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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Au mauvais endroit, au mauvais moment... [meetwitch Jezebel, Sinead & lilibeth] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
L'Augurey
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Lumos
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Dim 27 Mar - 22:51
Au mauvais endroit, au mauvais moment...
Jezebel, Sinead & Lilibeth


C'est le début du printemps, le moment idéal pour une balade à Regent's Park. Sinead, elle est en train de remonter la piste d'un sorcier qui s'amuserait à kidnapper des civils moldus pour les découper en rondelles. Elle s'arrête non loin de Lilibeth qui vient de laisser tomber par mégarde son journal et de Jezebel qui lui vient en aide. En trente secondes chrono, des policiers débarquent de partout pour leur bondir dessus et les maîtriser au sol. C'est que notre brigade d'intervention spéciale est persuadée d'avoir enfin mis la main sur le célèbre trio des Baronnettes de Londres. Voilà comment nos trois jeunes femmes vont se retrouver enfermée dans la même cellule d'un poste de police pour la fin de la journée et sûrement même pour la nuit. De quoi faire connaissance, ou plutôt tenter de prouver leur innocence et faire comprendre à ces policiers du siècle aux cours des interrogatoires qu'elles vont subir, qu'elles ne sont absolument pas les dirigeantes d'un des plus grands réseaux de drogue de Londres. Bonne chance mesdames!


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Lilibeth S. Barjow
Lilibeth S. Barjow
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Lumos
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Mer 6 Avr - 6:59
Au mauvais endroit, au mauvais moment...
Day off. Prends ta journée, tu l’as bien méritée, lui avait-on dit. Depuis deux mois, Lilibeth voue sa vie à son nouveau travail, brillante de rigueur, assoiffée de réussite. Mais que va-t-elle faire de tout ce temps libre ? La maison rutile de propreté, sa penderie est remplie à souhait, ses amis travaillent à cette heure-ci de la journée, comment pourrait-elle occuper son temps ? Que font les gens libres ? Réfléchissons. L’air est tiède, les arbres bourgeonnent sous un ciel londonien inhabituellement bleu… Lilibeth empoigne une paire de basket compensée (à plat, ou pas, elle mesure toujours un mètre cinquante.) pour s’aventurer dans le très royal Regent’s Park situé en plein cœur de Londres. C’est qu’elle sait prendre le métro maintenant, voyez-vous ?

***

Aux bordures d’un lac artificiel, succède à une allée d’arbres boutonneux qu’elle emprunte en arborant un sourire à vous fendre le visage en deux. Lili est bien, Lili est heureuse. Pour protéger ses jolis yeux, elle arbore une paire de lunettes de soleil lui couvrant la moitié du visage. C’est la mode, voyez-vous ? Les enfants jouent à chat, elle jette un œil envieux aux mères berçant leurs landaus, et un vendeur dans un kiosque à journaux attire son attention. C’est qu’elle s’intéresse à l’actualité moldue après-en. Rappelons qu’elle travaille la plupart du temps à leur contact. Son journal en main, elle reprend sa promenade, laissant son sac à main pendouiller à son bras. L’idée est de dégoter un banc à l’abri des courants d’air (c’est affreusement désagréable.) pour qu’aucun jeune homme de bonne famille célibataire ne puisse la manquer.

***
À la recherche de l’emplacement idéal, Lili ne fait pas attention au groupe d’enfant chahutant dans tous les sens qui viennent percuter son bras. Le journal lui échappe, retombant sur le sol après avoir rebondi sur une passante.

Mille excuses, lance-t-elle sans se défaire de son sourire. Qu’est-ce qui pourrait entraver la bonne humeur de ce bon jour ?

Tout se passe en une fraction de seconde. Les yeux rivés sur la jeune femme aux grands yeux encadrés d’une jolie chevelure blonde, elle n’entend pas vraiment les premières interpellations :

A terre-à terre – à terre – à terre – à terre – à terre.

Figée sur place, le bras toujours tendu vers ce journal demeurant à terre, là voilà qui s’exclame :

Quoi ? Après un sursaut désagréable, ne comprenant rien à ce qu’il se passe.

À terre, c’est par terre ! Lui vocifère une voix masculine et franchement, ce n’est pas comme ça qu’on s’adresse à une jeune femme de bonne famille. Apparemment, ce police man ainsi que tous ses collègues, n’en n’ont que faire. Comme Lili ne s’exécute pas, vautrée dans la surprise, une main gantée vient lui enserrer la nuque pour la forcer à s’allonger sur le sol sans grande difficulté. Sa paire de lunettes rebondit sur le sol, sa bouche vient respirer le sol poussiéreux. Non, décidément, ce n’est vraiment pas un comportement adapté pour une demoiselle. Papillonnant des cils, la confusion règne dans l’esprit de Lili. Ils sont une vingtaine, vêtus de leurs uniformes bleus et d’un gilet jaune pour signaler qu’ils appartiennent à la police. Ce n’est franchement pas discret, si vous voulez son avis.

On les tient ! Se réjouit une voix féminine dans un talkie-walkie.

Et si vous voulez son avis, non seulement l’uniforme fluorescent ne met pas en valeur tous ses hommes, mais qui plus est, il ne sied guère aux femmes. Prenant subitement conscience du danger, c’est comme si une alarme dans sa cervelle venait de retentir. Et si c’était un coup de son père ? Ils vont la ramener au manoir Barjow, l’enfermer à double tour dans sa chambre, et Merlin sait ce qu’il adviendra d’elle. Rory avait raison, Lili a cruellement manqué de prudence. Mais un détail attire enfin son attention. La jeune femme aux jolis cheveux blonds est en mauvaise posture également, et elles ne sont pas les seules. Autour d’elles trois, les policiers s’agitent, les uns pointant leurs armes braquées sur les trois femmes, les autres bavassant dans leur talkie-walkie de malheurs.

Qu’est-ce qui se passe ?


@Jezebel T. Bright @Sinead O'Hara




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Anonymous
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Dim 15 Mai - 22:44









Au mauvais endroit au mauvais moment 

J'ai une tête de baronne de la drogue ? Vous vous êtes cru dans Narcos ou quoi ?
 @Lilibeth S. Barjow ⊹  @Jezebel T. Bright ⊹ Sinead O'Hara


Etant donnée la saison des plus clémentes, on pourrait croire que Sinead profite tranquillement du soleil pour se balader du côté de Regent’s Park. Si seulement... Elle aurait adoré pouvoir profiter du soleil, avoir un jour de repos mérité tout en sachant parfaitement qu’elle n’en aurait pas pleinement profité. Il faut dire que lorsqu’elle n’est pas accompagnée ou en plein boulot, elle a encore trop tendance à se morfondre malgré elle. Elle en vient même à redouter de croiser son ex-compagnon au bras d’une charmante demoiselle. Tout ça la rend tellement dingue que, tandis qu’elle se dirige vers le parc, elle en vient à se poser mille et une questions. La rouquine se demande à quoi peut bien ressembler cette autre femme, si elle est brune ou blonde ou si Ewen a poussé le vice à la choisir rousse. Une de plus qu’il aurait à son tableau de chasse. La bile lui monte à la gorge alors elle repousse ses idées sombres. C’est presque ironique de savoir qu’une femme bien vivante lui donne la nausée alors que des moldus découpés en morceaux ne lui font quasiment rien. Non pas qu’elle soit habituée à ce genre d’horreur. Mais peu importe qu’on soit sorcier ou moldu, quand on fait partie des forces de l’ordre il faut avoir le cœur est l’estomac bien accrochés. Certes, les choses ne sont pas toujours horribles. Mais il faut toujours garder cette hypothèse en tête, surtout avec le contexte actuel. Et il faut dire que l’idée d’un sorcier massacrant des moldus n’a rien de rassurant... Ou de bénéfique pour les possesseurs de magie.

Sin’ avait froncé les sourcils quand on l’avait mise sur cette affaire. Quand même, la simple idée d’imaginer un mage découper quelqu’un en petit morceau était presque risible. Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de manière plus discrète de se débarrasser de quelqu’un après tout. Alors, elle avait enquêté, essayer de déterminer pourquoi ce taré faisait ça. Evidemment, l’irlandaise n’a rien à voir avec les agents qu’on trouve du côté des moldus. Elle n’est pas de ceux qui analysent le comportement des tueurs, de ceux qui tentent de remonter aux origines du mal. Mais il y a certaines choses assez évidentes. Ce fou furieux – ou cette folle furieuse, allez savoir – avait clairement une dent contre les moldus. Sinon, pourquoi faire subir ce genre de chose à un corps ? Ou alors, il faut juste avoir un grain. Mais l’Auror est persuadée que celui ou celle qui perpétue ces crimes a clairement quelque chose contre ses victimes. Si ça se trouve, la première ne lui était même pas inconnue ? La rousse frissonne à cette idée. C’est à en faire froid dans le dos... Elle a traversé une partie de la ville, se fondant sans la masse des êtres dépourvus de magie. Etant sang-mêlé et ayant plus ou moins baignée dans les deux cultures, ce n’est pas quelque chose de particulièrement difficile pour elle. Elle est partie du Ministère, a fait mine de flâner dans les rues de la ville. Mais évidemment, elle suivait une piste. Sinead avait attentivement étudié le dossier de l’affaire, prenant des notes dans un petit carnet. Une fois à l’extérieur, elle avait recopié lesdites notes sur son smartphone. Cela serait bien plus discret aux yeux des moldus, dans ce monde bourré de technologie.

Les écouteurs dans les oreilles, histoire de ne pas risquer de se faire aborder pare le premier venu, l’irlandaise avait donc commencé à suivre la piste, commençant par le quartier de Kensington. Elle avait évidemment dû user d’un soupçon de magie, cherchant toute trace qui lui serait utile. Cela l’avait conduit dans divers quartiers de la ville, jusqu’à ce que finalement, elle se retrouve dans le celui de Camden, non loin de Regent’s Park. Continuant de prendre des notes sur son smartphone, la trentenaire pouvait donner l’impression d’envoyer un simple texto. Elle veillait tout de même à ne rien écrire d’autres que des bribes d’informations qui ne risquaient pas de la compromettre si quelqu’un venait à les lire par hasard, sans compter qu’elle avait un verrouillage par code. Mais voilà que Sin’ cherche des indices, en se mordillant la lèvre inférieure. Serait-elle passée à côté de quelque chose ? Elle grogne, se disant d’avance qu’elle va devoir rebrousser chemin, retourner à certains lieux qu’elle a déjà visité pour vérifier à nouveau... Et bien qu’elle ait du sang moldu dans les veines, l’idée de reprendre le métro ne l’enchante pas particulièrement. Mais transplaner, ce n’est pas très discret... Encore moins avec pareille météo qui pousse autant les gens à sortir pour tout simplement se balader et profiter.

Sans qu’elle n’ait le temps de comprendre, la demoiselle flamboyante se fait approcher par des officiers. La voilà qui fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qu’ils lui veulent. “Pardon ?” Mais voilà qu’ils se mettent à hurler, qu’ils agressent aussi deux autres jeunes femmes non loin. Alors, Sin’ se la joue protectrice de la veuve et de l’orphelin. “Non mais vous foutez quoi !?” Et voilà qu’un homme lui attrape le bras, commence à le lui tordre dans le dos. Malgré sa petite taille, elle projette son coude libre dans l’estomac de l’officier, assez fort pour qu’il relâche sa prise. Elle se débat comme une lionne, refuse de se laisser attraper. Mais Sinead n’est pas bien grande et se fait assez rapidement maitriser. Elle savait bien qu’elle avait tout intérêt à ne pas sortir sa baguette. Manquerait plus qu’elle ait à faire un rapport, qu’il y ait besoin d’oublietter toutes les personnes présentes dans le parc, bonjour le bazar... Mais le contact avec la surface rugueuse du sol est douloureux, la faisant grogner sous l’impact. Ce n’est pas plus agréable non plus pour elle de se faire relever de force. “Vous faites une grave erreur ! Je ne sais pas pour qui vous nous prenez mais...” Le regard qui se tourne vers elle ne lui dit rien qui vaille. “Vous aurez tout le temps de nous baratiner plus tard ! En attendant...” Voilà qui commence à énoncer sous laïus de flic qui ne plait pas du tout à l’Auror. Elle ce serait bien passée de ce genre de situation...

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Anonymous
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Jeu 19 Mai - 14:51

Au mauvais endroit, au mauvais moment...
Lorsqu'il fallait mieux rester dans son sous-sol plutôt que d'aller voir les papillons.



Passer des heures dans un sous-sol avait plus d’inconvénients que d’avantages, surtout lorsque c’était pour regarder le même gamète pendant quatre heures en espérant trouver la solution qui la ferait réagir comme souhaité. Ajoutez à cela des collègues bavards et peu impliqués dans la tâche et vous aurez le déroulement-type d’une journée dans un laboratoire pharmaceutique, en l’occurrence mon quotidien. Si on me parlait encore une fois de rapport d’observation, je risquais de craquer et de balancer mon sac sur la figure du concerné, heureusement ma journée avait tourné court suite à une révision des installations du laboratoire, de ce fait, j’avais pris la direction du métro pour retourner dans mon cocon loin du bruit et de l’agitation qu’amenait le début du printemps. Pourtant, il suffit d’un regard vers le ciel, avant de m’engouffrer dans la bouche de métro, pour me donner envie de rejoindre un espace vert et je savais que le Regent Park était à quelques stations. Le trajet fut des plus désagréables, entre la chaleur des corps autour de moi et les odeurs nauséabondes, je n’attendais qu’une chose : retrouver la surface.

En chemin, je m’étais arrêté à un food truck pour un café noir et un beignet fourré à l’abricot, histoire d’un peu embellir cette journée qui avait mal commencé, mais pouvait toujours s’améliorer tandis que j’arrivais enfin au parc. Il y avait du monde, mais rien de monumental vu l’heure, plutôt des personnes âgées en balade et des mères avec leurs marmots braillant dans leurs poussettes et les plus grands courant dans tous les sens. C’était agréable de pouvoir profiter d’un moment en extérieur un jour de travail, j’aurais mille fois préféré être en forêt pour l’occasion, mais la plus proche était à plusieurs heures et je n’avais pas la patience de rentrer me changer pour si peu. Prenant place sur un banc, j’observais la vie suivre son cours en savourant mon en-cas, il était parfois intéressant de juste assister au quotidien d’autres personnes, les voir râler au téléphone, papoter avec leur compagnon de marche ou encore le nez collé à leur écran comme la rouquine qui semblait dans sa bulle. C’était d’autant plus intéressant lorsqu’on savait que parmi ces gens ordinaires se cachaient des êtres dénués d’âmes et de conscience, les sorciers, je me faisais souvent l’avocate du diable lorsqu’on les pointait du doigt comme le mal incarné, mais il fallait admettre qu’ils ne faisaient rien pour améliorer leur image et n’avaient pas vraiment conscience que leur nature n’avait rien d’irréversible, en tout cas à mes yeux. Après tout, si on leur retirait leurs pouvoirs, ils n’étaient que des mortels sans grande particularité, juste des amas de sang et de chair luttant comme leur semblable pour survivre dans ce monde dérangé.

Perdu dans mes réflexions, mon regard bloquait sur une fleur secouée par une légère brise, je ne remarquais pas le groupe d’enfants passant en coup de vent, ni les regards insistants de certains passants. Ainsi, je me laissais surprendre par la maladresse d’une passante qui laissa échapper son journal et s’en excusait après que ce dernier ait atterri sur mes jambes avant de tomber au sol. Levant un regard interloqué vers elle, je déposais ma nourriture sur le banc afin de l’aider en récupérant son journal.

-Ce n’est rien, tenez.

À peine avais-je prononcé ces quelques mots en tendant son bien à la jeune femme qu’une avalanche de cris nous tombait dessus. Perturbée par cette soudaine agitation, je balayais le parc du regard, cherchant la source de cette perturbation et c’est en sentant mon visage s’écraser au sol que je compris que la cible de cette agitation, c’était moi… Ou plutôt nous.
La jeune femme au journal était dans la même position que moi et une autre faisait un esclandre en s’énervant contre les officiers de police. J’ignorais dans quoi j’étais tombé, mais je me savais innocente aux yeux de la loi.

-Il y a erreur sur la personne, je n’ai rien fait d’illégal !

L’agent me passant les menottes marmonna qu’il n’en avait rien à faire de mes mensonges et me récita mes droits en me relevant comme un mal autrui. Je ne résistais pas contrairement à la rouquine, dévisageant durement chaque policier pointant son arme sur nous, je détestais ce genre d’attitude, aucune de nous n’était armée ou n'avait eu le temps de sortir une quelconque arme, c’était donc ridicule de nous tenir en joue comme de vulgaires criminels, ne tenant pas à faire usage de mon droit de garder le silence, je m’exclamais sur un ton acide à l’attention de tous les agents.

-De quoi on nous accuse au juste ? On a le droit de savoir.
-Ne faites pas semblant, ça ne fera qu’empirer votre cas. Elles sont neutralisées, on les embarque !

Sans réponse ni repère, je me tournais vers la brune, l’interrogeant du regard en espérant qu’elle soit au courant de quelque chose, mais sans résultat. Nous étions dans le flou le plus total et se faire traîner par les forces de l’ordre dans un lieu public c'était plus embarrassant qu'autre chose. Négligemment placé à l’arrière d’un fourgon avec mes deux acolytes d’infortunes, je cherchais encore à comprendre ce qui nous arrivait tandis que le véhicule s’engageait sur la route en direction d’une destination inconnue.

-C’est quoi ce bordel ?

Il était rare que je jure, mais le moment était parfaitement choisi pour faire preuve de grossièreté.


(c) princessecapricieuse
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Lilibeth S. Barjow
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Lumos
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Dim 12 Juin - 18:17
Au mauvais endroit, au mauvais moment...
Le cerveau comprimé dans un étau, Regent’s Park est plongé dans une brume blanche. Que c’était-il passé exactement ? Elle perd son journal, une jeune femme blonde l’aide à le récupérer, l’instant d’après, leurs joues s’écrasent sur le sol poussiéreux sous les invectives des forces de l’ordre. Vous faites une grave erreur ! Je ne sais pas pour qui vous nous prenez mais... . Il y a erreur sur la personne, je n’ai rien fait d’illégal ! Lilibeth, elle, ne dit rien. Les sons que l’entourent sont étouffés, comme si le poids qui comprime son crâne faisaitt barrage aux bruits environnant. Son regard en perdition croise rapidement le regard sombre de sa compagne d’infortune. Beth voit sans regarder. De quoi on nous accuse au juste ? On a le droit de savoir. Beth entend sans écouter. Elles sont neutralisées, on les embarque ! Beth est envahi par la peur. Sa jolie vie, acquise au prix de multiples prises de risques, vient de s’écrouler comme un château de carte, écrasé sous les pieds d’hommes et de femmes en uniforme. Relevée de force, on l’enferme à l’arrière d’un fourgon, les mains menottées dans le dos. La panique affole chacun de ses sens, ses yeux se tordent sous la peur, sa bouche s’efforce pour ne pas gémir, ses yeux sous le choc de la surprise n’arrivent pas à verser de larmes.
« C’est quoi ce bordel ? Demande la blonde.
Lilibeth déglutie difficilement. Le fil de ses pensées s’embrouille, aucun raisonnement logique l’aident à la relier à cet évènement improbable. Elle se lève pour cogner contre la porte close, se cabossant l'épaule droite.
- Laissez-moi sortir, je n’ai rien à faire ici, hurle-t-elle affolée. JE VEUX SORTIR.
Il va la retrouver pour l’enfermer à double tour entre les quatre murs d’une chambre où elle s’est jurée de ne plus jamais y remettre les pieds. Les deux autres ne sont que des dommages collatéraux. Il a tout manigancé cette mascarade pour que cet enlèvement n’éveille aucun soupçon auprès des moldus.
- FAITES-MOI SORTIR ! Repète-t-elle à s’en écorcher le gosier.
Le fourgon démarre, la renversant brusquement en arrière, sur le sol en métal. Péniblement, Lilibeth s’assoit sur ses genoux, essayant de résister aux secousses,  ne contenant plus ses larmes :
- Ce n’est pas possible, ce n’est pas possible, pleurniche-t-elle, attérée.
Ça ne peut pas recommencer ! Rory avait raison, Rory l’avait prévenu : Henry Barjow est capable de tout pour étouffer le secret de sa fille entachant l’honneur de la famille. En disparaissant du manoir, le débarrassant du poids financier qu’elle représentait pour son lui, Lilibeth s’était imaginée qu’il la laisserait vivre en paix dès lors où elle conserverait le secret. Vivre au milieu des moldus constituait la planque ultime. Au milieu des non magiques, il n’y a aucun risque que sa « maladie » soit révélée. Une sans magie évoluant avec les non magiques. Le plan parfait. Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
Le fourgon est dépourvu de fenêtre, elles n’ont pas de visuel sur l’extérieur. Le véhicule les conduit vers l’inconnu, une situation des plus insupportables pour Lili qui n’arrive pas à se remettre de ses émotions.
- Il faut que je sorte d’ici. Je ne veux pas être enfermée.
Tout mais pas ça ! Les cloisons rapprochées du véhicule lui donnent le tournis, l’espace d’un instant sa gorge lui donne l’impression qu’elle va manquer d’air. Elle ouvre la bouche pour mieux respirer, son mascara dégoulinant sous les larmes de crocodiles venues s’apitoyer sur son sort.
- C'est une monumentale erreur, assure-t-elle aux deux autres, la voix secouée de sanglot. Je vais me réveiller".
Ces dernières paroles prononcées à hautes voix sont destinées à elle-même. Pourvu qu'elle se réveille.


@Jezebel T. Bright @Sinead O'Hara




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