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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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It's an "add to cart" kinda day w. Lilitbeth :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 25 Sep - 11:38


It's an "add to cart" kinda day

Un jour de plus au calendrier. Un jour de trop qui rapprochait d’une pleine lune aux allures démoniaques. Niant cette vérité, le réveil avait été rapide, presque abrupte. Café en main, Nimue avait fixé le vide un long moment sans savoir quoi faire. L’idée avait pris le temps de germer… Aujourd’hui, la sang pure se lançait sur les traces de Lilibeth Barjow. La décision trancha rapidement l’esprit qui se mit à bouillonner. Ne pas s’attarder, ni même lambiner. La tasse fumante disparut bien vite au profit d’une penderie remplie. La plantureuse incarnation se magnifia en un tour de main. Cheveux coiffés, bouche laquée, elle était parfaite quand elle claqua la porte de son logement, l’entrain d’un véritable prédateur figé au corps.

Il avait fallu retrouver la piste, se perdre, marcher et finalement s’arrêter à un endroit stratégique. Le repas avait été vite englouti, vite oublié également vu son goût insipide. Maintenant, la trentenaire patientait sur le pavé sec de la capitale. Etait-elle réellement dépassée ? Non. Cela ne lui était jamais arrivé ! Où était ce petit bout de femme ? Un juron mentionnant Merlin venait tout juste de s’éteindre dans l’esprit de la demoiselle quand elle eut le plaisir d’entrevoir un minois qu’elle n’avait connu que par le biais du papier glacé d’une photo. Le succès se fit grisant : c’était une réussite !
La rafleuse reprenait du service ! Elle avait trouvé l’être en question et, au milieu des passants, débuta une filature. Allait-elle à un rendez-vous ? Sortait-elle pour le plaisir ? Les possibilités étaient nombreuses et rien n’indiquait ce qui allait suivre.

Le shopping, voilà une invention qui plaisait grandement à Nimue. Quand bien même cette débauche d’achats n’était pas raisonnable, la sorcière était en proie à de nombreuses tentations, et ce , en dépit du fait que ses poches étaient moins remplis que lorsqu’elle vivait auprès de ses parents. La danse du tissus sous ses yeux demeurait un de ses points faibles, car il n’y avait pas plus saisissant que le caprice du satin frottant sur le derme. Tiraillée entre son désir d’esthétique et le besoin d’avoir des tenues pour se perdre dans plusieurs traques, la blonde hésitait longuement à acheter certaines robes. Le mal l’emportait régulièrement, quitte à vider les bourses pleines de gallions. Pouvait-on la blâmer pour cette partie purement superficielle ? C’était un moyen de combler le vide toujours logé là, dans sa poitrine, mais dont elle ignorait vraisemblablement l’existence.
Lorsque la chasseresse vit que sa semblable avait le même attrait pour ce passe-temps, elle s’immobilisa, quelques rues en amont. Figée, il y eut une courte analyse des déambulations effectuées par celle qui n’était qu’une inconnue. Comme son frère, on s’était dépêché de faire un portrait de la brunette, mais Nimue attendait de voir si elle correspondait à ce qu’on lui avait soufflé. A la regarder se promener devant les boutiques, la blonde pensa qu’il serait facile d’entre en contact avec elle. Il y avait comme… une simplicité évidente qui se dégageait de cette autre.

La silhouette longea les vitrines jusqu’à atteindre le niveau de la prétendue malade. Une robe, rouge, cintrée, collait à sa rétine tandis qu’elle se positionnait face à la vitre.

« Jolie coupe. »

Le genre d’écrin au sein duquel on aimerait à se prélasser. Femme ou homme, chacun aimait à sa façon les vêtements portés, mais là, il s’agissait de verser dans l’art du sublime. La couture devenait un atout, un moyen de briller et de flatter les contours d’une enveloppe, la sienne.
Inclinant la tête sur le côté, Nimue inspira doucement avant de se tourner doucement vers sa voisine n’ayant aucune idée de ses intentions.

« La violette vous irait parfaitement. »

Le menton désigna un portant voisin ou reposait un second modèle, un peu plus court et néanmoins plus frais. Il y avait une légèreté dans l’assemblement de cette tenue et cela semblait pouvoir se marier aisément avec la peau pâle. La nature chatoyante des reflets de ce qui devait être de la soi, conférait une nature fantasque, presque irréelle, qui avait le don d’hypnotiser. Un papillon… Une merveille de la nature désormais retranscrit en un atour pour de charmants dîner.

« Pardonnez-moi, s’excusa la jeune femme dans un sourire entendu. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais j'aime à imaginer ce qui convient aux gens que je croise. »

Fausse excuse. C’était un premier pas de fait... Tout dépendait de la benjamine désormais.

 

PRETTYGIRL
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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Lun 26 Sep - 22:11
It's an "add to cart" kinda day
Juin 2021
Six heures, le réveil sonne. Du plat de la main, Lilibeth éteint maladroitement la cacophonie de l’alarme. Un bâillement tente de lui décrocher la mâchoire. Ses pas résonnent mollement, leur son étouffé par sa paire de pantoufle molletonnée, tandis qu’elle descend dans la cuisine pour presser le jus d’un citron. Cul sec ! Lilibeth grimace, qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour rester jeune et jolie ! Un miaulement affamé retentit. Eugène, le chaton, se frotte contre ses jambes, réclamant sa patté du matin. Sa mère, Esméralda, la chatte au pelage persan, préfère passer la nuit dehors et n'est toujours pas rentré. Eugène est encore trop jeune pour chasser les souris à proximité des automobilistes fous dangereux. Aussi n’a-t-il pas encore obtenu le « permis de nuit ». Après avoir rempli sa mission d’humaine soumise, Lilibeth remonte dans sa chambre où elle a fait installer un vélo d’appartement. Devinez pourquoi ?
Huit heures. Après une séance de vélo puis un passage accéléré dans la salle de bain, Lilibeth revient dans la cuisine pour prendre un copieux petit-déjeuner : un yaourt, une biscotte tartinée de beurre allégé et une compote de pomme. Ravie de pouvoir profiter d’une journée de repos complète sans impératif ni rendez-vous, elle se hâte de sortir sous le joli ciel de juin. La température est idéale pour une marche matinale. Lilibeth se dirige en direction du centre-ville, trottinant sur ses petites jambes. Le temps file à vive allure, les devantures défilent, les cafés sans sucre à emporter aussi. La jeune femme ne prend pas le temps de déjeuner, obsédée par la tenue qu’elle s’est promis de dégoter, bille en tête. Naya avait accepté d’organiser prochainement une virée nocturne entre filles, et Lilibeth tient absolument à dénicher une nouvelle tenue pour l’occasion.
Son salaire de serveuse n’est pas mirobolant, mais les pourboires et l’hébergement de Rory lui permettent de vivre décemment, aussi ne se privera-t-elle pas d’une petite folie. En début d’après-midi, là voilà qui farfouille sur le portant d’une boutique excessivement chère pour les uns, tandis que les autres la qualifieraient de bon marché. Perdue dans ses pensées, les rumeurs des conversations des clientes sonnent comme un bruit de fond. Quand une voix féminine s’adresse directement à elle, l’extirpant de ses songeries. Il est question de la pièce violette qu’elle tient entre ses mains. Aimablement, la femme s’excuse pour son intrusion. C’était sans compter la bonne humeur de Lilibeth Barjow. Redressant la tête et les épaules, elle considère son interlocutrice, agréablement surprise, un large sourire s’étirant sur ses lèvres.
L’inconnue est grande, belle, et le délicieux parfum qu’elle dégage n’échappe pas au nez raffiné de Lilibeth. Face à ce modèle de beauté, Lilibeth se sent rapetisser à en perdre la longueur de ses talons, et quelques centimètres en addition. Intimidée, elle émet un petit rire gêné, avant de finalement lui répondre :
- Ne vous excusez pas, les coups de pouces sont toujours les bienvenus.
Sans se départir de son sourire, elle lui décoche un clin d’œil. Sa main frôle le tissu soyeux de la robe violette. En y regardant bien, Lilibeth s’imagine très bien dedans.
- C’est trop habillé par rapport à ce que je recherche, admet-elle. Il s’agit d’une soirée sans prétention, je veux pouvoir passer inaperçu sans manquer d’attirer les bons regards, précise-t-elle d’un air malicieux.
Mais comme il ne faut pas se laisser abattre, elle ajoute :
- Je l’essaierai quand même, sait-on jamais.
Riant de nouveau, elle recommence à fouiller sur le portant.
- Êtes-vous une artiste ou quelque chose dans ce goût-là ? Lui demande-t-elle.
En réalité, Lilibeth Barjow est flattée qu’une inconnue l’est abordée. Mue dans le silence et la solitude depuis son réveil ce matin, elle est ravie de pouvoir dégourdir sa langue bien pendue.
- Non ! Attendez ! Dit-elle précipitamment en levant l’index en l’air, sans avoir laisser le temps à son interlocutrice de s’exprimer. Vous travaillez dans la mode ?
Elle frappe joyeusement dans ses mains comme s’il s’agissait du jeu des devinettes.

@Nimue O'Connell It's an "add to cart" kinda day w. Lilitbeth 1192356147




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Ven 14 Oct - 16:11


It's an "add to cart" kinda day

La proie venait de se rendre accessible en l’espace de quelques secondes à peine, chose qui plut à Nimue dont les lippes s’étirèrent de contentement. Un sourire simple, néanmoins de façade quand bien même il reflétait une satisfaction profonde. Victoire ! Lilibeth mordait à l’hameçon. L’âme féline venait de bourgeonner d’un frémissement de ravissement tandis que les prunelles osaient à se poser sur le visage de la cadette Barjow affairé  à convoiter la tenue en question. Il y avait quelques similitudes avec son aîné, bien que la demoiselle conservait son propre caractère. Toutefois, débuter un jeu des sept différences aurait pu faire une autre occupation relativement agréable si la blonde n’avait pas mieux à faire.
Le tissus miroitait presque entre les phalanges pâles quand Nimue s’empressa de reprendre le fil de la conversation. Qu’il était beau de prétendre et de mentir ! Au fond, c’était tout un art à bien y réfléchir et la sang pure avait toutes les cartes en main pour obtenir ce qu’elle désirait.

« Dans ce cas, je maintiens ce que j’ai dit. Il vous faut la violette, insista t’elle en mimant de faire son propre shopping. »

Une fausse complicité valait mieux qu’un premier échange de banalités. Tandis que la plantureuse continuait de regarder les différentes coupes disposées aux alentours, elle prit note de la réponse de la demoiselle située non loin de là. La tenue qu’elle avait désigné avec assurance était trop sophistiqué pour la future acheteuse ce qui la forçait à changer son fusil d’épaule. Faisant feu de tout bois, l’américaine reporta son attention sur un portant voisin afin de trouver une alternative plaisante. Les cintres défilaient dans le creux de ses paumes de mains à mesure qu’elle poursuivait son analyse pour dénicher LA ROBE PARFAITE.

« Voyons... »

Mais pas le temps de se perdre dans une quelconque réflexion ! La sorcière recommençait à parler rapidement, questionnant la O’Connell sur sa personne. Une attitude presque trop légère qui eut le mérite de laisser la principale intéressée sans voix l’espace de quelques instants. Allons bon, c’était de la vraie sorcellerie d’être aussi disposée à la conversation ?
Quelle était ce petit bout de femme aux boucles d’écorce ?
Jaugeant la demoiselle en silence, l’étrangère prit le temps de laisser un silence flotter afin que son initerlocutrice ne reprenne convenablement son souffle.

« Non, mais j’ai un goût prononcé pour les belles choses, notamment quand il s’agit de haute couture.»

Une main trop occupée à fouiller et l’autre installée sur le portant, l’espionne continuait de sourire en évitant les étoiles pétillantes de Lilibeth.

« Tâchons de voir ce qu’on peut vous trouver pour votre sortie. Cela m’évitera de m’acheter des robes dont je n’ai pas besoin. »

On sentait l’expertise dans le maniement des vêtements. Le poignet jouait avec les silhouettes tel de simples feuilles prêtes à s’envoler, mais les doigts retenaient toujours les meilleures prises. Après avoir terminé sa sélection, la rafleuse se tourna en direction de la belle pour lui tendre les trois choix.

« Une verte légèrement doré à la lumière, elle épousera votre silhouette. La bleu, quant à elle, me paraît la plus plu appropriée vu ce que vous dites. Elle est sobre ! Et son charme certain vient de cette petite touche moderne au niveau des épaules. La rose, pour terminer, est un choix intéressant, mais elle reste de loin la plus basique.»

S’habiller était un art. S’habiller était un moyen de parvenir à ses fins.
En bonne vendeuse de charme, Nimue aimait à contempler le pouvoir qu’avait un simple morceau de satin sur les hommes. C’était une façon de les tenter jusqu’à la torture, une armure pour une guerrière prête à tout. Quelle belle façon de duper son monde si ce n’était que d’enfiler des merveilles cousues mains !

« essayez déjà celles-ci en plus de l’autre couleur améthyste, je suis certaine que vous trouverez votre bonheur. »

Et elle disait cela sans fausse modeste… Nimue était sûre de faire mouche, tout comme elle était convaincue de pouvoir se lier avec cet être lui étant diamétralement opposé.

 

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Lilibeth S. Barjow
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Sam 26 Nov - 17:07
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Cantonné au manoir pendant de nombreuses années, les opportonités de créer des liens furent rares. Biensûr, Lilibeth n'était pas interdite de sortie. Mais où pouvez-vous vous rendre sans autre moyen de locomotion que vos pieds, ignorante du monde des moldus ? Du moins, jusqu'où ? Pas loin. Elle avait eut quelques amis, grâce aux connaissances de Rory surtout, à l'aide des proches de la famille Barjow, parfois. Maintenant que la jeune femme connaît le goût prononcé de la liberté, elle ne loupe pas une seule occasion de se faire de nouveaux amis. Sorcier ou moldu, Lilibeth tend la main à qui veut la saisir, sans se douter qu'il ou elle pourrait être doté de griffes. Dans son petit monde, le mal n'existe pas.
Ses suppositions quant au possible métier de la belle inconnue font mouche. Les épaules de Lilibeth s'affaissent exagérément pour traduire son échec au jeu des devinette, puis elle rit de bon coeur en faisant crisser les ceintures sur la barre. C'est avec beaucoup de gratitude et de satisfaction qu'elle assiste à la dévotion de l'inconnue, au goût prononcé pour les belles choses, tentant de dégoter les modèles parfait pour assurer à Lilibeth d'être la reine de la soirée.  Tandis que sa mystérieuse bienfaitrice envisage sa sélection, les mouvements de Lilibeth ralentissent, jusqu'à n'être plus qu'une statue effarée devant l'expertise de l'inconnue. Incrédule, elle se saisie des différents modèles, son visage fendu d'un sourire lunaire.
— Merci beaucoup, vous êtes un amour, j'ai beaucoup de chance d'être tombée sur vous.
Elle ne croit pas si bien dire. Pivotant sur ses talons, désireuse de rejoindre les cabines d'essayages au plus vite, elle stoppe son mouvement à mi parcours, retournant son attention sur Nimue.
— Est-ce que... euh... Comment dire. Sans vouloir vous dérangez ni abusez de votre temps, commence-t-elle à balbultier, un sourire gêné peint désormais sur ses lèvres. Est-ce que cela vous ennuierez de me donner votre avis ? Je ferai vite ! Se défend-elle, espérant (pas si secrètement), que l'inconnue accepte.
Avec son précieux avis, Lilibeth est persuadée de faire sensation lors de sa prochaine soirée avec Naya. Les bons partis resteront bouche bée.
En parlant de bon parti, un homme planté comme un piquet à quelques rayons de là observe les deux jeunes femmes avec insistance. Il doit avoir la quarantaine, tout ou plus, avec ses cheveux grisés sur les tempes. Ses épaules droites sont robustes, et il porte un jean particulièrement moulé faisant ressortir sa saillante musculature. Lorsque leurs regards se croisent, les joues de Lilibeth s'empourprent, déclenchant un sourire satisfait sur le visage de l'homme. Tentant de reprendre contenance, honteuse du rosissement de ses joues devant la belle inconnue, Lilibeth se râcle la gorge, n'osant plus lancer un regard en direction de l'homme en question. D'ailleurs, s'il est planté comme un piquet dans un magasin de prêt à porter féminin, ce n'est pas par pur plaisir pour reluqué les jolies jeunes femmes (vous vous doutez bien que c'est interdit, hein).
— J'ai trouvé chaussure à mon pied, dit une jeune femme d'à peu près la moitié de son âge en venant l'embrassé goulument comme si le monde autour d'eux n'existait pas.
Sans plus jamais jeter un regard dans la direction des deux femmes, l'homme empoigne la jeunette par la taille d'une main, et sort sa carte bancaire de l'autre, tout en se dirigeant vers la caisse. Un oeil dans leur dos, Lilibeth soupire.
Un jour, ce sera son tour. En attendant, c'est l'heure des essayages.
— Je vais commencer par la rose, lance-t-elle pour chasser son malaise.
Et elle disparaît derrière le rideau. Avant de se déshabiller, Lilibeth prend une profonde inspiration. En plus de ses cours de self-défense, Lyllya devrait lui apprendre à mieux gérer ses émotions. Trop sensibles, trop à fleur de peau, celles-ci sont un véritable enfer de honte.

@Nimue O'Connell It's an "add to cart" kinda day w. Lilitbeth 1192356147




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