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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Soit tu es le boucher, soit tu es le bétail || LEZZIO III :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Alexis Fawley
Alexis Fawley
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Métier : Cheffe du service de médicomagie légale de Sainte-Mangouste || Responsable d'une étude clinique sur le gène sorcier
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Mar 7 Juin - 22:08
Soit tu es le boucher,
soit tu es le bétail
Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III
Il y avait des mois qu’elle n’avait pas fait ça. Des mois qu’elle ne s’était pas rendue dans un de ses hôpitaux moldus afin d’emprunter (pour ne pas dire voler) du matériel médical. Celui de Sainte-Mangouste étant bien trop réglementé pour cela, Lexi s’était toujours débrouillée pour s’en procurer par d’autres moyens. D’ordinaire, quand cela s’avérait simple, elle chargeait Tobias de réceptionner ses commandes même cette fois, elle ne pouvait pas compter sur l’aide de son ami, pris avec ses autres obligations. Et de toute manière, le matériel qu’elle nécessitait aujourd’hui était trop spécifique pour qu’il puisse savoir ce dont elle avait besoin. Lexi avait donc préféré y aller seule ; une mission d’infiltration en solo, rien de plus simple en définitive. Elle entrait, elle prenait, elle sortait. Elle avait fait cela des millions de fois. Les cheveux relevés en un chignon serré et sophistiqué, habillée d’un tailleur noir chic et élégant, un attaché-case à la main, Lexi se dirige vers le comptoir. « Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ? » demande l’agent d’accueil, dissimulée derrière l’écran de son ordinateur. Contrairement à d’autres, la jeune femme a suivi l’option « étude des moldus » à Poudlard et leurs technologies ne la surprennent plus ; pour Lexi, apprendre sur cette communauté lui a toujours paru primordial, même lorsque le Blood Circle n’était pas au pouvoir. Se fondre dans la masse, pouvoir s’adapter dans les deux mondes, voilà le crédo de la jeune fille ; et même si elle ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de ce monde, elle le connaît suffisamment pour pouvoir passer plus ou moins inaperçue. Par ailleurs, ces connaissances s’avèrent désormais encore plus indispensables que lors de sa scolarité ; l’accroissement constant des membres du Blood Circle et les temps qui courent le montrent bien. La connaissance des autres et l’unique moyen de mieux les comprendre et la jeune femme le sait, mieux que quiconque. La jeune médicomage dit d’une voix assurée : « Amalia Hawkings, du service d’inspection sanitaire. » en lui tendant son passeport pour prouver sa vraie-fausse identité. Ce document est bidon, bien évidemment. « Ah oui, mais on ne vous attendait pas avant plusieurs jours. » D’ordinaire, Lexi ne s’encombrait pas de ce manège. Elle endormait les personnes trouvées sur son chemin à l’aide d’un sortilège et le tour était réglé. Mais depuis que certains lieux publics moldus étaient équipés de balises visant à brouiller les signaux magiques, empêchant la jeune femme d’utiliser sa magie, elle demeurait prudente. Voilà pourquoi elle choisissait des hôpitaux de plus en plus petits, des hôpitaux de périphérie, avec moins de moyens et moins de sécurité. « Les visites inopinées font partie de mes fonctions. » Sa baguette soigneusement dissimulée dans sa manche, elle pointe doucement celle-ci vers la cervelle de l’agent, occupée à vérifier dans ses papiers l’identité fournie par Lexi. Lançant un sortilège informulé de confusion, Lexi sait que celui-ci a fonctionné lorsque sa tête se secoue doucement de droite à gauche, comme si elle était perturbée et qu’elle ne savait plus où elle en était. Ainsi l'hôpital n'était pas encore équipé. Tant mieux. L’employée lui tend alors un badge et elle dit : « Tout est en ordre Madame Hawkings.» La jeune médicomage lui offre un sourire de façade et lui dit : « Je vous en remercie. » avant de s’éclipser en dehors de son champ de vision. Il était tôt, beaucoup trop tôt pour que l’hôpital grouille de monde et cela rendra les choses encore plus faciles. Se mêlant néanmoins aux autres employés, Lexi emprunte l’ascenseur et descend au sous-sol. Pourquoi les services de médecine légale sont-ils si souvent relégués aux pièces tristes et sans fenêtre ? Un léger sourire s’installe sur les lèvres du Dr Fawley qui imagine soudainement les cadavres dans les frigos à la vue de tous. Cela ferait sans doute mauvais genre.

Se rendant dans la réserve, les pensées de Lexi se reconcentrent sur sa mission. Cette fois, il n’était nullement question de ces expérimentations pour le gène sorcier. Il s’agissait d’une autre expérience, plus personnelle, qui concernait le travail qu’elle effectuait depuis déjà des années auprès de Kesabel. Ayant besoin de nouveaux instruments, elle pénètre dans la pièce où est entreposé le matériel qu’elle nécessite. Elle verrouille l’endroit afin de ne pas être dérangée et ouvre son sac avec sortilège d’extension indétectable ; glanant quelques instruments par-ci et par-là, Lexi réitère l’expérience dans divers services de l’hôpital jusqu’à ce qu’elle décide que cela suffisait pour aujourd’hui. Choisissant de ne pas repasser par l’accueil afin de ne pas se faire davantage remarquer, elle utilise une des sorties de secours donnant sur les parkings en sous-sol.

L’endroit est quasiment désert même si elle entend des brides de voix d’hommes au loin. Fière, assurée, elle lance son sac sur son dos et vient vérifier la présence de ses couteaux sur ses cuisses. Dissimulés à l’aide d’un sortilège d’invisibilité, il apparaît toutefois nécessaire pour la jeune femme de toujours sortir avec ceux-ci, ils lui permettent de se sentir davantage en sécurité. Elle passe devant les cinq hommes et elle comprend immédiatement qu’il doit s’agir d’une bande de dealers. Peut-être impliqués dans un trafic de médicaments pour officier ici dans le sous-sol de l’hôpital. L’un d’eux hèle la jeune femme et Lexi continue sa route, faisant mine de pas les entendre. Mais lorsqu’un d’eux s’avance vers elle et qu’elle entend son pas lourd derrière elle, elle est prête à dégainer son arme s’il le faut même si elle sait qu’elle ne devrait pas si elle veut s’en aller sans se faire repérer. Il pose sa main sur son épaule en beuglant : « Ce n’est pas poli de ne pas répondre quand on dit bonjour. » Lexi se dégage de son emprise. Pas impressionnée pour un sou, elle surenchérit : « Ta maman t’a jamais appris à laisser les dames tranquilles ? » L’homme serre les poings, apparemment mécontent qu’elle ose lui répondre ainsi. Il va donc à l’essentiel et il lui dit : « Donne-nous ton sac à main et on te laisse partir sans faire d’histoire. » Évaluant la situation, elle regarde alternativement les cinq hommes, sachant qu’elle ne pourrait probablement pas tous les éliminer à elle seule. Trois peut-être. Ils seront probablement surpris qu’elle sache se défendre et cela lui donnera un certain avantage durant quelques secondes. Mais ensuite… « Je ne vous donnerai pas mon sac. » C’est une certitude. Sans doute pensent-ils y trouver de l’argent et vu la manière dont elle est habillée, Lexi ressemble à une de ses dames bien friquées. C’est légitime. « Tu n’as pas vraiment le choix, poulette. » Poulette. Les quatre autres ricanent. Cette insulte marque davantage Lexi que le couteau qu’il dégaine pour lui faire peur. Peut-être que cela fonctionne avec les autres, mais pas vraiment avec elle. « Range-ça, petit, tu pourrais te blesser. » Celui-ci fronce les sourcils tandis qu’un deuxième homme s’avance à leur hauteur, sans doute pour intimider davantage la jeune femme, les autres demeurent assis sur le capot d'une vieille voiture, regardant la scène, amusés. Et lorsque celui-ci amorce un mouvement vers elle pour prendre de force le sac dans lequel elle a dissimulé tous les instruments, elle n’hésite pas et utilisant l’une de ses techniques favorites, retourne l’homme qui finit au sol. Le second, surpris, se jette sur elle et elle lui fracture le nez en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Et alors qu’elle lui offre un coup de pied dans l’abdomen afin de couper sa respiration, le restant de la bande accoure et Lexi le sait, elle est dans une bien mauvaise posture. L’un deux l’attrape par derrière et Lexi tente de le repousser, en vain. Sa force brute la cloue au sol tandis qu’elle se débat du mieux qu’elle peut. Étrangement, elle n’a pas peur. Pourtant, elle devrait. Elle se battra, même si elle doit crever là.

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Mer 15 Juin - 22:07
Soit tu es le boucher,
soit tu es le bétail
Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III
La Cosa Nostra couvre beaucoup de fonctions, mais Azzio lui n’est qu’un petit transporteur. Il suit les ordres qu’on lui donne sans poser la moindre question, ce n’est pas son rôle. Pourtant, parfois, il se demande si au-dessus de lui, on abuserait pas un peu. Lui demander d’aller récupérer une importante somme d’argent et devoir jouer des muscles, ok, ça se comprend, mais surveiller un gang de dealer moldu ? Pourtant, une fois de plus, Azzio a fermé sa gueule et il y est allé. Las, ennuyé et de mauvaises foi, certes, mais il l’a fait. Pendant des heures, des jours même. Il a réussi à s’habituer aux techniques des gens sans pouvoir magique, découvrant les caméras contrôlées à distance, mais non, ce sont ses yeux que les autres veulent, alors il agit. Dans l’ombre, immobile, par vent et par neige. Non, heureusement, le printemps arrive et l’air … cesse de se rafraichir. La chaleur, ce n’est pas encore ça. Les douces températures de l’Italie lui manquent vraiment, mais il commence à s’habituer à l’Angleterre finalement. Il y a plusieurs personnes intéressantes, puis les motos ne sont pas les mêmes ici et le job non plus.

C’est sur ces douces pensées qu’il quitte sa planque. Le gang de dealer moldus n’a rien à offrir aux sorciers et ne sont absolument pas dangereux. Azzio va pouvoir abandonner ce faux travail et filer dormir après une bonne douche - le Londres Moldu lui paraît encore plus sale que l’allée des Embrumes. Il a hâte.

Sauf qu’il entend des voix. Et que son instinct lui dit de retourner se cacher. Son sortilège de désillusion fonctionne encore, mais on n’a jamais trop prudent. Il se cale entre deux poubelles. C’est là qu’il l’entend. « Ta maman t’a jamais appris à laisser les dames tranquilles ? » Il se redresse soudainement. Cette voix, il la connait. Il s’avance pour tenter de reconnaître la personne et pourquoi elle lui semble si familière. Est-ce dans le ton ? Ou les mots ? Il ne sait pas exactement jusqu’à ce que son regard tombe… sur elle. « Et merde, évidemment. » jure-t-il doux bas. Alexis Fawley. Cette affreuse médicomage qui lui a donné envie de s’amuser et d’apprécier Londres avant d’être saoulée de la savoir si dangereuse, comme il peut l’être. Sûrement un ennui ridicule, parce qu’elle correspond à son monde et qu’il ne le voulait pas. Sauf que cela se confirme encore. Il y a cinq gars, d’un gang face à elle et elle sort un couteau pour leur refaire la gueule. Ah. Chère Lexi !

D’un geste de baguette, il défait le sortilège et fait apparaître l’une de ces barres de fer que les moldus apprécient tant et se jette dans la mêlée. Sans hésiter une seconde. Même s’il ne l’apprécie plus, même si elle le méprise, il ne peut pas l’abandonner. Elle est au sol maintenant. Parfait. D’un coup puissant il assomme celui qui la retenait, puis, lâchant son arme improvisée sur un des mecs - le nez en sang grâce à l’autre sorcière - qui s’était réinvesti dans la mêlée, il s’avance vers le dernier debout. Il fait jouer ses muscles, ses poings « Vous avez tiré le mauvais lots, les gars. » gronde-t-il avant de jouer des poings.

Si Alexis se bat avec efficacité, grâce et même une sorte de beauté, Azzio lui pratique le combat de rue. Laid et bâtard. Aucune grâce, aucune envie de faire les choses proprement. On a tenté de lui enseigner les arts martiaux, bien plus mortelles et efficace que tout ce qu’il faisait, mais il n’y est pas réceptif. Azzio se bat avec la rage du désespoir, avec sa colère. Il ne possède pas l’idéologie qu’il faut. Et puis, c’est rare qu’il vienne en aide aux opprimés. S’il s’en est mêlé aujourd’hui, c’est uniquement à cause d’Alexis et… il se peut que ça le mette en colère justement.

Enfin, la rue est silencieuse. Il tend la main vers la femme à terre, sans réfléchir. Pourtant certain qu’elle le dédaignera. « J’étais certain que tu n’étais pas quelqu’un d’la haut mais plutôt une fille d’la rue. » se contente-t-il de lui dire. Car c’est bien ça le soucis. C’est bien quand il a compris ça que tout a été gâché entre eux. Car si, il y avait eu une possibilité, même si Alexis en avait toujours juré l’inverse. Ils auraient pu être amants ou amis, mais maintenant, même Azzio n’y croyait plus.

Ils n'étaient plus rien et Azzio n'avait plus l'énergie de lui courir après. Alors pourquoi s'était-il précipité à son secours ? Cela faisait au moins un mois depuis la scène de l'hôpital. Une scène qui l'avait fait bien rire au début. Une scène qui appartenait au passé. Il ne voulait plus se concentrer sur rien d'autre que ses missions et son job. Alors qu'est-ce qu'il foutait encore là, à attendre sagement qu'elle daigne lui adresser la parole, qu'elle daigne attraper sa main tendue pour l'aider à se relever. Qui sait, peut être qu'il finira par lui demander si elle n'a rien de casser et que tout va bien. Pour l'instant, il reste silencieux. Il attend.

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Dim 19 Juin - 21:52
Soit tu es le boucher,
soit tu es le bétail
Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Elle n’avait jamais eu de problème. Jamais. Lors de ses dernières expéditions, tout s’était déroulé comme sur des roulettes et elle avait pu repartir avec tout le matériel qu’elle nécessitait sans soucis. Passer par le parking sous-terrain lui avait paru être une bonne idée afin d’éviter les hommes de la sécurité et être à l’abri des regards indiscrets. Pour autant, elle n’avait pas imaginé que ces hommes seraient là, qu’un trafic se dessinait en sous-terrain et qu’ils s’en prendraient à elle. D’ordinaire, on la laissait tranquille. La jeune médicomage se demanda si sa tenue y était pour quelque chose ; elle n’avait pas l’habitude d’être si apprêtée, préférant le look grunge qui en imposait davantage. Un lien de cause à effet s’effectua seul dans sa tête tandis qu’elle comprit qu’ils l’imaginaient probablement faible et sans défense. Les hommes étaient si constants, si prévisibles que cela en devenait lassant. Il y avait une seule chose dont elle était certaine : elle ne leur donnera jamais son sac. Si elle avait eu de l’argent moldu, elle s’en serait débarrassée sans hésiter pour éviter le conflit et attirer l’attention mais ils voulaient le fruit de ses rapines et Lexi n’était absolument pas disposée à laisser tomber le butin qu’elle avait amassé aujourd’hui. Elle en avait besoin pour Kesabel et son attachement au garçon valait bien la prise de risque. Pour autant, les hommes ne semblaient pas l’entendre ainsi et l’un d’eux commença à s’en prendre à elle. Elle savait qu’elle ne ferait probablement pas le poids contre cinq hommes massifs mais elle espérait probablement qu’ils soient au final plus intimidants que combattants. Elle se débarrassa de deux d’entre eux avant que les trois autres ne rappliquent et la mettent dans une mauvaise posture. Pour autant, elle continua à se débattre, refusant de lâcher prise ; elle préférait mourir que d’abandonner le combat. Ainsi se terminera l’histoire de l'incroyable Dr Fawley, c’était pathétique. Pour autant, ils devront gagner leur victoire car elle ne leur offrira pas celle-ci si facilement. Le troisième réussit à lui donner un coup bien placé qu’elle n’eut pas le temps d’esquiver et la violence de l'attaque l’envoya au sol. Alors qu’elle se servait de ses jambes pour contrer celui qui la retenait, un de ses adversaires fut éjecté à quelques mètres. Qu’est-ce donc ? se demanda-t-elle un court instant avant de se ressaisir, profitant de cette occasion pour dégommer l’un des adversaires qui s’était relevé et qui tentait à nouveau de s’en prendre à elle. Encore au sol, sa jambe donna un coup sec derrière sa cheville et l’homme, surpris, s'écroula par terre, sa tête percutant le bitume, tombant dans l’inconscience.

La voix qui l’avait aidé, elle l’avait reconnu. Dans le feu de l’action, elle s’était même demandée durant une demi-seconde pourquoi est-ce qu’il était venu à son secours alors qu’elle n’avait jamais rien fait pour mériter cela. Leur dernière « discussion » ne s’était pas vraiment bien terminée et après tout, il aurait très bien pu passer son chemin. Peut-être qu’il était un vif défenseur de la veuve et de l’orphelin et qu’il n’avait pas pu ignorer que le combat n’était pas du tout égal. Cinq hommes contre une femme… Même si Lexi en valait bien trois. Ouais ouais elle s’y croit mais chut. Au bout de quelques secondes, le combat était terminé ; les hommes étaient assommés, dans les vapes ou inconscients tandis que les battements du cœur de la jeune femme continuaient pourtant de s’accélérer. L'adrénaline, probablement. Son cœur fit également une embardée lorsqu’il lui tendit une main secourable pour l’aider à se redresser. Elle regarda ses doigts et sans réfléchir, s’en saisit. Il venait de lui sauver la vie après tout, quel était le mal à accepter un peu d’aide ? Pourtant, elle détestait se sentir redevable de quoi que ce soit, elle n’aimait pas se sentir ainsi, elle aimait tout faire seule pour cette raison, pour ne pas avoir besoin de devoir rendre à l’autre. « Une fille de la rue ? » demanda-t-elle pour être certaine de comprendre. Sarcastique, elle demanda : « Tu dis ça à cause de ma tenue ? » Abandonnant le vouvoiement qu’elle s’était toujours évertuée à conserver lors de leurs deux entrevues, elle estima qu’il n’était vraiment plus utile compte-tenu des circonstances. Une fois debout, elle fit un rapide checking de ses muscles endoloris et leva sa chemise en sentant une douleur dans son estomac. « Putain. » La marque du coup reçu dans l’abdomen était déjà visible à l’œil nu mais elle en avait vu d’autres. Elle vérifia le reste de son corps et remarqua que sa jupe était fendue. Chouette.

Elle ramassa son sac qu’elle avait laissé tomber dans l’altercation et lui dit : « Tiens moi ça. » Son bras se perdit dans le sac tandis qu’elle cherchait l’endroit où étaient rangés ses vêtements (le sortilège d’extension indétectable était l’un de ses sorts préférés). Elle sortit de celui-ci sa paire de Rangers, son pantalon noir et un pull tout aussi sombre. Elle retira ensuite sa sangle invisible de couteaux attachée à sa cuisse et le sortilège d’invisibilité s’arrêta lorsqu’elle posa celle-ci au sol. Sans aucune gêne, elle retira cette jupe de tailleur et enfila son pantalon avant de réinstaller ses couteaux à leur place habituelle. Elle troqua également sa veste contre son pull ; elle se sentit immédiatement plus à l’aise, un peu moins déguisée. Glissant les vêtements dans son sac, ne souhaitant pas les laisser ici au risque d’attirer l’attention (même si cinq gars assommés attireraient forcément l’attention), elle regarda Azzio, se demandant ce qu’elle devait faire maintenant. Le remercier ? Cela serait poli. Mais Lexi n’était pas du genre à s’embarrasser de la politesse et cela lui arracherait probablement la gorge de s’entendre le lui dire. D’un ton qu’elle voulait détachée, elle demanda : « Qu’est-ce qu’on fait d’eux ? » Elle parlait en disant on maintenant, cela craignait. Mais en même temps, il l’avait aidé à les dégommer, il était tout aussi responsable que lui de ce carnage. Plusieurs idées lui traversèrent l’esprit mais Lexi n’avait pas envie de les tuer. Les oublietter ? Les transporter à des dizaines de kilomètres pour qu’ils retiennent la leçon ? Tant de possibilités à explorer. Peut-être qu’Azzio allait avoir une idée. D’ordinaire, c’était Tobias qui se débarrassait des témoins gênants.
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Mar 21 Juin - 14:08
Soit tu es le boucher,
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Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Le carnage qu’ils laissent derrière eux ne fait ni chaud ni froid à Azzio. Ce carnage ce résume en cinq hommes étendus au sol, dont les blessures sont claires et visibles, dont le sang coule doucement jusqu’au caniveau le plus proche. Bon, certains respirent, ils ne sont donc pas morts. Est-ce mieux ou pire ? La guerre avec mes moldus peut leur causer des soucis, depuis la révélation du secret magique, ils ne vivent plus de la même manière, bref, ils vont devoir agir discrètement. Pourtant, Azzio n’a d’yeux que pour la jeune fille qui admire la scène. « Ta tenue ? » Il la regarde rapidement, voit la jupe déchirée, puis rigole doucement « ça t’ressemble pas, mais non, c’pas ça. Plus l’air général. » Comment expliquer ce qu’il ressent depuis le début ? « La première fois que j’t’ai vue, je me suis dit qu’t’étais une fille limite de haute naissance tu vois, sang-pur, dans les traditions et bla bla bla. » Il ricane encore à cette idée, oh qu’est-ce qu’elle ne leur ressemble absolument pas. « Même si tu nous as foutu la belle raclée qu’on méritait » doux souvenir « tu te battais avec grâce et élégance. Genre tu sais ce que tu fais, comment tu le fais. » Il n’a jamais autant parlé sans se faire couper et il n’a clairement pas terminé ce qu’il a à dire. Bon sang, sa remarque n’amenait même pas à une réponse détaillée et complexe, dans quoi s’est-il lancé ? « Bref, t’es pas ça. Toi tu viens d’la rue parce que j’le vois dans ton déterminisme. T’aurais pu sortir ta baguette en deux secondes et les mater, t’a choisi tes poings sans hésiter. T’as pas eu peur. Alors que clairement, t’aurait pu mourir là. » Voilà pourquoi Azzio la respectait et la détestait à chaque fois. Elle ressemble vraiment aux gens qu’ils côtoient, aux gros bras de la Cosa Nostra. Limite, elle lui fait penser à Anjelica, mais plus à cause de la fascination qu’il avait pour l’Italienne. Il se frotte les mains. « C’pas un compliment, ni une critique. » finit-il en haussant les épaules. C’est juste un fait, elle est comme lui. Point barre.

Elle lui tend son sac et, avant qu’il n’ait le temps de comprendre, elle se change. Il ne fait même pas mine de détourner le regard. Admirant sa façon de ranger ses couteaux. Ah. Clairement, elle ne vient pas de familles aisées du beau monde sorcier, elle ne leur ressemble pas. Ou alors elle s’est construite en fonction d’eux pour leur échapper ? Peut être qu’elle ne lui dira jamais rien. Après tout, ils ne sont pas amis, non ? Il lui rend son sac quand elle a terminé, puis regarder lui aussi la scène de crime. « C’quoi ton protocole d’habitude ? » la taquine-t-il en attendant toujours ce simple petit « merci » qui ne semble jamais arriver. Il a presque envie de rire en imaginant la grimace qu’elle ferait en le prononçant. « Et heureux de savoir qu’on est un « on » maintenant. » Tiens donc, quand elle avait besoin de lui, elle espérait qu’il réponde à l’appel. Azzio se sentait plutôt d’humeur à transplaner et la laisser gérer seule. Seulement, il ne le fera pas. « Ils savent pas qu’on est sorcier, et j’préfère qu’ils se rappellent la misère que tu leurs a mise, peut être que d’autres femmes en tueront les bénéfices. » Les rues ne sont pas sûre quand on n’est pas un homme. En partie à cause d’idiot comme ça, mais pas que. Il soupire, n’ayant pas d’idées précise. C’est pas son rôle d’habitude, lui il fait les dégâts, il ne les nettoie pas. « Si on les déplace devant en bar en suggérant à leur esprit qu’ils y étaient ? » Bon, pas très discret de déplacer ces gars en plein jour. Son esprit tournait à plein régime, effacer les empreintes, se nettoyer les mains. « Franchement, j’ai pas l’habitude de dégommer autant de gars de cette sorte-là. » Elle doit bien se douter qu’il existe d’autres formes de bagarres auxquelles il participe, mais qu’il n’est pas souvent sifflé ou arrêté dans la rue pour son joli petit cul. « Choisis, j’te suis. » finit-il par dire, pour qu’ils se débarrassent de ce petit carnage qui va leur bousiller la vie sinon.



Mais depuis quand est-il si complaisant ?
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Mar 23 Aoû - 23:03
Soit tu es le boucher,
soit tu es le bétail
Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Les corps inconscients sur le bitume du parking sous-terrain ne faisaient ni chaud ni froid à la jeune médicomage t’as vu je copie ton début, je t’aime beaucoup trop tu le savais ?. Elle avait l’habitude des morts, des cadavres et du reste. Cependant, d’ordinaire, ce n’était pas toujours elle qui s’occupait de s’en débarrasser, elle laissait cela aux autres. Elle devait l’avouer, la dernière fois qu’elle avait dû dissimuler un corps, c’était parce que Tobias le lui avait demandé parce qu’il savait fort bien qu’elle était la seule disposée à le faire sans laisser de traces. En tant que médicomage et cheffe de service de médicomage légale, elle faisait partie de l’équipe qui établissait des expertises médicolégales afin d’identifier un macchabée donc par définition, elle savait comment faire pour qu’un corps ne le soit pas. Évidemment, depuis qu’elle était médiatisée, Lexi se faisait discrète donc cette incartade n’était pas vraiment ce dont elle avait besoin. Elle avait besoin d’être comme une ombre. La présence d’Azzio à ses côtés dérangeait fortement la jeune femme ; c’était un témoin, un témoin qui pouvait s’avérer gênant même si dans ce cas très précis, il était quasiment aussi fautif qu’elle et Lexi n’avait pas grand doute qu’il était dans la merde jusqu’au cou, au moins autant qu’elle.

Initiant la conversation sur des sujets que Lexi qualifierait d’inintéressants -à savoir sa tenue vestimentaire-, elle se contenta (pour une fois) d’essayer d’être aimable. « Parce qu’en m’ayant vu deux fois tu peux estimer mon look vestimentaire ? Reconvertis-toi en vendeur de prêt-à-porter, t’as des facilités. » dit-elle d’un ton sarcastique mais pour une fois, un bref sourire s’installant sur ses lèvres. Cet homme l’intriguait bien plus qu’il ne le devrait. Après ce qu’elle lui avait fait, ce qu’elle lui avait dit, il n’avait aucune raison valable pour venir à son secours dans ce parking sombre. Alors pourquoi l’avait-il fait ? Lorsqu’il parla de son rang, elle leva les yeux au ciel qu’il ait pu imaginer qu’elle était de haute naissance tout en sachant très bien que cela aurait pu être le cas. Elle était sang-mêlée parce que son père avait sali la lignée sinon oui, elle aurait été de ceux qu’on exhibe dans les galas ou les dîners mondains et son père lui aurait cherché un mariage prestigieux. Comme Rory qui détestait cela. Ou peut-être que comme Tobias, elle l’aurait voulu. « Et pourtant, si tu savais. » La famille de Lexi faisait partie de 28. Les 28 familles de Sang-Pur d’Angleterre. Elle en avait le nom mais plus le sang et cela lui était complètement égal. Elle se fichait bien de cela, cela n’avait aucune importance à ses yeux. Ces proches étaient de sang-pur et cela ne leur apportait que des emmerdes. Être sans famille et sans personne à qui rendre des comptes convenait bien à la jeune femme, avare de liberté, détestant la société patriarcale et ses idées arrêtées au Moyen-Âge. Azzio avait raison, elle savait ce qu’elle faisait, elle savait comment le faire. Elle avait ses propres idées sur ces questions et elle se sentait plus à l’aise au combat au couteau qu’à la baguette, c’était aussi une vérité absolue. Il haussa les épaules expliquant que ce n’était ni un compliment, ni une critique. Lexi se contenta simplement de dire : « C’est un constat. »

Concluant sur le sujet, souhaitant retrouver son allure habituelle, elle lui tendit le sac à main afin de pouvoir accéder à ses vêtements. Elle sentit le regard d’Azzio sur son corps sans que cela ne la dérange, elle avait l’habitude. Peu importe qu’il découvre ses formes et ses cicatrices, elle n’en avait que faire. Une fois rhabillée, passant aux choses sérieuses, elle se demanda ce qu’ils devaient faire des corps de leurs victimes. « Mon protocole ? J’ai des sous-fifres qui s’en occupent à ma place. » dit-elle, dédaigneuse, tout en conservant un sourire narquois sur son visage. En vérité, Tobias n’avait rien d’un sous-fifre puisqu’il était l’un de ses meilleurs amis. Il se contentait de les balancer dans un fleuve en cas de mort accidentelle lors des expériences de Lexi ou bien il les relâchait dans la rue avec une bonne dose d’Oubliette afin qu’ils ne sachent plus comment ils étaient arrivés là. Tobias optait d’ailleurs plutôt pour la seconde option afin de couvrir ses traces mais aussi celles de Lexi. « Y a pas de on qui tienne. Mais on est sur le même dragon, si je peux m’exprimer ainsi. Et j’ai pas envie de me crasher en plein vol. Et toi ? » demanda-t-elle en l’observant attentivement. Il lui expliqua ensuite son point de vue sur la manière dont ils devraient s’en débarrasser et Lexi hocha la tête. « Je suis d’accord. Je n’ai pas le temps de me salir les mains aujourd’hui, j’ai d’autres choses à faire. » Elle regarda Azzio puis ses yeux s’arrêtèrent sur les hommes toujours au sol. S’il n’y avait eu qu’elle, elle leur aurait lancé un sortilège impardonnable mais face au témoin qu’était l’Italien, elle ne voulait pas prendre le moindre risque de compromettre ses recherches ou son travail alors qu’elle tentait comme elle pouvait de se forger une certaine notoriété dans le milieu. « On a qu’à leur jeter un sortilège de confusion en leur suggérant qu’ils ont trop bu. Puis une fois arrivés au bar, je les oublietterai sur les dernières minutes. Ce sont des raclures, ils ont de la chance qu’on ne leur fasse rien de plus. » Elle cracha sur l’homme qui avait réussi à la mettre au sol et avant de lancer le sortilège, dirigea sa baguette vers son sac à extension et à l’aide d’un sortilège d’attraction, fit venir à elle une fiole d’adrénaline. Histoire qu’ils se réveillent plus vite. Elle haussa les épaules face à Tosello qui ne semblait pas comprendre ce qu’elle faisait alors elle expliqua : « J’ai pas envie de les porter. Et toi ? » Quelques minutes plus tard, avec l’aide de l’Italien, les cinq hommes étaient debout, abrutis par les sortilèges lancés par les deux acolytes et les suivaient docilement alors que l’aube se levait enfin. Ils tournèrent au coin de la rue dans un silence de plomb jusqu’à ce que Lexi demande, curieuse : « Qu’est-ce que tu foutais auprès d’un hôpital moldu ? Tu cherchais un autre docteur à faire chier ? » Une moue moqueuse s’installa sur son visage.
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Dim 28 Aoû - 20:04
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Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Elle est sarcastique, elle est hautaine, mais elle sourit. Et Azzio a envie de fuir, de l’abandonner avec ce tas de presque-mort. Pourtant, il n’hésite pas et il reste. Il lui parle, lui propose son aide. C’est bien plus fort que lui, il sait qu’il ne devrait pas, que ce n’est pas raisonnable, que ça ne peut lui apporter rien de bon. Il devine trop de choses sur elle, il a l’impression qu’il saisit les rouages de son cerveau, si seulement il savait combien il est totalement à côté ! Il y a trop de choses qu’il ignore d’elle, trop de ses estimations sont complètement foireuses et limites, pourtant, il est persuadé d’avoir raison, persuadé qu’elle est mauvaise jusqu’à la moelle. Peut être même, pire que lui. La Cosa Nostra c’est toute sa vie, si bien qu’il arrive à idéaliser le métier qu'il fait, puis, bon, il faut bien l’avouer, ce n’est pas lui qui se mouille les mains. « Ah bah t’inquiète, j’ai déjà été vendeur. » C’est faux, bien sûr, mais ça pourrait coller. Si un jour il s’invente une vie, il pourra dire qu'il a eu plusieurs petits boulots différents, pour expliquer ce côté débrouillard qui le caractérise, cette façon de s’adapter à toute situation. « Mais merci de dénigrer ce si beau métier. » Il n’est pas sérieux, peut être arriveraient-ils à trouver un terrain d’entente en se lançant des piques. C’est leur manière de communiquer depuis le début, mais Azzio a l’impression que Lexi se déride un peu, qu’elle est moins énervée et plus apte à le supporter. C’est un début, même s’il n’en voulait plus de ce début de quelque chose. « J’veux pas savoir. » Il hausse les épaules, juste pour la faire chier. De toute manière, elle lui aurait jamais raconté sa vie, elle n’en a aucun intérêt et d’après ce qu’il a déduit d’elle, Lexi ne fait rien si elle n’a rien à gagner derrière et… c’est tout à son honneur, puisqu’Azzio agit de même. Non, il agissait de même quand il était encore en Italie, en Angleterre tout est différent, il a tenté d’être un autre. Il n'aurait peut être pas dû.

Il ricane à sa vanne, en espérant que c’en est une, car sinon, ça voudrait dire qu’elle est bien pire que ce qu’il croyait. Il tente de saisir ses émotions, mais elle cache trop bien son jeu : que veut dire ce sourire narquois ? Est-ce de lui qu’elle se moque ? Ou au contraire, elle dit la vérité ? Il ne sait pas. « Quelle chance d’être en présence d’une telle personne, voulez-vous que je m’agenouille à vos pieds ô grandeur sublime ? » Par principe, il contre-attaque par la moquerie, mais il n’est plus aussi sec et piquant qu’il a pu l’être. Cette conversation, plus agréable que toutes celles qu’ils ont eu - dire qu’il a fallu une attaque violente pour ça -, est presque sympathique et il commence à l’apprécier. Les warning s’allument en rouge dans son cerveau, il faut qu’il quitte ce lieu, avant de faire une connerie, comme s’attacher réellement a la médicomage, comme désirer la revoir après tout ce qu’il avait déjà compris d’elle. Malheureusement, son cerveau bloque les signaux et il s’embourbe dans la situation.

Il jette un regard méprisant envers elle. « Evidemment que je tiens à la vie. » lâche-t-il en soupirant. Elle est sérieuse, elle doute donc de lui. « Mais tu me prends pour qui enfin ? » Il sent la colère monter, soudainement, sans signe avant-coureur, et il déteste ça. « Je viens à ton secours, je suis complaisant en te proposant mon aide, je suis mouillé jusqu’au cou et … tu t’imagines que mon seul but c’est de te nuire ? Avoue, t’as songé à m’tuer en plus. » Il a envie de la secouer, bon sang, qu’est-ce qu’elle peut l’énerver quand elle se juge trop importante. Elle est médicomage, certes, elle est médiatisée, ok, mais il fait un putain d’effort en restant là alors qu’il aurait pu fuir mille fois déjà. Il soupire. « Parfait » grogne-t-il à son plan. Il l’aide - encore une fois - du mieux qu’il peut, lançant les sortilèges efficacement, comme dans une compétition, lequel des deux sera le meilleur ? Ils n’arrêteront définitivement jamais cette guerre.

Les hommes sont réveillés, embrouillés et les suivent sans trop comprendre ce qui leur arrive et … elle lui fait la conversation. « Pincez-moi, je rêve ! Lexi, LA grande Lexi m’adresse la parole pour autre chose que » il s’arrête à temps avant de dire un truc qu’il allait regretter, parce qu’elle allait partir à toute jambe en lui jetant des regards noirs. Même si elle aurait bien mérité qu’on la remette à sa place. Il inspire puis la regarde avec un petit sourire en coin - totalement calculé et absolument pas sincère - « Qui te dis que je ne te suivais pas ? » Il a envie de rire, de la voir blêmir ou s’énerve, pourtant il rajoute rapidement, comme pour se justifier « Non t’inquiète, c’est le plus grand des hasard, j’surveillais d’autres types, qui m’ont arnaqué au garage, des sorciers qui s’cachent dans un gang moldu, bref, j’voulais récupérer mon argent avant qu’mon patron ait conscience que j’ai merdé. » Et voilà comment noyer le poisson, en donnant plein d’informations, dont certaines totalement justes et réelles. Il surveillait des sorciers, proche de lieux de moldus, ça, ce n’est pas faux. Et en se dénigrant, pour s'faire passer pour quelqu'un de plus faible, au moins, il fait moins peur s'il est con, non ? « Bref, j’étais au bon endroit au bon moment on va dire. » Bien sûr, cela n’explique toujours pas pourquoi il a réagit, pourquoi il s’est interposé, pourquoi il continue de rester avec elle. Mais ça, il n’a pas réellement de réponse à apporter. « T’inquiète, sois pas jalouse chaton, t’es l’seul docteur qui m’intéresse. » Il ricane, pour montrer que c’est faux, qu’il n’est plus vraiment intéressé par elle, mais au fond de lui, il se dit qu'il est débile, qu'il a coulé.
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Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Constater que Tosello et Lexi ne s’entendaient sur rien était loin de surprendre la jeune femme. C’était la troisième fois qu’ils se voyaient mais à chaque fois, la cheffe de service détestait leurs rencontres ; elles apparaissaient fortuites mais en réalité semblaient être le coup du destin. Un destin dont Lexi se serait bien passé. Après tout, Tosello était typiquement le genre d’homme qu’elle détestait et dont elle se débarrassait à l’aide de sarcasme et d’assurance. La plupart des personnes qui rencontraient la jeune Fawley étaient impressionnées par son attitude et sa manière bien à elle de rembarrer les autres et c’était pour elle un moyen de mettre à distance ceux qui tentaient de s’immiscer -volontairement ou non- dans son existence. Tosello faisait probablement partie de ceux qui le faisait volontairement ; après tout, suite à leur première rencontre dans la rue, il l’avait retrouvé par un moyen qu’elle ignorait et s’était ensuite pointé dans le hall de l’établissement dans lequel elle travaillait. Puis aujourd’hui, il aurait pu passer son chemin en la voyant en mauvaise posture ; après tout, il ne lui devait rien. Mais maintenant, c’était elle qui lui devait quelque chose. Et cette idée lui était tout bonnement insupportable à envisager. Être redevable la mettait dans une posture délicate ; peut-être valait-il mieux faire comme si ce n’était pas le cas. Après tout, elle ne l’avait pas appelé à l’aide et n’avait pas non plus sollicité son appui ; il avait pris sa décision seul. Voilà, en définitive, elle n’était pas responsable des choix incongrus de l’Italien et cette perspective lui plaisait davantage que de devoir effectuer des courbettes pour payer sa dette.

Lexi décida de ne pas surenchérir aux commentaires tout autant sarcastiques de Tosello, pas parce qu’elle n’avait rien à y répondre mais plutôt parce que son arrogance la forçait à ignorer les phrases sur lesquelles il se ferait probablement un plaisir de rebondir. Lexi n’était pas vraiment avare de conversations alors mieux valait se cantonner au strict minimum. Il disait ne rien vouloir savoir et intérieurement, la médicomage savait que c’était faux ; sinon, pourquoi serait-il là ? Tout cela n’avait aucun sens. Il s’intéressait forcément à elle mais la réciproque n’était pas vrai. Dans un sens, heureusement pour lui. Les intérêts de Lexi pour les personnes sont divers mais la plupart du temps, ceux-ci sont en lien avec ses expériences médicales alors il avait plutôt intérêt à ce qu’elle le trouve inintéressant. Lorsqu’il lui suggère de s’agenouiller à son tour devant elle comme le ferait ses sous-fiffres, Lexi leva les yeux au ciel et répondit d’un air dédaigneux :  « Si t’es à genoux, tu peux pas faire le larbin, donc non. » Clair et concis, comme d’habitude. Il contre-attaquait par la moquerie, elle en faisait autant. En réalité, ils se renvoyaient la balle depuis leur rencontre, cela n’était pas bien nouveau.

Lorsqu’il commença à se rebeller, Lexi crut bon de le recadrer immédiatement.  « Tu ne m’intéresses pas assez pour que j’ai envie de te tuer. Et j’ai pas envie de me taper tout le boulot toute seule. » En réalité, il était dans le vrai ; elle aurait très bien pu le tuer maintenant et se débarrasser de son cadavre mais on a pas le droit de tuer le personnage de l’autre sans son consentement, apparemment ça se fait pas mais elle avait besoin de lui en réalité. Pour passer inaperçus, ils ne seraient pas trop de deux, c’est certain. Elle avait son plan en tête, qu’elle lui expliqua et il jugea bon de médire une fois de plus. L’agacement qu’elle ressentait face à cet énergumène n’avait de cesse d’augmenter et lorsqu’il ouvrit la bouche pour la rabrouer, ses prunelles croisèrent les siennes et il s’arrêta au milieu de sa phrase. Ainsi il n’était pas si idiot qu’il semblait l’être et savait la fermer avant de franchir la ligne rouge. Lui demandant ce qu’il faisait là, elle éclata de rire face à sa réponse :  « Si tu me suivais depuis tout ce temps t’aurais pu intervenir plus tôt. » lui reprocha-t-elle tout en comprenant assez aisément que sa présence n’était qu’un curieux hasard, ce qu’il confirma quelques secondes après. Un garage. Il était donc ce type d’ouvriers qui réparaient des véhicules en tout genre. Cette information laissait Lexi totalement indifférente.  « Faut être stupide ou fou pour imaginer que je puisse être intéressée par qui que ce soit. » La jeune femme n’était pas le genre à s’amouracher, cela ne lui était jamais arrivé de ressentir des sentiments aussi profonds que certains dépeignaient ; elle n’en avait guère envie non plus. Après tout, l’attachement envers l’autre semblait être des entraves dans les existences de ses proches ; si elle prenait l’exemple de Kesabel, entiché de son étudiante… Elle ne semblait lui causer que de nombreux soucis et pourtant, il demeurait auprès d’elle. Pourquoi Lexi souhaiterait donc que qui que ce soit s’approche d’elle à moins de deux mètres ?

Laissant mourir ce sujet de conversation on ne peut plus insipide, elle se concentra sur les zombies qui les suivaient toujours et qui semblaient plus amorphes que jamais.  « Je prendrais bien leur identité quand même… Histoire d’aller dénoncer leurs comportements à la police moldue. » Fouillant dans les poches des agresseurs, Lexi scruta le porte-feuille du premier venu :  « Jonathan Faucett. » commenta-t-elle.  « Et bien et bien et bien, vous avez de drôles d’activités Monsieur Faucett. » Un rire s’échappa de sa bouche. De la part de la jeune femme, c’était clairement l’hôpital qui se fichait de l’infirmerie. Mais après tout, elle ne s’était pas faite prendre elle. Elle continua son inspection sur le deuxième homme et demanda à Tosello d’en faire de même d’un signe de tête. Lorsqu’ils eurent terminés de faire le tour, leurs noms gravés dans la mémoire de la médicomage, elle ajouta :  « Nous sommes presque arrivés. » Le bar qu’elle avait choisi été miteux et il y avait une ruelle attenante où ils pouvaient sans difficulté abandonner les hommes sans que cela ne pose question. D’un coup de baguette discret, ils s’écroulèrent au sol et Lexi fit apparaître des bières vides à leurs côtés pour corroborer leurs alibis. Une fois que cela fut fait, elle regarda l’Italien et lui dit :  « Et bien, très cher, ce ne fut pas un plaisir de te revoir. » Elle effectua une courbette avant de s’éclipser au loin. Dans la pénombre, elle se retourna et murmura :  « Ta présence n’était pas sollicitée mais... » Elle ne termina pas sa phrase. Ce mais voulait tout dire. C’était presque un merci déguisé.

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Lun 7 Nov - 12:38
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Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Azzio n’est pas certain que tout se passera toujours bien, que cette confrontation là se terminera bien. Il n’a plus la même envie de la séduire qu’au début, il y a quelque chose d’autre qu’il me maîtrise pas bien. Ce n’est pas de l’amour, évidemment, on en est bien loin, mais de l’intérêt peut être. Il ne veut pas creuser la question en tout cas, c’est un terrain miné. Alors il reste, il rit, il blague et il fait semblant que les piques de Lexi ne l’atteignent pas. Pourtant, son regard noir et ses mots sont affreux et il comprend bien qu’elle décourage toute personne qui ose s’approcher d’elle. « On progresse » dit-il en souriant. Il n’ira pas au fond de sa pensée, il sait qu’elle va le rabrouer, mais l’Italien ne peut s’empêcher de lancer une petite remarque quand même. C’est gratuit, ça l’énerve, mais elle a besoin de lui actuellement. Même si elle ne l’avouera jamais, même si elle pense le contraire, elle est bien contente de profiter des bras d’Azzio pour sort de là. Il n’en fait pas trop, elle est capable de l’abandonner là aussi… a moins qu’elle ait fait quelque chose d’illégal et qu’on puisse la relier à cet hôpital… Soudain, Azzio commence à voir la scène sous un autre sens. Il n’a pas le temps de se poser la moindre question pour l’instant il faut agir.

« Oh, tu te débrouillais si bien. » ricane-t-il. En réalité, il ne la suivait pas, elle le sait déjà. Mais il faut reconnaître qu’elle est putain de douée et elle n’a pas besoin de lui pour le savoir. « J’imagine que tu me ranges dans la catégorie des stupides ? » Il lève les yeux au ciel, depuis leur première rencontre, elle le traite d’idiot, il avait finit par comprendre son jugement envers lui, pas besoin qu’elle lui rappelle à chaque phrase. « Et je me répète, je ne te demande toujours pas une histoire d’amour chaton. » Il rit encore, tout en attrapant les bras du premier homme à terre. Il ne veut pas une copine, une amoureuse ou une amante régulière, il veut rien, juste du bon temps. Et malheureusement pour lui, il est fasciné par Lexi, il ne s’arrêtera pas avant d’avoir obtenu ce qu’il voudrait.

Ils regardèrent les noms des malfrats. « Ah ouais, t’es comme ça toi. Tu crois qu’on va prendre ta plainte ? Tu sais t’faire passer pour une parfaite moldue ? » Il est impressionné malgré lui, depuis la chute du secret magique, nombreux sont les sorciers qui se sont encore mieux cachés pour fuir et éviter les moldus, hargneux, qui en veulent à leur vie - ou leur pouvoir. Azzio ne s’est jamais intéressé à cette guerre, qui n’est pas la sienne, il donne déjà sa vie entière à la Cosa Nostra, il n’a pas l’énergie de faire autre chose, mais c’est peut être pour ça qu’il peut ne pas s’y intéresser, parce qu’il a déjà appris à se fondre dans la masse, des sorciers, comme des moldus, il sait se faire oublier. Enfin, sauf s’il a envie qu’on l’entende. Un sourire jaillit sur ses lèvres. « C’est beau de croire encore en la justice humaine. » Il sait combien tout est lent, quel que soit le côté, il sait qu’elle n’arrivera à rien sans la moindre preuve et qu’ils ne possède pas une telle chose. « J’t’accompagnerai pas là-bas par contre. » dit-il en haussant les épaules. C’est son combat, pas celui d’Azzio. Puis, c’est pas comme si elle avait eu envie de sa présence de toute manière.

Ils tournent au coin de la rue, avec les connards toujours assommés et Lexi prend les choses en main, comme toujours. Il la regarde faire en s’adossant au mur de la rue. « Ah ouais ? Tu pars comme ça direct ? Pas même le temps d’une petite bière pour se remettre de ses émotions ? » Evidemment que non, mais qui ne tente rien n’a rien. « Moi j’en aurais bien besoin d’une » lance-t-il en haussant les sourcils en sa direction. C’est une proposition de paix, une façon de lui dire qu’elle n’a pas de dette à rembourser - puis bon, c’est pas comme s’il allait arrêter de la faire chier en vrai - et qu’ils peuvent juste passer à autre chose.

Mais elle ne finit par sa phrase, elle le laisse en plan, sans un merci, ni au-revoir. Alors il attend, qu’elle parte la première, qu’elle s’éloigne pour de bon. Il ne bouge pas, malgré son murmure, malgré ses demi-mots. Il attend qu’elle revienne, qu’elle arrête de s’enfuir, qu’elle accepte une bière, juste une, histoire de ne pas terminer sur une note trop positive. Car bien sûr, ils n’ont rien en commun, s’ils devaient discuter, Azzio se demande bien de quoi ils pourraient parler et dans quelle mesure cela pourrait être autre chose qu’une engueulade déguisée, mêlée d’un débat.
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Sam 19 Nov - 19:33
Soit tu es le boucher,
soit tu es le bétail
Hôpital moldu, Avril 2021 || LEZZIO III Comment faire pour intéresser une femme comme Lexi ? Il fallait se lever tôt. Ou s’appeler Greyback ou Towsen. Dans ce cas précis, il y avait moyen d’attirer l’attention de la jeune médicomage. Les autres personnes lui paraissaient bien futiles et Lexi se targuait de se décrire comme quelqu’un de solitaire. Cela lui convenait pleinement et lui permettait en plus de cela de ne pas avoir besoin de s’attacher à qui que ce soit. Prendre ce risque inconsidéré était inutile et futile et elle n’avait que peu de temps à consacrer à ceux qui ne méritaient pas son attention. Tosello venait soudainement de passer de la catégorie attardé profond à celle d’imbécile pouvant être utile, ce qui -en soit- était une belle amélioration pour Lexi. On progresse disait-il et il n’avait pas idée à quel point. Pour autant, son statut d’imbécile rebutait encore suffisamment la jeune femme pour qu’elle ne le laisse pas s’approcher de trop près. « Prends pas trop la confiance. » déclara-telle tandis qu’il se moquait quasiment ouvertement. « J’avais plutôt pensé à imbécile en réalité, c’est presque moins pire que stupide non ? Mais comme les deux termes sont synonymes, on ne dira rien de plus. » conclua-t-elle sur la question. Elle le fusilla du regard lorsqu’il l’appela chaton. Ce genre de surnoms la rendaient folle de rage. Il trouvait cela drôle, elle non. Cela devait être insupportable d’être lui.

La jeune femme regarda les noms et domicile des hommes qui l’avaient attaqué et elle se fut à son tour de laisser un ricanement s’échapper de sa bouche lorsqu’il lui demanda si elle savait se faire passer pour une parfaite moldue. « Je sais très bien me faire passer pour n’importe qui. » La preuve était dans le sac qu’elle venait de passer autour de son buste, celui qui contenait tout le matériel médical moldu qu’elle venait de chaparder sans aucun remors. « Et il est inutile de perdre son temps dans un commissariat quand il y a des moyens plus simples de piper les dés. » Un sourire grognard s’installa sur ses lèvres tandis qu’elle pensait déjà aux sortilèges de confusion qu’elle lancerait bientôt pour suggérer aux agents ce qu’il s’était passé ici. Ce n’était pas bien compliqué ; tirer les ficelles était plutôt aisé. « Y a pas de justice Tosello. Je ne crois pas à ce genre de conneries. » Elle n’allait pas non plus perdre beaucoup de temps à régler cette affaire. Cela ne la concernait plus vraiment et elle était fatiguée de devoir camoufler ses traces. Mais si elle ne voulait pas qu’on remonte jusqu’à elle… Il fallait bien faire ce qui était le mieux pour que tout cela paraisse le plus non-magique possible. Une fois leurs adversaires au sol, elle estima que son devoir était terminé et prit congé de lui en partant de son côté tout en marmonnant quelques remerciements mille fois voilés. Lexi n’était pas du genre à dire merci ouvertement, cela lui arracherait probablement la langue de faire cela.

Alors qu’elle allait transplanner, elle s’arrêta face à sa proposition qu’elle trouva immédiatement indécente. Parce qu’elle ne buvait jamais d’alcool. Et s’il était un tant soit peu observateur, il l’aurait remarqué puisque lors de leur première rencontre, elle avait détesté le fait que lui et son copain soient ivres. « Bois en une pour moi si ça te chante. » Elle se retourna vers lui et lui dit, amusée, avant de transplanner : « Ce n’est pas vraiment comme cela que j’aime me distraire. Propose-moi plutôt un duel la prochaine fois. » Mais il n’y aura jamais de prochaine fois. Quoi qu’il était bien assez fou pour venir se placer encore une fois au milieu de sa route.

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Soit tu es le boucher, soit tu es le bétail || LEZZIO III
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