Au delà du monde des moldus. Il y avait le monde des sorciers.. Et parmi eux, il y avaient nous, les alchimistes.. (Extrait des dernières notes de Nicolas Flamel 1990).

Beaucoup mieux que moi pourraient vous raconter cette histoire. D'autres qui auront contempler le passé de la famille Flamel avec plus de précision. Mais de ce temps là, les rares témoins ont été emportés. Dissous à travers plusieurs années que personne ne saurait mieux vous raconter. Ils vous auraient parlé du couple d'Alchimistes légendaire qui se rencontra à Beauxbâtons, des formidables travaux de Pernelle sur la transmutation de l'eau en or, de la pierre offrant la vie éternel inventé par Nicolas.. Ne manquant pas de vous donner des détails sur ces personnages légendaires. Mais cette histoire devint une légende, un mythe.. Un récit à l'image d'un renouvellement, qui n'en finit pas.

Le temps passa depuis la mort de Nicolas et Pernelle. Une saison, puis une autre. Durant la longue vie des Flamel, deux branches familiales survécurent. La plus direct étant débuté par leur enfants et qui concluait sur la naissance de leur arrière, arrière, arrière, petite fille, Arabella. la seconde, (plus éloignée) réunissant les parents affiliés et non initié aux arts et à l'héritage de la famille.

Miss Arabella avait vu le jour à Paris, enfant unique, qui le resta suite à un incident tragique qui coûta la vie à ses parents. Ces derniers expérimentant un moyen pouvant repousser les limites de la transformation de la matière qui se solda en tragédie, Arabella fut confiée au bon soin du couple Flamel alors qu'elle n'à que deux ans. Ici, installée dans la maison du couple, la petite fille profite de deux années d'accalmie avant la destruction de la pierre philosophale.. Mais la mort des illustres Alchimistes marque également la révélation de sa pire crainte : l'abandon. La petite fille avait pourtant ressentie ce coup de poignard. Une partie d'elle-même s'était envolé avec eux. Il fallait si peu de mots pour façonner une alchimie parfaite, une alchimie faite d'amour, de bienveillance. Accepter de la voir, de ne pas la nier. Se dire que c'est ce qu'il faut faire. Tellement facile de dire cela. Tellement vrai. Trop simple. Cela semblait si étrange..

Le couple Flamel ayant pris des mesures, Arabella reste vivre à Paris avant son entrée officielle à Beauxbâtons. Elevée par une tutrice d'origine Anglaise et de sang mêlée, cette
dernière s'installe à la demeure Flamel comme désignée par le testament de Nicolas et Pernelle. (Miss Celestina Twildy étant aussi une ancienne élève de Nicolas). Ainsi, Arabella voyage plusieurs fois en Angleterre durant sa jeunesse. La vie reprit son cour pour devenir plus monotone.. Rythmée par les éclats de rire, les jours ensoleillés, l'effervescence du matin et la monotonie du soir.. La notion d'héritage, d'argent et de sang se précisant en même tant qu'Arabella affrontait le monde. Les années s'écoulèrent encore pour que la jeune fille ne puisse résister à l'appel qui avait frappé ses ancêtres. Ayant obtenu son diplôme, elle devint une Alchimiste brillante. Objet de fascination autant qu'elle devenait un sujet d'attraction auprès des familles de sang pur (envieuses à l'idée de l'héritage de la jeune femme autant que d'être lié à son nom).

Si l'histoire d'Arabella pourrait s'arrêter à ce triste consta, j'ai toutefois le regret de vous dire qu'il ne présage que d'un "prélude" à l'ouverture du reste de sa vie.

L'Alchimie est l'essence physique du changement.. Si par malheur, un sorcier venait à se croire plus puissant qu'elle, il subirait un échec plus grand que lui. (Plus grand peut être que celui d'un échec isolé et personnel). Car cela serait un échec communs à tous les sorciers d'avoir osé croire à la maitrise du temps et de l'ordre des choses en pensant être épargné des conséquences.. (Extrait des dernières notes de Nicolas Flamel 1990).

Il fallut beaucoup de temps et de résilience à Arabella afin d'accepter ce sacerdoce. Vivre en sachant que la vérité lui serait une chose difficile à obtenir, sauf par la flatterie. Que son nom engageait déjà un premier avis sur ses pensées et sa légitimité.. Devenue une jeune femme à tout juste arrivée dans le monde, Arabella se laissa guider par l'étique cloisonnée et bien pensante qui l'avait accueillie. De somptueuses journées passées en compagnie de galants hommes souhaitant ravir ses faveurs n'écoutant rien à l'alchimie.. Arabella devint une attraction, un "ravissement" pour les yeux  bien avant d'être une Alchimiste reconnue.
Après avoir éconduit deux demandes en mariages l'année de ses dix huit ans, elle pris la route de Londres afin de s'engager vers des projets politiques. 
C'est à cette période qu'elle rencontre Sir Marcus Black. Langue-de-plomb redoutable à la réputation obscure, il viens d'être nommé Directeur du département des mystères. Toutefois, auprès d'Arabella, Black se présente comme un travailleur "lambda" du ministère..

Amoureux depuis moins d'un mois, les amants entretiennent une relation discrète bien que sincère. A cette époque, Arabella reste à Londres dans l'espoir d'obtenir un poste de petite envergure pour la représentation de la communauté des Alchimistes.. Mais le Ministère est préoccupé par d'autre projets et repousse la décision de sa nomination. Marcus devenant introuvable en raison de ses activités, il repousse Arabella qui repart en France attristée et sans comprendre..

Les années passent, années durant lesquelles Arabella viens parfois en Angleterre habité par l'espoir d'obtenir des réponses.
Elle n'imagine pas la noirceur qui commence à consumer la communauté des Sorciers de Londres..

(Underco')