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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Let me go. It's my decision. (Robin & Eliza) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 17 Juin - 18:46

Let me go. It's my decision.
Robin & Eliza



Eliza avait mal. Terriblement mal. Elle ne saurait expliquer la douleur qu’elle ressentait. Elle était partagée entre l’envie de la voir disparaître et de tout simplement lâcher prise. Elle souffrait. La jeune femme n’avait repris connaissance que dans l’hélicoptère. Ses yeux peinait à rester ouvert et aucun son ne sortit de ses lèvres. Sa douleur était muette, mais bel et bien présente. Eliza se rappelait être entourée de silhouettes floues qui lui demandaient de rester consciente, de ne pas fermer les yeux, mais le néant finit par l’entourer. Les ténèbres l’enlacèrent de leurs bras froids.

Quand elle se réveilla, la nuit était toujours présente. Une journée était passée depuis son hospitalisation, mais elle l’ignorait encore. Eliza était allongée dans un lit d’hôpital et se mit soudainement à paniquer. Elle tenta d’arracher les fils qui étaient plantés dans son avant-bras. Son pouls s’accéléra et déclencha un bruit affolant sur la machine censée mesurer sa fréquence cardiaque. Puis ce fut un simple bruit strident sans fin quand les fils furent décrocher de son corps. Ce son suffit à alerter les équipes.

— Je veux sortir ! s’exclama-t-elle. Je vais bien. Laissez-moi partir !

Les membres de l’équipe soignante tentèrent de la bloquer sur le lit et elle frappa l’un d’entre eux. À cet instant, une vive douleur la saisit à l’épaule et un gémissement de douleur quitta ses lèvres. Elle tenta de se lever, mais tomba au sol comme si ses jambes n’étaient faites que de coton. Son énergie vitale semblait l’avoir quitté. Elle n’avait pas la force de se battre au moment où une seringue contenant du tranquillisant se planta dans son épaule.

Le choc contre sa peau suffit à lui rappeler toute la mésaventure qu’elle venait de vivre. Eliza se remémora le contact des débris de verre contre sa peau. Elle savait qu’elle en avait reçu une à l’épaule. Sa main se porta sur la zone de la blessure. Un pansement y trônait et la douleur commençait à se réveiller.

— Laissez-moi partir… murmura-t-elle dans un vain élan d’espoir.
— Vous avez subi une néphrectomie, Mademoiselle Johnson. Nous devons vous garder en observation jusqu’à demain soir. Vous avez quelqu’un pour vous raccompagner chez vous ?

Eliza eut soudain l’impression d’être déconnectée de la réalité. Sa bouche s’entrouvrit et elle déposa une main sur son rein. Un autre pansement s’y trouvait. Si son rein était touché, cela ne présageait rien de bon. Elle voulut leur demander s’il s’agissait d’une ablation totale ou partielle, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Sa fréquence cardiaque s’apaisa grâce au tranquillisant, mais elle fut incapable de répondre à l’infirmière. Elle se contenta de se demander combien de temps cela allait durer. Elle ne voulait pas être estropiée. Elle ne voulait pas se faire assister. Elle voulait retourner en mission avec le Blood Circle. Elle voulait casser la figure de sorciers. Eliza voulait assister à une autre aventure de ce genre. Elle voulait retrouver celui qui lui avait fait ça et le forcer à bouffer sa baguette jusqu’à s’étouffer avec.

Ce visage… Elle ne l’oublierait pas. Il s’était pris à elle par surprise et elle ne pourrait lui pardonner. Elle n’avait ni son nom ni son lieu d’habitation, mais elle finirait bien par recroiser sa route. Elle le réduirait en cendres et elle n’aurait pas besoin d’un putain de sortilège à la con pour le faire. Eliza le ferait souffrir jusqu’à ce qu’il la supplie de l’épargner. Ce gars vivrait un enfer.

— Mademoiselle ?
— Quoi ? lança-t-elle d’un ton désagréable.
— Je vous demandais si vous aviez quelqu’un pour vous ramener chez vous.


(c) ROGERS.
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Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Mar 5 Juil - 3:18


Let me go. It's my decision


Feat Eliza Johnson


24 heures avaient passés depuis que nous avions quitté, blessés et fourbus, cette horrible prison glaciale. Lentes heures, minutes et secondes d’agonie dont ma propre douleur ne furent rien. Père avait été évidemment au rendez-vous préférant savoir comment l’attaque se fut déroulée au lieu de me demander comment cela allait. J’avais été tel un automate racontant l’entrée fracassante et optimiste de nos troupes dans le bâtiment maudit puis, la mission s’étant bien déroulée jusqu’à la vision de sortilèges, des sorciers présents de la peur, de la mort, de la douleur … J’avais tenté de garder un ton neutre, mais dès que mon bras droit fut plâtré je ne pus pas m’empêcher de songer, de laisser mon esprit vagabonder à l’excès et dirigé que trop vers Eliza.

- On a eu des blessés …

- C’est ce que je vois ! avait argué mon père tout en pointant mon bras droit et peu clément à toute sensibilité qu’il verrait sur mon visage. Au moins, la mission est remplie. C’est ce qui compte mon fils !

- Ce n’est pas tout ajoutais je un peu blasé par son manque d’empathie. On a récupéré une créature trouvée dans la prison. Je ne sais pas trop si c’est une bonne idée. Elle doit coûte que coûte être sécurisée …

Mais père ne m’écoutait que d’une oreille distraite semblant plus euphorique par cette découverte qu’effrayé. Nous nous dirigions ensuite vers sa limousine de fonction. Nous parlions que peu durant le trajet vers son penthouse de Londres et uniquement de choses futiles. Non, je n’avais pas envie de parler d’Eliza avec mon père et surtout pas de cette douleur à la cage thoracique telle une énorme boule dépression qui m’empêchais de sourire : de toute manière, il ne me comprenait jamais. Je n’avais pas pu voir Eliza jusqu’à maintenant et je crus sincèrement ne pas dormir de la nuit ne sachant pas comment elle allait. J’eus donc cette information capitale quelques heures plus tard en conversation téléphonique avec le directeur de l’hôpital : une néphrectomie ? Non … Vidé de ce qui aurait pu me rester de positif en moi, j’enrageais littéralement. Contre les sorciers, contre moi … Surtout contre moi en fait. Je gueulais, ainsi, à ce pauvre directeur qui faisait simplement son travail.

- Si elle meurt ! Si elle a des séquelles quoi qu’elles soient, je vous jure que je vous poursuis en justice ! Et je sais de quoi je parle, je suis avocat !

Ce fut donc une soirée entre père et fils, mère étant au manoir de Manchester. Après avoir conversée au téléphone avec elle, je me tapais un film policier américain dans lequel le héros finissait par avoir le dessus sur le méchant. En gros, c’était le genre de film que mon père adorait l’énergisant. Une longue soirée qui me ramenait sans cesse à l’attaque et à stresser pour Eliza. J’aurais préféré un film de type comédie où personne ne se prenait jamais au sérieux. Ma famille le faisait tellement trop. Puis, avachis dans le canapé, je tombais de sommeil et cela bien malgré ce plâtre qui m’empêchait de trouver une position confortable. Je ne pensais pas pouvoir m’endormir, mais c’était sans compter ma blessure, l’énergie retombant d’un coup après l’action de la soirée. Je sombrais telle une bûche dans le lit de la chambre des invités pour ne me réveiller qu’à midi le lendemain.

Je n’avais alors qu’une seule idée en tête soit de me diriger immédiatement vers l’hôpital, vers Eliza. Je ne pensais même pas manger. Et je m’en voulais tellement. J’aurais dû, être là pour elle. J’aurais dû avoir de meilleurs réflexes et me déplacer aussitôt vers elle : de ne pas figer lorsque j’ai vu Nathan. Je n’avais même pas songé à lui ! Et je m’en voulais encore plus tel si Eliza et Nathan étaient deux faces d’une même monnaie : si j’en protégeais une, je ne pouvais pas le faire avec l’autre. M’enrageant et à cause de ma vie complètement folle et à cause de ce t-shirt qui refusait de passer dans le plâtre, je gueulais comme un forcené. Finalement, après un regard blasé de mon père et ravalant ma fierté, je reçus l’aide de l’un de ses gardes du corps. Ce dernier m’aida même à attacher les lacets de mes chaussures. Au moment où il me demandait s’il pouvait me conduire, je rigolais ironique à son sérieux.

- Vous êtes sérieux, là ? Non, c’est bon, je vais prendre l’autobus.

Ce fut donc vêtu d’un jeans, d’un t-shirt sous un manteau de type coupe-vent le bras en écharpe que j’affrontais la pluie qui ne cessait de tomber probablement depuis ce matin. Le ciel était complètement bouché et des flaques d’eau s’étaient accumulées dans les rues. Une attente d’un autobus qui avait semblé prendre son temps puis, un trajet trop long qui me conduisait à l’hôpital, vers Eliza. J’avais manqué à mon devoir. Si elle était m … Non ! Je ne me le pardonnerais jamais. J’avais juré de la protéger ! J’avais … Je … Je l’aimais. Je le savais. Remontant l’allée menant au grand bâtiment des soins à Londres, une énième fois depuis des mois, je sentis mon cœur battre plus fort à penser à Eliza. Au bureau d’accueil, je demandais sa chambre que j’aurais pu trouver plus rapidement si cela n’avait pas été de l’ascenseur s’amusant à prendre son temps.

Dans le couloir, je marchais rapidement gardant, néanmoins, un certain respect envers le personnel soignant en saluant une à gauche et un autre à droite. Subitement, je vis que tout le personnel infirmier se dirigeaient en courant vers une porte … Mais c’était la porte qu’on m’avait indiqué être celle de la chambre d’Eliza. Mon cœur ratait un battement alors que je finis la distance me séparant d’elle au pas de course. Que ne fut pas ma surprise lorsque je la vis au sol, les machines arrachées et retenue de tous côtés.

- Eliza ! Tu es réveillée !

- Monsieur. Êtes-vous ici pour ramener mademoiselle Johnson chez elle ?

Pris par surprise à cette question qui, de prime abord, ne semblait pas me concerner, je me pourléchais les lèvres nerveusement. Je fronçais les sourcils tentant de croiser le regard d’Eliza avant d’articuler quelque chose avec un semblant de compréhension.

- Euh, sûrement. Mais que fait elle au sol ?

Comme s’ils n’avaient pas été là, je me forçais un chemin au travers du personnel infirmier pour prendre Eliza l’amenant contre moi à l’aide de ma main libre puis, l’assoyant dans le lit. Un autre homme m’avait aidé, mais je ne le voyais pas plus. Je n’aurais même pas pu me rappeler ni de son âge ni de la couleur de ses cheveux ni rien. Je n’avais d’yeux que pour elle.

- Eliza, je suis tellement heureux de te voir réveillée, mais tu ne devrais pas te lever. Tu as été gravement blessée la sermonnais je comme à un enfant. J’ai tellement eu peur pour toi. J’aurais voulu rester à l’hôpital, mais mon père est venu me chercher ! Je viens à peine d’arriver.

Déblatérant ces mots avec rapidité, je reprenais au même rythme une certaine joie de vivre. J’étais heureux. Elle était réveillée. J’en venais à sourire sincèrement allant même à faire une petite blague.

- Ça ? pointais je contre mon bras droit plâtré ? Ce n’est rien, mais tu aurais dû voir l’armoire à glace qui m’a attaqué.

En réalité, le sorcier n’avait pas été aussi costaud que cela, mais chut parce que cela allait brimer ma blague et je voulais voir Eliza sourire.



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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

anaphore
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Jeu 4 Aoû - 18:39

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Robin & Eliza



Eliza avait terriblement peur. Elle était désorientée et ne comprenait rien à tout ce qui se passait. Elle se rappelait à peine de la mission qu’elle venait d’effectuer. Tout semblait si flou dans sa tête. Les détraqueurs… Elle avait bien senti la joie quitter les environs quand ils avaient gagné Azkaban. Elle se rappelait aussi d’un sorcier aux cheveux châtains qui lui avait envoyé des tas de morceaux de verre. Puis c’était le trou noir. Eliza avait perdu connaissance, persuadée que la mort était venue pour elle. Cela ne l’aurait pas surprise après toutes les missions dangereuses qu’elle avait effectuées. Il fallait bien s’attendre à ce qu’elle y passe un jour. Eliza ne pourrait pas toujours s’en sortir face aux sorciers, mais cela ne la dérangeait pas, du moment qu’elle quittait ce monde en ayant vengé ses parents. Un véritable bulldozer. Son objectif était de faire le plus de dégâts possibles. Elle voulait détruire tous ces sorciers jusqu’au dernier. Aucun répit. Ils méritaient de voir la puissance des « moldus » qu’ils avaient sous-estimés.

Pourtant, à cet instant, elle se sentait si faible. La jeune femme n’avait même pas assez de force pour tenir sur ses jambes. Elle avait atrocement mal aux reins et ne comprenait pas encore tout ce qui s’était passé. Si elle avait pu choisir, elle aurait préféré mourir que d’être dans un état misérable. Rester coincée au lit était sa hantise. Elle n’avait personne pour veiller sur elle. Personne pour veiller à ce qu’elle se remette vite. Eliza était seule dans une maison vide, glaciale, parce que ses parents avaient quitté ce monde, trois ans plus tôt, et que rien ne pourrait changer ça. Pas même un coup de peinture.

Prenant conscience de l’état misérable dans lequel elle était, les machines autour d’elle s’affolèrent. Elle arracha sans délicatesse les pansements qu’elle avait aux bras. Elle n’avait pas besoin de perfusion. Elle allait bien. Eliza pouvait repartir en mission combattre les sorciers. Ce n’était pas un bras en atèle, des points du suture, des courbatures et un rein en moins qui allaient changer ça. Ces infirmiers avaient intérêt à lui laisser le champ libre, parce qu’elle allait les fracasser.

Pas le moins du monde… Eliza n’avait même pas la force de se relever. Comment pouvait-elle avoir perdu un rein ? Elle savait ce que cela voulait dire : des contrôles médicaux, des risques supplémentaires en mission, une impossibilité de l’offrir à quelqu’un dans le besoin… Ces sorciers allaient le payer très cher. Elle martela du poing contre le sol de l’hôpital.

— Laissez-moi me lever ! Je vais très bien !

Robin arriva à ce moment-là et découvrit l’état pitoyable dans lequel elle était. Son cœur rata un battement. Voir un visage familier lui procura le plus grand bien et elle essaya de contenir les petites perles salées qui se formaient dans ses yeux. Il l’aida à se relever avec un autre infirmier qu’elle ignora totalement. Elle n’était plus seule. Elle était persuadée que tout irait mieux maintenant.

— Je… Je leur ai dit que je pouvais partir toute seule, mais ils ne veulent pas me croire. Tu peux me ramener chez moi, s’il te plaît ?

Eliza se sentait si faible. Elle prononça ces mots lentement, dans un murmure imperceptible pour les employés de la structure. La jeune femme voulait quitter cet endroit miteux et retrouver sa maison. Elle voulait être chez elle, même si elle ignorait comment elle allait se débrouiller pour les affaires du quotidien. Sa chambre était à l’étage. Elle n’était pas un cordon bleu en cuisine et arrivait à peine à se déplacer. Pourtant, elle voulait retourner au QG et frapper dans un sac de sable tant elle était énervée par cette mission. Elle était un échec cuisant à ses yeux. Jamais elle ne pensait finir dans un état aussi misérable. Eliza était une guerrière qui ne flanchait jamais devant l’ennemi, mais elle n’avait pas vu ce coup venir. Rester au lit ne lui ressemblait pas. Elle avait besoin d’être active, mais comment pourrait-elle le faire si elle était condamnée à ne pas trop bouger et à se bourrer de médicaments. Hors de question, d’ailleurs ! Elle préférait mille fois avoir mal qu’utiliser un truc qui allait affaiblir son corps. Son système immunitaire était costaud. Il n’avait pas besoin de ces merdes pour l’aider à se rétablir !

Quand Robin lui montra son plâtre, elle eut un petit sourire entre l’amusement et le côté désolé. Lui aussi avait été amoché. Même s’il se défendait bien, il aurait pu aussi glisser et se casser le bras. Peut-être d’ailleurs voulait-il éviter qu’elle se moque de lui ? Eliza en aurait été capable, même dans son état pitoyable. Pourtant, elle se contenta de le prendre dans ses bras. Elle était heureuse qu’il soit là avec elle. Elle avait besoin de lui pour sortir de cet endroit miteux.


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Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Ven 19 Aoû - 23:35


Let me go. It's my decision


Feat Eliza Johnson


La chambre était chaude alors que ma nuit fut froide, si froide. Aussitôt, une bouffée de chaleur s’emparait de mon corps, de mon visage lorsque j’entrais. Mon cœur faisait une embardée à voir Eliza au sol, sans les fils et tous ces instruments branchés sur son corps pour l’aider. Elle était orgueilleuse, fière … C’était ce que j’aimais d’elle en réalité. Ceci ne lui sciait pas. Mais moi, je voulais surtout son bien-être en ce moment. Je voulais qu’elle aille mieux. Donc, avec l’aide d’un infirmier bien baraqué – étrangement, je me sentais si petit, si laid à côté – je ramenais mon amie dans le lit.

On la reconnectait finalement aux multiples machines présentes tout autour du lit à mon soulagement, mais aussi à l’apparition de cette boule de morosité courant dans ma gorge. Je n’aimais pas voir Eliza dans cet état : pas elle. Encore, pas celle qui était si forte, bien plus forte que je ne l’étais moi-même. C’était elle qui, depuis des mois maintenant, me donnait la confiance de continuer, d’espérer et de revenir vers la lumière. Son seul regard ne cessait de m’insuffler courage et force. La voir dans ce lit me brisais le cœur …

- Quoi … ?

Que je chuchotais tout près de son oreille, prenant sa main, son bras pour la soutenir l’aidant lentement à se recoucher dans le lit. Évidemment, je n’avais pas pu m’empêcher de sourire optant pour des paroles raisonnables, trop sérieuses pour commencer puis, ramenant mon humour juste après. Je voulais la faire rire, je voulais revoir ses piques à mon encontre, sa force surtout.

- Je ne sais pas Lizzy. Je ne pense pas qu’ils vont te permettre de sortir maintenant. Tu as été blessée.

J’appuyais mon front contre le sien dans un geste se voulant protecteur, ma main droite n’ayant point encore lâcher la sienne. Je voulais qu’elle ressente la chaleur de mon corps pour lui permettre de reprendre le sien, la voir brûler tel un phœnix. Je n’arrivais pas à m’enlever cette vision de la tête. Eliza, le phœnix. Elle refuse cette comparaison, mais pour moi, le phœnix n’était pas un sorcier. Il n’avait donc aucun lien avec cette guerre. Non ? Il était au-delà de celle-ci comme nous ici ensemble …

Je ne savais plus à quoi je pensais et sûrement que la fracture à mon bras me faisait délirer – jamais une fracture n’avait fait halluciner qui que ce soit, mais il fallait bien un début à tout – Alors, comme convenu je blaguais. Et elle sourit. C’était léger, mais c’était bien là.

- Au moins, j’ai réussi à te faire sourire.

Recommençais-je à chuchoter cette fois dans son oreille, mon ton à moitié taquin. Alors, elle me prit dans ses bras et je ne pus pas refuser son étreinte. Mieux, je l’accueillis totalement refermant mes bras musclés autour de son corps la serrant pour la réchauffer, pour la protéger et pour que jamais plus rien ne lui arrive. M’assoyant en partie sur le lit, je pus ainsi me tenir plus confortablement. Je posais ma tête contre son épaule, je fermais les yeux et tout autour de nous disparaissait. J’étais seul avec Eliza ressentant sa chaleur, sa douce odeur, son parfum enivrant mes narines. Je murmurais des mots, des regrets.

- Je m’en veux. J’aurais dû être plus vif, plus rapide. J’avais été occupé à heurter des murs quand je t’ai entendu crier. Repassant les événements dans mon esprit, je déglutis pour faire passer la boule d’émotion présente dans ma gorge. J’aurais voulu rester avec toi toute la nuit tu sais, mais mon père en avait décidé autrement préférant regarder Die Hard 2.

Lâchais-je dans un petit soupir sardonique envers cette attitude protectrice subite de mon père. Je relâchais lentement, très lentement mon étreinte et reposais Eliza contre les oreillers. Je souriais tristement, car dans mon for intérieur ce fut bien la surprise de voir Nathan sur les lieux qui m’empêcha de me diriger plus vivement auprès d’Eliza. J’avais été figé, pas vraiment par la douleur, mais par l’effarement de voir mon cousin. Je n’avais pas compris le pourquoi il se trouvait là et ce ne fut pas faute d’avoir essayé de le contacter.

Mes yeux se remplissaient de larmes et j’étouffais un sanglot en baissant le regard. Je ne sais pas si j’en voulais à Nathan. De m’avoir menti. De ne m’avoir jamais parlé prendre part à cette guerre. C’est sûr, j’avais l’impression d’être trahi. Toutefois, je m’en voulais beaucoup plus à moi. Est-ce qu’Eliza serait chez elle et en pleine forme à l’heure qu’il est si j’avais agi plus rapidement ?



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Sam 24 Déc - 10:19

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Robin & Eliza



Eliza ne l’avouerait jamais, mais ce qui l’avait le plus terrifié dans cette histoire, c’était la peur de mourir. Elle partait toujours au combat, à la guerre, avec son air effronté qui lui collait si bien à la peau, et elle ne se posait jamais de questions. Elle fonçait, tête baissée, l’esprit embrumé par l’image de ses défunts parents. La rage et l’envie de faire payer à ses sorciers prenaient inévitablement le dessus sur sa raison. Son regard se voilait et elle ne répondait plus d’elle-même. Au fond, Eliza ne savait même pas si elle serait satisfaite de l’exécution du meurtrier de ses parents. Elle avait cette impression qu’elle en voudrait encore plus.

Ses limites n’existaient plus depuis des années. De toute manière, elle ne voulait pas s’en instaurer à elle-même. Elle ne voulait pas être faible. Pourtant, elle se retrouvait allongée dans un lit d’hôpital, persuadée qu’elle aurait pu y passer. Sur ce sol glacé d’Azkaban, elle avait vu sa vie défiler devant ses yeux. Au fond, elle savait que ses parents n’auraient pas voulu ça pour elle. Ils lui auraient souhaité un avenir bien plus radieux, mais elle ne pouvait s’y résoudre. Sa part d’humanité était partie en même temps que les deux personnes qu’elle aimait le plus au monde.

Elle avait eu peur, mais au fond, elle se sentait plus vivante que jamais. Eliza avait envie d’aller manger une glace, de se promener et de danser jusqu’au bout de la nuit. Elle n’avait pas envie de rester bloquer dans un lit d’hôpital avec tout un tas de branchements étranges. Elle allait bien au fond d’elle et elle avait envie de conquérir le monde. Toutefois, ces infirmiers ne voulaient rien savoir et c’était ce qui l’énervait le plus dans toute cette histoire.

— Je veux partir d’ici. J’ai des droits. Vous ne pouvez pas me forcer à rester là.

Eliza savait au fond d’elle que ce n’était pas raisonnable, mais elle se voilait la face. Elle n’avait pas envie de rester ici, parce qu’elle avait l’impression que tout ça devenait réel. Elle prenait conscience qu’elle aurait pu mourir et détestait cela. Elle n’avait pas envie de se remettre en question. Sa vie actuelle lui convenait très bien. Entamer une longue introspection, rythmée par le son strident des machines de l’hôpital, n’avait rien d’intéressant.

— Merci. Je sais que j’ai été blessée. Mais je vais bien. Je suis en vie et je veux rentrer à la maison.

La jeune femme avait été plus amère que ce qu’elle n’aurait voulu pour Robin. Il était présent et démontrait son affection. Elle n’avait aucun droit de lui envoyer son venin dessus. Heureusement, il ne lui en tint pas rigueur et parvint même à lui faire esquisser un petit sourire. Une petite victoire, mais pas des moindres quand on savait l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait.

Quand Robin mentionna son cri, un frisson lui parcourut l’échine. Elle ne se souvenait pas avoir crié. Elle se souvenait juste de la sensation des multiples bouts de verre qui s’enfonçaient dans sa peau. Puis le noir complet. Elle avait entendu des bruits d’hélicoptère, mais n’avait plus eu aucune sensation dans son corps. Elle avait été incapable de distinguer la personne qui l’avait maintenu en vie. Elle n’avait pas réussi à ouvrir ses yeux à ce moment-là.

Toutes ces images mirent Eliza profondément mal à l’aise. Elle avait échoué dans sa mission. Et en beauté ! Elle n’avait aucune envie de se remémorer ce passage, mais elle se jura intérieurement d’aller massacrer le sorcier qui lui avait fait ça. Il ne pouvait pas s’en sortir sans encombres.

— Bof. Je préfère Mission Impossible.

Elle tenta un demi-sourire, un peu déformé par la douleur qui se réveillait. Elle voulait changer de sujet, ne pas s’éterniser sur cette mésaventure. C’était terminé.

Enfin. Pas pour Robin qui retint un sanglot. Les sourcils de la femme se froncèrent et elle posa son index sous son menton pour l’obliger à la regarder.

— J’espère que c’est pas pour moi que tu es dans cet état-là. Parce que je vais bien, lança-t-elle, quelque peu inquiète pour son ami. Et si c’est autre chose, tu peux m’en parler. De toute manière, je ne peux pas trop bouger, alors tu peux me raconter tout ce que tu veux.


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Robin D. Kane
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Ven 6 Jan - 2:16


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Feat Eliza Johnson


Tout mon corps avait résonné du spasme musculaire, de la chair de poule qui courra un instant dans celui d’Eliza. Je n’avais pas pu m’empêcher de le ressentir, ce dernier se propageant dans mon corps me faisant frissonner à mon tour. C’était comme si nous n’étions, en ce moment, qu’un seul vibrant d’un seul tout. C’était un frisson plus émotionnel qu’autre chose. Après tout, il devait bien faire 32 degrés sinon plus dans cette pièce. Sûrement que les médecins souhaitaient se débarrasser des patients à coup d’insolation … Mais je ne souriais pas. Je ne riais plus n’ayant même plus envie de le faire dorénavant. Une boule se formait toujours plus grosse et plus présente dans ma gorge allant jusqu’à acheminer un trémolo dans ma voix, dans les mots dits. Un sanglot en sortait résultant en mon esprit troublé, coupable de ne pas avoir agit correctement.

Brisé entre la protection que je vouais à mon cousin et celle que je souhaitais pour Eliza. Et si elle savait … ? Elle me tuerait. Olivia ne l’avait pas fait, mais Eliza … Elle dirait tout à mon père et je serais un traître, un rebelle …

- Rien …

Commençais-je donc dans un murmure pendant que mes yeux ne pouvaient faire autrement que l’observer, ses doigts presque violents dans leur prise me forçaient à le faire. Je voyais là toute la détermination et la force régnant dans ses yeux. Je souris bêtement et niaisement me remémorant aussitôt les mots de la jeune femme au moment de mon entré dans la chambre : Qu’on ne pouvait pas la forcer à rester ici. Je savais qu’elle ne le ferait pas et, étrangement, j’avais une envie folle de l’en délivrer. Ne serait-ce que pour 1 heure ? Oui. On regarderait Mission Impossible, effectivement bien meilleur que Die Hard 2, - car qu’en savait mon père ? - On imaginerait tous les moyens possibles pour annihiler celui qui avait blessé Lizzy. J’en avais follement envie. J’avais envie de faire des folies avec elle. C’était presque animal. Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant voulu m’amuser et briser les règles.

- Ce n’est rien vraiment Lizzy. Rien du tout. J’ai juste vraiment eu peur pour toi. Je me suis senti tellement pleutre, tellement un bon à rien coincé entre un mur et un sorcier … Je t’ai entendu … Je savais que quelque chose de terrible était arrivé. J’aurais dû agir plus rapidement. Je t’ais porté pour sortir de cet horrible endroit. Je n’ai tellement pas voulu te lâcher même dans l’hélicoptère. Je crois que je t’ais lâché lorsque le médecin me la carrément ordonné dans la salle des urgences …

Les larmes pas encore totalement sèches, je lâchais un petit rire quant à mon comportement idiot voire enfantin. J’étais toujours assis sur le lit mes yeux plongés dans les siens, mon bras gauche blessé laissé ballant le long de mon corps et mon sourire revenant grâce à la pensée de mon attitude protectrice qui ferait sûrement réagir Eliza. Je m’étais senti coupable voilà pourquoi j’avais réagi comme ça. J’avais eu si peur de la perdre. Était-ce cela l’amour ? D’agir niaisement même si ladite personne me traiterait d’idiot ? Je m’en fichais, je crois.

En place et lieu de me redemander sortir de cette chambre d’hôpital une bonne fois pour toute, Eliza arriva à me faire sincèrement rire en m’intimant à lui parler de n’importe quoi vu son incapacité à bouger. Je la taquinais. Vraiment, je ne faisais que la taquiner. Je savais que rester dans ce lit la déprimait énormément après tout.

- Tu souhaites vraiment que je te parle de n’importe quoi ! Je te jure que dans 10 minutes, non 5, tu biperas l’infirmière pour me faire chasser d’ici à coup de bâton !

Et je me trouvais tellement drôle. Sûrement que je ne l’étais pas vraiment. Plus j’étais nerveux et plus je me mettais à blaguer cachant, ainsi, mon énervement. Et actuellement, j’étais très nerveux pour Eliza. Je lui souriais donc stupidement tel si j’étais si fier de mon coup pour reprendre, légèrement, mon sérieux un peu plus tard.

- Mais si toi tu ne peux pas bouger, moi je peux. Veux-tu que j’aille te chercher un truc à manger ? Je commence à avoir faim moi et, bon … La bouffe d’hôpital, ce n’est jamais très très appétissant. Je ne voudrais pas que tu sois malade en plus d’être blessée.

Lâchais-je dans un nouveau regard malicieux. Au même moment, une infirmière pipa mot au travers de la porte m’interdisant de son regard fermé et diablement trop sévère d’opter pour une idée aussi saugrenue que celle-ci. Je soupirais légèrement songeant finalement à juste aller me chercher un truc de distributrice automatique : beurk. Je n’avais plus trop envie de sortir dans ce temps de pluie si ce n’était que pour moi.



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Jeu 12 Jan - 19:12

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Robin & Eliza



Quand Robin annonça qu’il n’y avait rien, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils et de l’observer avec un air sévère. Elle détestait qu’on lui mente de la sorte. Elle voyait très bien que quelque chose n’allait pas. Elle n’allait pas le laisser s’en sortir aussi facilement. Eliza était déterminée à comprendre ce qui se passait dans la tête de son ami, qu’il le veuille ou non.

— Si tu ne me dis rien, je vais devoir utiliser mes super-pouvoirs. Crois-moi, ça ne va pas être une partie de plaisir pour toi.

Elle leva l’index et tenta de rester sérieuse, quelques instants, mais un doux sourire finit par illuminer son visage. Par sa présence, elle arrivait à se faire à cette réalité, celle où elle était bloquée dans un lit d’hôpital. Il rendait la vie un peu moins difficile à supporter. Ne rien pouvoir faire était sa hantise. Elle vivait une vie où elle allait constamment à mille à l’heure. Se retrouver sous perfusion ne lui convenait pas.

Quand elle entendit le discours de Robin, son cœur se serra dans sa poitrine. Elle ne comprenait pas qu’on puisse autant s’inquiéter pour elle. Elle n’avait pas beaucoup d’attache à Londres. La jeune femme avait repoussé tout le monde aux décès de ses parents. Les seuls contacts qu’elle avait, c’était à la salle de sport quand elle mettait ses adversaires à terre. Les sorciers… C’était autre chose. Elle les exécutait à distance, la plupart du temps. Une bonne balle de revolver et elle ne les entendait plus déblatérer leurs conneries.

Eliza n’était pas la même personne que trois ans auparavant. Elle avait changé, pour le meilleur ou pour le pire. Voir Robin s’inquiétait de la sorte lui provoqua tout un tas d’émotions qu’elle ne parvint pas à décrypter. Elle se gratta la nuque et se mordilla la lèvre inférieure. Elle était désolée de l’avoir inquiété, mais elle trouvait ça stupide comme réaction.

— Je n’ai pas besoin d’un homme courageux pour venir à ma rescousse. Jamais. Je me suis toujours débrouillée toute seule. Si un jour, je quitte ce monde, ça ne sera que de ma faute, sans doute dû à un manque de vigilance. Alors je ne veux pas que tu t’en veuilles. L’avenir est incertain, surtout quand on s’investit au Blood Circle.

Les statistiques parlaient d’elles-mêmes. Il y avait plus de membres de leur organisation qui mouraient que de simples moldus. À se battre pour leurs convictions, ils finissaient par en perdre la vie. Pour Eliza, il n’y avait pas meilleure façon de quitter ce monde que d’accomplir ce qui lui semblait être juste. Robin n’avait pas à culpabiliser face à cela. Elle ne le permettrait pas.

— Arrête tes âneries ! Je n’ai pas besoin d’une infirmière pour ça. Je te chasserais moi-même à coup de bâton s’il le faut !

Elle lui fit un clin d’œil, dans l’espoir d’apaiser son esprit. Il avait sûrement des choses plus importantes à traiter qu’une fille coincée dans un lit d’hôpital. En plus, elle était en vie ! Robin pourrait dormir sur ses deux oreilles cette nuit.

Cet échange fonctionna assez bien puis qu’il se détendit et lui proposa de manger quelque chose de délicieux. Son estomac ne demandait que ça ! Elle était écœurée par la nourriture des hôpitaux depuis son dernier séjour. À croire qu’ils voulaient rendre cet épisode mémorable et encore plus affreux qu’il ne l’était déjà. Eliza attendit donc que l’infirmière s’éclipse et attrapa la main de Robin. Ses yeux se plantèrent dans les siens et elle lui transmis sa requête.

— Est-ce que tu crois que tu peux acheter une pizza en bas de la rue ? Je tuerai pour avoir une chèvre-miel, là, tout de suite, maintenant !

Eliza ne plaisantait qu’à moitié. Elle n’allait pas tuer un infirmier, mais elle était prête à le mordre de toutes ses forces s’il ne lui autorisait pas une pizza pour son prochain repas. Au vue de l’heure, ce n’était pas approprié, mais elle avait totalement perdu la notion du temps.

— Il est quelle heure, Robin ?

Non, parce qu’on lui avait dit qu’elle sortirait le lendemain. Cette notion n’était pas la même en fonction du moment de la journée. Eliza n’avait aucune envie de rester ici vingt-quatre heures de plus.


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Robin D. Kane
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Feat Eliza Johnson


Je n’avais pas eu vraiment la motivation de la contredire même si ce n’était pas l’envie qui me manquait. Je ne savais pas comment lui en faire part sans qu’elle se braque contre moi. Peut-être étais-je tel le stéréotype qui circulait sur les hommes. Peut-être stipulait-elle que j’étais un homme ne voyant pas la valeur intrinsèque des femmes. Qu’une femme avait toujours besoin de protection. Que je n’étais pas féministe. J’avais légèrement soupiré à ses mots qui, à mes yeux, ne la valorisaient pas du tout. Je ne pensais pas la voir comme une femme faible. Jamais ! Voyons ! Bien au contraire, je savais bien qu’Eliza Johnson était bien plus forte que moi. Seulement, elle était mon amie et je m’en faisais pour elle. Je l’appréciais, je l’aimais trop pour m’empêcher de ne pas tenter de la protéger. C’était ce que les amis faisaient après tout. Ils se protégeaient les uns les autres. Eliza … Garnet … Même Charly étaient pareilles et je ne parlais même pas d’Olivia. J’avais l’impression d’être un mâle alpha venu d’un autre temps à leurs yeux, aux yeux d’Eliza. Je savais bien que faire partie du Blood Circle, surtout si on se trouvait sur le terrain, était dangereux. Je savais que cela pouvait mener à la mort … À la mienne même. Parfois, je ne savais même plus pour quelle raison, je me battais.
Je refusais, toutefois, de voir la fatalité de la mort au bout. Pas pour mes proches. Pas pour Eliza.

- Je sais, mais tu es mon amie Lizzie … Voyons, je serais un bien piètre ami si je me fichais de ta santé.

J’avais alors souris tout aussi niaisement que précédemment, mais restant à tout le moins sincère sans plus. J’avais voulu dire plus. Que je voulais être plus que cela. Beaucoup plus. Mais, elle ne le voulait pas donc je la respectais. Je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. J’en avais un tas du respect pour sa force entière, pour elle tout simplement. Je ne savais de cesse de l’admirer et qu’elle se diminue comme ça me faisait tant mal au cœur. Qu’elle pensât mourir, tout simplement, par sa faute pour la cause du Blood Circle ne faisait pas partie de moi. Cela me faisait peur. Si peur. J’étais devenu plus proche que jamais d’elle depuis le décès de ses parents. La simple mention de sa propre mort m’était entièrement intolérable.

Et je rigolais m’imaginant être chassé à coups bâton manié avec brio par Eliza. Si elle me fit un clin d’œil, je lui offrais une belle langue tirée très immature et puéril que mon père ne devait jamais voir. Mais je m’en fichais. Je m’amusais avec Eliza lui proposant même de manger de la pizza. Mets accepté, juste après que le regard sévère de l’infirmière disparut dans le couloir. Lizzie eut même la brillante idée de me proposer le restaurant au coin de la rue. Je me levais, ainsi, aussitôt cherchant tout de suite mon portefeuille dans ma poche de jeans et rétorquant dans un regard de connivence.

- Comment as-tu fait ? C’était exactement à ce restaurant que je pensais. Et je note ta préférence …

J’allais pour sortir, sachant que l’infirmière ne reviendrait pas avant un bon 30 minutes, avant qu’Eliza ne m’interrompe dans mon geste pour me demander l’heure.

- … Heu … Il est 11h :30 même si ça ne paraît pas dehors parce qu’il pleut lâchais-je ironique. En fait, c’est le temps de manger et j’ai une faim de loup ! clamais-je dans un large sourire. Je vais tenter de faire au plus vite. Ne t’inquiètes pas.

Je ne savais pas combien de temps cela me prit de descendre par l’ascenseur et de rejoindre le restaurant. Sûrement trop. Il y avait eu plusieurs personnes devant moi et l’attente de la commande prit tout autant de temps allant jusqu’à me faire saliver de toutes les bonnes odeurs. C’était un fait. Les restaurants attiraient les gens par l’odeur. Bah, ce n’était pas moi qui allait les poursuivre pour embellir Londres de bonnes odeurs. Enfin, j’étais retourné dans l’hôpital. Subitement, sans demander mon reste, je m’engouffrais dans les escaliers parce que l’infirmière sévère venait de passer dans mon champ de vision. Si Eliza ne me rouait pas de coups de bâtons, je sentais que cette femme allait le faire. Non mais, elle me faisait peur ! J’avais couru les derniers milles déboulant dans la chambre, complètement essoufflé.

- Je viens de passer par l’escalier de secours ! Te rends-tu compte que ton infirmière m’effraie plus encore que mon père !

Et sans crier gare, je me mettais à rigoler franchement et surtout bêtement.



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Lancé de dés:


 
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Le membre 'Robin D. Kane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Résultat :
Let me go. It's my decision. (Robin & Eliza) Non
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Jeu 26 Jan - 9:19

Let me go. It's my decision.
Robin & Eliza



Sa relation avec Robin était… Compliquée. Eliza n’arrivait pas à mettre de mots justes pour la qualifier. Tout était devenu extrêmement étrange depuis la nuit qu’il avait passé chez elle. Certes, ils n’étaient pas allés plus loin qu’un baiser, mais elle avait l’impression que la symbolique était lourde derrière ce geste, sans vraiment en connaître la raison. La jeune femme n’avait pas eu de petit-ami depuis des années, maintenant. Son rythme de vie ne le permettait tout simplement pas. Entre sa galerie à New York qu’elle tenait autrefois, celle qu’elle venait d’ouvrir à Londres, la rénovation de la maison de ses parents et son intégration au Blood Circle… Eliza n’avait presque pas de temps pour des loisirs. Elle courait sans cesse partout. Ses seuls moments de détente étaient à la salle de sport, quand elle pouvait taper sur quelqu’un. Il y avait plus glorieux tout de même…

Quoi qu’il en soit, elle allait bien être obligée de revoir son organisation à cause de cette blessure. Cela l’embêtait. Elle avait des tas de choses à entreprendre et n’avait aucun envie d’être clouée au lit pour la semaine. Elle s’était même engagée dans une mission pour le Blood Circle et elle savait pertinemment qu’il n’attendrait pas après elle. Une moue au visage, elle voyait ses routines du quotidien disparaître et elle ignorait encore comment elle allait bien pouvoir occuper son temps.

— C’est gentil de ta part de t’inquiéter pour moi, mais je vais bien.


En tenant compte du fait quelle avait failli mourir quelques heures auparavant, oui, elle allait assez bien. Toutefois, Eliza n’irait pas jusqu’à dire qu’elle ne ferait pas de cauchemars sur la nuit dernière. Elle ressentait encore les morceaux de verre qui s’enfonçaient dans sa chair. Elle se revoyait encore vaciller et tomber en avant. Plus jamais elle ne se sentirait aussi faible. Elle refusait de revivre un tel moment. Eliza avait été faible et avait manqué de vigilance. Cela ne se reproduirait pas.

— Je t’ai dit, j’ai des super-pouvoirs. Je sais lire dans les pensées, se moqua-t-elle en lui offrant un clin d’œil.

Quand Robin lui annonça l’heure, ses yeux s’écarquillèrent. Elle ne s’attendait pas à un réveil aussi tardif. Elle s’était absentée près d’une journée et, pourtant, elle n’avait pas l’impression d’avoir dormi autant de temps. Une moue se dessina sur son visage, tandis que son ami quittait sa chambre. Elle commençait, elle aussi, à avoir faim. Son ventre gargouillait. Cette infirmière n’allait sûrement pas l’empêcher de dévorer une bonne pizza. Sa santé passait avant tout le reste. Ce n’était pas ces fils qui allaient l’empêcher de faire ce qu’elle voulait.

Pendant l’absence de Robin, elle attrapa son téléphone et parcourut les réseaux sociaux. Il n’y avait rien d’intéressant, mais cela lui permit de passer le temps. Quand elle voyait les photos de ses amies à New York et de leurs petits-amis, elle eut un léger sourire. Eliza n’avait jamais aspiré à cette vie, parce qu’elle allait constamment à mille à l’heure. Elle allait avoir la trentaine et n’avait aucun projet d’enfants. À quoi bon ? Ils vivaient dans un monde dangereux et elle ne voulait pas faire endurer ce fardeau à une personne supplémentaire. Les sorciers leur en voudraient toujours. Il y en aurait toujours un pour s’en prendre à un moldu. Eliza n’avait pas envie de s’inquiéter en imaginant son enfant à l’extérieur. Pire, elle ne voulait pas qu’il s’attache à l’un d’entre eux. La jeune femme n’avait toujours pas digéré la mort de ses parents. Elle en voulait à la terre entière.

Son regard s’attarda sur le profil de Robin. Il n’y avait pas beaucoup de photos, mais elle regarda chacune d’entre elles, en se demandant la nature de leur relation. Tout était devenu très étrange et elle avait besoin de savoir où ils allaient, même si elle n’était pas certaine de vouloir le savoir ce soir-là. Elle était encore à moitié éveillée.

D’ailleurs, elle fut prise d’un sursaut quand le brun revint dans sa chambre, à tel point qu’elle mit un « like » à sa publication et que son téléphone tomba par terre. Quelle gourde ! Il allait croire qu’elle le surveillait maintenant.

— J’allais t’envoyer un message pour être sûre que tu ne te sois pas perdu en chemin, plaisanta-t-elle, comme pour justifier la notification qu’il s’apprêtait à recevoir ou son téléphone clairement déverrouillé sur la page Instagram de son ami. Vite, vite !

Elle tendit les bras et agita les mains pour qu’il lui apporte une pizza. Elle était affamée. Peu importe ce que contenait la boîte, elle le dévorerait.


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Robin D. Kane
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Sam 4 Fév - 23:16


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Je n’avais pas mentionné mon bras en écharpe durant ces derniers 45 minutes. Eh bien, je le faisais maintenant parce que j’avouais que ce n’était pas facile de transporter une pizza et ouvrir des portes alors que l’un d’eux était inutilisable. J’avais finalement eu l’idée de l’utiliser tel un plateau de service et, apparemment, j’avais de l’avenir dans la profession de serveur. Si avocat ne me plaisait plus un jour je saurais dans quoi me recycler. Je rigolais sarcastiquement à cette avenue qui ne me semblait tout de même pas vraiment attrayante. La pizza, ainsi, calée contre mon bras en écharpe j’avais fait irruption dans la chambre tout en lâchant une blague idiote concernant l’infirmière de Lizzy. Je n’avais même pas pu entendre sa rétorque que je vis un téléphone tomber à mes pieds, le sien sans aucun doute. Surpris sur le coup, je me repris rapidement. Elle, elle préféra carrément me toiser sur ma lenteur. Et moi, je n’avais qu’une idée en tête soit celle de rétorquer avec une taquinerie de mon cru.

- Et de laisser tomber ton téléphone faisait-il aussi partie de ton plan pour m’avertir ? J’ai failli l’avoir sur le pied !

Et non, je n’étais absolument pas en colère ni frustré ni agacé. En place et lieu, je rigolais attrapant un court fou rire tout en m’approchant du lit pour y poser la pizza. Pourtant, je ne sais pas combien j’étais heureux de la voir plaisanter ou tout simplement de sourire. Elle me taquinait à nouveau voir, elle se moquerait sûrement de moi bientôt. Je n’aimais pas voir Eliza dépressive. Ça m’avait vraiment fait peur. Que cet accident l’avait blessé bien plus profondément que la blessure physique le fit. Alors, je serais là pour elle. Je serais là pour la refaire rire et lui faire retrouver sourire et joie de vivre. Je me baissais donc pour ramasser le téléphone sur le plancher et je le lui redonnai sans regarder outre mesure ce qu’elle avait pu m’écrire. Je valais mieux que ça voyons ! Je n’allais pas fouiller dans les téléphones de mes amis !

C’était alors que je me mettais à vouloir ouvrir la boîte de la pizza avec une seule main. Ok, ce n’était pas facile et j’abandonna assez rapidement. Je soupirais agacé et surtout embarrassé de ne pas être capable de le faire seul. Je me rendis compte devoir en faire part à Eliza.

- Je crois que tu vas devoir ouvrir la boîte. Je n’y arrive pas avec mon bras en écharpe marmonnais-je entre mes dents. Au fait, il ne restais plus de chèvre-miel, désolé. J’ai donc pris une pizza medium pour nous deux …

J’avais fait une grimace penaude face à ce constat. Il y avait vraiment beaucoup de gens à la pizzeria et pour cause. C’était l’une des meilleures en ville. Ce n’était qu’un simple comptoir, mais parfois la simplicité avait bien meilleur goût. Je préférais trop souvent une bonne pizza ou un excellent hamburger à un repas gastronomique guindé entouré de gens hypocrites. Il y avait quelques années, j’avais même fait une donation alors que le comptoir étant en difficulté. Je ne pensais pas avoir sauvé l’entreprise à moi seul, mais je fus heureux d’y avoir aidé. En même temps, je sortais mon propre téléphone de la poche de pantalon. J’avais bien envie de lire le message d’impatience d’Eliza et de l’en charrier là-dessus. Déjà, j’avais un sourire en coin prêt à le lui rétorquer. Bien parce que j’en avais envie quoi. En place et lieu de rigoler, je remarquais que la notification ne provenait pas de mon système de messagerie, mais bien de mon profil Instagram. Tiens, tiens, Eliza venait d’aimer l’une de mes publications concernant des sentiers en Écosse. Je souris et relevant mon regard sur elle, je m’enquis à lui dire apprécier le geste.

- Je ne savais pas que tu aimais aussi la randonnée pédestre. Pour ma part, ça m’aide à me recentrer. Ah, au fait, je ne serais pas là en juillet. Je vais justement être en Écosse. J’en ai bien besoin que je soupirasse subitement blaser. Alors ? Est-ce qu’on la mange cette pizza ?

Changeais-je de sujet tel je sautais du coq à l’âne. En réalité, j’avais trop faim et donc c’était à mon tour de m’impatienter.



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Sam 25 Fév - 22:13

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Robin & Eliza



Sa relation avec Robin était bien étrange. Eliza était incapable de mettre un mot dessus suite à leur dernier rapprochement. Elle appréciait beaucoup le Kane, mais elle savait que tout ça serait trop compliqué à gérer pour eux deux. Ils étaient tous les deux très pris par leur travail et quand ce n’était pas le cas, ils s’investissaient au Blood Circle. De son côté, quand elle n’était pas en mission, Eliza bricolait dans la maison de ses parents. Elle repassait souvent derrière ce qu’elle avait déjà fait parce que le résultat ne lui convenait jamais et les travaux étaient au point mort depuis bientôt un an. Leur quotidien expliquait pourquoi ils ne se voyaient pas souvent.

Eliza savait donc qu’elle serait d’une piètre compagnie pour Robin. Sans oublier qu’elle ne ressentait pas le besoin d’être en couple. L’envie, peut-être, mais elle ne voulait jamais laisser ses pulsions la dominer, persuadée que cela était irraisonnable. Pour finir, son ami était le fils du dirigeant du Blood Circle. Elle voulait évoluer dans ce groupe, mais elle voulait le faire sans avoir besoin de s’appuyer sur un membre de la famille Kane. Elle voulait que ses succès soient mérités et non pas facilités par Robin ou son père.

Alors pourquoi repensait-elle à cette soirée ? Au fond, celui lui avait semblé comme hors du temps. Eliza ne prenait pas beaucoup de temps pour s’amuser. Elle s’était même éloignée de son meilleur ami, Doryan, sans même s’en rendre compte. Cette mission quasi-mortelle lui avait remis les idées en place et elle comptait bien se rattraper dans tout un tas de domaine. Il fallait qu’elle réapprenne à vivre comme avant le décès de ses parents et ce n’était pas quelque chose d’évident pour elle. Eliza avait pris de bien mauvaises habitudes de vie.

Quand Robin rentra dans la chambre, son téléphone lui échappa. Ses joues rosirent et elle se sentit stupide d’avoir réagi comme une enfant. La reconnaissance pouvait très clairement se lire dans son regard quand son ami se pencha pour le ramasser et ne pas en lire le contenu. Elle appréciait le respect de son intimité. Eliza verrouilla son téléphone et le porta un instant contre sa poitrine, en signe de remerciement, avant de le poser sur la table de chevet.

— Ce n’est pas un Nokia. Ton pied aurait survécu avec ce téléphone, plaisanta-t-elle. Alors, qu’avons-nous là ?

Elle se frotta les mains, tant elle était impatiente de manger. L’attente avait été interminable et son estomac réclamait son dû. À la demande de Robin, elle se précipita pour ouvrir la boîte. Une pizza médium. Ses sourcils se froncèrent avant que son ami ne lui explique la présence d’un seul repas. Même si elle était déçue de ne pas avoir de pizza au chèvre et au miel, elle lui sourit et s’empressa de prendre une part et d’en croquer une bouchée.

— Mh.

Eliza était souriante et ravie d’enfin manger quelque chose après cette mésaventure, mais elle manqua de s’étouffer quand Robin mentionna la randonnée en Ecosse. Merde ! Sa mention « J’aime » ne s’était pas effacée comme elle l’avait espéré. Elle lui adresse un demi-sourire, qui ressemblait plus à une grimace de gêne qu’à autre chose.

— Je ne savais pas que tu aimais la randonnée.

« Joue là cool et il ne repérera même pas ton malaise » se dit-elle avant d’être prise d’un élan de panique et de lui tendre une part de pizza.

— Tu devrais manger avant que ça soit froid.

Comme si contourner le sujet était le meilleur moyen de lui faire oublier qu’elle avait aimé une photographie postée, il y a plus d’un an. Quelle maladresse !


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Lun 13 Mar - 2:45


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Feat Eliza Johnson


Mais qui utilisait encore un téléphone nokia en 2021 dites-moi ? Je n’en connaissais aucun, mais malgré tout je n’avais pas pu m’empêcher de rigoler bêtement à sa rétorque. Oh ! Combien d’expériences avaient été faites pour vérifier la solidité d’un téléphone de type nokia si minuscule, mais tellement impressionnant ? Étrangement, je songeais à une expérience de plus que les années 2000 oublièrent et avec raison. On ne les connaissait pas ou, à tout le moins, la plupart des gens n’avaient alors pas idée d’eux. Blague peinarde qui fut sortie d’entre mes lèvres aussi spontanément que le téléphone avait chuté.

- Je me demande si un téléphone nokia résisterait au plus puissant sortilège sorcier ?

Pouffant de rire, j’avais été incapable d’arrêter cette hilarité avant d’avoir posé la pizza sur le lit devant ma bonne amie. Comme si c’était uniquement mon bras en écharpe qui m’empêchait d’ouvrir ladite boîte. J’avais bien l’impression que mes forces diminuaient jusqu’à m’en montrer tel un homme sans aucune force, sans muscle alors que, non, ce n’était évidemment pas le cas. J’étais, tout simplement, bien trop amusé pour se faire. Eliza et moi, on venait à peine 24 heures plus tôt, de passer au travers une prison horrible qui nous blessa tous les deux et bien pire pour elle. Mais nous rions de choses les plus bêtes qui devaient exister en ce monde. On faisait vraiment la paire tous les deux.
Que diraient ses parents s’ils nous verraient ? Sûrement qu’ils s’aventureraient à m’encourager dans cette voix. Oui, pour que leur fille soit véritablement heureuse.

- J’aime beaucoup la randonnée en effet. Je l’ai découvert il y a quelques années. Je ne sais pas pourquoi j’étais parti dans les highlands sur un coup de tête. Mon père m’enrageait. Ma vie était un destin tout tracé et ça m’agaçait. J’étais donc partie sur un coup de tête en Écosse et de marcher comme ça dans la nature ça m’avait fait tellement de bien. J’avais adoré donc j’y retourne chaque année pour un mois en juillet déclarais-je pensif, dans un monde que j’avais fait mien. Un jour, il faudra que tu viennes avec moi Eliza. Tu vas aimer, je te jure. On se sent tellement libre dans les Highlands.

Je souriais serein à mon amie, à celle qui si passionnée, je savais la revoir très bientôt sur ses deux pieds à combattre. Je n’étais pas certain qu’Eliza connaissait le mot abandonner. J’en doutais fortement même. Je l’admirais tant pour sa force à rebondir après un échec. Je n’étais pas capable d’en faire autant. Non. Moi, j’avais tout mis dans l’alcool et la déprime. Pour toutes ses raisons et bien plus encore dont je ne savais sûrement même pas que j’y pensais, je n’avais pas vu la date à laquelle j’avais posté ladite publication. C’était une information écrite en si petits caractères non-importants après tout.

- D’accord chef !

Lizzie m’intimait à manger avant que ce soit froid. Que dis-je, on ne me le répèterait pas deux fois même si blaguais une fois de plus aujourd’hui. Je détestais la pizza froide à un point tel que je ne la mangeais plus dès que la tiédeur s’en emparait. On ne parlait donc plus dégustant avec délice voire on dévorait littéralement la pizza devant nous. Je dus manger quatre morceaux m’aidant de mon bras en écharpe. J’étais littéralement affamé.

Par après, je dus me rendre à l’évidence de me rendre au boulot. Je devais mettre les choses au clair concernant mon bras blessé à mon patron. Que je continuerais à travailler malgré tout. Eliza me donnait sûrement des ailes. Je lui fis donc promettre de revenir à chaque jour pour lui apporter le repas du soir. Je manquais alors de lui donner un baiser sur la joue, mais je me retenais préférant serrer sa main, souriant.

Pour les deux prochaines heures, j’avais songé seulement à ce qui aurait pu être.



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Fin du rp


 
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