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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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i don't wanna dream of the dead anymore :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Jeu 6 Oct - 10:21

@Zadkiel Webster
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Azzio tourne en rond, il marche dans ses pas depuis une bonne demi-heure, sa colère n'a pas déchanté depuis la révélation d'Anjelica. Elle lui a appris que son frère avait été tué, que l'autre partie de lui, son jumeau, son tout, est mort car quelqu'un l'a voulu. Ce n'est plus pareil qu'un accident dont il ne peut se remettre, maintenant il a un but, un objectif. Il va trouver cette autre personne, il va lui faire avouer sa connerie, il va déchaîner sa rage sur lui... même s'il voit rouge, Azzio n'est toujours pas certain d'être capable de le tuer de ses propres mains. Pour l'instant, il a pu échapper à cette boucherie, il a frappé plusieurs personnes, parfois un peu trop sévèrement, mais il n'a jamais ôté la vie à qui que ce soit et il n'est pas encore prêt à franchir la ligne. Tant mieux, me diriez-vous.

Un soupir quitte ses lèvres et il se passe la main sur le visage. Après la colère, vient le désespoir, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas avancer de l'avant. Il ne relâche la pression qu'une fois seul, pour l'instant, personne ne l'a jamais vu pleurer, car son masque de violence habite ses traits depuis trop longtemps pour qu'il arrive à l'enlever. Il attise la colère pour ne pas s'effondrer. Et là, il s'effondre. D'un côté, il sait qu'il peut croire Anjelica qui veut la mort du meurtrier avec autant de violence que lui, de l'autre côté c'est Anejlica. Il ne peut pas vraiment lui faire confiance non plus.

Toujours pris dans ces pensées-là, Azzio est incapable de faire un choix. Assis par terre, le dos contre le mur et les mains sur le visage, il attend d'avoir l'illumination soudaine. L'aura-t-il seulement un jour ?

Finalement, il préfère agir, même si cela n'apporte rien de bon. Il ne dira rien à la Zabini tant qu'il n'aura pas de résultat et il agira de son côté, voilà, au pire il ne trouvera rien, mais il ne restera pas stoïque, dans l'attente que quelqu'un d'autre trouve. Azzio prend une profonde inspiration et se relève. La peur, le doute, les larmes et l'angoisse ont quitté ses traits, il ne reste plus qu'un visage neutre, son deuxième masque. Le troisième mêle son sourire séducteur et une bouille charmante, mais il l'utilise moins souvent ces derniers temps et seulement pour Adèle.

Ses pas l'emmènent directement vers Scotland Yard, le quartier de la police, sorcière comme moldue. Comme d'habitude le ciel est gris, bon sang même quand il est censé faire chaud on se croirait en automne. Il fixe le ciel d'un air mauvais - tout est bon pour passer sa colère - et il shoot dans un tas de feuilles mortes comme si ça allait soulager quoique ce soit. D'un pas rapide, il lâche son énervement. Il a préférer ne pas transplaner puisqu'il ne connait pas bien les lieux pour arriver en toute sécurité sans moldu dans les parages, il évite les transports en commun autant que possible parce qu'il n'est pas à l'aise dedans et prendre sa moto ? Sérieusement ? Alors qu'il va voir les flics ? Il ne veut qu'on lui pose aucune question, c'est plus sûr.

Dans une vingtaine de mètre, il arrive devant l'entrée discrète du poste magique quand la pluie se met à tomber d'une traite. Typiquement un temps anglais, soudaine et inévitable, il n'a pas le temps de chercher un abri que l'averse est déjà finie. Et qu'il est trempé. Sérieusement, il n'y a rien à faire pour l'aider aujourd'hui ? Comme si tout, même la météo était contre lui. Il hésite un temps à sortir sa baguette pour se sécher, mais il aurait l'air louche au milieu des autres passants mouillés, alors il supporte en silence, ajoutant ainsi une bonne dose de mauvaise humeur.

Une fois dans le passage secret, il se rend à l'accueil et indique le nom du policier avec qui il espère s'entretenir : Zadkiel Wesbter. Un ami peut être improbable, ils n'ont presque rien en commun, pourtant ils se sont compris rapidement, autour d'une bonne bière et une amitié est née. Ils ne se sont pas tout dit l'un de l'autre, mais ils n'ont pas besoin de décortiquer le passé pour se comprendre et aujourd'hui, Azzio a besoin d'aide, il espère que Zadkiel lui tendra la main. Quand celui-ci arrive, Azzio lui chuchote. « J'ai un service à te demander, dans un endroit discret, si tu veux bien ? » Bien sûr, il peut lui dire non, ou il peut juste l'écouter et dire non ensuite. L'italien ne le forcera pas à quoique ce soit, sa mission est censée être discrète, mais il pense qu'il peut avoir confiance en lui pour ne pas tout dévoiler s'il refuse. Il l'espère en réalité.

Debout, trempé, dans le poste de police, Azzio attend.

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Jeu 6 Oct - 16:33
I don't want more dreaming of the dead


Les cordes de pluie tombaient et s'écrasent fortement contre le sol londonien, créant à part et d'autres de nombreuses flaque d'eau. La roue du véhicule s'arrêta sur l'une d'elles, éclaboussant le sol humide. Une fois à l'arrêt, Zadkiel observa au-dessus de la vitre, le temps s'était gâté, le ciel fondait dans un paysage sombre, les nuages noircis menaçant un potentiel tonnerre. 
Il laissa échapper un léger souffle, en Angleterre, c'était une température normale, le sorcier avait appris à vivre avec cette température, bien qu'elle ne l'avait jamais dérangée, il se rappelait parfois de la température en Ireland qui était bien plus fraîche qu'ici où les hivers rudes avait marqués plusieurs fois le pays.
C'est en ouvrant la portière qu'il posa le talon de sa grosse bottine en cuir venant à l'encontre de la flache. Il faisait toujours aussi frais, le vent s'était levé, l'odeur de pluie émanait, signe de mauvais temps. 
Zadkiel traversa le parking, en vue de la pluie, il n'avait pas pris de parapluie ou le temps de mettre une capuche sur sa tête, ça lui était égale d'être un petit peu mouillé. Prenant son temps, il rejoignit l'entrée secrète du poste de police.

Une journée en plus, il avait l'impression que toutes les journées finissaient par se ressembler à force. Comme une sorte de routine, depuis que Cassiopée était partie, tout était devenu morose, long, interminable. S'il n'avait pas eu le but de la conquérir à nouveau, il ne serait pas pourquoi il se lèverait tous les matins, il avait quelque chose à laquelle il devait se battre. Ce qui semblait être plus facile à dire qu'à faire, puisqu'il était le seul à se battre et que sa bien-aimée semble avoir abandonné toute idée de faire revivre la flamme. Heureusement qu'il avait toujours Franck, son araignée acromentule magique.
Si on lui avait dit qu'un jour, ça serait la faute d'une femme qui le ferait chavirer dans l'obscurité totale, jamais il ne l'aurait cru et pourtant, c'était arrivé. Plus il essayait de nager dans cet abysse, plus le néant s'emparait de lui, les Mangemorts n'arrangeraient en rien sa position. Il n'était pas sur de pouvoir faire surface un jour, à quoi bon ?
Le fait de jouer double-jeu rendait les choses... Palpitante. Cette adrénaline, de ne pas se faire attraper ou risquer sa vie, jouait un jeu considérable. Il ne saurait dire combien de temps cela pourrait durer, il fallait avouer que cela devenait presque amusant. Mais jusqu'à quand cela deviendra-t-il barbant ? Jusqu'à ce qu'il en est marre d'attendre et qu'il passe à la vitesse supérieure sur sa vengeance. 
S'il tenait tant à se venger, c'était parce qu'il avait perdu l'amour de sa vie à cause d'un autre sorcier qui avait sembler bon de mêler son nez dans ses affaires.
Il le détestait plus que tout. Il ne savait pas comment il allait faire, mais il prenait son temps pour y réfléchir. Il risquerait de s'en souvenir toute sa vie, personne n'avait le droit de l'humilié ainsi.

Il traversa les longs couloirs, laissant les grosses traces de chaussures au sol, d'un mélange de terre et de pluie, il continua son chemin jusqu'à son bureau. Quand la porte de celle-ci fut fermée, il retira son sourire grotesque sur ses lèvres. Il en avait marre de dire bonjour à tout le monde, il ne les aimaient pas, faire semblant de les apprécier était pompant.
Il y avait peu de monde que le brun ténébreux apprécie réellement, mise à part ses parents, et deux personnes. Tous les autres, ce n'était que de la pure parade. Comme un jeu dangereux, il sourit rigole avec eux, alors que mentalement, tout ce qu'il veut, c'est être loin de ces personnes.
Zadkiel avait pris l'habitude de porter un masque social, c'était comme être une autre personne. Il n'était plus cette personne détestable, froid, calculateur, possessif. Il n'était plus qu'une personne totalement normale. Normale...

Bon, ce n'était pas tout d'admirer son bureau, mais il fallait se mettre au travail. Retirant sa longue veste, il la posa de façon ordonnée sur le portemanteau devant la porte, longeant le bureau, il prit place sur le siège pour jeter un coup d'œil sur le dossier posé au centre. Tiens, il n'était pas ici hier. Essayant les quelques gouttes sur ses mains sur une partie de son jean bleu foncé, il prit le dossier et regarda à l'intérieur. Il se rendit compte que c'était l'un de ses collègues qui lui avait posé ici, se levant, il se dirigea vers la salle commune pour lui demander des renseignements concernant ce fameux dossier. Parcourant à nouveau le couloir, il poussa la porte, à la recherche de l'homme en question. Une voix qu'il connaissait le fit retourner, tenant toujours le dossier dans les mains. Azzio était parvenu jusqu'ici pour le voir, il n'avait fallu que très peu de temps pour que celui-ci lui demande de l'aide. Zadkiel avait arqué un sourcil. Restant discret, il regarda autour de lui, puis reposa son regard sur son interlocuteur.
Mh... De l'aide. Il se demandait qu'est-ce qu'il voulait exactement, s'il chuchotait, c'est qu'il y avait une raison derrière tout ça, Zadkiel était intrigué, il lui fit un geste de la tête pour qu'il le suive. Sans un mot, il plaça un peu de distance entre eux prenant attention qu'il le suive jusqu'à son bureau.
Azzio faisait partie des personnes qu'il appréciait un peu plus que la moyenne, pour autant, il n'avait pas confiance en lui. Enfin... Pour le moment. Il ne donnait jamais sa confiance rapidement, il fallait qu'il prouve qu'il mérite sa confiance. Même s'il était vrai, qu'il avait été agréable d'avoir un ... Ami ... De breuvage, pour autant, il restait sceptique. Il a toujours pris la méfiance par peur d'abandon, ou par peur qu'il finisse par le trahir. Enfin, l'irlandais était comme ça avec tout le monde et malheureusement, c'était plus fort que lui. Il fallait avouer que c'était agréable l'espace d'un instant de penser à autre chose et rigoler avec quelqu'un. Mais cette euphorie ne durait jamais longtemps avec lui...
Bien que le brun ne montrerait ce qu'il pensait réellement. Il préférait comme si rien n'était, Azzio faisait partie des personnes avec lesquelles il utilisait son masque social, pour l'instant...
Quand l'homme rejoint le bureau du sorcier. Il ferma la porte derrière lui.
Il observa la petite flaque qu'il avait créée au sol du bureau, il fronça un peu. Qu'importe... Ça ne pouvait pas être plus sale. Il prit finalement la parole, marquant un sourire presque visible sur son visage. Il pouvait paraître froid, mais pour autant il ne l'était pas, ce n'était que son regard sérieux.

- J'imagine que tu as une bonne raison de venir ici tremper mon bureau... Je t'écoute.

Il se posta devant son bureau, appuyant son dos contre celui-ci, il croisa ses bras contre son torse. Il observa longuement Azzio dans l'attente de ses paroles, Zadkiel était curieux il se demandait réellement ce qu'il avait en tête pour qu'il lui demande d'être aussi discret et retiré des autres.

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Jeu 6 Oct - 18:24

@Zadkiel Webster
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- J'imagine que tu as une bonne raison de venir ici tremper mon bureau... Je t’écoute.

C’est à cet instant qu’Azzio se rend compte que le sol sous ses pieds est trempé. Un léger sourire d’excuse se dessine sur ses lèvres et il sort sa baguette. Il lance un sortilège informulé pour nettoyer l’eau et il en profiter pour sécher ses vêtements, ce sera bien plus agréable pour tout le monde. Un soupire d’aise lui échappe puis il retrouve son sérieux.

Zadkiel lui fait face et Azzio doit bien reconnaître que c’est quelqu’un d’étrange. Il n’y a pas eu un coup de foudre amical, comme pour Theodora où il sent qu’il peut lui confier sa vie. Même si, avec Theodora c’était facile, elle fait aussi partie de la Cosa Nostra, le poids de ce secret-là ne pèse donc pas entre les deux mafieux. Zadkiel c’est différent, déjà il fait partie de la police et, s’il y a eu des vendus et qu’ils ont des contacts, ce n’est certainement pas le cas de Webster. Azzio ne doit donc pas en dévoiler trop sur lui, mais comment en dire le moins possible sans pour autant lui donner raison de douter. Leur relation repose sur un fil ténu, un pas d’un côté ou de l’autre et c’est la chute. Azzio n’est pas idiot, il se doute bien que Zadkiel aussi a des choses à cacher, parce que c’est comme ça pour tout le monde et surtout pour les personnes avec qui il accroche. L’italien est constamment attiré par les ennuis, le danger, dans sa vie, rien n’est simple, évident, linéaire. Alors, il se doute qu’il y a une part d’ombre chez le policier, il l’a deviné, mais tant que l’autre ne posera pas de questions, Azzio ne le fera pas non plus.

Il ouvre la bouche, puis la referme, s’il n’a pas une foi aveugle en lui, il lui fait au moins confiance pour savoir que les locaux sont clean, qu’on ne peut sûrement pas écouter aux portes et que ce qu’il dira ne sortira pas de là. Il s’approche.

- Oui, j’ai une raison, ce sera à toi de décider si elle est bonne ou pas. commence-t-il doucement.

Il enlève sa veste - maintenant qu’il est sec et que la pièce est chaude, elle est superflue. Il se doute bien que Zadkiel doit hausser un sourcil ou se questionner, mais ça lui laisse le temps de mettre ses idées en place, de trouver les bons mots. Il est venu ici, directement, sans prendre le temps de réfléchir et trop de choses sont encore brouillon dans son esprit.

- Evidemment, ce n’est pas quelque chose d’illégal, mais il s’arrête un instant, le ‘mais’ n’augure rien de bon je préfèrerai que ça reste entre nous.

Il souhaite confirmer par cette phrase que la pièce est sécurisé et que les paroles du brun ne la quitteront pas. Il attend donc la réponse de Zadkiel, avant de continuer. Car maintenant, il faut parler, plus de retour en arrière possible, il faut dire la vérité… du moins, une partie de la vérité, puisque l’histoire commence sur une course de moto illégale, chose qu’il compte bien taire à son interlocuteur.

- Tu le sais, ça s’entend, je suis italien et je ne suis pas arrivé à Londres il y a longtemps, mais ce que je ne t’ai pas dit… c’est que je n’étais pas censé être seul. Cela fait longtemps qu’il n’a pas prononcé ces mots, ceux qui vont suivre, il sent son coeur battre plus vite. Il s’appelait Andrea et c’était mon frère, mon jumeau. Le coup de poignard qu’il se prend est moins douloureux que les premières années, mais il reste toujours présent, blessant à vif le coeur encore meurtri d’Azzio.

Il souffle un instant, prend une pause. C'est encore pire, il aurait dû continuer sans s'arrêter, dévoiler les mots les plus atroces, ceux qui ont remis toute sa vie en question il y a quelques heures, de trop longues heures. Il ferme les yeux, reprend son souffle puis se lance.

- Il est mort il y a un peu plus de quatre ans, c'était un accident. Enfin ça, c'est ce que j'ai cru. Hier, quelqu'un m'a avoué que c'était un meurtre. Déglutir est compliqué, la colère revient et il serre ses poings. La rage va s'emparer de lui, il doit se calmer, il n'a pas encore dit pourquoi il était là. On n'a aucune preuve, aucune information, c'était un accident alors ça a été classé sans suite, je n'imaginais pas que... Reprendre son souffle est vital, Azzio tente de se calmer. Je viens te voir aujourd'hui, parce que tu t'y connais, parce que tu sais comment marche la police, mais je ne viens pas porter plainte ou apporter des preuves, je n'en ai aucune. Il avale sa salive, puis c'est trop tard, tout a été effacé depuis bien longtemps. Est-ce que tu peux faire quelque chose ? Il plante son regard dans celui de Zadkiel, il comprendrait qu'il dise non, mais Azzio tomberait à terre comme un homme mort. Il n'a pas assez confiance en Anjelica, Zakdiel est son dernier espoir.
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Anonymous
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Jeu 6 Oct - 23:31
I don't want more dreaming of the dead


Rapidement la saleté s'était tout simplement envolé. Azzio semblait presque amusé de son petit tour de passe-passe, il avait réussi au moins à lui faire afficher un sourire pendant quelques secondes. Rapidement, le sourire du sorcier s'était évaporé aussi vite que la flaque d'eau qui était au sol. Visiblement, ce qu'il voulait lui dire était quelque chose d'important et de sérieux, il se demandait qu'est-ce qui pouvait être aussi important à ses yeux. Depuis le peu de temps qu'ils se connaissaient, il devait avoir une sacré bonne raison de venir le voir, il se demandait s'il allait l'aider ou non. 
Quand il rétorqua à nouveau qu'il ne savait pas si c'était une bonne idée ou pas. Tant qu'ils ne finissaient pas tout deux à Azkaban ça irait... Il hocha la tête doucement quant à sa proposition, il n'avait pas vraiment le choix de l'écouter et de voir où il voulait en venir exactement. 

- Est-ce que dans ton plan on risque de finir à Azkaban ? Si non, je suis tout ouïe.

Avait-il demandé avec une once de sarcasme dans sa voix. Il savait très bien qu'il n'irait pas lui proposer un plan farfelu, il serait bien trop fou, surtout de le proposer à Zadkiel. Il ne saurait dire pourquoi, mais il sentait qu'Azzio était tendu, voir légèrement anxieux. Celui-ci lui affirma alors que ce n'était rien d'illégal, Zadkiel se contenta de hocher la tête doucement, tant mieux !

- S'il n'y a rien d'illégal, cette conversation restera entre nous quoi qu'il en soit.

Avait-il affirmé fermement. Il ne voyait pas par quelle occasion il irait raconter l'histoire d'Azzio, le sorcier avait bien mieux à faire que de laisser échapper des commérages. Rapidement, il vint à faire le tour de la pièce, le brun l'observa longuement restant silencieux. Il ignorait ce qu'il cherchait, mais s'il trouvait un mouchard dans le coin de la pièce, il serait tout deux à être surpris de la découverte. Il laissa l'homme faire son tour et observer que la pièce était sécurisée, Zadkiel avait l'impression qu'il allait lui avouer le coup du siècle.
Patiemment, Azzio commença à expliquer ses pensées, il avait bien deviné que l'homme n'était pas londonien, bien qu'il soit puriste, il se fichait de la destination d'où il pouvait provenir. Il hocha simplement la tête pour valider ses dires, le laissant s'exprimer, il ne tenait pas à l'interrompre, il avait hâte de se savoir la suite et découvrir la venue de sa tendre visite.

Un frère, voir un jumeau. Il ne pouvait pas savoir ce qu'il ressentait, il en était incapable, Zadkiel était fils unique, mais il aurait toujours aimé avec une sœur ou un frère pour l'accompagner, mais ça n'avait jamais été dans le désir de ses parents. Azzio semblait avoir du mal à venir aux bouts de ses pensées. Devait-il se sentir désolé pour lui ? Où lui présenter ses condoléances ? Il n'avait jamais fait ça. Il ne savait pas ce qu'était le décès, le deuil. Il n'avait jamais perdu quelqu'un qu'il aimait réellement. Sauf... Vous savez qui. Bien qu'il ne l'est jamais connu, cette tragédie avait touché tellement de famille puriste et Mangemorts. Ses parents en particulier, Zadkiel n'avait que 10 ans à l'époque du meurtre. Enfin... tout ça pour dire, qu'il n'arrivait pas à ressentir un sentiment d'empathie envers lui. Azzio marqua une pause en serrant son poing dans sa paume. Le brun n'avait pas changé son expression, il restait toujours aussi sérieux et attentif. Il se demandait intérieurement ce que le décès de son frère avait à voir dans tout ça... 
Plus il avançait dans son récit, plus cela semblait dur à expliquer ce qu'il s'était passé ce jour. Les minutes défilaient peu à peu, Azzio semblait chercher ses mots ou à trouver un quelconque courage à les prononcer. 

Un meurtre ? Comment cette personne pouvait être sûr que ça soit un meurtre ? Était-elle dans la police ou quelque chose comme ça ? Zadkiel se posa plusieurs questions, il marqua un air interrogatif. Écoutant le reste du monologue d'Azzio. Il ne savait pas vraiment quoi en penser. Ça semblait être une affaire compliquée, rouvrir un dossier sans preuve quelconque, jamais ils n'accepteront que l'affaire ne soit réouverte, à moins de trouver une preuve et à partir de ce moment-là, il pourrait éventuellement jouer ses relations, mais encore fallait-il trouver quelque chose de concret.
Zadkiel vient de décroiser ses bras et prit finalement la parole après de longues minutes de silence.

- Ça va être très compliqué de la rouvrir ton enquête si t'as aucune preuve. A moins que tu veuilles en trouver avant... Cet accident, il s'est passé où exactement ?

En écoutant les paroles de l'homme, il haussant doucement les paroles. Il pouvait l'aider, mais ça n'allait pas être simple surtout sans preuve. Même en tant que policier, il n'avait pas le pouvoir du Ministère de se permettre d'ouvrir une enquête, il n'était pas assez haut placé. Mais ils n'étaient pas obligés de signaler ce détail... Il allait falloir être très discret, mais est-ce que ça en valait vraiment le coup ? Il risquait pas mal à l'aider. 

- Je ne vois pas ce que tu veux que je fasse. Ce n'est pas moi qui ai le pouvoir d'ouvrir et de fermer les enquêtes...
Trouver des indices ? Enquêter dans le dos de mon supérieur ? C'est faisable. Mais comme je te l'ai dit avant, ça risque d'être long et compliqué. L'enquête sera jamais ouverte si tu n'as pas de preuve, ou un témoin clé. Cette femme... Dont tu me parlais, elle est sûre que c'est un meurtre ? 
Tu pourrais utiliser son témoignage pour la rouvrir... sauf si... tu tiens faire justice toi-même.


Avait-il conclu en soufflant doucement. Il espérait se tromper. Mais beaucoup de personnes essayaient de faire justice soi-même, étant donné que le gouvernement magique était aussi efficace qu'une boîte de converse de petits-pois. Zadkiel le savait bien plus que n'importe qui, leurs jugements étaient parfois mal fait surtout si le juge est mal luné. 
Des peines trop conséquentes, il arrivait que les peines soient totalement bâclées, les dossiers jamais ouverts, ou pas assez étudié, des accusations sans preuve. Zadkiel connaissait très bien cet univers, il avait assisté à bien trop de jugement pour savoir comme cela se passait, alors certaines personnes décide de faire justice eux-mêmes. Qui ne le ferait pas ? 

- Si tu veux que je t'aide, va falloir que tu me dises ce que t'as en tête.

Zadkiel n'avait pas dit oui, ni non. Cela semblait risqué, chaotique. Il avait besoin de savoir dans quoi il se lançait, quel genre d'enquêteurs serait-il s'il refusait une enquête secrète ? C'était son métier après tout.

- Je... J'imagine que je pourrais trouver les dossiers liés à l'enquête dans les archives. À partir de ça, il faut partir de zéro voir ce qui a été manqué.
Mais tu dois parler de ça à personne.
Tant qu'on à rien, ça doit rester entre nous.
Une dernière chose, je ne veux pas savoir ce que tu feras une fois qu'on aura trouver ton coupable.
Je ne t'ai jamais aidé.


Avait-il dit clairement, bien qu'il se doutait que l'accord soit réciproque. Il observa longuement l'homme en face de lui, dans quelle histoire, il s'était encore lancé ? Il espérait que ça ne parte pas dans tous les sens cette histoire... Finalement, Zadkiel finit par lui adresser un fin sourire.

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Ven 7 Oct - 11:23

@Zadkiel Webster

Zadkiel blague pour détendre l’atmosphère, mais cela n’aide pas réellement Azzio. Il est concentré, il sait ce qu’il doit faire et ce qu’il doit faire. Il ne réagit qu’en bougeant légèrement la tête pour donner son assentiment. Il évite de regarder la pièce, le mobilier ou les tas de papier bien ordonnés qui attendent leur tour sur le bureau, il se concentre uniquement sur Zadkiel, le regardant dans les yeux tout en parlant.

A aucun moment, le policier change de regard ou émet des émotions, comme Azzio, il a l’habitude de porter un masque en tout temps et c’est ce qu’on attend de lui. Un policier ne peut se mettre à pleurer ou laisser jaillir sa colère quand on lui annonce de mauvaises nouvelles. Il est maître de lui et ça rassure l’italien. Azzio n’avait pas envie d’entendre ses condoléances, c’était trop tard et inutile. Il ne venait pas pour se faire plaindre, il venait pour trouver une solution. Ni plus, ni moins.

Enfin, Zadkiel ouvre les lèvres et lui répond. Il n’a pas l’air de chercher ses mots, comme s’il avait déjà eu le temps de poser ses doutes et de réfléchir. Il est efficace et ça plaît à Azzio.

- Je ne veux pas ouvrir d’enquête, sinon je serais directement allé au commissariat de police magique… à Trivoli. En Italie. avoue-t-il en soupirant.

S’il était venu le voir dans le secret c’était pour éviter d’en faire tout un plat, mais Azzio se doute bien que Zadkiel est censé suivre les procédures et qu’elles sont là pour une bonne raison. Il cache son désespoir sous ses traits neutres, mais il sent qu’il fatigue, qu’il n’aura pas de solution. Zadkiel ne peut combattre l’impossible, avec quatre ans de retard. Il s’efforce de chasser ces pensées négatives et se concentrer sur le fait qu’il a d’abord posé des questions, ce n’était pas un non franc et direct.

- sauf si... tu tiens faire justice toi-même.

Les paroles s’envolent dans la pièce, portées par le souffle léger de Zadkiel. Le sous-entendu est clair et Azzio se permet un acquiescement. Il ne le tuera pas, mais la Cosa Nostra fera de lui ce qu’elle voudra et ça, l’Italien ne peut le dévoiler. Pourtant, il est presque heureux de la compréhension de Zadkiel, ils se comprennent mieux qu’il ne l’aurait cru. Finalement, sa première intuition était définitivement bonne. Il ferme ses paupières un court instant pour reprendre son souffle.

Puis il grimace.

- Cette femme est certaine de ses dires et je ne crois pas qu’elle était en position de me mentir, reconnait-il mais j’ai bien du mal à lui faire confiance. Elle a la motivation nécessaire pour rechercher seule le coupable, mais je ne suis pas certaine qu’elle arrive un jour à ses fins. avoue-t-il enfin.

Elle a les moyens et l’envie, mais cela suffira-t-il à me rendre la paix ? Andrea mérite mieux que tout ce que je n’ai jamais eu. Je ne peux laisser une supposition ternir son image. Azzio est partagé, il se dit que c’était une mauvaise idée de venir ici, mais aussi que c’était son dernier recours.

- Si je suis venu te voir, c’est parce que je sais que je ne trouverai rien moi-même et que j’ai suffisamment confiance en tes talents pour au moins nous mener à une piste. Je, je peux t’emmener sur les lieux du crime, je peux te dire ce que je sais, même si je n’étais pas directement présent ce jour-là. Sa tête se met à résonner, ils ne trouveront jamais rien et le coupable sera libre toute sa vie. L’enfer.

Il entend les recommandations de Zadkiel, il comprend plus que tout sa présence.

- Evidemment. confirme-t-il à ses dernières paroles. Comment lui dire qu’il est désespérément seul, qu’il est incapable de le trahir car il n’a personne à qui se confier ? Peut être Luca Zabini pourrait lui tirer les vers du nez, mais il a trop conscience de l’importance d’une personne extérieur silencieuse pour le forcer à parler si Azzio jure de sa fidélité. Ils ne diront rien, ni l’un ni l’autre, c’est un fait.

L’accord se passe par le regard, celui ouvert et reconnaissant d’Azzio. Il ne dit pas merci car c’est trop tôt, ils le savent l’un comme l’autre. Et si la dette d’Azzio vient de devenir astronomique, il n’hésite pas un seul instant.

- Si tu as une pensine, je peux te partager les mots de la femme qui m’a parlé hier ? Sinon je peux t’emmener en Italie pour te montrer les lieux. Pour le reste, je suis à ta disposition, aussi discrètement que je le peux, pour suivre tes consignes.

Il est perdu Azzio, il ne sait pas réellement ce qu’ils peuvent faire et par où commencer. Il ne peut pas tout dévoiler et il espère que Zadkiel ne plongera pas dans son souvenir, la rage qui l’a habité la nuit dernière était bien trop forte pour qu’il ait envie de s’humilier en montrant la personne qu’il est sans son masque.
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Dim 9 Oct - 0:09
I don't want more dreaming of the dead


Zadkiel ne fait jamais de blague, si Azzio ne l’avait pas remarqué, Zadkiel n’était pas comme les autres, il n’était pas quelqu’un qui rigolait beaucoup et qui se promène avec un grand sourire aux lèvres. Mais il y avait une chose dont il était le premier, le sarcasme. Ses moqueries parfois méchantes pouvaient générer de la colère ou d’autre émotion selon la personne, il fallait avouer que ce n’était pas la qualité qu’on préférait chez le sorcier. Mais bon, il s’en fichait pas mal.
En voyant l’homme faire abstraction de sa phrase, il eut un rictus au coin. Azzio ne semblait pas lui prêter attention et tant mieux. Il avait ce côté courageux, il était le seul à le fixer dans les yeux en parlant. Son imposance avait fait plisser les yeux de plus d’un, dont Cassioppée. Elle n’osait même plus croiser l’ombre de son regard.
L’italien était un personnage étrange, peut-être que Zadkiel, et cela l’intriguait.

Zadkiel n’aime pas exprimer les émotions qu’il pouvait ressentir, on l’avait toujours éduqué à ne pas montrer le moindre signe de faiblesse. De toute façon, il n’avait jamais ressenti ce qu’Azzio pouvait ressentir alors il était difficile pour lui de montrer une quelconque compassion. Zadkiel faisait partie de ces personnes antipathiques, mais qu’il arrivait bien à cacher en temps normal, encore une partie de son masque social. Une chose était sur Zadkiel avait bien sa place dans la police, il en fallait beaucoup pour le choquer ou encore l’attristé. Malheureusement pour Azzio, son histoire ne le touchait pas plus que ça. Oui perdre quelqu’un devait être triste, mais les accidents sont la première cause de mortalité que ça soit chez les Moldus comme chez les Sorciers. Bien que cette réflexion pouvait être dure à attendre, mais quand ces accidents se tournaient en meurtre, tout de suite, la situation changeait. Visiblement, l’accident s’était produit en Italie, il allait être compliqué de pouvoir récupérer les dossiers, jamais il ne pourrait faire la demande au procureur, il allait devoir être très convaincant pour réussir à les trouver.

- En Italie ? Les dossiers doivent être encore au commissariat dans les archives, ça va être difficile de les récupérer…

Avait-il conclu en croisant à nouveau les bras contre son torse. En-tout-cas une chose est sur Azzio ne comptait pas la rouvrir, mais en faire une vengeance personnelle. Il pouvait néanmoins reconnaître cet état d’esprit de vengeance, bien qu’il ne l’avouerait pas. Il était même le premier à le faire pour une rupture alors pour un meurtre, il ne pourrait dire ce qu’il serait capable de faire. Quoi qu’il en soit, s’il venait à accepter l’aide d’Azzio, il n’avait pas envie de savoir ce qui arriverait au fameux coupable. Il n’a rien vu, rien fait, ni aider qui que ce soit. Il ne dirait rien quoi qu’il arrive. Tant qu’on le tenait à l’écart des ennuis, tout irait bien. Il serait bête de tomber pour une histoire aussi ridicule, surtout qu’il n’aurait pas eu à assouvir sa propre vengeance.
L’italien semblait croire sa source, il ne savait pas dans quelle position elle était dans cette affaire, mais il semblait avoir quelque chose derrière tout ça. Pour autant, il ne lui faisait pas confiance ? C’était étrange, il la croyait sans lui faire confiance, de quoi avait-il peur ? Le brun avait arqué un sourcil, cette histoire semblait être énorme.

- Tu ne lui fais pas confiance ? Je ne connais pas ta source, mais si elle dit que c’est un meurtre, c’est quelle doit avoir une preuve. Qu’est-ce qu’elle a ? Elle était présente sur les lieux du crime ? Mais encore ? Qu’est-ce qu’il l’a conduit à penser au meurtre ?

Avait-il demandé. Il savait que ses questions étaient pointilleuses, mais ça lui semblait être un bon départ. On ne peut dire « c’est un meurtre » et rien avoir derrière, il y avait forcément quelque chose, ou quelqu’un. Peut-être qu’elle a été présente lors du crime, mais si elle était présente, pourquoi n’avoir rien dit à la police qui se chargeait à l’époque de l’enquête ? Plus il essayait de comprendre, plus Zadkiel déposait des points d’interrogation sur la suite des événements. Finalement, l’homme reprit aussitôt la parole pour expliquer sa venue. Il le flattait, mais la flatterie ne serait pas assez pour le convaincre, il s’en fichait de ce qu’il pouvait penser de lui ou ce que les gens disent de son talent d’enquêteur, tout ce qu’il faisait, c’était son travail, que ça plaise ou non, c’était ainsi et pas autrement. Zadkiel semblait hésité, il avait certainement besoin d’aide de l’intérieur et il était évident que personne ne lui dirait oui sans passer par le chef de la police.
Il souffla enfin finalement vaincu par ses propres pensées, il était le seul à pouvoir l’aider, mais il n’était pas sûr qu’ils arriveraient à quelque chose, il finirait par être déçu, mais bon, il pouvait toujours essayer, qu’importe où ça les mènerait. Finalement Zadkiel lui lança un regard approbateur, il ne le ferait pas pour tout le monde, c’était une exception. En acceptant de l’aider, il acceptait de rester tard le soir pour enquêter sur autre chose. Azzio était d’accord avec les conditions de Zadkiel, il était essentiel que personne ne soit au courant et qu’il fallait être très prudent, son affaire n’était pas illégal, mais elle n’était pas sans conséquence non plus. Zadkiel allait devoir frauder plusieurs règles contraires à l’éthique des policiers pour l’aider, surtout en volant des archives, ou en allant interroger des personnes sans mandats quelconques et sans compter ce qu’ils pourraient trouver au fur et à mesure. Le brun hocha la tête alors pour conclure le tout, Zadkiel n’avait rien oublier d’omettre, ils s’étaient tous deux mis d’accord.

- Une pensine ? Oui… On en a une dans les sous-sols. Mais je ne pourrais pas te dire si quelqu’un l’utilise. Mais oui, il se pourrait qu’on ait besoin de se rendre en Italie. Je ne te garantis pas qu’on finira par trouver quelque chose ou quelqu’un, tu en es conscient ? Mais tout ce que je peux te dire, c’est que je ferai ce que je peux.

Avait-il pris le temps d’expliquer, il n’avait pas envie de lui crée de fausses joies. Cela pourrait être encore plus douloureux pour lui s’ils ne trouvaient rien… Alors il valait mieux qu’il se prépare à une défaite à défaut d’être déçu. Il fallait bien commencer quelque part, le souvenir d’Azzio semblait être important, il faudra bien qu’il accède à se souvenir un jour ou l’autre. L’idéal serait même d’accéder aux souvenirs de sa fameuse source, mais ça semblait être une peine perdue.
Enfin, il ne baisserait pas les bras aussi facilement, il finirait bien par trouver quelque chose.

- On a deux choix :
Soit on commence par la pensine... Soit on va en Italie et on fait… Plusieurs voyages.
De toute façon, on ne pourra pas tout faire le même jour alors bon...


Il conclut en comprenant très bien ce qu’il avait à faire. Se replonger dans ses souvenirs, retourner sur la scène du crime et retourner dans la dite ville, serait dur pour lui et ça ne serait pas de tout repos. Mais Zadkiel n’arrivera pas tout seul, s’il voulait trouver quelque chose, il allait falloir qu’Azzio l’accompagne. Le seul endroit où il n’aurait pas besoin de lui, serait dans le commissariat en Italie, mais ça, il gérerait bien tout seul. Enfin, il fallait commencer par quelque part et quoi qu’il en soit, les choix des événements seront les mêmes qu’importe le déroulé.

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Lun 10 Oct - 12:13

@Zadkiel Webster

Le regard que lui lance Zadkiel n'émet pas de doute : l'enquête se complique. Il n'a toujours pas dit oui, mais vu les questions qu'il pose, Azzio se sent sur la bonne voie. Et ça, c'est la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Il acquiesce aux mots du policier et répond doucement.


- Oui, je me doute bien que tout est compliqué, je ne serais pas venu si je n’avais pas désespérement besoin d’aide.

L’Italien n’essaie pas de le flatter pour faire jouer son égo, il veut juste lui dire la vérité : il est désespéré. Et s’il agit seul, il ne s’en sortira pas. Il ne sait pas sur quel pied danser, ni comment tout dire, car beaucoup des secrets vont devoir en rester. Or, sur cette enquête… Soudain, il se demande ce qu’il fout là. La Cosa Nostra, sa véritable famille, le tuerait s’il faisait un pas de côté. Il se triture les méninges pour trouver une solution sans qu’elle n’apparaisse. Il est définitivement dans la merde, Anjelica Zabini ne doit jamais apprendre qu’il a demandé de l’aide à la police magique. Même si cette aide vient de Zadkiel, un gars étrange mais très discret sur qui Azzio sent qu’il peut compter.

- Ma source il soupire comment le dire en mot simple il réfléchit un instant j’ai des griefs contre elle, mais c’était la meilleure amie d’Andrea et elle l’aimait autant qu’elle est capable d’apprécier quelqu’un. Et voilà, il a fait dans le drama, le genre de détails qui ne doivent pas plaire à Zadkiel, mais comment expliquer cette relation si étrange qui les lient ? Je lui fais confiance pour lui, mais je ne suis pas certain de ses méthodes.

Azzio est persuadé qu’elle est capable de tuer le meurtrier. Si lui n’est pas certain de franchir le pas, Anjelica n’hésitera pas. Il se passe une main sur le visage, se concentrer sur l’enquête lui évite de penser à lui, le meurtrier qui mérite la torture à vie. Il desserre les poings et continue de répondre aux questions.

- Elle était là, avec lui. Sur une moto durant une course interdite, encore un sujet à cacher. Elle a subit elle aussi l’accident il lève les yeux au ciel elle a été alité longtemps et n’est pas morte de justesse. Les mains d’Azzio se sont refermées sur sa gorge, elle avait failli mourir ce soir-là, après l’accident. Mais il n’avait pas pu aller jusqu’au bout, malgré l’accablement de douleur. Elle n’a rien dit au début parce qu’elle n’était pas sûre d’elle et on ne s’est pas parlé une seule fois en quatre ans. Reconnaît-il de mauvaise grâce. S’il n’y avait pas eu cette course, peut être qu’ils ne se seraient pas parlé pendant plus longtemps encore. Il l’évite comme la peste. Il la hait. Il lui en veut, même si aujourd’hui, il doit bien reconnaître que ce n’est pas de sa faute.

Quand Zadkiel reprend la parole, le coeur d’Azzio bondit de joie. Il a dit les choses telles quelles sont, sans le moindre faux espoir, l’Italien a bien confiance que les possibilités de découvrir la vérité sont faibles, mais un poids s’enlève de ses épaules. Il va essayer et c’était la seule chose qu’il lui demandait. Un signe de tête - toujours pour éviter ce merci qui n’a pas encore sa place - plus tard, il reconnaît qu’il doit parler. Lui dévoiler au moins un détail en espérant que cela puisse suffie.

- Zadkiel, commence-t-il, en se mordant l’intérieur de la joue. Il y a autre chose, mais soupir je pense que ce qui m’a rapproché de toi, l’autre jour, dans le bar, c’est que il cherche ses mots un instant j’ai vu une part en toi particulière, peut être pas la même que la mienne, mais il y a un secret caché et… je ne peux pas tout te dévoiler il est policier et je ne te demande pas de me dire quoique ce soit… mais je ne pourrais pas t’avouer l’entière vérité. Il s’arrête un instant, le regard toujours plongé dans les yeux inexpressif de l’autre homme. Il est fort, très fort, c’est impressionnant. Est-ce que tu veux continuer tout de même ? De ne pas me poser de questions et de respecter mon silence ? Il n’est pas idiot Zadkiel, il avait déjà dû voir les parts d’ombres qui se dessinaient dans les contours.

Enfin, il reprend sur un ton plus léger, même s'il n'a aucune envie que son souvenir soit vu, même s'il espère que Zadkiel ne pourra pas reconnaître Anjelica, même s'il faut que jamais l'un et l'autre se rencontrent.

- Pour la pensine, j'en utilise peu, mais si je récupère le souvenir à la fin, il n'y aura aucune trace en mémoire ? C'est à dire que ce souvenir ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.

Anjelica va le tuer sinon et Azzio ne pourra même pas lui en vouloir, il aurait fait la même chose. Il espère même que Zadkiel et lui ne plongeront pas droit dedans, qu'ils se contenteront d'écouter les mots de la jeune femme depuis la terre ferme. Azzio n'a aucune envie d'altérer le souvenir - ce qui donnerait une preuve bien moins intéressante pour le policier. Mais en réalité, il ne sait même pas ce qu'il peut faire pour éviter la catastrophe. Sa seule chance, c'est que Zadkiel est prêt à se mouiller les mains, mais seulement au coeur d'une très grande discrétion, c'est la seule façon pour que la Cosa Nostra ne soit au courant de rien, s'ils ne sont que deux à savoir ce qu'ils font.
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Mar 18 Oct - 23:41
I don't want more dreaming of the dead


Azzio savait ce que pouvait générer de déterrer une vieille histoire. En faisant revivre des histoires, on faisait revenir les sentiments, les souvenirs et... les ennuis. Il n'était jamais bon de faire du remue-ménage.
Mais c'était une chose rassurante, il savait dans quoi il se lançait et quels en seraient les enjeux. Ils seraient tous les deux perdant s'ils se faisaient perdre, il ignorait sur ce qu'il allait tomber et cette enquête était loin d'être terminée. Zadkiel avait déjà vu des enquêtes durées des années voir des décennies avant d'avoir un réel coupable, parfois, il n'y en avait jamais, on restait avec une enquête clôturée pour manque de preuve ou mort naturelle.
Zadkiel comprenait pourquoi il était venu le voir, bien qu'il se demandait qu'est-ce qui avait pu pousser l'italien à le choisir lui en particulier plutôt qu'un autre, cela demeurait encore un mystère bien particulier. Qu'avait-il de plus que les autres ? Quoi qu'il en soit, Zadkiel fournirait le travail nécessaire, il ne pourrait pas faire de miracle même s'il aimerait pourtant savoir le faire, il y avait des choses dont la magie ne pouvait pas faire d'heureux. Tout serait plus facile ainsi, mais il n'était pas ce genre de sorcier. Au contraire, il était plutôt instauré du côté du mal, et ça si Azzio le savait depuis bien longtemps, il aurait tourné les talons.

- Je comprends ta venue.
Je ferais ce que je peux pour t'aider.


Avait-il affirmé pour la première fois, Zadkiel avait finalement accepté de l'aider, au fond, il avait envie de se rendre utile et il n'avait pas envie qu'un autre de ses collègues lui arrache des mains l'enquête. L'irlandais avait déjà fait ça auparavant, prendre des enquêtes dans le dos de son patron, mais jamais pour un meurtre. Il avait déjà eu des parents en pleurs et larmes cherchant leurs enfants, leurs chiens, ou les cambrioleurs qui avaient saccages une maison et avaient implorer au policier de les aider. Mais il fallait avouer qu'Azzio avait fait fort avec son histoire de meurtre, il fallait une fois a tout, il tenterait de mettre tout ça au clair.
Zadkiel ne savait pas vraiment quoi penser de la source de l'italien. Était-elle fiable ? Est-ce que Azzio n'avait pas omis un détail ? Après tout, Zadkiel savait très bien que dans ce genre d'enquêtes, il était impossible d'avoir tous les détails et que certaines fois une partie de l'histoire resterait dans le flou. Étant donné qu'il n'était pas attitré officiellement à cette enquête, il n'allait pas devoir lui tirer les vers du nez, sauf en cas de réel besoin. Azzio avait de la chance que Zadkiel ne soit pas réellement nommée enquêteur à son histoire sinon il aurait été obligé de lui faire avouer. Du moment qu' Azzio ne faisait pas d'écart, tout irait bien. 

- Si on peut déjà se fier aux dires de ta source, on part sur de bonne bases. On en reparlera quand on sera sur place, merci pour les quelques renseignements ça pourra être utile plus tard.

Il allait être difficile de retrouver des preuves après quatre années passées. Il paraissait quand même étrange de rester autant de temps avec un tel secret. Zadkiel se venait même à se demander s'il pourrait rester autant de temps avec son secret, avec le temps les doutes seront certainement de plus en plus présent jusqu'à pousser aux cris la vérité... Qu'allait-il devenir ? Il craignait cette partie de l'histoire, car lui-même ne sait pas de quoi il est réellement capable. Nous avons tous une part d'ombre et Zadkiel comptait bien la contenir autant de temps que possible. Cependant, les prochaines phrases d'Azzio lui firent crincer des dents, bien qu'il essayait tant bien que mal de cacher son agacement, ses mots faisaient comme écho dans l'esprit de Zadkiel. Il avait froncé les sourcils l'espace d'un instant. 
Il est vrai qu'Azzio était venu directement vers lui ce soir-là, ils avaient bien parlé, si Azzio a remarqué sa part d'ombre alors bien d'autres ont pu la remarquer aussi. Au final, peut-être bien que son secret finisse par lui sauter au visage plus tôt que prévu... Zadkiel se demandait comment son père faisait, après toutes ces années jamais il n'avait attiré l'attention sur lui. Azzio ne pouvait pas savoir ce que pouvait impliqué son secret ou ni même les conséquences de celui-ci, il valait mieux rester discret et porter l'attention de l'italien sur autre chose.

J’ai vu une part en toi particulière, peut être pas la même que la mienne, mais il y a un secret caché...

En entendant cette phrase, Zadkiel sentit des picotements dans les longs de ses phalanges de doigts, il sait très bien ce que ça signifie, il n'aime pas quand on l'analyse, ça l'agace, l'énerve, l'irrite. Mentalement, il luttait pour ne pas s'énerver, car ce n'était pas le but. Zadkiel se sentait menacé, si c'était une menace, il n'était pas au bout de ses peines, il ne s'était pas attendu à une telle révélation et pour la première fois le policier ne savait pas quoi faire, il était comme dans un état second en attente de réponse, il était resté silencieux. 
Est-ce qu'Azzio le mènerait à sa perte ? L'irlandais, avait-il été trop imprudent ? Non... Impossible. Il avait plutôt intérêt a ne pas fouiner dans ses affaires s'il tenait un minimum à la vie. Il se mit à lui lancer un petit sourire, comme si son agacement profond n'était rien. Il répondit quelques peu froidement, ce qui pouvait remettre en question la sincérité de son sourire. Zadkiel était sérieux et il voulait le faire comprendre.

- Très bien. Ne parlons pas de nos.. secrets. Mais... Azzio, laisse moi juste te donner un petit conseil.
Quoi que tu à pu voir où entendre, qui a pu te faire croire ça... oublie le.
Ne fourre pas ton nez dans mes affaires et je ferais de même avec ce que tu veux conservé. On est d'accord ?


Conservant son sourire sur ses fines lèvres, Zadkiel se décolla finalement de son bureau. Baladant ses bras le long de son corps pour oublier l'horrible douleur que lui procurait cette douce colère. Calme-toi Zadkiel, il a compris le message. Il fit quelque pas et petit à petit son agacement s'en alla, bien qu'il comptait bien vérifier ses arrières dorénavant. Il ne pouvait pas se permettre de tout perdre, pas comme ça, pas ici. C'était trop important, Azzio ne pouvait pas tout gâcher.

- Oublie pour la pensine. Surtout si tu veux garder ta partie secrète à toi, je finirais pas le voir... Ça ne me servirait à rien d'accéder à la moitié d'un souvenir.
Écoute, on peut déjà commencer par aller en Italie. Le plus simple, c'est d'aller où tout a commencé et on reprend depuis le début.


Avait-il dit avec un plan dans sa tête, il fit finalement le tour de son bureau pour s'asseoir sur le bois de celui-ci, regardant Azzio longuement. Il espérait juste qu'ils n'auraient pas d'ennuis une fois là-bas.


- Il faut qu'on voie pour les dates... J'imagine que tu travailles et on ne peut pourra pas tout faire en une journée alors... Je vais essayer de m'arranger de mon côté.

Avait-il dit en attrapant son espèce d'agenda ou était noté de manière appliquée plusieurs rendez-vous, il laissa glisser les pages le long de ses doigts et le ferma. Attendant la réponse de son nouvel... Ami.

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Jeu 20 Oct - 16:50

@Zadkiel Webster

Lentement, Azzio se fait à l'idée que Zadkiel va l’aider, qu’il a accepté. Ce ne sera pas facile, ni évident et les résultats ne seront certainement pas à la hauteur de ses attentes, mais le fait de savoir qu’il n'est plus seul avec ses démon le soulage grandement. Il reprend espoir, mieux, il peut se concentrer sur autre chose. Toute sa vie n’est plus centré sue la haine du meurtrier, quelqu’un d’autre se charge de le retrouver, Azzio peut haïr en paix sans être focalisé dessus. Il va même pouvoir regarder Anjelica dans les yeux et ne pas lui cracher des insultes, il pourra se retenir car une légère flamme - à peine la flammèche d’une allumette - s’est allumée.

Il acquiesce donc aux mots de Zadkiel, le remerciant d’un signe de tête léger, évitant de prononcer tout haut des mots qui viendrait avec trop d’avance. Ils échangent, doucement, sans pression, les informations seront travaillées, vérifiées, confirmées. Zadkiel, peut être seul, chercha des sources, des possibilités, des chemins aveugles qui mèneront à la lumière.

Pourtant, Azzio a encore quelque chose à dire. Il s’engage maladroitement dans le chemin car il sent que Zadkiel est mal à l’aise. Il a sûrement fait une bourde, dit un mot de trop. Il recule, instinctivement et tente de calmer l’effroi qui l’envahit quand les mots de Zadkiel l’atteignent. Il est diablement dangereux, il n’avait pas encore compris à quel point. Et malgré son propre entourage de Mafieux, à cet instant, Zadkiel lui parait terrifiant.

- Je n’ai rien vu, rien entendu. commence-t-il d’un ton assuré et sincère, ce qu’il veut transmettre c’est que ce n'est pas une promesse, mais la vérité il ne sait rien de Zadkiel et il veut que son ami le comprenne, mais comment le dire sans trop en dévoiler sur lui. On peut plutôt parler d’impression, de sentiment similaire ? Comme s’ils partageaient tous les deux une aura maléfique. Ah, bien joué l’italien ! Mais évidemment que je vais oublier cette conversation le plus tôt possible. accorde-t-il enfin afin de clore le sujet.

Il se sent rassuré par le mince sourire - de façade bien sûr - de Zadkiel, qui prouve que rien n’a changé, qu’ils ne vont pas se juger ni devenir ces confidents. Ils ne sont associé que pour cette enquête, même si Azzio aurait aimé pouvoir compter sur le soutien d’un ami, seulement, après les mots qu’ils viennent d’échanger, l’italien a de plus en plus de doute à propos de cette potentielle histoire d’amitié. Il ne dira jamais rien et ne cherchera pas à se plaindre, mais la Cosa Nostra l’a bien empêché de tisser de nombreux liens.

Bien vite, Zadkiel reprend consistance et les rênes de la conversation. Et le moment précédent est oublié, relégué dans les abîmes de la mémoire et, avec un peu de chance, plus jamais il n’aura lieu.

- Très bien, va pour l’Italie.

Azzio est dans un état étrange. Il n’est pas retourné en Italie depuis son départ, qui ne remonte qu’à six mois, mais il n’avait pas prévu d’y remettre les pieds de sitôt et… il se demande comment il pourra cacher ce voyage à la Cosa Nostra. La réponse est simple : il ne pourra pas. A lui donc de mettre en oeuvre il raison crédible pour fouiller sur les lieux du passés. Il n’a pas encore la moindre idée de la manière dont il va s’y prendre, mais il va clairement passer les trois prochains jours à y réfléchir activement.

Zadkiel est organisé, il regarde les dates, réfléchit, et Azzio pourrait se laisser tenter d’agir de même, de voir cette aventure comme quelque chose d’uniquement administratif. De laisser les règles d’organisation mener leurs prochains jours. Il sait bien que cela ne sera pas le cas, mais l’espace d’un instant, il se dit qu’il pourrait facilement se laisser convaincre.

- Pareil, je peux me débrouiller, j’ai encore de la famille là-bas, poser quelques jours de vacances ne devrait pas être compliqué.

Evidemment que si, ça serait compliqué… Sauf si ! Un sourire menace de s’imprimer sur sa face et il fait un effort considérable pour rester neutre. Et si sa famille, la Cosa Nostra, l’envoyait en une mission là-bas, comme avant ? Il devrait pouvoir négocier ça avec Zabini, puisqu’une grosse partie des actifs sont partis dans la branche Londonienne, ils doivent manquer de gros bras. Il ne lui reste plus qu’à bien ficeler ses idées et … ouais, ça pourrait le faire.

- Si tu veux y aller rapidement, je peux m’arranger pour être disponible en début de semaine prochaine. A long terme, j’avoue que je ne peux pas y voir clair, mais choisis une date et un moyen de communication et je m’y plierai.

C’est vrai, Azzio se pliera à tout, comme il a toujours courbé la tête devant les autres. Il est fier, bien sûr, mais il sait rester humble et sa position n’est pas franchement élevé. Il sait contenter les autres, se faire oublier jusqu’à devenir invisible, puis faire exactement ce qu’on attend de lui. C’est comme ça qu’il a vécu longtemps. Contrairement à Andrea qui, lui, était toujours au devant de la scène, sous les projecteurs. Le pincement au coeur qu’il ressent est plus douloureux, comme si fouiller dans le passé rouvrait ses blessures au lieu - d’enfin - les panser.

- Et pour info, oui, je travaille. Je suis mécano dans un garage. Et j’aime mon métier. reconnait-il en se rendant compte qu’il n’avait pas encore transmit cette information à Zadkiel. C’est drôle d’avoir parlé de sujet si sensible, si prenant, si intime et d’avoir omis le sujet de l’emploi.
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Ven 21 Oct - 22:01
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Azzio avait été chanceux, Zadkiel était dans ces bonnes humeurs. Il n'aimait pas perdre le contrôle de la situation, il avait l'impression qu'il avait perdu le contrôle de celle-ci et qu'Azzio s'était pris un plaisir de lui piquer. Il savait qu'il risquait beaucoup en lui affirmant qu'il ne fallait pas qu'il cherche ce que Zadkiel trafiquait. Mais ! Qu'avait-il à perdre ? Après tout, lui aussi était au courant, et savoir ce que l'italien avait en tête. En outre, ils se tenaient tous les deux. Super. Comment allait-il se sortir de là ? Il espérait qu'Azzio n'irait pas le nuire, il ne le connaissait pas. De quoi était-il capable ? Zadkiel allait devoir redoubler d'efforts avec lui.
Il en fallait peu pour le mettre en colère, Azzio ne le connaissait. Combien de personnes connaissait l'irlandais ? Très peu. C'était un personnage mystérieux et silencieux. Le dicton disait que les personnes silencieuses étaient généralement les plus dangereuses, il n'était pas totalement faux. Zadkiel pouvait être un homme violent, il avait fait des choses des moins catholiques avec sa famille. Il était loin d'aller sur le chemin de la rédemption en vue de ses futures idées. En regardant l'italien qui devait certainement regretter ces paroles. Le brun, c'était demandé comment il avait pu cacher son énervement, lui qui était une boule émotionnelle à retardement, c'était toujours étonnant qu'il tenait toujours en place avec tout ce qu'il s'était passé.
Zadkiel avait pu lui transmettre ce qu'il ressentait vraiment avec son faux sourire, il s'en fichait après tout. Azzio ne pourrait pas le stopper. Celui-ci s'était mis à reculer quant à ses douces menaces. Enfin... Ce n'en était pas vraiment. Il voulait juste lui faire passer le message qu'il n'avait pas intérêt à se mettre dans son chemin.
Le brun se mit à sourire un peu plus sincèrement.
Azzio avait compris le message, c'était parfait. Il prétendait avoir l'impression de le connaître ou du moins ressentir les mêmes choses que lui... Il était fort improbable que ça soit le cas ! Même lui était en pleine guerre mentale contre lui-même. Il n'aimait pas parler de ce qu'il ressentait, ça le rendrait faible comme lui avait toujours dis sa mère. Ce n'était pas près d'arriver, Azzio ne le rendrait pas faible. Il refusait de l'être. Il n'avait pas envie de décevoir sa lignée, si seulement ils savaient, ils le regarderaient d'un air dégoûté. Quelle était la probabilité qu'ils ressentent les mêmes choses ? Mise à part l'envie de vengeance ? Ils n'avaient rien d'autre en commun. Zadkiel était bien trop de choses comparé à lui, enfin... Il se trompe peut-être après tout.

- Ce n'est peut-être que ton impression qui te joue des tours... Je serais quand même curieux de savoir ce qui te mène à avoir cette pensée.

Avait-il dit simplement. Même si l'idée qu'Azzio avait découvert le semblant de ce qu'était Zadkiel l'agaçait, il se posait tout de même la provenance de cette idée. Bien que cette idée de colère était dorénavant bien loin, comme si ce moment n'était jamais arrivé, le sorcier était passé à complètement sur autre chose.
Nul besoin de rester bloquer sur ce moment peu agréable, il avait envie d'avancer dans la conversation et de penser à autre chose.

Celui-ci confirma finalement pour l'Italie, il hocha alors la tête. Parfait ! Il avait déjà prévu tout le déroulement dans sa tête, tout d'abord la scène de crime. C'était l'endroit essentiel après tout, et ensuite le poste de police. Ce serait un autre problème auquel il allait devoir réfléchir ! Qu'est-ce qu'un policier londonien viendrait fouiner dans les archives dans la police italienne ? Ça ne collerait pas. Sauf s'il se montre très persuasif et ça Zadkiel sait le faire, d'ailleurs, il avait une petite idée derrière la tête. Tel un puzzle, Zadkiel se finit par dire qu'il finirait bien par trouver la pièce manquante. 
Aller dans cette ville, ferait certainement bizarre pour le sorcier. Après tout, ils allaient devoir retourner sur la scène de crime et brasser les souvenirs.
Tout semblait s'assembler, l'italien avait toujours de la famille sur place et concernant Zadkiel. Il allait bien pouvoir trouver une excuse ou deux pour s'absenter, de toute façon vu toutes les heures supplémentaires qu'il faisait, personne n'avait à dire son mot sur ce qu'il faisait. Zadkiel avait même pensé à ce que son père lui donne un coup de pouce, étant donné qu'il avait été policier avant de prendre sa retraite, il avait le droit à certains privilèges. Et tout ce que Zadkiel voulait, il finissait par l'obtenir quoi qu'il en soit.

- Très bien, ça sera plus facile. 
J'aurais pu essayer tout seul, mais ça me facilitera la tâche si tu es sur place.


Il avait pour habitude d'enquêter tout seul, c'était un loup solitaire. Il aimait sa tranquillité, prendre son temps, faire ce qu'il voulait. Mais là, c'était différent, sans l'aide d'Azzio, il se pourrait qu'il finisse par bloquer à un moment ou à un autre. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas fait équipe avec quelqu'un mise à part cette stagiaire la semaine dernière... Il allait devoir se remettre dans ses bottes de collègue appréciable, enfin si appréciable était un mot.
Quand il lui demanda de regarder pour la semaine prochaine, il hocha doucement la tête et fit défiler les feuilles entre ses doigts. Il regarda les pages lentement, puis finit par lever la tête et plaça sur yeux marrons sur son interlocuteur.

- Ce que je peux faire de mieux et pour éviter de perdre du temps, c'est en pleine semaine, à partir de mardi par exemple. Enfin, ça revient au même. Le week-end ça risque d'être compliqué, je ne pourrais pas accéder aux archives...  sauf si... Mh... Non-oublie. Mauvaise idée.

Il avait eu une idée. Mais ce n'était pas une bonne idée, entrer en flagrant délit était une très très mauvaise idée et quelle était la probabilité qu'ils tombent sur quelqu'un qui reste travailler au bureau ? Tout dépendait de la disponibilité de l'italien après tout, il fallait faire ce qu'il fallait pour parvenir à leur fin non ? Bon ça semblait plus facile qu'à faire ! Il se contentait de réfléchir, sinon les archives attendront lundi. Ils n'étaient pas à deux jours après tout. 

- Mécano ? Je vois.
Dans les voitures magiques ou non-magiques ? 


Bien sur le mot moldu l'avait démanger la langue, mais il fallait bien que Zadkiel fasse des efforts.
Cela pouvait être une question stupide, mais ça pouvait toujours être utile à savoir et si ça se trouve, il n'y a pas de différence entre les deux, Zadkiel n'était pas manuel, il ne s'y connaissait pas en voiture. Du moment qu'elle roulait et qu'il n'y avait aucun bruit étrange tout allait bien.

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Dim 30 Oct - 23:35

@Zadkiel Webster

Azzio est absolument certain d'avoir dit une connerie qu'il regrettera toute sa vie, voilà pourquoi le Chef Zabini le garde comme transporteur, sans jamais le mettre devant. Azzio n'est pas celui qui parle et analyse, il est l'homme qui agit quand on lui demande de faire une action précise. Il ne pose pas de questions, il fonce dans le tas suivant les ordres. Et face à Zadkiel, il n'a pas d'autre choix que de courber l'échine. C'est souvent la meilleure façon de faire, agir comme s'il ne s'était rien passé et que les mots avaient dépassés sa pensée. Il hausse les épaules. Il ne sait pas s'il doit répondre à la question ou c'est si rhétorique.

- Moi aussi j'aimerai bien savoir, tente-t-il en souriant légèrement.

Ce n'était qu'un impression, un regard sombre comme s'il avait déjà trop vécu alors qu'il était jeune, la posture, le fait de ne pas hésiter à tenter l'illégal alors qu'il travaillait dans la police, le masque - car on ne peut pas être toujours neutre, c'est forcément un masque... Tout ça, il ne peut pas le dire car il ne sait pas comment l'expliquer. Puis il ne veut pas d'ennui, le mieux, c'est d'éviter d'en parler, c'est d'avancer et de faire comme s'il ne s'était rien passé, comme si tout allait bien, comme s'ils n'avaient pas eu une discussion qui avait faillit briser le mince équilibre qu'ils avaient réussi à instaurer entre eux.

Il acquiesce d'un signe de tête quand Zadkiel confirme qu'il veut la présence de l'Italien à ses côtés. Azzio essaie de ne songer qu'au présent, qu'à cet instant où tout est théorique et où seuls les détails de l'organisation sont importants. Il refuse de penser à ce qu'il se passera une fois sur place, à ce qu'il va vivre et ce qui risque de le briser. Il ferme son esprit à toutes ces possibilités pour répondre.

- Parfait, je sais être utile sans déranger.

Il le précise car il a bien l'impression que ça peut jouer en sa faveur, Azzio n'est pas un homme qui a constamment besoin de parler, le silence lui va très bien s'il l'autre personne est demandeuse. Il ne veut pas s'imposer, préférant même se faire oublier. Bon, pour cette fois-ci, c'est déjà raté, mais s'il peut améliorer la suite, il doit tout faire pour. Peut être que la résolution de l'enquête aura plus de succès comme ça... Il ne doit pas y songer maintenant.

Il hausse un sourcil aux mots de Zadkiel, se demandant s'il faut insister ou pas. Il a l'impression qu'une mauvaise idée de la sorte pourrait être illégale et, s'il n'est pas regardant de ce côté-là, sauf que pour conserver son secret, il vaut mieux éviter de sauter à pied-joint. Il tente alors une approche différente, pour lui suggérer qu'il suivra Zadkiel, quoiqu'il décide de faire.

- Les mauvaises idées se révèlent parfois bonnes, surtout si on n'a plus grand chose d'autre, mais elles sont souvent en dernier recours. Enfin, on a le temps de le voir venir...

Il espère qu'il n'en a pas trop dévoilé et que ce n'était pas un piège dans lequel il vient de se trahir. Il ne sait pas, il ne sait plus. Il n'a plus vraiment envie de réfléchir, Azzio souhaite juste retrouver l'espace sombre qui lui sert de chambre et sombrer dans un sommeil profond. Seulement, il sait bien qu'il n'y arrivera pas sans aide magique, car alors, ce sont les cauchemars qui lui ouvriront grands les bras.

- On se retrouve donc mardi, acquiesce-t-il avant d'hausser un sourcil pour questionner sur le lieu. Partir du poste de police magique lui paraît un peu étrange, mais ni Zadkiel ni lui n'a envie d'indiquer son adresse. Un point neutre en zone magique serait peut être le mieux. Une boutique de la rue de traverse ?

La conversation dévie sur son métier et cette fois-ci, Azzio est bien plus volubile.

- Oh, magique évidemment.

Ce n'est pas totalement illégal, les courses de moto - auxquelles il n'a plus jamais participé depuis la mort de son jumeau - le sont, mais la fabrication et l'amélioration des motos... Que peut-il dévoiler ?

- Je sais gérer les deux, mais le challenge ce sont tous les sortilèges de conforts, de sécurités, d'améliorations ou d'invisibilité, là où on doit vérifier chaque pièce, pire qu'un balai puisque c'est bien plus complet.

Les bécanes c'est fascinant, Azzio pourrait en parler des heures, un boulon mal placé et tout le sortilège est raté, mais plus que lancer des sorts, il faut organiser, nettoyer, installer, réfléchir, tout le concept est merveilleux. Si Anjelica adore inventer, Azzio lui se spécialise dans la réparation ou amélioration. Combien de moto moldues a-t-il amélioré ? Des dizaines.

- Les bécanes non-magiques pour reprendre ses mots sont une bonne base, mais bien moins intéressantes. reconnait-il avec un léger sourire.

Il n'a aucune idée de l'intérêt de Zadkiel pour la conversation, un seul geste ou mot de sa part et Azzio s'en va. Ils se retrouveront mardi, comme prévu. Il pourrait parler des heures, mais... ils ne sont pas venus pour ça.

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Mer 2 Nov - 22:02
I don't want more dreaming of the dead


Azzio semblait être un personnage aussi complexe que Webster. Il n'y avait aucun doute que les deux hommes jouaient très bien de l'autre mais la question était combien de temps ce jeu allait-il réellement durer ? Jusqu'à quand les masques allaient-ils tenir en place ? Rien n'était éternelle et Zadkiel savait qu'un jour tout ça finirait par jouer en sa défaveur.
Il n'avait aucune idée s'ils se ressemblaient réellement, mais si c'était le cas, il n'imaginait pas ce qu'il risquerait de se passer au fur et à mesure.
Rassembler deux mauvaises pièces de puzzle n'était parfois pas la meilleure des idées et tout ça pourrait finir très mal, ou dans les pires des cas cette histoire terminera très bien. Il ne croyait pas en cette dernière hypothèse, Zadkiel restait sceptique et ne savait pas trop quoi penser de l'homme, il ne savait pas s'il pouvait réellement lui faire confiance et pourtant, il avait tout de même accepté de l'aider. Malgré tous les enjeux et les risques, il fallait avouer que c'était un challenge que Zadkiel voulait prendre voilà bien longtemps qu'il n'avait pas joué à ce jeu, depuis Poudlard à vrai dire. 
Ils avaient tous deux ignorer le fait que leur ressemblance pouvait être frappante, venant à ignorer ce début de conversation Azzio laissa planer le doute. Il disait aimer savoir qu'ils se ressentent probablement les mêmes choses. 
Le brun ne prit pas la peine de répondre, plus Zadkiel parlait, plus il risquait de semer le doute sur ce qu'il était réellement. Il valait mieux pour les deux hommes d'oublier ce moment. 
Rapidement, il ajouta qu'il pouvait être utile sans déranger. Il ignorait pourquoi il avait rajouté cette phrase, cela paraissait évident qu'il n'irait pas gêner Zadkiel dans son enquête, pour le bien de son avancement, c'était la meilleure des choses à faire; ne pas le déranger. 

- Très bien. 

Avait-il simplement conclu. De toute façon Azzio n'avait pas vraiment le choix d'écouter Zadkiel, s'il voulait avoir le fin mot de la vérité de ce fameux accident mit en scène. Bien que l'italien soit en accord avec ses mauvaises idées, Zadkiel hésita, il y avait deux solutions pour le moment, soit ils entraient en douce dans les archives, soit ils allaient devoir très bien mentir au poste de police pour accéder aux archives. Dans les deux cas, il fallait devoir choisir la meilleure des solutions et pour une fois le père de Zadkiel ne pourrait pas l'aider, il ne pourrait pas compter sur l'appui de son père, même s'il aurait essayé de lui demander la réponse aurait été non.
Le sorcier était persuadé qu'ils arriveraient à trouver un moyen quoi qu'il advienne Zadkiel arriverait à ses fins comme il l'avait toujours fait. Ceci dit, il ne pouvait pas le dire à l'italien, il allait devoir réfléchir un peu plus au plan tout seul et qui sait peut-être trouver une alternative à ses mauvaises idées d'intrusion à la police italienne. Si Zadkiel parvenait à trouver une autre solution que de s'introduire illégalement, il le ferait, mais rien n'était joué, le brun n'était pas sûr de trouver la bonne carte à jouer et il n'y en avait pas pour y parvenir.

- J'imagine qu'importe ce qu'il faudra faire pour y parvenir, tu le feras. Mais réfléchissons avant de foncer tête baissée, il serait stupide de se faire prendre le premier jour... Laisse-moi y réfléchir, je te retiendrai au courant d'ici là.

Avait-il laissé échapper laissant planer le suspense, mais assez pour qu'il se fasse des idées. Zadkiel pouvoir voir qu'Azzio était obstiné quant à l'affaire du meurtre de son père, il n'avait pas besoin de le cacher, il le savait et s'en doutait. C'était souvent le cas dans ce genre d'affaire beaucoup de personne se prenait pour la justice et ne pensent jamais aux conséquences, bien qu'il admire son obstination, il se devait de faire les choix juste et réfléchis. Zadkiel n'avait pas envie de tomber à cause d'une histoire pareille, il ne se le pardonnerait jamais.

Azzio finit par confirmer le jour. Mardi. Mardi allait être une grosse journée, lourde et pleine de mal de tête. Ça serait beaucoup en une journée, mais il fallait bien passer par là, une fois que le plus dur serait passé tout ira très rapidement, du moins il l'espérait. 
Azzio expliqua son travail, Zadkiel n'avait jamais été très mécanique et ne comprenait pas tout ce qu'il disait, aussi parce qu'il s'en fichait un peu. Mais Azzio pourrait être utile plus tard, voilà un moment que Zadkiel essayait d'attraper et de mettre la main sur cette fille qui semblait diriger un réseau des courses de moto-volante illégal. Il savait qui était cette personne, mais il n'avait juste pas assez de preuve pour l'inculper, elle le narguait de sa défaite à chaque fois, et Zadkiel espérait qu'à chaque course, elle tombe entre ses mains. Zadkiel vu une petite occasion à ne pas rater, mais cette occasion attendra, le brun savait qu'il finirait par la coincer tôt ou tard, Azzio n'acceptera forcément pas de l'aider de sitôt, si ce n'est d'essayer de faire "ami" avec lui pour qu'il l'aide en retour plus tard en contrepartie de son enquête secrète.Azzio finit par confirmer le jour. Mardi. Mardi allait être une grosse journée, lourde et pleine de mal de tête. Ça serait beaucoup en une journée mais il fallait bien passer par là, une fois que le plus dur serait passé tout ira très rapidement, du moins il l'espérait. 

Azzio expliqua son travail, Zadkiel n'avait jamais été très mécanique et ne comprenait pas tout ce qu'il disait, aussi parce qu'il s'en fichait un peu. Mais Azzio pourrait être utile plus tard, voilà un moment que Zadkiel essayait d'attraper et de mettre la main sur cette fille qui semblait diriger un réseau des courses de moto-volante illégal. Il savait qui était cette personne, mais il n'avait juste pas assez de preuve pour l'inculper, elle le narguait de sa défaite à chaque fois, et Zadkiel espérait qu'à chaque course elle tombe entre ses mains. Zadkiel vu une petite occasion à ne pas rater, mais cette occasion attendra, le brun savait qu'il finirait par la coincer tôt ou tard, Azzio n'acceptera forcément pas de l'aider de sitôt, si ce n'est d'essayer de faire "ami" avec lui pour qu'il l'aide en retour plus tard en contrepartie de son enquête secrète. 
Après tout Qu'avait-il à perdre en l'aidant ?

- Intéressant... Tu as l'air de bien fondre dans ton métier. 
Avait-il laissé échapper bien que cela soit vrai. Il était toujours utile de s'intéresser au métier que l'on faisait, sinon il venait vite à être barbant et ennuyeux. Il avait l'air de s'y connaître et gardait bien ce détail dans un coin de sa tête.


- Bien que j'aimerais parler voiture avec toi toute la journée, j'ai un peu de travail à avancer et à terminer. 
Nous en reparlerons mardi. On se retrouvera en ville, ça sera plus simple que de te faire passer en douce dans mon bureau. 

Avait-il conclu attendant le départ de son nouvel ami, Zadkiel aurait pu discuter un peu plus avec Azzio comme toute personne normale, mais comme toute personne normale qu'il n'était pas, il préféra le congédier, ils auront tout le temps de papoter en Italie en attendant ce n'était pas Azzio qui ferait ses dossiers.
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