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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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On est toujours amis n'est-ce pas ? ✧ Dimka :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 1 Mai - 17:02

 

On est toujours amis n'est-ce pas ?

— Dimka & Aidan

Une semaine s'était écoulée et tu n'avais adressé la parole à personne. Ou alors le strict minimum pour ne pas paraître impoli aux yeux de quelques enseignants. La moitié des gens que tu connaissais s'étaient posé des questions. D'autres avaient compris en se rappelant sans doute du dernier instant où on t'avait vu sourire. Ou peut-être qu'une rupture se constatait vite... Ils étaient cependant à dix mille lieues de s'imaginer ce qu'intérieurement tu vivais. Le seul qui pouvait le faire savait sûrement lui aussi, mais il avait eu le bon sens de te laisser de l'espace. De toute façon il n'y avait rien à faire, rien à réparer, juste à ramasser les morceaux brisés. Alors ça pouvait attendre finalement. Il savait que tu viendrais le voir à un moment ou un autre, c'était évident. Toi tu avais juste besoin de temps pour digérer cette douleur, mais tu n'avais pas fait que ça. De toute façon la douleur ne passerait pas comme ça. Passerait-elle seulement ? Tu ne pensais pas un jour souffrir plus qu'un jour de pleine lune. Tu avais imaginé souvent le mal que ça te ferait si Elise te quittait en apprenant ce que tu étais, tu étais si loin de la réalité. Tu avais limite espérer que ce soit bientôt la pleine lune pour rien qu'un moment laisser ta place au loup afin de ne plus rien ressentir. Tu t'étais dépensé plus que de raison, mais il n'y avait rien à faire, même épuisé, la douleur restait. Tu ne pouvais en vouloir qu'à toi-même. Tu avais bien essayé d'en vouloir à Judith, mais tu savais bien qu'un jour ou l'autre cela serait quand même arrivé. Tu en voulais au destin d'avoir placé sur ta route Elise. Car ironiquement tu étais tombé amoureux de celle qui ne pouvait pas voir les loups-garous en peinture. Et puis ce secret, ce maudit secret que tu portais depuis l'enfance... Et s'il n'y avait jamais eu de secret qu'aurait été ta vie ? Tu ne te demandais pas ce qu'aurait été ta vie si tu n'avais pas été un loup, mais ce qu'elle aurait été si tu ne l'avais pas caché. Les « et si... » se succédaient dans ton cerveau. Et si tu n'avais pas menti ? Et si Elise ne s'était jamais fait agressée par un loup ? Et si elle racontait tout ?


Tu avais attendu deux jours, bouffé par la douleur et rongé par l'angoisse, mais ton secret semblait toujours ignoré de tous. Allait-elle parler ? Elle pouvait. Par vengeance ? Pour apaiser sa colère ? Ou même sa propre douleur ? Elle souffrait et cette fois c'était ta faute... Mais elle ne semblait pas le faire. Cette angoisse, tu la portais depuis l'enfance. Ta mère te l'avais transmise et tu avais appris à vivre avec, mais tu n'en pouvais plus. Tu n'en pouvais plus de ce secret, d'envier la liberté de Maxime, de regarder les autres vivre leur vie en te disant que tu n'y avais pas droit, de dépenser ton énergie à cacher la vérité. Qu'est-ce qui te retenait encore maintenant ? Elise ne voulait plus rien avoir à faire avec toi et tu n'osais plus chercher son regard dans la foule. Et les autres ? Tant pis ? Peut-être que d'avoir l'impression d'être déjà au fond du trou devait aider à ne pas voir ce qui pouvait être pire. C'est ainsi que la pire dispute avec ta mère avait suivi ta rupture avec l'Aiglonne. Elle t'avait traité d'inconscient, d'égoïste, elle t'avait même interdit de le faire. Tu aimais ta mère énormément, tu la respectais et tu admirais sa force, mais tu ne pouvais pas continuer à suivre le chemin qu'elle t'avait choisi. Tu lui avais dit simplement que tu n'étais pas venu lui demander la permission, tu la prévenais. Tu lui avais dit que tu savais qu'elle avait toujours cherché à te protéger et qu'elle avait choisi pour toi ce qui lui semblait le mieux à faire quand tu étais petit, mais que maintenant c'était à toi de faire tes propres choix. Tu lui avais dit que tu préférais te battre pour tes droits que de gaspiller ton énergie à dissimuler ce que tu étais vraiment. Tu lui avais dit que tu l'aimais, plusieurs fois même, mais que tu ne voulais plus jouer de mascarade. Tu espérais qu'elle comprendrait un jour.

C'était décidé, tu ne te cacherais plus. Avant de définitivement franchir le pas, il te restait quelqu'un à prévenir. Dimka. Dimka qui devait sagement attendre ta version des faits. Dimka qui serait peut-être impacté par ton choix. Par sa famille peut-être ? Et les autres ? C'était un fait, tu acceptais que maintenant on puisse te dévisager, t'éviter ou même t'en vouloir car tu avais menti sur ta condition, mais Dimka en restant ton ami aurait peut-être à le subir aussi. Tu devais lui faire part de ta décision et s'il ne voulait pas continuer sa route avec toi, il te faudrait aussi faire avec... Que te resterait-il alors ? Personne ? Il y avait la meute qu'il y a quinze jours encore tu te refusais à rejoindre pleinement. Tu angoissais à l'idée de finir seul et en même temps ce n'était qu'à une existence de solitude que tu te destinais si tu continuais à cacher ta nature lupine au monde. Et s'il n'y avait plus que la meute pour encore t'accepter ? Une chose à la fois peut-être.

Tes pas te dirigèrent vers l'un des endroits où il était le plus probable pour toi à cette heure de retrouver ton meilleur ami. Tu poussas la porte de la bibliothèque scrutant les tables de travail, mais tu avais déjà repéré sa présence avant même de le voir. Tes sens s'étaient encore affinés ces derniers mois, tu les usais plus encore qu'avant. Tu songeas qu'en te libérant de ce secret, tu étais prêt à accepter ce que tu étais. Tu t'installas en face de Dimka et lorsque ton regard croisa le sien, tu soupiras avant d'esquisser une moue résignée.

- Ne me dis pas que j'ai une mine épouvantable, je suis au courant, lâchas-tu sans réussir à mettre un minimum d'intonation pour paraître plus décontracté.

Tu n'avais même pas envie d'essayer, tu n'avais pas envie de faire semblant et finalement tu n'avais jamais eu besoin de jouer la comédie avec Dimka, alors ce n'était pas aujourd'hui que tu allais commencer.

- Je ne sais même pas par quoi commencer, poursuivis-tu, peut-être par ce qui devait arriver, est arrivé. C'est fini...

Ta gorge se serra douloureusement. C'était la première fois que tu admettais à voix haute la fin de ta relation avec Elise.

MAY
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Dimka Dimitrov
Dimka Dimitrov
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Lumos
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Dim 22 Mai - 13:12

On est toujours amis n'est-ce pas ?

Loving can hurt, loving can hurt sometimes When it gets hard, you know it can get hard sometimes It's the only thing that makes us feel alive

Aidan & Dimka
Avril 2021

Ta vie avait beau exploser de tous les côtés, tu avais remarqué que quelque chose n’allait pas. Tu avais remarqué le silence plus qu’étrange de ton meilleur ami. Soyons honnête, il était dans la nature d’Aidan d’être discret de manière générale oui, avec les autres… En revanche avec toi, ce n’était pas la même chose et tu savais lorsque quelque chose clochait. Tu savais aussi quand il valait mieux agir et quand il valait mieux le laisser revenir vers toi. Cette fois l’orage semblait bien trop menaçant pour que tu te risques à t’y frotter et puis lorsque c’est l’inverse et que c’est toi qui a besoin d’espace, Aidan sait également faire preuve d’effacement et d’attendre simplement que tu sois prêts. Alors même si tu crèves d’envie d’aller le voir, d’aller lui dire qu’il peut te parler que tu seras là pour l’écouter, tu avais pris sur toi, tu avais patienté. Il viendrait, un jour ou l’autre, mais il viendrait. Tu étais une fois de plus plongé dans tes cours, seul refuge de ta vie merdique, seul endroit où tu arrivais à oublier à quel point le ciel n’était pas bien loin de te tomber sur la tête. Depuis ta rupture avec Alcyone tu t’es jeté à corps perdu dans tes études encore plus que ce n’était déjà le cas avant. Tu brillais par tes notes et c’était tout ce à quoi tu pouvais te raccrocher en ce moment. Tes notes et ta cadette qui restait toujours près de toi, quoiqu’il arrive. Combien de fois as-tu envie de flancher ? Combien de fois as-tu envie de te mettre à genoux devant Hestia, de lui demander pardon et de tenter d’effacer tous ces derniers mois… ? Tu avais l’impression qu’un étau se resserrait autour de toi, tu es sous pression, tu vas finir par exploser, la question c’est quand ? Et comment ?

En parlant d’explosion ? Tes prunelles se relevèrent du bouquin barbant de droit magique que tu étais en train de lire au moment même où tu entendis la porte de la bibliothèque s’ouvrir. Tu ne savais pas pourquoi mais, tu savais que c’était lui. Lorsqu’il s’installa en face de toi, tu savais que ce serait le moment, qu’il était prêt à te révéler ce qui le travaillait ces derniers jours et evidemment tu étais là pour l’écouter. Ton regard d’ambre se pose sur ton meilleur ami tu peux voir les ravages de la fatigue ou peut-être du fait que les rouages de son cerveau n’ont sans doute pas arrêter de fonctionner ces derniers temps, sur son visage. Oui effectivement il avait une mine épouvantable, mais comme il venait de te le demander, tu le gardais pour toi. En réalité tu n’ajoutais rien d’ailleurs et attendait simplement qu’il dise ce qui lui pesait afin de pouvoir l’aider. Mais lorsqu’il reprend la parole, tes sourcils se froncent sans réellement comprendre ce qu’il voulait dire. « Fini ? » Fini quoi ? Allais-tu demander avant de réfléchir pendant une poignée de seconde, avant de penser à vos nombreuses conversations, avant de penser à ta rupture douloureuse avec Alcyone… Ton cœur se serre en pensant à ton étoile et tu poses sur ton meilleur ami un regard empli de compassion en comprenant alors qu’il était en train de traverser la même épreuve que toi. L’amour, c’était pour les faibles, l’amour était un sentiment abject… Voilà ce que tu avais envie de lui dire pour lui remonter le moral, mais tu savais que ce n’était que laisser s’exprimer ta propre amertume et que cela ne remonterais très probablement pas le moral de ton meilleur ami.

« Je suis désolé. » Dis-tu alors avec sincérité, posant une main sur son poignet tandis que tes prunelles sont plongées dans les siennes. Tu fermes doucement ton livre comme si tu avais peur de faire un geste trop brusque qui ferait encore plus de mal à ton camarade de maison. Tu ne portais pas forcément Elise dans ton cœur, cela dit tu ne la détestais pas non plus, tu avais toujours aimé la mettre un peu mal à l’aise, il y avait quelque chose en elle qui te donnait envie de la mettre hors d’elle chaque fois que vous vous voyez, mais dans le fond tu l’appréciais tout de même. « Que s’est-t-il passé ? » Demandes-tu alors en te demandant ce qui avait pu avoir raison de leur relation même si evidemment tu ne peux t’empêcher de te demander s’il n’y a pas une histoire de loup là-dessous en sachant que c’était un sujet très épineux entre eux… « Est-ce que tu veux qu’on aille ailleurs pour en discuter ? » Tu commençais d’ailleurs doucement à ranger tes affaires. Tu avais conscience que la bibliothèque n’était peut-être pas le lieu le plus indiqué pour ce genre de conversation et puis vous alliez sans doute finir de vous attirer les foudres de la bibliothécaire si jamais, vous commenciez à gêner les autres… « Est-ce que… Je peux faire quelque chose ? » Demandes-tu à Aidan en te sentant impuissant face à sa douleur et tu détestais cela… Avant ta relation avec Alcyone, probablement que tu n’aurais pas pu comprendre ce qu’il ressentait, probablement que tu n’aurais pas compris comment est-ce qu’il pouvait se sentir aussi mal pour une simple fille… Aujourd’hui tu savais… Tu savais qu’Elise était ce qu’Alcyone l’avait été pour toi, LA fille… Et quand bien même il faudrait que tu ramasse Aidan à la petite cuillère, tu étais prêt, tu ne le laisserais pas affronter cela tous seul, tu allais le soutenir, vous alliez vous soutenir l’un et l’autre.


I, I can’t get this memories out of my mind,
And some kind of madness it started to evolve I, I tried so hard to let you go But some kind of Madness is swallowing me whole.



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Sam 9 Juil - 16:10

 

On est toujours amis n'est-ce pas ?

— Dimka & Aidan

Accaparé par ta propre douleur, tu en avais oublié que Dimka avait ses propres maux. Tu savais pourtant que lui aussi avait dû tirer un trait sur sa propre relation. Aujourd’hui tu le comprenais mieux. Tu avais beau compatir, le soutenir, il n’y avait sûrement qu’en vivant l’exact même chose que tu pouvais le comprendre. Parce que tu ressentais cette douleur, ce vide intense comme s’il te manquait une partie de toi-même. Il s’était réfugié dans les études et toi que ferais-tu ? Que ferais-tu pour t’empêcher de penser, pour éteindre ton esprit, pour l’empêcher de ressasser ta douleur ? Tu n’en avais aucune idée. Ce que tu avais déjà essayé ne fonctionnait pas. A un moment ou un autre, les pensées t’envahissaient et venaient raviver ta souffrance. Peut-être que faire face au monde qui apprenait ce que tu étais, t’occuperait assez pour vivre autrement qu’en broyant du noir ? En tout cas, si ton ami avait remarqué que tu n’étais pas au mieux de ta forme, il ne semblait pas avoir suivi ou compris ce qui avait pu t’arriver. Sa solution de se réfugier dans les études devait donc être assez efficace pour lui. Tu le laissas reprendre contact avec la réalité, d’une part parce que tu n’avais pas envie de te répéter inutilement sur des faits qui te faisaient du mal et d’autre part parce que Dimka n’était pas stupide. Il allait très vite réaliser qu’il n’y avait pas beaucoup de choses qui pouvaient être terminées et qui t’affecteraient comme maintenant. Il finit par te dire les seuls mots logiques à dire en pareille circonstance. Il ne te balança pas des conneries du genre « il y en aura d’autres » ou toutes ces phrases toutes faites qui ne remontaient le moral de personne. Celles qu’on n’a pas envie d’entendre quand on n’a pas envie d’accepter que tout soit terminé.

Qu’est-ce qui s’était passé ? Est-ce que ça avait encore de l’importance ? Tu n’avais pas de retourneur de temps pour réparer tes erreurs, pour changer les choses. Et quand bien même pourrais-tu le faire, serait-ce ce que tu ferais ? En dehors de la douleur de la rupture, tu ne pouvais retirer la culpabilité que tu ressentais. Tu ne ferais que reculer pour mieux sauter… Tu l’avais dit, ce qui devait inévitablement arriver, était arrivé. Tu ne pouvais pas être à nouveau égoïste et ne penser qu’à toi. Dimka te proposa de bouger pour discuter peut-être plus librement. Tu relevas la tête pour observer les alentours. Beaucoup d’élèves penchés sur leurs livres, mais qui n’hésiteraient peut-être pas à relever la tête, agacés s’ils se retrouvaient dérangés par le bruit. Tu ne craignais pas d’être épié, ce n’était pas vraiment ici que les gens venaient chercher des potins croustillants, mais tu acquiesças pour t’éloigner de la pièce. Lui emboîtant le pas, tu commenças néanmoins à expliquer.

- Tu te souviens de cette fille que Greyback m’a refilé pour que je l’entraîne aux pleines lunes ?

Dimka savait que tu avais rejoint la meute de Kesabel il y avait de cela plus d’un an maintenant. Il savait pourquoi et quel marché tu avais conclu. Cette question tu lui posais pour reposer le contexte plus que pour vérifier si sa mémoire était bonne.

- On a eu un… désaccord ? Assez méchant… En tout cas assez important pour qu’elle décide de tout balancer à Elise.

C’était aussi simple que cela. Tu avais sous-estimé quelqu’un, ou plutôt carrément ignoré et ça s’était retourné contre toi. Tu avais cru bêtement que ton marché avec Greyback s’appliquait à toute la meute et surtout tu avais cru que tu pourrais éternellement cacher la vérité à celle que tu aimais.

- La suite tu l’imagines, elle est venue me confronter, j’ai essayé piteusement de m’expliquer. C’était inutile… Dès qu’elle a su pour ma nature lupine, je n’étais plus rien, un monstre, un profiteur et j’en passe…

Tu soufflas. La rupture faisait mal, mais plus encore ce que pouvait penser Elise désormais de toi. Tout ce que tu essayais de ne pas être… Et malgré ça, malgré les horreurs qu’elle avait pu dire, les choses qu’elle s’imaginait, tu ne pouvais te la sortir de la tête. Tu l’aimais encore, tu la voulais près de toi, mais parce que tu l’aimais, tu n’irais pas la retrouver. Tu avais menti, longtemps, c’était bien vrai que tu ne la méritais pas, non ?

- Tu connais quelqu’un qui a le remède définitif contre la lycanthropie ? Répondis-tu à Dimka lorsqu’il te demanda s’il pouvait faire quelque chose pour toi.

Un sourire triste passa sur ton visage. Tu le savais pour avoir même tenté de trouver une solution chez les moldus. Pareil traitement n’existait pas. Aujourd’hui, tu te résignais à devoir accepter ta seconde nature pleinement. Tu ne serais jamais libre du loup, alors tu voulais te libérer de tout le reste. Les mensonges, la vie que tu inventais et qui n’était pas la tienne, les angoisses à l’idée que quelqu’un découvre ton secret.

- Laisse tomber… Faut que je te dise autre chose.

Tu continuas de marcher, cherchant comment lui annoncer ta décision. Tu n’avais même absolument aucune idée de la réaction qu’il aurait.

- J’en ai marre de mentir à tout le monde, j’en ai marre de me cacher. J’en peux plus d’angoisser à l’idée que quelqu’un apprenne ce que je suis. Je vais arrêter tout ça, je vais arrêter de cacher que je suis un loup-garou. Je peux pas continuer à vivre comme ça…

Tu ne voulais plus t’infliger les mille précautions que tu prenais pour dissimuler ce que tu étais. Peut-être que les autres n’accepteraient pas ce que tu étais vraiment, mais toi il fallait que tu le fasses.

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Dimka Dimitrov
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Sam 15 Oct - 12:38

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Aidan & Dimka
Avril 2021

Tu détestais voir ton meilleur ami ainsi. Tu détestais savoir qu’il était en train de souffrir. Et puis il y a quelques années sans doute que tu n’aurais pas été apte à comprendre à quoi il devait faire face à présent... Mais maintenant… Après Alcyone, ce qu’elle avait éveillé en toi et ce qui s’était passé ensuite, tu ne pouvais que le comprendre… A croire que toutes ces épreuves dans ta vie n’avaient servi qu’à te préparer pour ce moment. Tu espérais que ce n’était pas le cas, que toute ta vie, n’était pas relier à un unique instant, parce que quand bien même tu tenais à Aidan, tu lui en voudrais certainement d’avoir dû subir tout cela juste pour pouvoir le comprendre par la suite. Commençant par lui dire que tu étais désolé, tu finis par lui demander ce qu’il c’était passé, enfin s’il avait envie d’en parler, mais il était là devant toi, depuis un long moment de silence, c’est qu’il était prêt n’est-ce pas ? C’était ainsi qu’il fonctionnait, tu lui demandais tout de même s’il ne préférait pas aller ailleurs pour continuer cette conversation. Rangeant tes affaires, ce n’est qu’une fois que vous commenciez à vous éloigner de la bibliothèque que ton meilleur ami repris la parole. A la mention de la fameuse fille et de Greyback tu hochas la tête pour faire signe que tu t’en rappelais et qu’il pouvait poursuivre. A la mention du loup garou tu savais déjà que ça sentait mauvais, dès le départ tu avais dit à Aidan que c’était une mauvaise idée, mais tu savais aussi pourquoi est-ce qu’il s’était lancé là-dedans et même si tu étais inquiet pour lui, tu le soutenais et s’il avait le moindre problème tu serais là pour l’aider. Avec la phrase suivante, tu n’en avais pas besoin de plus pour comprendre ce qui s’était passé… Son secret avait explosé à la figure d’Elise… Tout ce qu’Aidan redoutait… Cela c’était passé… Tu imaginais bien assez la colère de Blondinette et la scène qui avait dû en découlé, tu connaissais cette peur qui vivait au fond du cœur de ton meilleur ami qu’elle apprenne la vérité, peu importe le nombre de fois où tu lui avais conseillé de tout lui dire… Et tu n’étais pas du genre à servir un Je te l’avais dit A la place tu ne pouvais que lui offrir tout ton soutient.

« De quoi elle se mêle… »
Lâches-tu alors entre tes dents serrées. Un désaccord ne suffisait pas pour foutre la vie en l’air de quelqu’un… « Quel genre de désaccord ? » Finissais-tu par demander te disant que peut-être cela allait t’aider à mieux comprendre qu’elle ait une telle réaction ? Evidemment oui, la suite tu l’imaginais… Tu déposais un regard démuni à ton meilleur ami. « Je sais que c’est probablement la dernière chose que tu as envie d’entendre mais… Si elle n’est pas capable de t’accepter tel que tu es et de se rendre compte du mec super que tu es, c’est qu’elle n’était pas faite pour toi… » Dis-tu avec beaucoup plus de douceur que tu ne t’aurais cru capable. Tu savais que c’était facile à dire, pas facile à accepter alors qu’il en est amoureux et quoique tu pourrais dire en cet instant de l’aiderait probablement pas beaucoup. Tu demandes tout de même si tu pouvais faire quelque chose, n’importe quoi, tu étais prêt à tout pour l’aider, mais ce qu’il demanda évidemment était impossible, ou en tout cas il savait bien que tu ne connaissais pas du tout quelque chose de ce style… Tu restes interdit quelques secondes, te disant que depuis toutes ces années où il vit avec, est-ce que ça ne fait pas parti de lui au final ? Est-ce que détruire cette partie si c’était possible ne lui ferait pas plus de mal que de bien ? Lorsqu’il reprit en disant qu’il fallait qu’il te dise autre chose, tu plisse les yeux, redressant un sourcil, ne sachant pas tellement à quoi t’attendre. Ce qui suivis tu ne t’y attendais pas du tout. Cela faisait tellement d’année que ton meilleur ami vivait dans le mensonge que tu ne savais pas si un jour il pourrait vivre autrement.

« Tu as tout mon soutient. » Dis-tu alors en posant une main sur son épaule et en plongeant ton regard dans le sien. Tu ne pouvais te permettre de perdre qui que ce soit d’autre, peu importe que ça plaise ou non, il était ton meilleur ami et son secret toi tu le gardais depuis déjà bien des années. « Peu importe ce qui arrivera je serais là, personne n’a intérêt à venir t’emmerder avec ça. » Parce que comme tu avais agis dans l’ombre en t’en prenant à tous ceux qui osaient s’en prendre à Hestia, tu défendrais l’honneur de ton meilleur ami quoiqu’il t’en coûte. Tu te doutais que ça n’allais pas être facile, c’était un véritable changement pour lui et tout le monde n’allait pas forcément l’accepter, tu espérais qu’avec tout ce qui se passait dans ta vie, tu aurais tout de même les épaules assez solides au cas où cela se passait vraiment mal pour Aidan.



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