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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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♥ ❤ C'est la Saint Valentiiiiiin ❤ ♥ Soledad Velasquez ♥ :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Raphaël Millet
Raphaël Millet
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Lun 22 Fév - 0:22
21/02/2021
«Oui, j'ai copié le titre et le gif de l'animation ♥ ❤ C'est la Saint Valentiiiiiin ❤ ♥ Soledad Velasquez ♥ 1848932734 »


“Rejoins moi au parc Extension Charm”. C’était les mots que Raphaël avait écrits dans sa déclaration d’Amour pour Soledad, une semaine plus tôt. Ça avait été douloureux pour le jeune homme d’écrire cette lettre. C’était douloureux d’assumer ses sentiments pour Soledad. Douloureux de se rendre compte qu’ils surpassaient peut-être ceux qu’il ressentait pour Nymphéa. Douloureux d’avouer ce qu’il ressentait à la première intéressée et de le cacher à la seconde. Et il avait peur. Comment la mexicaine allait-elle réagir en lisant sa lettre ? Comprendrait-elle que c’était lui qui l’avait écrite ? Il n’avait pas eu le courage d’assumer au point de signer explicitement, mais il savait que la sorcière le devinerait sans peine… Bien entendu, il avait peur que la sorcière ne partage pas ses sentiments. Mais bien plus qu’un Amour non partagé, c’était la crainte d’une amitié brisé qui hantait Raphaël. Il aurait dû, cette lettre, ne pas l’écrire peut-être. Mais lui, il était un homme, qui aimait bien ce genre d'enjeux. C’était un pari risqué. Son cœur balançait entre deux femmes, mais il fallait qu’il se lance. Il n’arrivait pas vraiment à expliquer précisément pourquoi Soledad le hantait autant alors qu’il savait qu’il était toujours amoureux de Nymphéa. Bien qu'il avait passé la Saint Valentin avec son amoureuse officielle, c’était à une autre qu’il pensait quand il était avec elle ; il y pensait au point d’écrire cette missive pendant qu'elle était endormie.

De toute façon, il était trop tard : c'était posté et réceptionné. Est-ce que la voyante avait prédit que son ami allait tomber sous son charme ? Le français ne connaissait pas les limites de la divination. Tout ce qu’il savait, c’était que seule la divination aurait été capable de supposer ça. Pourquoi cet intérêt soudain pour elle ? Il était en couple depuis plus d’un an avec Nymphéa et ce n’était plus un secret pour personne, encore moins pour Soledad. Raphaël était très amoureux de sa petite-amie et il n’était pas connu pour être du genre volage. Est-ce que ses sentiments pour la belle Chang avaient changé ? Était-ce parce qu’il avait partagé des expériences incroyables avec la toute aussi incroyable Velasquez ? C’était elle après tout qui avait contribué à forger l’homme qu’il était désormais devenu. Les conseils et les connaissances de la sorcière avaient rendu plus érudit le moldu, tandis que sa contribution pour lui permettre de s’entraîner au combat et à résister à l’Impérium l’avait rendu plus fort. En tout cas, Raph n’avait pas d’aptitude pour la voyance. Il avait beau scruter la boule de cristal qu’il lui avait achetée lors de leur première rencontre, mais à part se donner un mal aux yeux, il ne parvenait à aucun résultat, aucune réponse. Est-ce qu’elle allait venir ? Si oui, est-ce qu’elle l’aimait en retour ? Si non, est-ce que leur amitié était compromise ? Est-ce qu’elle allait dire quelque chose à Nymphéa ? C’était justement pour éviter de briser leur amitié, et qu’elle reste discrète sur cette déclaration que Raphaël souhaitait qu’ils se rencontrent quoi qu’il arrive.

Raphaël était nerveux. Qui ne le serait pas ? Il était en avance de plusieurs heures. Il marchait pour essayer de se calmer, et pour oublier le froid de février, même s’il était chaudement habillé. Quelle idée de proposer un rendez-vous dans un parc ? En plein mois de février ! Les cafés, les restaurants, les cinémas et mêmes les musées étaient grands ouverts pour les accueillir. Non, il avait décidé d'un parc. Il aurait dû réfléchir à ça avant d’écrire. Qu’est ce qu’il s’était imaginé ? Qu’elle lui demande, avec son bel accent espagnol, de se blottir contre elle pour la réchauffer ? Non… Mauvais choix. En fait, puis il réfléchissait, et plus il se disait que cette lettre, ce rencard et surtout le lieu de rendez-vous étaient des mauvaises idées. Il aurait dû se taire. Il aurait dû faire taire ce que la complainte de son son cœur. L’étouffer en dévorant les lèvres de Nymphéa. Tout homme respectable aurait refoulé ces sentiments et serait resté fidèle à sa compagne. Mais Raphaël se sentait trop lâche pour être respectable. Il ne se sentait ni capable de taire ses sentiments, ni d’affronter une nouvelle confrontation avec Nymphéa. Sa lâcheté le poussait à donner un rendez-vous amoureux dans un parc, en plein hiver, de marcher pendant quelques heures pour se réchauffer, parce qu'il était trop anxieux pour arriver seulement à l'heure. Les habits chauds et l’effort de la marche prolongée le firent transpirer sous ses vêtements, malgré le froid. Encore un mauvais point. Heureusement, il avait pensé à prendre de quoi grignoter, la nourriture permettait de dénouer les langues. Il connaissait bien son amie, et il était sûr de ses goûts. Il avait deux paquets de chips typiquement mexicaines (pas vraiment non)
dans son sac. Un paquet de nachos au fromage, et un autre à la cacahuète. (Pardon pardon pardon, je te promets que je ne veux pas te tuer ♥ ❤ C'est la Saint Valentiiiiiin ❤ ♥ Soledad Velasquez ♥ 8298856 ) Après tout, il était bien connu que le plus rapide chemin vers le coeur d’une femme, c’était de passer par son estomac.

Finalement, Raphaël reconnut la silhouette de la voyante. Il s'avança vers elle avec un sourire un peu gêné. Comment ce rendez-vous allait-il se passer ?

«Tu es venue.»

Un rendez-vous qui commençait plutôt bien. Il faisait froid, il avait une légère odeur de transpiration et il balançait des évidences pour faire la conversation. Comment ça pourrait être mieux ? Comment pouvait-elle ne pas tomber sous le charme du beau mâle viril et intelligent qu'il était ?

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Doryan, si tu passes ici, fais comme si tu n'avais rien vu



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Soledad Velasquez
Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mer 24 Mar - 21:59



C'est la Saint Valentiiiiiin
Soledad ☽ ☾ Raphaël


Ce serait mentir que de dire que Soledad était habituée à recevoir des déclarations d'amour par hibou postal. Il était vrai que son courrier était toujours d’un sérieux exemplaire... ... ... Vous y avez cru ? Non parce que moi non plus. Allez, un peu de sérieux. Je reprends.
Ce serait mentir que de dire que Soledad n'était PAS habituée à recevoir des déclarations d'amour par hibou postal. Ah oui, inutile de se montrer faussement modeste, les faits étaient là. Bon, depuis qu’elle était entrée dans la vie active ce n’était plus un phénomène courant, mais de l’époque de Poudlard, elle devait admettre que ça lui arrivait assez régulièrement. Tandis que les autres élèves recevaient des nouvelles de leurs parents ou des colis pleins de bonbons, elle, au milieu de ces traditionnels courriers de sa famille, elle recevait des lettres d’amour. Plus ou moins romantiques, plus ou moins maladroites, plus ou moins gênantes. Parfois accompagnées d’un peu de parfum ou de quelques sucreries -c’était ces préférées. Parfois anonymes, parfois non. Elles avaient cependant toutes un point en commun, avec des mots beaucoup trop recherchés pour des étudiants de moins de dix-sept ans, elles louaient sa beauté plus que son esprit. Sûrement que la jeune Soledad aurait dû s’en offusquer et clamer qu’elle voulait être aimée pour qui elle était et non pas pour son apparence, mais la vérité c’était que tout ça la flattait terriblement. Eh oui, elle était superficielle à cet âge là, la mexicaine, et elle ne l’avait jamais caché. Tout comme elle ne cherchait pas à nier que sa beauté, elle la voyait aussi. Elle était belle, elle le savait et elle faisait tout pour préserver les jolis traits de son visage. Alors qu’elle ne soit pas la seule à voir sa beauté, et que certains en soient charmés au point de vouloir le lui dire par écrit, eh bien ça ne l’étonnait pas, voilà tout.

Bon, elle devait quand même l’admettre, ce petit manège avait cessé avec la fin de Poudlard. Les amourettes d’adolescents et les déclarations passionnées qui allaient avec c’était bien mignon mais ça ne durait pas dans le temps. Une fois sortie diplômée de l’école de magie, Soledad avait cessé de recevoir ce genre de courrier. Oui, il fallait dire qu’envoyer des lettres anonymes décorées de petits cœur, une fois l’adolescence passée ça n’avait plus trop la classe. C’était que ces petites choses là, ça perdait rapidement de son côté mignon et touchant pour devenir, juste, gênant et un peu bizarre. Et pourtant, tout le monde ne semblait pas avoir reçu le mémo puisque plus de dix ans après sa sortie de Poudlard, Soledad avait réceptionné une lettre qui l’avait propulsé une décennie en arrière. Une déclaration d’amour par courrier, elle n’en n’avait pas reçu depuis une éternité et pourtant elle se revit aussitôt, assise à la table des Gryffondors dans la Grande Salle de Poudlard en train d’ouvrir une lettre du même type. A cette époque lorsque cela arrivait, elle se mettait à rougir et à glousser, puis elle passait immanquablement la lettre à Ludivine pour que celle-ci puisse la lire -zéro respect de la confidentialité- pendant qu’elle cherchait des yeux l’auteur de ses mots doux. Aujourd’hui, elle devait avouer que l’effet produit était un peu différent. Fini le cœur qui battait à tout rompre et les joues qui se coloraient de rose. D’abord elle avait cru à une blague. Recevoir une lettre d’amour, qui plus est anonyme, à son âge, ce n’était pas possible non ? Ca ne pouvait être une plaisanterie, ou alors l’auteur s’était trompé. Mais non, elle se rendit bien vite compte que c’était impossible, elle se reconnaissait trop bien dans les mots qui lui étaient adressés.

La surprise avait donc laissé place à l’incrédulité. En grande partie parce qu’après deux ou trois relectures de la lettre, Soledad n’avait pas eu beaucoup de mal à en deviner l’auteur. Elle était anonyme, mais pas tant que ça en réalité. Quelqu’un qu’elle avait rencontré suite à sa visite au Witches Bazaar, à qui elle apprenait des choses et qui était désormais un ami, ce n’était pas la peine de chercher bien loin, elle ne connaissait pas quinze mille personnes qui correspondaient à ce profil. Il ne pouvait s’agir que de Raphaël. Ce qui était, eh bien, assez perturbant, elle devait l’avouer. Flatteur, mais perturbant. Tout simplement parce que même si elle savait que les amitiés pouvaient évoluer, elle n’avait pas imaginer que celle qu’elle partageait avec le moldu prendrait cette tournure là, du moins de son côté. Et puis il avait une copine ! Soledad ne l’avait jamais rencontré, mais elle savait qu’elle existait. Et d’ailleurs il ne s’en cachait pas dans sa lettre, ce qui ne faisait que rajouter un peu de bizarrerie à tout ça. Parce que bien sûr il n’avait pas pris la peine de rompre avec sa petite amie avant de se lancer dans sa lettre, il avait plutôt choisi d’en parler ouvertement, ce qui était encore plus gênant pour Soledad. Non mais franchement, personne ne lui avait dit qu’on ne déclarait pas son amour tout en parlant d’embrasser une autre nana ? Apparemment, ça aussi Soledad allait devoir lui apprendre. Ah, ça n’allait pas du tout être bizarre tout ça. Parce que oui, en guise de cerise sur le gâteau, il proposait qu’ils se retrouvent pour discuter de tout ça. En soit ce n’était pas une mauvaise idée, autant mettre les choses au clair, mais la mexicaine ne savait pas trop comment elle allait faire ça. Elle aimait bien Raphaël, mais pas comme ça et elle ne voulait pas le blesser. Sauf que refuser les avances de quelqu’un sans le blesser au passage, bah ce n’était pas si simple que ça. Et puis, elle sortait un peu de nulle part cette lettre, alors la voyante se posait des questions. Bref, dans tous les cas elle devait se rendre au rendez-vous qu’il lui donnait.

Ce fut donc ce qu’elle fit, enfilant un manteau bien chaud et enroulant une grosse écharpe autour de son cou pour se rendre dans le parc ou le jeune moldu lui avait donné rendez-vous puisqu’apparemment les cafés sont fermés à Londres aussi. Au milieu des allées du parc vides, bah oui il fait froid y’a personne en février, elle n’eut pas de mal à repérer Raphaël. Elle s’avança vers lui sans trop savoir à quoi s’attendre, ni même comment elle allait pouvoir tourner ce qu’elle avait à lui dire. « Tu es venue. » Il avait l’air un peu nerveux, ce qui était certainement normal vu les circonstances. Soledad s’efforça se répondre à son sourire crispé avec un air plus rassurant. Moui, bon ça avait pas l’air hyper convainquant. « Oui. » Se contenta-t-elle d’acquiescer dans un premier temps. Ah s’ils se lançaient dans un échange de banalités ils n’allaient pas avoir terminé de si tôt. Est-ce qu’il était encore temps de prétendre qu’elle n’avait pas reçu sa lettre et que cette rencontre était totalement fortuite ? Sûrement que non. Dommage, ça aurait peut-être été moins gênant. Bon, il était trop tard maintenant autant se lancer. « Je suis venue parce que… » Elle hésita, tout en sachant que c’était une très mauvaise idée. Merlin savait ce qu’il pouvait tourner dans la tête de Raphaël en cet instant, inutile de le laisser se faire des films. Elle prit une profonde inspiration, de toute façon il n’y avait pas de bonne façon de dire ce qu’elle avait à dire. « Parce que je m’inquiète Raphaël. » Voilà, c’était dit. Mais Soledad savait qu’elle ne pouvait pas s’arrêter là, elle allait devoir lui fournir plus d’explications. D’un geste, elle lui désigna l’allée du parc pour qu’ils marchent un peu. Ils auraient pu s’installer sur un banc mais la mexicaine avait peur qu’il ne s’imagine des choses. Les bancs c’était bien pour se bécoter, faire ça en marchant c’était moins pratique. « Dis moi, depuis qu’on a commencé les entrainements à l’imperium, tu n’as pas ressenti de… Contrecoup ? » Ah, pas mal ça. Inquiet mais pas trop. Tact et diplomatie, oui c’était vraiment pas mal. Elle lui jeta un coup d’œil. « Ou expérimenté quoi que ce soit d’étrange ? » Oui, comme des sentiments pour elle qui sortiraient de nulle part. Pour ce qu’elle en savait, l’imperium pouvait avoir des effets secondaires.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
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Raphaël Millet
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Sam 22 Mai - 15:10
C'est la Saint Valentiiiiiin
«C'était ça de bien connaître l'élue de son cœur.»


Elle était venue. Elle était venue, et elle lui avait souri en retour. Ce n’était pas le fruit du hasard ! Il lui avait donné rendez-vous, et elle était venue. Elle était venue pour Lui. Et elle était là, et lui aussi. Ils étaient là. Ensemble.

«J’avais peur que tu ne viennes pas.»

Mais elle était là. Elle lui avoua qu’elle était venue parce que… Il la coupa en souriant, et avec une voix un peu taquine.

«Parce queeee ?»

Ce rendez-vous s'annonçait finalement moins difficile qu’il ne le pensait. Il ne savait pas qu’elle partageait les mêmes sentiments que lui et elle lui facilitait grandement la tâche en abordant le sujet ainsi. Lui qui craignait qu’elle ne partage pas ses sentiments, que sa propre relation avec Nymphéa serait une barrière, qu’il allait devoir convaincre la mexicaine que s’il fallait choisir, il était prêt à faire le bon choix. Et que le bon choix, ça serait elle. Mais il était évident que Soledad savait déjà tout ça. Elle avait dû avoir une vision de leur avenir ensemble. En tant que voyante, elle avait dû connaître les sentiments du jeune homme avant même qu’ils ne se manifestent, et elle avait patiemment attendu ce jour. Le jour où il lui déclarait sa flamme.

La sorcière finit par lâcher qu’elle était inquiète.

«Inquiète ? Comment ça tu t’inquiètes ? » Elle n’avait pas à craindre quoi que ce soit. Il était prêt à quitter Nymphéa pour Elle. Il était prêt à garder leur relation secrète si c’était ce qu’elle souhaitait. Il ne craignait pas d’unir sa vie avec une sorcière. Et si c’était la situation financière du moldu qui l’inquiétait ; il était prêt à tout pour remédier à ça. Quant à sa famille, il était persuadé qu’ils l'accepteraient sans sourciller. Soledad était la Femme Parfaite. À la fois intelligente, forte et sérieuse, mais non dénuée d’humour. Le moldu ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas remarqué son amie plus tôt en tant que Femme. «Il n’y a pas de raisons de s’inquiéter.»

D’un geste, elle lui désigna l’allée pour qu’ils marchent un peu. C’était tellement romantique. Elle. Lui. Tous les deux marchant côte à côte dans le parc. S’ils avaient été dans un film, une coccinelle se serait posée sur la joue de Soledad et Raph l’aurait cueillie du bout des doigts et ensemble, ils auraient fait un vœu en la regardant s’envoler. Mais même s’il vivait un rêve éveillé, tout ceci était bien réel. Pour le meilleur, et pour le pire. Lorsqu’elle lui parla des séances d’Imperium, pour savoir s’il n’avait pas subi de contrecoup, ça lui fit comme un choc. Pourquoi gâcher cet instant si magique ? Il la regarda sans trop comprendre pourquoi il lui demandait ça. Était-ce une plaisanterie ? Une blague qu’on faisait en parlant d’un truc totalement hors-sujet pour déstabiliser son interlocuteur ? Plus il observait le visage de la mexicaine, et plus il ressentait l’envie, le désir de l’embrasser. Il se reprit. C'était un peu trop tôt, et il devait répondre à sa question avant de commencer quoi que ce soit.

«Non. Je n’ai pas l’impression que quoi que ce soit ait changé depuis qu’on a commencé l’entraînement. Encore que… une fois j’ai entendu la Danse des Canards dans une série, ça m’a donné envie de danser. Mais je pense que c’était plus parce que je m’en sentais capable que parce que j’y étais contraint.» Il se mit à rire. Et changea rapidement de sujet. «Sinon, je sais pas si ça compte. Mais il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre un peu bizarre d’un gars que je connais pas. » Il fouilla dans son sac et récupéra le mystérieux parchemin qu’il avait trouvé dans sa corbeille à courriers à Square Grimmaurd «C’est un gars qui m’a envoyé une lettre, une déclaration d’Amour. D’ailleurs, je sais pas du tout qui c’est. Il dit que je le connais pas, mais si j’ai bien compris sa famille doit pas être trop au courant qu’il aime les garçons. Ou les moldus, va savoir. » Raphaël haussa les épaules. «J’aurais bien aimé lui dire que je ne suis pas intéressé, ni par lui, ni par les autres garçons, mais je sais pas qui c’est. J’espère que ça lui brisera pas trop le cœur à ce pauvre gars. Mais bon quand on envoie une déclaration à quelqu’un, faut se renseigner un peu sur la personne quand même !» Il fouilla dans son sac. «À ce propos, j’ai pensé à apporter de quoi grignoter si ça te dit.»

Il sortit les deux paquets de nachos. Il se doutait bien qu’entre les amuse-gueules au fromages et ceux à la cacahuète, Soledad aurait l’impression d’avoir fait ses valises pour retourner voir sa famille au Mexique. Ça faisait plaisir au jeune homme, et ça le rendait fier, de savoir qu’il avait bien fait les choses et que cette petite attention allait aller droit au cœur de la sorcière. C'était ça de bien connaître l'élue de son cœur.

«Sinon, pour en revenir à cette histoire de contrecoup, tu as eu des effets secondaires toi ? Ou Toni ? C’est pour ça que tu me demandes ça ?»

Après tout, si elle demandait, ça n’était peut-être pas anodin. Peut-être qu’elle, ou sa cousine, avaient eu des soucis et elle voulait donc s’assurer que tout allait bien pour Raphaël.

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Mer 23 Juin - 23:09



C'est la Saint Valentiiiiiin
Soledad ☽ ☾ Raphaël



Soledad s’était-elle déjà trouvée dans une situation plus bizarre ? Oui, sûrement que oui. Après tout, elle était une sorcière, elle tenait une boutique d’antiquités magiques et elle travaillait dans un cirque tout aussi magique dont le nom annonçait déjà la couleur. Ah oui, Neverland, on faisait pas plus magique que ça. Alors oui, clairement elle avait déjà eu à faire à ses situations bien plus étranges que celle-ci. En fait, quand on naissait du côté magique de la société, les limites du bizarre étaient vite repoussées. Un esprit frappeur qui aimait balancer des encriers sur de pauvres étudiants ? Normal. Le futur qui se dévoilait dans une boule de cristal -qui pouvait aussi servir de presse papier- ? Le quotidien. Côtoyer tous les jours des personnes capables de changer leur apparence en un instant ou de se transformer en animal ? C’était totalement banal. Et pourtant, il lui semblait que ce rendez-vous au parc était la chose la plus bizarre qu’elle ait choisi de faire depuis un moment. Et elle passait plusieurs heures par mois à tenter d’apprendre à un moldu à résister au sortilège de l’imperium. C’était pour dire. Mais c’était peut-être ça le truc, Raphaël, elle le connaissait, et sa lettre d’amour, elle ne l’avait absolument pas vu venir. Ou du moins, elle avait eu l’impression de le connaitre, il fallait dire qu’avoir l’autorisation de jeter des sortilèges de contrôles sur quelqu’un ça pouvait donner l’impression de tout savoir. Avec Raphaël, Soledad avait pris l’habitude de s’attendre à tout. Discuter divination, philosopher sur les craintes des moldus, organiser des entrainements, jeter des imperiums, elle avait presque l’impression d’avoir fait le tour des demandes possibles et imaginables. Sauf que clairement, elle avait eu tort.

La lettre d’amour anonyme -mais pas si anonyme que ça- et le rendez-vous galant dans un parc au beau milieu du mois de février, c’était une grande première. Et Soledad devait l’avouer, elle trouvait ça carrément bizarre. Si elle s’était attendue à peu près à tout venant de Raphaël, elle devait admettre qu’elle n’avait pas pensé à ça. Une lettre d’amour, ça existait encore ça ? Ca devait bien faire une éternité que la mexicaine n’en n’avait pas reçu, et si c’était plutôt flatteur, c’était aussi vraiment gênant. Parce que le moldu elle le connaissait bien, elle l’appréciait, mais ça s’arrêtait là. Alors maintenant quoi ? Ne pas se rendre au rendez-vous n’avait pas été une option. Même si elle savait que ça risquait de donner de fausses idées au jeune homme, elle le respectait trop pour simplement le laisser poireauter seul dans le froid. Sauf que ça voulait dire lui expliquer de vive voix que les sentiments qu’il décrivait dans sa lettre n’étaient pas partagés et cette idée ne l’emballait pas des masses. A moins que tout ceci ne trouve une autre explication. Dans tous les cas, il était trop tard, Raphaël se trouvait désormais devant elle. « J’avais peur que tu ne viennes pas.» Le sourire polit de la mexicaine se figea sur ses lèvres. Oula, c’était quoi ce regard qui pétillait et se sourire niais sur le visage du moldu. Ah bah voilà, il avait l’air au paradis rien que parce qu’elle était venue. Devait-elle lui dire tout de suite que c’était pour lui éviter de choper un rhume en attendant sa venue qu’elle s’était déplacée ? C’était pas gagné tout ça.  « Parce queeee ?» Oh, non, vraiment pas gagné. Et en plus quelque chose lui disait que Raphaël n’allait pas l’aider. Allez, une profonde inspiration pour reprendre contenance et Soledad termina son explication. Elle s’inquiétait pour le moldu, voilà. « Inquiète ? Comment ça tu t’inquiètes ? » Elle pouvait presque voir les rouages se mettre en place dans la tête de Raphaël. Elle n’en doutait pas, il était certainement en train de réfléchir à mille et une raison pour lesquelles Soledad pourrait s’inquiéter. Avec un peu de chance, il conclurait tout seul que sa démarche sortait vraiment de nulle part. « Il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. » Ou pas.

Bon, puisque Raphaël semblait décidé à rester dans sa petite bulle, Soledad en conclu qu’il était temps de la faire éclater. Si elle s’inquiétait, ce n’était pas uniquement à cause des sentiments du moldu et de tout ce qui allait avec -fallait-il lui rappeler qu’il avait déjà une petite amie ? Une gentille sorcière qui n’avait rien demandé et devait certainement se douter de rien ? Oh par Merlin, c’était encore pire quand Soledad pensait à ça. Mais ce n’était pas là le sujet de son inquiétude. Comme cette déclaration venait de nulle part, elle se demandait si toute cette histoire n’était pas liée à leurs entrainements à l’imperium. Peut-être qu’à force de subir le sort, le moldu avait fini par se détraquer un peu ? Peut-être qu’il s’imaginait des choses, que ce n’était qu’un effet secondaire. Soledad en était presque à croiser les doigts pour que ça soit ça, un tour à Sainte Magouste et le souci serait réglé. Ils pourraient ensuite en rire. Mais vu le regard que lui lançait Raphaël, ça semblait mal parti. « Non. Je n’ai pas l’impression que quoi que ce soit ait changé depuis qu’on a commencé l’entraînement. Encore que… une fois j’ai entendu la Danse des Canards dans une série, ça m’a donné envie de danser. Mais je pense que c’était plus parce que je m’en sentais capable que parce que j’y étais contraint. » Mince, la mexicaine voyait son explication parfaite s’envoler. Ca aurait été si simple. Trop simple en fait, Soledad aurait dû s’en douter. Elle hocha simplement la tête, pensive elle se contenta d’esquisser un sourire face au rire de Raphaël. « D’accord, je vois. C’est plutôt rassurant. » Déclara-t-elle pour éviter un silence. Oui au fond c’était mieux ainsi. Ce n’était pas parce qu’elle trouvait cette situation gênante qu’elle en venait à espérer que le moldu développe des troubles à cause de l’imperium. Ca aurait juste été l’explication parfaite.

« Sinon, je sais pas si ça compte. Mais il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre un peu bizarre d’un gars que je connais pas. » Raphaël sortit un parchemin de son sac. Une lettre un peu bizarre ? Pourquoi est-ce que ça rappelait quelque chose à Soledad ? Ah oui peut-être parce qu’elle-même venait d’en recevoir une et que son auteur se trouvait juste à côté d’elle. Pourquoi était-elle la seule à souligner cette ressemblance ? « C’est un gars qui m’a envoyé une lettre, une déclaration d’Amour. D’ailleurs, je sais pas du tout qui c’est. Il dit que je le connais pas, mais si j’ai bien compris sa famille doit pas être trop au courant qu’il aime les garçons. Ou les moldus, va savoir. » La mexicaine ne chercha pas à se saisir du courrier. Ca ne la regardait pas, d’autant plus s’il s’agissait d’une déclaration d’amour. Même si elle n’était pas signée, elle n’avait pas à fouiller dans la vie privée du moldu. Déjà qu’il s’était mis à l’y mêler un peu trop. « J’aurais bien aimé lui dire que je ne suis pas intéressé, ni par lui, ni par les autres garçons, mais je sais pas qui c’est. J’espère que ça lui brisera pas trop le cœur à ce pauvre gars. Mais bon quand on envoie une déclaration à quelqu’un, faut se renseigner un peu sur la personne quand même ! » Soledad se contenta de hocher la tête. Elle ne voulait pas vraiment rebondir sur cette histoire de seconde lettre parce qu’elle ne voulait pas risquer de donner de faux espoirs à Raphaël. C’était un coup à mettre le doigts dans un engrenage et ne plus trouver comment s’en sortir. Autant éviter d’en faire trop. « Hum, oui c’est sûr. » Devait-elle aussi lui demander s’il s’était renseigné sur elle avant de lui envoyer sa lettre ou c’était un peu trop cruel ? Comme Raphaël avec son admirateur secret, elle n’avait pas non plus envie de lui briser le cœur. Mais l’ironie était bien là, ce n’était pas parce qu’ils avaient eu de longues discussions que le moldu la connaissait réellement.

Une fois la lettre rangée dans son sac, Raphaël sorti deux paquets. « À ce propos, j’ai pensé à apporter de quoi grignoter si ça te dit. » Ah, donc il se disait qu’ils allaient faire un pique nique. Soledad pouvait comprendre l’idée, ça sonnait romantique dit comme ça. Si seulement ils n’étaient pas en plein mois de février avec les températures hivernales anglaises qui allaient avec. Elle jeta tout de même un coup d’œil à ce qu’il avait emporté. Attendez, stop. Il avait emporté des nachos. Sérieusement ? Des nachos ? Est-ce que c’était parce qu’elle était mexicaine ? Oh par Merlin faites que ce ne soit pas à cause de ça. Quel terrible raccourcis. S’il lui disait qu’il avait contacté un groupe de mariachis pour lui chanter la sérénade, elle transplanerait sur le champ. Tant pis pour l’idée de ne pas lui briser le cœur. « Oh, je n’ai pas faim, merci. » Déclina-t-elle poliment. Vu comment le moldu se faisait des idées, partager un repas -même un paquet de chips- n’était peut-être pas la bonne chose à faire. Il y verrait sans doute un signe qui n’existait pas. Et puis quand elle vit le dessin sur l’un des paquets, elle tiqua. « Et je suis allergique à la cacahuète. » j’étais obligée, déso pas déso 8D Il disait quoi déjà sur l’importance de se renseigner sur les gens à qui on écrit des lettres d’amour ? Peut-être devrait-elle le lui faire remarquer ? Lui faire comprendre qu’il se faisait certainement des idées sur elle. Au fond, il ne la connaissait pas tant que ça, la preuve. Après tout, elle avait un peu pris la place de mentor auprès du jeune moldu, en répondant à ses questions, en plus présentant des aspects inconnus du monde sorcier et en l’aidant à y évoluer. Peut-être qu’il confondait admiration et amour. Ce ne serait pas le premier.

« Sinon, pour en revenir à cette histoire de contrecoup, tu as eu des effets secondaires toi ? Ou Toni ? C’est pour ça que tu me demandes ça ? » Soledad secoua doucement la tête. Le moldu se méprenait sur sa question, il fallait dire qu’elle ne lui avait vraiment donné plus d’explications que ça. Mais comment lui dire je me demande si le fait de jouer avec ton cerveau ne l’a pas fait un peu détraquer au point que tu t’imagines avoir des sentiments pour moi de manière gentille ? Pas facile. « Non, on va bien. Rien de spécial à déclarer de notre côté, à part quelques maux de têtes mais ça on s’y attendait. » Expliqua-t-elle pour qu’au moins il ne s’inquiète pas. « Je me disais que ça pourrait peut-être être différent comme tu es moldu. » Et d’un côté c’était tant mieux, elle ne souhaitait pas que quelque chose arrive à Raphaël. Mais d’un autre côté, ça voulait dire que la liste des explications possibles était en train de se réduire. Et rester avec la conclusion que le moldu était réellement tombé amoureux d’elle du jour au lendemain était vraiment trop bizarre. Alors comme dans chaque cas de déni, Soledad fit le plus logique : elle chercha une autre explication. « Mais ça peut venir d’autre chose. Deux déclarations au même moment, ce n’est peut-être pas une coïncidence. » Il le disait lui-même, la lettre qu’il avait reçu était une surprise. Tout comme cette soudaine décision qu’il l’aimait comme un fou comme un soldat, comme une star de cinéma. « Est-ce que tu sais qui t’as écrit cette lettre ? Vous avez peut-être un élément en commun. » Elle voulait étudier toutes les pistes. Peut-être que cette personne était aussi un moldu. Ou qu’une potion s’était retrouvée dans leur boisson. Ou qu’un sort touchait les hommes de l’Ordre. Ce n’était pas les explications qui manquaient, et Soledad était bien décidée à trouver la bonne. « C’est que… Cette lettre, elle sortait de nulle part Raphaël. Alors je ne suis pas sûre que tout ça soit vraiment… Réel. » Fini-t-elle par expliquer. Devait-elle aussi préciser qu’elle l’espérait ? Hum, peut-être pas.

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Raphaël Millet
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Mer 29 Sep - 11:23
C'EST LA SAINT VALENTIIIIIIN
«J'avais oublié, mais ce GIF était juste parfait !»


Soledad était inquiète. Elle s’inquiétait de savoir si son ami Raphaël avait ressenti un genre de contrecoup depuis les entraînements contre l’Imperium, s’il se sentait bizarre, s’il faisait ou ressentait des choses anormales. Si l’anormalité désignait quelque chose qui sortait de la routine habituelle de Raph, alors tout lui semblait normal. La sorcière était rassurée, et cela donnait chaud au cœur de Raph de savoir qu’elle s’inquiétait pour lui. C’était bien là la preuve d’une amitié et d’un amour à double-sens ; le besoin irrépressible de s'inquiéter pour l’être aimé. Il évoqua vaguement cette histoire de lettre anonyme qu’il avait reçue ; ce message d’amour qu’un adorateur anonyme lui avait laissé pour la Saint Valentin. Il se moqua ouvertement du jeune homme qui lui avait adressé cette missive en affirmant qu’il fallait un minimum se renseigner sur la personne avant de faire ce genre de déclarations gênantes ; mais ce qui était fait était fait. Soledad se contenta de hocher la tête sans piper mot et Raph comprit rapidement qu’elle devait être jalouse de cette déclaration qu’il avait reçue, jalouse qu’une autre personne qu’Elle puisse s’intéresser à lui. Le moldu froissa le parchemin et le fourra en boule dans son sac.

«Mais bon… Comme je l’ai dit, c’est un amour à sens unique. Enfin bon… Tu le sais déjà… »

Évidemment qu’elle le savait, elle avait elle-même reçu une belle déclaration de la part de Raphaël. Une lettre des plus explicites dans laquelle il lui exprimait clairement ses sentiments et tout l’Amour qu’il lui portait. Il commençait à sentir que cette histoire de deuxième lettre créait un froid entre eux ; il décida donc de sortir la nourriture de son sac. Il agita fièrement les paquets de nachos qu’il avait achetés pour l’occasion, persuadé d’avoir réussi son coup. Manque de chance, la mexicaine n’avait pas faim. Il soupira intérieurement : il savait qu’il aurait dû engager un groupe de mariachis pour lui jouer la sérénade pendant qu’ils auraient siroté des cocktails à base de tequila pour la mettre en appétit. Elle lui révéla également être allergique aux cacahuètes. Merde… Allergique ?! Mais…

«Mais… Depuis quand ? Je l’ignorais.»

C’est vrai qu’ils n’avaient pas souvent eu l’occasion de manger ensemble. Elle lui en avait déjà parlé ? Raphaël craignait qu’elle ne pense qu’il ne l’écoutait pas quand elle lui parlait. Si elle lui en avait déjà parlé, c’était un peu la honte. Il changea assez rapidement de sujet pour reparler des entraînements à l’Impérium et des contrecoups ; il demanda si les deux cousines avaient eu des effets secondaires. La mexicaine lui expliqua qu’elle et Toni n’avaient eu que quelques mots de têtes auxquelles elles s’attendaient mais que pour Raph ça aurait pu être différent puisqu’il était moldu.

«Ah bah non, rien de spécial. C’est cool du coup.»

Mais Soledad ne semblait pas se réjouir plus que cela. Elle était songeuse. À quoi songeait-elle ? Raphaël l’ignorait. Il était à des années lumières de deviner à quoi elle pensait. Il resta quelques instants à essayer d’imaginer le cours des pensées de son amie, mais son esprit s’égara en un rien de temps. Il pouvait sentir son rythme cardiaque augmenter et, rapidement, il s’imaginait dans les bras l’un de l’autre. Il fantasmait à l’idée de sentir le corps de Soledad contre lui pour le réchauffer de ce froid de février… Quelle idée il avait eu de proposer un rendez-vous dehors en plein hiver ? L’amour rendait idiot, assurément. La sorcière prit la parole. Deux déclarations ? Coïncidence ? Elle avait reçu une autre lettre, d’un autre garçon ?

«Quoi ? Comment ça ?»

Non, elle revenait sur la deuxième lettre que Raphaël avait reçue. Elle demanda au jeune homme si il savait qui lui avait écrit sa lettre, en se demandant s’ils avaient peut-être quelque chose en commun.

«Mais… Soledad.» Elle n'avait pas à se sentir menacée par la déclaration des plus médiocre que cet inconnu lui avait faite. Il ne connaissait pas ce garçon et Raph n'était pas intéressé par les hommes, tout viril qu'ils pouvaient être. «Non, je ne le connais pas. Il a dit lui-même qu’on ne se connaissait pas. Je suppose que c’est un sorcier, je l’ai reçue par hibou. Mais je n’en sais pas plus.»

L’expression de la mexicaine était grave ; presque sévère. Elle expliqua au moldu que la lettre qu'il lui avait écrite semblait sortir de nulle part, et que ça lui donnait l’illusion que tout ceci n’était pas réel. Raphaël comprenait le point de vue de son amie ; il était en couple avec Nymphéa, ils filaient un amour paisible et il devait admettre que ça devait sembler assez soudain aux yeux de Soledad que le français décide de lui révéler, comme ça, ses sentiments. Le jeune homme se devait de rassurer l’élue de son cœur. Ce n’était pas un rêve. C’était bien elle qu’il avait choisie. Cela devait faire un moment qu’elle devait espérer qu’il lui avoue ses sentiments, et c’est pour cela qu’elle pensait que ce n’était pas réel. C’était comme un rêve qui devenait réalité pour elle ! Raph tenta de lui adresser un sourire des plus rassurants.

«Tu n’as pas à t’inquiéter. Je ne connais pas ce garçon, et il ne m’intéresse pas. C’est toi que j’aime. Tu es mi querida Soledad» Il était assez fier d’avoir placé ce mot espagnol qu’il connaissait (En fait, c’est plus le joueur qui est refait de l’avoir fait, mais chut ) «Tu ne rêves pas. Mes sentiments pour toi sont bien réels, tout comme ce mot que je t’ai adressé. » Il arbora ensuite un sourire niais avant d’ajouter «Ça peut paraître soudain, mais j’ai juste ouvert les yeux et surtout j’ai enfin eu le courage de t’avouer ce que je ressentais vraiment. » Il haussa les épaules tout en gardant son sourire idiot «C’est ça la magie de la Saint Valentin, et de l’amour. Cupidon révèle les véritables âmes sœurs !»


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Soledad Velasquez
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Dim 31 Oct - 15:20



C'est la Saint Valentiiiiiin
Soledad ☽ ☾ Raphaël



Rejeter des garçons, Soledad n’avait fait de nombreuses fois. D’ailleurs à partir d’un certain point, elle avait arrêté de compter, c’était devenu redondant. Il était inutile de prétendre le contraire, elle avait toujours eu son petit succès auprès de la gent masculine -et un peu féminine aussi- surtout du temps de Poudlard où elle avait particulièrement aimé en jouer. Avec un visage tel que le sien et une personnalité aussi pétillante, comment aurait-il pu en être autrement ? La mexicaine plaisait et elle n’avait même pas besoin de faire le moindre effort, enfin si c’était sans compter le temps qu’elle passait à se préparer le matin. Alors en toute logique, il lui était déjà arrivé d’obtenir l’attention de sorciers, et même de moldus puisqu’elle fréquentait les deux mondes, qui ne l’intéressaient pas. Elle n’était donc pas totalement étrangère au fait de repousser des avances. Mais habituellement, ça ne lui posait pas vraiment question. Elle faisait toujours de son mieux pour se montrer gentille quand elle devait expliquer à quelqu’un qu’elle n’était pas intéressée, mais une fois que c’était fait elle se contentait de reprendre le cours de sa journée sans se poser plus de question. Elle ne s’amusait jamais de ces moments et s’efforçait de causer le moins de douleur possible, mais ensuite elle ne se sentait plus réellement concernée. Sauf que là c’était un peu différent. C’était Raphaël qui lui faisait face. Un moldu plus jeune et qui lui avait toujours semblé un peu naïf, rien que le fait qu’il se découvre soudainement amoureux d’elle du jour au lendemain lui soufflait de faire attention à la manière dont elle gérait cette situation. Elle n’avait aucune envie de le blesser ou qu’ils finissent par se fâcher à cause de quelque chose d’aussi bête qu’un coup de cœur, mais elle ne voulait pas non plus qu’il interprète mal ses réactions et s’enfonce encore plus dans ce qui lui semblait être une lubie passagère tant elle sortait de nulle part.

C’était ça le plus étrange, l’intérêt du moldu sortait de nulle part. Il s’était beaucoup intéressé à la magie et à la voyance, ils en avaient souvent discuté au Witches Bazaar, mais jamais il n’avait montré d’intérêt pour elle. Il ne s’était même jamais montré troublé en sa présence malgré sa beauté stupéfiante. Soledad avait donc cru que les choses seraient toujours aussi simples entre eux. Une amitié, juste de l’amitié. Et puis il avait une petite amie, une jeune sorcière adorable de ce qu’en savait la mexicaine, c’était sur elle que la logique voulait qu’il concentre son attention, pas sur une femme qu’il connaissait à peine. Plus Soledad y pensait, moins elle trouvait que tout ça avait le moindre sens. Alors c’était ce qu’elle cherchait à faire, donner du sens à tout ça et quand le moldu parla d’une lettre qu’il avait reçu -une lettre de déclaration d’amour comme celle qu’il lui avait adressé- elle crut détenir un indice démontrant que tout ça n’était qu’une farce organisée par une personne à l’humour douteux. Deux déclarations reçues en même temps, c’était assez louche quand même. Dommage, Raphaël n’avait pas l’air de voir les choses de la même manière. « Mais bon… Comme je l’ai dit, c’est un amour à sens unique. Enfin bon… Tu le sais déjà… » Ah oui ça pour le savoir, elle le savait. Sûrement parce qu’il s’était lancé dans tout un laïus à ce propos alors qu’elle ne lui avait rien demandé. Ou alors tout simplement parce qu’elle pouvait aisément se mettre à sa place. Elle aussi avait reçu une déclaration d’amour à sens unique dont elle ne savait que faire. Par Merlin pourquoi est-ce qu’il avait fallu qu’elle considère le moldu comme un ami ? Si elle n’en n’avait rien eut à faire de lui tout aurait été tellement plus simple. Surtout qu’il ne l’aidait pas conserver sa bienveillance à toute épreuve. Quand il sortir un paquet de nachos, elle crut un instant à une blague. Des chips soit disant à la mexicaine. C’était un brin insultant quand même et il ne s’en rendait absolument pas compte. Comble du comble, elles étaient à la cacahuète, ce à quoi Soledad était allergique. Pour le coup, la brune n’avait jamais été aussi heureuse d’avoir des allergies, ça lui permettait de refuser sans avoir à s’expliquer davantage. « Mais… Depuis quand ? Je l’ignorais. » Ah c’était qu’il avait presque l’air catastrophé le pauvre. Pour un peu, Soledad aurait eu de la peine pour lui. Il affirmait quoi quelques secondes plus tôt ? Qu’il fallait bien connaitre la personne avant de lui adresser une lettre d’amour ? Ah bah il avait dû louper le mémo. « J’ai toujours été allergique. » Se contenta-t-elle de glisser avec un haussement d’épaules. Ce n’était pas le moment de se lancer dans le récit de la découverte de ses allergies. Déjà c’était ennuyeux comme la pluie, ensuite ils avaient autre chose à traiter.

Par chance, Raphaël choisi de repartir sur le sujet des entrainements à l’imperium. Soledad avait commencé à l’interroger sur ce point pour suivre une théorie. Sa soudaine déclaration d’amour sortait tellement de nulle part qu’elle se disait que c’était peut-être un contrecoup de tous les sortilèges interdits auxquels leurs entrainements le soumettaient. Après tout, ils passaient des heures à jouer avec sa volonté, peut-être que ça avait détraqué quelque chose sous son crâne et que maintenant il s’imaginait avoir des sentiments pour elle. Ca aurait été un peu inquiétant d’apprendre que l’imperium pouvait causer ce genre de chose mais Soledad était persuadée que les médicomages auraient pu soigner tout ça sans trop de mal. Malheureusement cette théorie fut rapidement écartée : Raphaël se sentait parfaitement bien et quand il lui retourna la question, Soledad dû admettre que c’était également le cas de Toni et d’elle. « Ah bah non, rien de spécial. C’est cool du coup. » Elle hocha machinalement la tête. Hum, oui c’était cool. Enfin, c’était surtout dommage, si sa théorie avait été vérifiée, ça l’aurait bien arrangée. Elle aurait eu une explication logique, qui ne nécessitait pas de vrais sentiments qui apparaissaient sans raison, et un moyen de tout arranger sans avoir à briser le cœur du moldu. Tant pis. Elle se tourna donc vers une seconde théorie et chercha à en savoir plus sur la lettre que Raphaël avait reçu. « Quoi ? Comment ça ? » Ah, c’était qu’il ne la suivait pas en plus. Pourtant ça lui paraissait évident. Aux yeux de la mexicaine, deux déclarations au même moment, ça soulevait quelques questions. C’était une piste qu’il valait le coût de suivre. « La lettre que tu as reçu. » Insista-t-elle doucement pour reconnecter le moldu à la discussion. Elle doutait qu’il ait beaucoup d’information à lui transmettre, mais elle devait tenter. Avec un peu de chance, elle aurait quelque chose à se raccrocher pour se sortir de cette situation bizarre.

« Mais… Soledad. » Ah. Ca avait l’air mal parti. Elle n’avait pas besoin d’en entendre plus pour comprendre que le moldu était loin de suivre sa logique. Elle le laissa tout de même continuer, au cas où. « Non, je ne le connais pas. Il a dit lui-même qu’on ne se connaissait pas. Je suppose que c’est un sorcier, je l’ai reçue par hibou. Mais je n’en sais pas plus. » Soledad fit la moue. Mince, une piste en plus qui se révélait sans issue. Si l’auteur de cette seconde lettre avait été un moldu ça aurait pu être le début d’une explication. Ils auraient pu être victime d’un sortilège lancé par un sorcier à l’humour douteux ou mal supporter une boisson sorcière. Ou alors ça aurait pu être un effet secondaire au fait d’être fréquemment exposé à la magie. Mais en quelques mots Raphaël avait réussi à réduire à néant sa théorie. Malheureusement, Soledad devait admettre qu’il avait l’air plutôt sain d’esprit. Bon, complètement à l’ouest en ce qui la concernait et assez gênant, mais sans signe que quelque chose était détraqué sous son crâne. Le sourire qu’il afficha fut quand même loin de la rassurer. Clairement, ce n’était pas gagné. « Tu n’as pas à t’inquiéter. Je ne connais pas ce garçon, et il ne m’intéresse pas. C’est toi que j’aime. Tu es mi querida Soledad. » Oh, par Merlin mais que c’était gênant. Il fallait vraiment que les gens arrêtent d’essayer de parler espagnol, que ce soit des français ou des anglais, le résultat était vraiment terrible à entendre. Par politesse, Soledad se retint de grimacer ou de faire la moindre remarque. « Tu ne rêves pas. Mes sentiments pour toi sont bien réels, tout comme ce mot que je t’ai adressé. » Ah non mais s’il continuait sur ce chemin ça allait être de plus en plus dur de prendre sur elle. Soledad voulait bien être gentille, ne pas lui briser le cœur, tout ça, tout ça, c’était de bonnes idées auxquelles elle voulait s’accrocher, mais à un moment il allait falloir qu’il se calme. Sauf que ça ne semblait pas à l’ordre du jour. Plus les secondes passaient et plus le sourire de Raphaël devenait niais. « Ça peut paraître soudain, mais j’ai juste ouvert les yeux et surtout j’ai enfin eu le courage de t’avouer ce que je ressentais vraiment. » Le courage, ou la folie ? La mexicaine se posait vraiment la question. Et son sourire qui se faisait encore plus niais, à un point que Soledad ignorait possible d’atteindre.

« C’est ça la magie de la Saint Valentin, et de l’amour. Cupidon révèle les véritables âmes sœurs ! » Ooh non mais là c’était de pire en pire. Que quelqu’un le fasse taire, par Merlin. Non mais sérieusement, qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? C’était affreusement gênant. Un instant, elle envisagea de transplaner purement et simplement histoire d’éviter cette conversation bien trop embarrassante à son goût. Et encore, ce n’était pas elle qui s’enflammait et déclamait des mots d’amour à tout va.  « Tu ne devrais pas dire des choses comme ça. C’est… Vraiment bizarre. » Commença-t-elle lentement. Comme quoi l’expression ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre, était vraie. Elle avait beau avoir réfuté son hypothèse quant aux effets secondaires de l’imperium sur le moldu, elle allait peut-être devoir l’étudier de nouveau. Peut-être devait-elle l’emmener à Sainte-Mangouste, juste au cas où ? Bon à part bien faire rire les médicomages, ça ne donnerait sûrement rien, dommage. « Tu sais, le coup du Si tu veux un conseil, oublie que t’as aucune chance, on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher… Eh bien ça ne marche pas vraiment. » Reprit-elle d’un ton qu’elle voulait compréhensif. Bon, ses théories étaient tombées à l’eau une à une et elle se retrouvait à court d’hypothèse logique. Ce qui voulait dire qu’il ne restait plus qu’une explication : Raphaël s’était véritablement découvert des sentiments pour elle. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’il s’agisse d’un simple coup de cœur qui n’aurait pas de grandes conséquences. Soledad n’avait pas envie de se trainer des regards énamourés digne d’un adolescent pendant des mois. L’angoisse. Ce qui voulait dire aussi qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire : affronter le problème de face et faire comprendre au moldu que peu importe ce qu’il ressentait -ou croyait ressentir- elle ne le partageait pas. Le tout en essayant de ne pas trop lui piétiner le cœur au passage. Tout une mission. Elle ralenti la cadence de ses pas et prit une profonde inspiration. « Raphaël, il faut que tu comprennes, que ce que tu ressentes soit réel ou pas, je ne ressens pas la même chose. » Voilà, c’était dit. Est-ce que ça allait suffire pour qu’il comprenne ? Est-ce qu’il allait tenter d’argumenter ? Par Merlin faîtes qu’il ne tente pas d’argumenter, c’était déjà assez embarrassant comme ça. Comment allait-il le prendre ? Craignant une réaction disproportionnée -à la hauteur de sa lettre de déclaration d’amour quoi- Soledad ajouta « Je suis désolée. » Intérieurement, elle croisait les doigts pour que ça soit assez.

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C'EST LA SAINT VALENTIIIIIIN
«Bordel, à chaque fois je cherche un gif trop bien, j'en trouve un, puis quand je psote je revois le gif que j'avais utilisé avant qui est juste trop bien putain»


Le pique-nique improvisé dans un parc en plein mois de février ; c’était déjà pas une idée brillante de base… Mais Raphaël avait réussi à rendre son plan encore plus médiocre qu’il ne l’était de base. Comment avait-il pu ignorer que son aimée était mortellement allergique à la cacahuète ? Est-ce qu’il voulait vivre une tragédie à la Roméo et Juliette ? “Merde, cette galette à la cacahuète a causé son trépas, à cause de mois elle a eu son dernier repas. Avec son absence, ma vie n’a plus aucun sens”. Il était peut-être un fou d’amour, mais il n’était pas prêt à chanter son dernier requiem, il ne comptait pas la tuer pour la garder… Il demanda des précisions sur ses allergies, depuis quand elle l’était. Depuis toujours… Oui ça faisait sens, c’était plus ou moins le concept d’une allergie mortelle (Oui c’est pas tout à fait vrai ). Il esquiva rapidement le sujet afin d'éviter de s’y embourber davantage. Il reparla des entraînements contre l’Imperium pour en savoir un peu plus sur cette histoire d’effets secondaires. De son côté il n’avait rien ressenti, tout comme les deux sorcières. Tout le monde allait bien. Soledad demanda ensuite des précisions sur la lettre qu’il avait lui-même reçue. La pauvre… Elle était inquiète à propos de ce potentiel rival… Heureusement, le moldu s’empressa de répondre qu’il n’avait aucune idée de qui était son admirateur secret et qu'il savait juste qu’il était probablement sorcier et qu’il n’était nullement intéressé par la proposition. Il fit de son mieux pour la rassurer, histoire qu’elle comprenne que, pour lui, il n’y avait qu’elle.

Cependant… La sorcière n’eut pas la réaction qu’il espérait. Elle lui avoua qu’il ne devrait pas dire des choses pareilles. Que les choses qu’il disait étaient… Vraiment bizarres. Peut-être qu’elle parlait des sensations qu’il lui inspirait, les fameux papillons dans le ventre ? Il lui avait fait rater un battement ?

«Comment ça bizarre ?»

Dans le doute, il préféra demander ; il ne voulait pas passer pour un prétentieux en se montrant trop sûr de lui. L’humilité, c’était bien aussi. Et, visiblement, il avait eu bien raison de faire preuve d’humilité, puisqu’elle lui répondit que les malentendus qui peuvent faire marcher des situations perdues d’avance, ça ne fonctionnait pas avec elle.

«Comment ça… Aucune Chance ? Comment ça… Ça ne marche pas vraiment ?»

Le moldu était de plus en plus confus. Soledad ralentit la cadence de ses pas, de prendre une profonde inspiration et de lui avouer que les sentiments qu’il avait pour elle n’étaient pas partagés. Ce qu’il ressentait pour elle, elle ne le ressentait pas pour lui.

«Mais…»

Mais elle était venue… Elle était venue, oui, mais pas pour les raisons auxquelles il pensait. Elle n’était pas venue parce qu’elle partageait ses sentiments. Elle était venue le rejeter. Après tout… N’avait-il pas lui-même dit dans sa missive que, qu’elle qu’était sa décision, il lui donnait rendez-vous dans le parc. Raphaël était parti du principe que si elle venait, c’était parce que leur deux cœurs battaient à l’unissons mais il n’en était rien.

«Mais… ?»

Peu à peu, il reconstituait la discussion qu’il venait d’avoir avec son amie, et les pièces du puzzle commencèrent à s’assembler. Elle était venue parce qu’elle s’inquiétait. Elle ne s’inquiétait pas de la place de Nymphéa dans le cœur du jeune homme. Elle n’avait pas peur d’avoir affaire à des rivaux de tous genres, mais elle s’inquiétait pour les sentiments que le jeune homme lui déclamait alors qu’elle ne les partageait pas du tout.

«Ah… Oh… Je… Oh merde… »

Et puis, ça allait même plus loin que ça. Ça voulait dire que lorsqu’elle demandait des informations sur le contrecoup de l’Imperium, c’était parce qu’elle trouvait inquiétant le fait qu’il lui déclare sa flamme. Elle avait vu cette missive comme annonciatrice d’un mal dont était victime Raphaël. Lorsqu’elle demandait des détails sur celle que le moldu avait reçue, ce n’était pas non plus par jalousie, mais bien parce qu’elle enquêtait sur ce mal qu’elle pensait voir. Mais ce qu’elle devait comprendre… C’est qu’il n’y avait aucun mal, aucune malédiction, aucun… Artifice. Le cœur avait ses raisons que la raison ignorait.

«Je… Je crois que je commence à saisir. Je ne peux pas exiger de toi que tu partages mes sentiments. Mais sache qu’ils sont tout ce qu’il y a de plus réel, même si j’ai mis beaucoup trop de temps à réaliser ce que je ressens pour toi. Je comprends que tu trouves cette situation… Euh… Étrange. J’avais espéré que tu ressentes la même chose et… J’ai peut-être légèrement, un peu, oh si peu, mal interprété les signes que tu m’envoyais… Et... » La voix de Raphaël se brisa tandis que sa poitrine se resserrait. Il se sentait tellement crétin, tellement… Mais comment avait-il pu imaginer une seule seconde qu’elle partageait les mêmes sentiments avec lui ? Elle était si… incroyable, si belle, si intelligente. Des hommes et des femmes qui s'intéressaient à elle, elle n’avait que l’embarras du choix, et parmi tout ce choix, il y avait forcément des personnes bien plus intéressantes que ce français bouffeur de cacahuètes. «C’est moi qui suis désolé… Je voulais pas te mettre dans l’embarras, nous mettre dans une position délicate… J’espère qu’on peut toujours rester en bon termes, malgré ce que je ressens, que tu sauras penser à autre chose que… Ça… »

Raphaël fouilla dans son sac et en sortit un lot de parchemins.

«J’ai acheté ces parchemins parfumés dans une espèce de vieille papeterie dans une rue à côté du Chemin de Traverse. Ils faisaient des offres pour la Saint Valentin, je comptais écrire un mot pour Nymphéa à la base. Le magasin me faisait penser un peu à ton Witches Bazaar, et c’est lorsque j’ai senti l’odeur du parchemin que j’ai compris que c’était à toi que je devais l’envoyer.» Il tendit les parchemins à son amie. «J’adore cette odeur ! Ça me fait penser à celle d’un ordinateur chaud, d’un peu de poussière, mais tu sais, la poussière chaude des PC ou des aspirateurs, mêlé à une note fruité de litchi associé à du raisin. » Le jeune homme rangea les feuilles avant que son amie ne s'en empare. «Bah, peu importe. Je vais pas t'ennuyer davantage avec ça... »



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Soledad Velasquez
Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos
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Mar 7 Juin - 0:14



C'est la Saint Valentiiiiiin
Soledad ☽ ☾ Raphaël



Bon, est-ce que les choses pouvaient devenir plus bizarres encore ? De base, Soledad aurait parié que non. Après tout, recevoir une déclaration d’amour de Raphaël qui sortait de nulle part, se rendre au rendez-vous qu’il lui avait donné pour le voir la fixer avec de grands yeux énamourés, devoir repousser ses avances et sa proposition de chips à la cacahuète capables de la tuer, c’était déjà pas mal. Les moments de malaise s’étaient vraiment accumulés avec une vitesse inquiétante depuis qu’ils s’étaient retrouvés dans le parc et ça n’allait pas en s’arrangeant. La mexicaine faisait pourtant de son mieux pour désamorcer la situation. Raphaël ne pouvait quand même pas être réellement amoureux d’elle, ça sortait vraiment trop de nulle part cette histoire. Jamais il n’avait eu le moindre mot, le moindre geste qui puisse faire penser qu’il ressentait plus que de l’amitié pour elle, allons l’amour ça ne se déclarait quand même pas du jour au lendemain comme ça. Il devait y avoir quelque chose derrière tout ça, c’était la seule explication que Soledad voyait, sauf qu’à chaque proposition qu’elle faisait, le moldu avait un contre argument. Rapidement, elle se retrouva à court d’explications, face à un Raphaël qui lui déclarait sa flamme. Ah voilà, ils venaient de toucher un nouveau niveau de malaise. Voilà que maintenant il lui parlait de la magie de la Saint Valentin, de Cupidon et des âmes sœurs, par Merlin c’était si gênant. Exactement ce que Soledad avait cherché à éviter en cherchant des explications réalistes. C’était complètement loupé. « Comment ça bizarre ? » Ah mais en plus il fallait qu’il la questionne sur tout ce qu’elle disait, il ne l’aidait vraiment pas. Pourquoi est-ce qu’il ne comprenait pas que recevoir une déclaration d’amour à laquelle on ne pouvait -voulait- pas répondre c’était tout simplement ultra gênant ? Elle préféra ne pas répondre à ça.

Choisissant ses mots avec soin, Soledad s’efforça ensuite d’expliquer au moldu qu’elle ne partageait pas ses sentiments. Puisqu’il ne lui laissait pas le choix, elle devait repousser ses avances, mais elle espérait bien pouvoir faire ça sans lui piétiner le cœur au passage. C’était qu’elle l’aimait bien Raphaël, juste pas comme lui avait l’air de l’aimer. Et sur cette question là elle n’était toujours pas convaincue à 100% qu’il l’aimait vraiment comme il le pensait. « Comment ça… Aucune Chance ? Comment ça… Ça ne marche pas vraiment ? » Oh non mais pourquoi posait-il autant de questions ? Habituellement ça ne gênait pas Soledad mais là ce n’était pas pour améliorer la situation. Ca ne l’aidait ni lui, ni elle. Bon, puisqu’il fallait passer par là, la mexicaine se décida à se lancer et à lui annoncer qu’elle ne ressentait pas la même chose que lui. « Mais… » Oh non, non, non, il n’y avait pas de mais qui tienne. Soledad parvint à glisser un désolé sincère. « Mais… ? » Ah non mais il n’allait pas recommencer avec ses questions ! C’était comme s’il demandait à se faire torturer en la forçant à se répéter ou à s’expliquer, il ne s’aidait vraiment pas. « Ah… Oh… Je… Oh merde… » Bon, ils y étaient, Raphaël commençait à réaliser qu’elle était sérieuse et qu’elle n’allait pas répondre favorablement à ses sentiments. Le petit happy ending qu’il avait surement imaginé en la voyant arriver n’allait pas se produire et elle espérait qu’il ne le prendrait pas trop mal. Faire souffrir le moldu n’avait jamais été dans les intentions de la voyante. Quand il reprit la parole, il avait l’air tellement paumé et triste que Soledad ne put s’empêcher d’avoir de la peine pour lui.

Malheureusement, ça ne changeait rien à la manière dont elle le voyait alors tout ce qu’elle pu faire fut de répéter doucement. « Désolé. » Inutile de se concentrer sur cette histoire de signaux qu’il s’était inventé, lui dire que tout ça n’était que le fruit de son imagination aurait juste servi à lui faire du mal pour rien. Soledad n’était pas comme ça, elle voulait juste mettre cette histoire derrière eux et elle espérait bien que ce serait aussi le cas de Raphaël maintenant que les choses étaient plus claires. « C’est moi qui suis désolé… Je voulais pas te mettre dans l’embarras, nous mettre dans une position délicate… J’espère qu’on peut toujours rester en bon termes, malgré ce que je ressens, que tu sauras penser à autre chose que… Ça… » Soledad eut un bref sourire. Elle aurait pu arguer que c’était quand même assez embarrassant d’écrire des lettres d’amour sans être vraiment sûr des sentiments de la personne en face et que ce ne serait pas aussi simple que ça de faire comme si absolument rien n’avait changé entre eux. Le pire c’était sûrement de savoir que le jeune moldu était déjà en couple. Pauvre Nymphea qui ne se doutait certainement de rien et qui attendait patiemment de retrouver son amoureux. Tandis que lui, il faisait une déclaration à une autre. La mexicaine continuait de trouver que niveau faux pas, ça se posait là et que ça ne ressemblait pas au Raphaël qu’elle connaissait. Mais il y avait des choses qui ne se maitrisaient pas. Qui n’étaient pas destinées à être comprises. Elle était bien placée pour le savoir. Sauf que tout ça, ce n’était pas vraiment le moment de le dire, le pauvre moldu avait déjà l’air bien assez au trente sixième dessous comme ça. « Oui, bien sûr ! Ca ne change rien. » Affirma-t-elle à la place avec un sourire.

Avec un brin de curiosité, elle l’observa fouiller dans son sac, croisant intérieurement les doigts pour qu’il ne lui sorte pas encore un paquet de tortilla terriblement cliché ou pire, un cadeau. Ce furent des feuilles de parchemin que le moldu tira de son sac. « J’ai acheté ces parchemins parfumés dans une espèce de vieille papeterie dans une rue à côté du Chemin de Traverse. Ils faisaient des offres pour la Saint Valentin, je comptais écrire un mot pour Nymphéa à la base. Le magasin me faisait penser un peu à ton Witches Bazaar, et c’est lorsque j’ai senti l’odeur du parchemin que j’ai compris que c’était à toi que je devais l’envoyer. » D’accord. Et il lui disait ça pour quoi au juste ? Soledad n’était pas sûre de saisir où il voulait en venir. Il avait découvert ses sentiments pour elle à cause de parchemins ? Ca n’était pas exactement la chose la plus flatteuse qu’elle avait entendu, mais elle pouvait faire avec. Ce n’était peut-être pas ça le plus étrange dans sa journée. Quand il approcha les parchemins d’elle, la voyante ne fit pas un geste pour s’en saisir. « J’adore cette odeur ! Ça me fait penser à celle d’un ordinateur chaud, d’un peu de poussière, mais tu sais, la poussière chaude des PC ou des aspirateurs, mêlé à une note fruitée de litchi associé à du raisin. » Soledad fronça les sourcils. Ca venait d’où ces odeurs ? Il sentait ça lui ? La poussière et les fruits, la mexicaine ne sentait pas ça du tout. De son point de vue, ça lui rappelait plus le dulce de leche qu’elle appréciait tant. Elle n’eut pas le temps de réfléchir davantage à cette question que Raphaël rangeait déjà son bien. « Bah, peu importe. Je vais pas t'ennuyer davantage avec ça... » Lentement, elle hocha la tête. Effectivement, elle ne voyait toujours pas où il voulait en venir avec ces parchemins, ce n’était pas comme si elle pouvait faire quoi que ce soit pour lui.

Surtout qu’ils étaient bizarres ces parchemins s’ils lui rappelaient des odeurs aussi précises. La poussière d’ordinateur chaud, mais qui utilisait ça comme un parfum ? Et qui aimait ça comme parfum ? Apparemment Raphaël, mais même là Soledad trouvait ça bizarre puisqu’elle n’avait pas senti la même chose que lui. « Des parchemins parfumés… » Avec des odeurs particulièrement originales en plus. Il avait dit qu’il les avait achetés où déjà ? Près du Chemin de Traverse, lors d’une offre de la Saint Valentin. Soledad fronça les sourcils, ces parchemins, les parfums, ses déclarations qui sortaient de nulle part, ça ne pouvait pas être un hasard. Soudainement, ça la frappa. « Raphaël ce sont les parchemins ! Ils ont été trempés dans de l’amortentia ! Les parfums que tu as sentis… La poussière, le litchi… C’est ce que fait l’amortentia ! » C’était bien ce qu’il avait dit, que c’était des odeurs qu’il adorait. Pourtant Soledad ne les avait pas sentis. C’était la marque de fabrique de l’amortentia, un parfum propre à chaque individu. Les parchemins avaient dû être trempés dans la potion, ce qui voulait dire qu’elle avait raison depuis le début, Raphaël se faisait des idées sur ses sentiments pour elle. Ils n’étaient pas réels, juste le résultat d’une potion. « Tu pensais au Witches Bazaar Bazaar quand tu as touché les parchemins et ton esprit a fait le lien avec moi. Raphaël, tu n’es pas amoureux de moi, c’est une illusion créée par l’amortentia. » Lui expliqua-t-elle. Voilà, tout avait une explication logique. Enfin, magique pour le coup, mais l’idée était là. Ah, quel soulagement. Certes, la petite déclaration de Raphaël était flatteuse, mais elle était aussi ultra gênante. C’était mieux ainsi, inutile de compliquer leur amitié. « Les effets vont s’estomper et tout redeviendra comme avant. Mais il faut que tu te débarrasses des feuilles, sans y toucher, ni respirer leur odeur. Cette fois c’était moi, mais la prochaine fois tu pourrais développer de faux sentiments pour un de tes colocs ou même n’importe qui. » Reprit-elle avec toute la patience dont elle était capable. Elle espérait que le moldu suivrait son raisonnement et surtout qu’il l’accepterait. Cette fois c’était elle, et elle avait plutôt bien réagit, mais ce ne serait sûrement pas le cas de tout le monde. Soledad n’avait pas envie de voir Raphaël souffrir à cause d’un vulgaire accessoire magique digne d’un attrape-sorcier. Enfin, attrape-moldu. « Je peux t’aider si tu veux. » L’avantage à être dans un parc en plein mois de février, il n’y avait personne autour d’eux. Personne pour la voir faire de la magie et mettre définitivement cette histoire derrière eux.

CODAGE PAR AMATIS




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Raphaël Millet
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Lumos
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Jeu 23 Juin - 13:19
C'EST LA SAINT VALENTIIIIIIN
«J'ai changé de giiiiiif»


L’amour devait faire mal mais le jeune homme savait qu’il n’y avait pas d’extase sans un soupçon de crainte. Soledad était désolée de lui briser le cœur. Elle était désolée, mais elle n’avait pas à l’être. Il ne pouvait pas exiger d’elle qu’elle ne l’aime en retour. L’amour était quelque chose de cruel ; il offrait sa bénédiction à quelqu’un, mais l’âme sœur de cette personne n’était pas touchée par cette grâce. La mexicaine avait piétiné le cœur de Raphaël, et elle avait beau en être désolée, elle ne pouvait pas être autant désolée que le français, qui avait mis son amie dans l’embarras. Qui avait été incapable de comprendre qu’elle ne partageait pas ses sentiments. Qui avait été tellement aveuglé par l’amour inconditionnel qu’il lui portait qu’il n’avait pas été capable de s’apercevoir qu’il faisait fausse route depuis le début. Qu’il avait été un si mauvais ami qu’il était capable de lui proposer de manger quelque chose capable de la tuer. Quelle honte…

Il souhaitait qu’elle oublie rapidement cette histoire. Que dans quelques mois plus tard, ils en rigoleraient ensemble. Il espérait que cette mésaventure n’entacherait pas leur amitié, que rien ne s’était brisé entre eux. Bien entendu, de son côté à lui, il faudrait du temps pour refouler ses sentiments et que tout redevienne “comme avant”. Heureusement pour lui, Soledad se montra compréhensive. Comme toujours. Elle lui confirma, en souriant, que cela ne changerait rien entre eux.

Sentant le besoin de se justifier, il sortit les parchemins qu’il avait achetés dans une rue proche du Chemin de Traverse. 0 la base, il comptait les acheter pour écrire une lettre pour Nymphéa, mais… Une fois les parchemins en sa possession il avait compris que ce n’était pas pour Nymphéa que son cœur battait, mais pour la co-gérante du Witches Bazaar. C’était devenu une évidence, au même titre que l’eau mouillait, et que le feu brûlait. Mais comme pour toutes les grandes découvertes et révélations, ça ne se faisait pas sans douleur. Il en payait maintenant le prix. Après avoir fini ses explications, il rangea les parchemins parfumés dans son sac ; ça ne servait à rien de remuer le couteau dans sa propre plaie, il devait passer à autre chose.

Des parchemins parfumés. La sorcière répétait ses mots à voix basse. Raph se contenta de hocher la tête. Il avait trouvé l’idée plutôt cool, c’était un genre de petit plus qui rendait la déclaration plus romantique. Soledad s’exclama soudainement que c’était à cause des parchemins, affirmant qu’ils avaient été trempés dans de l’Amortentia.

«La mort… ?»

Les parfums qu’il avait sentis, c’était ce que faisait l’Amortentia.

«Ça a cette odeur ? Après, c’est pas tout à fait du litchi. Y’a aussi une arrière odeur de raisin. Attends, je vais te faire sentir.

Soledad déclina la proposition et lui expliqua brièvement ce qu’était l’Amortentia. Que pour elle, ça n’avait pas la même odeur.

«Ah… Oh… »

Elle lui expliqua sa théorie. Qu’il pensait au Witches Bazaar, et donc à elle, quand il a touché les parchemins. Il n’était pas amoureux d’elle. Ces mots lui firent l’effet d’un pieu dans le cœur. S’il n’était pas amoureux, qu’était-il ? Il avait le sentiment qu’on lui arrachait quelque chose dans sa poitrine.

«T’as pas le droit de dire ça… »

Ses yeux s’embuèrent. Il savait mieux qu'elle ce qu’il ressentait, quand même. Et pourtant… Les explications de la sorcière étaient cohérentes. Il repensa au mot du sorcier qu’il avait reçu. Il sortit la missive de l’admirateur secret et approcha le parchemin à son visage et constata qu’elle portait la même odeur que ses propres parchemins.

«La lettre que j’ai reçue… Le papier a la même odeur.»

Elle avait beau lui dire que ce n’était qu’une illusion, que ce n’était pas réel. Il voulait la croire, il essayait de la croire. Mais son cœur refusait. Cette douleur. Si la potion pouvait donner l’illusion d’être amoureux, il lui suffisait d’en utiliser ses effets sur elle pour qu’elle soit amoureuse à son tour. Il ne souffrirait plus, ils seraient heureux. Mais qu’est-ce qu’il était en train d’imaginer ?! Qu’il pouvait la droguer pour qu’elle l’aime en retour ? Et quelle valeur aurait son amour s’il était factice ? Non, ce n’était pas lui. Ce n’était pas le Raphaël qu’il voulait être ! Il roula en boule le parchemin, le jeta au sol et fit quelques pas en arrière pour s’éloigner de son amie. Il ne devait pas. Il fallait qu’il se ressaisisse ! La sorcière lui affirma que les effets allaient s’estomper seuls et que tout redeviendrait comme avant. Il devait se débarrasser des feuilles, sans s’exposer davantage à leurs effets. Que cette fois il avait eu des sentiments pour elle, mais que la prochaine fois ça pourrait être un de ses colocataires. Non… Non pas encore… Plus jamais… La douleur dans la poitrine était plus forte que jamais. Même si ses sentiments étaient créés de toute pièce, ce qu’il ressentait était bien réel. C’était faux, il le savait, il le comprenait. Son esprit était presque prêt à l’accepter, mais son corps, lui, n’était pas prêt à tourner la page. Il pleurait.

«Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal ? Pourquoi est-ce que c’est si difficile ? Quel genre de… Taré psychopathe… a pu avoir une idée pareille ? »

Soledad proposa de l’aider et le moldu opina doucement de la tête. Il prit son sac et déversa le contenu sur le sol. Après avoir vérifié qu’il n’y avait personne pour voir la scène, la sorcière leva sa baguette en direction des affaires de Raph.

Ce n’était que le début de la fin. Les parchemins n’étaient plus, mais la douleur était toujours là. Il devait maintenant attendre que les effets s’estompent pour que tout redevienne comme avant.

«Je t’ai mise dans l’embarras avec ces conneries… Je suis désolé. Et merci d’être là pour moi, comme toujours.» Elle avait toujours été là pour l’aider, il savait que c’était quelqu’un sur qui il pouvait compter. La bonté de Soledad n’avait aucune limite. Tout comme ses connaissances et sa sagesse. Et elle était belle aussi, ce n’était pas pour rien qu’il… NON ! «Je… Je crois qu’il vaut mieux que je prenne mes distances le temps que… que ça aille mieux. Merci beaucoup. Je t’aime.» Petit rire gêné. «Enfin, c’est pas ce que je voulais dire.» Si. «Je veux dire… Comme une amie, tu vois ?» Ouais… C’est ça. Elle va gober. «… Bref, je crois qu’il vaut mieux que je te recontacte quand ça sera passé.» C'est ce qu'il y a de mieux à faire, pour le moment.


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