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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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C bo la famil (Tobias, Amber & Naya) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 11 Mai - 4:04
REUNION
DE
FAMILLE
Tu gardes volontairement tes mains dans les poches à partir du moment ou tu franchis les grilles du jardin – si tu avais fait l'effort de mettre une robe de sorcier, ce geste aurait sans doute dévoilé ton malaise parce que tu aurais du garder les bras le long du corps mais le fait d'avoir opté pour un costard à la moldu t'avantage sur ce point, le fait de légèrement plier les coude donne l'impression que tu es plutôt décontracté et désinvolte. Ce qui n'était à la base qu'un geste de provocation tardif, une bravade à l'éducation puritaine que tu avais reçue dans la première partie de l'enfance au cœur du manoir vers lequel tu remonte, avant qu'il ne revienne à Margaret après son mariage, se révèle donc maintenant plutôt un atout. Tu gardes le visage neutre, toi qui est déjà peu habitué à montrer tes émotions en tant ordinaire par la force de ton travail et qui souhaite d'autant moins les dévoiler en ce moment ou tu sens que ta tante, marchant à tes côtés tout en conservant son statut de maîtresse de maison et faisant mine de te montrer le chemin, t'observe du coin des yeux. De temps à autre pourtant, tu change d'expression, tourne légèrement la tête dans sa direction pour lui sourire avant de fixer de nouveau la bâtisse devant toi et de reprendre ton manque d'expression habituel. Aujourd'hui plus encore qu'à l'ordinaire, tu tiens à rester grave et neutre. Que les vagues de nervosité qui te traversent le corps et s'échouent contre tes os comme sur des rochers restent secrètes est ton unique souhait, ta seule préoccupation. Tout garder pour soi. Faire bonne figure en toute occasion est l'un des premiers principes que l'on t'a appris, aussi bien dans ton enfance que dans ton travail à l'époque ou tu étais encore au MACUSA. C'est peut-être l'un des seuls principes ou le privé et le professionnel se rejoignent que tu as réussi à intégrer sans trop de mal. Si tu comprends mal les émotions humaines, tu n'as pourtant aucun mal à les garder pour toi et ne pas les dévoiler la plupart du temps. Pour ta sécurité comme pour celles des autres, probablement. On parle souvent du calme avant la tempête, mais qu'en est-il lorsque la tempête précède l'ouragan ? Tu ne tiens pas à le savoir et tu tairas donc tes émotions dans les heures à venir quoiqu'il en coûte. Dans un sens, pourtant, tu es heureux malgré l'angoisse. Heureux de la liberté enfin acquise par Margaret pour qui le tyran a disparu depuis des mois, bien que tu préférerais la savoir dans un autre lieu que dans ce Manoir qui renferme mauvais souvenir sur mauvais souvenir. Mais peu importe au fond ton avis, tant qu'elle se sent libre et chez elle dans cette demeure. Tu es dans les cas et en quelque sorte content pour elle, sans trop savoir l'expliquer. Mais pour l'heure, tu laisse ton ressenti de côté pour te concentrer sur Margaret. Tu te décale sur le côté pour la laisser ouvrir les portes du Manoir, un bref sourire se glissant sur ton visage à l'idée qu'elle préfère le faire elle-même plutôt que d'appeler un elfe de maison ou un quelconque serviteur – tu ne sais pas encore ce qu'elle emploie en tant que nouvelle maîtresse de maison. Ton sourire disparaît aussi rapidement que les précédents, cependant. La remontée du jardin s'est fait trop rapidement à ton goût – mais cela a toujours été le cas, aussi loin que tu t'en souvienne. Ce morceau de terre, pourtant imposant pour une demeure proche de Londres, n'a jamais été assez grand pour satisfaire ton besoin de liberté et d'espace et les centaines d'heures passées à le parcourir dans ton enfance, au point d'en avoir connu chaque recoin sur le bout des doigts à une époque maintenant révolue, n'ont jamais réussies à passer au delà de l’amertume et de l'angoisse qui survenait lorsqu'on t'appelait pour te faire rentrer à l'intérieur de la demeure.

Le même sentiment renaît en une fraction de seconde. Sur un simple mouvement, celui de mettre les pieds à l'intérieur de ce lieu, ton cerveau se brouille, ton cœur s'enflamme, ton ventre se noue. Ton for intérieur devient chaos même si tu garde toujours le visage impassible à l'extérieur. Tu retrouve les mêmes lieux que dans ton enfance, le même fond même si la forme a changé, les meubles ayant été remplacés ou changés de place. L'intensité lumineuse des pièces est toujours la même, exagérée à outrance comme pour cacher la sombre mentalité des personnes y ayant vécu. Et tu retrouve cette impression que tu connaissais déjà enfant et que tu haïssais, ce sentiment de voir la souffrance se matérialiser et suinter des murs comme de la sève coulerait d'un arbre. Une trentaine d'années se sont écoulées depuis que le manoir a changé de propriétaire mais rien n'a changé. La douleur semble destinée à être le principal moteur interne de cet endroit, celle de Margaret et de ses enfants ayant succédé à la tienne. Tu reste toujours neutre. Est-ce que cela aurait changé quelque chose si tu étais resté ?  Est-ce que tu aurais réussi à tordre le cou aux principes de ton enfant et en particulier, à celui que l'on t'avait inculqué de ne pas s'en prendre à sa famille ? Quelques mois plus tôt, lorsque tu t'étais rendu au manoir pour la veillée funèbre après que la police magique se soit révélée incapable de retrouver le corps de Thorfinn – ce dont tu ne te plaignais pas –, tu avais ressenti le même genre de malaise mais bien moins développé, sans doute parce que les gens parlaient entre eux et qu'il y avait de l'animation. Au milieu du maelström humain venu transmettre ses condoléances à la famille, tu n'avais pas eu le temps de te pencher sur ton ressenti. Aujourd'hui, revenir dans ce lieu te fait mal. Tu aurais presque envie de prendre la fuite si ce n'était pas pour respecter l'invitation de Margaret que tu es venu. Mais c'est pour elle, l'un des rares soutiens de ton enfance, alors tu te fais violence et tu la suis dans le salon. Les autres sont déjà arrivés – tu es le dernier, chose assez rare parce que tu te donne pour principe d'être à l'avance. La plupart du temps, toutefois. Aujourd'hui non, tu as été ponctuel mais tu n'avais pas envie d'être en avance pour ce rendez-vous avec le malheur. ❝ Bonjour à vous. ❞ Tu sors les mains des poches dans l'intention de les serrer avec celles des autres, s'ils en manifestent l'envie après ce bref salut. Dans le lot, il n'y que Naya avec laquelle tu as maintenu le contact au fil des ans. Ce n'était pas l'envie qui t'en manquait pour les autres mais tu n'as jamais eu de retour – la faute de l'autre, sans doute, que tu as toujours suspecté de brûler tes courriers. Tant pis. Ce qui est fait n'est plus à refaire, tu ne tiens pas à t'attarder dessus. Mais le contact va être compliqué à instaurer, surtout que tu n'es pas doué pour cela.

Margaret t'invite à t'asseoir pendant que tu t'interroge rapidement pour savoir en quoi tu es doué justement, à part le travail dans lequel tu te plonge corps et âme. Tu t’assois sur un des canapés libre au hasard, ne faisant pas trop attention à ton voisin pour le moment, trop accroché encore par les ombres du passé pour faire attention au présent. Le présent de toute façon, va être compliqué. Tu ne sais pas pourquoi Margaret vous a tous réunis, Tobias Amber, Naya, elle et toi, cinq âmes n'ayant pas grand-chose en commun à part le sang, ce Sang qu'on te vantait tant dan ton enfance mais qu'on ne s'empêchait pas de faire couler pour autant. À bien réfléchir, tu aurais peut-être du refuser de venir. Tu fais tâche dans le décor, toi qu'une seule personne parmi les quatre n'a connu au cours des vingt dernières années et encore, de façon épistolaire. ❝ Et donc… Vous allez bien ? ❞ Demander des nouvelles de leur santé, est-ce vraiment un bon début pour engager la conversation ? Plot twist : non. Mais tu n'as jamais été doué pour entamer les dialogues. En fait, à bien y réfléchir, personne que tu n'a connu chez les Selwyn n'était doué pour cela, dans tes souvenirs en tout cas. Tu leur laisse une chance malgré tout. Peut-être que les deux dernières décennies ont changé la donne et qu'ils ont plus de chance que toi sur ce plan. Et puis si l'un d'eux enclenche la discussion de façon intéressante, cela fera un peu d'animation dans la pièce. Avec un peu de chance, ce sera un poil suffisamment animé pour que vous puissiez vous croire dans une nouvelle vieille funèbre. Avec un peu de malchance, l'un d'entre eux te demande de la fermer plutôt que de poser des questions débiles et vous copierez le style des réunions de Quakers, ces moldus bizarres vouant un culte au silence lors de leurs rencontres. Enfin, ce n'est peut-être pas la meilleure chose à faire que de penser aux moldus dans l'une des demeure d'une importante famille de sang-pur. Tu note de conserver cette idée dans ton crâne et de ne pas l'évoquer à voix haute. Tu es déjà marginal vis à vis de la famille par rapport à ton métier et tes convictions, tu préfère ne pas en rajouter pour éviter de passer pour un dérangé mental ou un provocateur. En attendant, tu fais attention à ta posture. Quelques temps en arrière, tu faisais remarquer à Billie qu'il est préférable de ne pas croiser les genoux car cela introduit que l'on est sur la défensive, que l'on est mal à l'aise et que l'on a besoin de se protéger. Aujourd'hui tu reproduirais volontiers la même erreur mais tu te fais violence pour garder les jambes droites, pliées à la perfection.

CODAGE PAR AMIANTE
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