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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul oºo Garnet & Lyam :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 14 Aoû - 18:06
Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul

Mad Max & Christian Grey
18 novembre 2 020



Ok bon, j'avais l'habitude d'être curieux. Parce que, par exemple, un problème pouvait me tourner dans la tête un moment jusqu'à c'que j'en trouve la soluss. 'Fin après, certains me disaient que c'que moi je considérais comme un problème, bah c'en était pas forcément un pour tout le monde. Mais jsuis sûr qu'au fond, tous les collégiens sensés de Poudlard s'étaient déjà un jour demandé si c'était les elfes de maison qui s'occupaient de laver les toilettes ou si, plop, avec un ptit sort c'était réglé. Et du coup, est-ce que c'était de la magie elfique... … Euh... Pas sûr de moi là... elfienne peut-être ? elfaise ? Merlin d'adjectif ! Ils pouvaient pas édité des dicos, hein ! … Mouais, ptet que ça existait et que j'avais juste pas eu l'idée d'en regarder avant. Une idée à garder dans un coin de la tête quoi... Bref est-ce que c'était de la magie de ptite créature à oreilles pointues ou est-ce que quelqu'un était payé pour passer en coup de vent après les raz-de-marée post digestion ? Histoire de lancer un ptit sort avant de retourner dans une pièce d'où il ne sortait jamais, clairement. Non parce que si cette personne existait, j'espérais qu'il aimait bien lire ou lancer une balle contre un mur pour résoudre des diagnostics improbables parce que y'avait pas d'autres explications au fait qu'on ne le voit jamais faire son tour des toilettes du château. … ... Ceci dit... C'était ptet la bonne planque, tiens ! Non parce qu'il avait accès à la biblio et personne pour l'embêter. Un peu comme un hérisson qui se cache dans un coin et essaye de sortir quand personne ne le voit. Oui, voilà, ce mec était un hérisson. Mieux qu'une concierge dans un immeuble riche jouée par Josiane Balasko encore !

oºo

Ennnnnnnnnnfiiiiiiiiiiiiiin bref (pour citer Franklin Aloysious Mumford), aujourd'hui, j'étais surtout curieux de savoir ce qu'il se passait. Le hibou que j'avais reçu du Ministère me disait que mes parents avaient parlé d'une urgence familiale. 'Fin mes parents, jsupposais bien que c'était mon père, parce que ma mère se fichait certainement bien de savoir si j'étais là ou pas pour un moment important de la vie de la famille. À moins que... à moins qu'elle ait enfin accepté de me reparler normalement. Ptet que c'était un événement tellement important que ça remettrait les compteurs à zéro. B’Ezrat Hashem ! C'était enfin la rédemption ! Abwarten und Tee trinken, comme on disait chez moi. Et pour le coup, j'en avais bu un sacré paquet de thé. Et il avait dû rien infusé, parce qu'il était merlin d'amer, celui-ci. … >.> … … Allez, allez, on arrête la sauce de lampion cinq minutes, on était pas là pour chouiner toute la journée. Surtout si c'était celle du renouveau, hein. Et surtout de surtout que tout de suite, t'as envie de le fêter ce renouveau, dans la magie d'une hist-Euh... Elyakim Priam Kessler, va ptet falloir réduire un peu la voilure sur les refs à la magie là. D'ailleurs, très bonne idée d'avoir laissé ta baguette à Poudlard, au cas où. Sait-on jamais que ça calme un peu les tensions. On était ptet sur la bonne voie, alors fallait pas dévier maintenant.

oºo

Dans tous les cas, jsavais toujours pas c'que c'était que cette urgence familiale quand un des profs de Poudlard m'a amené à Pré-au-Lard, qu'un employé du Ministère, un brigadier ou jsais plus trop quoi, m'a récupéré, qu'on a été jusqu'à un aéroport, vous savez comment hein, pas à pieds comme deux glandus, et quand, enfin... Ah bah enfin rien. C'était le même mec qui m'accompagnait jusqu'à l'avion, me filait le billet et tout. J'avoue que j'avais un ptit espoir de voir Papa... Même Maman en vrai... Et alors là, vous allez pas m'croire, msieurs dames (jsais pas trop à qui j'm'adresse moi comme ça), y'avait qu'qu'chose de rien fun ici : c'est que c'était certainement le moment le plus canulant de toute ma carrière de ptit sorcier cambridgien. Comme quoi, on pouvait toujours dépasser des attentes qu'on avait jamais vraiment eu, hein, c'était dingue. Autant vous la faire courte. J'ai attendu attendu, elle n'est jamais venue avant d'enfin monter dedans. Et dire qu'un transplanage aurait été plus facile, franchement. J'avais bien hâte de pouvoir le faire hein. Et puis, 'devait bien y'avoir des cheminées magiques à poudre sur Cambridge aussi, non ? Y'avait pas qu'à Londres que ça s'faisait ces ptits machins, hein ? Non non, vraiment... Cette méthode était plus qu'archaïque... j'ai dit que je la faisais courte me semble, donc j'ai pris l'avion et jsuis enfin arrivé chez moi. 'Fin presque, parce qu'à la sortie de l'avion, j'avais bien du mal à le ou la trouver. Peut-être que c'était ma mère qui devait venir me chercher. Peut-être que, du coup, elle n'était jamais venue zaï zaï zaï zaï ? … Ouais, un peu trop d'espoir Elky, encore une fois. … Quoique... Gigi c'est elle, là-bas, que je vois dans le noir ? Elle me marmonne un bonjour avec une espèce de sourire crispé. Pour vous c'est ptet pas grand-chose, mais pour moi, c'est la première fois qu'elle fait un bidule-truc qui s'approche du gentil depuis bien longtemps. Ptet que mon hypothèse était la bonne finalement... Alors autant dire que quand on est monté dans la voiture, j'ai même pas bronché. Et pas encore quand on est sorti de Cambridge pour prendre la A1309.

oºo

Pourquoi y'avait pas Papa ? Pourquoi on sortait de la ville ? Est-ce qu'il nous attendait là où on allait ? J'avais plein de questions mais j'avais peur de casser quelque chose. … Elle m'avait souri. Enfin. … Oui non, c'était pas l'moment de tout gâcher avec des questions stupides. De toute façon, j'étais fatigué, moi. Et entre le bruit de la voiture, le soleil qui baissait et la radio en fond sonore, j'avouais que... Bah... … … O.O … On était où là ? Pourquoi la voiture était arrêtée ? Il faisait nuit non ? Elle était où maman ? C'était quoi toutes ces voix dehors ? Est-ce que je sors ou pas ? Bon allez... Ah je la vois là-bas, elle parle avec je-ne-sais pas qui. Est-ce que je devais aller la rejoindre ? C'était ptet malpoli de les couper. Tiens y'avait pas du bruit derrière moi ? Oo Pas le temps de voir qui c'est qu'on me met un truc sur les yeux. Ou ptet sur toute la tête et là... Blackout total.
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Garnet Davis
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Jeu 26 Aoû - 12:29
JE FUIS, PÂLE, DÉFAIT, HANTÉ PAR MON LINCEUL
«18 Novembre 2020»


«Ouais… La mère a fait croire à son fils qu’il y avait une urgence familiale. Ce con de gamin, il s’est douté de rien. Elle nous l’a livré sur un plateau d’argent.

- Oh putain. Ça c’est un morceau de chance. C’est les Terrys qui vont être contents d’avoir du sang jeune pour faire de nouveaux tests. Il a quel âge ?

- Je sais pas. Quatorze, quinze piges ? J’me suis contenté de le trimballer jusque là, j’lui ai pas demandé ses papiers. Au fait, tu viens à la fête pour l’anniv de Bob ?

- Et comment ! Pour une fois qu’on a l’occasion de s’amuser un peu ici.»


C’était presque l’heure où je devais partir. Je n’avais pas spécialement l’habitude d’écouter les bruits de couloirs. Mais certaines discussions captaient plus facilement mon intention que d’autres. Étrangement… J’entendais ces deux gars plaisanter et rire du malheur d’un gosse qu’ils venaient de ramener. Je connaissais le protocole pour les nouveaux arrivants. Ils étaient dans des cellules à part, pour un interrogatoire un peu spécial. Récupérer un maximum d’informations sur le monde sorcier en utilisant la violence. C’était une bonne méthode qui avait fait ses preuves. Au début, le patient nous voyait comme son ennemi. Après quelques coups de couteaux bien placés, on apprenait certaines choses, le plus souvent, ça manquait de fiabilité. Mais après plusieurs heures de taillades et d’os brisés, un certain lien se créait entre le bourreau et sa victime. C’était dans ces moments-là qu’on pouvait avoir une confiance aveugle en son patient. C’était dans ces moments-là qu’on comprenait qu’il se confiait à nous comme si on était son meilleur et seul ami. Oh, bien sûr, il y avait certaines têtes brûlées. La Torture, c’était comme la Géologie. La Géologie c’était l’étude de la résistance et du temps, et la Torture c’était l’étude de résistance en fonction du temps. J’aimais beaucoup la Géologie.

Je n’avais rien contre la torture ou le meurtre de sorciers. J’avais probablement plus de sang sur les mains que la plupart des trous du culs qui se la jouaient dans les couloirs. Mais moi, contrairement à la plupart de ces sombres connards, j’avais une bonne raison d’en vouloir aux sorciers. Quand j’entendais des raclures se vanter d’avoir mis un gamin en cage, et de se réjouir des expériences qui vont avoir lieu sur lui, mon sang ne faisait qu’un tour. Il n’y avait rien, absolument rien, de glorieux à enlever un gamin pour le foutre dans une cage. C’était facile de s’en prendre à un gosse innocent ; cette mère, ou cette tante, qui livrait son fils, ou sa nièce, à des gens en sachant qu’ils lui feraient du mal. Il n’y avait rien de glorieux. Les sorciers voulaient anéantir les êtres non-magiques ? Qu’ils s’en prennent aux plus fort en premier, aux guerriers, aux dirigeants. Le Blood Circle voulait éradiquer le monde magique ? Qu’ils commencent par exterminer les Sang-Purs, les Mangemorts et leur leader. Laissez les enfants inoffensifs en dehors de vos conneries.

Qu’est ce qui allait arriver à ce gosse ? Ce type avait parlé de le livrer aux Terrys. L’Institut avait été réhabilité ? Ou alors peut-être qu’un nouvel Institut avait été créé, ou un autre truc du genre. Allait-il subir un “interrogatoire”, ou est-ce qu’il serait transféré dès que possible ? Je regardai les deux types s’éloigner. L’anniversaire de Bob. Ce soir, tout le monde serait occupé. J’étais plutôt dépitée de voir un tel manque de sérieux de la part des “sauveurs de l’humanité”. Comme tout le monde, j’avais été conviée, mais je n’étais pas très portée sur les fêtes et la socialisation en général. Le Blood Circle n’était qu’un tremplin pour servir mes propres intérêts. Je n’avais pas d’amis ici. Quelques personnes que je respectais, rien de plus.

Je marchai sans but. Qu’est ce que je devais faire ? Ignorer les échanges que j’avais entendus quelques minutes plus tôt ? Finir de ranger mes affaires et rentrer ? J’avais besoin du Cercle, le Cercle connaissait ma position au sujet du traitement des mineurs mais il s’en contre fichait, visiblement. Les ordres étaient les ordres, on ne gagnait pas la Guerre en se montrant faible. J’étais d’avis que s’en prendre au faible était justement une preuve de faiblesse. Mais mon avis, qui en avait quelque chose à foutre ici ? Les Kane, les Mackenson et les Terry dirigeaient les rênes d’une main de maître. Je n’avais même pas cherché à postuler dans cette espèce de simulacre d’Assemblée. La politique, c’était pas pour moi. J’étais une femme d’acti… Bordel qu’est ce que je foutais devant la cellule du môme ?

Sans même y réfléchir, mes pas m’avaient guidée jusqu’à lui, comme si mon inconscient voulait que je le vois. Comme si ? Mon inconscient ? Non. Tout ceci n’était que la preuve, une fois de plus, que Bouclette ne se trompait pas sur le Cercle, et je voulais le voir. Je voulais voir qu’ils ne valaient pas beaucoup mieux que les Mangemorts. Ça ne changeait rien. Ma loyauté n’allait plus au Cercle. Je suivais les ordres pour atteindre mon but. J’avais besoin de leurs informations, de leur technologie. Et tant pis si je devais me salir les mains pour ça.

Mais il ne fallait pas trop m’en demander…

«Hey… » Le môme dormait. Je tapai contre la grille. «HEY ! RÉVEILLE-TOI.»

Pauvre gosse. Est-ce qu’il comprenait ce qu’il lui était arrivé ? Est-ce qu’il avait ne serait-ce qu’une idée d’où il était et de ce qui allait se passer ensuite, si je ne faisais rien ? Il semblait être en bon état. Ils n’ont pas eu besoin de le tabasser pour le ramener ici, c’était déjà ça.

«T’es qui ?» Est-ce qu’il allait vouloir se présenter à une inconnue ? Après tout, il avait bien été assez stupide pour se laisser piéger. Les enfants étaient stupides… «Tu sais où t’es ? »

Un sorcier né dans la mauvaise famille, c’était un peu comme une cracmol née dans la mauvaise famille… J’allais faire une connerie. Je ne savais pas encore ce que j’allais faire, ni comment… Mais je savais qu’ils allaient quasiment tous occupés à se bourrer la gueule dans la plus grande salle d’entraînement pour fêter l’anniversaire de Bob. Je ne savais même pas qui était ce Bob, mais grâce à lui, j’allais avoir le champ le plus libre de toute l’histoire des champs libres pour agir… Enfin… À condition d’éviter méticuleusement ladite salle d’entraînement.

«J’crois… Tu vas pas aimer ce que tu vas apprendre.»


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Sam 18 Sep - 20:39
Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul

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18 novembre 2 020



Hey… Hm ? HEY ! RÉVEILLE-TOI. M-maman ? C'est toi ? … Non c'tait pas la voix de ma mère ça. Même si le ton, ça pourrait fonctionner, quoi ! … Mouais, non j'étais à Poudlard, moi, là. J'ouvre un œil difficilement. Mais jle ferme direct, parce que wow, c'est compliqué là. Jme les frotte un rien, histoire de... de... Bah j'en sais trop rien, mais c'était un peu instinctif comme geste, non ? Bon bah alors, me ruine pas la boussole, là. Déjà qu'plus rien n'indique le nord dans l'coin. Hm... oO Non définitivement, c'était pas ma mère. Ou bien elle avait tenté les cures de jeunesse et une nouvelle teinture. Bon. Jdevais être à Poudlard et y'avait une Serdaigle qui s'était incrustée dans les dortoirs des garçons, c'tout. … y'avait une drôle d'odeur. C'bizarre, d'habitude, c'était plutôt euh... frais comme ambiance olfactive au-dessus de la salle co'. T’es qui ? Ah ouais ? Ça débarquait comme ça, les g'noux en avant, sans prévention, et ça m'demandait mon identité. Y'avait des gens qui avaient un merlin de culot quand même parfois. Bah et toi alors ? Wow, voix hyper rauque. Jtousse un peu. Y'avait d'la poussière dans l'coin. … Ouais jlui répondais par une question, et alors ? Tu vas faire quoi ? Tu sais où t’es ? Ah. Euh... Jregarde le sol. Bon. Clairement, c'était pas mon dortoir. Les murs collaient pas non plus d'ailleurs. J'm'étais ptet trompé de dortoirs après avoir abusé du jus de citrouille. D'où sa colère de me retrouver ici. Ici où d'ailleurs ? … Oh... ça m'revenait tout d'un coup. C'était ptet le coin secret du hérisson qui s'occupait des fenêtres et des toilettes de Poudlard.  Coup d’œil sur elle. Elle avait l'air de l'autre côté de quelque chose, mais quoi... ça j'en savais rien. En tout cas, il manquait rien d'élégance le hérisson ! Mais en fait, non, ça m'revenait. J'étais pas à Poudlard du tout. J'avais pris un avion. Ouais un avion. Pour... Pour quoi déjà ? … Euh... P-pour rejoindre ma mère. Mais oui ! La voiture, l'autoroute, le sourire. Tout redébarquait dans ma caboche. Bon. Du coup, si j'étais pas dans une autre salle co' à cause d'une biture de cucurbitacée, j'étais où, moi ?

oºo

J’crois… Tu vas pas aimer ce que tu vas apprendre. Oo … O.O … Mais... … Retournement d'situation à la Shyamalan. (oui oui j'ai googlé pour l'orthographe hein) Ok, je l'ai. C'était pourtant devant moi, j'avais juste à ouvrir les yeux quoi ! Tout n'était qu'un rêve depuis le début ! J'étais dans Alice au pays des merveilles quoi ! Mais quel idiot-bête ! Ça s'tenait pourtant, c'était hyper logique. Toute cette histoire d'avion au lieu de prendre la poudre de cheminette et tout là ! Et pis : J'aurais dû m'en douter en même temps, ça se tenait pas l'histoire du sourire. Rien n'allait... Non vraiment ça s'tenait pas. Du coup... Jdevais certainement être encore à Poudlard, et elle, c'était qui ? Une étudiante ? Attends deux secondes... … Mais... O.O … Si ça s'trouve, on peut remonter encore plus loin si on suit la logique dla première révélation... Ptet que... La magie et tout l'toutim non plus alors... Ah bah ça ! Quand Nitsa apprendrait ça ! Non, encore mieux, quand Maman apprendr-...

oºo


Ah. Retournement de situation bis repetita. Jvenais d'avoir un flashback (quel cinéphile dis-donc ohlala) vraiment furtif. C'était Maman qui parlait avec des gens quand je sortais de la voiture. Maman loin et puis fondu en noir. on ne l'arrête plus, appelez-le Monsieur Cinema, ça vaudra mieux. … Bref. Ça cassait un rien l'idée du rêve. … Ouais. Ça fissurait un peu les plinthes ça. Non. Ptit toussotement pour enlever la voix rauque, le retour de la vengeance. Ouais, Elyakim Loquace Kessler, hein, c'était l'idée. Ça voulait dire quoi d'ailleurs ce 'non' ? Rien du tout, moi jvous l'dis ! À mes yeux j'étais juste un gamin de cinq ans avec qui on pouvait pas parler, tout simplement. Vlà le sorcier de mes deux yeux quoi ! Merlin... >.> … Bon allez là, rajoute quelque chose : tu vas juste devenir flippant. C'est quoi que jdevrais savoir ? Voix blanche, j'étais ptet un rien déboussolé. … Qu'est-ce qu'elle faisait là d'ailleurs elle ? Elle avait l'air plutôt jeune. Et elle était de l'autre côté de... de... J'étais enfermé en fait, c'était donc ça le truc nul. U.U Bravo Sherlock, quelle vivacité, quelle rapidité d'esprit et d'action. C'clair que Gryffondor n'était pas fait pour moi, mais on pouvait clairement s'demander si Serdaigle, c'était le bon endroit aussi, hein. Bref, j'avais ptet mieux à penser là, non ? Pas d'quoi écrire une thèse sur ma maison à Poudlard, d'toute façon. Jme relève et j'dépoussière un peu la lingerie moldue que je portais. Jchancèle un peu en me rapprochant... Wow, jsais pas depuis combien d'temps j'étais dans les vapes, mais j'étais rien sonné. Elle avait l'air si jeune, on devait pas être si éloigné. Jm'approche rien d'elle. 'Fin, façon de parler hein, parce que clairement, y'a des limites infranchissables dans l'lot.  Bon. Elle est où ma mère ? Sait-on jamais que jsois dans une salle d'attente quoi ! Pfffff idiot-bête Elky !
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Garnet Davis
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Lun 27 Sep - 12:00
JE FUIS, PÂLE, DÉFAIT, HANTÉ PAR MON LINCEUL
«(en fait c'est pas si facile que ça de trouver un gif qui colle)»


J’avais le sentiment de ne pas être tombée sur le couteau le plus aiguisé du tiroir. Déjà se faire piéger comme un idiot… Bon, il n'avait pas eu le meilleur des réveils, c’était légitime que sa réaction soit un peu étrange… Mais étant donné l’endroit dans lequel il se trouvait, il ne pouvait pas non plus espérer se voir livrer le petit déjeuner au lit avec massage des pieds à l’eau de Cologne. Sa réaction, néanmoins, me semblait assez légitime. Après tout, ce trou du cul n’avait aucune raison de se présenter à moi ; j’étais une inconnue. Je lui demandai qui il était. Et moi, j’étais qui ? Il avait l’air d’être complètement à l’ouest le gamin. Pire que ça, il n'avait pas l’air d’avoir conscience d’être en cage. Je lui demandai s'il avait une idée de l’endroit où il était. Je l’observai regarder le sol, puis les murs, puis dans ma direction… Je pouvais imaginer les rouages s’actionner dans sa tête, et avant qu’il ne me pose la question de ce qu’il faisait ici, je le prévins qu’il n’allait pas aimer les explications que j’allais lui fournir.

Je soupirai de soulagement lorsqu’il me dit qu’il “l’avait”. Finalement, il n'était pas aussi débile qu’il en avait l’air. C’était juste un pauvre gosse qui s'était retrouvé dans la mauvaise famille et qui avait été piégé. Au moins il avait vite capté dans quoi il était fourré. Le môme finit par répondre que non. Comment ça, non ? Non quoi ? “Non… Non non ce n’est pas possible, ça ne peut pas être vrai” ? Ou alors “Non… En fait j’ai pas, j’pige pas ce qu’il se passe”. J’attendais la suite, qu’il développe un peu le fond de sa pensée, histoire que j’y vois un peu plus clair parce que là, clairement, il m'avait perdue. Il toussota, puis me demanda finalement ce qu’il devait savoir. J’haussai un sourcil. Y’avait quand même une chose ou deux qu’il devait avoir saisi quand même ? Comme le fait qu’il était prisonnier, par exemple.

«Rassure-moi… T’as un peu conscience de ce qui se passe autour de toi ? »

Non parce que… Si je devais lui expliquer le concept de prison, de Blood Circle et d’expériences sur des sorciers… On était pas rendu.

«Est-ce que tu sais que y’a pas que des sorciers dans ce monde ? Que y’a aussi des gens qui n’ont pas de pouvoir ? »

L’ado se releva et épousseta ses fringues avec ses mains. Il fit quelques pas dans ma direction, il avait pas l’air encore bien réveillé car il peinait à marcher droit.

«Au cas où tu t’étais enfermé dans une grotte pendant deux ans. Tu dois quand même savoir que pour nous, le Blood Circle, la magie est autant appréciée que les gens sans pouvoir le sont chez les sorciers. Et au cas où tu ne l’aurais pas compris, ta mère t’a… »

Une fois arrivé à ma hauteur, il me coupa, me demandant où était sa mère. Il était complètement stupide ou il était dans le déni ? Déficience mentale ou refus d’ouvrir les yeux ? Et quelque part… Cet idiot me faisait penser à Amber. Innocents, naïfs… Trahis par les leurs. Amber aussi réclamait parfois notre mère. Je fus tentée de laisser croupir le garçon ici. Il était trop tôt pour qu’il comprenne, pour qu’il réalise ce qui lui était arrivé S’il voulait sa maman, c’est qu’il n’était pas près à voir la vérité. Je ne pouvais rien pour lui... C'était trop risqué pour moi. Et pourtant… Je ne pouvais pas. Mes pas m’avaient conduite jusqu’ici, je ne pouvais pas faire machine arrière. Je ne croyais pas au Destin, mais… Tout de même… Même sans y croire c’était gros, même sans y croire je réalisai que le Monde entier m’envoyait des signaux pour me dire d’agir, de faire quelque chose. Ce garçon avait besoin d’aide, il avait été trahi par sa famille, comme je l’avais été, comme nous l’avions été. Et comme par hasard… Une grande partie de nos effectifs étaient réquisitionnés en renfort dans un autre Centre, pour un prisonnier spécial, et ceux qui étaient restés avaient déserté leur poste pour fêter l’anniversaire de Bob. Je repensai aux mots de Robert Terry, quelques mois plus tôt, quand il m’avait tendu la main. Quand il disait qu’on avait tous une mission sur cette Terre. Et moi, c'était quoi ma Mission Sacrée ?

«Elle est pas là ta mère. À ton avis… Comment tu t’es retrouvé là ? Derrière une cage ? Privé de tes pouvoirs ? Cette histoire d’urgence familiale, c’était des conneries. Elle voulait juste se débarrasser de toi. Parce que t’es qu’un monstre à ses yeux, une abomination, et qu’elle te méprise. Ta mère t’a vendu au Blood Circle.»

Mes mots étaient durs. J’en avais rien à foutre. La vie était dure elle aussi. Et s’il n’était pas prêt à affronter la Vérité, alors il n’était pas prêt à affronter le reste de sa misérable vie. Il était un monstre, une abomination aux yeux de sa mère et du Cercle. Tout comme nous l’avions été pour notre père, notre tante et tous les mangemorts et autres sang-purs. Je ne pouvais pas me permettre de lui laisser le temps d’accuser le coup ; Bob n’allait pas avoir son anniversaire tous les soirs, et même ce soir là, certains risquaient de se lasser de la fête et de reprendre leur poste.

«Bon… Maintenant qu’on a mis les choses au clair. J’vais te faire sortir d’ici. Le bâtiment est calme ce soir, mais tu dois faire tout ce que je te dis. Si on se fait chopper. On est morts. Tous les deux.» J’avais une main dans ma poche, je tripotais machinalement mes doubles de clé du QG, celles qui ouvraient ou fermaient les parties dont j’avais accès, comme la cellule temporaire dans laquelle le gosse était avant d’être transféré. Je réfléchis… Peut-être que… «On aura pas d’autres occasions. Tu viens à peine d’arriver, si ça se trouve, tu n’as même pas encore été enregistré dans la liste des prisonniers, ta disparition passera inaperçue. Ou alors ils penseront que t’as déjà été transféré. Tu comprends ce qu'il se passe ?» Ou t'es complètement demeuré ?

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Dim 3 Oct - 8:47
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18 novembre 2 020



Bon, j'avais peu de repères pour poser un diagnostic mais si je devais faire deux trois hypothèses, elles partaient toutes plus ou moins du fait que j'étais dans la bouse de dragon jusqu'au cou. Et ça, on pouvait y ajouter toutes les fioritures qu'on voulait, ça sentait vraiment pas bon. Allo McFly, y’a personne au bout du fil ! Faut réfléchir McFLy : de la bouse quoi ! Concentre-toi deux minutes. Et jveux pas entendre que ça tangue autant dans ta tête qu'autour de toi, parce qu'on avait clairement pas l'time là.  Rassure-moi… T’as un peu conscience de ce qui se passe autour de toi ? Autour de moi ? Euuuuuh... Attends. Hanukkah est tombé en avance cette année c'est ça ? Hasard du calendrier, selon des rumeurs mayas, la date tombait en Novembre tous les 28 ans, uniquement si les astres sont alignés, qu'on peut additionner les chiffres de la date pour trouver un nombre premier et qu'un petit sorcier en herbe (UN JEUNE SORCIER, non mais oh !) a pris un avion au lieu de la poudre de cheminette. Il suffisait d'un seul de ces indices manquants pour- Est-ce que tu sais que y’a pas que des sorciers dans ce monde ? Que y’a aussi des gens qui n’ont pas de pouvoir ? Mais ça allait là de couper les pensées des gens comme ça ?! Mal élevée ! En plus, elle disait ça avec un tel aplomb ! À un sang-de-bourbe comme moi ! Franchement ? Jlui fronce les sourcils pour la peine, tiens ! (Quelle violence, Elky, calme-toi, elle t'a juste enfermé dans une cage pas du tout dorée, c'pas si grave, voyons...)

oºo

Wow, le sol bougeait, clairement. Non parce que je m'étais levé et je lui faisais face. Au cas où tu t’étais enfermé dans une grotte pendant deux ans. Pourquoi une grotte ? On était dans une grotte là, c'est ça ? Ah non... c'tait une expression. Tu dois quand même savoir que pour nous, le Blood Circle Bouse je n'ai pas de marcassinmouth sur moi. la magie est autant appréciée que les gens sans pouvoir le sont chez les sorciers. Et au cas où tu ne l’aurais pas compris, ta mère t’a… Jla laisse pas finir parce que bon, j'ai lu des trucs sur l'Histoire de la Magie, et déjà, jsuis pas d'accord avec elle. Type : y'a des sorciers qui n'ont rien contre les moldus, y'en a plein même. Harry Potter et l'ancien directeur de Poudlard par exemple. Voilà. Fin d'la discussion. Rentre chez toi, rouquine ! Ou plutôt, non, attends, j'ai un truc à te d'dmander. Ma mère, elle est où ? Elle est pas là ta mère. Ah bah ça, jme doutais bien que y'avait peu de chance pour voir débarquer Bataille et Fontaine avec un grand rideau là tout d'suite maintenant. À ton avis… Comment tu t’es retrouvé là ? Derrière une cage ? Privé de tes pouvoirs ? Un mauvais concours de circonstance ? Une erreur d'aiguillage ? Un problème de planning ? Cette histoire d’urgence familiale, c’était des conneries. Elle voulait juste se débarrasser de toi. Dur. Parce que t’es qu’un monstre à ses yeux, une abomination, et qu’elle te méprise. Merlin, j'ai rien dit : ça c'est dur. Ta mère t’a vendu au Blood Circle. Alors là, jcrois pas non, parce que... parce que... parce que ? Non. (le retour) Non non non non non ! (le multiple de non) Y'avait rien qui s'tenait dans sa théorie. Juste rien d'possible. … … … Je frotte mes yeux, mais pas par instinct cette fois-ci, juste pour cacher deux-trois larmes de fragile. D'toute façon, même si un quart de c'qu'elle disait était vrai, elle avait jamais appris à donner des nouvelles un peu nazes ? Non parce que là, c'était violent 2 000. C'était monté dans les tours, ça avait viré chocolat, bref c'était plus la même limonade mais d'un seul coup, quoi ! Ptite ref pas piquée des hannetons. Bon. En même temps. J'étais enfermé, donc bon... C'était ptet pas sa priorité à elle. D'ailleurs, c'était quoi sa priorité à elle ? Jpourrais lui d'mander mais j'avais du mal à dire quelque chose : j'étais ptet anesthésié d'la bouche avec effet retardé ? Oo

oºo

Bon… Maintenant qu’on a mis les choses au clair. Bon bah, elle allait me torturer, c'est bon. Si ça se trouve, elle allait me refaire le visage façon Verdun. Ou pire : elle allait couper mes belles bouclettes ! O.O … Ouais, pas sûr que ce soit si pire. De toute façon, jsais pas c'qu'ils feraient de cheveux de sorciers. Quoique... Ils avaient ptet réussi à faire des baguettes moldues avec des bouts de nous ! O.O … Ok. C'est vraiment la bouse. J’vais te faire sortir d’ici. Pour aller dans un autre Finistère enfer c'est ça ? Toi qui entres ici, abandonne tout espoir : la voie est close. Le bâtiment est calme ce soir, mais tu dois faire tout ce que je te dis. Si on se fait chopper. On est morts. Tous les deux. Ah bah. La voie n'avait pas l'air si close que ça. Froncement de sourcils deuxième du nom. Mais- Premières paroles dégueulasse efficaces rapace qui joue l'beau alias Tunisiano. On aura pas d’autres occasions. Très mal élevée. Tu viens à peine d’arriver, si ça se trouve, tu n’as même pas encore été enregistré dans la liste des prisonniers, ta disparition passera inaperçue. Ou alors ils penseront que t’as déjà été transféré. Tu comprends ce qu'il se passe ? Bah alors. Sans mentir : à chaque fois que j'pensais raccrocher un wagon, t'avais le départ de la gare qui était sifflé. Jcomprends pas pourquoi tu fais ça. Pour le coup, ça avait ptet un peu de sens (totalement objectif évidemment), c'était ptet même la chose la plus sensée que jdisais depuis le début. Non mais en fait, jcrois que jm'en fiche, jte suis. De toute façon, j'avais quel choix ? A priori, si elle disait la vérité depuis l'début, j'avais pas beaucoup d'avenir si j'restais ici. Et même si j'avais pas envie que tout ça soit vrai, ça s'tenait. Tout s'tenait. Depuis le début. Qu'est-ce que jdois faire ? Non mais parce que quelque chose me disait que la suite des événements, c'était plutôt dans ses mains à elle. Parce que t'as dit que j'étais privé de pouvoir et j'ai pas ma baguette sur moi, alors bon... C'était quoi un sorcier sans baguette ? Hm… Ptet que jprenais une très mauvaise décision, là. … Mouais, est-ce que ça pouvait être pire que ça ?
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Garnet Davis
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Dans un premier temps, le gamin se contente de froncer les sourcils à mes questions. Peut-être feignait-il l’ignorance ? Que c’était un moyen de défense que son esprit utilisait pour se protéger. C’était tout de même pas possible d’être aussi con. Il voyait bien qu’il était dans une cage, ou du moins il devrait être capable de le voir. Ouvre-les yeux morveux ! Je n’avais pas le temps d’y aller par quatre chemins, ou de prendre des pincettes : je devais être claire et concise. Pas de temps pour le tact. Au moment où j’allais lui expliquer que sa mère l’avait vendu comme un vulgaire porc pour l’abattoir, il me coupa en me demandant où était sa mère. C’était pas gagné, mais au moins j’avais l’occasion de lui expliquer très clairement que sa mère était la Reine des Pourriture, et qu’elle l’avait livré au Blood Circle. C’était peut-être dit avec peu de délicatesse, mais j’avais pas le temps pour la dentelle.

Il était possible que le garçon soit cassé à cause de ce que je lui avais dit. Il ne parlait plus. Pas qu’il brillait par son éloquence avant tout ça, mais… Bordel, tu veux pas avoir une quelconque réaction après ce que je viens de te dire ? Crier sur moi ? M'insulter ? Me traiter de menteuse ? Demander des détails ? Il était chelou, quand même… Peut-être que je devrais laisser les autres lui loger une balle dans la tête ? Cela dit, son silence n’était pas si choquant que ça. Après tout, je venais de lui apprendre qu’il était fait prisonnier par le Blood Circle, je lui avais expliqué que nous n’aimions pas les sorciers et surtout, j’avais glissé que j’en faisais partie. J’étais son ennemie. Peut-être que son manque de réaction ne venait pas de son manque d’intellect, et qu’il ne voulait pas me donner la satisfaction de montrer qu’il était dans tous ses états. Oui ça devait être ça. Et maintenant que les choses avaient été mises au clair sur sa situation, j’allais pouvoir lui faire comprendre que je comptais le faire sortir d’ici. Quand j’évoquais la possibilité de se faire descendre si on se faisait chopper, il tenta de me couper, mais je ne lui laissa pas l’occasion d’en placer une. J’expliquai qu’il venait à peine d’arriver et qu’avec un peu de chance il n’avait pas encore été enregistré dans le registre. Il existait, mais pas sur le papier (Rien à voir avec Randall Stevens du coup). Il finit enfin par former une phrase cohérente. Il ne comprenait pas pourquoi je faisais ça. Nous étions ennemis, il était un monstre aux yeux de mon organisation. Je n’avais aucune raison de vouloir le sortir de là. J’ouvris la bouche pour lui rétorquer que je n’avais pas le temps de me lancer dans des explications et qu’on s’en tapait de mes motivations, ce qui comptait, c’était qu’il sorte. Visiblement on devait enfin être sur la longueur d’onde puisqu’il ne me laissa pas le temps de m’expliquer en déclarant qu’il n’en avait rien à foutre et qu’il acceptait de me suivre. Il me demanda ce qu’il devait faire.

«Pour le moment, m’écouter et te taire. » Il me révéla qu'il n’avait pas sa baguette sur lui. En même temps, c’était logique que sa baguette ait été confisquée. «Bon, déjà t’auras pas besoin de te changer. Tes fringues sont plutôt passe-partout. Il faudra que tu donnes l’impression d’être à l’aise. Marche la tête haute, fais semblant d’être sûr de toi et les gens n’y verront que du feu.» De toute façon, quasiment tout le monde était à la fête d’anniversaire de Bob, donc il y avait peu de chance qu’on vienne nous emmerder. Je sortis mon passe-partout et ouvrit la cellule. «Au risque de me répéter. Si on se fait prendre, on est morts. Toi comme moi. Si tu tombes, je tombe. Et réciproquement.» Je voulais être sûre qu’on était bien d'accord là dessus. «Donc dans ton intérêt, et le mien, tu dois faire absolument tout ce que je te dis, pas de prise d’initiative.» Je lui adressai un sourire que je tentais rassurant. «Bon, on va essayer de voir si on peut récupérer ta baguette qui t’a été confisquée. Tu sais te téléporter ou t’es encore trop jeune ? T’es de Poudlard ?»

Je me doutais bien qu’il n’avait aucune envie de taper la discute, mais je cherchais juste à meubler un peu le silence, pour pas qu’il ne soit trop… Je sais pas pour qu’il ne soit pas trop quoi, mais c’était pour pas qu’il ne le soit trop. Je ne bluffais pas en disant que j’étais foutue si on se faisait prendre. C’était quelque chose de saboter discrètement une mission d’assassinat en compagnie de Carl Mackenson, c’en était une autre de faire évader un gamin qui était déjà prisonnier chez nous. (C'est quoi la prochaine étape ? Buter des BC ? HA HA HA ! Ha ha ha... ) Et ce n’était pas comme si c’était la première fois. Frisouille. Il m’en devait une ! Je m’étais pas posé la question de ce que j’allais faire de ce garçon une fois qu’on serait dehors. Il ne pouvait pas retourner chez sa famille. Je pouvais bien le garder quelques temps dans notre appart avec Alexander, mais ce n’était que pour une durée limitée. J’envoyai donc un message à Bouclette, il allait m'aider à éloigner ce garçon du Blood Circle. Pourvu qu'il répondre...

Spoiler:

J’époussetai un peu le garçon pour qu'il soit un peu plus présentable. «Allez. On se tire.» Mais une voix, à la porte de la salle, ne semblait pas être d’accord avec moi. «Je ne crois pas, non…» Ah bah... On était morts, c'était bon là.

* Suspense * La suite au prochain épsiode...

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Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul
Garnet, Elyakim & Lyam ♣ 18 novembre 2020

Nuit de télésurveillance… Le ton était donné, tu savais déjà que tu allais te faire chier comme un rat mort. Ils n’avaient personnes d’autre qu’ils disaient, un collègue malade, c’était bien ta veine. Quoique c’était toujours mieux que d’aller à cette pseudo fête pour l’anniversaire de Bob, l’un des crétins du Blood Circle qui tirait avant de réfléchir… Tu suivais la cause du Blood Circle, en revanche tu déplorais leur recrutement qui n’était pas assez poussé à ton goût, n’importe qui pouvait faire partie du cercle tant que leur intérêt rejoignait les leurs… Comme souvent dans ce cas-là tu avais évidemment confié Alice à une personne de confiance. Si en générale il s’agissait de ta famille, cette fois elle se trouvait être aux petits soins de Kayla. Tu avais hésité, il était difficile pour toi de confier Alice à une autre personne que t’es parents ou Doryan ainsi que Charly… Mais ils n’étaient pas vraiment disponibles et puis… De cette façon tu avais envie de montrer à Kayla que tu étais passé au-dessus de vos récents conflits et que tu lui faisais pleinement confiance et pour que ce soit plus facile pour Alice de se retrouvée avec une personne qu’elle n’avait vu que deux voire trois fois, Kayla avait eu l’excellente idée d’emmener Lilou, sa nièce. Certaines allaient sans doute plus s’amuser que d’autre ce soir…

« Cela te dérange si je vais boire un verre à la soirée pour Bob ? On va se faire chier cette nuit… Rien n’est prévu à part l’arrivée d’un gamin je crois… C’est sa mère qui l’amène. » Ton regard se pose sur ton collègue tandis que tu fronces les sourcils un instant, quel genre de parent livre ainsi son propre enfant ? « Non vas-y, ramènes-moi un truc à boire si tu y penses. » Lâches-tu en passant une main sur ta nuque. Qu’on soit clair, ton opinion sur ses être dotés de magie est faite il y a bien longtemps et sans doute que personne ne te fera changé d’avis. Mais jamais de la vie tu pourrais faire quelque chose qui irait à l’encontre de ta propre fille et ça tu avais du mal à comprendre… C’était d’ailleurs une autre chose qui te faisait hérissé le poil chez le Blood Circle. Les expériences, la torture, tu n’y voyais pas d’inconvénient, tu savais que parfois il n’y a pas d’autres manières d’obtenir des réponses… Mais sur des enfants ? C’était quelque chose que tu préférais ignorer, fermer les yeux… Pas parce que tu étais lâche, mais parce que tu avais besoin du Blood Circle pour anéantir les sorciers, parce que tu savais que ta voix, seule, ne ferait pas le poids du tout et que tu risquerais gros à te dresser contre les familles fondatrices. Tu restes donc là ou es ta place et fait simplement ce qu’on attend de toi pour rendre le monde plus sûr pour vos enfants qui peupleront la terre, demain. Cela ne voulait pas dire que tu n’en pensais pas moins…

C’était calme ce soir, si calme… Les caméras des vidéos conférence tournait les unes après les autres, tu pouvais voir la salle d’entrainement bondée de monde pour l’anniversaire de Bob, tu pouvais même dire qui avait déserté son poste au même titre que ton collègue en cet instant même. Et puis… Quelque chose attira ton regard, une silhouette, ou plutôt deux. L’une que tu reconnaissais bien pour t’être retrouvée toute une nuit à la surveiller elle et ta fratrie au cas où ils seraient devenus des loups garous quant à l’autre… Elle se trouvait dans la cage… Fluette, fébrile, plutôt masculine et surtout jeune… Il devait s’agir du gosse… Tu te demandais pendant quelques instants ce que Garnet pouvait bien faire là. Tu faisais en sorte que la vidéo reste affichée sur cette cellule et si dans un premier temps ils n’avaient l’air que de discuter tu décidais d’agir au moment même où tu vis la petite rousse sortir ses clés. Non mais à quoi est-ce qu’elle jouait au juste ? Aux dernières nouvelles ce n’était pas elle qui s’occupait des interrogatoires et puis en générale ils venaient rarement chercher un prisonnier seul sans escorte… Tu avais un mauvais pressentiment… Armé de ton flingue dans ta main, tu prends rapidement la direction des cellules des prisonniers et ne tarde pas à arriver sur les lieux, la première phrase que tu entends ne te dis rien qui vaille.

« Allez. On se tire. » Ben voyons et puis la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu aussi ? « Je ne crois pas, non… » Dis-tu alors simplement en annonçant alors ta présence tandis que tu avances assez pour ne plus être dans l’ombre afin que les deux protagoniste sachent à qui ils avaient à affaire, même si pour le coup, le gosse lui ne te connaissais pas. « Est-ce qu’on peut savoir ce qui se passe ici ? » Demandes-tu alors à l’intention de la rouquine, tu reprends néanmoins avant même qu’elle n’est amorcée une réponse. « Je te conseil de bien préparer ta réponse tu n’as qu’une seule chance de me convaincre de ne pas alerter la sécurité. » Et ça c’était uniquement parce que tu la connaissais, parce qu’il vous ait déjà arrivé de bosser ensemble et que tu n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait dans sa tête en cet instant. Des abrutis ici, ce n’était pas ce qui manquait, tu n’avais jamais rangé Garnet dans cette catégorie, dérangée oui peut-être, mais tu ne la connaissais pas assez pour savoir à quel point. En revanche, penser qu’elle pouvait être une traitresse, cela ne t’avais pas effleuré l’esprit. Examiner les gens cela ne te réussissait pas mal en générale, il te suffisait d’ailleurs que d’un regard envers le gamin pour savoir qu’il était totalement paumé. Mais pourquoi Garnet prenait un tel risque pour un pauvre garçon paumé qui avait la malchance d’être dans le mauvais camp, c’était ça que tu cherchais à savoir… Pas si tranquille que cela la soirée finalement… Est-ce qu’au lieu de mettre une personne derrière les barreaux ce soir, il y a en aura deux ? Du moins… Si elle survit jusqu’ici… La traitrise n’est pas vraiment bien vue au sein même du Blood Circle et rarement pardonnée…




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul oºo Garnet & Lyam Banniz11
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Jeu 17 Fév - 23:47
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Mad Max & Christian Grey
18 novembre 2 020



Suite des événements du ptit Elky le sauveteur de brioches, lâchement emprisonné pour sa cause ('fin plutôt pour sa nature) et de La-Rousse-Sans-Prénom-Qu'a-Pas-L'air-Si-Vieille-Que-Ca-Pour-Une-Tortionnaire (note pour moi-même: penser à raccourcir les surnoms si je survis) dans les geôles du Cercle de Sang. Bon, de base, comme c'était pas la reine pour dire une mauvaise nouvelle avec bonne humeur, j'avais dû deal rapidement avec pas mal d'infos. Type : tu es un monstre, une abomination, un cauchemar, une créature de l'enfer, une horreur, une erreur de la nature, un traître à ton sang moldu, bref le rat le plus scélérat. Un peu comme Ratigan, quoi. Et jme retrouvais à devoir suivre son plan après tout ça. … Bon ok, vu l'contexte, j'avais bien pensé deux secondes à un traquenard rien fourbe pour me donner de faux espoirs, mais bon, hein, avec toutes les choses étranges que Mad Max l'aut' là m'avait sorti depuis t'à l'heure, jme voyais pas rester bloqué pour finir écartelé comme un vulgaire bagnard. J'étais parfois toqué des deux g'noux, mais fallait pas pousser non plus. Bon bon, passons, c'était quoi son plan ? Jdevais faire quoi moi maintenant ? « Pour le moment, m’écouter et te taire. » Est-ce que j'devais lui faire confiance ? Est-ce que ma récompense je l'aurais quand viendra la sortie ? … Bon j'avais pas le droit de l'ouvrir de toute façon, donc pas de questions pour le moment. « Bon, déjà t’auras pas besoin de te changer. Tes fringues sont plutôt passe-partout. » Merci d'avoir noté mon effort pour me rhabiller en moldu lambda. De toute façon, pas question de me changer devant une fille. Bref, première étape, ok. Trop facile pour le moment cette évasion. « Il faudra que tu donnes l’impression d’être à l’aise. » ALORS... Déjà que je maîtrisais mal la notion en temps normal alors là... Bon, faire semblant que tout va bien. Vas-y Elky, ouvre tes yeux au max et fais oui de la tête. Voilà, comme ça, le plus naturellement possible. « Marche la tête haute, fais semblant d’être sûr de toi et les gens n’y verront que du feu. » Bah juste parfait, que des choses que jfaisais en temps normal. Pas du tout évidemment !!! Bon. Pas de panique, on se calme criez vive Ali, Salam! Et là du coup, j'ai le droit de répondre tu penses Gérard ? Ou vaut mieux que j'la boucle ? Non ptet qu'au contraire, si jdis rien, ça veut dire que jsuis pas hyper à l'aise, et jdevais être comme dans mon jacuzzi là, alors on sort les maillots, les filles (beauf), et c'est parti pour la fête de la bulle. (intro Patrick Sébastien ou Festival d'Angoulême) « Aucun problème pour tout ça évidemment, comme dans un jacuzzi, compris ! » … … Oo … Pourquoi j'avais dit ça à voix haute moi ? >.>

oºo

Madame la méchante met ensuite son plan à exécution immédiate en ouvrant la cage au Serdaigle, me laissant m'envoler, c'est beau quoi ! « Au risque de me répéter. Si on se fait prendre, on est morts. » Non ? C'est vrai ? « Toi comme moi. » Merci pour la définition du pronom 'on' dans l'contexte. « Si tu tombes, je tombe. » Jcrois que j'commence à saisir oui. « Et réciproquement. » Merci Pythagore, t'as fini ? « Donc dans ton intérêt, et le mien, » Ah bah non, apparemment. « tu dois faire absolument tout ce que je te dis, pas de prise d’initiative. » Ah bah ça, j'étais déjà pas téméraire dans mes ptites pénates, alors dans la mega prison des mangeurs de jeunes sorciers au ptit déjeuner, j'allais clairement m'abstenir. Je savais pas trop si jdevais répondre un truc ou acquiescer encore une fois donc jcommençais un vague hochement d'tête, mais me prenant par surprise, la foldingue fit un mouvement louche avec son visage. On aurait dit qu'elle essayait de sourire. … … Est-ce que j'exagérais ? Ouais clairement, ouais, mais faut dire qu'elle s'était pas montrée sous son meilleur jour depuis le début. Hey, elle savait pas que ça coûtait rien de sourire ? Qu'une fille c'est quand même mieux quand elle sourit que quand elle fait la gueule, hein ? (Gros beauf sexiste là. Mais, il a quinze ans : est-ce qu'on lui pardonne ? Pas sûr...) « Bon, on va essayer de voir si on peut récupérer ta baguette qui t’a été confisquée. Tu sais te téléporter ou t’es encore trop jeune ? T’es de Poudlard ? » Hey oh, doucement les questions là, j'étais à peine réveillé moi encore. Et puis d'abord, est-ce qu'on avait le temps pour ce genre d'intimités en plus ? On risquait pas de se faire refaire les chicots (et les Gypsies) à tout moment à trop rester dans l'coin ?  Bon d'accord, allez, jlui cède, jsuis bon seigneur, mais c'est bien parce qu'elle m'a ouvert la porte et qu'elle me faisait un peu flipper aussi au fond. « Pas besoin de récupérer la baguette déjà, je l'ai laissée à... bah Poudlard justement, jsuis là-bas d'habitude ouais. Et non désolé, jsais pas encore tran-euh me téléporter. » Jcommence à faire une ptite moue semi-honteuse semi-molette mais jme reprends direct parce qu'il fallait être à l'aise, qu'elle avait dit la dame. Bon jsupposais que la baguette à Poudlard, ça arrangeait les choses, mais le transplanage, c'était pas la même limonade. Mais... Attends... D'où les moldus connaissaient Poudlard ? O.O Déjà qu'ils avaient fait joujou avec l'université, j'espérais bien qu'ils allaient pas toucher prochainement au collège hein... J'avais encore deux-trois choses à y faire moi. J'm'y sentais rien bien, même, là-bas.

oºo

Et après ces belles paroles, elle m'enlève la poussière des fringues. J'avais envie d'lui sortir qu'on ne touchait pas au linge, mais jsupposais qu'elle avait quelques raisons d'le faire. « Allez. On se tire. » Ah là on parlait. Prêt à partir, mon capichef. « Je ne crois pas, non… » Est-ce que ce genre de phrase sentait la mouise à plein nez ? Ptet bien oui. Est-ce que le plan changeait un brin après ça ? Certainement. Est-ce que les Spice Girls s'étaient reformées pour l'art ou pour l'argent ? Vous avez quatre heures. Jme retourne et je vois Christian Grey, le seul, le vrai : jpeux avoir un autographe ? un mec sorti de l'ombre façon blockbusters américain avec un... O.O UN MERLIN DE FLINGUE ! Juste là. Posé dans ses ptites mimines. Envie de caner. … Bon ça, ça se réglera assez vite apparemment. « Est-ce qu’on peut savoir ce qui se passe ici » J'essaye de rester hyper à l'aise comme me l'a dit l'inconnue qui va mourir avec moi, mais c'pas simple-simple, hein. Bon déjà, cacher au max les apparences en retournant son visage vers elle, histoire qu'il cherche pas la peur dans mon regard. Quoique... C'était une bonne idée de bouger ? Si ça s'trouve, les gens du BC sont chelous et leur vision est basée sur le mouvement. Bon, dans l'doute, évitons de bouger plus avant. Même un ptit doigt d'pied. … Raaah ça y est, maintenant j'avais un orteil qui me grattait à mort. « Je te conseil de bien préparer ta réponse tu n’as qu’une seule chance de me convaincre de ne pas alerter la sécurité. » J'avais rien envie de me retourner vers lui pour voir à quel point il était prêt de nous tuer là maintenant tout de suite, mais j'étais comme pétrifié. Et c'était rien difficile d'essayer de rester droit et tout. Non parce qu'au fond du fond jme liquéfiais et j'avais surtout envie de détaler en criant (pas sûr que jsois en état, notez bien). Heureusement que j'avais rien à dire, d'ailleurs. Pourvu que la geôlière à ouverture facile soutiennent l'épreuve du feu, parce que sinon il allait clairement nous cramer la cervelle. D'toute façon, j'avais plus qu'ça à faire : les regarder tous les deux parler et décider si on allait vivre ou mourir. Apparemment, jpréparais ma prochaine vidéo Xari react : Essaye de ne pas rire. Euh... Plutôt : Essaye de ne pas mourir. Prank au BC, ça tourne mal : explications.
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Lun 14 Mar - 21:40
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J’allais prendre d’énormes risques en faisant sortir cet ado. Si on se faisait prendre… J’étais morte ; et lui aussi, accessoirement. Je lui donnai les consignes pour pas qu’il se fasse cramer. Ils étaient tous à la fête de Bob, mais ça n’empêchait pas qu’on puisse croiser quelqu’un qui ait des soupçons. S’il n’avait pas l’air trop chelou, je pourrais donner le change et baratiner ; mais pour cela, il fallait qu’il donne l’impression d’être comme chez lui. Il me répondit qu’il n’y aurait aucun problème pour tout ça, “comme dans un jacuzzi”. Je restai là à le regarder tout en emmagasinant ce qu’il venait de me dire. En fin de compte, il ne serait pas mieux derrière les barreaux ?

«On va faire un truc… Si on croise quelqu’un, tu fermes ta gueule, c’est moi qui parle.» Je scrutai le garçon. «Oui… On va faire ça.»

Je lui fis ensuite comprendre qu’il ne fallait pas qu’il se fasse remarquer ; ce qu’on encourait si jamais on se faisait prendre. Il fallait qu’il prenne conscience des enjeux, mais il ne devait pas paniquer pour autant. Je tentai un sourire rassurant en proposant de récupérer sa baguette. S’il savait se téléporter, ça serait beaucoup plus simple, mais je doutais qu’il était trop jeune pour ça. Il me confirma qu’il n’avait pas la possibilité de le faire ; quant à sa baguette il l’avait laissée à Poudlard. Je le regardai, interdite.

«Ah ouais… » L’instinct de survie, ça devait pas être son fort au petit… Il ne fallait vraiment pas qu’il décide de quoi que ce soit. «On va s’en tenir à “Tu ne prends aucune initiative et tu fermes ta gueule”»

Nous étions sur le point de nous tirer de ce lieu lorsqu’une voix montra son désaccord. Je me tournai en direction de la personne. Rosebury. Mais lequel ? Si les deux étaient là, il n’y aurait pas besoin de chercher. Il avait son flingue dans la main, clairement il n’avait pas l’intention de prendre l'apéro avec nous ou de faire une partie de belote. Depuis combien de temps est-ce qu’il nous écoutait ? Si je lui mentais, est-ce que ça passerait ? Ou est-ce qu’il demandait pour la forme pour savoir si j’allais être sincère avec lui ? Non… Il ne pouvait pas avoir entendu, il m’aurait déjà abattue sans sommation si c’était le cas. Je commençai à monter un bobard dans ma tête, justifiant que j’avais pour consigne de le déplacer dans une salle d’interrogatoire. Je me préparai mentalement à secouer le petit pour rendre le truc un peu plus crédible. Rosebury ajouta qu’il valait mieux que je prépare bien ma réponse car je n’avais qu’une seule chance de le convaincre de ne pas appeler la sécurité. J’haussai un sourcil. Pourquoi appeler la sécurité alors qu’il était en mesure de me neutraliser lui-même ? Je levais les mains en l’air pour l’intimer à ne pas me tirer dessus.

«Quand tu parles de la sécurité, tu parles des gars occupés à picoler à l’anniversaire de Bob ? Franchement... Je miserai pas sur eux…» Mais l’homme était toujours armé et il n’en restait pas moins hostile. D’autant plus que je n’avais pas répondu à sa question. Mais je ne savais pas quoi répondre. Qu’est ce qui était le plus condamnable ? Que je mente et qu'il le sache probablement, ou que je lui avoue très clairement que je compte libérer ce gosse ? «Je n’ai jamais cherché à cacher que j’étais opposée à ce qu’on fasse des expériences sur des mômes.» Si seulement il ne s’agissait que d’expériences… Mais il y avait aussi les “interrogatoires”. J’aurais peut-être dû me lier d’amitié avec les jumeaux et leur sœur en septembre… Ça aurait facilité les négociations maintenant. «Mais si tu penses qu’on doit lui interdire d’être vivant ; que de notre côté il n’y a que des bons et pas de méchants. On remballe, on le refout fissa dans sa cage.»

J’espérais très sincèrement que le garçon suive mes consigne et qu’il ferme bien sa gueule et ne tente rien de stupide en se tenant à carreau. Je n’avais pas les choses en mains, mais la situation n’était pas désesp… … … … Disons que tant que y’avait pas de cadavre et de bain de sang, il y avait toujours la possibilité de s’en sortir. C’était à Lyam, ou Doryan je savais pas qui j'avais en face de moi, de décider de notre destin et il valait mieux que le gamin ne tente pas d’interférer. Sinon c’était sûr : ça finirait en boucherie. Je guettai les gestes du moldu en analysant la situation. S’il se montrait hostile, dans le sens prêt à faire PAN PAN, est-ce que j’aurais le temps de dégainer Sheyla, d’arriver au contact et de le neutraliser ? Est-ce que le gosse risquait de se prendre une balle perdue ? Je n’avais pas le choix. Coinche


«Mais… si tu crois un jour que tu m’aimes que cette guerre ne devrait pas concerner les enfants qui ont eu la malchance de naître avec des pouvoirs… Je te suggère de faire comme si t’avais rien vu, rien entendu. »

Surcoinche C’était maintenant où tout allait se jouer. J’affrontais son regard, sans sourciller, prête à bondir dans l’espoir de réagir à temps. Tirera ? Tirera pas ?

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Lyam Rosebury
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Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul
Garnet, Elyakim & Lyam ♣ 18 novembre 2020

Tu étais curieux de savoir quel bobard elle allait te sortir pour tenter de se sortir de ce mauvais pas. Tu ne savais pas à quel jeu elle jouait à vrai dire tu étais surpris de la prendre ainsi sur le fait. Tu ne savais pas grand-chose de Garnet depuis cette fameuse fois ou elle s’est retrouvée malgré elle enfermé avec ta fratrie, mais sa réputation ne laissait pas présager qu’elle aidait des prisonniers à se faire la malle… Tu es tellement surpris qu’au final tu ne sais pas tellement comment est-ce que tu dois agir… Mais tu es un soldat. Tu caches tes doutes, ton étonnement sous un masque et ne laisse rien transparaitre. Ton arme est pointée sur eux et une chose était certaine, si tu devais tirer, tu le ferais et tu ne louperais pas ton tir, c’était ton métier. Pas besoin de sortir de saint-cyr pour se douter que le gosse était terrorisé, mais si tu gardais un œil en périphérie sur lui au cas où, ton attention elle était portée sur Garnet dont tu attendais les réponses. Apparemment elle décidait de jouer la petite maligne, te rappelant que la plupart des gars étaient au fameux anniversaire de Bob… Tu avais la furieuse envie de tous les secouer à présent, mais tu ne te démontais pas pour autant. L’ombre d’un sourire passe alors sur tes lippes.

« Ils ne sont pas tous occupé à picoler, la preuve je suis là et toi aussi il me semble. » La preuve était donc que certaine personne n’était pas à cet anniversaire et que donc si tu appelais la sécurité, il y aurait bien du monde qui débarquerait. Qui ? Combien ? Ça en revanche aucun de vous deux ne pouvait réellement le savoir. Et puis ce n’était pas tellement en sa faveur de jouer ainsi, il te suffisait de tirer sur la gâchette si tu avais le moindre doute, cela dit même si c’était ton métier, tirer avait toujours été ta dernière option. Tu ne prenais aucun plaisir à prendre une vie. Même ces sorciers que tu haïssais tant. Lorsque Garnet reprend la parole, tu comprends très vite qu’elle opte pour la vérité ou tout du moins une partie, tu n’es pas crétin au point de croire qu’elle allait jouer carte sur table. De plus là-dessus tu n’allais pas lui jeter la pierre, les expériences sur les gosses tu n’étais pas fan non plus, cela dit de là à prendre le risque d’enfreindre les règles… Tu te radoucis légèrement tandis qu’elle continue sur sa lancée, dans le fond tu ne peux que comprendre ses motivations et tu préfères avoir affaire à quelqu’un comme elle, plutôt qu’à quelqu’un qui a tendance à avoir la gâchette facile et qui tue sans se poser de question par simple… Cruauté.

« Ce n’est pas à toi de choisir qui a le droit de mourir ou de vivre Garnet. Pas plus qu’à moi. On fait partie du Blood Circle, on a des ordres… Tu as choisi cette voie, tu dois la respecter… Tu n’es pas obligé d’être toujours en accord… Mais ce que tu t’apprêtes à faire là, c’est un acte de traitrise, ça peut te coûter très cher… Tu es prête à assumer tes actes ? Il en vaut la peine ? » Dis-tu en désignant le gosse à ses côtés. « Que représente-t-il pour toi ? Pourquoi es-tu prête à prendre ce risque ? » Tu poses ton regard sur le gosse en question le détaillant de la tête aux pied, il devait avoir quoi… quatorze ans ? Ta haine envers ce qu’il est, suffisait-elle pour te convaincre que ça en valait la peine ? Là, était toute ta faiblesse, serais tu prêts à sacrifier Alice pour le bien de la cause humaine ? Jamais… Est-ce que Garnet a su saisir le doute qui se disputait en toi ? Ses paroles venaient faire écho à ce qui se disputait en toi… Et si elle libérait ce gamin et qu’un jour il tu l’un d’entre vous… Est-ce que vous vous en mordriez les doigts… ? Tu peux aussi espérer ne jamais recroiser sa route et ne pas être responsable de sa mort…

« Quel âge as-tu ? » Finis-tu par demander à l’attention de l’enfant. « Tu es sûre de toi ? » Demandes-tu cette fois à Garnet avant de soupirer un instant. « Et comment est-ce que tu comptes passer les caméras ? » Dis-tu en désignant celle qui l’avait juste vendue pour lui faire comprendre là où avait été sa première erreur. Tu ranges finalement ton arme soupirant de plus belle, ayant du mal à croire ce que tu allais faire. « Tu as cinq minutes. Je retourne au poste de contrôle m’occuper des caméras, soit tu le remets dans la cage, soit tu me rejoins à l’angle du couloir entre les cellules et la salle de contrôle. Je sais où sont placés les caméras, je sais où passer pour en éviter un maximum pour le reste, je couvrirais vos traces… Ce sera… A charge de revanche Davis. » Elle te devra une faveur, tu ne sais pas encore laquelle et tu n’étais pas un mec tordu qui lui demanderait un truc bien dégueu, mais si un jour tu te retrouvais dans une mauvaise passe et que tu avais besoin d’un coup de main… Il n’était pas impossible qu’elle soit celle que tu viendrais trouver dans ce cas de figure là.




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


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