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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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There's a million things I haven't done - ft Naya Selwyn :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Jeu 28 Avr - 7:28
There's a million things I haven't done
Sur une trottinette électrique mise à disposition par la ville, Lilibeth fonce à vive allure, robe et cheveux au vent. En ce début de printemps, le ciel est presque bleu, barré de nuages effilés, l’air est tiède et les arbres bourgeonnent. Dans les jardins, les fleurs tentent une percée téméraire et le pollen, dans les airs, s’en donne à cœur joie. Empruntant la piste cyclable, les deux mains sur le guidon, concentrée comme jamais, Lilibeth file droit devant. Lorsqu’un groupe de touristes (déjà ?) obstrue la route pour photographier, on ne sait quoi d’hyper intéressant, les freins crissent sous la pression des doigts osseux de Lili.

Pardon, pardon ! Lance-t-elle joyeusement. Mais personne ne l’écoute. Excusez-moi, je voudrais passer. Ce que les gens sont malpolis. Être en vacances ne signifie pas d’oublier les bonnes manières. Les piétons sur le trottoir, les trottinettes et les vélos, sur la piste cyclable. Les autres véhicules sur la route. Easy. C’est qu’elle est pressée. Pour rien au monde, elle ne voudrait manquer son rendez-vous, si tant est qu’il soit présent. Avec patience, elle dévisage les touristes portant leur téléphone portable pour photographier… des pigeons. Des pigeons ? Oui, mais des pigeons anglais, voyez-vous. Fort heureusement, un gentleman en uniforme vient dissiper la foule en détournant leur attention vers Buckingham Palace. Ahurie, la masse de touristes traverse la route sans attendre que le bonhomme soit vert pour s’émerveiller devant la forteresse de la reine d’Angleterre.

Lili n’a pas le temps de rester planter là, tout hébétée qu’elle est devant tant de bêtises. Elle actionne la marche avant, profitant d’une longue ligne droite pour rattraper son retard. Dans l’endroit prévu à cet effet, elle gare sa trottinette, remet en place ses cheveux puis s’aventure dans le plus ancien des parcs royaux : Saint James Park. Elle sait de source sûre que Naya s’y promène après une journée mouvementée au ministère pour se détendre sur les rives du petit lac où l’on a une vue imprenable sur Ducks Island, une petite île faisant office de réserve naturelle pour les canards (sans blague ?). Trimbalant sa naturelle bonne humeur dans l’allée proprette où s’alignent des rangées d’arbres et de carrés fleuris, le martèlement de ses talons est étouffé par l’absence de dallage sur le sol. Lorsqu’elle aperçoit au loin le pont reliant les deux îles du lac de St James, elle presse le pas, son cœur battant la chamade.

Elle l’espère l’y trouver. Elle espère qu’elle sera là. Bien sûr, elle aurait pu emprunter un hibou pour lui donner rendez-vous. Mais Lili est si fière des derniers changements grandiloquents de sa vie, qu’elle souhaite surprendre Naya jusqu’à lui en décrocher la mâchoire.

La nuit n’est pas prête à tomber, mais l’on sent que l’air tend à se rafraîchir à l’approche de la fin de la journée. J’espère qu’elle n’a pas tardé au bureau, songe Lili, l’espoir tambourinant à tout rompre dans sa poitrine. Patiemment, l’œil aux aguets, elle fait le tour du lac jusqu’à ce qu’elle l’aperçoive sur un banc, penchée sur ce qui s’apparente à un livre. Lili emprunte une allée pour ne pas surprendre Naya de dos. Les mains moites, son cœur battant dans ses tempes, elle se retient de ne pas éclater de rire, mue par la joie et l’excitation.

Naya et Lili ne se sont pas revues depuis longtemps bien qu’elles n’aient jamais cessé de correspondre. Les amis sont rares, et dans son extrême solitude croupissante entre les murs du Manoir Barjow, Merlin sait à quel point les entretiens avec Naya furent une bénédiction. Naya ne sait absolument rien de sa fugue de la maison. C’est bien la première fois qu’elles se verront aussi loin du manoir sans la proximité d'Henry Barjow.

Juchée sur ses hauts talons rehaussant tout juste sa petite taille, Lilibeth se plante devant Naya assise paisiblement sur son banc. Lili est nerveuse ; depuis sa prise d'indépendance, elle n'a plus donné de nouvelles. Elle s’éclaircit la gorge et, toute sourire, toute dent dehors, elle lance :

Surprise !


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Jeu 12 Mai - 21:41

THERE'S A MILLION THINGS I HAVEN'T DONE - FT  @Lilibeth S. Barjow


La journée avait été mouvementée, en fait elles l’étaient toutes depuis quelque temps avec les moldus devenus fous. J’étais bien heureuse de ne pas être parmi les aurors à me battre contre le blood circle, j’en avais déjà plein les bras avec mon propre département et malgré mes aptitudes en duel je me savais aucunement une femme de terrain… Au moins je ne me voilais pas la face et étais au courant de mes propres aptitudes, un point pour moi! Je sortis de mon bureau avec l’intention de terminer la journée chez moi avec mon livre et un bon bain chaud. Je pouvais bien trouver les moldus stupides de nous faire la guerre, mais leurs écrivains! J’adorais arrêter à la librairie sur le coin de la rue juste avant de me retrouver dans le quartier sorcier et me trouver un nouvel ouvrage. J’avais eu quelques difficultés avec l’argent moldu au tout début, mais avec les conseils des sorciers du service du détournement et d’étude des objets moldus j’arrivais maintenant à utiliser l’argent moldu et ainsi me rendre dans leurs boutiques. Il y a une pâtisserie un peu plus loin de l’entrée des visiteurs du ministère qui fait des éclairs au chocolat à en tomber par terre!

Je m’arrêtais au milieu du couloir, pensive. Alors que mon esprit déviait de mon objectif initial je dû m’excuser auprès de collègues qui s’étaient arrêtés derrière moi. Je me déplaçais de quelques pas vers les cheminées, mais je rebroussais chemin, me dirigeant vers la sortie réservée habituellement aux visiteurs. Bien décidée d’aller passer la fin de ma journée au parc alors que le temps s’était adouci en ce début de printemps, je pourrais profiter de la douce chaleur printanière assise sur un banc d’un de mes parcs favoris avant de reprendre la route de ma demeure et terminer la journée là où je voulais la terminer en premier lieu; mon bain! Sorti du ministère je laissais mes pas me guider dans les rues de la ville, passant devant la pâtisserie je ne pus m’empêcher d’y mettre les pieds, cependant je fus sage, je ne pris qu’un café avant de reprendre ma route.

Mes pas me guidèrent vers mon parc favoris, je sirotais mon café tout en me cherchant un endroit serein pour plonger dans le nouveau livre que je m’étais achetés la semaine dernière. Tout près du lac une série de bancs était restée vide, l’air frais de cette fin d’après-midi avait fait fuir les quelques vieillards venus admirer la faune locale. Je pris place et refermais ma veste pour garder ma chaleur, la fraicheur ne tarderait pas à prendre possession de mes membres, mais cela rendra mon bain encore plus savoureux. Je mis ma main dans mon sac tout en observant autour pour qu’aucun moldu ne me voie sortir un objet de taille disproportionnée et qui habituellement n’aurait pu entrer dans mon petit sac à main. La voix étant libre j’empoignais mon livre, une énorme brique à la couverture représentant un navire dans les années 1700, l’âge d’or de la piraterie. J’adorais les romans où se rencontraient histoire et fantaisie, ainsi l’histoire que je débutais parlait de pirates et de monstres marins, je riais beaucoup de la représentation des moldus face à des créatures magiques qui étaient tout à fait réelles. Souvent exagérés, parfois minimisés, mais rarement juste…

Alors que mes pupilles parcouraient les mots avec avidité mon esprit prit une pause et dériva, Je me rendis compte que je cachais énormément de choses à mes parents depuis que j’avais décidé de partir vivre seule. Les connaissant ils me ramèneraient au manoir sans plus attendre s’ils apprenaient que je flânais dans des boutiques moldus et que j’arrivais même à utiliser leur système monétaire. Mon père était très ancré dans les vieilles mœurs de sang pur ce qui lui fermait des horizons insoupçonnés comme ce merveilleux café dont je décidais de prendre une gorgée. Le liquide avait eu le temps de refroidir, me laissant le déguster avec plus d’aisance que lorsqu’il était bouillant. Je soupirais d’aise, me laissant transporter par la saveur délicieuse de mon breuvage tout en fermant les paupières, profitant de ce moment de répit loin de toutes problématiques qui m’attendaient avec impatience au bureau demain.

«Surprise!»

La chance que j’avais qu’il ne me resta aucun liquide dans ma bouche sinon je l’aurais immédiatement craché sur la personne qui avait perturbé cet instant de paix. Le cœur battant à tout rompre, résultat de la surprise en question j’ouvris rapidement les yeux, le regard paniqué cherchant la cause de mon état de surprise. Une demi-seconde, c’est le temps qu’il me fallut pour apercevoir la jeune femme debout devant moi, sourire rayonnant aux lèvres, sourire que je ne tardais pas de reproduire en me levant d’un bond. L’excitation domina sur l’éducation rigide des sangs purs et je sautais au cou de Lilibeth, tant de temps avait passé depuis notre dernière missive et encore plus celui de notre dernière rencontre. Je ne comprenais pas ce qu’elle faisait là devant moi, mais pour l’instant s’était sans importance. Un rire tout droit sorti de mon cœur traversa mes lèvres alors que je libérais Lili.

-Lili! Mais que fais-tu ici? Je n’avais plus de nouvelle depuis quelque temps je commençais à m’inquiéter!

Je l’observais de la tête aux pieds, elle semblait bien aller, en fait elle rayonnait. Quel drôle de hasard… Après tant de temps sans voir la famille Barjow je me retrouvais en face du frère et de la sœur à quelques semaines d’intervalle. La première rencontre n’avait pas été de tout repos pour mes émotions, la vue de mon ex-fiancé avait fragilisé mon cœur, cœur que je croyais guéris depuis longtemps de cette rupture. Malgré cela je ne regrettais pas cette rencontre car enfin j’avais pu me rendre compte par moi-même de comment allait Rory. Et maintenant je me retrouvais devant sa jeune sœur, cette rencontre sera assurément plus agréable que la première. Déjà je ne crois pas que les silences embarrassants auront lieu d’être et la joie de nous voir était partagée cette fois.    

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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Mer 1 Juin - 7:35
There's a million things I haven't done
Surexcitée, Lili peine à contenir ses émotions en ébullition, une joie que Naya ne tarde pas à manifester en retour. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire chocogrenouille, Naya s’élève sur ses deux pieds pour enlacée Lilibeth dans de chaleureuses embrassades. Heureuse, un large sourire fend le visage rayonnant de Lili tandis qu’elle sert son amie dans ses bras. En relâchant son étreinte, les yeux de Naya voguent depuis sa tête jusqu’à ses pieds. Son amie émet un rire franc témoignant sans nul doute que la joie de se retrouver est partagée. Lili est amusée de constater l’effarement nettement lisible sur le visage de l’ancienne fiancée de son frère. C’est tout naturellement que Naya lui demande ce qu’elle peut bien faire ici, dans ce parc Londonien moldus, loin de sa chambre lugubre du manoir Barjow qui plus est, "seule".
« Je me suis enfuits ! Claironne-t-elle le plus normalement du monde en frappant frénétiquement dans ses mains d’excitation. Naya, je suis tellement désolée de ne pas t’avoir prévenue avant ».
Ainsi que toutes ces autres personnes à qui elle tient et qui tiennent à elle. Prenant son amie par les mains, Lili attire Naya sur le banc, constatant au passage de la mine radieuse de Naya, comme à son habitude, bien que des traits de fatigues trahissent les dures journées de labeur au ministère. Elles s’assoient face à face, et c’est sans relâcher les mains de son amie que Lili déclare :
« En fait, je n’ai prévenue personne. Tu aurais dû voir la tête de Rory lorsqu’on s’est rencontré par hasard dans une auberge. J’ai cru qu’il avait un malaise vagal, une attaque ou les deux en même temps ».
Elle essaie de se contenir parce que ce n’est pas très gentil, mais son cœur en joie lui défend d’arrêter d’être joyeuse et elle pouffe de rire sans commune mesure.
« J’avais besoin de faire ça seule. J’espère que tu comprendras ».
Aux yeux des passants, les deux sorcières semblent invisibles. Où est-ce que ce moment est assez agréable pour leur faire oublier qu’elles sont entourées ?
« J’ai tellement de chose à te raconter. Je suis partie sans prévenir, j’ai failli travailler pour une méchante moldue tueuse de chaton, j’ai atterri miraculeusement dans une auberge où les patrons m’ont embauché et hébergé, j’ai adopté deux chats… ».
Elle soupire bruyamment en hochant la tête de gauche à droite.
« Je ne sais pas par où commencer ! Mais je suis tellement heureuse de l’avoir fait. Peut-être me suis-je faite des idées mais, j’ai soudain craint que mon père se débarrasse de moi. Je ne l’ai pas dit à Rory mais j’ai surpris une de ses conversations avec son trésorier qui lui suggérait de me marier pour alléger ses finances. Il a décliné l’offre en prétextant que mon handicap est un lourd fardeau à faire porter ».
L’espace d’un instant, le regard étincelant de Lili s’éteint au souvenir des sentiments douloureux alimentés par les paroles injustes de son père. Refusant de laisser le passé gâcher ses retrouvailles avec Naya, Lili chasse rapidement la brume qui venait de s’installer sur ses prunelles grises. Au-dessus de leurs têtes, des moineaux sautillent de branche en branche autour du nid renfermant certainement leur progéniture. Le soleil se pare d'orange, annonçant la fin de la journée. Quelque part, des enfants râlent parce qu'ils n'ont pas envie de rentrer pour faire leurs devoirs. On les comprends : cette fin de journée est magnifique, idéale pour en profiter jusqu'aux derniers rayons du jour.


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Lun 13 Juin - 15:16

THERE'S A MILLION THINGS I HAVEN'T DONE - FT  @Lilibeth S. Barjow


Encore une fois la chance était de mon côté, s’il aurait fallu qu’un quelconque liquide se retrouve dans ma bouche à cet instant il serait aussitôt sorti après avoir entendu ce que je venais d’entendre. Enfui! Vraiment!?! Alors Que Lilibeth était surexcitée de cette nouvelle qu’elle m’annonçait tout sourire moi je la regardais, ébahis. Je savais qu’elle n’était pas bien au manoir des Barjow, mais de là à s’enfuir? Je ne connaissais sûrement pas toute l’histoire alors… Je secouais légèrement la tête en souriant en réponse aux excuses de ma jeune amie, elle n’avait aucunement besoin de se faire pardonner de quoi que ce soit, si elle devait s’enfuir de là c’est qu’il y avait une bonne raison et le mentionné dans une lettre aurait été trop dangereux.

Je la laissais m’entraîner vers le banc qui m’avait accueilli plus tôt, gardant un instant ses mains entre les miennes, geste anodin qui me réconfortait sur la présence de mon amie. Elle était merveilleusement rayonnante et semblait beaucoup plus heureuse que lors de nos rencontres au manoir. La voir si heureuse faisait disparaître les nuages d’inquiétudes qui s’étaient glissés sur le soleil de ma journée, son rire résonnait dans l’air avec entrain, m’invitant instinctivement à pouffer de rire également. Je m’imaginais bien la tête qu’avait dû faire Rory, une expression autrement différente que celle qu’il avait prise en entrant dans l’ascenseur qui nous avait retenu prisonniers et qui nous avait obligé à passer du temps ensemble. Mon regard devint doux alors que je contemplais encore une fois Lili, mes lèvres suivirent l’expression de mes yeux, me faisant douceur alors que je répondais d’une voix qui allait avec ce que mon visage dégageait.

-Ne t’inquiète de rien, je comprends parfaitement.

L’émancipation de la garde parentale était un grand soulagement, moi-même m’étant débarrassée de l’autorité de mon paternel en décidant malgré lui de partir. Je n’avais certes pas dû m’enfuir, mais la décision fut difficile alors que les valeurs anciennes me prenaient à la gorge. Ma vie avait pris un tournant après le départ de Rory, il m’avait fait voir un côté du monde que je ne connaissais pas et que je ne voulus pas laisser partir après notre rupture. Je fis donc rapidement mes valises après mes études universitaires et partie pour Londres me dénicher un petit appartement dans le quartier sorcier de la ville, adieu Ludovick!
Mais attend quoi? Une moldue tueuse de chaton? Ils sont fous c’est moldus! Mon regard changeait d’émotion au fil des aventures de mon amie, on pouvait me lire aussi facilement qu’un livre ouvert. À la fin de son récit je repris les mains de Lilibeth, soucieuse de lui faire parvenir toute la joie et le réconfort dont elle avait besoin.

-Rory ne l’aurait jamais laissé faire tu le sais bien. Mais je suis tellement heureuse que tu sois sortie de là! Ma porte te sera toujours ouverte quoi qu’il arrive.

Ne sachant pas que Lili s’était retrouvé à vivre chez Rory je lui proposais de vivre chez moi:

- Si tu as envie de quitter cette auberge tu peux venir vivre chez moi. C’est petit, mais c’est chaleureux et ma Pixie aurait bien besoin de compagnie.

Je me redressais, étirant par le fait même mon dos courbaturé par plusieurs journées de travail et mes nuits où je me bats avec l’insomnie, cette foutue insomnie qui visite mes nuits depuis ma rencontre avec Rory, le frère ainé de Lilibeth. J’aurais cru qu’après quatorze ans tout cela aurait été derrière moi, mais il s’avérait que mon cœur avait eu une tout autre idée et bombardait mon esprit de souvenirs passés en compagnie de l’homme en question. Je m’étais même demandé si quatorze autres années allaient passer avant que nous nous recroisions de nouveau, mais la fuite de Lili du manoir occasionnerait sûrement de nous revoir de temps à autre. Eh bien je ne pouvais pas dire que cela me soit agaçant, qui ne voulait pas revoir cette belle gueule et ce regard ténébreux. Je me détestais de craquer pour les mauvais garçons, pourquoi je ne me trouvais pas un gentil petit mari doux et attentionné? Simplement parce que ce genre d’homme était ennuyant à mourir voilà pourquoi!

Cela faisait si longtemps que nous n’avions pas conversé de vive voix Lili et moi que je ne savais pas par où commencer. Bien sûr il y avait eu nos lettres, mais les écrits n’étaient pas aussi personnels et vivant qu’une rencontre. Je souris à Lili, profitant un instant des derniers rayons de soleil de cette fin de journée avant de reprendre notre conversation.

-Tu savais que j’avais vu ton frère il y quelques semaines? Tu ne croiras pas comment! Nous avons été enfermés dans un ascenseur du ministère tu imagines? Cette foutue boîte de métal c’est tout simplement arrêtée au milieu du trajet avec seulement nous deux à l’intérieur!

Je marquais une pause, un léger rire traversa mes lèvres alors que je repensais à la situation, elle ne m’avait absolument pas fait rire sur le coup, mais maintenant que j’y repensais s’était plutôt cocasse. On aurait même pu croire à un coup du fantôme farceur de Poudlard Peeve si celui-ci aurait pu se retrouver au ministère. Cela aurait été son genre de coincer entre quatre murs rapprochés deux êtres qui se fuyaient comme la peste.

- Je ne te cache pas qu’une fois rendu chez moi la bouteille de vin que je me gardais pour le weekend s'est vidée.

Je secouais la tête en riant, je ne buvais que très rarement les jours de semaine, priorisant mon travail je ne voulais absolument pas me rendre au ministère le lendemain matin avec seulement l’ombre d’une gueule de bois, mais cette soirée-là le vin avait été salutaire et je m’étais endormie comme un bébé. Une chance car les nuits suivantes avaient étés écourtées par mon insomnie, je me savais apte à régler ce problème sans user de la bouteille quotidiennement, il fallait seulement que j’affronte et que je me réconcilie avec mes sentiments. Facile!

-Et toi alors? Depuis combien de temps es-tu parti? Les chatons de cette vilaine moldue c’est ceux que tu as adoptés? Et comment trouves-tu le monde des moldus? Ton père n’a pas du souvent t’y emmener… Moi je le trouve fascinant!

Je me rendis soudain compte que je bavassais beaucoup trop, je mis ma main gauche sur ma bouche en riant, laissant la parole à Lilibeth avant que d’autres questions traverses ma bouche.


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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Dim 19 Juin - 11:01
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Loin des yeux mais près du cœur. Ces chaleureuses retrouvailles avec Naya témoignent de leur excellente relation d’amitié. Des années à converser par hibou sans entrevue physique n’ont pas entaché la complicité des deux femmes. C’est comme si, conjoncture des évènements oblige, le destin avait tenté de les séparer mais qu’elles s’étaient agripé à leur amitié avec une ténacité féroce. Les amis de Lili se comptent sur les doigts d’une seule main, sa condition au manoir ne lui permettant pas d’agrandir le cercle de ses alliés. La fraîcheur de Naya emplit son cœur de joie, bien que ses traits apparents tirés par la fatigue révèlent les dures labeures endurées lors de longues journées de travail. Lili sait le travail de Naya important, c’est l’une des raisons profondes de son admiration pour Naya, cette femme comportant tous les aspects de la femme idéale : un métier aux lourdes responsabilités, une situation confortable, belle et intelligente, douce et combattive à la fois. En son for intérieur, Lilibeth envie énormément cette femme courageuse. Il est si regrettable que son mariage avec Rory soit tombé à l’eau. Naya constitue la belle-sœur parfaite. Et c’est sans hésiter que cette femme au grand cœur lui propose un lieu d’accueil.
Lili pose une main sur son avant-bras avant de décliner son offre, touchée par une proposition aussi généreuse :
« Je te remercie, mais j’ai déjà trouvé un nouveau plan logement… Tu ne devineras jamais qui m’a invité à vivre chez lui ? Une seule bonne réponse possible, une seule chance de la trouver. Tu as deviné ? »
La jeune femme glousse, le bonheur des retrouvailles est si palpable qu’elle ne peut plus se défaire de son sourire.

***
Lentement, la conversation dévie sur Rory. Ne connaissant pas tous les détails, les tenants et les aboutissants, Lilibeth n’avait jamais compris pourquoi les fiançailles de son frère avec Naya avaient coulé. Quand bien même elle connaîtrait la vérité, elle serait incapable de comprendre. Un si bon parti fiancé à un si bon parti. Une rupture intolérable. D’autant plus que Lili tient énormément à son frère et qu’au fils du temps, elle s’était considérablement rapprochée de Naya. La déception avait été palpable. Par contre, en termes de nouvelles surprenantes, aujourd’hui, Lilibeth n’est pas déçue. Lorsque Naya lui rapporte sa rencontre avec Rory dans un ascenseur dans lequel ils sont restés bloqué, Lilibeth est incapable de maîtriser sa mâchoire qui vient pendre dans le vide. Quelles étaient les probabilités pour qu’ils se retrouvent dans le même ascenseur au même moment, un ascenseur qui, comme par hasard, tombe en panne ce jour-là ? Je ne sais pas vous mais Lilibeth adore les déboires du destin. Ceux sont-eux qui font les meilleures histoires ! Cela dit, elle s’imaginait facilement les tensions apparentes et le malaise évident qui avait régné entre les quatre murs très rapprochés. De son côté, Lili ne consomme pas d’alcool, la réserve de spiritueux au manoir étant destinée uniquement au paternel, ses potentiels clients ou aux rendez-vous malfamés qui allaient et venaient dans la maison des Barjow. Cependant, à la place de Naya, elle aurait certainement réagi pareil.
« C’est si romantique, souffle-t-elle inocemment, ne pouvant pas s’empêcher d’y voir quelque chose de positif. Et comment ça s’est passé ? Qu’est-ce que vous vous êtes dit ? Il fait beau ? Quoi de neuf ? Quelle heure est-il ? »
***
Prenant appuie sur le dossier du banc, Lilibeth prend une profonde inspiration en fermant les yeux pour apprécier l’air frais printanier avant de répondre à Naya :
« Cela fait deux mois. Les chatons ont tous été zigouillé sauf un qui, selon la vieille dame, paraissait le plus fort ».
Pendant un instant, le cœur de Lili se serra. Elle n’avait pas pu s’empêcher de se comparer au sort de ses pauvres chaton, elle qui avait toujours été enfermée, rabaissée, interdite de mariage parce qu’elle était la plus faible.
« Les plus forts décident de la vie des plus faibles. Je ne l’ai pas supporté, confit Lili, un voile de tristesse assombrissant son regard. J’avais l’impression que j’aurais pu être à la place de ses chatons, noyé ou piqué ou jeté vivante dans une poubelle, uniquement parce qu’on est considéré comme les plus faibles. Ce triste évènement m’a au moins donné la force de fuir pour la première fois de ma vie, moi qui espérais inlassablement que les choses changent. Tu parles ! Je suis si naïve ».
C’est pas faux. Elle hausse les épaules, retrouvant son sourire pour ne pas plomber l’ambiance.
« J’ai récupéré la maman et le survivant de la portée pour errée dans Londres…. En talon ! Je ne voudrais pas me vanter mais, je n’ai même pas eu d’ampoule ! Le hasard a fait que je me suis retrouvée dans cette auberge tenue par une amie de Rory avec son frère. L’auberge est coupée en deux, une partie accueille les sorciers et l’autre partie accueille les moldus. Je travaille surtout côté moldu, géré par le frère qui est muet et cracmol. J’apprends beaucoup auprès de lui. Beaucoup d’humilité. Ne pouvant pas utiliser de magie, chez les moldus, je me sens comme un poisson dans l’eau, bien que je ne comprenne toujours pas comment connecter mon smartphone sur une enceinte Bluetooth ».
C’est pas faute d’avoir essayé de lui expliquer. Et l'enthousiasme de Naya à l'égard du monde des moldues rappelle à Lilibeth à quel point elle était faite pour s'entendre avec son frère.


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Mar 26 Juil - 20:27

THERE'S A MILLION THINGS I HAVEN'T DONE - FT  @Lilibeth S. Barjow


J’étais heureuse de savoir qu’elle avait déjà trouvé un endroit plus confortable qu’une chambre d’auberge, cela dépannait, mais pour du long terme ce n’était pas l’idéal. Je ris gaiement en cherchant quelques secondes de qui Lili pouvait bien parler, mais une seule personne ne me vint à l’esprit. Lorsque nous étions ensemble je savais Rory très protecteur envers sa sœur, il ne l’aurait certainement pas laissé dans une telle situation j’en étais certaine. Je souris donc à Lilibeth en faisant mine de penser un peu plus avant de proclamer ma réponse avec certitude.

-Mmmm, ce n’est pas Rory par hasard?

Drôle de hasard en effet que je me retrouve coincée dans un ascenseur avec seulement lui et que dans la même semaine je me retrouve devant sa sœur qui avait réussi à tomber sur moi en plein milieu de Londres. Je ne me plaignais pas de cet heureux évènement, mais parfois je doutais que ce ne soit que du hasard, le destin aimait décidément jouer des tours aux pauvres sorciers qui ne pouvaient faire d’autre que de le suivre ou le subir…
Mon sourire perdit légèrement de sa superbe lorsque la romance fut évoquée par mon ancienne belle-sœur. L’ambiance n’avait rien eu de romantique et je me demandais toujours ce que je ferais si cela ne venait qu’à arriver. Un instant je ne pensais qu’à le repousser et refaire ma vie et la seconde d’après je ne rêvais que de ces lèvres contre les miennes. Quel merdier! Je soupirais, légèrement agacée par les questions de Lili. J’aurais dû me taire… J’adossais mon dos contre le banc tout en croisant ma jambe gauche sur ma jambe droite.

-Eh bien ce n’était pas la plus belle conversation que j’ai eue avec lui… J’ai essayé c’est déjà ça. Un silence aurait été mille fois pire, mais rien de romantique désolé de te décevoir.

Déjà deux mois qu’elle était partie, j’étais étonnée que le temps ait passé aussi vite, mais en même temps je calculais mentalement quelques secondes les semaines que je n’avais pas eu de nouvelle de Lilibeth et cela concordait. Dire qu’elle était partie du manoir Barjow depuis deux mois! Plus je l’observais et plus je me rendais compte que son départ avait été beaucoup plus bénéfique que je l’aurais crue au départ. Lili resplendissait tout simplement ce qui me fit sourire, la voir ainsi me réchauffait le cœur. Comment pouvait-on enfermer une personne même sous la raison de la maladie, Lili me semblait beaucoup plus vivante maintenant que lorsqu’elle vivait au manoir. Je me doutais bien qu’il y avait quelque chose de louche derrière cette histoire et ce depuis ma première rencontre avec Lilibeth, mais j’étais aussi assez intelligente pour savoir que les secrets de famille étaient secrets pour de bonnes raisons et même si j’étais pourvue d’une curiosité maladive je n’en avais jamais parler à Rory et encore moins à Lili. Cependant maintenant qu’elle n’était plus sous le joug du paternel je pouvais peut-être laisser ma curiosité aller un de ces jours, mais pas aujourd’hui, aujourd’hui était jour de retrouvailles et de réjouissances pour cette amie qui venait de sortir de l’enfer.

J’accompagnais la tristesse de mon amie, quel horrible destin pour ces pauvres chatons, une vie ne devrait pas être régie de cette manière. Les paroles de Lilibeth me confortaient dans mes convictions que les sorciers de sang pur se devaient de changer, mais ce changement ne se ferait jamais avec des mangemorts dans les têtes dirigeantes… Je détestais le fait que mon frère en fasse dorénavant partie… Comment pouvait-il adhérer à de tels propos? J’en devenais folle à chaque fois que j’y pensais. Pourquoi des êtres comme le père à Rory et Lilibeth et le mien avaient le droit de faire subir aux autres des atrocités comme l’enfermement de Lili. Je me mordis la lèvre inférieure pour faire taire mes frustrations, je ne voulais surtout pas gâcher l’ambiance avec mes jérémiades, comparée à mon amie ma vie avait plutôt été facile. Elle n’avait pas à m’entendre me geindre, pas aujourd’hui en tout cas, pas à nos retrouvailles. Je posais doucement ma main sur l’avant-bras de Lilibeth en lui souriant avec tendresse.

- Les moldus ne sont pas tous comme ça, la plupart sont même étonnamment plus compréhensifs que l’on pourrait le croire.

Me redressant je retirais doucement ma main pour replacer une mèche de ma chevelure blonde derrière mon oreille. Plus j’écoutais les aventures de Lili et plus je trouvais que le hasard faisait bien les choses, il devait pour sûr être aidé par le destin ou quelconque magie pour que tout coïncide de cette manière. Elle avait tout de même réussi à se retrouver chez des amis à Rory, dans tout Londres elle était tombée sur la bonne auberge et elle avait même un endroit où travailler. Quel bonheur de savoir Lilibeth heureuse et enfin sortie de se calvaire, la vie ne pouvait pas qu’être faite de malheurs, parfois un rayon de soleil perçait pour laisser entrevoir des petits et grands bonheurs et aujourd’hui les rayons étaient des plus éclatant!

- Je suis heureuse pour toi, mais quel hasard que tu te sois retrouvé à cet endroit! Rory s’accommode bien des chats? Je ne sais plus s’il aimait bien les animaux ou non… Cela fait assez longtemps.

Je tournais la tête pour observer un couple marcher dans le parc près de nous, me permettant de prendre une pause dans notre conversation pour écouter Lili. Mon regard effleura le jeune homme et la jeune femme marchant main dans la main, cette sensation de savoir que je pouvais toujours compter sur quelqu’un me manquait peut-être. Posséder ce lien si spécial avec quelqu’un était extraordinaire et s’était surtout pour cette raison que je refusais de me marier avec le premier venu… Je ne voulais pas d’une relation froide et sans attachement comme mes parents, ma mère en était triste à voir et j’étais désolé pour elle, mais franchement je méritais mieux qu’être un incubateur à petit sang pur pour perpétuer la famille de je ne sais quel sorcier.

Je m’attardais un instant sur les derniers mots de Lilibeth, smartphone et bluetooth me disaient vaguement quelque chose, mais j’étais certaine que cela provenait du monde moldu et que je ne possédais rien de tout ça… Je devrais peut-être m’y mettre et me procurer ce smartphone… Question de me fondre dans la masse quand je me retrouvais en territoire moldu et j’avais la personne idéale pour me montrer comment fonctionnait un smartphone, elle se trouvait devant moi en ce moment même.

-Dis-moi Lili, si je me procurais un smartphone… Tu pourrais m’apprendre à m’en servir?
 


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Si l'on connaît le passé de Lilibeth, on sait pertinemment que le cercle de ses connaissances est restreint à cause du manque de vie sociale. De ce fait, il est aisé de deviner quel être tenant à elle comme à la prunelle de ses yeux, pourrait lui venir irrémédiablement en aide pour lui fournir un toit sous lequel elle pourrait évoluer en toute sécurité.
« En plein dans le mille ! Confirme la jeune femme sans se départir de son sourire.
Personne ne sait qui tient les ficelles du hasard, mais l'on pourrait se mettre facilement d'accord sur un point : parfois, il fait bien les choses. La rencontre inopportune (et importunante, a priori) de Naya avec Rory puis celle avec sa jeune sœur est, du point de vue de Lili, une belle affaire du destin. Au fond d'elle, Lili espérait qu'un jour, les morceaux se recolleraient entre Rory et Naya et que cette dernière deviendrait, officiellement et pour toujours, sa belle-sœur bien aimée. Mais n'est-ce pas là les prévisions d'une jeune femme qui ignore encore tout de la vie ? Que pourrait-elle y connaître, du destin ?
Quoiqu'il en soit, elle ignore les signes d'agacements de Naya quant à leur conversation tournée vers sa rencontre avec le frère de Lili, trop perchée sur son joli nuage pour être capable de croire que ce moment de "rapprochement" aurait pu être désagréable. D'ailleurs, elle était certaine que Naya exagérait en évoquant le peu de romantisme présent pendant cette rencontre. S'accrochant à son nuage bleu, Lilibeth hausse les épaules, préférant s'imaginer le meilleur plutôt que le pire. La conversation est détournée vers les semaines qu'elles venaient d'endurer. Lilibeth raconta son triste départ du manoir. Lorsque Naya déclara que les moldus n'étaient pas tous comme cette vilaine Emilienne, Lilibeth acquiesce, pour lui assurer qu'elle en est consciente, bien que son cœur et ses entrailles soient encore bousculés par les évènements récents.
- Je dois dire qu'il fait preuve de beaucoup de patience, raconte Lili, amusée. Par chance, les chats sont des animaux indépendants. Hormis les poils, ils n'ont rien d'incommodant. Et Rory dispose de plus d'un tour dans son sac pour se débarrasser des poils qui collent partout.
Un couple d'amoureux traversant le parc entre dans leur champ de vision. En les observant, un flot de pensées assaillent l'esprit de Lilibeth. Elle s'imagine un jour se balader au bras de l'homme qu'elle aime le long de ce parc verduré, un soleil couchant pour les éclairés sans les aveugler, une fine brise soufflant pour les forcer à se serrer l'un contre l'autre. Obstinément et plus que jamais, Lilibeth est persuadée qu'un de ces jours, cette vision se réalisera. La question de Naya la tire de ses pensées, lui arrachant un sourire.
- Avec plaisir ! C'est assez facile, cela demande un peu de pratique, mais on finit par s'y faire. D'ailleurs, une amie m'a raconté qu'il existe des applications destinées à rencontrer des hommes. J'hésite, raconte-t-elle en se mordant les lèvres. Peut-être qu'un de ces soirs, si tu n'es pas trop fatiguée, nous pourrions expérimenter cela ? Ou même mieux ! Nous pourrions sortir nous amuser un peu ! J'ai tellement de temps à rattraper ! Il y a tellement de chose que je n’ai pas eu la possibilité de faire !
Se mordant les lèvres, elle espère que Naya serait d'accord. Rory lui avait proposé de lui faire découvrir des endroits où elle pourrait rencontrer de bons partis mais cela reste des sorties avec "chaperons". Une sortie entre filles à quelque chose de très exaltant.
- Une petite virée, argumente-t-elle, si tu n'es pas trop fatiguée ».
Prenant un air de chien battu, elle regarde Naya dans les yeux en papillonnant des cils.


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Jeu 25 Aoû - 19:17

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    Mes lèvres s'étiraient lorsque l’image de Rory recouvert de poils de chat traversa mon esprit. Son air sérieux n’arrivait pas à me faire perdre l’envie de rire alors que je savais pertinemment comment les poils de chat peuvent être désagréables. Heureusement, un coup de baguette et le tout disparaissaient par magie. Mon regard accrocha un couple de passants, j’aurais bien voulu ne pas y porter attention, mais mon récent enfermement avec le dernier homme qui avait partagé ma vie avait remis sur le tapis le sujet de couple. Depuis Rory je ne m’étais fiancée à personne d’autre, au grand désespoir de mon père. Je laissais mon regard suivre les amoureux quelques instants, m’imprégnant des émotions qu’ils dégageaient. Une complicité que je rêvais parfois de posséder avec quelqu’un et la douceur avec laquelle le jeune homme regardait sa compagne me donnait l’impression qu’il y avait un vide dans mon existence, qu’il me manquait une personne capable de tels sentiments à mon égard. Je détournais mon attention des deux moldus et la reportais sur Lilibeth, intriguée par cette histoire d’application de rencontre.

-Il va falloir que je commence par comprendre ce qu’est une application, mais oui pourquoi pas. Ces applications de rencontre… Elles ne fonctionnent qu’avec les moldus? Ce n’est pas un problème loin de là, je me pose simplement la question.

En y repensant bien ma question était un peu idiote, peu de sorciers possédaient ce genre d’appareils alors une application seulement pour sorcier… C’était difficile à penser, mais pourquoi pas, j’étais peut-être en retard sur mon temps et puis avoir une relation avec un moldu n’était pas tabou. En fait si ce l’était, mais seulement pour des familles comme la mienne. Fréquenter un moldu me donnerait une autre occasion de faire rager mon père, cette idée me fait sourire. Dire qu’avant je me comportais comme une sorcière de sang pur modèle, j’avais bien changé depuis le temps et je ne pouvais remercier que Rory pour cela. Il m’avait ouvert les yeux sur cette société patriarcale dépassée et grâce à lui j’ai travaillé pour prendre ma place dans ce monde en plein changement. Il m’avait privé de son amour, mais d’un autre côté il m’avait donné tellement qu’avec le temps j’avais réalisé que je ne pouvais pas lui en vouloir malgré tout.
Mes pensées revinrent vers la sœur de mon ex-fiancé alors que celle-ci me regardait avec les yeux d’un épagneul en peine. Je posais mes mains sur les épaules de mon amie et plongeais mon regard noisette dans le sien.

-Tu n’as pas à faire cette tête-là! Je veux avec plaisir sortir m’amuser avec toi. Et puis il y a toujours le café lors des matins plus durs que les autres.

J’enlevais mes mains tout en me redressant, sourire aux lèvres. Quoi de mieux pour le moral que de sortir avec une amie, une amie qui ne vous fera pas faux bond qui plus est. Je repensais une fraction de seconde à ma péripétie lors de ma dernière sortie, une soirée qui aurait pu s’avérer plus ennuyeuse que prévue. L’absence d’Anika m’avait laissé un goût amer sur la langue, mais finalement la soirée ne s’était pas trop mal déroulée, me permettant même de faire de nouvelles rencontres. Un air malicieux prit le contrôle de mon visage alors que je regardais l’heure à une montre délicate accrochée à mon poignet.

-Il n’est pas si tard et je n’ai rien de prévu pour la soirée. Nous pouvons peut-être continuer ces retrouvailles ailleurs… Si tu as le temps bien entendu.

Je n’avais rien de prévu en cette fin de journée mise à part me retrouver dans ce parc à lire ce qui était chose faite même si ma lecture n’avait pas progressé autant que je l’aurais voulu. Ce n’était pas une catastrophe, j’aurais amplement l’occasion de revenir dans ce parc et d’y continuer mon roman. Les moments de détente manquaient cruellement, mais il fallait parfois se forcer à les prendre si nous ne voulions pas finir submergés par le travail et ne plus arriver à en voir le bout. Ces moments de détente pouvaient fort bien être une lecture au parc ou une soirée entre amies et franchement revoir Lilibeth après toutes ces années j’étais plus que ravie de fermer mon bouquin. Je penchais légèrement la tête de côté tout en regardant mon amie, un sourire en coin s’était formé sur mes lèvres.

-Je connais des endroits chouettes dans le monde des sorciers, pour ce qui est de celui des moldus je me débrouille… J’essaie de le fréquenter le moins possible avec cette guerre, mais en m’aidant à me fondre dans la masse ce ne devrait plus être un problème.

Nous n'étions jamais trop prudents et mon manque de connaissances en la matière pouvait me mettre en danger. Depuis quelque temps je glanais des infos par-ci par là sur les mœurs des moldus, mais avec le boulot j’avais la tête préoccupée à autres choses. Il fallait clairement que je prenne un peu plus de temps pour moi, j’allais devoir déléguer et je détestais ça! Enfin j’allais voir ce que j’allais être capable de faire à ce sujet. Je me savais capable de soirée interminable au bureau juste par souci de perfection, je n’étais que rarement entièrement satisfaite de moi-même, trouvant toujours quelque chose à modifier ou à corriger. Je voulais toujours me dépasser et cela au détriment de ma vie sociale, cette année en avait été la preuve alors que je ne m’étais pas présentée à trois réceptions où j’avais été invitée, faute de temps. Absence qui avait été rapidement remarquée et qu’on m’avait remise sur le nez à quelques reprises. Ainsi j’essayais d’organiser mieux mon temps et de ne plus manquer d’évènements ou faire tout du moins acte de présence…
Je posais à nouveau mon regard sur Lilibeth, une pensée me traversa l’esprit, peut-être que Rory attendait sa petite sœur. Le connaissant je le savais très protecteur envers celle-ci et je ne voulais surtout pas causer des disputes.

-Mais si Rory t’attend on peut remettre ça. Nous pourrions aller me chercher un smartphone… La communication est plus rapide que par hibou à ce qu’on m’a dit.    
 



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La question était plus pertinente qu’elle en avait l’air. Lilibeth papillonna des cils, incrédule. Elle ne s’était jamais demandé si effectivement, il existait une application de rencontre destinée exclusivement aux sorciers.
« Je t’avoue ne pas savoir. Cela mérite quelques petites recherches ».
Qu’elle effectuera le plus rapidement possible sur son smartphone. Une chose est sûre, c’est qu’elle ne pouvait pas demander son avis à Lyllyah. Quand bien même le cœur de Lili avait jeté son dévolue sur cette jeune femme pour l’élever au rang d’amie, l’appartenance de Lyllyah au monde des moldus et, au vu des récentes altercations entre les magiques et les non-magiques, il valait mieux rester prudent pour n’attiser aucune flamme. Lilibeth devra se débrouiller toute seule. Peut-être son patron Achiléo saura éclairer sa lanterne ? Après tout, il avait un pied dans les deux mondes. Se promettant de se renseigner, de nouvelles idées s’insinuaient dans l’esprit de Lilibeth qui arborait une mine de chat botté pour réclamer à Naya une soirée entre fille. Non seulement Naya accepta sa proposition mais, qui plus est, elle bouscula les évènements en lui proposant de quitter le parc pour des endroits plus confortable, suggérant de prolonger leur rencontre. Le premier véritable obstacle, aux yeux de Lilibeth, pour répondre immédiatement de façon favorable à Naya, c’était, bien entendu : sa tenue. Hors de question de traîner dans les rues de Londres à la recherche d’un potentiel mâle si elle n’était pas juchée sur des talons vernis et leur robe assortie.
« Voilà ce que je te propose, déclarait Lilibeth, pragmatique. Les boutiques ferment tard, allons te dégoter un smartphone. Et ce week-end je travaille en journée, que dirais-tu qu’on s’organise une petite virée londonienne en soirée, apprêtées comme il se doit ? ».
Sa propre idée, en vérité, la ravissait au plus haut point.
« Pas d’inquiétude à se faire pour Rory. Je vais justement lui envoyer un message pour le prévenir. Elle ajouta alors précipitamment : sans préciser que je suis avec toi, bien entendu ».
Aussitôt, elle pianota quelques mots sur son téléphone avant de retourner son attention sur Naya qui s’était levée. Rangeant le smartphone dans son sac à main, pendu à son bras, elle attrapa de sa main libre le bras de Naya pour prendre la direction de la sortie du parc.
« Je suis tellement contente de te retrouver, Naya, confia-t-elle, le cœur au bord des lèvres ».
Retrouver son amie alors que plus aucune chaîne n’entravait ses pas, donnait l’impression à Lilibeth de rencontrer Naya véritablement pour la première fois. C’est un peu comme si Lilibeth voyait le monde avec un regard nouveau. Dans le ciel, des nuages solitaires voguaient au grès du vent, les bourrasques d’air déchaînant la flore paisible de Saint James Park. C’est comme si le ciel balayait le passé pour dessiner le chemin de la nouveauté. Resserrant sa veste pour protéger son cou de la fraîcheur, Lilibeth poussa un soupire de plénitude, le regard perdu vers l’horizon, là où la route passait, les voitures klaxonnaient et les lampadaires s’éclairaient pour combler les journées encore trop courtes. Une chose est bien certaine : elle se félicitait d’être partie à la recherche de Naya, sans aucune certitude de la retrouver. Les efforts paient, n’est-ce pas ?


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Jeu 27 Oct - 14:43

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 Je souriais à la drôle d’idée de rencontrer des sorciers à partir d’un smartphone, rencontrer quelqu’un devait être beaucoup plus compliqué en se fiant à ces petites choses que sur ses aptitudes à communiquer avec autrui… Et dire que les moldus ne se servaient que de ça pour presque tout dans leurs quotidiens, leurs vies devaient être assez monotones pour la baser là-dessus plutôt que sur ce qui les entoure. Je pouvais bien les juger, mais nous sorciers utilisons la magie constamment dans notre vie de tous les jours, je ne pouvais donc pas les blâmer de se servir à outrance de quelque chose qui pouvait leur faciliter la vie. J’haussais les épaules à la réponse de Lili, une moue pensive ornait mes lèvres, si elle ne savait pas j’étais convaincue qu’elle le découvrirait, Lili semblait être très adroite avec la technologie moldus, plus adroite que moi s’en était certain.

Une expression de pur bonheur étirait mes lèvres en un sourire rayonnant, les évènements se bousculent plus rapidement que je l’aurais pensé, mais j’avais tout fait pour alors j’en étais comblée. J’allais posséder un objet moldu, que c'était excitant! Je devrais faire attention que mon père ne le voie pas, ma mère cela pouvait passer, mais si le regard sévère de mon géniteur se posait sur un objet purement moldu en ma possession j’allais tout simplement être déshériter... Tout compte fait ce n’était pas une grande perte, je n’aurais plus à me présenter aux soupers le dimanche. Je dis ça, mais me connaissant je le supporterais très mal d’être reniée de mes parents malgré nos nombreux différends. Je me levais donc avec empressement, de peur qu'un souvenir traverse l’esprit de mon amie et qu’elle soit finalement attendue ailleurs. Je n’agissais jamais comme cela habituellement, je me sentais comme une adolescente autant dans mes réactions que mes pensées. Il était rare que je me retrouve avec une amie avec qui je pouvais être véritablement moi-même. J’acquiesçais en souriant, debout et prête à prendre la route.

-C’est parfait! Et je vais même avoir le temps de comprendre comment fonctionne ce bidule avant que l’on se retrouve ce week-end.

Ce que je ne disais pas c’est que j’allais à coup sûr faire un détour dès demain matin au service de détournement et d’étude des objets moldus. J’étais certaine d'avoir un peu d’aide de mes collègues avec qui j’avais déjà tissé des liens de par ma nature curieuse et l’intérêt que m’avait transmis Rory pour les technologies moldus.
Mes prunelles observèrent avec attention les doigts de Lili s’agiter à une vitesse folle sur l’objet en question, envoyer un message devenait beaucoup plus rapide que par hibou, mon pauvre Gandalf allait en prendre un coup. Le volatile allait sûrement me bouder un temps, j’allais devoir faire le plein de friandises à l’animalerie pour me faire pardonner.

Je me laissais entraîner de bon cœur vers la sortie du parc, cette fin de journée qui s’annonçait pareille à toutes les autres fut finalement merveilleusement surprenante. Un doux rire traversa mes lèvres, excitée comme une puce d’enfin pouvoir sortir du cadre bien réglé et ordonné de ma routine ennuyeuse par moments. Je posais ma main libre sur celle de Lilibeth qui me tenait toujours le bras.

-Moi aussi! Ça va être super comme soirée!

En cet instant rien ne semblait plus merveilleux à mes yeux que nos retrouvailles, l’ambiance était tout autre ici dans ce parc où j’avais l’habitude de passer du temps. Nos rencontres dans le manoir familial des Barjow étaient sans aucun doute agréables et c’est de celles-ci que débuta notre amitié. Cependant maintenant que Lilibeth était libre de s’exprimer et de tout simplement vivre comme elle le désirait je découvrais une facette de la jeune femme que je ne connaissais pas et qui me donnait rapidement le goût de passer plus de temps avec mon amie. Moi-même je devais agir quelque peu différemment que lorsque j’étais la fiancée de Rory, en ce temps-là j’étais encore une jeune femme timide et coincée dans le carcan que mon père avait si bien dressé autour de moi. C’est grâce au frère de Lili que j’avais réussi à en sortir et depuis ce temps je me débattais comme un beau diable pour ne plus jamais y revenir et ce malgré les efforts du paternel pour m’y replonger et m’y noyer. Bien sûr je gardais les bons côtés et je savais les jouer caméléon lorsque la situation l’exigeait.

Accrochée l’une à l'autre, je me laissais guider par Lilibeth, ne sachant pas spécialement où me procurer un smartphone. Cette petite aventure de fin d’après-midi me donnait des frissons dans tout le corps, une excitation amusante que je n’avais pas ressentie depuis des années. Une attitude purement enfantine, mais ô combien exaltante! Nos pas nous conduisent dans une boutique moldue, mon regard ne sait plus où se mettre puisque je n’étais jamais entrée dans ce genre d’endroit, la curiosité à son apogée j’observais avec attention mon environnement. Malgré mon manque total de connaissance en la matière je m'équipe de mon assurance habituelle, histoire de ne pas paraître totalement démunie face à la situation. Résultat nous sortons toutes les deux avec mon nouvel achat dont le choix est orienté par Lili. J’allais avoir du travail à faire sur cette petite chose avant de revoir Lilibeth, mais j’étais plutôt enthousiaste, j’allais laisser ma curiosité de serdaigle m'orienter dans ma quête et je me donnais comme défis de connaître les bases de cet appareil avant de retrouver mon amie pour le week-end.

-Ton numéro est déjà à l’intérieur c’est ça?

Dans la boutique je croyais avoir compris que lorsque Lilibeth s’était mise à parler avec le vendeur elle avait inséré le numéro de son smartphone dans le mien. J'ai essayé de tout suivre, mais même si je me savais intelligente, il y avait trop de notions et le tout allait beaucoup trop vite pour que je comprenne tout en si peu de temps. J’étais cependant confiante d’apprendre rapidement comment m’en servir.

Après quelques indications de base sur le smartphone ce fut le temps pour nous de se laisser. Incapable de seulement lui faire la bise ou pire une poignée de main je pris Lilibeth dans mes bras. Cela faisait si longtemps que nous nous étions vu que je sentais que j’avais plusieurs années à rattraper, mais maintenant qu’elle était libre cela allait être possible et j’en étais folle de joie!
Après quelques secondes je repris contenance et me séparais doucement de mon amie, sourire aux lèvres. L’envie d’être déjà samedi me taraudait alors qu’habituellement l'arrivée du week-end me laissait indifférente. Eh bien la vie pouvait vous jouer de bien drôle de tour, alors que cela faisait plus de dix ans que je n’avais pas revu la famille Barjow, voilà que je rencontrais le frère et la soeur en moins d’un mois. Quel heureux hasard ou coup du destin, je ne saurais le dire.

 
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