Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le Deal du moment :
Boutique Nike : -25% dès 50€ sur TOUT le ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
I just wanna be part of your symphony || Lyla VII :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Lun 7 Mar - 17:38

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021



« Cálmate quérida. » me dit mon père tandis que je fais les cents pas dans le couloir de l’entrée, mes yeux rivés sur ma montre. Lyam ne devrait pas tarder. Il va rencontrer mes parents pour la première fois et j’avoue être plus angoissée qu'eux. Je ne sais pas pourquoi je m’inquiète en définitive, mais c’est une étape que je me sentais prête à franchir après avoir fait connaissance avec les Rosebury il y a deux week-ends de cela. Ma mère, égale à elle-même, est en train de réajuster la décoration de la table afin que tout soit parfait. Thalia est partie faire je ne sais pas quoi avec Jonas le beau gosse et ne reviendra que dans la soirée. « Ton père a raison. Tout s’est bien passé quand tu es allée chez ses parents non ? Ne t’en fais pas, on sait se tenir. » dit-elle pour me rassurer. « Ou pas. » dit mon père d’un ton un peu plus sec avant de retourner dans la cuisine, vérifiant si le vin était suffisamment aéré avant de le verser dans une carafe. « QUOI ? » dis-je en me tournant vers lui mais il ne dit rien de plus. Je respire, imaginant qu’il me taquine. « On est d’accord, on parle pas de… » Je chuchote en épelant « M-A-G-I-E. » afin que Lilou qui est en train de sagement dessiner sur la table basse du salon n’entende. « Kayla… » soupire ma mère. Je crois que j’ai répété cette consigne au moins mille fois depuis ce matin. Je fais un dernier tour dans la maison, vérifiant qu’aucun objet « compromettant » était à la vue. Mes parents sont habitués à recevoir des moldus, mon père travaillant pour eux donc leur maison a tout ce qu’il y a de plus ordinaire en réalité. Surtout qu’ils gardent également régulièrement Lilou et que pour sa sécurité, tout ce pan de nos vies lui est dissimulé. Il vaut mieux en vérité. Le monde dans lequel on vit n’est plus sûr et je n’ai pas du tout envie de l’impliquer là-dedans. Cela vaut aussi pour Lyam en définitive. « Tu sais ce que j’en pense Kayla… » commence à dire ma mère mais je balaye son avis d’un revers de main. « Je sais maman. Je vais lui dire, je te jure mais pour l’instant, je peux pas. Je veux pas. C’est trop… compliqué. » Je soupire doucement tandis que je retourne dans le couloir et que je m’observe dans le miroir de l’entrée. Pour l’occasion, j’ai fait un effort et me suis un peu plus apprêtée que d’habitude. Pour le clin d’œil, j’ai enfilé la robe que je portais quand j’ai rencontré Lyam, je ne sais pas s’il leur remarquera mais je me suis dit que cela serait amusant. Mes cheveux laissés libres, quelques ondulations venant tomber en cascade sur mes épaules, je replace une des mèches derrière mon oreille avant de vérifier mon maquillage. Tout est parfait. Satisfaite, je recule doucement du miroir pile au moment où la sonnette retentit et je sursaute immédiatement. « Ouiiiiiiiiiiiiii ! » hurle Lilou que j’entends de l’autre bout de la pièce se précipiter jusqu’à moi.

Ouvrant la porte, j’accueille Lyam avec un sourire qui trahit à peine mon anxiété. Avant que je n’aie le temps de dire quoi que ce soit, Lilou se faufile entre mes jambes et saute dans les bras d’Alice et les deux petites s’enlacent en exprimant leur contentement. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire et je dis : « Ce n’est pas comme si vous vous étiez vu à l’école vendredi les filles. » Lilou se tourne vers moi et me tire la langue, insolente, ce qui accentue mes éclats de rire. Me reconcentrant sur Lyam, je m’approche de lui, posant ma main sur sa joue avant de me pencher pour rencontrer ses lèvres. Nous échangeons un doux baiser et je sens mon cœur s’embraser, cette sensation ne se ternit pas malgré les mois qui passent. « Bonjour. » Je soupire d’aise avant de me baisser pour pousser délicatement Lilou et attraper Alice dans mes bras. « Dis donc jeune fille, j’ai pas le droit à mon bisou moi aussi ? » Alice rit et me gratifie d’un baiser esquimau. C’est devenu une sorte de tradition entre nous et j’accueille toujours ce geste avec une infinie tendresse. « C’est ici ta maison ? » demande la petite et je lui dis : « C’est la maison de mes parents oui. » Alice demande : « C’est ici que tu dors quand tu dors pas chez nous ? » Je ris et j’ajoute : « Oui ici, et un peu à l’école aussi. » En définitive, je ne dors quasiment plus ici depuis que nous avons officialisé notre relation mais je continue de passer chaque semaine. « Entrez. » Une fois arrivés dans l’entrée, Lilou veut emmener Alice dans le salon mais je l’en empêche. « Attends Lilou, je veux présenter Alice à mes parents. » La jeune fille trépigne d’impatience de montrer tous ses jouets à Alice et je le conçois mais je veux faire les choses correctement. Ma mère apparaît dans l’embrasure de la porte du salon et gratifie les nouveaux arrivants de son sourire chaleureux. Elle scrute Lyam rapidement avant de porter son attention sur Alice que je tiens toujours dans mes bras. À l’apparition de ma mère, Alice se fait plus timide et regarde la femme qui se tient devant nous. Ma mère est à mon image, brune, de taille moyenne, la silhouette svelte. J’ai hérité la plupart de mes traits d’elle. « Maman, je te présente Lyam et Alice. » Celle-ci s’approche d’eux et demande : « On s’embrasse ? » Après avoir dit bonjour à Lyam et Alice, je dépose la jeune fille par terre tandis que ma mère déclare : « Ravie de vous rencontrer, bienvenue chez les Rausale. » Je laisse Lyam répondre tandis que j’aide Alice à retirer son manteau et son écharpe que j’accroche sur le porte-manteau du salon. Tandis que Lyam en fait de même, j’entends mon père arriver à son tour et j’initie à nouveau les présentations : « Papa, voici Lyam et Alice. » Mon père salue d’un bref signe de tête et il conserve son air bourru. Je fronce les sourcils tandis qu’Alice lui fait un coucou de la main. Lilou, toujours plantée à mes côtés, tire sur un pan de ma robe pour attirer mon attention. « Tata, je peux emmener Alice dans le salon steplait steplait steplait ! » J’ai à peine acquiescé que les deux petites filles s’échappent et je me reconcentre sur mon père qui s’approche de Lyam. Il le toise de haut en bas et un pli soucieux s’installe sur mon front. Mais qu’est-ce qu’il a ? « Alors c’est vous l’homme qui a fait pleurer ma fille. » Je laisse échapper un cri de stupéfaction face à cette entrée dans la matière des plus indécentes.  


KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 712
Gallions : 1450
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 13 Mar - 19:26



I just wanna be part of your symphony
Feat Lyla VII ♣ début mars 2021
« Papa, papa quand est-ce qu’on y va ? » Alice est impatiente, depuis que tu lui as dit qu’on allait voir Kayla et surtout qu’elle allait pouvoir voir Lilou elle ne tenait plus en place. « On va y aller ma puce. » Réponds-tu dans un sourire dans lequel tu caches ton anxiété. Tu aimerais avoir son âge en cet instant, son insouciance et ne pas avoir conscience de ce que tu allais faire dans les heures qui allaient venir. Kayla avait rencontré ta famille une quinzaine de jours plus tôt. Tout s’était plutôt bien déroulé elle avait été adopté par tes parents et en dehors de Doryan qui avait tendance à la charrier tout s’était passé pour le mieux pour elle. Aujourd’hui, c’était ton tour de rencontrer la sienne… Et autant dire que tu étais assez nerveux. Après tout tu ne t’étais pas beaucoup exercer à cette exercice la seule belle-famille que tu as du rencontré étant celle de la mère d’Alice et tu ne les avais pas beaucoup vues puisqu’ils n’habitaient pas sur ce continent. Il n’y avait pas de raison que ça se passe mal n’est-ce pas ? C’était en tout cas ce que Kayla avait dit pour essayer de te détendre, est-ce que cela avait fonctionné ? Pas tellement, mais tu te raccrochais à ses paroles comme à une bouée de sauvetage pour garder la tête haute. Ce n’était qu’un mauvais moment à passer après tout et puis tu étais quelqu’un de tout à fait fréquentable n’est-ce pas ? Il n’y avait pas de raison pour que cela ne passe pas… Sauf peut-être ton âge ? Peut-être qu’alors Kayla comprendrait pourquoi toi-même tu avais eu cette réaction quand tu avais su ? Ou peut-être le fait que tu sois papa ? Mais sans doute que ça ils le savent déjà, puisque tu étais déjà connus sous le nom de monsieur barbe à papa auprès de Lilou. Tu avais choisi une tenue assez simple, ne voulant pas trop en faire, mais pas trop décontracter non plus. C’était donc un jean avec une chemise, légèrement remontée d’un cran sur les poignets.

« On y va Alice ! » Annonces-tu tandis que la fillette saute de joie. « Est-ce que je peux emmener Mr. Hérisson avec moi ? Pour le présenter à Lilou ? » (Ouais Eirian tu influences mes rps I just wanna be part of your symphony || Lyla VII 233741475 ) Demande-t-elle avec sa peluche dans les bras. « Tant que tu ne l’oublies pas, parce que je ne veux pas d’une petite fille pleurnicheuse parce qu’elle n’aura pas sa peluche une fois revenue à la maison. » Indiquais-tu alors à la petite fille en question. « Promis. » Répondait-elle tandis que tu savais bien qu’il y avait une chance sur deux que ça arrive. Après t’être assurée qu’elle avait été faire pipi avant de partir, oui tu connaissais bien ta fille, tu installais la miss sur son tout nouveau rehausseur et t’assurais qu’elle soit attachée avant de passer derrière le volant de ta voiture. L’adresse des parents de Kayla rentrée dans ton GPS il n’y avait plus qu’à, évidemment il était hors de question d’être en retard. Est-ce que tu avais eu le temps de décompresser sur le chemin ? Pas vraiment, tes doigts étaient moites contre le volant de ta voiture, tu n’avais jamais été autant stressé, tu préférais et de loin te trouver derrière ton objectif à observer ta cible, c’était d’ailleurs là-dessus que tu te focalisais essayant ainsi de garder ton calme. Restant bien évidemment connecté à la réalité en gardant un œil sur Alice. Une fois arrivé sur place, tu détachais ta fille et tu savais que pour les prochaines heures elle serait ton rempart. Elle et Kayla bien évidemment, mais Kayla serait dans son élément, là où Alice y serait tout autant étrangère que toi. Même si à son âge elle ne se rendait pas compte des choses comme toi tu le faisais. Tu souffles un bon coup avant de sonner à la porte, deux bouquets à la main, l’un pour ta douce Kayla et l’autre pour sa maman. (On fait les choses bien ou on les fait pas I just wanna be part of your symphony || Lyla VII 74490660 ) Tu souris en entendant Lilou hurler avant même que la porte ne s’ouvre.

« Je crois que tu es attendu. » Lâches-tu alors à l’attention d’Alice qui te souris. Tu es rassuré en voyant Kayla ouvrir la porte quand bien même elle a l’air d’être tout aussi anxieuse que toi, ça promet. Sans grande surprise, Lilou et Alice se sautent dessus, ce qui fit rire la jeune femme tandis que tu sens ton myocarde battre plus fort lorsqu’elle vient enfin t’embrasser. « Salut. » Réponds-tu alors avec le sourire niais d’un mec amoureux… « Tiens celui-ci est pour toi. » Dis-tu en lui tendant son bouquet de fleurs afin de pouvoir récupérer au moins une main et tandis qu’elle attrape Alice, (oui tu te débrouille avec le bouquet c’est pas mon problème xD) toi tu te tournes vers Lilou pour lui dire également bonjour. « Elle est où la barbe à papa ? » Te demande-t-elle t’arrachant alors un rire. « Il n’y a pas de fête foraine aujourd’hui voyons mademoiselle. » Expliques-tu alors avant qu’elle ne reporte son attention sur Alice. Kayla nous fait finalement entrer et au fur et à mesure tu découvres alors le décor dans lequel la jeune femme à grandit. Vous ne mettiez pas très longtemps par être rejoins par une femme d’un certain âge, te doutant alors qu’il devait s’agir de la mère de Kayla. Ce qu’elle ne tardait pas à te confirmer d’ailleurs. Tu ne voyais évidemment aucun problème à faire la bise à sa mère qui vous accueillais toi et Alice assez chaleureusement, tu présentais alors le deuxième bouquet à cette dernière. « Merci et voilà pour vous aussi. Je suis également ravi de vous rencontrer. » Répondais-tu avec toute la politesse dont tu étais capable, alors que Kayla aide Alice à défaire son manteau, tu te rappel que tu dois également défaire le tiens, tu copies donc ta fille, oui oui, et défait tes affaires avant que la situation monte un peu en anxiété avec la présence du père de la jeune femme. Tu te tournes vers ce dernier, quand bien même tu es nerveux tu n’es pas quelqu’un qui laisse facilement ses émotions transparaitre. Ta tête est droite et haute, ton regard n’hésite pas à croiser le sien. Tu ne sais pas tellement comment interpréter son absence de réponse et alors que Lilou demande à aller jouer avec Alice et que ton rempart s’éloigne pour aller jouer tu amorces alors un sourire avant de lui tendre la main tandis qu’il s’avance vers toi. En revanche, tu ne t’attends pas tellement à la suite et à la phrase du père, si tu n’avais pas l’entrainement que tu avais tu te serais décomposé. A la place, tu restes un instant sans rien dire, sans trop savoir comment agir, d’ailleurs lui s’attendait à quel genre de réaction au juste ? Tu avais presque envie de lui répondre si c’était lui qui avait appris à Kayla à mentir, mais quelque chose te disait que ça n’allait pas être apprécié… Ne s’était-il jamais disputé avec sa femme ? Ne l’avait-il lui-même jamais fait pleurer ? Cela dit tu aurais certainement envie de casser la gueule au premier type qui ferait pleurer Alice, donc au fond peut-être que tu pouvais le comprendre…

« Oui c’est moi. » Finis-tu alors par dire simplement, pas besoin de nier, ça avait été effectivement le cas même si ça n’avait pas été l’effet rechercher loin de là… Il n’y avait donc pas besoin de chercher une parade là où il pouvait ne pas y en avoir. « Mais j’espère faire de mon mieux pour qu’elle soit heureuse dans l’avenir. » Tu n’allais pas mentir, tu ne pouvais pas promettre qu’elle ne pleurerait plus et se serait de la mauvaise foi de la part du papa de Kayla d’attendre une telle promesse, peu importe l’homme qu’elle choisirait…

Codé par Heaven



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


I just wanna be part of your symphony || Lyla VII Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Mer 30 Mar - 22:24

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021


Mon cœur tambourine dans ma poitrine comme s’il souhaitait s’en échapper. Je n’ai jamais présenté qui que ce soit à mes parents. Mes précédentes relations n’avaient pas été suffisamment sérieuses pour cela. Quant à Lyam, j’avais tout de même attendu sept mois pour que cela arrive, je pense que j’avais besoin de prendre mon temps et c’est un sentiment que partageait Lyam. Plongés dans notre cocon, vivant le début de notre histoire dans une bulle à deux ou à trois selon si Alice était présente ou non, j’avais eu envie d’être sûre de moi avant de franchir le cap. Après ce qu’il s’était passé en octobre, j’ai vécu des sentiments ambivalents. Entre la peur que Lyam décide du jour au lendemain qu’il ne pouvait en réalité pas excuser mon comportement et le besoin de me faire pardonner, j’avais souhaité nous laisser le temps de nous retrouver. Les semaines après nos retrouvailles m’ont rassurée. Lyam avait toujours envie d’être avec moi et lorsqu’il m’a présenté officiellement à Alice, cela a marqué pour moi un tournant important dans notre relation. Il m’avait déjà expliqué à quel point il ne voulait pas impliquer Alice dans une relation qui ne durerait pas, le fait qu’il juge que notre couple était suffisamment important pour qu’il prenne ce risque m’avait conforté dans l’idée que je pouvais moi aussi lui présenter ma famille. Une fois le dimanche bloqué pour chacun d’entre nous, j’avais vu l’échéance s’approcher très vite.  J’appréhende la rencontre tout autant que je la désire : c’est la concrétisation de notre relation, cela a du sens pur moi. Quand j’ouvre la porte à Lyam et que je le vois avec ces deux bouquets, je me dis qu’il est égal à lui-même. Alors qu’il dit que c’est pour moi, je le charrie un peu : « Moi qui croyais que c’était pour Lilou. » Je me penche à son oreille pour lui murmurer : « Merci beaucoup… » Lyam est plutôt du genre zéro défaut quand il s’agit des convenances sociales, puis il était un brin romantique, n’en déplaise aux autres. Cela ne m’étonne pas du tout qu’il ne soit pas venu les mains vides. J’assiste amusée à la conversation entre Lilou et Lyam tandis que je salue Alice de la manière habituelle avec un bouquet dans la main et je me débrouille très bien si si si. Nous entrons dans la maison et ma mère ne tarde pas à arriver dans le couloir, probablement curieuse de découvrir l’homme qui fait battre mon cœur. Que ce soit elle ou mon père, ils savent déjà l’essentiel concernant Lyam : à savoir que nous avons une certaine différence d’âge, qu’il a eu une autre femme dans sa vie avec qui il a eu Alice, et qu’il travaillait pour l’armée de terre. Quant au reste, Lilou avait elle aussi rempli sa part du marché, le qualifiant de Monsieur trop gentil à la barbapapa ce qui avait suffi à marquer des points auprès de ma mère, beaucoup moins auprès de mon père. Mon père, je le connais. Je suis sa fille, sa fille unique ; la prunelle de ses yeux, sa fille adorée. Mes parents avaient tenté d’avoir d’autres enfants après moi, sans succès. J’ai grandi dans l’idée que j’étais le joyau de la couronne, le petit bijou de la famille. Ils ne m’ont jamais bridé, ce n’est pas de cela dont je parle. Pour autant, je sais comment mon père peut agir lorsqu’il sent que je souffre. La preuve, quand Lyam et moi faisions notre break, il était prêt à débarquer chez Lyam pour lui faire entendre raison et j’avais eu besoin de tout le soutien de ma mère pour l’en dissuader. J’aurai tellement eu honte s’il l’avait fait.

En tout cas, en le voyant arriver, je comprends qu’il vient de se mettre en condition pour faire chier Lyam, parlons franchement, ne mâchons pas les mots. Je connais ce regard, je connais ses bras croisés autour de son buste. Il veut jouer, il va le mettre mal à l’aise. Lui ou moi. Je ne sais pas encore. Lorsqu’il lâche sa bombe, j’hoquète de surprise et ma mère s’écrit : « José ! » Un silence s’installe tandis que mon regard glisse de mon père à Lyam, de Lyam à mon père, ma mère et moi entre les deux nos bouquets respectifs dans les mains et je crois que je suis littéralement suspendue à la réponse de l’homme qui partage ma vie depuis plusieurs mois. J’envisage toutes les possibilités même si l’une d’entre elles me vient plus aisément à l’esprit ; je l’imagine temporiser, arrondir les angles. Il n’est pas du genre à se laisser démonter non plus. Et c’est ce qu’il fait, probablement après avoir été décontenancé. Je n’ose pas dire que je l’avais cherché pour défendre Lyam, j’ai trop honte d’avoir menti et ce que vient de dire mon père me replonge des mois en arrière, dans le souvenir de mes mensonges et des moments douloureux que j’ai passés. Il n’avait pas le droit de revenir sur ce moment-là. Mon père toise Lyam et au bout d’un moment que je trouve interminable, finit par dire : « Bonne réponse. » Je fronce les sourcils tandis qu’il hausse les épaules. C’est ma mère qui prend la parole ensuite, probablement pour comprendre. « C’était nécessaire José ? Vraiment ? » Je me fais de plus en plus petite et je me rapproche de manière imperceptible de Lyam, comme s’il allait me protéger de cet échange vraiment trop étrange alors qu’il doit probablement ne pas en mener large de son côté. Ma main libre vient trouver la sienne et mon père dit : « C’était pour voir si c’était un nerveux. J’veux pas d’un homme sanguin pour ma fille chérie. Vous feriez pareil pour la vôtre, n’est-ce pas Lyam ? » Il éclate de rire et fait signe de quitter le couloir pour aller dans la pièce de vie. Il est sérieux ??? Il se dirige vers la cuisine ouverte qui donne sur la salle-à-manger et se réinstalle derrière les fourneaux tandis que ma mère invite Lyam à s’asseoir.

Je lâche sa main et suit mon père dans la cuisine alors qu’il s’apprête à déboucher une bouteille de vin. Dans un murmure, scandalisée, je lui scande : « Tu joues à quoi là papa ?!! » Mon père me regarde d’un air totalement amusé, ce qui me dépasse complètement. « Roh ça va, si on peut plus rigoler. » Je le toise et les mains sur les hanches, je le dispute : « Tu me mets mal à l’aise papa, franchement… Comme si c’était pas assez difficile comme ça… Je te préviens que si tu fais fuir le seul homme que j’ai jamais aimé tu vas m’entendre hurler, et en espagnol ! La fureur méxicaine, tu connais ??! » Je le fusille du regard, il sait que j’en suis capable. Je soupire avant d’attraper le plat de petits fours pour le déposer sur la table de la salle à manger. Je rejette mes cheveux en arrière et je m’installe à côté de Lyam, ma mère a déjà commencé à faire la discussion sur la pluie et le beau temps, demandant à Lyam s’il a trouvé la maison facilement. De mon côté, je regarde mon père s’installer en face de Lyam et j’ai envie de crier intérieurement mais je me trouve une certaine contenance. Je jette un coup d’œil en arrière vers le salon pour regarder les filles qui sont en train de s’amuser avec Mr Hérisson et je me délecte de tant d’insouciance. Alice semble déjà être dans son élément alors que je ne me sens absolument pas à ma place, alors même que j’ai grandi ici. Comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas été gênant trente secondes auparavant, mon père demande : « Alors Lyam, Kayla nous a dit que vous étiez militaire ? Exercer ce type de métier ne doit pas être facile tous les jours. Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans ce domaine ? » Et c’est partie pour l’interrogatoire. Sous la table, ma main vient trouver la cuisse de Lyam afin de lui donner du courage, ou peut-être est-ce moi qui en est besoin en définitive ? J’en sais strictement rien. Avant qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, ma mère pend la parole. « Faites attention à vos réponses Lyam, c’est encore une technique pour savoir si vous êtes le gendre idéal. » dit-elle tout en souriant tout en remplissant nos verres d’un de ses cocktails maison dont elle seule à le secret. « On a même pas commencé que tu lances déjà les hostilités ?» Au moins, ma mère me comprend. « Vous aimez les cocktails Lyam ? Vous vous êtes rencontrés dans un bar si je me souviens bien. » dit-elle amusée, comme si cela coulait de source. « Ma chérie, tu en veux ? » J’acquiesce doucement et dis : « Je veux bien maman, merci. » Après nous avoir servis, ma mère surenchérit : « Pour le gendre idéal, vous en faites pas, j’ai confiance dans le jugement de ma fille, elle nous présente pas n’importe qui. » Ma main se crispe et je sens que je vais tuer mes parents. C’est ça on sait se tenir ? Je vais mourir.

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 712
Gallions : 1450
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Ven 27 Mai - 20:41



I just wanna be part of your symphony
Feat Lyla VII ♣ début mars 2021
« Cela aurait pu, mais j’aurais peut-être choisi autre chose pour Lilou. » Dis-tu en glissant un clin d’œil à la fillette qui d’ailleurs ne tarde pas à te réclamer une barbe à papa tandis que Kayla s’empare alors des fleurs tout en tenant Alice dans ses bras. Tu la suis à l’intérieur tout de même assez anxieux, là ou ta propre fille semble bien plus à l’aise que toi. C’était le moment vous ne pouviez plus reculer, cela dit si Kayla avait survécu à la rencontre avec tes parents, tu pouvais très bien faire de même n’est-ce pas ? Et puis tu étais curieux de savoir dans quel décor Kayla avait grandi. Est-ce qu’elle ressemblait plus à sa mère ou à son père ? Est-ce qu’elle aussi c’était posé ce genre de question en venant dans ta famille ? Alors que sa mère à l’air tout simplement adorable, tu lui donnais également son bouquet, en revanche tu devais avouer que l’accueil de son père tu ne t’y attendais pas trop et si cela te déstabilise, tu fais de ton mieux pour le cacher, ce qui au vue de ton métier est assez aisé. Tu réponds avec une confiance en toi qui est fausse, mais tu ne lui permettrais pas de lui montrer qu’il ta troublé. Tu réponds le plus honnêtement possible, tu n’essayes pas de nier ce qu’il s’est passé, tu n’essayes pas non plus de remettre la faute sur le dos de Kayla. Se serait mentir de dire que tu n’attendais pas la réaction de son père avec anxiété, heureusement que tes parents ne s’étaient pas comporté de la sorte avec Kayla, tu ne l’aurais pas toléré. « Bonne réponse. » Est-ce que vraiment s’en était une ? Mais tu n’allais tergiverser là-dessus, cela semblait lui convenir et puisqu’il s’agissait du père de ta douce moitié tu n’allais pas essayer de le chercher en retour, quand bien même cela te démangeais, tu allais faire au mieux pour que les choses se passent bien. Lorsque la main de Kayla trouve la mienne, je la serre légèrement à la fois pour la rassurer, mais aussi pour me rassurer moi en cet instant. A la réponse du père, tu plisses un instant les yeux te demandant si vraiment cela justifiait son interrogatoire et lorsqu’il parla d’Alice, ton sang ne fit qu’un tour dans ton cerveau, tu serais sans doute encore pire que lui.

« Assurément ! » Réponds-tu alors tout sourire au père de Kayla, finalement vous alliez peut-être vous entendre tous les deux. Tu te détends, te disant que si tu avais simplement affaire à un père très protecteur envers sa fille, tu devrais pouvoir gérer. Alors que la mère de Kayla t’invite à t’asseoir tu déposes furtivement un baiser sur le front de Kayla avant de suivre sa mère. Tu demandes évidemment si tu peux être utile à quelque chose avant de t’installer puis peu de temps après tu es rejoint par la jeune femme que tu aimes et qui est la raison pour laquelle tu te trouves ici. Après un sourire envers cette dernière tu réponds à sa mère que tu avais trouvé leur maison assez facilement. Le père de Kayla vous rejoint également et semble reprendre dès à présent son interrogatoire. Néanmoins cette fois sa question est beaucoup moins dérangeante que la première. Tu n’as cependant pas le temps de répondre, la main de Kayla vient retrouver la tienne et tu la serre une nouvelle fois avant de lui offrir un regard confiant, tandis que sa mère te met en garde sur les attentions de son mari. Tu souris alors amuser.

« Ne vous en faites pas, j’ai un entrainement militaire, je devrais pouvoir survivre à quelques questions. » Réponds-tu alors avec le sourire. Tu allais répondre lorsque la mère de Kayla repris la parole une nouvelle fois, tu hochais alors la tête. « Oui merci, et effectivement c’est comme ça que ça s’est passé. » Est-ce que vraiment c’était la chose à rappeler en revanche tu n’en étais pas certain surtout quand on sait comment cette soirée c’était fini. Kayla n’avait probablement pas raconté qu’elle avait fini la soirée dans ton lit alors qu’elle ne te connaissait que depuis quelques heures. Tu souris lorsque sa mère reprend sa parole un peu gêné tout de même. « C’est gentil. » Réponds-tu te disant que tu préfères presque les questions un peu trop directes de son mari. Au moins, lui, tu savais quoi lui répondre. « J’ai su très tôt que je n’étais pas fait pour faire de longues études, pas que j’avais de mauvais résultats, juste que ce n’était pas ce que je préférais, alors à dix-huit ans avec mon frère nous avons déménager à Londres, lui a suivis la formation de pompier et moi je me suis engager dans l’armée. J’ai toujours été sportif, quand j’étais jeune mon père nous emmenait souvent à la chasse et mon désir de pouvoir à mon échelle rendre le monde plus sûr est pleinement rempli avec ce que je fais aujourd’hui. » Expliques-tu alors simplement attendant que vous trinquiez avant de pouvoir tremper tes lèvres dans le cocktail que la mère de Kayla avait préparé. Tu reprends ensuite la parole pour interroger les parents de Kayla sur leur métier respectif, evidemment de ton côté il n’y avait aucun test, tu désirais simplement apprendre à les connaitres.


Codé par Heaven



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


I just wanna be part of your symphony || Lyla VII Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Sam 28 Mai - 23:16

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021



Le nœud dans mon ventre se tord davantage lorsque je me rends compte que mon père a décidé de ne pas respecter ses engagements. Directement, il décide de rentrer dans le lard et d’y aller franco. Le comportement sanguin des mexicains, probablement. C’est ce qu’il dira certainement lorsque j’irai lui demander des comptes sur son attitude tout simplement inadmissible. J’avais déjà parlé de mes anciens copains à mes parents parce que je ne leur avais jamais vraiment dissimulé quoi que ce soit. Pour autant, je ne leur avais jamais présenté quelqu’un. Peut-être par pudeur, peut-être parce que j’estimais que ce n’était pas le moment, sûrement parce que j’estimais que ce n’était pas le bon. Ma mère m’avait toujours dit qu’on ne savait pas que c’était le bon jusqu’à ce qu’on le rencontre mais j’ignore si je dois croire à ce type de vieil adage. La seule chose dont je suis certaine, c’est que Lyam est différent des autres. Je ne saurai expliquer comment, je ne saurai expliquer pourquoi, c’est un sentiment que je ressens au plus profond de mon être. Par conséquent, il m’est difficile d’envisager que mon propre père viennent ruiner cette relation naissante alors même que j’envisage clairement un avenir sur le long terme avec lui ; le cas contraire, il ne serait pas dans cette maison qui m’a vu naître. J’avais tant de souvenirs ici et j’aimerai tout autant en créer de nouveau avec mon copain. Ma mère l’appelait déjà « ton conjoint » pour me charrier pendant que je fais les gros yeux. Après tout, selon elle, le fait que je ne dorme quasiment plus ici constituait une preuve irréfutable du fait que oui, nous vivions quasiment ensemble même si tout cela n’était qu’un accord tacite. Je me débrouillais pour passer la soirée avec Alice et lui dès que je le pouvais et que nos emplois du temps respectifs le permettaient. Et elle avait raison sur un point, depuis que je connaissais Lyam, cette maison m’était devenue davantage étrangère.

Passant dans le séjour, je m’éclipse avec mon père afin de tenter de lui mettre les pendules à l’heure. Il manquait peut-être des points sur les i et des barres sur les t. Qu’avait-il pas compris dans la phrase « cet homme compte pour moi, s’il-te-plaît, sois gentil » ? Expliquant à nouveau pourquoi cette rencontre revêtait une importance capitale pour moi : je n’avais pas envie qu’il le fasse fuir et par ailleurs je ne souhaitais pas non plus que Lyam soit mal à l’aise à chaque prochain repas de famille. Et pour le moment, je dois dire que mon père fait tout pour qu’il n’y ait pas de prochain. Certes, je sais bien qu’il en faut davantage pour déstabiliser Lyam ; sa formation militaire l’aidant sûrement à gérer ses émotions mieux que moi et à conserver une attitude plus neutre en toutes circonstances. Je pense que si j’avais été accueillie comme ça chez ses parents à lui, je serai probablement rouge pivoine et j’aurai peut-être déjà détallé. Le courage des Gryffondor me quitte parfois bien lâchement lorsqu’il s’agit des sentiments.

Lyam, lui, conserve une attitude franchement décontractée, répondant aux questions intrusives de mon père. Disons que ces questions arrivaient bien tôt dans la discussion et j’avais l’impression que Lyam vivait un véritable interrogatoire. Au moins, il n’était pas passé au rouleau-compresseur. Pas encore du moins. Intérieurement, je remercie Lyam de ne pas rebondir davantage sur la soirée de notre rencontre, je n’avais pas franchement envie de donner plus de détails, c’était beaucoup trop intime. Je l’écoute ensuite évoquer la manière dont il était arrivé dans la filière militaire même si je connais déjà chaque détail de son parcours professionnel. Il différait bien du mien puisque cela avait été plutôt clair pour Lyam dès le début en définitive. « Au moins votre vision des choses semble s’accorder sur ce point. » dit ma mère lorsque Lyam évoque la volonté de rendre le monde plus sûr. « Il est vrai que Kayla a eu plus de mal à trouver sa voie. Je dois avouer que j’aurai beaucoup aimé qu’elle poursuive le droit. Comme moi. » Je lève les yeux au ciel tandis que la conversation dérive tout naturellement vers les professions de mes parents. Lyam pose plusieurs questions et chacun tente d’y répondre du mieux qu’il peut. « Effectivement, en tant qu’assistante juridique, je sais bien de quoi je parle ! » dit ma mère en riant. De mon côté, je me suis légèrement tendue, craignant qu’elle laisse échapper par mégarde la version « sorcière » de son métier ; en réalité, elle travaille pour le département de la justice magique et est tout particulièrement affiliée au service administratif du Mangemagot. Ce n’était pas si évident que cela de moldufier ce statut, elle s’en est néanmoins sortie comme une cheffe. Quant à mon père… « J’ai la chance de faire un boulot formidable. » J’avale de travers la gorgée que j’étais en train de boire et mon père s’étouffe avec un petit-four. Il tousse à plusieurs reprises tellement il est amusé par les propos de son épouse. « On ne doit pas avoir la même conception de ce qu’est un « boulot formidable » Laureen. » Je ricane, totalement d’accord avec papa. « Estoy de acuerdo contigo papa. » murmuré-je à l’intention de mon père, faisant comme si ma mère n’était pas à 50 cm de lui, comme si elle n’entendait pas un seul mot de cette conversation. « Non mais, je ne vous permets  pas ! » dit-elle d’un ton faussement indigné. « Et toi José, tu fais quoi je te rappelle ? Commercial dans l’agroalimentaire, franchement, tu passes ta journée à démarcher des clients pour leur vendre des trucs dont ils n’ont sans doute pas besoin ! » Sachant que mon père ne laissera pas passer un tel affront, je me mets à sourire, amusée de les voir se chamailler ainsi, amoureux comme au premier jour. « Ces trucs dont les gens n’ont pas besoin, je te signale que tu passes ton temps à les acheter au supermarché, donc hein ! » On dirait des adolescents qui se disputent. Je me penche vers Lyam et je lui chuchote : « Je crois que j’ai vécu cette discussion une bonne centaine de fois depuis que je suis née. » Parfois, je me demande vraiment comment ils sont tombés amoureux. Même s’ils partagent les mêmes valeurs, ils n’avaient rien d’autres en commun. « Complètement faux ! » dit ma mère entre deux chamailleries avec mon paternel. « Kayla a raison, écoute notre fille, elle est la voix de la sagesse. » Je fronce les sourcils en même temps que ma mère. N’importe qui me connaissant un tant soit peu sait bien que je suis loin d’être un modèle de vertu et encore moins de sagesse. Au contraire. Je suis bien trop impulsive pour cela. « Ah ça y est, vous êtes de connivence contre moi maintenant ! T’as déjà oublié le cirque de tout à l’heure, ma parole ! Et tu oublies aussi qu’elle te houspillait il y a cinq min dans la cuisine ! Hein ?! » Laureen faisant semblant de bouder, mon père éclate de rire avant de se pencher vers elle afin de déposer un baiser sur son front. « De vrais gamins. »

La simple évocation de ce mot suffit pour que je me tourne vers les filles qui n’ont rien suivi de la conversation et qui jouent sans trop chahuter sur la table basse du séjour. Je demande : « Alice, Lilou, vous voulez quelque chose à boire ? » Les filles me répondent à l’affirmative et déboulent à table en deux secondes chrono ; ma mère s’échappe dans la cuisine pour aller leur chercher du jus de fruit. « Je peux gouter ton verre Kayla, ça a l’air trop bon avec la belle couleur ! » me demande Alice qui s’installe sans aucune gêne sur mes genoux en attendant son verre alors que sa chaise est à dix centimètres. Mais j’aime quand elle fait ça, et elle le sait bien. À sa question, je me contente de secouer la tête en répondant : « Non tu peux pas, il y a de l’alcool là-dedans. Tu sais bien que les enfants n’ont pas le droit d’en boire. » expliqué-je doucement. « A Noël, tonton Doryan et tata Sol ils ont parlé des bébés et tout et ils ont dit que bientôt j’aurai un cousin ou une cousine mais en fait, moi, j’veux un petit frère ou une petite sœur. » Le petit four que j’avais dans la bouche termine sa course dans la mauvaise tranchée et je me t’étouffe allègrement avant d’avaler une gorgée de mon cocktail pour faire passer la pilule. Alice me regarde, interloquée avant de demander en pointant mon ventre : « Y a un bébé dans ton ventre, Lala ? » Je déglutis, totalement perdue et ne sachant pas comment répondre à cette question. C’est un sujet que nous n’avons encore jamais vraiment évoqué avec Lyam, cela m’apparaît beaucoup trop prématuré même si je sais que j’en aurais très très envie. Je jette un regard de biais à mon homme, espérant qu’il me vienne en aide. Toute seule, je ne suis pas certaine de trouver les bons mots.


KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 712
Gallions : 1450
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 29 Mai - 18:07



I just wanna be part of your symphony
Feat Lyla VII ♣ début mars 2021
Il était vrai que tu avais pu t’en apercevoir, Kayla et toi avaient tout de même pas mal de choses en communs. Ce qui jouait dans doute dans votre couple, ce qui aidait à cette compréhension mutuelle entre vous. Tu souris à la remarque de sa mère un instant avant de répondre. « Comme tout parent j’imagine, les miens auraient sans doute aimez que nous marchions dans leurs traces aussi. » Dis-tu avec un sourire plein de tendresse en pensant à eux. « Mais il est important que nous tracions notre propre chemin. » Reprends-tu en posant ton regard sur Kayla, ce n’était pas un drame si elle n’avait pas continué le droit, loin de là. Tu rebondissais toi aussi sur les métiers respectifs des parents de la demoiselle, tu savais ce qu’ils faisaient, mais tu allais plus en détail, en revanche, tu ne t’étais pas attendu à déclencher une mini guerre, bonne enfant bien sûr, entre les deux parents de Kayla. S’il émanait quelque chose d’eux en cet instant c’était surtout l’amour qu’il se portait et c’était plutôt beau à voir. Un exemple, que tu avais toi aussi chez toi avec tes propres parents. A la remarque de Kayla, tu souris un peu plus, amusé de la situation. Tout en continuant de suivre la conversation, tu n’oubliais pas de temps à autre, de jeter un œil à Alice, qui pour le coup jouait en toute insouciance avec Lilou sans se préoccuper de quoique ce soit d’autre. Tu aimais la voir ainsi et tu voudrais que cette insouciance reste gravée en elle à jamais. Les deux demoiselles sont d’ailleurs finalement interpellées pour savoir si elles avaient envie de boire quelque chose. C’est fou mais en quelques secondes elles avaient déjà arrêtés ce qu’elles étaient en train de faire pour vous rejoindre et obtenir ce qui leur avait été promis. L’appât du gain n’est-ce pas ? Alice ne tarde pas à venir s’installer sur les genoux de Kayla, faut dire que les demoiselles semblaient assez bien s’entendre pour ton plus grand bonheur. Evidemment la curiosité légendaire d’Alice ne se fait pas attendre et voilà qu’elle veut goûter le verre de Kayla alors qu’elle se doute déjà de la réponse d’ailleurs, cela dit, ceci n’est rien par rapport à la bombe qu’elle va ensuite lâcher. Si toi tu avais l’habitude de la langue bien trop pendue de ta petite fille, en revanche, ce n’était pas toujours le cas de tout le monde et très vite tu repère le regard perdu de Kayla posé sur toi alors qu’Alice lui demande s’il y a un bébé dans son ventre. Tu souris et lui vint en aide sans plus attendre, tu attrapes ta fille et la fait passer des genoux de kayla aux tiens.

« Dis donc jeune fille, c’est une question assez personnelle que tu poses là. » Dis-tu d’un ton faussement sévère tandis qu’Alice amusée fait mine de bouder. « Je crois qu’il va falloir que je dise deux mots à tonton Doryan. » Reprends-tu avant de te rapprocher de l’oreille de ta fille « Et non, il n’y a pas de petit bébé dans son ventre. » Lui souffles-tu sans chercher à ce que personne d’autre n’entende loin de là. La réponse d'ailleurs, soulagerait peut-être les parents, sans doute que si ça avait été le cas, ils n'auraient pas aimé l'apprendre de cette façon. La mère de Kayla revint justement avec des jus de fruit et servis les deux jeunes filles. « Qu’est-ce qu’on dit Alice ? » Demandes-tu en haussant un sourcil tandis que tu voyais ta fille s’emparer du verre fraichement servi. « Merci. » Répondit-elle automatiquement. Tu donnais cette impression de gérer ce moment comme si tu n’étais pas perturbé le moins du monde par les propos d’Alice. La vérité c’est que toi aussi si tu n’avais pas été concentré à ce moment-là et en train de boire, tu aurais sans doute recraché ce que tu avais dans la bouche. Il était bien trop tôt pour t’imaginer avoir un enfant avec Kayla, bien trop tôt pour même envisager d’en parler pour le moment. Tu préférais donc rire de la situation et agir comme si tout était parfaitement normal. Des questions dérangeante d’Alice tu y avais déjà eu le droit et il y en aurait d’autre, la joie des enfants, Kayla allait devoir s’y faire. Après avoir bu un verre le repas ne tarda pas à apparaitre à son tour sur la table, la discussion continuait bon train et tu continuais bien évidemment de répondre aux questions des parents de Kayla, qu’elles soient gênantes ou non. Alice avait l’air de passer une très bonne journée en compagnie de Lilou et évidemment quand fut venu le moment de la quitter cela ne se fit pas sans larme… Il a fallu promettre de revenir pour qu’elle se calme un peu. Tu proposas bien évidemment à Kayla de rentrer avec vous et elle accepta. Alice s’endormit sans grande surprise sur la route du retour, bercée par les mouvements de la voiture, alors que vous n’alliez pas tarder à arriver, tu tournas la tête vers Kayla l’espace d’une seconde.

« Alors ? » Demandes-tu en marquant une pause histoire qu’elle se demande où tu voulais en venir. « Est-ce que selon-toi j’ai réussi le test du gendre parfait ? » Si tu gardes un air sérieux le temps de quelques secondes, tu ne peux plus tenir plus longtemps et fini par lâcher un rire, un rire nerveux dans lequel tu relâchais toute la pression emmagasiner durant cette journée, tu ne t’en étais pas spécialement rendu compte, mais au final cela avait tout de même été assez éprouvant, tu espérais évidemment avoir fait bonne impression malgré le début difficile puisqu’ils étaient au courant que tout ne s’était pas forcément bien déroulé entre vous au début et que tu ne partais pas forcément avec beaucoup de point en ayant fait pleurer leur fille, assurément.


Codé par Heaven



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


I just wanna be part of your symphony || Lyla VII Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Ven 17 Juin - 21:05

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021


Je me contente de balayer la conversation d’un revers de la main. Il est vrai que ma maman avait souhaité que je poursuive sur ses traces et c’était davantage pour lui faire plaisir que pour moi-même que j’avais entamé un cursus dans ce domaine ; mais elle s’était bien rendue compte à quel point j’étais malheureuse. C’était trop planplan, trop réfléchi, trop sérieux ; cette formation allait bien à Thalia mais pour moi, il me fallait de l’action, du challenge du sang ! Quoi, j’en fais trop ? Et là était toute la beauté de l’université, il y avait divers cursus et j’avais fini pas trouver le mien au bout de deux années d’errance. Cela n’avait pas été facile ; j’avais mis du temps avant de me décider mais au final, je ne regrette rien. Étrangement, Lyam et moi nous nous ressemblons un peu sur ce point puisque nous travaillons plus ou moins dans le même secteur d’activité : nous sommes au service des autres, pour les autres, afin de garantir la sécurité des populations. Un point commun à nos deux vies.

Au bout d’un moment, j’appelle les filles afin de savoir si elles souhaitent boire quelque chose et Alice s’installe sur mes genoux comme elle a pris l’habitude de le faire. Mes doigts remettent un peu d’ordre dans sa coiffure et je replace les quelques mèches qui se sont échappées. Alors qu’elle me questionne sur ma boisson, la réponse que je lui fais est sans appel. Jamais de la vie je ne donnerai de l’alcool à une enfant et elle devra attendra sa majorité pour ça, n’en déplaisent à mes souvenirs d’adolescente éméchée. Alors que je pensais le débat clos, Alice revient à la charge et sa curiosité me sidère sur place. Je m’étouffe allègrement avec un petit four, demandant de l’aide au papa de cette impertinente jeune fille pour donner une réponse cohérente tandis que le silence s’est installé dans la pièce et que chacun semble suspendu aux lèvres de Lyam. Alice passe dans ses bras et il la houspille doucement sans hausser le ton et rétablit la vérité. À savoir que non, il n’y avait pas de polichinelle dans le tiroir. Je prends bien soin de respecter ma contraception que j’avale à heure fixe. Je porte à nouveau mon verre à mes lèvres pour reprendre un peu de contenance. « Dommage. » dit mon père. La gorgée que j’étais en train de boire termine à nouveau dans la mauvaise tranchée et je tousse doucement afin de ne pas mourir étouffée. « Voyons José, Kayla est trop jeune ! Et puis elle n’a pas fini ses études ! C’est n’importe quoi ! » Et tandis que mon père et ma mère partent sur un deuxième débat enflammé comprenant le Mais moi j’ai envie d’être papy et le Mais voyons, et l’indépendance financière de la femme qu’en fais-tu ?, mon regard passe de Lyam à mes parents dans un sourire amusé. Intenables. Mes parents dans toute leur splendeur. Je me penche vers Lyam et chuchote à son oreille : « Bienvenue dans la famille. » Des situations comme ça, il y en aura des centaines d’autres et il valait mieux qu’il y soit préparé dès à présent. Si la curiosité d’Alice pouvait rendre certaines situations cocasses, l’attitude de mes parents n’avait rien à lui envier.

Une fois dans la voiture, après ce repas riche en rebondissement, je dois avouer que je ne suis pas mécontente de la tournure qu’a pris cette journée. Certes, il y a eu quelques moments gênants ou j’avais clairement envie de me dissimuler dans un trou de souris mais dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Mes parents ont su nous mettre à l’aise et je me suis clairement détendue au fur et à mesure du repas. Je pense que Lyam s’est bien amusé, je n’ai rien perçu qui me ferait comprendre l’inverse mais il s’avère plutôt fort pour dissimuler ses émotions alors j’attends de voir ce qu’il va en dire. Le silence s’est installé dans l’habitacle, permettant à Alice de s’endormir et je profite des quelques kilomètres qui séparent la maison de mes parents de celle de Lyam pour me repasser la journée dans la tête. Lyam aussi est silencieux mais il ouvre la bouche alors que nous ne sommes qu’à quelques minutes de chez lui. Je tourne la tête vers lui et je demande : « Alors quoi ?» Même si j’ai une vague idée de ce qu’il veut évoquer avec moi. Je le regarde arborer son air sérieux et un sourire s’installe sur mes lèvres lorsque je me rends compte qu’il n’était pas si serein que cela ; le rire nerveux qui s’échappe de sa bouche en témoigne. « Je sais pas, je te dirai ça la prochaine fois. Ils me feront probablement un débrief, un tableau détaillé avec les plus et les moins. » dis-je en le taquinant.

Ma main s’installe sur sa cuisse et je me reconcentre sur la route alors que Lyam entre dans le lotissement. Il se gare devant la maison et je m’occupe de détacher Alice qui remue un peu et qui se laisse porter jusqu’à la maison. D’un signe de tête, Lyam me dit de la poser sur le canapé le temps qu’elle émerge un peu ; je la dépose doucement avant de m'installer au bar de la cuisine. J’attrape la main de Lyam et l’attire vers moi, nous échangeons un langoureux baiser. Ses lèvres m’ont manqué et je m’accroche à lui pour profiter de cet instant précieux. Lorsqu’il se sépare de moi, pour le rassurer, je lui murmure : « T’as été parfait. » Lyam semble se satisfaire de cette réponse et me propose de boire quelque chose. Je regarde l’heure et je demande : « Je veux bien un thé s’il-te-plaît. » Il s’affaire à faire chauffer l’eau et me tend un tasse avec un sachet framboise et je souris bêtement ; comme à chaque fois qu’une de ses attentions me touchent. Comme lorsqu’il se souvient de quel parfum je préfère ou quel type de biscuit j’aime manger. Une fois installé à mes côtés, je lui dis : « Franchement, t’as eu le droit au numéro habituel de mes parents. Je leur avais demandé d’être sages, mais ils savent pas faire. » Je soupire même si un sourire niais s’installe sur mes lèvres. J’adore la relation de mes parents, j’espère que je serai comme ça plus tard avec mon futur époux. Mes yeux se posent sur Lyam alors que je me demande s’il sera cet homme ou si Lyam n’est qu’un compagnon de passage. Mes sentiments pour lui n’ont de cesse que de s’intensifier et je n’ai aucun doute sur l’amour qu’il me porte. Mais il y a encore beaucoup de choses qu’il ignore sur moi, beaucoup de choses dont je sais que je devrais bientôt lui parler.

La magie. Les sorciers. Ce sont des sujets que nous avons toujours évité d’évoquer, comme si ce qu’il se passait sur le devant de la scène politique était à proscrire de nos discussions. Pourtant, je pense qu’il est grand temps que je connaisse son avis sur le sujet, après tout, il vient de rencontrer mes parents et nous avons passé une belle étape dans notre couple. Il était peut-être temps d’en passer une seconde. Je me tourne vers Alice qui continue sa sieste sur le sofa et je dis : « J’avoue que la question d’Alice m’a bien retourné. » L’insouciance des enfants… Je demande : « Tu voudrais d’autres enfants ? » Je ne précise pas s’il veut des enfants avec moi, cela tombe sous le sens mais pour autant, cela me paraît tellement lointain… J’ai toujours su que je me plairais dans la maternité, j’adore les enfants, j’adore Lilou, j’adore Alice et j’ai le contact facile auprès d’eux. Mais pourtant… « Des fois je me dis, faire des enfants à notre époque… » Je choisis d’évoquer le sujet de manière détournée. Ma phrase veut tout et rien dire mais je suis certaine que Lyam comprendra que j’évoque les conditions de vie difficiles : nous sommes en guerre. Il n’y a pas d’autres manières de le dire après tout.

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 712
Gallions : 1450
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Mer 29 Juin - 0:55



I just wanna be part of your symphony
Feat Lyla VII ♣ début mars 2021
Tu hausses un sourcil en regardant le père de Kayla. Dommage ? Vraiment ? Voulait-il que sa fille se trouve dore et déjà enceinte après à peine quelques mois de relation sans même savoir si ça allait tenir la route ? Tu ne parlais même pas de son âge, de ses études, de ce que vous vouliez tous les deux, de… Ta main passe dans le dos de Kayla pour l’aider à reprendre son souffle, apparemment la réaction de son père n’étonnait pas que toi. Quant à sa mère, elle te coupe l’herbe sous le pied, tu n’aurais pas pu mieux t’exprimer. Après Alice tu ne savais même pas si tu voulais d’un autre enfant et la question était loin de se poser avec Kayla pour l’instant. Mais certainement que tu ne t’entendrais pas avec son père sur ce point, vue la conversation qu’il tenait avec sa femme en ce moment même. « Au moins on ne s’ennuie pas. » Réponds-tu alors dans un sourire à la phrase de Kayla. Le reste de la journée se passa plutôt sans encombre avec beaucoup d’autres discussions. Lorsque fut le moment de partir, vous décidiez de rentrer tous les trois. Ce n’est qu’une fois dans la voiture et après avoir roulé un bon moment que tu te décides finalement à poser une première question. Avais-tu fait bonne impression ? Ou avais-tu foiré sur toute la ligne ? Tu n’en avais pas l’impression, mais de là à dire que tout c’était bien déroulé, tu ne le savais pas non plus et qui de mieux placée que Kayla pour le savoir ? Après tout il s’agissait de ses parents. « Rien que cela. » Répondais-tu alors qu’elle t’expliquait qu’ils lui feront probablement un tableau détaillé avec les plus et les moins. « Espérons qu’il y a un peu plus de plus que moins alors. » Répondais-tu en glissant un clin d’œil. Vous arriviez à destination quelques minutes plus tard, Kayla s’occupe de ta fille avant que vous n’entriez dans la maison. Tu la laisse la poser sur le canapé tandis que tu enlèves ta veste et dépose tes clés à l’entrée, fermant derrière vous par la même occasion. Enfin, tu ne tardes pas à être attirée par ta petite amie afin que ses lèvres rejoignent les tiennent. Malgré la présence de ta fille tu te laisses aller le temps de quelques secondes, la journée avait été longue sans pouvoir toucher Kayla comme tu le voulais, alors ce soit tu t’autorisais à laisser la raison de côté rien qu’un petit instant. A la remarque de Kayla, un sourire grandit sur ton visage, fier comme un coq. Pas besoin d’ajouter quoique ce soit, ce sourire suffis à lui-même, en revanche tu lui demande ce qu’elle veut boire. Tu t’éloignes afin de lui préparer un thé tandis que tu mets également la cafetière en route afin de l’accompagner. Tu ne doutes pas quand il s’agit de choisir le parfum, depuis tous ses mois et même depuis vos premières rencontres c’était quelque chose que tu avais intégré. Tu souris de plus belle lorsqu’une fois installé à ses côtés elle reprend la parole au sujet de ses parents.

« Ne t’en fais pas, ce n’était pas si horrible que ça. » Glisses-tu avec un clin d’œil. Alors que le silence s’installe doucement, tu poses ton regard sur Alice afin de voir si elle dormait toujours avant de prendre une gorgée de ton café. La question suivante de Kayla tu ne t’y attendais pas, tu posais sur elle un regard surpris, comprenant que la question d’Alice avait dû remuer des choses également chez elle. Tu pensais néanmoins que cette conversation viendrait plus tard, beaucoup plus tard. Tandis que tu prends le temps de réfléchir, elle reprend en parlant du fait d’avoir des enfants à notre époque, tu comprends assez aisément ce qu’elle veut dire avec ce qui se passe avec les sorciers ce n’est pas l’idéal, mais quand on regarde il y a toujours eu des guerres, cela n’est jamais le bon moment si l’on s’arrête à cela. « Chaque époque comporte ces risques tu sais, si on s’arrête à la moindre difficulté on ne fait pas d’enfant… Mais on peut se battre pour rendre leur monde plus sûr. » Dis-tu en reposant ton regard sur ta fille endormie. « C’est ce que j’essaie de faire avec mon travail. » Reprends-tu finalement avant de reporter ton attention sur Kayla. « Si je veux d’autres enfants… Sincèrement Kayla, je ne sais pas… Pas à cause du monde qui nous entoure, fin forcément si j’y pense mais ce n’est pas que cela. Tu sais dans quelles conditions j’ai eu Alice, ça ne s’est pas forcément bien passé et forcément j’ai peur de répéter les mêmes erreurs. Mais cela ne veut pas dire que je suis contre, je… Je ne sais vraiment pas et si… Cela dur entre nous, je ne me vois pas te priver du fait d’être mère, enfin, si tu désires avoir des enfants bien entendu. » Parce que peut-être qu’elle avait relevé le fait d’avoir des enfants à notre époque parce que ça l’effrayait ? Peut-être qu’elle n’avait aucun désir d’en avoir ? Tu avais du mal à y croire, il n’y avait qu’à voir comment elle s’occupait de Lilou ou même d’Alice, elle avait la fibre maternelle, ça il n’y avait aucun doute. Mais après tout maintenant que la question était posée entre vous, autant être fixé n’est-ce pas ?


Codé par Heaven



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


I just wanna be part of your symphony || Lyla VII Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Sam 2 Juil - 12:08

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021


Jamais. On ne s’ennuie jamais dans ma famille. Et tandis que je me repasse le film dans ma tête pendant que les kilomètres défilent, Lyam me sort de ma rêverie en me demandant mon ressenti vis-à-vis de cette première rencontre. Me concernant, j’étais très tendue au début compte tenu des agissements inqualifiables de mon père mais j’aurai dû me douter qu’il n’aurait pas pu s’empêcher de faire le pitre. Après tout, il a le sang chaud des mexicains et un besoin irrépressible de protéger sa progéniture. Il avait perçu utile de tester Lyam sur ses capacités d’adaptation et je pense qu’il a réussi le test haut la main. Après quelques dizaines de minutes, l’ambiance s’était détendue pour laisser place aux chamailleries incessantes entre mon père et ma mère qui avaient sans aucun doute conservé leur âme d’enfant. Les voir ainsi me mettait toujours du baume au cœur et je rêvais parfois à un avenir sentimental aussi radieux qu’eux. La barre était haute, mes exigences tout autant. Je précise à Lyam que mes parents sont probablement déjà en train de débriefer sur les plus et les moins, il ne semble pas être très inquiet même lorsqu’il me dit espérer qu’il y aura davantage de plus que de moins. « Je ne peux rien te promettre. Mon père serait capable de rajouter un moins pour non port de la cravate lors d’un repas de présentation et ma mère te rajoutera un plus pour avoir emmené des fleurs. C’est du haut vol. J’ai hâte de voir ça. Avec un peu de chance, Thalia m’enverra les résultats par SMS avant ça. » dis-je en rigolant. Ma cousine en serait totalement capable et cela me permettrait de rire un peu. L’excentricité de mes parents m’a toujours amusé et c’est peut-être l’une des raisons pour laquelle je suis moi-même aussi amusante oui je me lance des fleurs allez. Disons que de manière générale, ma personnalité plaît aux gens. Et ceux à qui je ne me plais pas n’essayent même pas de m’approcher, au moins, c’est plus facile ainsi.

Nous arrivons dans le lotissement et nous pénétrons dans la maison. Je dépose Alice qui bouge à peine dans le canapé et j’admire la capacité des enfants à s’endormir partout en toutes circonstances. L’après-midi avec Lilou a dû être épuisante mais je l’ai senti comme un poisson dans l’eau dans la maison, comme si c’était naturel d’être là. Après la bombe sur le polichinelle dans le tiroir, elle a même posé des questions à mes parents d’un air innocent et j’ai adoré sa spontanéité. Mon père a encore une fois renouvelé sa volonté d’être grand-père et j’ai dû lever les yeux au ciel si fortement qu’il s’est bien gardé ensuite de faire un autre commentaire. Pour autant, ces discussions ont réveillé en moi des interrogations auxquelles je n’avais pas encore songé jusqu’alors. C’est ce à quoi je pense tandis que nous échangeons un langoureux baiser, me laissant porter l’espace d’un instant par mes sentiments. J’avais toujours pensé notre couple comme un tout : lui, moi et Alice. Elle avait toujours fait partie de l’équation, dès le début. Cela ne m’a jamais dérangé. Jamais. Au contraire. J’aime m’occuper d’elle et je pense ne pas m’avancer en disant qu’elle m’apprécie tout autant. Les moments que nous passons ensemble me sont précieux. Pour autant, la perspective d’être mère ne m’avait pas encore traversé l’esprit avant que mon père ne le dise clairement.

Je laisse mes pensées vagabonder tandis que Lyam se détache de moi et me propose quelque chose à boire. Lorsqu’il s’installe à mes côtés une fois le café et le thé préparés, je lui fais part de mes interrogations et de ce que cela remue en moi. Je n’avais jamais pris le temps d’y réfléchir et nous n’avions jamais abordé la question sérieusement, estimant probablement, l’un comme l’autre, que c’était de toute manière totalement prématurée. Et à juste titre, cela l’est vraiment. Lyam semble surpris que je lui pose cette question comme si c’était, lui aussi, une possibilité qu’il n’avait pas envisagé pour le moment. Je le laisse réfléchir et mes mains s’attardent sur la tasse brûlante, la chaleur m’envahissant d’un coup sans que je ne sache si c’était à cause de la conversation ou bien du thé en lui-même. « Sur ce point, tu as raison. » dis-je dans un murmure tandis qu’il explique que chaque époque comprenait son lot de risque. Mais me concernant, je me demande si c’est le bon moment pour cela. Lorsqu’il ajoute qu’il cherche à rendre le monde plus sûr avec son travail, je lâche un léger soupir. Effectivement, son travail lui permet de lutter contre des opposants et des menaces extérieures qui n’avaient rien à voir avec la soit-disant menace sorcière. C’est la même chose de mon côté en réalité puisque ma formation me permettra de devenir Auror ou de travailler dans la police magique et dans les deux cas, la plupart du travail concerne les ennemis de notre propre communauté. Les mangemorts. La coalition initiée avec l’Ordre du Phénix ne m’a jamais vraiment plu ; j’ai toujours trouvé que cela leur conferrait une légitimité qui n’avait pas lieu d’être. Chaque vie était sacrée, qu’elle soit moldue ou sorcière. Et cela n’est pas leur point de vue. « Moi aussi je veux un monde meilleur, un monde plus juste, plus équitable. Sans discrimination. Qu’on puisse être libre de vivre et d’aimer qui bon nous semble. » Cette phrase est lourde de sens à mes yeux, signifiant mon envie et mon désir de vivre en harmonie avec les moldus. J’en aime un, la moitié de ma famille n’a pas de pouvoirs magiques. J’ai grandi comme ça, en naviguant entre les deux mondes, sans me poser de questions tant cela me paraissait naturel. J’aimerai tant que le reste du monde pense comme moi.

Lyam enchaîne sur la question des enfants et j’avale durement ma salive en entendant la réponse. Je n’avais jamais songé au fait qu’il ne puisse plus vouloir d’autres enfants. Je comprends son point de vue et je le conçois mais je crois que je ne pourrais pas l’accepter si jamais il décidait qu’il n’en souhaitait pas d’autres. « Cela n’a jamais été une option pour moi. » dis-je doucement. « J’ai toujours voulu avoir des enfants. » Je ferme les yeux doucement, consciente que mes propos peuvent le heurter. « Pas tout de suite, bien sûr. Mais dans l’avenir… » Je lève les yeux vers lui et je lui demande : « Je peux comprendre que tu sois réticent par rapport à… » Mon regard se détourne vers le canapé où Alice dort toujours profondément. Je n’ai pas forcément envie qu’elle entende ce que je vais dire. « La mère d’Alice. » chuchoté-je. « Mais maintenant, tu sais que je ne ferai jamais ça. Non ? » Nous avions déjà eu cette conversation au moment où je lui avais révélé mon âge et sa réaction avait été démesurée à l’époque. Je me souviens qu’il avait eu des propos très durs que j’avais eu du mal à encaisser. Mais je n’ai jamais été comme la mère d’Alice, même si je ne la connais pas et que je ne sais pas les raisons qui l’ont poussé à s’éloigner d’eux mais moi je sais fort bien que peu importe mon âge, je n’aurai jamais pu abandonner mon enfant. Je regarde Lyam et pour la première fois depuis longtemps, je n’ai absolument aucune idée de ce à quoi il pense.

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 712
Gallions : 1450
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Jeu 18 Aoû - 15:03



I just wanna be part of your symphony
Feat Lyla VII ♣ début mars 2021
Même si tu ne donnais pas forcément l’air d’être réellement inquiet, tu espérais avoir fait bon impression, pas que tu en as quelque chose à faire de ce qu’on pense de toi, c’était uniquement pour Kayla. Tu voulais que tout se passe bien, pour elle. Que ce ne soit pas un calvaire à vivre à chaque fois que tu te retrouvais avec sa famille. Un sourire t’échappe lorsqu’elle t’explique un peu plus sur quoi ces parents allaient débriefer. « J’espère que si tu as les résultats tu me les partageras alors, j’ai hâte de voir ça. » Dis-tu sur un ton assez enjoué. « Une qui n’a pas de soucis à ce faire, c’est Alice, elle était comme un poisson dans l’eau. » Peut-être un peu trop d’ailleurs, vue les questions qu’elle avait posé, mais bon c’était ça à son âge, l’insouciance et tu ne voulais surtout pas lui enlever cela. Vous ne tardiez pas à arriver chez toi. Là au moins personne ne serait plus juger sur le moindre fait et geste, vous alliez pouvoir vous détendre et être vous-même. Kayla s’occupe de détacher Alice, tu étais content qu’elles s’entendent bien toutes les deux, c’était important évidemment, tu ne pourrais pas avoir quelqu’un dans ta vie qu’Alice n’aimerait pas. Bon connaissant la fillette, faudrait vraiment y mettre du sien pour qu’elle n’apprécie pas une personne. Une fois à l’intérieur, tes lèvres ne tardèrent pas à rejoindre celle de Kayla qui t’ont manqué lors de cette journée. Mais parce qu’Alice n’est pas loin de vous, tu restes raisonnable et fini par te détacher d’elle afin d’aller lui préparer du thé et un café pour toi-même.

Tu ne tarde pas à la rejoindre et une fois installé à ses côtés tu choisis de la rassurer sur le fait que tu avais tout de même passé une bonne journée et que le comportement de son père n’avait pas été si difficile à vivre au fond. Tu comprenais parfaitement ses motivations d’ailleurs, toi aussi tu étais très protecteur avec Alice. La suite tu ne la voyais pas vraiment venir et était un peu pris au dépourvu tu devais bien l’avouer. Néanmoins tu prends le temps de réfléchir à ce que tu allais dire, écoutant ses paroles en même temps et si tu étais certains d’une chose c’est que si tu attendais le moment idéal pour faire des enfants, il ne viendrait jamais. Avec Kayla, vous vous ressembliez sur pas mal de points, déjà par ce désir commun de vouloir un monde meilleur, c’était une valeur importante. Pas que si Kayla ne l’avait pas eu, tu ne te serais pas intéressée à elle, loin de là, mais c’était un plus, le fait que vous vous entendiez sur ce point, tu n’allais pas le nier, elle était encore plus incroyable à tes yeux. Tu acquiesçais donc à ses paroles en hochant de la tête avant de prendre une gorgée de café. Tu réponds ensuite le plus honnêtement à sa véritable question. Tu ne savais pas, tu avais du mal à imaginer le futur à propos de cette question, mais tu savais une chose, c’était que si ce futur se passait avec Kayla, il serait compliqué de lui dire non pour toute la vie, ça ne serait pas juste.

Et au moins elle semblait savoir ce qu’elle voulait. Est-ce que cela te rassurait ? Tu ne savais pas trop, elle désirait en avoir oui, mais se rendait-elle compte ? Ou une fois devant le fait accompli elle se rendrait compte que ce n’était pas tout à fait ce qu’elle souhaitait ? Elle prend le temps de te rassurer sur le fait qu’elle ne voulait pas d’enfant tout de suite, mais plus tard, tu souris légèrement, cela ne n’était même pas venu à l’esprit que ça serait pour maintenant, c’était évidemment trop tôt et donc totalement exclu. Vint alors le sujet à propos de la mère d’Alice et sa question tu ne répondais pas tout de suite. Tu savais que ta réponse n’allait sans doute pas lui plaire et tu essayais de choisir tes mots avec soin le but n’était pas de la blessé une nouvelle fois. Tu avais été dur lors de votre dispute à propos de son âge et tu savais que cette dispute devait être encore dans son esprit, comme elle était encore dans le tiens.

« Kayla… Je suis sûr que tu crois ce que tu dis et je ne dis absolument pas que tu as tort. Peut-être ne feras-tu jamais ça. Mais c’est quelque chose dont je serais certains qu’une fois que ça arrivera pour de vrai malheureusement. » Confies-tu alors avec un regard désolé. « Pas parce que je n’ai pas confiance en toi, loin de là d’accord ? Mais juste parce qu’il est difficile de savoir réellement pour quoi on est près dans la vie et qu’un enfant peut-être un réel chamboulement. » Tu lèves le doigts en voyant déjà qu’elle veut certainement te prouver que tu pouvais la croire sur parole. « Je te crois, je te le promets, mais c’est une crainte que tu ne pourras pas enlever avec des mots, aussi sincère soient-ils. » Tu étais ainsi fait. Le départ de la mère d’Alice avait créé des dégâts et ça ne pouvait se réparer d’un claquement de doigt. Tout ce que tu demandais à Kayla c’est qu’elle accepte cette crainte et que le moment venu elle pourra tout simplement te prouver le contraire.

T’approchant d’elle un instant, tu venais lui souffler à l’oreille « Je t’aime. » et ça tu n’en doutais pas à aucun instant.

Codé par Heaven



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


I just wanna be part of your symphony || Lyla VII Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 3155
Gallions : 2904
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Dim 21 Aoû - 17:52

I just wanna be part of your symphony
Will you hold me tight and not let go ?
Lyla VII, Chez les parents de Kayla, Mars 2021



Je n’étais pas vraiment inquiète sur le fait que Lyam saurait se comporter face à mes parents. En réalité, j’étais plutôt anxieuse sur le fait que mon père ne sorte ses blagues stupides ou qu’ils oublient l’espace d’un instant qu’ils étaient face à un moldu et qu’ils se devaient d’agir comme tels. Pour le coup, mon paternel maniait plutôt bien cet exercice, étant né-moldu et travaillant dans cette communauté, il était habitué à cela. Mais quant à ma mère, travaillant pour le ministère de la magie, il lui arrivait parfois de parler à tort et à travers en disant par exemple : « Par Merlin » ou encore « J’en ai plein mon chaudron » mais fort heureusement, il n’y avait eu aucune gaffe et tout s’était bien déroulé. En vérité, je suis plutôt satisfaite de la manière dont s’est passé le repas même si j’étais très tendue au début, notamment à cause des paroles et de l’interrogatoire poussé de mes parents mais la conversation allant bon train, leur curiosité maladive s’était atténuée et nous avions pu aborder des sujets plus légers. « Avec plaisir. » dis-je en riant alors qu’il me demande de lui transmettre les résultats des délibérations qui ont probablement lieu en ce moment même au domicile de mes parents. Je les connais par cœur et je suis certaine que j’aurai le droit à une explication détaillée lors de ma prochaine visite. Lyam évoque ensuite le fait qu’Alice se soit sentie très à son aise lors du déjeuner et j’avoue que c’était un soulagement pour moi de la voir aussi ravie ; la présence de Lilou avait aidé, sans nul doute, à ce qu’elle évolue de manière plus confortable. « Oui, elle est bien trop sociable cette petite ! » dis-je d’un ton amusé. Après, elle avait entendu parlé d’eux à de nombreuses reprises depuis que Lyam et moi avions prévu la rencontre, peut-être que cela avait également favorisé son aisance. « Et Lilou était super contente. » Je suis à chaque fois impressionnée de la manière dont les petites se sautent dans les bras et se retrouvent, comme si elles ne s’étaient pas vues depuis plusieurs années. Sur ces réflexions, nous arrivons chez Lyam et nous nous installons très rapidement dans la cuisine autour d’un thé et d’un café, Alice continuant sa sieste sur le sofa.

Nous entamons une discussion tout autre, bien loin de nos préoccupations actuelles. Des enfants ? J’y ai toujours songé bien sûr, comme une hypothétique idée lointaine mais je ne l’avais jamais envisagé clairement avant qu’Alice n’en parle durant le repas. Cette conversation m’avait suffisamment retourné pour que je veuille en savoir plus sur ce que Lyam désirait lui aussi. Après tout, il avait déjà Alice et peut-être que cela lui suffisait. Pour ma part, je suis certaine que je ne pourrais jamais m’épanouir en tant que femme sans connaître un jour la maternité, même je n’en désire pas du tout maintenant ; il y avait tant de critères à prendre en compte pour cela. Ma relation encore trop récente avec Lyam, mes études encore en cours et donc l’absence de salaire, le fait qu’on ne vive pas vraiment ensemble, qu’il ne sache pas encore pour ma condition de sorcière... Bref, il y avait bien trop de red flag. Ce n’est pas le moment, pas du tout même. Pour autant, comme nous n’en n’avons jamais parlé et que la conversation s’y prête, je consens à l’évoquer à nouveau avec lui. Je connais ses réticences à ce sujet puisque cela a déjà été un sujet de discorde entre nous même si j’espère l’avoir convaincue au fil des mois que malgré mon âge, j’étais en mesure d’assumer ces responsabilités un jour. Le silence s’installe après ma question et Lyam prend soin de choisir ses mots tandis que je perds mon sourire. Je rêve où il est sérieusement en train de réfléchir ? La mine déconfite, je sens mon cœur se serrer tandis qu’il explique que je ne pourrai jamais savoir avant d’y être. Je lève les yeux au ciel, mécontente. Je ne serai jamais capable de comprendre son point de vue même si je pense que je peux l’accepter ; j’imagine la raison pour laquelle il envisage toutes les possibilités ; cette situation il l’a déjà vécu avec la mère d’Alice et probablement qu’il veut se protéger de ce que je pourrais hypothétiquement faire même si franchement, je ne vois pas comment je pourrais faire ce que la mère d’Alice a fait. Je suis bien trop attachée à ma famille pour pouvoir faire ça ; même avec les membres les plus éloignés, je tente d’opérer des rapprochements, alors abandonner la chair de ma chair ? Impossible. Pour le moment, je ne sais pas quoi répondre à cela, je pense qu’aucun de mes mots ne seront suffisants pour le rassurer sur ce point ; probablement que la fuite de la mère d’Alice l’avait trop ébranlé et trop traumatisé pour cela. Je ressens ses inquiétudes et ses angoisses et malheureusement, je ne sais pas comment y remédier. Alors que je cherche encore comment lui faire part de mes opinions, il se penche vers moi et me murmure trois mots.

Ma bouche s’assèche immédiatement tandis qu’un frisson me parcourt lorsque je l’entends me dire qu’il m’aime. Un nœud se crée au creux de mon ventre et je ne sais soudainement pas quoi répondre, abasourdie par sa soudaine déclaration, au beau milieu d’une conversation sans effusion. Pour autant, je ne peux empêcher un large sourire de s’installer sur mes lèvres. Capturant les siennes alors qu’il reculait, nous échangeons une fois de plus un tendre baiser, mes doigts trouvant rapidement leur chemin sur sa nuque, caressant au passage ses cheveux et quand nos lèvres se décrochent, je lui dis, amusée : « N’essaie pas de m’amadouer pour me faire passer la pilule parce que ça fonctionne. » Mes yeux plantés dans les siens, j’admire la profondeur du bleu de ses iris, prête à lui dire que je l’aime moi aussi. Je le sais depuis des mois déjà, mais je n’avais jamais eu le courage de le lui dire clairement. Peut-être que j’attendais qu’il me le dise avant, peut-être que j’étais trop pudique pour oser le lui avouer en premier. « Lyam, je t… » Je ne peux terminer ma phrase. « Lilou ! » Je sursaute et Liam comme moi tournons la tête vers Alice qui vient de se redresser soudainement, réveillée en sursaut par je ne sais quel rêve. Je me lève pour la rejoindre et je m’installe sur le rebord du canapé. « Lilou est chez elle ma puce, et nous aussi on est rentré. » Alice émerge soudainement et semble tout-à-coup bien éveillée. « Ah oui ! » Je regarde l’horloge du salon et je lui dis : « Maintenant que tu ne dors plus, on peut aller faire ton bain si tu veux. » Alice me tend les bras comme si elle avait deux ans et je cède, bien faiblement, à l’appel de la petite fille. Sur le chemin de la salle de bain, un immense sourire aux lèvres, je dis à Lyam : « Nous reprendrons cette conversation plus tard. » Curieuse, Alice demande : « Quelle conversation ? » J’éclate de rire et je lui réponds : « Savoir si on mange pizza ou pâtes au jambon ce soir. » Et tandis que nous nous dirigeons vers la salle de bain, elle supplie son père à distance : « PIZZA PIZZA PIZZA PAPA S’IL TE PLAIT S’IL TE PLAIT S’IL TE PLAIT ! »  

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

I just wanna be part of your symphony || Lyla VII FsFf3wGn_o I just wanna be part of your symphony || Lyla VII HDG12n5j_o
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
I just wanna be part of your symphony || Lyla VII
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-