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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Je vois moi aussi des choses et je peux dire la glace est rompue [Maman Ours] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maxime Whitefield
Maxime Whitefield
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Dim 3 Avr - 20:08
Je vois moi aussi des choses et je peux dire la glace est rompue
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Bon, tout ceci commençait à devenir intolérable. Je tenais ma langue depuis ce qui me semblait être des semaines, une épreuve pour moi tellement j’avais envie de fourrer mon nez partout mais je résistais comme je le pouvais, ne faisant aucun commentaire quand bien ça me démangeait, essayant  vraiment de laisser Soledad tranquille. Sauf que voilà, ça commençait à me bouffer de l’intérieur. La première fosi que j’étais arrivée avant elle, le flippe. Oui, je sais ça arrive à tout le monde les pannes de réveil mais pas Soledad. En un an que je bossais à ses côtés, pas une seule panne. Forcément je m’étais posée des questions mais avant de sauter à la conclusion que ça n’allait pas, qu’elle avait besoin d’aide et que j’allais mettre la ville à feu et à sang pour la retrouver et non clairement ça n’était pas qu’une image, je lui avais laissé du temps, beaucoup de temps, bon en réalité dix minutes pour être exact. Le regard fixé sur l’horloge, la veste n’avait pas été retiré, le rythme cardiaque s’étant intensifié, les clés toujours dans la serrure, j’étais prête à bondir dès que la grosse aiguille indiquerait que ces fameuses dix minutes étaient passées. Par chance pour la population de Londres, Soledad était arrivée avant cette échéance mais n’avait rien donné comme explication, ce qui était frustrant.

Si ça n’avait été qu’un matin, à la rigueur où était le problème, mais est ce que ça fut le cas ? Mais pas du tout. Sans dire que c’était tous les jours – heureusement qu’il bosse le loustic – ça n’était pas exceptionnel du tout et bordel ce que c’était frustrant de ne pas être au courant. Pour le coup, à moins de devenir aveugle et sans odorat, je pouvais à la fois déduire que Soledad avait quelqu’un dans sa vie puisque c’était la même odeur qui flottait sur ses vêtements, que cette personne ne venait jamais dans la boutique, parce que oui si je n’avais pas fait la moindre remarque et que je n’avais pas posé la moindre question alors que ça me démangeait, ça n’était pas pour autant que je ne l’avais pas cherché dans la boutique. En prime, je pouvais presque faire le planning de cet inconnu. Autrement dit toutes ses infos étaient totalement inutiles si Soledad ne m’en disait pas plus et j’étais sûre qu’elle faisait exprès de ne rien dire pour voir combien de temps je pouvais tenir. Mince elle savait tout de moi, bon peut être pas tout en fait mais ça n’a pas d’importance ce que moi je dis, on parlait d’elle là et puis flûte je voulais savoir.

Pourquoi aujourd’hui alors que j’avais résisté une éternité ? Oui, un peu d’exagération n’a jamais fait de mal à personne. Déjà parce qu’on se rapprochait de la pleine lune, je pourrais prétendre que ça venait de là, que  je contrôlais plus rien. Bon en réalité c’était juste que j’étais plus sensible aux odeurs, ce qui n’était clairement pas une raison suffisante mais ça le serait pour moi. Ensuite parce que je venais d’ouvrir plusieurs jours d’affilés la boutique et nous arrivions à la véritable raison parce que j’étais une curieuse de première et que je me disais à force qu’elle était trop timide pour me le dire. Il fallait bien que quelqu’un aborde ce sujet, elle allait finir mariée et avec huit enfants que je n’aurais même pas eu l’information officielle qu’elle était en couple. Comment pouvait-elle me faire cela ? En plus, il y avait toujours cette petite inquiétude que je ne contrôlais pas véritablement à l’idée qu’il lui arrive quelque chose et que je n’ai rien fait pour l’aider alors que j’étais présente sur les lieux, j’aurais l’air tellement idiote face aux enquêteurs à dire ah non moi j’ai rien fait, sans parler du chagrin qui m’accablerait forcément. C’était d’ailleurs dingue que tant qu’elle ne soit pas dans la pièce, je ne puisse pas passer plus de deux minutes sans regarder l’heure, je m’agaçais moi-même.

En attendant qu’elle arrive, prenant mon mal en patience comme je le pouvais, c’est-à-dire je faisais chauffer l’eau pour le thé… oui à la bouilloire parce que j’étais certainement une moldue dans l’âme en réalité. Après tant de temps à vivre comme une moldue parmi les moldus, certains réflexes restaient et celui-là en faisait partie. Il faut aussi dire que mettre de l’eau à couler et appuyer sur un bouton ce n’est quand même pas la mort. Lorsqu’enfin la porte s’ouvrit, je me tournais vers Soledad, ma tasse de loup à la main, un immense sourire – qui devait être hyper flippant j’admets – au visage « Tu as eu le temps de boire un truc avant de venir, tu veux une tasse ? » Si ma question était nulle ? Probablement puisque moi j’avais eu le temps de déjeuner et ce n’est pas pour autant que je ne remplissais pas ma tasse tout en balançant négligemment le sachet dedans sans en renverser une goutte à côté. Cherchez pas des années d’expérience à entendre tu peux pas donner un coup sur la table quand tu mets de l’eau partout, ça m’avait guéri je faisais toujours en sorte de ne pas mettre de l’eau partout comme ça même pas besoin de donner un coup d’éponge… oui bon talent ou fainéantise c’est presque pareil. Techniquement, il n’y avait pas encore de clients, quelle chance, oui ça aurait été mieux pour les affaires mais c’était quand même ma chance de pouvoir emmener aborder ce sujet. Et c’est sûr que ça n’était pas avec ma question sur le thé qu’elle allait me répondre au fait j’ai un copain. Comment rentrer dans le vif du sujet tout en subtilité ? Je touillais mon thé tout en réfléchissant à la question avant de demander très innocemment « Il est en vacances ? » Parfait, là on ne pourrait pas faire mieux c’est sûr qu’elle allait savoir exactement de quoi je parlais, c’était une évidence. Je fixais l’entrée de la boutique par contre le premier client qui rentrait et qui gâchait mon besoin de tout savoir et ma curiosité de Gryffondor, j’allais l’étrangler. Et si on cherchait ma subtilité, elle était de l'autre côté de la porte, j'avais décidé de ne pas l'emmener ce matin.



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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos
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Dim 22 Mai - 23:58




Je vois moi aussi des choses et je peux dire la glace est rompue
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Début novembre 2020


Le sérieux n'avait pas toujours fait partie de la philosophie de vie de Soledad. Loin de là en réalité, et elle le reconnaissait sans mal. Elle l’assumait, même. Elle avait toujours été ainsi, à prendre la vie à la légère. Plus jeune, Soledad faisait partie de ces petites sorcières qu’on entendait rigoler au milieu de leur groupe de copines, celles qui se réunissaient au milieu des couloirs et piaillaient de plus en plus fort en attirant des regards amusés ou réprobateurs. Elle était celle qui passait plus de temps à papoter et à s’intéresser aux potins qu’à se pencher sur ses cours. Celle qui ne voyait pas le sérieux du monde et qui vivait au jour le jour en s’amusant de tout. Elle avait grandi futile et superficielle, Soledad, et ça ne l’avait jamais dérangé de le reconnaitre. Elle était ainsi, voilà tout, elle n’avait pas de raison d’avoir honte de sa personnalité. Certains étaient trop sérieux pour leur propre bien, elle ça avait été tout l’inverse. Pendant longtemps, elle avait vécu ainsi, avec cette image de sorcière un peu frivole qui lui collait à la peau, et elle n’avait même pas tenté de s’en débarrasser. Après tout, ce n’était pas entièrement faux, elle aimait la légèreté, les vêtements, prendre soin d’elle et papoter. Elle savait que ça la classait presque automatiquement dans une certaine catégorie, mais elle n’en faisait pas grand cas. Parce que si cette image d’elle avait été parfaitement ressemblante quand elle était jeune, désormais ce n’était plus tout à fait le cas. La sorcière superficielle qui ne faisait attention à rien d’autre qu’à elle-même, c’était parfois encore elle, c’était une part de sa personnalité qu’elle ne cherchait pas à renier. Mais elle savait que désormais ce n’était plus uniquement ainsi qu’elle se définissait, désormais elle était plus que ça.  
 
Là où l’évolution de Soledad se voyait le plus, c’était dans sa vie professionnelle. Certes, le décès de son père avait été un véritable raz-de-marée dans son existence et avait changé beaucoup de choses et l’avait forcé à murir rapidement, mais son embauche au Witches Bazaar avait réellement été un point tournant dans sa manière d’être. Perde son père avait causé la fin de son innocence, ses débuts au Witches Bazaar l’avaient rendu plus responsable. Isobel lui avait tendu la main. Pour la première fois, on lui avait fait confiance, on lui avait confié des responsabilités, on avait compté sur elle. Ca avait été un véritable défi pour la jeune sorcière un peu paumée qu’elle était à l’époque, mais elle avait eu envie de le relever, de montrer qu’elle était plus que ce qu’elle voulait bien montrer au monde. Mieux, de le réussir. Pour la première fois, Soledad avait eu envie de se démener pour se montrer à la hauteur et si ça n’avait pas été aisé tous les jours, elle pouvait affirmer avec fierté qu’elle avait réussi. Maintenant si la mexicaine possédait encore un penchant pour la futilité, elle savait le mettre de côté quand elle travaillait et se montrer parfaitement sérieuse, ou du moins ce qu’il fallait pour ne pas risquer de mettre en danger son commerce. Le Witches Bazaar avait véritablement changé sa vie et elle entendait bien ne jamais décevoir Isobel. Ainsi, depuis qu’elle avait commencé cet emploi, la brune s’efforçait de se montrer, si ce n’était irréprochable, au moins la plus exemplaire possible. Encore plus depuis qu’elle avait embauché Maxime comme vendeuse. Même des années plus tard, même avec huit ans de plus, elle s’y appliquait encore quotidiennement. Elle était toujours là, prête à servir les clients, toujours de bonne humeur et de bons conseils, toujours à l’heure. Enfin, jusqu’à ce que Doryan entre dans sa vie.  
 
Parce que Soledad devait l’avouer, depuis qu’elle fréquentait le moldu, elle était légèrement moins exemplaire en tant que gérante du Witches Bazaar. Oh, elle était toujours autant présente et investie dans la vie de son commerce, son amour pour la boutique n’avait pas faibli un seul instant. Elle avait simplement une fâcheuse tendance à arriver un tout petit peu en retard certains matin, surtout comparé à d’habitude où elle était d’une ponctualité à faire frémir l’adolescente qu’elle avait été. Mais ce n’était pas sa faute. Enfin pas totalement. Mais quand même ! Ce n’était pas entièrement de sa faute si le matin, Doryan s’appliquait à la retenir alors qu’il savait parfaitement qu’elle avait un travail auquel se rendre. Lui il était bien tranquille ces jours-là, il n’avait pas besoin de se presser pour se rendre à la caserne, mais elle ce n’était pas son cas. Sauf que ça, le moldu n’était pas vraiment décidé à l’entendre. En fait, ça semblait même grandement l'amuser de voir la mexicaine peiner à se montrer raisonnable, il semblait avoir décrété que c'était son défi personnel que de la faire craquer. Soledad avait découvert -sans grande surprise- que quitter les bras de son amoureux était vraiment difficile et demandait toute sa volonté. C’était donc bien dommage que celle-ci ne s’envole en fumée dès que Doryan l’attirait contre lui. Oh, elle tentait de résister pourtant, elle protestait et râlait, elle lui rappelait qu’il allait finir par lui coûter son boulot -ce qui était faux puisque c’était elle la patronne, mais quand même- le brun faisait toujours la sourde oreille, trop content de voir qu’elle finissait toujours par capituler et à s’accorder de précieuses minutes en sa présence. Clairement, dès que les mains de Doryan se glissaient sur sa peau et que ses lèvres se posaient sur les siennes, Soledad était loin de faire preuve d’une volonté de fer. Elle aurait pu prétendre qu’elle maudissait son copain pour cette attraction qu’elle avait pour lui, pour sa manière de la retenir dans le lit, le truc c’était que ce n’était absolument pas vrai. Avec un peu plus de volonté, elle aurait pu s’arracher à ses bras, mais franchement elle n’en voyait pas trop l’intérêt.  
 
Ainsi, en ce moment il n’était plus vraiment rare que la mexicaine arrive en retard au Witches Bazaar. Pas tous les jours, pas véritablement souvent en réalité. Ce n’était pas bien grave, elle ne mettait pas le commerce en danger, ce n'était pas comme si les clients faisaient la queue devant la devanture fermée. D’ailleurs ses retards n’étaient jamais bien importants, mais tout de même, c’était assez pour la faire se sentir un brin coupable chaque fois que cela arrivait. C’était elle la patronne, c’était à elle de gérer les ouvertures et fermetures, elle avait toujours considéré que c’était son rôle, pourtant plusieurs fois c’était Maxime qui avait ouvert la boutique. Aujourd'hui n'avait pas fait exception à cette nouvelle règle. En fait, c'était même le troisième jour de suite qu'elle arrivait en retard. Voilà ce qu'il arrivait quand Doryan avait quelques jours de congés, la preuve que c'était bien sa faute à lui si Soledad était en retard cet abus mdr. Heureusement qu'une fois à l'abri des regards elle pouvait transplaner tranquillement jusqu’au Chemin de traverse, sinon ses retards auraient été bien plus conséquents, et elle aurait dû apprendre à dire non au moldu. Ce qui n'était pas l'idée la plus motivante au monde, elle devait bien l'admettre. Ce fut donc avec quelques minutes de retard que Soledad franchit la porte du Witches Bazaar en lançant un « Holà Maxime ! » joyeux qui résonna à travers les lieux. Heureusement qu’elle pouvait compter sur l’étudiante pour prendre son poste à la boutique à temps. Au milieu de tous les remous qu’avait connu le Witches Bazaar ces derniers temps, embaucher Maxime avait été de loin la meilleure des décisions que la mexicaine avait pu prendre. La jeune sorcière avait certes un caractère bien plus enflammé que celui de Soledad, et une honnêteté parfois déroutante, mais elle était surtout d’un soutien sans faille, aussi bien en tant que vendeuse, qu’en tant que personne.  
 
C’était une évidence, Maxime était devenue bien plus qu’une simple vendeuse aux yeux de la mexicaine. Cela faisait des mois, plus d’une année même maintenant, qu’elles travaillaient ensemble et Soledad avait eu le temps de s’attacher à la jeune sorcière. Il fallait dire que c’était facile de s’attacher à elle. Ainsi lorsque son employée lui adressa un grand sourire, la voyante ne s’étonna pas plus que ça. Du moins jusqu’à ce qu’elle remarque que le sourire de la lionne était vraiment, vraiment trop grand pour être parfaitement innocent. « Tu as eu le temps de boire un truc avant de venir, tu veux une tasse ? » Tout en dénouant son écharpe et en déboutonnant son manteau, Soledad observa Maxime. Sa question était on ne peut plus banale, mais en même temps elle sonnait vaguement comme un sous-entendu. Etait-ce elle qui rêvait ou la jeune sorcière faisait-elle référence à son retard ? Avec l’étudiante, à peu près tout était possible. Maintenant que la mexicaine y pensait, la Gryffondor avait tout l’air du chat qui venait d’attraper la souris. Décidant, qu’elle apprendrait certainement bien vite ce qu’il se tramait dans la tête de son employée. Quand elle avait quelque chose en tête, Maxime n'était pas du genre à tourner autour du chaudron. « Je ne dis jamais non à une tasse de thé. » Répondit-elle avec un hochement de tête et un sourire pour la sorcière. Avant de partir, elle avait tout de même eu le temps de manger un morceau rapidement, mais l'Angleterre avait fini par déteindre sur elle et lui donner le goût du thé. Elle avait même eu le temps de faire un saut chez elle -merci le transplanage- pour récupérer Salsa afin qu’il ne passe pas la journée seul. Le petit dragon s’échappa de la poche de son manteau lorsqu’elle l’accrocha au porte-manteau de l’arrière-boutique et alla voleter dans l’espace du Witches Bazaar, et sûrement passer dire bonjour à Maxime. Une fois ses affaires déposées, Soledad revint près du comptoir où une tasse fumante l’attendait. Elle remercia Maxime avant de s’en saisir et d'y glisser un sachet de thé.

Sa tasse à la main, Soledad ouvrit l’agenda de la boutique pour vérifier si des commandes seraient à réceptionner pendant la journée. De ce qu’elle voyait, la matinée serait assez calme à ce niveau-là, quelques colis devaient arriver mais pas avant la fin de journée. Enfin, elle pensait que tout serait calme, jusqu’à ce que Maxime reprenne la parole. « Il est en vacances ? » Soledad se figea aussitôt. Ah. Heureusement qu’elle n’était pas en train de boire son thé, sûrement qu’elle aurait tout recraché de surprise. Sans détourner les yeux de ce qu’elle était en train de faire, elle s’efforça de réfléchir à toute vitesse. Inutile de se demander de qui parlait Maxime exactement. Ainsi, sa question précédente n’était donc pas totalement innocente. Elle avait bien faire référence à son retard, et maintenant, eh bien elle continuait sur sa lancée pour essayer d’en savoir plus. Mais ce ne serait pas vraiment drôle si Soledad se contentait de répondre sérieusement.  
« Qui donc ? » Lança-t-elle donc à la place, en adoptant un ton détaché comme si elle ne voyait absolument pas de quoi la sorcière parlait. Ce qui était totalement faux bien sûr. La mexicaine avait rapidement compris que cacher sa relation avec Doryan à Maxime serait impossible. Déjà parce qu’elle n’en avait pas envie, elle n’en voyait pas l’intérêt, mais surtout parce qu’elle n’oubliait pas que les sens surdéveloppés de la louve lui permettaient certainement de sentir l’odeur du moldu sur elle. Impossible de cacher quoi que ce soit dans ces conditions, l’étudiante avait certainement compris depuis un moment qu’elle fréquentait quelqu’un. Cette idée mettait un peu Soledad mal à l’aise, mais elle avait appris à s’y faire. Finalement, elle ne put retenir plus longtemps un sourire d’étirer ses lèvres. « Je me demandais combien de temps tu allais tenir. » Souffla-t-elle avec amusement. Pourtant ça n’avait pas été un test, si elle n’avait pas encore parlé de Doryan à Maxime c’était simplement parce que ce n’était pas dans ses habitudes de mentionner ses relations naissantes à tout va. « J’avoue que je suis impressionnée, je ne pensais pas que tu tiendrais si longtemps. » Reprit-elle en se tournant vers la sorcière. Ca faisait quoi ? Un peu plus d’un mois qu’elle était avec Doryan, et connaissant l’odorat de Maxime elle avait sûrement senti son odeur sur elle depuis le premier jour. C’était qu’elle avait fait preuve d’une maîtrise d’elle impressionnante. Comme si tout ceci clôturait le sujet et qu’il n’y avait rien de plus à dire, comme si elle ne sentait pas la Gryffondor presque trépigner sur place à ses côtés, Soledad referma son agenda. « Bon, on se met au travail ? » Lança-t-elle d’une voix pleine d’enthousiasme. C’était qu’il y avait toujours de quoi faire au Witches Bazaar.


CODAGE PAR AMATIS




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Maxime Whitefield
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Lumos
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Ven 1 Juil - 22:09
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Après des jours, des semaines, des mois, des années… bon d’accord j’exagérais totalement. Après quelques semaines à peine, à enquêter sans vraiment avoir d’indices, le problème de ne pas être une détective de métier, d’être un peu respectueuse de la vie privée de Soledad. Parce que oui, j’aurais pu suivre Soledad un soir, oui ça ne se faisait pas, j’aurais pu dire que c’était pour la protéger, ça va c’était sympa, afin de savoir qui était cet illustre inconnu. Ma curiosité aurait été assouvie, je n’aurais pas cherché à faire parler à Soledad et je n’aurais pas attendue qu’elle veuille bien me parler. Mais comme j’étais une employée modèle – enfin pas trop mais peu importe – je n’avais rien dit, j’avais attendu sagement une opportunité et il semblerait que cette semaine, l’occasion soit enfin arrivée. Non parce que trois jours de suite, ça n’était pas du tout anodin. J’attendais donc avec impatience son arrivée, trépignant littéralement sur place et à peine était elle arrivée, toute guillerette – tu m’étonnes – je lui demandais si elle avait eu le temps de manger un truc avant de venir. Franchement, elle me connaissait, elle saurait que je voulais aborder le sujet personne qui l’empêche d’arriver à l’heure. Et pourtant … ça ne fut pas si clair vraisemblablement.


Elle ne disait jamais non à une tasse de thé, non mais c’était nul comme réponse. C’était vrai d’accord, notre consommation de thé étant importante et sa réponse était tout fait cohérente mais clairement ça n’était pas ce que j’attendais comme réponse. Néanmoins, je prenais sur moi de lui expliquer que moi je voulais savoir si elle n’avait pas eu le temps parce que le réveil était difficile ? Le problème de dormir – bon oui surtout coucher – avec quelqu’un. On va dire que c’est parce qu’elle n’était pas bien réveillée, elle ne captait pas encore très bien. J’étais en train de verser de l’eau dans la tasse lorsque Salsa vint s’écraser sur le comptoir sans aucune grâce, du Salsa au réveil quoi. Je l’attrapais par le bout de la queue pour l’aider à se redresser avant de poser la bouilloire pour câliner le petit pépère, lui rappelant qu’il était le plus beau dragon du monde au passage et il eut même le droit à un bisou sur sa petite tête avant que Soledad ne rapplique. Comme bien souvent je proposais mon thé à Salsa qui n’en avait que faire de ma boisson sans intérêt mais ça s’appelle de la politesse, imaginons qu’un jour le dragon veuille goûter, il serait frustré qu’on ne lui propose pas. Il faut croire que c’était juste un glouton qui voulait de la nourriture pas de la boisson… il n’avait rien compris à la vie. Je rangeais la bouilloire, tapotant sur mon épaule pour que Salsa grimpe dessus. Dommage qu’il ne puisse pas parler, je suis sûr que lui serait plus causant que Soledad et qu’il me donnerait l’identité de son copain sans se faire prier.

Soledad avait le nez plongé dans son bouquin, regardant certainement ce que nous avions à faire aujourd’hui. J’étais admirative de sa rigueur pour tout noter, avec moi il n’y aurait plus rien de noté depuis longtemps et pourtant c’était bien utile. Puisqu’il n’y avait pas tellement de choses écrites, qu’aucun client n’était encore arrivé, je pouvais lancer de nouveau les hostilités, étant carrément moins subtile que la première fois, demandant de but en blanc si son copain était en vacances. J’étais pendue à ses lèvres, attendant de connaître le nom de cet inconnu mais Soledad était totalement à côté de ses pompes. Comment ça qui ? Je la regardais dépitée, non mais comme si j’allais parler du fournisseur, qu’est-ce que je m’en tapais que le fournisseur soit en vacances.  En plus, c’est qu’elle me taquinait. Elle savait très bien ce que je voulais savoir, que j’étais au courant depuis un bon moment. Je lui adressais un sourire en entendant dire que je l’impressionnais, non je ne préciserais pas que c’était un véritable travail sur moi-même que de ne pas avoir évoqué le sujet avant aujourd’hui, que j’attendais que ça, qu’elle aborde le sujet mais elle n’avait rien fait, et ma curiosité maladive, elle y pensait à ma curiosité maladive ?

Ça y est, le sujet était donc lancé, je m’installais sur le tabouret, attendant d’en savoir plus mais il faut croire que Sol ne me connaissait pas bien puisqu’elle parla de se mettre au travail. Ou alors c’était l’inverse, elle me connaissait trop bien et elle voulait me rendre complètement folle à ne rien me dire. Puisqu’elle ne voulait pas répondre clairement à mes questions, il était de mon devoir de mieux les poser et de ne surtout pas la laisser changer de sujet. Comme si parler d’elle allait nous empêcher de travailler, une petite rigolote. « Je parlais de la personne qui te pousse à être en retard cette semaine ? » L’avantage d’être des sorciers et de ne pas s’enquiquiner avec les bouchons, la circulation etc, c’est qu’elle ne pouvait pas me bananer en me sortant ce genre d’excuses. Sans parler du fait que comme j’avais été franche avec elle dès le jour de notre rencontre, elle savait que mon odorat était excellent – imbattable même soyons honnête – et que je savais qu’elle passait ses nuits avec quelqu’un, toujours la même odeur depuis plus d’un mois à intervalle des plus régulières. Alors oui, ça pouvait être un plan cul régulier mais ça pue les plans culs réguliers et je sais de quoi je parle puisque j’étais plus ou moins le plan cul régulier de Kesabel et clairement c’était loin d’être uniquement du cul. Histoire de ne laisser aucun doute à Soledad sur ma volonté de tout savoir de sa vie privée, je rajoutais avec ce grand sourire démontrant que j’étais une acharnée de première et que j’avais enquêté avant de lui poser la question. « J’ai essayé de trouver toute seule et je peux te dire qu’en un mois, je ne l’ai jamais vu franchir la porte de la boutique. » Enfin je disais vu mais je mentais, c’était surtout senti.
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Soledad Velasquez
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Jeu 11 Aoû - 14:32




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Ce qu’il y avait de bien à être la patronne du Witches Bazaar -enfin pas réellement la patronne puisque c’était Isobel, mais c’était tout comme en son absence- c’était que Soledad n’avait de compte à rendre à personne. Enfin si, à Isobel vous avez suivi ? à qui elle envoyait des rapports réguliers par hiboux postaux, mais étant donné que celle-ci l’avait nommé co-gérante des lieux avant son départ c’était plus pour la tenir au courant de l’évolution de la boutique et pour obtenir son accord sur les décisions importantes que pour qu’elle juge de son travail. Bref, à part ces rapports Soledad n’avait de comptes à rendre à personne. Elle gérait la boutique seule depuis des années et elle se gérait aussi elle-même en tant que responsable et employée depuis autant de temps. Avec les années, elle avait gagné en assurance, en responsabilités et en maturité, et ça se voyait. Son emploi au Witches Bazaar, la mexicaine le prenait avec le plus grand des sérieux, bien consciente que sans cette boutique, elle aurait très certainement erré d’emploi en emploi sans jamais trouver sa voie. Désormais elle savait ce qu’elle faisait et ce qu’elle avait à faire pour s’assurer que tout se passe au mieux pour le Witches Bazaar. Le mieux dans tout ça, c’était qu’elle n’avait plus besoin de faire ses preuves, elle n’avait plus d’explications à donner, de chiffres à montrer ou de justification à avoir pour la moindre de ses décisions. Elle était libre -plus ou moins- de faire les choix qu’elle souhaitait pour le bien de la boutique et si c’était une responsabilité qu’elle portait sur ses épaules, elle le faisait de bonne grâce. Soledad ne s’était pas rendu compte de combien elle aimait cette sensation de liberté avant de la connaitre. Ca avait un côté grisant d’être aux commandes, même si elle prenait également ça très au sérieux. Elle n’avait de comptes à rendre à personne. Enfin, du moins jusqu’à ce qu’elle embauche Maxime.

Elle l’avait senti dès que sa jeune employée avait ouvert la bouche à son arrivée, cette fois-ci elle n’échapperait pas aux questions. Les comptes, elle aurait à les rendre et connaissant Maxime, elle n’allait pas la lâcher tant qu’elle n’avait pas les réponses qu’elle cherchait. En fait, rien que le sourire de la jeune sorcière, trop grand pour être totalement désintéressé, lui mit la puce à l’oreille. Maxime semblait particulièrement ravie de la voir arriver, un peu comme un chat qui se trouvait le museau face à une souris -enfin, un loup le museau face à un lapin dans le cas de Maxime. Et Soledad savait pourquoi : elle était en retard. En fait, ce n’était pas la première fois cette semaine, ça faisait même le troisième matin de suite qu’elle arrivait en retard -la faute à Doryan qui savait se montrer particulièrement convainquant- et si son employée avait retenue jusque-là ses remarques, elle sentait que cette trêve arrivait à sa fin. Malgré tout, la mexicaine n’avait pas vraiment l’intention d’entrer dans le jeu de la jeune femme. En fait, l’éviter avec application était bien plus drôle à ses yeux. Elle connaissait Maxime et son manque de patience, Maxime et sa curiosité, la faire mariner serait beaucoup plus amusant que de tout lui avouer directement. En plus, sa question pouvait tout à fait être innocente, Soledad ne voulait quand même pas se faire des idées et se lancer sur un sujet sans être sûre que ce soit l’objectif de la sorcière. Alors quand elle lui demanda si elle voulait du thé, elle répondit par l’affirmative, agissant comme si cette question n’était pas posée de la manière la plus suspecte au monde. Si Maxime fut déçue de la réponse de sa patronne, celle-ci n’en fut pas témoin parce qu’elle en profita pour faire un crochet dans l’arrière-boutique pour déposer ses affaires. Le tout, le plus naturellement du monde.

Quand elle revint dans la pièce principale, elle trouva Maxime occupée à câliner Salsa venu lui dire bonjour. Un sourire aux lèvres, elle observa la Gryffondor proposer sa tasse au dragon qui vint en renifler le contenu avant de se détourner, déçu du liquide qui s’y trouvait, pour grimper sur l’épaule de la lionne. C’était sûrement un peu bête, mais ça faisait toujours chaud au cœur de Soledad de voir Maxime si attentionnée avec le dragon miniature. Comme quoi, elle faisait bien de l’amener avec elle au Witches Bazaar tous les jours. Sa tasse à la main pour s’y réchauffer les doigts, elle se plongea dans l’agenda de la boutique, ignorant superbement -et surtout volontairement- Maxime qui ne la lâchait pas du regard. Pas de livraisons de prévues avant la fin de la journée et seule une commande qui serait récupérée par un particulier en début d’après-midi, elles avaient donc tout leur temps devant elles pour s’occuper de la boutique et des futurs clients qui viendraient y faire des achats. Ou alors pour répondre à l’interrogatoire que Maxime semblait lui préparer. Elles y étaient, la rouge s’était décidée à mettre les pieds dans le plat, avec la délicatesse qui lui était habituelle. Et Soledad, dans son habituelle manie d’embêter le monde, fit mine de ne pas comprendre où elle voulait en venir. Oh, elle n’était pas naïve, elle savait bien que Maxime avait compris qu’elle côtoyait quelqu’un, que d’ailleurs elle l’avait certainement compris dès le premier jour, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait tout lui avouer aussi aisément. Sa relation avec Doryan était loin d’être un secret, mais c’était bien plus amusant de jouer un peu avec la lionne. Elle retint difficilement un sourire en voyant l’air dépité sur les traits de la sorcière. Ce qu’elle lui avoua, en revanche c’était qu’elle était impressionnée de voir qu’elle avait tenu aussi longtemps avant d’aborder le sujet. Un mois entier, pour Maxime, c’était franchement pas mal. Au moins ça fit naitre un sourire sur les lèvres de la jeune femme.

Parce que la suite, Soledad ne doutait pas que ça allait la faire râler. Elle voulait la pousser à lui parler de Doryan ? La mexicaine ne comptait pas lui faciliter la tâche. Le plus naturellement du monde, comme si la curiosité de Maxime ne crevait pas les yeux, Soledad annonça donc qu’il était temps qu’elles se mettent au travail. Il y avait toujours de quoi faire au Witches Bazaar, même avant que les premiers clients ne fassent leur entrée dans la boutique. Sans grande surprise, Maxime ne parut pas vraiment emballée à cette idée et prit même place sur une chaise, signe évident qu’elle ne comptait pas se mettre à travailler dans la minute. C’était qu’il y avait un sujet bien plus intéressant à creuser. « Je parlais de la personne qui te pousse à être en retard cette semaine ? » Soledad retint un nouveau sourire face à la ténacité de la jeune femme. Vu l’éclat qui brillait dans les prunelles de la rouge, elle n’aurait pas été étonnée qu’elle la ligote sur une chaise pour la faire parler. D’ailleurs, c’était peut-être ce qui attendait la mexicaine si elle continuait de tourner autour du pot pour embêter Maxime. Mais c’était bien trop tentant. Et puis la Gryffondor n’oserait jamais. « Qui te dit que c’est à cause de quelqu’un ? J’ai peut-être juste des problèmes de réveil. » Répondit-elle donc avec un haussement d’épaules parfaitement calculé. Toujours blâmer un objet vaguement technologique qui n’était pas régit par la magie et était donc faillible. Bon d’accord, la mexicaine avait admis juste avant, à demi-mot, qu’il y avait bien quelqu’un dans sa vie et surtout elle n’oubliait pas que Maxime savait -sentait- déjà tout depuis le début. Mais ce n’était pas ce qui allait l’empêcher de répondre à côté de la plaque volontairement.

Distraitement, Soledad porta sa tasse de thé à ses lèvres et en bu une gorgée. Elle aurait bien filé dans les rayons de la boutique juste pour le plaisir d’embêter un peu plus Maxime mais vu le grand sourire qui étirait les lèvres de celle-ci, il ne faisait pas de doute qu’elle la suivrait non-stop. « J’ai essayé de trouver toute seule et je peux te dire qu’en un mois, je ne l’ai jamais vu franchir la porte de la boutique. » Un instant, la mexicaine observa la jeune femme. Avec elle dans sa vie, Soledad savait maintenant qu’elle pouvait dire adieu à toute vie privée. Grâce à ses sens surdéveloppé, Maxime serait au courant d’absolument tout la future grossesse, la notion de secret prenait un sacré coup. Quand la jeune femme lui avait parlé de ses capacités lors de son entretien d’embauche, Soledad n’avait pas imaginé que ça irait jusque concerner la personne avec qui elle sortait. Elle trouvait ça un peu étrange, un brin gênant, mais pas rédhibitoire pour autant. Si c’était vraiment trop gênant elle pourrait tout à fait demander à Maxime de tout garder pour elle, mais au fond ce n’était pas le cas. C’était le jeu, alors elle décida qu’elle allait devoir faire avec. « Ah oui ? » Demanda-t-elle nonchalamment à la sorcière, sans pour autant confirmer ses dires. Elle se demanda vaguement combien de temps elle pourrait encore gagner de la sorte avant que Maxime ne l’attrape par les épaules pour la secouer. Le mieux était certainement de la faire parler, alors elle reprit « Et quels autres indices tu as récoltés sur cette personne mystère ? » Puisqu’elle avait l’air d’avoir mené l’enquête, autant qu’elle lui partage ses résultats. Soledad était un peu curieuse de savoir ce que Maxime aurait à lui dire. Doryan étant moldu, elle doutait que ce serait un exercice particulièrement simple. « Si ça se peut, tu en sais peut-être assez pour deviner toute seule. » Soledad adressa un sourire à la sorcière et porta de nouveau sa tasse à ses lèvres. La plus patiente des deux, c’était bien elle.

CODAGE PAR AMATIS




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Maxime Whitefield
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Sam 1 Oct - 19:47
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Depuis quand Soledad était-elle devenue une cachotière de premier rang ? Elle comprenait parfaitement de quoi je voulais parler et au lieu de bien vouloir satisfaire ma curiosité dévorante, elle préférait parler boulot. Bon, sur le principe, il est vrai qu’on était au travail et que de savoir si livraison il y avait aujourd’hui c’était important, voire même capital mais en savoir plus sur Soledad, cela me paraissait plus important encore. Heureusement qu’il y eut l’interlude Salsa pour me faire penser à autre chose durant quelques minutes mais il faut croire que mon impatience à en savoir plus sur ce mystérieux inconnu revint très vite sur le tapis, avant même que le thé ne refroidisse. Je ne trempai pas une seconde fois mes lèvres dans le breuvage, cherchant une fois de plus à faire parler Soledad. Sans la prendre pour quelqu’un de stupide, ce qu’elle n’était pas cela va de soi, je lui rappelais, qu’elle avait été en retard. Alors oui, tout le monde peut être en retard mais trois fois de suite et avec la même odeur sur les habits, sans que ça ne soit les mêmes habits, bien entendu. Au lieu de comprendre que je ne lâcherais pas, que ça n’était pas vraiment mon genre d’abandonner une bataille si rapidement et que j’allais l’user jusqu’à ce qu’elle me parle de la personne qui partageait son lit régulièrement. Soledad préféra me faire croire qu’elle n’était pas en retard à cause de quelqu’un, mais bien sûr, elle avait changé de parfum et ça la mettait en retard, son propre parfum l’enivrait, il faudrait qu’elle me le donne ça pourrait faire fureur. Elle avait des problèmes de réveil, ça allait niveau mensonge ? Pour un peu il faudrait qu’elle fasse gaffe, elle avait presque le nez qui s’allongeait et bientôt on l’appellerait Pinocchio. « Soledad… » Comme si ça pouvait lui arriver trois jours de suite, le premier jour elle aurait tout mis en œuvre pour que ça n’arrive plus alors trois jours de suite, crédibilité où es-tu. « A moins que ça soit lui ton réveil, il est pas très bon, tu devrais en changer. » C’est possible de dormir avec un gars dans le seul but qu’il nous réveille ? Aucun intérêt. « Tu veux que je t’achète un réveil pour noël ? » Quel cadeau de merde, j’aurais honte de lui emballer ce genre de présent, mieux valait il qu’elle dise non. Peut être que mon regard un peu blasé sur la question n’inviterait pas Soledad à dire oui.

Bon puisqu’il fallait lui tirer les vers du nez et qu’elle ne voulait rien m’avouer, je décidais de faire preuve d’honnêteté, voilà de l’honnêteté entre nous et comme ça, en voyant que j’étais honnête – une fouine, on appelle ça une fouine – elle finirait par se dire qu’elle devait l’être aussi, honnête hein, pas être une fouine, ça elle n’était pas obligée ou alors si mais pas avec moi. De toute façon, ce n’est pas exactement comme si je lui cachais certaines choses, contrairement à elle. Si ça se trouvait, elle faisait exprès de ne pas ramener son réveil ici pour me rendre folle. Tout à fait possible de sa part au vu de son innocence feinte. Je mentionnais donc le fait que j’avais senti chaque personne entrant dans la boutique, ne m’arrêtant d’ailleurs pas au sexe masculin, sait-on jamais. Je fixais Soledad autant qu’elle me fixait, est ce qu’elle cherchait à savoir si je disais la vérité ou si je bluffais ? Oh elle devait bien se douter que je ne bluffais pas et devait bien s’être rendu compte toute seule comme une grande que son réveil n’avait jamais mis les pieds dans sa boutique. Quelle poisse d’ailleurs, il ne pouvait pas l’attendre à la sortie comme tout bon réveil qu’il devait être. Si ça se trouve c’était un réveil fait pour toujours être en retard. A sa question, qui n’en était pas vraiment une, j’en étais sure. Je hochai la tête, montrant mon nez d’un geste de la main, puis sa poitrine par la suite. Je n’avais jamais eu l’impression que son rythme cardiaque s’accélérait au contact d’une certaine personne, non c’était sûr, son réveil n'avait pas franchi la porte. Alors que c’était moi qui posais les questions et elle qui les évitait comme la peste, le vent tourna et ce fut à Soledad de me poser une question. Si je fronçais les sourcils en sentant qu’elle essayait de me la faire un chouya à l’envers, je voulais bien me prêter au jeu, elle finirait bien par me donner les informations que je voulais en échange. « Avant cette semaine, je me disais qu’il avait un métier aux jours de repos qui variaient. Ce qui expliquait que ça soit aléatoire » Ou alors c’était un bourreau de travail qui ne savait pas profiter de ses jours de repos, je sais ça craint les gens comme ça mais ça existe. « Mais trois fois d’affilée, je me pose des questions est ce qu’il est en vacances, est ce qu’il est au chômage ? ça vient de lui tomber sur le coin du museau et il a fallu que tu le réconfortes avant de partir ? » Oh ça me donnait une idée ça ! « Tu devrais lui proposer de travailler à la boutique avec nous. » Quoi qu’il avait pas l’air d’aimer la boutique de Soledad, elle en parlait à chaque fois avec les yeux qui pétillaient et il n'avait jamais voulu voir à quoi ça ressemblait, ce mec était quand même très spécial.

Ou alors… ça n’était ni un vacancier, ni un chômeur, c’était « Tu sors avec un étudiant de Poudlard ? » Ah merde j’avais jamais pensé à cette hypothèse avant aujourd’hui, du coup je n’avais pas cherché son odeur sur mes petits camarades, j’essayais toujours de ne pas passer mon temps à respirer toutes les odeurs. Déjà d’avoir dû le faire ici, ça avait été très chiant – surtout parce que ça n’avait rien donné – c’est fou ce que les gens empestent parfois, il faudrait expliquer à certains que mettre trop de parfums nuit à leur image. Mais ça expliquerait les heures aléatoires, des profs absents ça arrive ouai ou alors des fois la flemme de se lever. Moi ça m’arrivait parfois… surtout les lendemains de pleine lune où je n’avais qu’une envie dormir, certainement pas d’écouter des vieux parler en cours. Et le fait qu’il soit étudiant… ne lui donnait pas spécialement envie de se pointer ici alors que j’étais là ? Alors ça c’était risible par contre, déjà parce que j’étais l’étudiante la plus pipeau de la terre, mais qu’en plus niveau relation avec quelqu’un de vieux, je cochais la case Si si Kesa c’est un vieux je détenais déjà le secret d’un couple étudiant/adulte en plus, ce que Soledad ne savait peut être pas d’ailleurs. Enfin bref, elle savait certainement qu’elle pouvait me faire confiance. Enfin dans tous les cas, elle pouvait me faire confiance, c’est d’ailleurs ce que je grognais, mécontente tandis qu’elle trempait ses lèvres dans son breuvage  après m’avoir dit que je pouvais peut être deviner toute seule « Pourquoi tu veux rien me dire, c’est un secret d’état ? » J’attrapais Salsa sur mon épaule pour le poser sur le comptoir et m’essayer à lire dans ses pensées « Tu veux pas me dire qui c’est toi ? Sol c’est une cachotière. » Au trépignement sur place du petit dragon, il n’avait pas l’air d’avoir compris… Faux frère, bon d’accord je lui donnais une caresse parce qu’il était vraiment trop chou et le faisait grimper sur mon épaule une nouvelle fois avant de me tourner vers Sol, est ce que je devais la menacer avec mon dragon hyper puissant ? Un mélange de Drogon, de Saphira et de Smaug… c’était flippant, elle flippait, elle allait céder c’était sûr.
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Soledad Velasquez
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Mar 1 Nov - 23:10




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Ce n'était pas étonnant que Maxime joue les détectives. En fait, la seule chose qui étonnait Soledad c'était le temps que son employée avait mis pour s'engager dans cette voie. Il fallait dire que la curiosité de la jeune sorcière n'était absolument pas un secret pour elle et que leur relation dépassait aisément le simple lien patronne/employée. Oh, et aussi qu'elle se doutait, non qu'elle savait parfaitement, que Maxime était au courant qu'elle fréquentait quelqu'un. Les sens surdéveloppés de la louve n'étant pas non plus un secret pour elle. Si elle pouvait sentir quelque chose d'aussi infime que les changements de rythme dans les battements de son cœur, il devait en aller de même pour l'odeur de Doryan sur elle. En sachant tout ça, ça ne l'aurait donc ni surprise, ni offusqué que la jeune femme l'interroge à ce sujet bien plus tôt. Soledad s'y était même attendue, peut-être pas dès la première nuit qu’elle avait passé avec le moldu, mais dès que se réveiller à ses côtés était devenu plus fréquent. Elle avait été tout autant surprise du manque de questions de Maxime la première fois qu’elle était arrivée en retard au Witches Bazaar à cause de Doryan. Oh, elle avait bien senti le regard interrogateur de la Gryffondor la suivre partout dans la boutique, mais puisqu’elle avait gardé le silence, Soledad n’avait rien dit non plus. Il en était allé ainsi pendant un bon mois, la mexicaine voyait parfois un éclat particulier passer dans les prunelles de son employée, un sourire en coin qui démontrait qu’elle en savait bien plus qu’elle ne le dévoilait. Mais pas de questions. Un mois, ça avait été un peu un exploit, surtout que Soledad était bien coutumière de sa curiosité et de son franc parler. Si Maxime ne l’avait pas assailli de questions avant, ce n’était pas par gêne ou par crainte que ça soit mal reçu. En fait, la brune ne savait pas trop pourquoi elle avait choisi de garder le silence si longtemps, mais aujourd’hui il était clair que ce temps était révolu.

Par contre, ce qui devait étonner Maxime, c’était la réaction de Soledad. Oh, la mexicaine n’était pas gênée ou outrée de ses questions. Elle était un peu perturbée à la perspective de ne plus pouvoir avoir le moindre secret, certes, mais elle s’était faite à l’idée, surtout qu’elle savait que la Gryffondor ne pensait absolument pas à mal. Le truc, c’était que cette fois, au lieu de répondre clairement à ses questions et de tout lui avouer, elle avait décidé de jouer un peu. Elle comptait bien lui répondre et lui parler de Doryan à un moment ou à un autre, de toute façon leur relation n’était pas secrète et elle avait largement assez d’affection pour Maxime pour avoir envie de partager cet aspect de sa vie avec elle. Mais juste ce ne serait pas tout de suite. Pour le moment, Soledad avait bien envie de s’amuser un peu. Il fallait dire que la curiosité de la lionne crevait les yeux alors c’était assez drôle de la faire tourner en bourrique. Faire mine de rien et répondre à côté à ses interrogations était facile alors la mexicaine ne s’en priva pas. Elle avançait qu’elles avaient du travail -ce qui était vrai-, qu’elle ne voyait pas de quoi Maxime parlait -ce qui était complètement faux- tout ça pour voir la rouge bouillir sur sa chaise. Soledad se demandait distraitement combien de temps elle allait pouvoir la balader ainsi avant qu’elle ne craque. C’était certainement une question de minutes mais c’était bien trop divertissant pour s’en priver. Si finalement Maxime craquait et lui sautait dessus pour la secouer comme un prunier, au moins ça en aurait valu le coup. A moins qu’elle ne décide tout simplement de l’attacher sur une chaise pour l’empêcher de s’enfuir et pouvoir l’interroger tout son saoul. Ce qui était une option parfaitement valable, Soledad le savait bien. Et qui ne l’empêcha pas le moins du monde de continuer d’embêter la Gryffondor.

C’était au tour de Soledad d’être curieuse maintenant. Elle voulait voir combien de temps la patience de la Gryffondor allait tenir. Elle savait que ce n’était pas exactement le fort de Maxime et ça l’amusait grandement de la voir prendre sur elle. Impatiente et tenace, c’était un joli mélange pour ce genre de conversation. Il fallait ajouter à ça le fait que malgré leur relation privilégiée, dans l’esprit de la lionne, Soledad devait rester sa patronne, alors peut-être que ça apportait quelques limites. Ou peut-être pas vu la tronche que Maxime tira face à sa dernière trouvaille. « Soledad… » La principale concernée lui adressa un sourire innocent, résistant de justesse à l'envie de rétorquer un Maxime lancé sur le même ton. C’était mal d’embêter les autres, mais c’était aussi si tentant. D’accord, prétendre qu’elle avait un problème de réveil n’était pas la réponse du siècle, mais cette réponse nulle était quand même bien plus drôle que d’admettre que c’était Doryan qui était la cause de ses retards. « A moins que ça soit lui ton réveil, il est pas très bon, tu devrais en changer. » Soledad retint difficilement un sourire. Oh non, son réveil allait très bien. Quant à son copain, elle ne comptait pas en changer non plus, même si c’était à force de la retenir dans ses bras qu’elle arrivait en retard. Trois jours de suite. Elle s’imaginait déjà rapporter cette conversation à Doryan et ne doutait pas que ce serait un grand moment. Elle était convaincue que Maxime et lui s’entendraient bien. Ce qui voulait peut-être dire qu’il valait sûrement mieux qu’ils ne se rencontrent jamais, à deux ils seraient insupportables. « Tu veux que je t’achète un réveil pour Noël ? » La mexicaine camoufla son sourire dans sa tasse de thé. Vu le regard que lui lançait Maxime, elle n’était pas du tout motivée par cette idée de cadeau. Ce qui en faisait la raison parfaite pour aller dans son sens. Sa gorgée de thé avalée, Soledad haussa tranquillement les épaules, comme si cette question était la plus naturelle du monde et qu’elle ne cachait pas un bon paquet d’accusations. « Si ça peut te faire plaisir, je ne t’en empêcherai pas. » Déclara-t-elle avec un fin sourire. Bon ce ne serait pas l’idée de cadeau du siècle, et connaissant Maxime elle parviendrait à mettre la main sur un objet affreux qui lui hurlerait certainement dans les oreilles tous les matins -et donc finirait rapidement écraser contre un mur, par elle ou par Doryan d’ailleurs, ce n’était pas à exclure- mais elle n’allait pas l’empêcher de quoi que ce soit. Ce n’était pas sa responsabilité.

Sans grande surprise, Maxime ne crut pas une seule seconde à son histoire de réveil qui ne fonctionnait plus. Il fallait dire que Soledad prenait très à cœur son rôle au Witches Bazaar et qu’à la moindre panne d’oreiller causée par un réveil, elle se serait aussitôt débarrassée de l’objet. Là, où elle n’avait aucune envie de se débarrasser de son amoureux, ce qui expliquait les retards consécutifs de ces derniers jours. Ainsi, la Gryffondor avait surveillé les battements de son cœur et s’était amusée à renifler tous les clients du Witches Bazaar pour tenter de trouver celui que Soledad fréquentait. La mexicaine ne savait pas si elle devait être impressionnée ou alarmée du dévouement de la lionne à cette tâche. Ou alors trouver ça un juste un peu étrange qu’elle sente leurs clients. Peut-être un peu des trois à la fois, c’était quand même assez particulier. Mais cette affirmation, aussi étrange soit-elle, ne découragea pas Soledad à continuer sur sa voie. Au lieu d’accepter de donner sagement des informations à Maxime, elle l’invita plutôt à deviner par elle-même. Après tout, si elle avait joué les enquêtrices, elle devait avoir récolté des indices. Face aux sourcils froncés de la lionne, Soledad ne se démonta pas et attendit patiemment. « Avant cette semaine, je me disais qu’il avait un métier aux jours de repos qui variaient. Ce qui expliquait que ça soit aléatoire » Tout en remuant distraitement son thé, la mexicaine hocha la tête. Pas pour donner raison à Maxime, même si en soi elle avait raison, juste pour lui montrer qu’elle l’écoutait et qu’elle enregistrait tout ce qu’elle lui disait. C’était qu’elle y avait tout de même prêté réflexion à cette histoire. « Mais trois fois d’affilée, je me pose des questions est ce qu’il est en vacances, est ce qu’il est au chômage ? Ca vient de lui tomber sur le coin du museau et il a fallu que tu le réconfortes avant de partir ? » Soledad réprima difficilement un sourire. Elle était bien en retard parce qu'ils s'étaient réconfortés, mais pas exactement pour la raison invoquée par Maxime. Elle n'était pas si loin de la vérité, la Gryffondor. C'était qu'elle prenait tout ça bien au sérieux. D'une simple histoire de relation et de curiosité, elle en faisait toute une réflexion. Soledad n'aurait pas été étonnée de la voir sortir un carnet de note avec toutes ces informations soigneusement notées. Enfin, peut-être pas si soigneusement que ça la connaissant. Un peu plus et elle allait lui braquer la lumière de sa baguette dans la figure pour la pousser à passer aux aveux. « Dios mios, mais c’est une vraie enquête que tu mènes. Rassure-moi, tu es aussi dévouée pendant tes cours ? » Demanda-t-elle avec un sourire en coin. Oui, elle éludait de nouveau le sujet et oui, ça la faisait beaucoup rire, surtout qu'elle pouvait deviner assez facilement la réponse à cette question, mais franchement, Maxime devait s'y attendre à ce stade. Si elle tournait autour du pot depuis le début de leur conversation, ce n'était pas pour abandonner aussi facilement. Soledad comptait bien satisfaire la curiosité de la sorcière à un moment ou à autre, mais elle n'était juste pas

« Tu devrais lui proposer de travailler à la boutique avec nous. » Soledad haussa les sourcils, interloquée. Alors ça, elle ne s’y était pas attendue. Il fallait dire que Maxime ignorait encore que Doryan était un moldu et que par définition il ne pouvait absolument pas mettre les pieds au Witches Bazaar. C’était quelque chose qui désolait déjà la mexicaine qui aurait aimé partager ça avec lui, mais elle se consolait en se disant qu’il avait connu la partie moldue de la boutique. Et que peut-être un jour elle trouverait le moyen de le faire venir. Du moins, s’ils restaient ensemble assez longtemps pour qu’elle partage le secret de sa nature sorcière avec lui et qu’elle arrête de flipper. « Hum, je ne pense pas que ça sera nécessaire. A moins que tu manques de compagnie ici ? » Demanda-t-elle en observant Maxime par-dessus sa tasse. Inviter Doryan à travailler au Witches Bazaar n’était pas une option, et pas uniquement parce qu’il était moldu. Déjà, il avait son propre travail qui lui prenait assez de temps comme ça, mais surtout s’il était dans les parages non-stop Soledad doutait de faire la moindre tâche. En plus, s’il se retrouvait en binôme avec Maxime, le sérieux ne serait plus jamais présent à la boutique. Non, ce n’était vraiment pas une bonne idée, la mexicaine préférait profiter de la présence de son copain en dehors de son lieu de travail. « Tu sors avec un étudiant de Poudlard ? »  Ah, c’était qu’elle en avait des idées aujourd’hui Maxime. Même si les étudiants de l'université étaient tous majeurs, ça ne lui serait cependant pas venue à l'esprit de fréquenter l'un d'entre eux. Soledad ne jugeait pas ceux qui le faisaient coucou Théo mais ce n'était simplement pas pour elle.

Soledad devait l’avouer, voir Maxime se creuser la tête ainsi était très amusant. D’accord, ce n’était pas très gentil de sa part de la laisser galérer ou de la pousser à deviner seule mais pour le moment la Gryffondor n’avait pas encore l’air d’être au bord de la crise de nerf, elle avait encore un peu de marge. Oups, ou peut-être que non finalement. Quand la lionne rouvrit la bouche, ce fut plus pour grogner que pour parler. « Pourquoi tu veux rien me dire, c’est un secret d’état ? » La mexicaine porta sur la sorcière un regard plus attendrit. Maxime n'y était pas du tout, ce n'était pas qu'elle ne voulait rien lui dire, la question n'était pas là. En gardant le silence elle n'avait pas remis en cause la confiance qu'elle plaçait en la lionne, loin de là. Soledad n'avait juste pas pour habitude de s'étendre sur ses relations avant que celles-ci ne soient un minimum établi. Elle n'eut cependant pas le temps d'expliquer tout ça, Maxime venait de faire descendre Salsa de son épaule pour lui parler. « Tu veux pas me dire qui c’est toi ? Sol c’est une cachotière. » La voyante retint un rire. Ah Salsa avait l'air particulièrement convaincu par la démarche. Sûrement croyait-il qu'il allait réussir à grapiller un truc à manger vu la façon dont il trépignait sur place. Maxime eut l'air d'en arriver à la même conclusion puisqu'après lui avoir accordé une caresse elle le replaça sur son épaule. Face au regard déterminé de la lionne Soledad ne put retenir un sourire en coin. « Pas la peine d’essayer de soudoyer mon dragon, c’est à moi que va sa loyauté. » Et puis, elle avait déjà vu plus impressionnant. Un dragon minuscule, plus intéressé par la nourriture que par la bagarre, sur l'épaule de son employée, on avait vu mieux. Par contre, la mexicaine commençait à se dire que ce petit jeu avait peut-être assez duré, si Maxime en venait à remettre en question la confiance qu'elle avait en elle, ça voulait dire qu'il était temps d'arrêter, ou du moins de lui apporter quelques réponses. Mais avant il y avait un point à reprendre « Et non ce n’est pas un secret d’état. Ce n’est même pas un secret tout court. » commença-t-elle. Elle haussa les épaules, réfléchissant à sa manière de tourner les choses. « Ca fait juste partie de ces choses dont j’ai envie de profiter un peu avant de les partager avec tout le monde. » expliqua-t-elle finalement. Sa relation avec Doryan venait à peine de prendre un nouveau tournant, elle voulait juste savourer un peu ce changement dans sa vie.

Soledad reposa sa tasse encore à moitié pleine sur le comptoir, laissant tout de même ses mains enroulées autour pour profiter de la chaleur qui s’en dégageait. En silence, elle observa Maxime quelques secondes. Etait-ce le moment de tout lui dire ? Ou du moins de lui en dire plus ? Peut-être bien, elle voulait bien s’amuser un peu mais pas aux dépends de la Gryffondor. Pas si celle-ci commençait à s’imaginer que la confiance n’était pas réelle et totale entre elles. Elle prit une profonde inspiration avant de se lancer. « Je peux te dire que ce n’est pas un étudiant. » Commença-t-elle. Ce qui n’était pas bien difficile à exclure de la liste des possibilités étant donné que Soledad n’en fréquentait pas. Au passage, elle confirmait à Maxime que c’était bien un homme qu’elle côtoyait, et non pas une femme, mais ce n’était pas non plus l’indice du siècle. Si ça excluait une moitié de la population, il restait encore la seconde moitié. Et maintenant quoi lui dire ? Juste tout raconter comme ça ? Ce n’était quand même pas super intéressant. La Gryffondor voulait des informations et pour le coup, Soledad était d’accord pour les lui donner. Ou du moins, pour que Maxime les cherche. « Pour le reste… Et si tu me posais des questions ? » Proposa-t-elle finalement, un nouvel éclat dans le regard. Allons, la lionne pourrait râler, elle savait que ce serait quand même plus drôle ainsi. « Vale, je t’accorde trois questions. Promis, j’y répondrai. » Ajouta la mexicaine pour prouver sa bonne foi. Elle avait déjà assez embêté Maxime à trouver volontairement autour du pot et à répondre à côté de la plaque à ses questions. Cette fois, elle ferait les choses correctement, enfin du moment que la sorcière posait les bonnes questions. Un sourire vint étirer ses lèvres. « Choisis bien. » Ce serait quand même bête de se louper sur une si jolie opportunité.

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Maxime Whitefield
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Mer 16 Nov - 23:13
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S'il y a bien une chose à retenir d'aujourd'hui c'est que je ne m'étais absolument pas trompée de carrière et que je n'avais pas l'âme d'un enquêteur de police. Ah sûrement qu'avec l'uniforme j'aurais eu la classe, ça n'était pas le problème. De la même façon, mon intuition avait beau ne pas être toujours juste, les indices je les aurais récupérés sur mes suspects, leurs mouvements répétés qui trahiraient un malaise de leur part, les battements de leur cœur auraient été analysés comme jamais. J'aurais été une enquêtrice de choc sans avoir à trop travailler, le pied. Le problème que j'aurais rencontré et que je rencontrais actuellement c'était un manque de patience évident. Je connaissais Soledad, j'apprécierais Soledad, à ce stade là c'était même de l'amour. Et si alors que je l'aimais, j'avais envie de l'étrangler, qu'en aurait-il été de parfaits inconnus ? Mon impulsivité - et ma fainéantise - m'empêchait donc d’avoir une carrière que je savais brillante de par mon statut de loup-garou. Soledad me prenait pour une truffe et ça la faisait marrer. Non mais un retard trois jours d'affilés et elle accusait son réveil. Il avait bon dos le réveil. Dans ma grande bonté, je lui proposais de lui acheter un réveil pour Noël. Quel cadeau de merde sérieux. Au point où nous en étions, je savais que si pour la pousser à reconnaître la vérité j'évoquais le fait qu'elle avait une odeur différente, elle me sortirait qu'elle avait changé de savon et si je cherchais à la pousser dans ses retranchements en lui soufflant qu’elle n’avait pas le même savon tous les jours, elle me répondrait sans état d'âme qu'elle avait plusieurs savons. Tout cela avec un grand sourire hypocrite qui me donnerait encore plus envie de l'étrangler et c'est mal d'étrangler les gens.

Encore plus quand le gens c'est son patron, même si c'est un patron qui abuse clairement de votre patience.  Maintenant que la question du cadeau de Noël réglé, nous abordions celui de mon enquête désastreuse. Je rappelle, ce n'était pas une question de non talent de la part de l'enquêtrice, juste que le faisceau d'indices était vraiment limité. Étant de bonne composition et voulant vraiment obtenir des réponses aux questions que je me posais et voulant savoir qui était cette personne que fréquentait Soledad, je lui faisais part de mes déductions de Sherlock Holmes. Cette personne avait selon moi des horaires chelous et ses jours de repos n'étaient pas fixes. Enfin là trois jours de repos ça me paraissait peu cohérent ou alors il avait fait trop d'heures la semaine dernière ?  Rah non ne pas se poser plus de questions ou je n'allais jamais m'en sortir. Je venais à peine de lui parler vacances et chômage que je pensais heures supplémentaires. Je la regardais essayant de déchiffrer sans écouter ses battements de cœur ce qu'elle en pensait, juste en la regardant... bon peut être que j'écoutais aussi les battements de cœurs j'avoue je triche. Il n'y avait rien à en tirer Soledad était parfaitement calme et maîtresse de ses émotions. Je fis la moue en l'entendant me parler de ma dévotion pour les cours « Tu vois c'est pour ça que si j'ai un stage noté à faire je ne demanderais pas à toi d'être mon maître de stage. Tu veux que je sois une bonne élève ça va pas du tout. » Après au moins ce serait facile de trouver un maître de stage, quoi que pas forcément en lien avec mes cours « Je demanderais à Kesa, je suis sûre je pourrais négocier mes notes et lui vérifierais pas que je suis une élève studieuse. J'étais plus investie dans mon enquête qu'au niveau de mes cours si tu veux tout savoir. » Sol m'intéressait plus que les cours faut dire.

Dans le cas où monsieur était au chômage, moi j'étais pour le faire venir ici déjà parce que je voulais aider les gens dans le besoin mais aussi parce que je voulais le rencontrer son gars et quoi de mieux que de le faire bosser ici pour le voir. Si je manquais de compagnie ici? Non mais tout de suite c'était pas du tout ce que je voulais dire. Je secouais la tête négativement « Je suis très bien avec toi et avec les clients, mais je proposais de l'aider lui s'il galérait et que tu n'avais pas eu cette idée ou que tu te dirais qu’il fallait m’en parler avant. » Mais oui mais bien sûr, j’essayais de me retenir de rire en imaginant Soledad ne pas oser d’embaucher qui que ce soit sans mon accord.  Si ça se trouve, elle ne voulait pas ramener son copain ici parce qu’il était étudiant et qu’elle avait peur de mon jugement sur la question, pourtant j’étais plutôt ouverte d’esprit. Je ne serais pas du genre à la juger, même dans le cas où le type était un sorcier dont la passion était de tuer les loups-garous, je me ferais certes toute petite, enfin j’essaierais tout du moins, mais je n’avais pas l’intention d’être désagréable pour autant. De toute façon, ce genre de pratique n’existait pas, on respire.

Chacune de mes questions restait sans réponse, elle bottait en touche ou elle ne répondait pas du tout. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait rien me dire. Mais loin de moi l’idée de me laisser abattre, puisqu’elle ne voulait pas me répondre, je cherchais des réponses auprès de mon informateur secret qui ne fut pas d’un très grand secours. On allait l’intimider lui et moi. S’il n’était pas spécialement grand comme dragon, ce n’était en rien la taille qui faisait tout, l’air faisait beaucoup. Salsa avait un air intimidant, il suffisait qu’il se tienne bien droit sur ses pattes, qu’il redresse sa tête, ce qu’il ne faisait absolument pas, essayant de chopper une de mes boucles de cheveux, Salsa bon sang, il faut te concentrer mon grand ! Evidemment, Soledad trouva le moyen de parler de la loyauté de Salsa, le fier dragon lui serait dévoué. Je poussais un soupir, si je reconnaissais ma défaite quant au fait que le dragon n’aidait en rien à intimider Soledad, sur la loyauté je doutais un peu « Si tu veux mon avis, il est loyal à la nourriture. » Néanmoins, si la loyauté se mesurait au fait qu’il n’avait rien dit, Soledad avait raison, il lui était loyal.

Ça n’était pas un secret d’état, je n’en avais pas réellement douté, même si ça aurait été classe en vrai, bon comment faire un secret d’état d’une relation par contre, aucune idée je n’y ai pas réfléchit. En revanche, que ça ne soit pas un secret du tout, je l’observais ne comprenant pas bien ce qu’elle voulait dire par là. Si ça n’était pas un secret, je trouvais que j’avais très peu d’information tout de même. En fait zéro pour ainsi dire. Quant à la phrase suivante, alors de un, je n’étais pas tout le monde, j’étais là presque tous les jours dans sa vie, limite je la voyais plus que Salsa et j’étais tout aussi loyale, entre nous. De deux, mais je l’avais laissé profiter, ça faisait hyper longtemps qu’elle voyait ce type. Au bout d’un moment, j’étais curieuse, j’avais rongé mon frein pendant des jours, des semaines et il faut croire que j’allais devoir le ronger un petit peu plus. Il y a quelque chose que je n’expliquais pas cependant, si elle voulait profiter de sa relation et ne pas m’en parler, pourquoi me pousser à lui faire part de mes réflexions ? Je buvais une gorgée de thé ne trouvant pas de réponse à ma question. En revanche, il y a quelqu’un qui avait décidé de répondre à une autre de mes questions, mon regard quitta ma tasse pour revenir, pétillant de plaisir, sur Soledad. Avec cette réponse, j’avais la certitude que je finirais par tout savoir et même si ma curiosité débordante avait quelque peu du mal avec le terme de patience, j’étais contente qu’elle veuille bien me distiller une info. Ou peut être que non, ce n’était pas une information que j’allais obtenir, il suffisait que je pose des questions pour en savoir plus. Alors ça, ce n’était pas un problème, j’étais prête à la noyer de question. Il faut croire que ça ne se passerait pas exactement comme prévu dans ma tête, trois questions. Comment elle voulait qu’avec trois questions, j’arrive à obtenir toutes les informations ? C’était gentil de préciser qu’elle répondrait, encore heureux j’avais envie de dire, je pouvais toujours la menacer si elle refusait, bon de quoi aucune idée, je n’avais rien pour obliger Soledad à me répondre.

J’étais plongée dans mes réflexions et elle se sentit obligée de rajouter que je devais bien choisir, je marmonnais « Oui, c’est pas évident non plus, j’aurais aimé savoir les questions que tu aurais posé à ma place. » Quoi qu’elle avait un avantage considérable, son tarot lui aurait tout balancé… c’était lui le loyal dans l’histoire, ça n’était absolument pas Salsa. Il me fallait des questions qui me permettrait de réduire le champ des possibles et mieux comprendre certaines choses, demander son nom et son prénom n’aurait aucun intérêt et pourtant ma cocotte, et pourtant il y avait tellement de monde à Londres que les probabilités pour que je le connaisse étaient faibles pour ne pas dire nulles. Après un long, très long moment de réflexion, je finissais par griller ma première question « Pourquoi il n’a jamais mis les pieds ici ? » Je regardais Soledad fièrement, comme pour dire, elle est cool ma question non ? Mais en réalité peu importe la qualité ou non de la question, ce qui importait, c’était la réponse.


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Soledad Velasquez
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Oui, oui, c'était mal de faire tourner en bourrique Maxime. En tant que patronne, Soledad n'aurait pas dû se laisser aller à un tel comportement. C’était indigne d’elle. Elle devait être la figure modèle, la figure d'autorité, celle qui donnait l'exemple sur leur lieu de travail et s'assurait que tout était fait pour que le Witches Bazaar soit géré à la perfection. Mais tout ça, ce n'était pas elle. Enfin si, dans une certaine mesure. S'assurer que tout se passait au mieux dans sa boutique, elle le faisait parfaitement bien, c'était même l'objectif de chacune des journées qu'elle passait à la boutique. Son rôle de gérante, elle le prenait totalement au sérieux et le remplissait comme il se devait. Par contre, celui d'exemple à suivre, eh bien ce n'était pas tout à fait ça. Déjà parce que Soledad n'avait jamais réellement imaginé se trouver à endosser ce genre de responsabilité un jour -enfin tant qu'elle n'avait pas d'enfant- mais aussi parce que face à Maxime, c’était un peu une bataille perdue d’avance. Comment se montrer parfaitement droite et sérieuse face à la jeune sorcière ? C’était impossible. Maxime était bien trop vive et attachante pour rester de glace, ses répliques trop percutantes pour ne pas y réagir et sa curiosité trop importante pour ne pas prêter à sourire. L’embêter était beaucoup trop tentant et si habituellement Soledad avait pour principe de s’efforcer de remplir son rôle de patronne correctement, cette fois elle avait bien envie de s’amuser un peu. Et si c’était aux dépens de la jeune Gryffondor, qu’il en aille ainsi. Cette fois elles ne parlaient pas travail, elles n’abordaient même pas un sujet réellement sérieux alors autant prendre les choses à la légère. Que Maxime mette le nez dans sa vie privée et transforme une de leur conversation en interrogatoire, Soledad s’y attendait depuis un moment, et plutôt que de se contenter de passer sur le grill, elle trouvait ça bien plus amusant de retourner la situation et d’enquiquiner un peu son employée curieuse.

En plus, c’était qu’elle y mettait du cœur à l’ouvrage Maxime. Soledad ne savait pas si elle devait en être surprise ou pas. Il était vrai que quand elle avait décidé d’embaucher quelqu’un pour l’aider à la boutique, elle n’avait pas imaginé créer un tel lien avec son employé. Ca n’avait pas été son objectif d’ailleurs, même si elle avait toujours su qu’elle aurait à cœur de mettre à l’aise la personne qui travaillerait avec elle. Après tout, elle voulait que travailler au Witches Bazaar soit une expérience agréable et non pas une corvée. Mais avec la jeune femme ça avait été naturel et dès le premier instant. Elle s’était attachée à Maxime très vite et depuis son embauche, la sorcière avait largement dépassé le stade de simple employée. Même si elle n’oubliait pas le rôle que la Gryffondor jouait dans la boutique, et la nécessité de se comporter par moment comme une vraie patronne, Soledad avait plutôt tendance à la voir comme une amie. Il fallait dire que c’était tellement facile de se prendre d’affection pour Maxime. Alors le fait que son employée mettre son nez dans sa vie privée, ce n’était pas vraiment surprenant, c’était même voué à arriver. Déjà parce qu’elles partageaient beaucoup de choses au quotidien, mais aussi parce que grâce à ses sens lupins, Maxime décelait tout ce que Soledad pouvait encore taire. Cependant, la mexicaine devait avouer, qu’elle s’était vraiment appliquée sur ce coup-là. Elle ne s’était pas juste contentée de sentir une odeur différente sur sa patronne, Soledad réalisait qu’elle avait compté la fréquence de la présence de se parfum, qu’elle en avait retenu les jours, le fait qu’elle ne l’ai jamais senti sur quelqu’un d’autre dans la boutique De tout ça, elle en avait tiré des conclusions qui tenaient la route. Un vrai travail d’enquête qui impressionnait quand même un peu la voyante, il fallait le dire.

Ce qui était dommage, c’était que cette application Maxime ne la mettait sûrement pas en œuvre pour ses cours. Ah pour fouiner dans la vie privée de sa supérieure, ça il n’y avait pas de souci, elle menait une enquête de A à Z et y passait tout le temps nécessaire, pour les cours par contre, c’était sûrement une tout autre histoire. En soit, ça ne regardait pas Soledad, Maxime n’était pas encore à sa charge, mais c’était qu’elle avait envie que la jeune femme réussisse. Une idée apparemment pas partagée. « Tu vois c'est pour ça que si j'ai un stage noté à faire je ne demanderais pas à toi d'être mon maître de stage. Tu veux que je sois une bonne élève ça va pas du tout. » Soledad adressa un regard peu convaincu à la jeune sorcière. Depuis quand c’était une mauvaise chose qu’elle veuille que Maxime ait des bonnes notes. Sans pour autant affirmer que les diplômes étaient le seul moyen de réussir dans la vie -ce qui aurait été particulièrement stupide étant donné qu’elle-même n’avait pas fait d’études universitaires et qu’elle estimait avoir bien réussie sa vie professionnelle- Soledad ne négligeait pas leur importance. Et notamment celle que ça pouvait avoir dans la vie de Maxime. « Bientôt tu vas me reprocher de vouloir que tu réussisses, c’est ça ? » Lui lança-t-elle avec un sourire en coin. D’accord, les études ça pouvait ne pas être la chose la plus passionnante au monde -en tout cas moins passionnante que sa vie amoureuse apparemment- mais quand même, Maxime ne pouvait pas s’étonner qu’elle veuille la voir réussir. « Je demanderais à Kesa, je suis sûre je pourrais négocier mes notes et lui vérifierais pas que je suis une élève studieuse. J'étais plus investie dans mon enquête qu'au niveau de mes cours si tu veux tout savoir. » Soledad secoua la tête, tout de même amusée. Dommage que l’université ne dispense pas ce genre de cours. Maxime serait ressortie major de sa promo.

En attendant, toute cette enquête avait mené Maxime à plusieurs options et surtout à une proposition qui ne manqua pas de surprendre Soledad. Selon elle si Soledad était arrivé plusieurs jours d’affilés en retard, c’était peut-être parce que son copain n’avait plus d’emploi. Alors bien sûr la solution miracle qu’elle proposait était de lui offrir un emploi au Witches Bazaar. Ce qui était possiblement la pire idée au monde. Doryan au Witches Bazaar, non ce n’était pas possible. Ca aurait été tout sauf raisonnable. Le meilleur moyen de ne plus jamais travailler. Et puis, la mexicaine préférait voir son copain en dehors de son travail, c’était quand même mieux pour profiter de sa présence. Il valait mieux décliner la proposition de Maxime. En plus Doryan et Maxime en duo ? Pire idée au monde, la boutique n’y survivrait jamais. Il était mieux de refuser, à moins que la Gryffondor se sente un peu trop seule entre ces murs. Une question que Soledad ne s’était jamais posée avant. Enfin, dans tous les cas, ce n’était pas comme si elle avait les moyens de payer un second employé. Heureusement ça n’avait pas l’air d’être le cas. « Je suis très bien avec toi et avec les clients, mais je proposais de l'aider lui s'il galérait et que tu n'avais pas eu cette idée ou que tu te dirais qu’il fallait m’en parler avant. » Soledad camoufla son sourire derrière sa tasse de thé. Parler avec Maxime d’une possible embauche ne lui posait pas problème mais elle trouvait amusant que la lionne puisse s’imaginer l’inverse. Il fallait le dire, la Gryffondor n’était pas exactement une figure menaçante dans la vie de Soledad, alors il n’y avait pas vraiment de sujet qu’elle avait peur d’aborder avec elle. Quant à sa proposition d’aider son copain possiblement en galère, oui bien sûr elle y croyait. « Je ne te savais pas si altruiste. » Souffla-t-elle d’un ton qui montrait clairement qu’elle n’était pas dupe. Ah Maxime se montrait généreuse d’un coup, surtout si ça pouvait lui permettre de rencontrer le fameux copain mystère.

Loin de se lasser de son petit jeu, Soledad continuait d’esquiver les questions de Maxime. Répondre à côté de la plaque, ou avancer des questions en guise de réponse était bien plus drôle que d’avoir une conversation sérieuse sur sa vie de couple. Ça allait arriver, la brune n’avait aucune intention de cacher quoi que ce soit à son employée, mais ce n’était pas pour ça qu’elle ne devait pas la faire mariner un peu. Maxime avait été capable d’attendre un mois avant de l’interroger, elle pourrait bien attendre quelques minutes de plus. Et puis l’expression qui se peignait sur les traits de la lionne à chaque fois qu’elle répondait à côté était bien trop satisfaisante pour s’en priver. Même lorsque Maxime tenta de rallier Salsa à sa cause, Soledad ne put s’empêcher de sourire. Le dragon miniature n'était pas exactement la plus forte des menaces, surtout que c’était elle sa maîtresse. Il lui devait donc une totale loyauté. « Si tu veux mon avis, il est loyal à la nourriture. » La mexicaine roula des yeux. Oui, bon, d’accord. Maxime avait sûrement raison. Mais de toute façon c’était elle qui s’occupait de le nourrir, alors ça revenait au même. « Chuuut… Laisse-moi y croire. » Dans tous les cas, ce n’était pas Salsa qui allait dévoiler quoi que ce soit. Ou alors il aurait fallu qu’il apprenne à écrire avec ses petites griffes, ce qui ne semblait pas l’emballer plus que ça, croquer les cheveux de Maxime semblait bien plus intéressant à ses yeux de mini dragon. Le secret de Soledad était donc en sécurité. En réalité, ce n’était même pas un secret et ce fut ce qu’elle tenta s’expliquer à la jeune sorcière. Il n’était pas question de lui cacher quoi que ce soit ou de mettre en doute la confiance qu’elle portait en elle, c’était à des lieux de tout ça. C’était juste que son couple était encore tout neuf et que Soledad avait voulu profiter de ces premières semaines avec Doryan sans s’occuper des autres.

Néanmoins, la mexicaine se rendait bien compte que son petit jeu avec Maxime devait toucher à sa fin. Elle n’avait pas envie que la sorcière doute de quoi que ce soit, et encore moins de l’importance qu’elle lui accordait. Il était temps de lui donner quelques réponses, mais qui disait réponse, disait question. Ce n’était pas parce que Soledad était décidée à parler qu’elle devait tout balancer aussi facilement. Que Maxime s’échine à lui poser les bonnes questions était bien plus intéressant. Surtout que cette proposition avait l’air de plaire à la louve, il n’y avait qu’à voir son regard qui pétillait de joie. Dire que tout ça c’était à l’idée d’en apprendre plus sur la vie amoureuse de sa patronne. « Oui, c’est pas évident non plus, j’aurais aimé savoir les questions que tu aurais posé à ma place. » Soledad haussa un sourcil. Non mais attendez, Maxime était-elle réellement en train de râler alors qu’elle lui donnait enfin l’occasion de satisfaire sa curiosité ? Bon d’accord, trois questions ce n’était pas grand-chose, mais justement c’était ce qui rendait le tout intéressant. Quant à savoir ce que Soledad aurait demandé, elle, elle se contenta d’y répondre par un grand sourire. « Oh mais non, je ne voudrais pas t’influencer. Et puis ce serait trop facile. Puisqu'il n'y a pas encore de client, on va dire que c'est ça, ta première tâche du jour. Lança-t-elle d’un ton innocent. Après avoir pris une gorgée de thé et noté qu’elle arrivait bientôt à la fin de sa boisson, elle jaugea la Gryffondor du regard, laissa filer quelques secondes avant de reprendre. « A moins que tu ne préfères aller faire le point dans la réserve ? Il y a de quoi faire. » Son sourire s’agrandit un peu plus, bizarrement elle était déjà sûre de la réponse de Maxime.

Bien décidée à laisser Maxime s’en sortir toute seule, Soledad garda le silence jusqu’à ce que la première question tombe. « Pourquoi il n’a jamais mis les pieds ici ? » Un sourire en coin apparut sur le visage de la mexicaine. Voilà, c’était bien la preuve qu’elle avait raison d’être fière de Maxime. Non seulement elle n’avait pas grillé sa première question en se précipitant de manière impulsive. Ce qui aurait tout aussi bien pu la pousser à griller toutes ses questions d’un coup en se laissant entrainer par son envie de tout savoir. Mais en plus sa question était vraiment futée. Pour un peu Soledad était impressionnée. Elle savait que Maxime avait du potentiel. Maintenant, il était temps de donner quelques réponses, comme promis. « Oh mais il est déjà venu au Witches Bazaar. » Déclara-t-elle l’air de rien en observant Maxime par-dessus sa tasse. Elle garda le silence quelques secondes, profitant de son petit effet et de toutes les questions que ses paroles devaient certainement faire naître dans la tête de la rouge. Nul doute que des tas de suppositions devaient déjà s’y accumuler. « Juste pas de ce côté-là. » Reprit Soledad. D’un geste de la tête, elle désigna le lourd rideau de velours qui séparait la partie sorcière de la boutique avec l’ancienne partie moldue, désormais reconvertie en bureau de consultation. Un geste qui pouvait faire office de réponse. « C’est un moldu. Cette info, c’est cadeau. » Elle eut un bref sourire, consciente que si Maxime n’avait rien contre les moldu, ça n’enlevait rien à la complexité de la situation actuelle. De la société, comme de son couple d’ailleurs. Mais ça, elle aurait tout le temps d’y réfléchir si sa relation avec Doryan durait. Elle vida sa tasse de thé et la reposa sur le comptoir. « Une autre question en tête ? » Lança-t-elle en reposant ses prunelles ambrées sur Maxime. Elle avait si bien visé avec sa première question, Soledad était curieuse de voir si elle allait continuer sur cette voie.

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Dim 1 Jan - 18:57
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Autant ne mentir à personne, et certainement pas à Soledad, je n'étais pas la personne la plus investie dans ses cours et ça depuis que j'avais mis les pieds à Poudlard. Disons qu'avant il y avait msieur Georges et je ne comptais pas le nombre de fois que j'avais fini dans son bureau pour faire mes exercices, sans oublier l'apprentissage des leçons, des moments que je ne chérissais absolument pas mais il ne lâchait pas le bougre et comme il disait si bien, c'est moi que je punissais, les autres jouaient pendant que j'étais sur ma chaise. Par chance pour moi, personne n'avait pris le relais, j'avais passé l'âge qu'on me surveille en même temps. Je me contentais de rétorquer amusée « Mais j'ai déjà réussi, j'ai un travail je sais pas si tu t'en étais aperçue. » Difficile de ne pas s'en être rendu compte, autant parce que c'est elle qui me rémunérait tous les mois que parce que je squattais ici très régulièrement même si parfois je n'avais rien à y faire, il faut croire que j'aimais bien passer du temps ici. Bon et ces dernières semaines, j'avais une enquête à mener et j'avais besoin de savoir si son gars ne passait pas ici uniquement quand je n'y étais pas... La réponse est non. Que Soledad ne doute pas, j'étais bien plus investie lorsqu'il s'agissait de mettre mon nez dans les affaires des autres, surtout quand j'appréciais lesdites personnes.

Bon le mieux pour rencontrer son copain, c'était d'essayer de lui trouver un taff et quoi de mieux que de le faire venir ici. Il avait l'air d'être sans emploi... ou en vacances et moi, j'étais curieuse de le rencontrer. Soledad comprit de travers, non mais elle le faisait exprès de rien comprendre, bon oui, c'était exactement ça et je le savais très bien. Franchement en plus ça devait être génial de bosser avec son copain. Ouai non en fait après m'être imaginé bosser avec Kesabel, je fus refroidi, ça devait être horrible, je ne bosserais jamais s'il était là. Après, j'étais peut-être un cas à part, un rien pouvait me distraire, je dirais même que tout me distrayait. L'argument Soledad n'osait pas me parler de l'embauche de son gars ne tenait pas, son sourire le démontra très bien... oui bon c'était logique mais je tentais tout ce que je pouvais pour en savoir plus. Elle ne me savait pas si altruisme. Je relevai le menton comme vexée par le fait qu'elle puisse douter de cela avant de lâcher dans un sourire « Dans ce cas, ce n'était pas de l'altruisme, juste de la curiosité. » Autant ne pas lui mentir, autant j'étais altruiste ça qu'elle n'en doute pas, autant là, je cherchais juste à satisfaire ma curiosité, ce qu'elle avait très bien comprit d'ailleurs.

Puisqu'elle avait l'air de ne pas vouloir satisfaire cette curiosité qui ne me lâcherait jamais, avant d'employer les grands moyens, à savoir la pister parce que s'il y avait bien un domaine dans j'étais imprenable, c'était celui de pister les gens, j'essayai d'obtenir mes réponses auprès d'un allier des plus surprenants : Salsa. Autant c'était voué à l'échec, autant la raison invoquée par Soledad pour expliquer cela était irrecevable. Il ne lui était pas loyal pour un gallion, il était loyal à la bouffe et à mes cheveux visiblement, ce qui ne faisait pas du bien d'ailleurs, quel brute ce dragon, heureusement qu’il n’était pas gros. Je souris à Soledad, acceptant de lui mentir pour lui faire plaisir, ce que je ne ferais pas pour elle quand même.

Fiou, enfin nous allions avancer et j'allais avoir le fin mot de l'histoire. Ce n'était pas un secret, ça c'était une bonne nouvelle. J'avais le droit à trois questions, pas énorme. Je ne pouvais donc pas poser n'importe quoi comme question au risque de ressortir avec zéro information ou des informations qui ne me seraient pas utiles pour savoir qui était ce fameux monsieur qui empêchait ma patronne bien aimé d'arriver à l'heure. Alors que comme toute personnellement normalement constituée, je râlais contre la radinerie de Soledad en essayant de savoir ce qu'elle aurait posé comme question, je me retrouvais avec une réponse nulle, elle ne voulait pas m'influencer, quelle connerie « Moi qui voulais faire de toi mon modèle dans la vie... » Pas totalement un mensonge ceci dit. C'était ça la première tâche du jour ? Purée être payée à enquêter sur la vie amoureuse de sa patronne mais quel métier de rêve j'avais dégoté. Ah berk la deuxième idée pour être payé m'intéressait beaucoup moins. Qui choisirait d'aller pointer les choses dans la réserve plutôt que de faire la fouine « Sans façon, merci pour la proposition, je préfère enquêter. » et de très loin. J’aimais travailler ici, pas de soucis sur ça mais c’est toujours plus intéressant de discuter – et d’assouvir ma curiosité débordante.

Après un moment de réflexion pour savoir ce qu'il fallait poser comme question, je finis par jeter mon dévolu sur la raison qui faisait qu'il n'avait jamais mis les pieds ici. Soledad n'ayant pas honte de sa boutique, il n'y avait pas de raisons selon moi pour qu'elle ne lui montre pas l'endroit où elle travaillait ou qu'il passe la prendre à la sortie du travail. Je me décomposai en entendant la réponse de Soledad, il était déjà venu ici ? Comment était-ce possible, j'avais senti chaque personne ayant passé le pas de la porte depuis que j'avais senti cette odeur sur Sol... bon pas la première fois c'est vrai mais dès la seconde, j’avais forcément jeté un coup d'œil à Soledad quand des mecs que je qualifierais de mignon entraient et jamais elle n'avait eu le regard qui brillait... si ça se trouve ses goûts étaient loin de me convenir. Ou alors mon odorat était devenu mauvais ? Ou alors si ça se trouve elle faisait exprès de le faire venir quand je bossais pas... quoi que ça c'était pas prudent, il m'arrivait plein de fois de passer à l'improviste pour faire coucou ou parce que j'avais oublié un truc ici. Je serais tombée tôt ou tard sur lui. Il y avait un truc qui ne marchait pas et je ne parvenais pas à trouver comment j'avais pu le louper. Soledad me libéra de mes interrogations en mentionnant un détail, pas de ce côté-là. Mon regard s'éclaira en comprenant ce dont elle me parlait, quelqu'un qui n'avait connaissance que du côté moldu de la boutique, elle confirma ce qui me trottait déjà dans l'esprit, c'était un moldu. L'info était cadeau, disons plutôt qu'elle validait quelque chose en sachant qu'il y avait de forte chance que ça soit l'idée vers laquelle je me dirigerais fortement.     Je savais donc que monsieur était moldu, un moldu qui connaissait le travail de Soledad, un client probablement, un client qu'elle fréquentait donc depuis une dizaine de mois minimum et pourtant, il n'avait jamais mis les pieds ici... soit un mauvais client qui n’achetait rien et qui venait pour tchatcher avec elle et qui avait réussi son coup puisqu'il sortait avec, soit il ne savait pas qu'elle était une sorcière ou ça pouvait être les deux d’ailleurs. Ça aurait pu être ma seconde question mais ça ne m'apportait pas d'information sur lui. Comme signe que je réfléchissais un peu trop, Soledad me demanda si j'avais une autre question, je lui adressai un beau sourire « Je réfléchis, je veux pas poser des questions inutiles. » Sous entendu ça va prendre un peu de temps. Qu'est-ce que j'avais besoin de savoir? Son prénom ne me serait d'aucune utilité, d'accord je connaissais des moldus pas mal de moldus même mais de là pouvoir dire je vois qui c'est, peu de chance. Il me fallait dégrossir le sujet au maximum « Comment se fait-il qu'il ait réussi à te mettre en retard trois jours de suite cette semaine? » Je n’avais pas mieux je crois, elle avait dit qu’elle répondrait, alors c’est sûr elle pouvait s’arrêter à parce qu’on a dormi ensemble… ce qui serait forcément vrai mais jusqu’à preuve du contraire, je n’avais pas vraiment besoin qu’elle me le dise, non moi ce que je voulais savoir c’est ce qu’il faisait dans la vie, est ce qu’il était au chômage, en reconversion professionnel et donc il était à l’université ou est ce qu’il avait un métier qui faisait qu’il avait trois jours de repos d’affilés, une star des réseaux sociaux… ouai non c’était pas logique, il n’était pas devenu star des réseaux sociaux d’un coup. Hum, le mieux c’était encore d’attendre la réponse et d’espérer que Sol ne serait pas avare en information sinon je demandais nom et prénom et j’allais le chercher sur instagram.

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Soledad Velasquez
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Alors comme ça, fouiller dans la vie de sa patronne était plus intéressant que les cours dispensés à l’université de Poudlard. Première nouvelle. Bon, en réalité, Soledad n’était absolument pas étonnée. Si les rôles avaient été inversés, sûrement se serait-elle montrée aussi enthousiasme que Maxime à l’idée de mener une telle enquête sur sa supérieure. Elle ne doutait pas qu’Isobel avait une vie passionnante et certainement pleine de secrets. Peut-être aurait-elle été moins entêtée et inventive par contre, il fallait l’admettre. Et pas uniquement parce que la Gryffondor avait ses sens lupins de son côté, ce dont Soledad était totalement dénuée -merci Merlin elle ne s’en plaignait pas, parce qu’avec les sens développés venaient des transformations qu’elle était bien loin d’envier- ce qui faisait qu’elle partait quand même avec un avantage certains. Maxime se révélait soudainement posséder une patience bien plus développée que ce que la mexicaine avait cru, mais aussi d’un sens de l’observation assez fin. Pendant des semaines, elle avait observé le manège de Soledad, elle avait récupéré des informations là où elle pouvait les trouver -surtout grâce à son nez, il était vrai- et elle avait tout recoupé pour tenter dans extraire des réponses. C’était quand même impressionnant, il fallait l’avouer. Soledad connaissait la Maxime pleine de vie, celle qui bougeait tout le temps et parlait encore plus, celle qui ne savait pas tenir sa langue et pouvait se montrer à la fois amusée de tout et particulièrement butée. Là, elle voyait une nouvelle facette de la jeune sorcière, celle capable de mener une enquête minutieuse sur la vie de sa patronne. Dire qu’elle ne mettait certainement pas autant d’enthousiasme et de motivation dans ses études. Si ça avait été le cas, Soledad ne doutait pas que la lionne aurait une grande carrière devant elle. Ce qui apparemment n’était pas la préoccupation première de Maxime. « Mais j'ai déjà réussi, j'ai un travail je sais pas si tu t'en étais aperçue. » La voyante fit la moue. Certes, dit ainsi, Maxime n’avait pas tort. Mais elle était juste vendeuse dans une boutique d’antiquité et objets magique, à temps partiel en plus, ce n'était pas exactement un plan de carrière impressionnant. Soledad ne dénigrait pas ce travail, il avait été le sien pendant un moment avant qu’elle ne gagne en responsabilités, mais si Maxime c’était engagée dans des études supérieures, ce n’était pas vraiment pour ça. « On sait toutes les deux que tu pourrais avoir mieux. » Que la rouge ne se méprenne pas, Soledad adorait l’avoir avec elle à la boutique. A aucun moment elle ne regrettait sa décision de l’avoir embauchée, loin de là. Mais une part d’elle ne pouvait s’empêcher de vouloir mieux pour la jeune femme. Elle afficha néanmoins un sourire. « A moins que tu aies pour objectif caché de prendre ma place. Devrais-je me méfier ? » Elle haussa les sourcils en direction de Maxime, amusée par cette idée.

Enfin, pour le moment, Maxime avait envie d’un collège. Et un collègue autre que Salsa qui passait son temps à roupiller en haut d’une étagère quand il ne voletait pas partout ou venait lui tirer les cheveux pour avoir un peu d’attention. Pas exactement le collègue du siècle, mais il était si mignon qu’il était tout pardonné. Non, Maxime voulait du copain de Soledad comme futur collègue. Ce qui ressemblait plus à un moyen détourné d’enfin en apprendre plus sur lui, que de réellement offrir un emploi à quelqu’un qui en avait besoin. Ah, la jeune sorcière avait beau s’en défendre, Soledad n’était pas prête à croire qu’elle partagerait le Witches Bazaar sans arrière-pensée. Face à l’air faussement vexé de son employée, la mexicaine se contenta de la fixer jusqu’à ce qu’elle abdique. « Dans ce cas, ce n'était pas de l'altruisme, juste de la curiosité. » Ah bah voilà. La voyante eut un sourire. L’altruisme c’était bien, mais Soledad savait que la curiosité de Maxime était plus forte encore. Vouloir aider son prochain c’était bien sympa, mais ça ne serait sûrement pas grand-chose face à la satisfaction d’enfin tout apprendre de ce qu’il se tramait dans la vie privée de sa patronne. Enfin, d’en apprendre plus que ce que ses sens lui avaient déjà dit. Dire que sans ça, la relation de Soledad avec Doryan aurait pu rester un petit secret encore un moment. La mexicaine aurait apprécié de pouvoir parler de sa relation à Maxime lorsqu’elle l’aurait choisi elle, mais il en était ainsi alors elle ferait avec. Elle devait juste se faire à l’idée qu’avec Maxime quasiment tout le temps dans les parages, les notions de vie privée et de secrets prenaient un sens bien moins littéral. Après aujourd’hui, elle ne l’oublierait certainement plus, afin de ne pas se laisser le plaisir à Maxime de pouvoir la surprendre.

A chaque seconde qui passait, à chacune de ses réponses volontairement complètement à côté de la plaque, Soledad sentait la curiosité de la Gryffondor prendre un peu plus le dessus. Et sa patience se faire de plus en plus file. Maxime n’avait pas besoin d’un allié dans sa quête de réponse, et encore moins de Salsa, qui en plus de pouvoir être acheté avec de la nourriture, n’était pas exactement le dragon le plus impressionnant du monde sorcier. Consciente qu’elle allait bien finir par tout lui révéler -puisque garder son couple secret n’était pas non plus dans ses intentions- Soledad ne choisit pas non plus la solution de facilité. Pour obtenir les bonnes informations, Maxime allait devoir poser les bonnes questions. Trois pour être précis, et pas une de plus. Et non, la brune ne lui révélerait pas quelles questions elle aurait choisi de poser à sa place, ça aurait été beaucoup trop simple ainsi. Et bien moins drôle pour Soledad. « Moi qui voulais faire de toi mon modèle dans la vie... » Soledad eut un léger rire. Elle, un modèle de vie ? Maxime n’y était pas du tout. La mexicaine avait beau faire de son mieux, elle ne se voyait absolument pas dans ce rôle. Par moment, elle avait encore du mal à réaliser qu’elle gérait toute une boutique. Et encore plus qu’elle avait réellement embauché quelqu’un dont elle avait la responsabilité qu’est-ce que ça va être quand elle va adopter Maxime. Être un modèle n’était vraiment pas dans ses objectifs de vie alors elle balaya cette phrase avec humour. « Tu trouveras mieux. » Elle eut un petit hochement de tête, sûre de ses paroles. La preuve qu’elle n’était pas tant un modèle que ça, au lieu d’encourager sa vendeuse à se mettre au travail, ce qui était précisément ce pour quoi elle la payait, elle la poussait à voir cet exercice de questions comme sa première tâche du jour. Pas exactement le comportement le plus responsable qu’il soit pour une patronne, mais Soledad ne s’en souciait pas vraiment. C’était ça ou aller bosser dans la réserve, et la réponse de Maxime était facile à deviner. « Sans façon, merci pour la proposition, je préfère enquêter. » La mexicaine lui lança un regard l’air de dire tiens donc, comme je suis étonnée.

La première question ne tarda pas à arriver et Soledad devait admettre qu’elle était plutôt bien trouvée. Pourquoi est-ce que son copain n’avait jamais mis les pieds à la boutique ? Tout en lui révélant que le fameux inconnu était bel et bien déjà venu au Witches Bazaar, juste pas du côté sorcier, Soledad nota avec un certain amusement que la lionne ne cherchait pas à savoir les prénom et nom de celui qu’elle fréquentait. Sûrement parce qu’elle s’imaginait que ça ne serait pas d’une grande aide. C’était drôle de songer qu’une si petite information, qui n’aurait effectivement pas dit grand-chose à la plupart des gens, aurait pourtant tout fait comprendre à Maxime. Et ce qui était encore plus drôle, c’était que la Gryffondor l’ignorait totalement. Il n’était cependant, pas question de lui fournir cette information sans que la lionne ne lui ait demandé. Si Soledad lui précisa que son copain était un moldu, elle n’alla pas plus loin pour le moment, jugeant qu’elle en avait déjà assez dit pour une seule question. Sa tasse de thé vidée, elle pressa un peu Maxime. Si celle-ci n’avait pas l’intention de commenter la réponse qu’elle venait de lui donner, alors l’interrogatoire pouvait continuer. « Je réfléchis, je veux pas poser des questions inutiles. » La brune pencha la tête sur le côté, compréhensive. Même si le but n’était pas de pouvoir deviner l’identité de celui qu’elle fréquentait puisque c’était tout bonnement impossible -enfin presque puisqu’encore une fois, Maxime devait avoir entendu parler de Lyam par Kayla, et donc possiblement de Doryan par extension- récupérer le plus d’informations possibles en seulement trois questions n’était pas un exercice simple. « Bien sûr. » Souffla-t-elle, compréhensive. Mais surtout amusée par l’application qu’y mettait Maxime.

« Comment se fait-il qu'il ait réussi à te mettre en retard trois jours de suite cette semaine ? » Un instant, Soledad ne put se retenir de poser sur la Gryffondor un regard fixe. Comment dire que Doryan avait réussi à la mettre en retard trois jours de suite avec des baisers et des caresses. Non, clairement, elle ne pouvait pas dire les choses ainsi à Maxime, même si une part d’elle se doutait que la Gryffondor avait bien compris la raison exacte de ses retards matinaux. Bon, et sûrement venait-elle de se griller complètement avec sa réaction. Quelle idée aussi d’avoir une vendeuse loup-garou capable de détecter quand son cœur se mettait à battre plus vite. Soledad prit une inspiration, elle n’allait pas prendre la question de la lionne aussi littéralement, qu’ils aient été ensemble ce matin était une évidence sinon jamais elle ne serait arrivée en retard au Witches Bazaar. Elle décida donc de prendre la question avec un peu plus de recul. Ce qui les arrangerait l’une comme l’autre. Maxime parce que savoir qu’elle était en retard parce qu’elle passait du temps dans les bras de son copain ne lui apportait rien. Et Soledad parce que parler de sa vie sexuelle, comme ça de bon matin, c’était un peu gênant. « Il était en repos ces trois derniers jours. » Expliqua-t-elle finalement en choisissant sa réponse avec soin. Bon allez, elle pouvait certainement en dire un peu plus. Elle s’était engagée à répondre aux questions de Maxime, mais elle ne pouvait quand même pas se contenter de ça. Elle reprit donc. « Il n’a pas exactement un travail de bureau classique. Les semaines de cinq jours, les horaires fixes et les congés prévus à l’avance, ça ne va pas vraiment avec son boulot. » Elle aurait pu rajouter les journées et nuits d’astreintes, les appels en pleine nuit -qu’elle n’avait pas encore expérimenté mais qu’elle savait qui faisaient parti du quotidien de Doryan- ou encore les interventions plus ou moins dangereuses, mais il ne fallait pas exagérer non plus. Dans ce cas-là, elle aurait pu tout simplement dire que son copain était pompier et ce petit jeu aurait perdu de son charme. Autant laisser Maxime tenter de tirer les bonnes conclusions, puisqu’elle voulait se la jouer détective.

Il y avait cependant un point important à retenir. Si Maxime jouait son rôle de détective avec application, Soledad jouait celui de la personne interrogée avec tout autant de motivation. Si elle n’avait rien eu l’intention de dire à la Gryffondor, elle aurait pu se contenter de répondre à demi-mots ou juste lui donner le strict minimum. Mais là ce n’était pas le cas. « J’espère que tu as remarqué que je te donne des réponses très détaillées alors que rien ne m’y oblige. Je pourrais me contenter de répondre en trois mots, mais je ne le fais pas. » Souligna-t-elle avec un grand sourire. C’était qu’elle serait fière d’elle pour un peu. Oui, elle exagérait pas mal sur ce coup-là, mais elle aussi elle avait le droit de s’amuser un peu. Maxime mettait le nez dans sa vie privée et apprenait des trucs croustillants, elle pouvait bien faire en sorte de rendre tout ça distrayant aussi pour elle. Surtout que Soledad le savait, l’exercice qu’elle imposait à son employée était loin d’être simple. Ce qui ne l’empêcha pas le moins du monde d’ajouter joyeusement « Je suis sympa, hein ? » Oui bon, elle aurait sûrement été encore plus sympa de juste tout raconter à Maxime, mais ça c’était un détail.

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Maxime Whitefield
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Mer 1 Mar - 22:52
Je vois moi aussi des choses et je peux dire la glace est rompue
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J’avais réussi ma vie, c’était comme ça que je voyais les choses en tout cas. J’avais un travail qui me plaisait, ma patronne était quelqu’un d’adorable et j’aimais passer du temps avec elle. Franchement, j’avais l’impression d’avoir tout gagné mais à la moue de Soledad, j’avais l’impression qu’elle ne voyait pas vraiment les choses ainsi. Pire qu’une mère cette Soledad, elle voulait que j’aie un peu plus d’ambitions dans la vie. Je fronçai les sourcils en l’entendant dire que je pouvais avoir mieux. La question était surtout est ce que je voulais autre chose ? J’étais bien ici, avoir mieux ça voulait dire ne plus travailler avec elle, je n’en avais pas envie. Je n’avais pas envie que mes études s’arrêtent pour le coup, la question se poserait dans quelques mois mais pour l’instant, je voulais rester dans cette illusion parfaite que j’étais bien ici, que ce que nous avions pouvait durer et que mon diplôme ne signifierait pas la fin de notre collaboration. Par chance, Soledad avait décidé de ne pas plomber l’ambiance, préférant s’imaginer que j’étais ultra ambitieuse et que mon objectif était de prendre sa place « Je ne m’exprimerais à ce sujet qu’en présence de mon avocate. » Bon le problème c’est que Toni étant de la famille de Soledad, pas sûre qu’elle me défendrait si j’avais vraiment pour ambition de prendre la place de Soledad mais comme ça n’était pas le cas, je pouvais bien en plaisanter.

Afin de savoir qui était le mystérieux amoureux de Soledad, j’étais prête à faire beaucoup, par exemple partager mon espace vital et ma patronne… bon pas trop longtemps et uniquement par curiosité, je voulais voir à quoi il ressemblait, je voulais voir qui c’était et puis je ne pouvais pas passer mon temps à zyeuter chaque personne, à chercher des indices sur Soledad, elle allait flipper si je me mettais à regarder ses manteaux pour voir si le type avec qui elle passait des nuits laissait des indices dessus. Quoi, dans les films, les inspecteurs ils trouvent des cheveux, des fibres de tissus, des poils d’animaux. Moi je n’avais peut-être pas fait d’études pour dénicher des indices mais s’il fallait savoir quel genre de personne était l’inconnu, j’étais prête à enquêter de la sorte, le mieux pour que Soledad ne me prenne pas pour une folle, c’était de le faire venir ici. C’est fou comme Soledad n’était pas motivée, à croire qu’elle ne voulait pas que je sache qui c’était. Non mais en plus à chaque question que je posais, Soledad s’enfonçait un peu plus dans les réponses en cartons, elle faisait aucun effort pour comprendre ce que je voulais. Non mais c’était la faute du type aussi, il ne pouvait pas me faire plaisir et l’accompagner ici tous les matins ? Lui faire un petit bisou sur la bouche, ou sur la joue s’il était timide, je juge pas et lui dire de passer une bonne journée. Bon ok, dis comme ça on dirait plus un père qui dépose sa fille à l’école, c’est très chelou mais il faut ce qu’il faut pour satisfaire ma curiosité. Soledad ne voulait pas l’embaucher, pas de chance, ça c’est parce qu’elle ne voulait pas me partager ou alors c’est lui qu’elle ne voulait pas partager.

Dans tous les cas, je n’arrivais rien à obtenir de la part de Soledad jusqu’à ce qu’elle me propose un petit jeu. J’avais droit à trois questions pour tenter d’en savoir plus sur ce mystérieux inconnu, enfin inconnu uniquement. Trois questions, c’était très peu et il ne fallait pas se louper, pas se précipiter et j’essayais déjà d’arnaquer mon monde en essayant de savoir les questions qu’elle aurait posé à ma place tout en prétendant, sans que ça soit totalement faux d’ailleurs, que j’avais voulu faire d’elle mon modèle dans la vie. En même temps, elle réussissait tout, difficile de ne pas la prendre comme modèle même si selon elle, je trouverais mieux, j’avais oublié de dire qu’elle était modeste en plus. Bon par contre, son humour pouvait laisser à désirer, je pouvais changer de première tâche et aller m’occuper de la réserve, c’est pas que ça ne m’intéressait pas d’aller dans la réserve, c’est juste qu’une enquête était toujours plus intéressante. L’enquête en elle-même, première information récupérée : il était déjà venu ici mais pas du côté sorcier, Soledad sortait donc avec un moldu. C’était une information importante pour en savoir plus sur ce nouveau petit couple.

A la question numéro deux, tout s’emballa chez Soledad, elle eut beau essayer de me fixer en gardant son self control, ça ne fonctionna pas du tout. Son cœur était déjà parti en cacahuète et automatiquement, un sourire apparut sur mon visage, traitre de corps n’est ce pas. Au moins, je n’avais pas besoin d’une imagination débordante pour savoir le véritable pourquoi elle était en retard, ça n’était pas du tout parce qu’elle avait la flemme de se lever, c’est parce qu’elle était occupée. Non, je ne ferais aucun commentaire à haute voix, je ne m’engagerais pas dans ce genre de discussion mais je me retenais de rire et certainement que ça devait se voir. Par chance pour tout le monde, Soledad se décida à répondre à la question de façon très sérieuse, il était en repos ces derniers jours. En repos, il n’était donc pas au chômage, pas en étude, il avait posé des jours. Alors là si je peux me permettre, elle avait manqué le coche, plutôt que d’arriver en retard, pourquoi elle n’avait pas posé ces trois jours elle aussi histoire qu’ils profitent ensemble. Bon en vrai ça n’était sûrement pas de la faute de Soledad non mais voilà aussi, avec Maxime, Soledad elle fait tout bien sûrement qu’il l’avait mis devant le fait accompli et que c’était trop tard parce que Soledad ne me demanderait jamais – et c’est bien dommage – de laisser tomber mes cours trois jours pour garder la boutique toute seule. Je faisais fausse route, merci Soledad de jouer le jeu, il n’avait pas un travail de bureau classique. Il était en repos pas parce qu’il avait posé des jours mais parce que c’était ses jours de repos cette semaine. Je plissais les yeux en essayant de chercher dans ma mémoire des métiers qui nécessitaient des semaines variables. Là comme ça, je voyais infirmier aux urgences ou policier, donc un type en uniforme, oui je ne poserais pas la question, surtout que je n’avais plus qu’une question à poser, autant ne pas la gâcher en faisant confirmer quelque chose qui ne me servait à rien, ah je serais ravie de savoir qu’il portait une blouse blanche ou bleue, ça allait m’aider… Je me voyais bien me planter devant chaque commissariat ou hôpital de Londres pour respirer chaque odeur et chercher quelqu’un qui aurait l’odeur de Sol sur lui, très facile à repérer l’odeur de Soledad, je maîtrisais parfaitement ça.

Je cessais de me faire des nœuds au cerveau en entendant Soledad me parler de ses réponses détaillées alors que rien ne l’y obligeait. C’est vrai, elle aurait pu répondre en deux mots ou trois, voire même se contenter de hocher la tête. Une chance qu’elle soit un peu joueuse, ça aurait été beaucoup plus compliqué sans ça. Un hochement de tête plutôt vigoureux répondit aux propos de Soledad, bien sûr qu’elle était sympa « En même temps, tu te rends compte que déjà avec des phrases complètes, je patauge totalement dans la gadoue alors tu ne te mouilles pas trop à me donner des vrais indices. » Peu importe la troisième question que je poserais – sauf celle du prénom et du nom – je serais dans l’incapacité de dire qui était cette mystérieuse personne… sauf si je ne jouais pas complètement selon les règles. « On est d’accord que je dois poser trois questions et que tu répondras à chacune ? » C’était bien le deal énoncé, je pouvais donc poser ma dernière question. Je pris le temps de terminer mon nez, un grand sourire aux lèvres, ce précieux temps servait uniquement à faire cogiter Soledad et à se dire qu’il y avait là une entourloupe dans l’énoncé. « Soledad, est ce que tu peux me dire tout ce que tu sais sur le moldu avec qui tu as passé ces trois dernières nuits s’il te plaît. » Alors là, franchement, je ne pouvais pas faire mieux. C’est sûr j’étais une enquêtrice du tonnerre une arnaqueuse de première ouai . Je ne pouvais pas laisser passer ma chance de tout savoir, ma curiosité maladive ne me le permettrait pas.



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Sam 1 Avr - 18:20




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Travailler en tant que vendeuse au Witches Bazaar n’avait absolument rien de négatif. Clairement, ce n’était pas Soledad qui allait dire le contraire, c’était ainsi qu’elle avait commencé sa carrière. Il fallait bien trouver un boulot et commencer quelque part. Être vendeuse était un travail comme un autre et elle aimait à se dire que le cadre qu’offrait la boutique en faisait un travail agréable. Et puis aussi qu’en tant que patronne elle était loin d’être la plus difficile. De toute façon, jouer les patronnes exigeantes, elle ne savait pas faire, et se contentait de se montrer responsable lorsque c’était nécessaire. Soledad avait toujours aimé travailler au Witches Bazaar, même quand Isobel était présente et jouait la patronne, tout se déroulait à merveille. L’ambiance était bonne, le travail agréable et même les clients sympathiques, jamais la mexicaine n’avait eut à se plaindre de son travail et c’était exactement ce qu’elle voulait pour Maxime. Que la jeune Gryffondor aime travailler au Bazar, tout simplement. Mais elle reconnaissait également que l’étudiante pourrait certainement obtenir un meilleur poste un jour ou l’autre. N’était-ce pas pour ça qu’elle faisait des études ? Ah on me dit que non Que personne ne s’y méprenne, Soledad adorait travailler avec Maxime et elle considérait que son embauche avait été une de ses meilleures décisions, mais elle comprendrait aussi que la jeune sorcière veuille un jour obtenir mieux qu’un job de vendeuse. C’était d’ailleurs tout ce qu’elle lui souhaitait. Ne pas avoir à se soucier de payer son loyer, s’épanouir dans son travail, se lever chaque matin motivée et non pas ennuyée, elle voulait que Maxime trouve tout ça. Et si Soledad avait trouvé tout ça au sein du Witches Bazaar, elle entendait que ce ne serait peut-être pas le cas pour la Gryffondor, qu’un jour viendrait peut-être où elle en attendrait plus. Et elle ne pourrait que l’encourager à poursuivre cette voie, même si ça voulait dire qu’elles ne travailleraient plus ensemble. Enfin sauf si la voie de l’ambition tant recherchée par Maxime impliquait de prendre sa place au Witches Bazaar, ça Soledad n’était pas vraiment d’accord. « Je ne m’exprimerais à ce sujet qu’en présence de mon avocate. » La mexicaine eut un petit rire. Elle adressa un regard qui voulait en dire long à Maxime. Elle voulait certainement parler de Toni, Soledad savait que les deux sorcières s’appréciaient beaucoup. Mais il semblait y avoir un point que la rouge avait oublié. « Oh, tu veux dire ma cousine ? » Souligna-t-elle innocemment.

Bon, pour le moment le rôle de patronne exemplaire, Soledad ne le jouait pas beaucoup. Non seulement elle était arrivée en retard pour la troisième fois de la semaine, et de suite en plus, ce qui n’était vraiment pas terrible mais aussi et surtout la faute de Doryan les absents ont toujours tort. Mais en plus elle n’encourageait absolument pas Maxime à se mettre au travail. Pourtant ce n’était pas ce qui manquait au Witches Bazaar. Du fait de ses objets en tout genre et ses nombreuses étagères pleines de marchandises, il y avait sans cesse de quoi faire à la boutique. Des étagères à ranger, des colis à récupérer, des objets à trier, d’autres à désenvouter pour s’assurer qu’ils ne causent pas de tort, ce n’était pas le travail qui manquait. Sans mentionner les bons de commandes à signer, les factures à payer, les comptes à faire ou encore l’arrière-boutique qui regorgeait d’encore plus de marchandise à traiter. Clairement, Maxime avait de quoi faire, et Soledad aussi d’ailleurs. Ce n’était pas au Witches Bazaar qu’on se tournait les pouces, au moins la Gryffondor ne pourrait jamais se plaindre qu’elle s’ennuyait sur son lieu de travail. Même si Soledad ne la poussait pas non plus à courir partout, tout le temps, elles avaient des journées bien remplies ? Et même là, alors qu’elle était enfin sur son lieu de travail et que c’était l’occasion de jouer les patronnes responsables, Soledad n’essayait même pas de mettre Maxime au travail. Bien au contraire. Il fallait dire que la Gryffondor avait mis le doigt sur le mystère que Soledad entretenait depuis près d’un mois maintenant et qu’elle n’était pas près de la lâcher avant d’avoir obtenu des réponses.

Maxime était tenace, mais la mexicaine aussi et cette fois, puisque c’était cette dernière qui avait toutes les réponses en main, elle était bien décidée à en profiter un peu. Sa relation avec Doryan n’était pas un secret qu’elle comptait garder, si elle n’avait rien dit jusqu’à présent c’était essentiellement parce que c’était très récent et qu’elle avait envie d’en profiter un peu avant que tout le monde ne soit au courant. Désormais, il était clair que le temps du secret était révolu, tout simplement parce que Maxime était arrivée à bout de patience et que Soledad savait bien qu’elle ne la lâcherait pas avant d’avoir obtenu des réponses satisfaisantes. Et qu’elle était prête à lui en parler aussi, même si elle n’avait rien dit pendant des semaines, elle avait bien envie de partager ça avec celle qui était bien plus qu’une simple employée à ses yeux. Mais d’abord, elle avait bien envie de continuer à s’amuser un peu, alors elle accorda trois questions à la jeune sorcière. Maxime était emballée par l’idée et arrivait à trouver des questions pertinentes malgré la difficulté de l’exercice. Cependant, il était clair que ce ne serait pas ainsi qu’elle parviendrait à vraiment trouver qui était la personne que Soledad fréquentait. Tout simplement parce que le monde était trop vaste et que ce n’était pas avec trois questions qu’elle réduirait ses options à une seule et même personne. Elle savait désormais que la personne mystère était un moldu avec un métier qui n’était pas juste un boulot de bureau classique. Ce qui au fond ne devait pas l’avancer beaucoup, des métiers comme ça, il y en avait des tas. Ce qui n’empêcha absolument pas Soledad de souligner combien elle était sympa de lui donner des réponses détaillées alors qu’elle aurait pu se contenter du strict minimum. D’accord, ça ne l’aidait pas plus, mais c’était un détail, au moins Maxime avait l’air d’accord avec elle. « En même temps, tu te rends compte que déjà avec des phrases complètes, je patauge totalement dans la gadoue alors tu ne te mouilles pas trop à me donner des vrais indices. » La mexicaine étouffa un léger rire. Il était vrai que peu importe combien d’informations elle donnait à Maxime, elle savait que ce n’était pas ça qui allait l’aider. Il y avait bien trop de possibilités. Mais c’était elle qui avait voulu savoir, et qui avait accepté ce petit jeu. « Ne me remercie pas. » Soledad lui adressa un grand sourire, parfaitement consciente qu’elle exagérait, mais trop amusée pour s’arrêter.

Il ne restait donc plus qu’une question à la Gryffondor. Autant dire que c’était mission impossible. Enfin presque. Parce qu’il y avait une information qu’elle ne possédait pas et qui aurait pu l’aider à deviner tout le reste. Celle du nom de la personne mystère. Puisque Kayla avait parlé à Maxime de Lyam, il était assez aisé de supposer qu’elle avait aussi mentionné Doryan. C’était drôle de voir que tout ne tenait qu’à ça, juste un nom et la Gryffondor aurait pu se considérer victorieuse. Mais puisqu’elle n’avait pas choisi de poser cette question dès le début -ce qui faisait sens étant donné que le nom d’un inconnu ne lui aurait rien appris- Soledad avait de bonne raison de croire qu’elle ne la lui poserait pas. « On est d’accord que je dois poser trois questions et que tu répondras à chacune ? » La voyante posa des prunelles curieuses sur Maxime. Les règles étaient claires et simples, pas une seule seconde elle croyait que la Gryffondor aurait déjà pu les oublier, elle était bien trop engagée dans ce petit jeu pour ça. C’était donc qu’elle avait autre chose en tête, Soledad en aurait parié sa baguette. Elle connaissait assez son employée pour savoir que chercher à contourner les règles était une habitude. Là elle se demandait ce qu’elle était en train de fomenter pour tenter de l’avoir. « On est d’accord, oui. » Confirma-t-elle lentement pendant que Maxime prenait tout son temps pour boire son thé et non pas son nez comme écrit dans ton rp. Elle eut un sourire en coin avant d’ajouter, une seconde plus tard. « Et dans ma grande magnanimité, je ne vais pas considérer cette question comme faisant partie des trois que tu as le droit de me poser. » Maxime avait de la chance, en plus d’être sympa, Soledad était bonne joueuse.

Il ne restait plus qu’une question mais si Soledad était curieuse de savoir ce que Maxime lui préparait, elle était aussi la plus patiente des deux. Elle attendit donc sagement que la Gryffondor veuille bien se décider. Elle ne fut pas déçue. « Soledad, est ce que tu peux me dire tout ce que tu sais sur le moldu avec qui tu as passé ces trois dernières nuits s’il te plaît. » La mexicaine commença par ouvrir de grands yeux avant d’éclater de rire. Elle aurait dû s’y attendre à celle-là. Que Maxime cherche le meilleur moyen de l’arnaquer était logique et celui-là était certainement le plus indiqué. Soledad aurait pu être fière de la manière dont la lionne contournait son problème, mais puisque c’était elle que Maxime tentait d’avoir, elle n’irait pas jusque-là. « Han alors ça c’est de la triche ! » Elle porta un regard mi-outré, mi-amusé sur son employée. Où était l’honneur des Gryffondor ? Leur amour du défi ? Ou plus simplement le respect envers sa supérieure hiérarchique ? Ah, le respect venait de se faire écrasé par la curiosité de Maxime, ça c’était clair. Mais Soledad n’avait pas l’intention de se laisser avoir aussi facilement, ça aurait été mal la connaitre que de s’imaginer l’inverse. « Puisque je peux répondre ce que je veux, la réponse est non, je ne te dirais pas tout ce que je sais. » Déclara-t-elle avec un sourire en coin. C’était son petit jeu à elle, c’était donc elle et elle seule qui pouvait décider des règles, et les tordre un peu pour qu’elles soient à son avantage. Un instant, Soledad contempla Maxime, se délectant d’avance de l’air qui ne manquerait pas de se peindre sur ses traits. Elle aussi, elle pouvait tricher un peu. Elle laissa filer quelques secondes ainsi, juste histoire que la rouge sache ce que cela faisait de se faire arnaquer, avant de reprendre. « Mais puisque je suis un exemple de sympathie et de générosité, je peux te donner son nom. » Dit comme ça, ça pouvait paraitre l’arnaque du siècle, le nom d’un moldu n’aiderait pas à grand-chose, mais Maxime ne savait pas qu’il ne s’agissait pas de n’importe quel moldu. La mexicaine fit une nouvelle pause, un brin dramatique il est vrai, avant de déclarer « Il s’appelle Doryan Rosebury. » Le sourire de Soledad s’agrandit un peu plus. Lentement, elle posa ses coudes sur le comptoir, sans lâcher Maxime du regard, prête à accueillir la vague de réaction que ce simple nom allait provoquer.

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Maxime Whitefield
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Lun 1 Mai - 22:20
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ft. Maman Ours
Prendre la place de Soledad, quelle drôle d'idée quand on y pensait. Que personne ne se méprenne, si j'étais heureuse de me lever le matin pour venir ici, c'est parce que je savais que je passerai du temps avec elle. Sa présence ne faisait pas tout, c'était génial de découvrir de nouveaux objets, de passer du temps avec la plupart des clients... Le rangement par contre ça c'était chiant, mais c'était surtout parce qu'elle était là que j'aimais autant cet endroit. Devenir patronne à la place de la patronne, ça n'était pas ce qui me faisait vibrer dans la vie, loin de là, mais puisque j'étais une enquiquineuse de première, je lui annonçai que je ne parlerais qu'en présence de mon avocate. L'emploi du féminin n'était pas un hasard, le rire de Soledad ne fut pas spécialement surprenant, pas plus que son regard plongé dans celui de sa cadette. Et sa phrase ? On peut en parler de sa phrase ? Je roulai des yeux, ça va c'était un détail que Toni soit sa cousine  « Je la payerai grassement avec l'argent que tu me donnes tous les mois, elle ne pourra pas refuser de me défendre. » Oh que si, elle pourrait et c'est ce qu'elle ferait et elle aurait bien raison, personne n'avait le droit de trahir Soledad, elle était beaucoup trop importante.

Son arrivée tardive aujourd'hui, pour la troisième fois consécutive, avait éveillé ma curiosité et mon envie d'enfin savoir qui était ce mystérieux inconnu qui l'empêchait d'arriver à l'heure. Trois questions pour détenir son identité, impossible. Le monde était bien trop vaste, les individus trop nombreux et Soledad bien trop ouverte d'esprit pour me donner une véritable chance. Pourtant, je tentais de récupérer les informations les plus pertinentes pour réduire le champ des possibles au maximum. J'étais plutôt fière de ce que je parvenais à accomplir, son copain était un moldu, je pouvais arrêter de chercher son odeur sur tous les clients qui entraient ici. Il avait un métier aux horaires variables, franchement, quelle radine sur cette question, elle aurait pu donner son métier au passage, ce n'est pas comme si ça aurait été une information déterminante pour trouver le gars... pas sûr que si je marquais sur mon téléphone mécanicien moldu il y ait deux ou trois personnes seulement qui sortent. Mais c'est qu'en plus Soledad s'auto congratulait, non mais la définition même du culot, elle s'amusait de me faire réfléchir, pour sûr qu'elle savait très bien que je ne parviendrai pas à avoir l'identité de son moldu, surtout qu'il me restait une unique question. Si je reconnaissais sa pseudo générosité, enfin sur ce point, sinon bien sûr que Soledad était généreuse, elle était géniale, je rappelai surtout que je galérais et ne put retenir un sourire en l'entendant dire que je ne devais pas la remercier « Je n'en avais pas l'intention mais merci de l'autorisation. » Elle s'amusait, ça se lisait dans son regard et son amusement se répercutait en moi.

Il ne fallait pas oublier ma priorité aujourd'hui, moi ce que je voulais, c'était connaître son copain, je possédai encore une question et je comptais bien en profiter. Tout d'abord je vérifiais que j'avais bien saisi les règles de notre petit jeu, elle répondrait bien à chaque question. Soledad confirma, ce qui me fit grandement sourire et grandement plaisir. Bon ce que je n'avais pas prévu, je ne pouvais pas réfléchir à tout c'est que cette question aurait pu être considéré comme ma troisième question. Ah ça n'aurait pas été gentil du tout de voir les choses ainsi. C'était interdit d'arnaquer les gens de la sorte, heureusement qu'elle n'était pas comme ça. Je n'allais quand même pas la remercier de respecter les règles si ? Surtout que deux minutes après, c'est moi qui jouais avec ces mêmes règles. Je voulais qu'elle me dise tout ce qu'elle savait sur son copain moldu avec qui elle avait passé les trois dernières nuits. Rien que pour voir l'expression de Soledad, la duper de la sorte en valait la peine. Elle finit par en rigoler, dire que je trichais, pas du tout, j'utilisais le manque de règle énoncées à mon avantage. Bon le fait qu'il manque des règles fut aussi utilisé pour mon désavantage. Elle ne dirait pas tout ce qu'elle savait sur son moldu. Non mais franchement, ça devrait être interdit de répondre ça. J'étais dégoûtée, c'était bien la peine d'utiliser ma cervelle si Soledad répondait par la négative... Je venais de gâcher ma dernière question bêtement et en plus ça la faisait sourire... patronne indigne. Ah non pardon, elle avait décidé de m'arnaquer jusqu'au bout, elle voulait bien me donner le nom de son amant. Wouahou, purée génial quelle chance, heureusement qu'elle se congratulait parce que ce n’est pas moi qui l’aurais remercié... son nom qu'est-ce que j'allais faire de son nom ? Je la regardais dépité, à moins qu’elle sorte avec un footballeur, son nom ne me dirait bien, franchement autant sur les autres questions elle avait été bonne joueuse, autant là, c’était tout l’inverse. Enfin ça ce fut jusqu’à ce qu’elle mentionne le nom de la personne avec qui elle sortait. Alors ça n’était pas un footballeur – ou alors on m’avait menti – mais ce nom m’était familier. Tout compte fait c’était le meilleur indice qu’elle puisse me donner « Tu sors avec mon futur mari ? » Un éclat d’amusement brillait dans mon regard, alors ça, j’avoue que je m’y attendais pas. Je résistais, très très difficilement à prendre mon téléphone pour envoyer un texto à Kayla et lui dire Non mais tu vas pas me croire, Soledad sort avec le frère de Lyam, chaud pour devenir belle-sœur ? Oh ça viendrait après, ça c’était une certitude, les scoops c’est fait pour être partagé. Si je n’aurais jamais pu deviner toute seule, en même temps il fallait la trouver cette information, je trouvais ça génial pour Sol. Déjà parce que pour les informations que j’avais de Doryan, outre le fait qu’il, comment Kayla avait dit les choses, collectionnait les nanas, ça avait l’air d’être un gars avec qui on s’amusait bien, voire même avec lequel on ne s’ennuyait pas. Et puis alors attendez soyons honnête, avoir un type dont le métier était pompier, c’était quand même la classe. Une chose était sûre, avec les informations données par Kayla, je pouvais dire joyeusement « Je comprends mieux pourquoi tu es en retard. » cela n’avait rien de surprenant lorsqu’on connaissait le phénomène.
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