait déjà à crépiter, hurlant au secours. Il n’y était pour rien, lui, si on l’avait imposé comme instrument de torture. Les flammes se reflétaient dans les iris claires de la jeune femme, qui les posa ensuite sur l’étudiant. Fier de lui, doté d’une toute nouvelle bravoure, il respirait la confiance. C’était la bonne chose à faire, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi.

« À ce nouveau toi, puisse-t-il prospérer dans les temps à venir ! » Son verre de nouveau rempli qui venait de tinter contre celui de Dimka, elle le regarda quelques secondes avant de le vider de la même façon que les précédents. De l’index, elle ramassa une petite goutte qui souhaitait s’échapper par la commissure de ses lèvres et la déposa sur sa langue. L’alcool lui paraissait de moins en moins fort et la pièce de plus en plus chaude. Elle savait que la vodka y était pour quelque chose mais le petit bûcher improvisé ne devait pas être innocent dans l’histoire.

« Tu te sens déjà mieux ? » demanda-t-elle, sincèrement curieuse vis-à-vis des sentiments que pouvait éprouver le Dimitrov à ce moment-là. Elle aurait aimé faire la même chose avec la maison de son enfance : la brûler du sol au plafond pour qu’il ne reste plus aucune trace de cette supercherie. Un monde de faux-semblants et de mensonges qui la hantaient encore aujourd’hui. Elle devait supporter les regards de son père et de sa sœur aînée comme si cela était justifié alors qu’à ses yeux, il n’en était rien. Alors oui, elle mourrait d’envie de connaître les émotions traversées par Dimka maintenant qu’il se libérait d’une des chaînes de son passé. Se sentait-il plus léger ? Plus fort ? Plus déterminé ? La peur et la colère s’en allaient-elles un jour ? En tout cas, son énergie laissait entendre qu’il ne regrettait rien de ce qui venait de se produire.

« Pourquoi ce violon ? »
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Dimka Dimitrov
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Lun 28 Nov - 14:21

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Loving can hurt, loving can hurt sometimes When it gets hard, you know it can get hard sometimes It's the only thing that makes us feel alive

Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Boire pour oublier tes problèmes… Fut un temps cela était presque ton mantra ! Aujourd’hui tu savais que sur toi ça pouvait être dangereux, cela te poussait à faire des choses stupides et tu n’avais pas envie de débarquer dans le salon de l’étoile encore une fois. Tu demandais donc à Solveig de t’empêcher de faire quoique ce soit, sachant qu’elle buvait avec toi, est-ce que vraiment c’était raisonnable ? Rien n’était moins sûr, mais le fait de lui avoir demandé de veiller sur toi, c’était comme une façon de te dédouaner des problèmes qui pourraient arrivés ensuite. Alors qu’elle te conseillait de faire des choses qui ne t’étais pas permise avant une image s’imposa à toi, celle de ton violon. Une façon de couper les ponts avec cette famille qui avait contrôlé ta vie durant toutes ces années. Une façon d’éteindre cette douleur qui existe chaque fois que tu poses le regard sur l’étui. Tu n’avais jamais osé le faire, quelque chose t’avait toujours rattaché à lui et pourtant, ce soir, tu te sens libéré. Tu sens bien que Solveig ne doit pas comprendre pourquoi ce choix, elle reste silencieuse tandis que l’instrument commence à disparaitre dans les flammes. Remplir vos verres t’avais apparu comme une évidence et tu venais trinquer avec elle à ce nouveau toi. Alors tu n’allais pas te mentir, le fait d’avoir brûlé ce violon ne changeait pas tout, n’enlevait pas tout ce que tu portais sur les épaules non, il était juste là pour marquer ce jour où tu as décidé de te reprendre en main. A sa question tu haussas doucement les épaules.

« Plus léger on va dire, mais j’espère que ce sera réellement un nouveau départ et que je vais pouvoir écrire une autre page de mon histoire. » Cela aurait été trop facile s’il ne suffisait que de brûler un violon pour effacer tout tes problèmes et peut-être que si ça avait été le cas, tu aurais sauté le pas il y a des années. « La peur que cela ne change rien est là, mais si… Si j’ai les bonnes personnes autour de moi, cela devrait aller n’est-ce pas ? » Dis-tu alors en la regardant elle, parce que ce soir, c’était elle qui l’aidait à aller de l’avant. Compter sur les autres c’étaient un concept t’étais plus ou moins étranger même si ça s’améliorait avec le temps, mais tu savais que cette fois, tu aurais du mal à t’en sortir réellement seul. La question qui s’échappait des lippes de ta camarade ne te surprenais pas. Elle ne connaissait pas cette partie de ton histoire, il était normal qu’elle s’interroge. Tu remplissais d’abord une nouvelle fois vos verres parce que c’était un sujet délicat chez toi et qu’il te fallait du courage pour l’aborder. Tu prenais donc une nouvelle gorgée. Ce qui lui était arrivé, vous n’en aviez jamais parlé et pourtant elle savait que tu savais.

« Tu sais pourquoi je me suis approché de toi au départ n’est-ce pas ? On n’en a jamais parlé tous les deux, mais je sais que tu sais. Mais sais-tu pourquoi ? » Demandes-tu à ta camarade à tes côtés. « J’adore ma sœur, vraiment, mais je ne veillerais pas sur chaque personne pour qui elle se fait du souci pour autant. » Dis-tu dans un demi sourire. « Ton histoire à toi, elle est différente. » Pas besoin de mettre de mot sur ce qu’elle avait vécu, ce n’était pas ce que tu voulais dire. « Mais pas si différente de la mienne. » Tu ne savais pas trop ce qu’elle savait de ta cadette, si elle s’était confiée des coups qu’elle recevait à la maison sous prétexte qu’elle était né du mauvais sexe. « Le violon était une lubie de ma mère. Elle voulait que je sache en jouer et evidemment je n’avais le droit à l’erreur, j’ai appris très tôt, j’en joue excellemment bien aujourd’hui. Parce que chaque fausse note m’a valu l’empreinte de sa main. » Ton myocarde s’emballe à se souvenir et tu reprends une gorgée comme pour rester maitre de tes émotions. « Partout où elle voulait que je joue, je devais en jouer, j’étais sa marionnette et je devais combler ses petites envies. Malgré ça… Je n’ai jamais pu me débarrasser du violon en grandissant, quelque chose me rattachait à lui. Je l’aimais autant que je le détestais. » Un peu comme ta famille finalement… Cette métaphore semblait bien trop réelle soudainement. « Mais plus ce soir. Ce soir j’ai réussi à me détacher de lui… Est-ce que tu crois que ça veut dire que je suis prêt ? Prêt à tourner la page et oublier cette famille de taré ? » Demandais-tu à ton amie sur un ton plus léger que ce que tu aurais voulu. Mais tu ne laissais pas transparaitre à quel point tout cela te touchais, tu connaissais Solveig, tu savais qu’elle n’était pas à l’aise lorsqu’il y avait beaucoup trop d’émotions, tu étais même étonnée qu’elle ait voulu savoir et tu ne voulais surtout pas qu’elle te voit comme quelqu’un de faible, tu voulais rester le même à ses yeux.

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Lun 28 Nov - 22:07
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Solveig connaissait les nouveaux départs et l’angoisse qui les accompagnait. La peur de manquer le sien et de perpétuer les mêmes erreurs que dans le passé. La leçon devait être apprise, même à ses dépends. S’installer à Londres avec sa famille et quitter son compagnon toxique fut brutal mais nécessaire pour que la sorcière ouvre les yeux sur le quotidien qu’elle s’imposait. L’université de Poudlard fut un nouveau départ pour elle mais jamais elle n’avait laissé qui que ce soit voir à quel point cela la déstabilisait de devoir recommencer à zéro, avec les marques de son passé sur le corps et dans l’esprit. Bien évidemment, elle ne comptait pas Astrid dans le lot, la seule à qui elle avait réussi à décrire l’horreur des jours passés aux côtés de cet homme qui ne lui voulait aucun bien. Elle s’était promis, ce jour-là, de ne plus jamais aborder le sujet mais, alors que Dimka parlait de renouveau, les souvenirs remontèrent à la surface. La jeune femme sentit sa gorge s’obstruer et inspira profondément.

« Cela devrait, logiquement. » Ce fut le cas pour elle même si, à bien y réfléchir, rien ne saurait effacer le passé. Ils avaient le choix d’aller de l’avant mais oublier ? Impossible. Elle regarda le Russe suffisamment longtemps pour avoir envie de lui crier cette vérité dont il allait prendre connaissance tôt ou tard. L’oubli n’existait pas. Il était possible de pardonner au passé mais pas de l’oublier et ce, peu importe les efforts et la volonté. Il revenait hanter du jour au lendemain, sans prévenir. S’insinuait dans les cauchemars les plus éprouvants. Dimka pouvait brûler ce violon tant qu’il le désirait, cela ne le ferait pas oublier ce qui s’était produit. Néanmoins, la curiosité la poussa à le questionner sur la raison de cet acte et le choix porté sur cet instrument particulier.

Solveig ne s’attendait pas à ce que l’explication débute par… elle. En quoi ce violon avait-il un rapport avec son expérience amoureuse désastreuse ? La Suédoise serra les dents alors que Dimka lui confirmait qu’il savait qu’elle savait qu’il savait, à propos des violences qu’elle avait subi et qu’elles étaient le point de démarrage de leur relation, initiée par la sœur du sorcier. Pas mieux lotie qu’elle, elle avait probablement reconnu les signes et mandaté son frère de faire ce qu’il fallait. Pourtant, à ce jour, jamais le sujet ne s’était levé entre eux… jusqu’à aujourd’hui. Solveig garda le silence tout le long. Elle écouta patiemment Dimka lui conter l’histoire de sa relation avec ce violon. Une relation complexe, entre amour et haine - il avait raison, cela ressemblait à sa propre histoire et elle détestait cela.

« Je ne sais pas si cela veut dire que tu es prêt mais on ne peut nier qu’il y a une signification forte derrière ce geste. » Son regard clair s’immobilisa quelques secondes sur les dernières flammes qui léchaient l’instrument. Fille de glace, elle trouvait pourtant le feu étrangement fascinant et apaisant. « Tourner la page est une bonne chose mais par expérience, il est impossible d’oublier. Tu peux t’y efforcer mais ce serait une perte de temps. À part si tu souffres d’Alzheimer, le cerveau n’oublie pas. Il occulte, mais n’oublie pas. » Elle vida un autre verre, par nécessité. Cette plongée dans son passé éprouvait son esprit ainsi que son corps, tendu malgré elle. Dimka avait raison sur un point, cependant : être entouré faisait toute la différence. Solveig n’était pas en mesure de dénombrer ceux, parmi les connaissances et amis du Russe, qui le soutenaient encore mais pour avoir vécu cette expérience en solitaire (plus par choix que par dépit car sa jumelle était plus que disposée à l’épauler), il valait mieux pour lui qu’ils soient suffisamment nombreux pour se relayer. Elle pouvait en faire partie, s’il le désirait encore. Loin d’être la plus chaleureuse du lot, elle savait au moins garder la tête froide en cas de coup dur. Et puis, surtout, elle achetait de la bonne vodka.

« As-tu déjà réfléchi aux changements que tu souhaites apporter dans ton quotidien, maintenant que tu es libre de toute obligation familiale ? Tu pourrais même changer de cursus, si tu le souhaitais. Je suis persuadée que beaucoup doivent t’envier cette toute nouvelle liberté. » Elle-même restait enfermée dans une cage qu’elle savait ouvrir, mais dont elle avait choisi de garder la porte close pour le moment.
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Dimka Dimitrov
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Tu avais cette crainte de paraitre faible, si tu avouais avoir besoin des autres. Des idées préconçues par le fait d’avoir été élevé chez les Dimitrov, comme le fait d’aimer. Cela t’avais posé pas mal de problème d’être tombé amoureux d’Alcyone, tu avais eu du mal à assumer tes sentiments et pourquoi au final ? Vue ou cela vous avait menés… Depuis que Solveig était arrivée à Poudlard, vous vous étiez rapprochés, mais jamais tu n’as posé la moindre question sur ce qui s’était passé avec son ex, tu savais. Ta sœur t’en avais assez dit, le reste se devinait. A certaines réactions de la jeune femme qui pour quelqu’un qui ne savait rien n’aurait sans doute pas deviné, mais pour quelqu’un d’averti comme toi, tu devinais tous les signes. Mais cette fois, pour répondre à ses questions, tu t’autorisais a abordé ce sujet sensible pour elle. Rendant le fait que tu savais ce qui s’était passé officiel. Tu t’apprêtais à lui livrer quelque chose de vraiment personnel, votre amitié allait prendre un autre tournant dès à présent et tu sentais que c’était le moment, parce que votre histoire avait quelque chose d’assez semblable, après tout, ce n’était pas rien de se prendre des coups par des gens qui sont censé vous aimez et vous protéger. Brûler ce violon, représentait beaucoup pour toi, c’était comme si durant toutes ses années il te retenait enfermé dans une cage et que tu venais enfin de venir à bout des barreaux. Cela ne voulait pas dire que la suite serait facile non, mais cela pouvait peut-être, être un vrai début. Solveig semblait d’accord avec cela avant de te rappeler que quoique tu fasses le cerveau, lui, n’oubliait pas, jamais. Il est vrai que tu venais de parler d’oublier ta famille, mais cela avait été une façon de parler, tu commençais à savoir que dans le fond, cela était impossible.

« Je crois que je m’en suis rendu compte… » Dis-tu en prenant une gorgée de ton verre (la joueuse ne se rappel même pas si le verre est plein) « Il y a pleins de choses que j’aimerais oublié, j’ai même tenté d’en noyer certaine dans l’alcool mais rien n’y fait. » Solveig te confirmait donc une chose dont tu te doutais déjà et ce n’était pas spécialement réjouissant pour le coup. Mais voilà qu’elle tentait un petit tournant dans la discussion au lieu d’être tourné vers le passé et tout ce qu’il y avait derrière, elle se tournait vers l’avenir et ce qui t’attendait. « Je t’avoue que de ce côté-là c’est un peu le bordel. Pour le moment je me rattache à ce que je connais, mon cursus, mais il est évident qu’en sortant de Poudlard, je ne vais pas trouver le poste qui m’était dédié depuis que je suis né parce que mes parents ont de bonnes relation. Ce que j’ai envie de faire… ? » Demandes-tu sachant que c’est elle qui t’a posé la question, tu marques un silence avant de reprendre.

« C’est effrayant cette soudaine liberté, voilà des années qu’on décidait tout pour moi, que je n’avais aucune question à me poser à propos de mon avenir. Et il ne valait mieux pas vouloir des choses différentes de ce qu’ils décident… Mais à présent j’ai le choix, je peux choisir ce que je veux faire de ma vie et pour être honnête Solvi' je… Je n’en sais rien. » Voilà. C’était dit. Tu ne savais pas ce que tu voulais, parce que tu n’avais jamais eu à te poser la moindre question là-dessus. « Il va me falloir trouver et vite, il ne reste qu'un mois avant la fin de l’année. » Si encore tu avais un an avant de pouvoir te poser ce genre de question, cela t’aurais laissé du temps, mais ce n’était pas le cas. Changé de cursus ? Pourquoi pas, mais pourquoi ? Lequel ? Tant de questions auxquelles tu n’avais aucune réponse. (Parce que la joueuse elle en sait rien non plus xD)

« Je sais juste que je tiens à démontrer à ma famille que je n’ai pas besoin d’eux. Que ce n’est pas parce que je suis renié que je deviendrais un Dimitrov tombant dans l’oubli comme mon frère ainé… » Mais redoré ton blason ne sera sans doute pas chose aisé et ça tu le sais que trop bien. Posant ton regard sur ta camarade à tes côtés, tu buvais une nouvelle gorgée, décidant soudainement de changer la cible de votre conversation. « Et toi alors ? Inspire-moi ! Tu as prévu quoi lorsque tu sortiras de Poudlard ? » Vous étiez dans le même cursus, un point que vous partagiez, au détail près que contrairement à toi, elle avait encore deux ans pour se préparer. Il ne fallait pas croire, deux ans, cela passait beaucoup trop vite, tu n’avais pas vue ces cinq ans passés pour ta part. Le droit ouvrait pas mal de porte. Que voulait-elle faire ? Serait-ce sont choix ? Ou quelque chose que sa famille lui a imposé ?

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Dim 18 Déc - 20:23
@Dimka Dimitrov & Solveig
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Solveig ne parlait que rarement pour ne rien dire et si elle affirmait à Dimka qu’oublier était impossible, c’était par expérience personnelle. Par ses propos résonnait la vérité et qu’on l’aime ou non, elle ne saurait être différente. L’alcool, la drogue et toutes ces substances supposées apaiser l’esprit des soucis n’étaient qu’une solution temporaire à un problème plus grave et qui n’avait pas pour vocation de disparaître de lui-même. Elle le regarda avec une once d’empathie, comprenant à quel point il pouvait être difficile de se séparer des fantômes du passé, surtout lorsqu’on en avait été aussi proche. Solveig ne voulait pas mettre de mots sur le sien pour le moment et dans ces circonstances, surtout. Sa foi en Dimka n’était pas tout à fait complète et ils se trouvaient dans un lieu non sécurisé, où les secrets pouvaient être entendus d’autres élèves. Elle ne pouvait s’y risquer. Elle préférait même emporter son secret avec elle dans la tombe, en espérant qu’elle n’ait pas à s’y installer avant de nombreuses années. Elle s’interrogea – et l’interrogea – sur ses projets futurs et si sa soudaine liberté impliquait des changements dans son présent. Il n’était que juste de se poser la question car, venant d’une famille où le contrôle était le mot-clé, les vraies ambitions de Dimka n’avaient pas eu l’opportunité de se faire connaître, de briller au grand jour. Pour cela fallait-il qu’il en ait vraiment. Elle se rendit compte qu’elle ne le connaissait pas tant que cela, incapable qu’elle était de répondre à la simple question « quelle est sa couleur préférée ». Comme si ce détail pouvait avoir une quelconque importance… On lui reprochait parfois ce manque d’attention aux détails, qu’elle n’appelait pas de la même manière. Si, elle faisait attention aux détails, mais seulement ceux qui en valaient la peine. Écoutant passivement la longue tirade du sorcier sur son triste sort universitaire, la jeune femme eut le loisir de découvrir qui était Dimka et quelles chaînes avaient été les siennes toutes ces longues années. Il se retrouvait désormais avec le poids pesant sur ses épaules des conséquences de ses propres choix, et non de ceux de ses parents. C’était une toute nouvelle forme de responsabilité à laquelle on ne se faisait jamais vraiment. Chaque erreur ne pouvait qu’incomber à lui-même désormais, il n’avait plus de bouc-émissaire, plus d’aide, plus personne pour le sortir de son pétrin si jamais il tombait dedans. À croire que sans l’aide d’une puissante famille sorcière, on n’était pas grand-chose. Solveig aurait beaucoup à dire sur le sujet mais le moment n’était pas opportun. Surtout, son verre était vide alors elle se dépêcha de le remplir et jeta un sort pour qu’à l’avenir, la magie s’en occupe à sa place.

« Tu pourrais prendre une année sabbatique pour trouver ta voie. Je ne suis pas particulièrement fan de ce type de démarche mais on ne peut nier qu’elle a su faire ses preuves chez beaucoup de jeunes gens. Un peu d’introspection en solitaire ne te ferait peut-être pas de mal. » Elle ne s’imaginait pas partir à l’aventure et tout laisser derrière elle – sa future vie professionnelle, ses ambitions, Astrid… mais il fallait bien admettre que l’idée était tentante pour quelqu’un dans la position de Dimka. Une toute nouvelle page d’un blanc éclatant s’ouvrait devant lui. Les choix étaient multiples. Il lui suffisait d’en faire un seul. Un tout petit, pour faire changer le cours des choses.

« Moi ? J’ai ma petite idée, oui. En fait, elle n’est pas petite. Je ne vise qu’une chose en sortant de Poudlard : le pouvoir. Je veux me faire un chemin et trouver une position qui me permette de changer le monde, de faire entendre ma voix. » Elle continua sur une voix plus basse, presque chuchotée. « Ce n’est pas nouveau que les femmes n’ont que peu de libre-arbitre et rarement voix au chapitre chez les Mangemorts… Je veux changer ça. » À la manière de Delphini, on pourrait dire. Mais de sa propre façon.
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Dimka Dimitrov
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Oui tu n’avais pas peur de le dire, mais bien parce que vous étiez que tous les deux et que la discussion était tournée vers les confidences. Tu n’avais aucune idée de ce que tu voulais. Te tourner vers l’art ? Mentalement tu n’étais pas encore prêt à passer le cap. Trop endoctriné parce qu’on t’avait appris depuis tout petit. Continuer dans le droit ? T’élever toi-même ? Oui mais à quel poste ? L’idée de Solveig n’était pas trop mal à un détail prêt. « Ils m’ont coupé les vivres tu sais. Il va me falloir de l’argent pour cette année sabbatique alors quitte à travailler peut-être rentrer dans le monde du travail dès ma sortie de Poudlard. » Du temps tu n’allais pas en avoir, tu n’avais que ce dernier mois, mais qui sait peut-être que la réponse allait venir d’elle-même ? Tu retournais la question à ton amie, certes, elle n’était pas dans la même position que toi, alors cela rendait peut-être les choses plus facile, tout dépendait si elle faisait quelque chose qu’elle aimait ou si c’était quelque chose d’imposer par ses parents. Sa réponse ne te surprenait pas, tu connaissais assez Solveig pour savoir qu’elle ne manquait pas d’ambition, d’ailleurs… « Tu as l’ambition digne d’une serpentard dis donc ! » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres. Tu en profitais pour vous resservir vos deux verres. « Je te souhaites d’y parvenir et puis qui sait peut-être que pas loin derrière toi, je serais là. » Glisses-tu alors en lui laissant volontiers la première place. Tu n’avais pas le même problème que ta famille avec les femmes, c’était l’une des choses qui faisaient ta différence d’ailleurs. Alcyone avait toujours voulu travailler et à l’époque où vous étiez ensemble, tu ne te serais pas vue tout décidé pour elle. Elle ne t’aurait pas laissé faire de toute façon.

« Les choses doivent changer. C’est ridicule de toute manière… De traiter les femmes comme si… Alors que pourtant certaines arrives à se hisser malgré tout au sommet ! » Il n’y avait qu’à regarder Delphini. Et tes propres parents se disaient mangemort, ils suivaient une femme et pourtant battaient leurs propres enfants… Tu n’étais pas non plus forcément pro féministe, mais tu reconnaissais sans mal qu’il y avait un vrai problème avec ça et tu étais le premier à ne vouloir que le meilleur pour ta petite sœur et tu serais prêts à tout pour qu’elle réalise ses propres rêves et que plus personne n’est le pouvoir de s’en prendre à elle. Tandis que tu te perds dans tes pensées le temps de quelques instants, ton verre à la main posé sur ton genou que tu fais tourner dans un geste que tu fais sans même y réfléchir, ton regard fini par se tourner vers ton amie.

« Merci. » Dis-tu soudainement sans en dire plus. C’était merci pour cet instant, pour être venue, accompagnée d’une bouteille ou non et d’avoir pris le temps de parler avec toi. Mais avant qu’il y ait trop de mièvrerie pour vous deux tu reprends. « Fais tout de même attention. » Commences-tu dans un semi sourire avant de prendre une gorgée, prenant ton temps pour sortir ta connerie. « C’est que je pourrais croire que derrière ce masque que tu affiches en permanence, il y a réellement un cœur. » Tu l’embêtes, mais tu n’en étais pas moins reconnaissant et il n’y a sans doute pas besoin de mot pour qu’elle le comprenne, ton regard parlait pour toi et tes remerciements étaient sincères. Tes pensées elles, continuaient de tourner sans s’arrêter dans ta tête, peut-être était-ce dû à l’alcool mais tu ne semblais ne plus avoir d’emprise sur elle et soudainement, quelque chose de totalement saugrenu traversa ton esprit. Comment ? Pourquoi ? Est-ce que vraiment ça fonctionnerait ? Est-ce que vraiment tu le voudrais ? Tu n’en savais rien mais les mots traversèrent ta bouche avant même que tu ne les en empêches.

« Si mon avenir était un peu plus certains ont pourrait allier nos forces, nous fiancer, peut-être qu'on serait assez solide pour montrer à ma famille l'erreur qu'ils ont faites et toi...Cela pourrait peut-être t'aider à atteindre ce que tu souhaites ? » D’où te venais cette idée ? Toi qui était contre l’idée qu’on t’impose des chaines, tu avais refusé tes fiançailles avec Alcyone à cause de cela. Mais elles avaient été imposés par tes parents, là où l’idée venait de toi et elle avait un but bien précis… Mais tu ne doutais pas un seul instant que tu commençais à avoir beaucoup trop bu pour ce genre de discussion. « Je crois que je n’ai plus les idées claires. » Finis-tu par annoncer pour ne pas la mettre encore plus mal à l’aise que ça ne devrait être le cas. Oui ils suffisaient de mettre cela sur le dos de l’alcool et de ne plus y penser.


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Lun 13 Fév - 16:30
@Dimka Dimitrov & Solveig
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« C’est bon à savoir… » murmura-t-elle, presque pour elle-même. Femme en quête de pouvoir, on ne pouvait pas dire que Solveig avait une masse de bonnes connexions prêtes à la soutenir et la défendre en cas de scandale. La masculinité perfide cherchait toujours à les pousser dans l’un d’eux. Astrid était une alliée féroce pour laquelle elle n’avait aucun doute ni méfiance mais, malheureusement, son allégeance pour les Mangemorts n’était pas une évidence. Cela contrecarrer énormément ses plans. Dimka, en tant que Dimitrov, aurait pu être un atout considérable s’il ne s’était pas fait renier par sa famille. Qui lui restait-il ? Euron ? Elle n’était pas certaine de pouvoir compter sur lui en tout temps. Si un vote devait avoir lieu et qu’elle se retrouvait face à un dirigeant masculin, il y avait fort à parier que le sien irait au membre de son sexe. Solidarité ou une autre connerie du genre. Alors, oui, ce soutien prononcé à voix haute de la part de Dimka faisait chaud au cœur. Elle se tourna vers lui après son bref discours sur la place des femmes et leur perception par les membres masculins, mais n’ajouta rien. Leur regard sur la question ne différait pas et elle n’avait rien à ajouter qui ne la fasse pas passer elle-même pour une personne sexiste. Son menton fendit l’air de haut en bas suite au remerciement du Dimitrov. Elle pensait en comprendre le sens mais pouvait se tromper. Solveig n’était pas la plus douée en interactions sociales. A ses yeux, le Serdaigle ne lui devait rien. Pas même un remerciement. Elle n’avait fait que le traiter avec raison.

« N’essaye pas d’en discuter avec Astrid dans ce cas, elle parviendrait à te faire croire qu’il existe vraiment. » Sa sœur jumelle avait le chic pour la faire passer pour plus humaine qu’elle ne l’était vraiment. Ou alors se mettait-elle des œillères quant à sa propre personnalité ? Solveig ne voulait pas être une personne sensible, douce et empathique. Aucun de ces traits n’avait, dans l’Histoire, conduit quelqu’un au pouvoir. Il fallait se détacher des sentiments, les analyser et les contrôler pour parvenir à ses fins. Jamais elle ne se laissait déborder, pas même devant le compliment le plus sincère. La seule personne qu’elle pouvait admettre aimer était sa propre sœur.

La blonde leva un sourcil circonspect à l’attention de Dimka lorsqu’il lui fit la proposition la plus étrange qui soit. Jamais ils ne s’étaient regardés de cette manière, comme de potentiels… quelque chose. Elle ne saurait même pas mettre de mot dessus. Depuis sa dernière séparation (sa seule et unique d’ailleurs), Solveig avait tiré un trait sur ces plaisirs-là. Ils étaient malsains et la distrayaient trop. D’où lui venait donc cette idée saugrenue ? Il semblait se surprendre lui-même.

« Tu veux dire que je ne saurais pas atteindre mes objectifs sans le renfort d’un homme ? » Voilà une pensée qui la répugnait. Elle souhaitait s’en sortir seule, à la force de son esprit et de ses convictions. Pas parce qu’elle avait épousé “untel”, renié ou non. Elle aurait dû se sentir offusquée par les paroles de Dimka, mais la vodka rendit cet échange plus léger et insouciant. Elle savait qu’il ne pensait pas à mal et que tout cela n’était que le résultat de son éducation sexiste. Bien que plus ouvert d’esprit que d’autres sang pur de sa génération, certains réflexes ne partaient jamais vraiment.

« Oui, t’as réellement la raison qui a pris des vacances. Mais imaginons que ce soit une option… J’imagine que tu ferais un choix valable. Cela rendrait mon père furieux de me savoir fiancée à un héritier déchu ! Il serait vert de rage. Rien que pour ça, je saurais presque l’envisager ! » Elle tourna la tête vers Dimka et eut pour lui un sourire moqueur. « La question est plutôt celle-ci : serais-tu capable de me gérer ? Je ne suis pas la femme la plus facile qui existe, peu importe le domaine. Je peux te rendre la vie impossible, au point que tu en regrettes l’absence de ton frère ! »
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Mer 15 Mar - 16:54

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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

C’était dingue de se dire que tu étais un Dimitrov jusqu’au bout des doigts et que pourtant tu étais si différent de ta famille. Tu avais toujours fait en sorte de rentrer dans le rang, d’être le petit héritier chéri qui allait suivre les plans que sa famille à prévu pour lui. Mais plus ça allait et plus tes pensées différaient, tu avais fait de ton mieux pour le dissimuler, pour te convaincre toi-même que ce n’était pas le cas… Mais à présent que tu étais renier, tu ne pouvais nier l’évidence et cela commençais peut-être par une chose aussi anodine que le simple fait que tu ne traitais pas les femmes de la même façon qu’eux, pire… Tu étais loin de penser qu’elles étaient juste faites pour être belle et se taire. Si tu avais pensée ainsi, jamais ça n’aurait pu coller avec Alcyone… Mais en revanche ce n’était pas parce que tu pensais différemment que cela avait empêcher que tout parte en vrille… Ce n’était pas le moment de penser à tout cela, il était largement temps de passer à autre chose. Non ce qui était important en ce moment, c’était Solveig, ce qu’elle venait de faire pour toi, ces remerciements que tu lui dois avant de ne pouvoir t’empêcher de la taquiner. Après tout, Solveig est connu pour paraitre froide et ne pas avoir d’émotion, le fait qu’elle vienne ici ce soir avec une bouteille qu’elle savait, te ferait plaisir et prenne le temps de parler avec toi, montrait tout le contraire. Elle était capable de montrer qu’elle tenait à une personne et son amitié. Mais tu savais à quel point c’était précieux, depuis le temps que tu la connaissais, c’était la première fois qu’elle baissait autant sa garde. Tu souris en entendant sa réponse en pensant alors à sa jumelle.

« Peut-être est-elle dans le vrai, va savoir. » Tu étais bien le premier à savoir jouer la comédie et faire croire que tu te foutais de tout alors que ce n’était pas le cas, pourquoi Solveig n’en serait-elle pas capable ? S’il y avait bien quelque chose à laquelle tu ne t’étais pas attendu, c’est bien à la suite de la conversation, plus ça allait et plus boire devenait une mauvaise chose pour toi, tu délirais totalement, mais tu en venais presque à demander Solveig en mariage pour former une alliance ce qui pourrait, selon-toi, vous aider tous les deux… Oui, certainement dans un monde parallèle, peut-être… Tu avais bien conscience que tu délirais et la réponse de Solveig, te fis légèrement pouffé tandis que tu secouais la tête négativement. « Non loin de là, je pensais plus au fait que si on liait nos noms le tiens m’aiderait à redorer mon blason et alors ce dernier pourrait t’aider toi, mais pas parce que je suis un homme, plutôt parce que renier ou non j’appartiens à l’une des plus puissantes familles de Russie. » Cela aurait été tout de même mal venu de ta part de lui dire que tu serais derrière elle, que tu ne comprenais pas ce besoin de rabaisser les femmes sans arrêt pour ensuite lui dire qu’elle n’y arriverait pas sans l’aide d’un homme. Tu serais vraiment un crétin pour le coup et si vous saviez une chose tous les deux, c’est que non tu n’étais pas un crétin. « Mais je ne dis pas que tu pourrais pas réussir sans cela non plus. » Qu’elle soit tranquille, de toute façon tu n’étais même pas certain que ce que tu disais avait réellement du sens, tu voulais bien tout oublier de cette discussion, aucun problème à cela. Cela dit, elle te surprenait en imaginant finalement cette option. L’ombre d’un sourire se dessinait sur tes lippes tandis qu’elle imaginait son père en rogne par une nouvelle pareille.

« Tu n’aurais pas peur de te retrouver reniée à ton tour ? » Demandais-tu tout de même, car c’était risquer de mettre ses parents en colère dans une famille pareille tu étais bien placé pour le savoir. A sa question tu fronças les sourcils un instant, la gérer ? Elle n’était pas si horrible que cela si ? « Tu aurais une raison de me rendre la vie impossible ? » Demandais-tu alors finalement. « Tu veux qu’on fasse un essai ? Sur ces dernières semaines jusqu’à la fin de la scolarité ? Sans que ça n’engage à rien, juste pour voir si je te supporterais. D’ailleurs est-ce que toi tu pourrais ? Je ne suis pas le mec le plus facile à vivre non plus. » Non en générale tu ne faisais pas toujours ce qu’il fallait loin de là, tu étais même doué pour blessé les personnes auxquelles tu tenais, mais entre vous, cela ne serait pas une question de sentiment, alors au fond, que risquiez-vous ?


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Dim 26 Mar - 16:45
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Solveig n’aimait pas penser qu’elle pouvait avoir un cœur tendre. Ceux qui en disposaient se faisaient irrémédiablement manger par la vie. Astrid, dans sa douceur, se montrait plus que vulnérable aux attaques extérieures et rien que pour cela, sa jumelle ressentait le besoin d’être une forteresse imprenable capable de protéger sa moitié des aléas de la vie, et des horribles personnes qui la composaient. Pour cela, elle n’avait aucune honte d’admettre qu’elle préférait passer pour une méchante plutôt que d’être adorée de tou.te.s. Les avantages lui paraissaient beaucoup plus grands. Elle ne pouvait pas en vouloir à Astrid de chercher à la montrer différemment aux yeux des autres. C’était sa façon à elle de la protéger pour qu’on puisse l’épargner mais Solveig ne voulait pas être traitée différemment d’un homme. Elle en acceptait autant les avantages que les inconvénients. Sa sœur Kaïa l’ayant vite compris, elle prenait un malin plaisir à attaquer Astrid sous ses yeux, cherchant à faire réagir la géante de glace pour qu’elle se parjure elle-même.

Sa réflexion poussa Dimka à justifier ses propos et cela l’intriguait, au fond. Il se sentait obligé de le faire comme s’il avait réellement porté atteinte à son honneur, à son image. Chose que tous les hommes de sang-pur se refusaient à faire d’ordinaire. À leurs yeux, la femme n’était là que pour les servir. À la limite, les seconder mais jamais plus. Elles n’étaient que des ombres derrière leurs silhouettes déformées par le pouvoir et la cupidité. Le Dimitrov était différent, voilà pourquoi elle s’était permise d’en rire.

« Je l’avais bien compris, ne t’en fais pas. Je ne cherchais qu’à te molester un peu… » Il ne pouvait pas lui en vouloir d’essayer d’inverser les rôles pour une fois. Solveig se montrait rarement d’humeur légère et joueuse. La vodka devait y être pour quelque chose, couplée au sentiment de sécurité que lui insufflait Dimka. Elle ne le craignait pas, ne saurait probablement le faire un jour. Cette réalité n’avait pas pour but de chercher à le diminuer en tant qu’homme ou sorcier, mais bien à montrer que, oui, elle pouvait encore se laisser attendrir par le sexe opposé, même si elle se détestait pour cela. Il était hors de question qu’elle laisse son erreur passée se reproduire. Certes, le Dimitrov se montrait ouvert d’esprit et attentif, mais son ex l’était tout autant à leurs débuts. Cette sombre pensée la ramena à la réalité.

La jeune femme haussa les épaules. « Je ne sais pas si être reniée ne serait pas la meilleure chose qui puisse m’arriver, en toute honnêteté. » Elle n’en parlait même pas avec Astrid. Tout cela restait d’ordinaire au fin fond de son crâne. En discuter avec un héritier qui vivait la chose paraissait différent. Solveig n’était même pas certaine que son départ de la famille Eskil puisse être un tel drame pour ses membres, à part Astrid. Sa mère était asservie par leur “père” et Kaïa les haïssait tant qu’être fille unique lui conviendrait parfaitement. Dimka ne semblait pas croire qu’elle puisse lui rendre la vie impossible. Un faible sourire narquois agrémenta son visage alors qu’il manquait de voir la vérité derrière sa personnalité. Il la pensait peut-être plus douce qu’elle ne l’était réellement. Pour arriver à ses fins, Solveig était prête à beaucoup de choses.

« Des tas. Rien que le fait que tu sois un homme en est une. Mais je n’arrive pas à déterminer si tu es réellement sérieux ou non, Dimka. » Elle tourna la tête vers lui et plissa ses yeux clairs, détaillant les siens. Son visage ne laissait aucun doute sur la véracité de sa proposition, ce qui la rendait d’autant plus dangereuse. Ne ressemblait-elle pas à une décision prise sur un coup de tête, sous le coup de l’alcool trop vite ingéré ? Sauraient-ils vraiment se supporter ? Elle se montra curieuse, la Eskil, peut-être même un peu trop. Elle savait au fond d’elle pouvoir gérer le Dimitrov, surtout s’il restait renié par sa famille. Désormais, son mental était fait d’acier. Il ne saurait la briser. Chaque partie d’elle avait été parfaitement protégée par un mur solide de glace et de plomb. On ne l’y reprendrait pas. Que risquait-elle donc vraiment ?

« En quoi es-tu difficile ? Et ne me sors pas le couplet sur ta famille. Si on l'exclut du tableau, qu’est-ce qui te rendrait si insupportable ? Si ta réponse me convient, j’accepte de tenter l’expérience. » Solveig pensait à ce que tout cela pouvait lui coûter. Sa réputation de femme de glace, entre autres. Depuis son entrée à l’université, on ne l’avait vue au bras d’aucun homme, quel qu’il soit. Peu importe son rang, sa couleur de cheveux ou sa nationalité. La demoiselle ne plaisantait pas avec son célibat. Il lui assurait une vie correcte, dans le contrôle. Si elle décidait d’abandonner cette image qu’elle s’était savamment construire, il fallait que le jeu en vaille la chandelle.
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Du chemin, quelque part tu en avais fait. Peut-être pas celui auquel tu te serais attendu. Peut-être n’était-il pas si simple et lisse que tu aurais pu le croire. Mais tu n’étais plus le même et ce depuis un moment. Tu ne saurais dire à quel moment tu avais réellement commencé à changer, cela c’était fait peu à peu… Si tu devais être certain d’une chose, c’était qu’Alcyone, même si elle n’était plus dans ta vie désormais, était partie responsable de ce changement. C’était elle qui t’avait le plus ouvert aux autres et à présent tu te sentais plus vulnérable que jamais, même si bien sûr c’était un sentiment que tu cachais bien au fond de toi. Et même devant Solveig, cette vulnérabilité tu n’osais pas la dévoiler. Mais ce sont tous ces changements qui ont eu lieu en toi qui font qu’aujourd’hui tu es capable de donner cette place aux femmes, place qui leur est refusée dans ta famille. Et parce que Solveig était l’une de ces femmes qui comptaient autour de toi, tu te donnais la peine de te justifier lorsqu’elle semble se méprendre sur tes intentions, mais tu découvres alors que ce n’est pas le cas et qu’elle s’amuser à tes dépends. Si tu ne répondais rien à voix haute, ton regard lui en disait long, tu étais capable de te venger, sur le ton de la plaisanterie toi aussi bien sûr, mais pour cette fois, tu décidais de laisser couler. Et tandis que vous étiez d’accord sur le fait que ce que tu disais n’avait aucun sens, Solveig se mettait à répondre presque sérieusement à cette option en imaginant déjà son père fou de rage, ce qui semblait ne pas lui déplaire, pourtant elle pourrait risquer gros, ce que tu lui faisais remarquer. A sa réponse, tu plissas les yeux un instant.

« Allons-y alors, on pourra créer un club avec Hestia ! » Tu plaisantais, mais tu savais que ça avait été dur pour la Carrow encore plus à cause de toi, tu avais eu de la chance d’obtenir une seconde chance et tu en avais bien conscience. Alors que Solveig laisse entendre qu’elle pourrait te rendre la vie impossible, tu mets cela en doute en demandant qu’elle en serait les raisons, à sa réponse, tu plisses un peu les traits de ton front. « Mais je suis déjà un homme et regarde, tu es mon amie et je te supporte déjà. » Soulignais-tu alors, pourquoi changerait-elle tout à coup d’attitude envers toi ? Parlait-elle d’autre chose ? Parce qu’être marié impliquait forcément un autre degrés d’intimité ? Aurait-elle peur de se qui arriverait ? Pourrait-elle avoir peur de toi ? L’alcool embrumait tes sens au point que tu n’étais pas certains de penser de façon cohérente, tu étais même certain du contraire. « Si ça peut te rassurer, même moi je ne sais pas. » Réponds-tu dans un soupire, pourtant non, tu étais certains d’avoir proposé cela comme une blague au départ, comment pouvais-tu envisager la chose de manière plus sérieuse ? En tout cas, si elle pensait être difficile à vivre, ce dont tu demandais encore à voir, tu savais que tu n’étais pas en reste, Alcyone avait fini par rompre, tu avais bien failli perdre ta meilleure amie, tu étais une catastrophe en relation humaine et ça n’était pas nouveau. De ta réponse, dépendait cette expérience qui n’avait pourtant aucun sens, mais c’était avec sérieux et honnêteté que tu répondais.

« Non rien à voir avec ma famille, je n’ai pas besoin d’eux pour merder t’en fais pas. » Lâchais-tu dans un léger rire amer. « Je fais souvent rien comme il faut et il n’est pas rare que je prenne les mauvaises décisions et que je me comporte comme un crétin, j’ai déjà échoué dans ma première relation et j’ai failli perdre ma meilleure amie, d’ailleurs je ne suis toujours pas tiré d’affaire. » Votre discussion était toujours gravée dans ton esprit, tu avais bien cru ce jour-là que tu l’avais perdu pour toujours. Tu as tendances à voir les sentiments comme une faiblesse et tu de demande quasiment jamais pardon, mais là-dessus, tu savais que vous vous ressembliez. La suédoise étant aussi douée que toi pour cacher ce qu’elle pouvait ressentir. Si cela pouvait être une force pour vous deux, est-ce que cela pouvait également se révéler être une faiblesse ? « Il est rare que je fasse des promesses. » Encore des chose qu’Alcyone avait réussi à changer chez toi, avant tu aurais dit que tu n’en faisais jamais, tout comme les excuses. Sans doute qu’il y avait d’autres choses à laquelle tu ne pensais pas là en cet instant, mais après tout elle non plus ne t’avait pas donné toute la liste. Prenant de nouveau ton verre entre tes doigts, tu demandas.

« Alors ? Ma réponse te convient-elle ? » Tu avais du mal à imaginer que ça pouvait être le cas, tu venais probablement de griller tes chances, mais il n’y avait rien de grave, puisque tout ceci n’était qu’une plaisanterie n’est-ce pas ? Même si l’idée de vous challenger et de savoir qui craquerait avant l’autre avait un petit goût de défi tout de même assez… Alléchant.


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Son ami… Solveig fit la moue. Elle avait encore du mal à désigner les rares membres du clan masculin présents dans sa vie comme des “amis” et pourtant, à bien y réfléchir, de tous ceux qui composaient cet étrange mélange, Dimla était celui qui s’en rapprochait le plus. La vodka lui sembla tout à coup bien plus forte que celle qu’elle avait l’habitude de boire d’ordinaire. La suédoise baissa le nez sur son verre, en prit une nouvelle gorgée puis le posa avec toute la délicatesse dont elle faisait preuve au quotidien, plus par manière que par réelle envie. Si elle ne pouvait répondre au sorcier avec affirmation, alors elle préférait encore se taire. Elle le questionna sur les raisons qui pouvaient lui laisser croire qu’il serait insupportable à ses yeux si, d’aventure, cette idée déraisonnée venait à prendre vie. Dimka lui-même afficha une grande incertitude à ce sujet. Il n’était pas en mesure d’expliquer pourquoi il pouvait l’amener à penser cela quand, à contrario, Solveig possédait une liste plutôt conséquente qui refroidirait même le célibataire le plus hardi. Elle en avait glacé plus d’un au cours des deux dernières années, raison pour laquelle on la surnommait “La Reine des Glaces”. Personne ne parvenait à traverser son armure plus épaisse encore qu’un iceberg (avant que l’Homme n’impose à la Terre un réchauffement climatique, foutus moldus). Et puis, soudainement (pour elle), il se mit à énumérer certaines choses dans son comportement qui pourraient l’amener à changer son opinion. Solveig fit de nouveau une petite moue. Si le Dimitrov essayait de se vendre en tant que bon parti, il s’y prenait très mal… et étrangement, elle trouvait cela rafraîchissant. Les démonstrations de compétences ne l’impressionnaient que rarement et, dans son étalage de faiblesse, Dimka se montrait plus fort. Plus solide que n’importe qui d’autre. Il n’avait pas peur de mettre des mots là où les autres - à son image - préféraient rester silencieux. Impossible de dire avec certitude qu’elle saurait en faire autant à sa place.

« Je n’ai aucune foi en les promesses. Elles sont souvent vides et vaines à mes oreilles. » Même celles d’Astrid parvenaient à peine à la convaincre. Elle ne réussissait ce tour de force que parce qu’elle était sa jumelle et qu’un lien profond les unissait. Mais en dehors de ça… c’était le parcours du combattant et tous se cassaient le nez à la première épreuve imposée par Eskil. Elle leur servit un nouveau verre et, petit à petit, la bouteille se vidait pour les remplir, eux, d’une euphorie nouvelle. Solveig les voyait s’enfoncer dans un délire probablement malsain, autant pour sa santé mentale que pour celle de Dimka et pourtant, elle lui répondait toujours, entretenant cette idée complètement folle comme si, au fond, elle lui trouvait du sens. Peut-être était-ce le cas…

« Un homme qui se comporte comme un crétin et prend les mauvaises décisions, ce n’est pas très original. Mais ce n’est pas irréparable non plus. Dis-toi que si ta première relation a échoué, c’est probablement parce que ta partenaire n’avait pas ce qu’il fallait pour te redresser. Moi, je saurais. Si j’en avais envie. » Là était toute la question : était-ce le cas ? Ne faisait-elle que plaisanter, derrière ce masque de froideur ? Serait-elle prête à prendre Dimka par la main pour lui montrer comment ne plus faire les mêmes erreurs et prendre les bonnes décisions pour son avenir ? Un rôle qu’elle se refusait de tenir depuis son ex. Hors de question qu’elle ne soit que la “femme de”. Son ambition allait beaucoup plus loin que cela et si quelqu’un devait traîner à l’arrière, ce serait le Dimitrov, pas elle. Fallait-il encore que ce rôle lui convienne, à lui aussi…

« Mais bien sûr, tout ceci n’est qu’hypothétique, n’est-ce pas ? » Elle ne savait même s’il avait de l’attrait pour elle ; et si c’était le cas, y donnerait-elle réellement de l’importance ? Alors qu’elle s’était toujours refusée à le faire ? Solveig se savait belle et bien souvent, on s’arrêtait à cette qualité pour la définir… avant de se rendre compte que sa beauté pouvait briser en éclatant en mille morceaux.
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Dimka Dimitrov
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

La liste du pourquoi elle pourrait avoir du mal à te supporter pouvait-être assez longue et pour le coup tu n’essayais pas de cacher tes défauts. A quoi bon ? De toute façon Solveig te connaissait n’est-ce pas ? Elle connaissait déjà ton côté arrogant, peut-être un peu moins ton côté beau parleur aux côté des filles parce qu’elle ne t’avait pas connu avant Alcyone et que depuis tu t’étais calmée, il était loin le temps où tu pouvais te retrouver avec une fille différente quasiment chaque soir, cela semblait même appartenir à une autre vie au jour d’aujourd’hui tellement le temps avait passé depuis. Mais tu étais certains que tu saurais encore faire chavirer le cœur de la première qui passerait la porte si tu le voulais. C’était comme le vélo, cela ne s’oubliait pas. Alors que tu te confessais, indiquant que tu ne faisais jamais de promesse ou presque, sa réponse te fait sourire.

« J’en fais uniquement lorsque j’ai l’envie et que je suis certain de pouvoir les tenirs, sinon je ne me donne pas cette peine. Avant Alcyone je n’avais jamais rien promis à aucune fille. » Et encore avec Alcyone ça n’avait pas été immédiat, dans les premiers mois vous étiez encore libre de voir qui vous vouliez, jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que cette fois, ce genre de choses ne fonctionnait pas entre vous et que vous alliez devoir être exclusif. Quant à l’amour… Sujet encore délicat pour toi, tu avais eu du mal à admettre que tu tenais à elle et que tu l’aimais, tu avais toujours perçu cela comme une faiblesse et c’était encore le cas, cela te collait à la peau. Désireux de savoir si malgré bon nombre de tes défauts Solveig se sentirait de tester cette fameuse expérience qui sortait de ton esprit embué d’alcool, tu lui demandais si ta réponse lui convenait. Elle en arrivait à la conclusion qu’il n’y avait rien d’original, ce qui t’arrachait un sourire aux coins des lippes. Puis tu hausses un sourcil.

« Parce que c’est le rôle de la fille de redresser son mec tu crois ? Je veux bien me dédouaner de pas mal de choses, crois-moi, plus c’est de la faute des autres et mieux je me porte. Mais là je pense avoir tout de même ma part de responsabilité. » Non c’était une chose que tu ne lui mettrais pas sur le dos. Haussant les épaules, tu reprends. « Qu’est-ce qui te fais croire que tu y arriverais ? » Demandais-tu tout de même par curiosité car elle semblait tellement sûre d’elle. Ah il connaissait sa réputation, mais bon, elle connaissait la tienne n’est-ce pas ? N’était-ce pas là un pari tout de même bien risqué ? Mais de toute façon il ne s’agissait pas là de vous mettre ensemble n’est-ce pas ? Mais d’un simple partenariat qui était tout à fait hypothétique de base. En revanche, cela ne vous empêchait pas de vous tester juste pour voir si vous pourriez vous supporter, vous qui vous ressembliez sur pas mal de point. Alors que tu t’interroges silencieusement, Solveig pose la question, comme quoi, même pour elle ce n’était pas tout à fait clair, tu essais de te refaire la conversation dans ta tête, mais ton esprit est beaucoup trop embrumé par l’alcool pour que tu puisses reprendre par le début, tu hoches donc la tête.

« Non… Fin… Oui… Je crois ? Je crois que j’ai beaucoup trop bu pour cette conversation Eskil. » Finissais-tu alors par admettre. « Mais si ça ne l’était pas, serais-tu prête à signer ? Jusqu’à la fin de l’année ? » Et ensuite ? Ensuite chacun reprendrait sa vie, parce que de toute façon cette histoire n’avait rien de sérieux et parfait d’un délire qui c’était fait dans ta tête. Comme quoi, il fallait vraiment que tu arrêtes de boire. Même quand une belle fille t’amenait l’une de tes bouteilles préférées, cela commençait à réellement devenir dangereux, pour toi. Et peut-être même pour elle pour le coup.



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Mar 20 Juin - 22:05
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Si les hommes pouvaient se “redresser” seuls, ça se saurait… Voici la pensée qui traversa l’esprit de Solveig au moment où il lui posa cette question presque rhétorique. Bien sûr que ce n’était pas le rôle de la femme de faire ce travail ingrat mais la Suédoise était bien placée pour savoir que les rêves d’utopie et d’égalité ne rendaient pas la vie plus facile pour elles, pauvre sexe inférieur. D’autant plus dans la communauté sorcière de sang pur. Il fallait se rendre à l’évidence : un combat dur et sanglant restait à mener et peu d’entre elles se sentaient réellement le courage de prendre les armes pour se dresser contre le Mâle. Pourtant, Solveig se savait capable d’être cette personne… si seulement ses démons ne la maintenaient pas prisonnière au sol ! Malgré sa grande ambition, elle s’empêcher de réaliser de belles et incroyables choses. Cette discussion avec Dimka était la preuve flagrante qu’un long chemin restait à parcourir pour notre belle blonde.

« La confiance que j’ai en mes propres capacités, pour ne citer que cela. » Elle accompagna ces mots d’un relevé de menton spectaculaire, digne de la Reine des Glaces. Digne d’une sorcière de son rang. Elle n’en pensait pas moins. Malgré son sexe, Solveig se savait la force et le courage d’aider une autre personne à se relever pour prendre la bonne direction, mais fallait-il seulement qu’elle en eusse l’envie ! Le Dimitrov était un ami, même plus que cela vu la tournure de leur conversation… seulement, rien ne laissait présager des futures actions de Solveig à son encontre. Elle pouvait tout aussi bien l’aider que lui clouer le museau au sol de son talon. Tout dépendait de ses agissements, notamment envers elle. Il devait probablement avoir conscience que le moindre geste de trahison lui vaudrait une pendaison instantanée - ou la version imaginée par la jeune femme. Pas forcément des plus glorieuses, si vous le lui demandez.

Et en parlant de tournure de conversation… Elle ne parvenait plus à discerner le vrai du faux dans la leur. Un flou régnait sur leurs intentions respectives, au point qu’elle se posait bien plus de questions qu’en arrivant un peu plus tôt. Que voulait vraiment Dimka ? Qu’espérait-il obtenir d’elle en lui parlant de cette manière ? Ou n’était-ce simplement que de la bêtise alcolisée ? Il sembla lui confirmer que la dernière option semblait la plus appropriée et vu les circonstances, Solveig voulut bien le croire. Pourtant, quelque chose la démangeait.

« Pour être ta fiancée ? » Machinalement, elle posa cette question comme si elle n’en connaissait pas la réponse. Cette réflexion avait déjà été menée un peu plus tôt et la jeune Eskil en avait conclu que se fiancer à Dimka ne serait pas si improbable. Cela pourrait lui ouvrir des portes - et en fermer d’autres, assurément - ainsi que lui apporter un tremplin sur lequel rebondir pour obtenir ce qu’elle souhaitait vraiment. Une lueur de défi naquit dans ses iris claires qu’elle tourna vers le sorcier, assortie d’un sourire volontairement mystérieux.

« Je le serais. Et à la fin de l’année, que se passerait-il ? Bilan de notre compatibilité sociale et politique pour estimer si, oui ou non, ce partenariat est viable dans le temps ? » Elle n’aborda pas la question des sentiments car cela ne l’intéressait pas. Ce qu’elle cherchait, c’était un faire-valoir, pas un playboy au bras duquel se pavaner en société, bien que cette idée ne se rejetait pas entièrement. Sa sœur aînée en serait verte de jalousie et de rage. Malgré la situation de Dimka, les Dimitrov restaient une famille au nom important parmi les sorciers, il ne fallait pas omettre ce détail. Solveig pensait à leurs ressources, leurs connaissances, leur prestige… Des choses qui lui seraient parues peu importantes avant qu’on ne cherche à la briser.
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Solveig & Dimka
10 Juin 2021

Personne jusqu’ici n’avait réellement réussi à te changer ou à te redresser comme elle le disait alors tu étais curieux de savoir pourquoi est-ce qu’elle pensait qu’elle y arriverait. Sa réponse t’arrachait un sourire, elle ne doutait vraiment pas d’elle et en même temps, rien d’étonnant à cela, après tout il s’agissait de Solveig Eskil ! Cette conversation, même toi tu ne savais plus ce qui était sérieux et ce qui ne l’était pas. Il te semblait qu’au départ ce n’était qu’une idée totalement absurde qui avait émergée dans une partie de ton cerveau qui aurait mieux fait de rester endormie pour cette fois, mais le goût du défi pointait son nez et si cela vous obligeait à rien, tu avais envie de voir si réellement vous auriez du mal à vous supporter l’un l’autre ou si au contraire, cette idée totalement loufoque pourrait réellement vous servir. Tu hochais machinalement la tête lorsqu’elle répond au fait que tu lui demande si elle serait prête à signer et ce jusqu’à la fin de l’année, ce qui en réalité ne représentait que quelques semaines puisque la fin de l’année approcha à grand pas.

« Oui je crois que c’est de cela que nous parlions. » Réponds-tu avec une petite pointe d’amusement. Si ton regard ne quittait pas la jeune femme, tu su à quel moment elle avait pris sa décision. Tu reconnaissais cette flamme, celle du défi et tu savais alors qu’elle ne passerait pas à côté de l’occasion. Alors qu’elle reprend la parole, elle confirmait alors ce à quoi tu t’attendais, elle acceptait. Donc tu te retrouvais à présent avec une fausse fiancée ? Tu hochais de nouveau la tête à ses dires.

« Tout à fait. Avec aucune obligation de poursuivre, ce n’est qu’une… Qu’une expérience de compatibilité. » Tu voulais éviter que l’un ou l’autre ou peut-être même les deux, vous vous retrouviez pieds et poings liés dans un avenir que vous ne voudriez pas après tout, surtout après une discussion ou tous les deux vous aviez beaucoup trop bu. En parlant de boisson d’ailleurs, tu attrapais la bouteille qui évidemment était pas loin d’être vide à présent et remplissait vos deux verres une nouvelle fois. « Scellons cela par un verre de plus ! » Dis-tu en lui redonnant son verre dans la main. « Nous voilà donc fiancés pour la fin de l’année. » Annonces-tu en venant faire choquer ton verre contre le sien avant de boire ce dernier.

« Et maintenant je propose qu’on aille se coucher, avant que l’un de nous deux ai encore une plus brillante idée que celle-ci. » Non parce que bon… Une seule soirée à boire et voilà où vous en étiez… Tu ne voulais même pas imaginer ce qui pourrait se passer d’autre s’il y avait eu d’autres bouteilles… Si tu savais que rejoindre ton lit allait être compliqué, quand tu te levas tu constatas que c’était encore pire. T’assurant que ça allait plus ou moins aller pour ta camarade, pas loin de la porte de ton dortoir tu te retournais vers cette dernière. « Merci pour ce soir. » Lâches-tu une nouvelle fois, parce que mine de rien cela avait été un moment fort agréable, tu étais conscient qu’elle t’avait laissé voir une part d’elle, que peu pouvait se vanter de connaitre et en prime, elle t’accordait sa confiance. Est-ce que demain au réveil tu allais regretter cette histoire de fiançailles et de paris ? Ça heureusement tu étais trop embrumé par l’alcool pour te rendre vraiment compte de ce que vous veniez de faire et des conséquences futures que cela pourrait avoir sur votre amitié.


I, I can’t get this memories out of my mind,
And some kind of madness it started to evolve I, I tried so hard to let you go But some kind of Madness is swallowing me whole.



@tiababylo




when your legs don’t work like they used to before and I can't sweep you off of your feet will your mouth still remember the taste of my love will your eyes still smile from your cheeks


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