Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Etudiante en 5ème année de droit magique, préfète de Serdaigle
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Date d'inscription : 28/02/2021
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Lumos Je rp en : #AFEEEE Mon allégeance : Neutre avec un penchant clair pour l'Ordre du phénix
Jeu 11 Aoû - 16:06
⊱ Eriaz III ⊰
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Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud
Balthazar Salvan
INRP
Métier : Conseiller juridique au Ministère de la Magie, dans le Département de la Justice Magique, au Service des usages abusifs de la magie
Il y avait dans ce monde d’étranges histoires, parfois drôles, violentes, ou abracadabrantes. Être juge, c’était écouter ces histoires, en comprendre les tenants et les aboutissants pour finalement, sur une action répréhensible, décider de la part de responsabilité de chacun des acteurs. Mais le plus souvent, Balthazar avait l'impression d'être totalement à côté de la plaque. Il se pensait invincible, inaliénable, inévitable. Mais il n'était finalement rien face à l'Univers, la Nature et le Temps. Il n'avait aucune possibilité d'action sur le monde et, alors qu'il pensait toujours pouvoir faire la différence, celle-ci n'arrivait jamais. Enfant, il pensait qu'une fois adulte, tout changerait. Étudiant, il pensait qu'une fois diplômé, tout changerait. Et alors que la fin de Poudlard se rapprochait, il se rendait bien compte que tout cela ne serait pas aussi simple.
Les idées noires de Balthazar se chevauchaient alors qu'il patientait devant deux élèves de Poudlard, concentrées devant un exercice de Potions typique des quatrième années. En tant que tuteur pour certains élèves en difficulté, Taz « sacrifiait » une soirée de sa semaine pour donner des cours du soir. La plupart du temps, il appréciait filer un coup de main. Mais, ce soir, il n'arrivait pas à rester joyeux alors même qu'une de ses élèves semblait enfin comprendre la potion d'Aiguise-Méninge. Le temps s’accélérait dans sa vie et il avait l'impression de n'avoir la main sur rien. Récemment, il ne s'était senti utile qu'avec Hunter en faisant des choses illégales, ce qui ne lui ressemblait guère. Que se passait-il exactement chez lui ? Quelque chose clochait pour sûr...
En parlant de choses qui clochaient : Erin Delacour. Il ne comprenait plus sa petite amie. Depuis maintenant de nombreux mois, elle apparaissait distante et perdue et il ne la comprenait plus. Pourtant il faisait tout pour elle, et était prêt à gravir des sommets impossibles... Mais rien ne semblait leur permettre à tous les deux de se sortir de cet étrange statu quo qu'ils avaient trouvés. Tout ce qui avait été si facile dans leur relation pendant de longues années semblait avoir été chamboulées en un instant.... Ce qui n'était pas particulièrement rassurant pour une relation qu'il pensait inébranlable...
« C'est vert-bleu-rouge-jaune-verte-violette l'ordre de couleur de la potion ? » Taz sursauta alors que deux yeux marron le fixaient avec insistance. Il réfléchit quelques secondes afin de rappeler son esprit à la réalité. « Oui c'est bien ça Tabetha. » Balthazar jeta un regard à l'heure et se leva. « Allez, on va s'arrêter là pour ce soir. Bon boulot les filles. » Ces dernières s'affairèrent à ranger leur affaire alors que la liberté leur étaient rendue. « Bonne soirée Balthazar. » Dirent-elles en cœur en quittant la bibliothèque. Ravi de ce cours qui s'était bien passé, Taz le fut moins en se rappelant qu'il avait ses propres devoirs à faire.
La nuit était bien avancée lorsque Balthazar accepta que son cerveau, perclus de fatigue, n’ingurgiterait plus rien sur les sanctions en cas de détournement d'objets moldus. Il rangea ses affaires et commença son chemin jusqu'à la salle commune des Poufsouffle, avec la ferme intention de s'écraser dans son lit. Son cerveau fatigué ne prit pas tout de suite conscience des bruits de pas qui résonnaient dans le château silencieux. Mais ceux-ci s’arrêtèrent lorsque Balthazar s'en rendit compte. Fronçant les sourcils, il s'immobilisa quelques instants. Il n'était pas préfet, ce n'était donc pas à lui de sanctionner des élèves hors de leurs dortoirs. Malgré tout, il préférait vérifier de quoi il en retournait... On était jamais trop prudent après tout. Erin et Kiara le lui en serait reconnaissantes en tant que préfètes elles-mêmes...
« Erin ? » La silhouette face à lui avait effectivement les cheveux blondes de sa copine mais les mouvements désorientés et l'état général débraillé s'avéraient aux antipodes de la Française. « Taz… » La silhouette s'effondra en même temps que le sac que Balthazar portait sur son épaule. Il se précipita vers elle. Il pensa d'abord qu'elle était saoule tant elle semblait ailleurs. Erin tenta de se relever en l'apercevant mais ce ne fut pas concluant. « Oh, par Merlin, Erin mais qu'est-ce... » Il souleva doucement les cheveux collés par la sueur au front de la jeune femme et sentit du même coup son front brûlant. « Qu’est-ce que… » Taz la fixait maintenant, les yeux exorbités et emplis d'inquiétude. « Qu’est-ce que tu fais là ? ». Il prit son visage dans ses mains pour tenter de comprendre ce qui pouvait bien se passer. « J'ai étudié tard....Tu.... Mais qu'est-ce qu'il t'arrive... Tu... Par la Sorcière Borgne tu es brûlante Erin. Qu'est-ce qu'il se passe ?! » Relevant la tête, tout en maintenant sa blonde, il tenta de scruter le couloir vide en espérant y voir une âme quelconque qui pourrait l'aider. Mais à cette heure-ci de la nuit, les chances étaient rares. « Tu dois aller à l'Infirmerie. Erin, bon sang, mais qu'est-ce que tu as ?! »
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Ven 23 Déc - 18:37
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Balthazar Salvan
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Si Balthazar avait pu à un moment douter de son amour pour Erin, la voir ainsi percluse de fièvre sur le sol de Poudlard fit évanouir toutes ses craintes. Alors qu'Erin s'effondra il se précipita pour la relever. Elle n'allait pas bien. Pas bien du tout. Le Poufsouffle n'était pas medicomage mais il n'y avait pas besoin de cinq ans d'étude pour se rendre compte de l'état lamentable de la Française. Il ne sut pas vraiment quoi faire, quoi dire, il en était presque tétanisé tant la peur lui lacérait les entrailles. Mais que se passait-il par Merlin ? Il la souleva un peu pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Certes il ne l'avait pas vu depuis plusieurs jours mais tout de même, il aurait dû voir quelques signes avant-coureurs avant qu'elle n'en arrive à ce point de symptômes non ? Un grosse grippe ? Une maladie quelconque ? « Tu es là… Tu es vraiment là. » Il regarda Erin sans arriver à encore prendre conscience de l'ensemble de la situation. « Oui c'est moi ma belle, c'est moi. »
Alors que le Salvan tentait de comprendre comment cette fièvre avait pu s'emparer ainsi de sa petite amie, il fixa le visage d'Erin. Ses yeux étaient vitreux et elle délirait. Bon, ce n'était pas bon signe du tout. Ses quelques connaissances en premiers secours ne lui étaient d'aucun secours. La seule chose utile était la mention « prévenir des médicomages ». Il doutait qu'un des rares sorts qu'il connaissait puisse faire quoique ce soit pour aider la Serdaigle. Il ne se sentait pas de tenter quoique soit au risque de faire empirer les choses. C'était son Erin après tout. « Je… Je me sens si mal. » Taz fixa impuissant sa compagne. Il avait besoin d'informations tant qu'elle était encore consciente. Une fois qu'il l'aurait amenée à l'infirmerie, l'infirmier saurait quoi faire. Alors qu'il s'apprêtait à la soulever, Erin ne sembla pas d'accord avec les plans prévu par le sorcier. « Non… Non, pas l’infirmerie. Il faut que je voie… Professeure Prewett. » Il la fixa un instant. « Prewett ?! Sérieusement ? Tu as des requêtes dans cet état là ? » Il soupira, tiraillé entre son esprit logique qui lui intimait de l'emmener à l'infirmerie et celui amoureux qui était prêt à tout pour faire ce que lui demandait Erin. « Merde Erin, c'est pas le moment d'avoir des préférences. » Il soupira. Savait-il seulement où était le bureau de la Professeure Prewett ? Il l'avait croisé quelque fois... Elle était professeure de... Medicomagie non ? Bon ce n'était pas totalement idiot d'emmener Erin la voir. Mais le métier de soigner les élèves ne revenait-il pas à l'infirmerie ?
Alors que Balthazar était en plein conflit intérieur, il ne fit d'abord pas particulièrement attention aux paroles fiévreuses d'Erin. « J’ai fait quelque chose de mal, Taz… J’ai fait une terrible erreur. » Toujours en réfléchissant, il répondit mécaniquement. « Mais non Erin, tu es juste malade, cela arrive à tout le monde. » Où était ce fichu bureau ? Balthazar tentait de se creuser la tête à la recherche des informations. Il avait dû y accompagner un de ses élèves une fois...A l'est ! Il était à l'est du château. Bon au moins était-ce vers la même direction que l'infirmerie. Il verrait bien en route. Il n'était plus temps de tergiverser, il devait agir rapidement. Il passa doucement ses bras sous Erin. « Attention ma belle je vais te soulever. » Il prit une inspiration et remercia les cieux d'être quelqu'un d'actif et bourré d'adrénaline. Erin n'était pas particulièrement lourde, traverser le château à bout de bras devait être réalisable. « J’ai essayé de tenir ma promesse. J’ai essayé si fort… Mais je ne peux plus. » Il commença à marcher, abandonnant ses affaires qui en l'instant lui importait peu. Il n'y avait pas vraiment de choix entre Erin et son livre de droit. Il fixa Erin un instant. « Je ne vois pas de quoi tu parles Erin. Tu vas avoir besoin de parler mais au medicomage qui s'occupera de toi d'accord ? » L'urgence de la situation avait empli un Balthazar normalement calme d'une adrénaline qu'il avait rarement vécu. Il marchait d'un pas rapide, sans ressentir le moindre effort. Il n'osait cependant pas courir au risque de tomber et d'entraîner une Erin déjà faible dans sa chute.
La main d'Erin, tremblante vint se poser sur sa joue. « Je ne t’ai pas tout dit… Sur cet été… » Le cœur de Balthazar tambourinait maintenant dans sa poitrine. Mais de quoi parlai-elle par tous les saints ?! Elle délirait totalement. Seulement, une part de lui ne pouvait pas oublier les longs mois de maladie qui avaient changé la Delacour. Il tenta de se convaincre qu'Erin délirait, qu'elle inventait au grès de la fièvre et que ce n'était peut-être qu'une rechute de sa maladie. Mais il l'avait tant imploré de lui dire la vérité. Il avait tant voulu comprendre cette distance, tout ce qui les avait séparé... Y avait-il vraiment eu autre chose ? Quelqu'un ? Non. Il ne voulait pas savoir cela alors qu'Erin n'était pas vraiment là. Si elle voulait lui raconter tout cela une fois remise, il serait tout ouïe. Oui quand elle irait mieux, il écouterait. Maintenant elle avait besoin de survivre. C'était tout ce qui lui importait. « Erin, tu n'es pas en état pour des confessions. » Il la souleva un peu pour remettre correctement ses bras. « Tu me raconteras tout ce que tu voudras une fois que tu seras remise. Pour le moment, il faut que tu me dises ce qu'il t'arrive que Prewett ou qui que soit qu'on trouvera puisse te soigner. » Il accéléra un peu le pas, tentant de se repérer dans l'immensité du château qu'il avait occupé depuis plus de quatre ans. « T'es forte, brillante et sublime, tu vas pas te laisser avoir par une petite fièvre de rien du tout pas vrai ? Promets moi de rester avec moi ok ? Erin Élisabeth Apolline Delacour vous allez faire ce que je vous dis ou sinon ça va mal se finir, compris ? » Dit-il a bout de souffle aussi bien par sa course à travers les couloirs que par la peur et l'angoisse de voir Erin aussi mal en point.
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Dim 12 Fév - 21:00
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Balthazar Salvan
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Balthazar avait eu une existence privilégiée. Il n’avait jamais débattu sur cet état de fait. Il avait grandi à l’abri du besoin dans une famille aimante, saine d’esprit et qui l’avait toujours soutenu. Il avait eu l’immense chance d’être sorcier et ainsi de pouvoir appartenir à un autre monde empli de merveilleux. Il avait été épargné par les misères du globe qu’il n’avait vraiment vu qu’à la télévision ou sur un trottoir. Et il n’avait véritablement eu peur, de ces peurs qui vous retournent les entrailles qu’à trois reprises dans sa courte vie. La fois de cette soirée moldue où tout s’était très mal fini pour beaucoup, cette nuit autour du feu attaqué par les moldus et où il avait rencontré Hunter. Dans ce top 3, il restait une place vacante que cette nuit-ci semblait prête à remporter avec panache. La peur pour un proche était plus insidieuse, plus brutale et plus désespérante que pour soi-même. En se battant pour sa propre vie, on avait toutes les clés en main pour le faire. Quand il s’agissait de quelqu’un d’autre, une vague d’impuissance vous étreignait et ne vous lâchait plus jusqu’à la fin, bonne ou mauvaise.
Balthazar se retrouvait ainsi avec Erin dans les bras, au bord de l’inconscience, avec le sentiment très net d’être à deux doigts de sombrer dans la folie. Il dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas hurler et tourner en rond paniqué. Plus encore quand son cerveau réussi enfin à formuler une idée cohérente, amener Erin à l’’infirmerie, pour finalement entendre par la principale intéressée qu’elle préférait Miss Prewett. Non mais elle n’avait pas suffisamment possession de ses moyens pour faire une quelconque requête la Delacour… Mais le regard qu’il croisa alors qu’elle le suppliait, même si son esprit n’était pas tout à fait arrêté sur le meilleur choix, il savait qu’il suivrait celui choisit par Erin car il en était ainsi être eux. Il ne pouvait pas lui refuser quoique ce soit, même à l’article de l’inconscience, inconscience qu’il avait le sentiment de partager…
Après quelques échanges de paroles, Balthazar souleva Erin et se mit en marche avec l’énergie de l’adrénaline et du désespoir nourrit par un sentiment de but ultime. A présent, son objectif était le bureau de Prewett. Il savait que s’il y arrivait, Erin irait pour le mieux. Alors qu’il courrait presque, soufflant sous l’effort et la peur, Erin sembla soudain avoir envie de confession. Balthazar n’était pas vraiment dans la meilleure des prédispositions pour obtenir ne serait-ce qu’une liste de courses, il doutait d’être capable d’encaisser ce qui semblait brûler les lèvres de la Delacour. « Non… Non. Tu dois savoir. Je dois te dire… » Le Poufsouffle lui indiqua clairement qu’ils en discuteraient plus tard. Il sentit le besoin d’emplir l’espace sonore. Il avait besoin de parler pour extérioriser son stress et continuer de faire réagir Erin pour la maintenir éveillée.
Alors qu’il utilisait son ultime carte maîtresse, l’ensemble des prénoms de naissance d’Erin, ce qu’il savait la faisait enrager, il sentit son regard sur lui. Il laissa ses yeux glisser un instant vers la jeune femme et capta ses prunelles pleines d’une tristesse qu’il ne lui connaissait pas. Il ne s’y attarda pas. Aussi bien parce que cela lui brisait le cœur autant qu’il ne voulait absolument pas tomber et risquer de tout gâcher. Il ne sentait plus vraiment grand chose autour de lui. Aucune fatigue, aucune pierre inconfortable sous sa semelle, aucun changement soudain de température alors même qu’ils traversaient un jardin intérieur. Il semblait voler. « Il faut que tu saches, Taz... Il faut que ça soit moi qui te le dise. » Balthazar accéléra le pas. Peut-être voulait-il fuir cette confession inconnue pour laquelle il ne se sentait pas suffisamment fort pour l’encaisser. Qu’allait-elle bien pouvoir lui dire ?! Son esprit déjà malmené sonnait l’alerte rouge dans tout son être. « Tu ne sais pas... je t'ai menti sur cet été. » Il effectua un virage un peu moins doux qu’il ne l’aurait voulu afin d’atteindre la volée d’escaliers qui menait au bureau. « Par Merlin, Erin, on verra ça plus tard ! » S’agaça-t-il alors que son cardio était mis à rude épreuve par les marches qui s’étendaient devant lui. « Je t'en prie ne me déteste pas. » Une inspiration, deux expirations. Une inspiration, deux expirations. « Jamais Erin voyons. » Une inspiration, deux expirations. Il se sentait comme une machine. Plus il se rapprochait du bureau, plus les battements de son cœur s’accéléraient. « J’ai été mordue... » Il la laissa terminer, sans vraiment comprendre en quoi cela était une terrible déclaration. « Par un loup-garou. » Il continua d’avancer alors même qu’il attendait une confession qui le ferait hurler. Mais son cerveau déjà trop submergé par tout ce qui lui arrivait, ne comprenait pas dans l’ordre de priorité immédiat ce qu’il devait faire de cette information. « Je suis désolé pour toi Erin. » Et ce fut les seuls mots qu’il arriva à prononcer alors que les escaliers se terminaient.
Mordue par un loup-garou ?! L’esprit de Balthazar tentait d’appréhender la déclaration mais il dut se rendre à l’évidence : en l’état actuel des choses il n’arriverait pas à en faire quoique ce soit. Erin et Balthazar arrivèrent dans le couloir des bureaux et il accéléra encore d’avantage le pas. Se retrouvant devant la porte en bois portant le nom tant espéré, il tambourina à la porte avec l’énergie du désespoir. « Professeur Prewett ! Professeur Prewett ! » Hurla-t-il. De la lumière s’échappait de sous la porte en bois, et lorsque celle-ci s’ouvrit, Balthazar eut l’impression de voir Merlin lui-même. La professeur sembla les détailler et comprendre en une fraction de seconde ce qu’il était en train de se passer. « Posez là sur la table. » Ordonna-t-elle. Elle sembla s’affairer puis se retourna vers Balthazar. « Vous pouvez sortir, je vais m’occuper d’elle. » Balthazar la regarda sans comprendre. « Non, je préfère rester. » La professeur soutint son regard. « Ce n’était pas une question. Sortez, je vais avoir besoin de place et de calme pour la soigner. » Balthazar secoua la tête. « Monsieur... Salvan c’est bien ça ? Vous ne servirez plus à rien ici, pire vous risquez de me déconcentrer. Vous avez fait ce qu’il fallait en l’amenant ici. Vous avez fait votre part du travail, laissez-moi faire la mienne. Vous pouvez attendre derrière la porte, je viendrai vous chercher lorsqu’elle sera stable. » Miss Prewett était déjà en train de commencer un traitement lorsque Balthazar sortit silencieusement non sans avoir jeté un dernier regard vers Erin. « Je t’aime Erin » murmura-t-il pour lui-même. Il faisait des gestes mécaniques et se laissa glisser contre le mur du couloir.
Mordue par un loup-garou ?! Où ? Quand ? Comment ? Par qui ? Comment Balthazar n’avait-il pas pu s‘en rendre compte ?! C’était d’une absurdité folle ! Il l’aurait bien remarquée si elle s’était échappée à chaque pleine lune quand même ! En même temps cela fait des mois que tu ne la voyais plus vraiment… Objecta sa conscience. Oui, cette distance c’était installée en juillet, juste après la maladie d’Erin… Mais quel idiot ! Ce n’était pas une maladie. Enfin si mais pas du genre de celle à laquelle il s’attendait. Comment avait-il pu être aussi aveugle ?! Et pourquoi surtout ne lui avait-elle rien dit ?! Comment avait-elle pu lui cacher cela un an complet ?! N’avait-elle donc pas confiance en lui ? Pensait-elle vraiment qu’il ne pourrait pas comprendre ?! Ne se sentait-elle pas suffisamment proche pour lui partager ce secret ?! Mais bon sang ils étaient ensemble depuis des années, comment avait-elle pu douter un seul instant de son soutien ?! Balthazar se prit la tête entre les mains, et alors que l’adrénaline commençait à se dissiper et que la réalité de la situation lui frappait au visage, il éclata en sanglots.
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(Coucou @Marigold Prewett, t’es un peu avec nous, désolée d'avoir un peu utilisé ton perso, je peux modifier au besoin c'est la faute d'Erin)
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