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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ? ✘ Olivia :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mer 17 Fév - 1:32

Olivia & Charly
⚜  Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ?  ⚜

Les mois s’égrainent et défilent à une telle vitesse que parfois, lorsque je prends le temps de m’arrêter pour regarder le monde autour de moi, je me fige. C’est déroutant et troublant. Je passe mon temps à m’occuper l’esprit pour ne pas penser, ressasser. Le passé me heurte, me blesse. Le présent aussi quand je vois le massacre que ces sorciers opèrent. Puis il y a ses dates. Qui reviennent. Inlassablement chaque année avec sa charge de souvenirs. Enfant, un anniversaire, on l’attends avec impatience. On se demande quel cadeau on va avoir, on a hâte de faire un voeu en soufflant les bougies. Adulte… Les présents ne sont que superflus et les souhaits, cela fait longtemps qu’on a compris que cela ne se réalisait jamais. Et puis il y d’autres anniversaires. Pas les nôtres. Pas ceux des personnes qui ont la chance d’avoir encore les pieds sur Terre…. Ces dates, qui refont surgir le manque, la tristesse et la douleur. Aujourd’hui ? C’est exactement ce que je ressens tout au fond de mes entrailles alors que mes yeux se fixent sur l’écran de mon téléphone portable. Une photo bien lointaine dans ma galerie. Un selfie de Lui et moi alors qu’il est dans son uniforme militaire et moi fagotée dans ma tenue la plus pratique alors que j’étais reporter. Je suis en train d’éclater de rire et lui me regarde avec un air malicieux. Je me souviens encore des mots qu’ils avaient prononcer pour provoquer mon hilarité. Je m’accroche à sa voix pour ne pas l’oublier. J’ai beau faire comme si de rien n’était. Comme si le temps avait panser les plaies et blessures. Mais au fond de moi, je le sais. Lorsque Timothy est parti, il a emmené mon coeur avec lui. Il ne bat plus que pour des fonctions vitales primaires. Cela peut paraitre fou. Nous sommes restés ensemble un an et demi, cela parait peu pour certain, mais moi, j’avais vécu le coup de foudre. Cela m’avait transpercé de part en part sans que je ne parvienne à l’expliquer, cela avait été fort et puissant. Je l’aimais de toute mon âme et son départ a été une véritable torture. Si j’avais fuit le terrain, la guerre, à cause des souffrances qu’elle m’avait imposée, au milieu de cela, elle m’avait malgré tout fait voir le monde. Découvrir des peuples, des façons de penser, des cultures. La misère… Quand je pense que ces sorciers d’un tour de baguette peuvent faire apparaitre de la nourriture mais qu’ils gardent cela pour eux… J’avais aussi connu Olivia. La soeur de Timothy mais aussi et surtout ma meilleure amie. Cette soeur que je n’avais pas. Je me sens bien avec elle. Nous parlons de tout et de rien. Elle est d’une nature franche et directe que j’apprécie. Et puis… Elle a ses blessures, j’ai les miennes. Cela rapproche…

Je finis par lever le nez de mon écran et observe le cimetière. Je ne viens jamais. Ce n’est pas pour cela que je ne pense pas à lui. Mais ce lieu… J’ai encore trop de mal pour le traverser régulièrement et m’y sentir en paix comme certain. Alors que j’arrive sur sa tombe, un sourire se dessine sur mes lippes alors que je reconnais la silhouette de ma meilleure amie. J’avance silencieusement et lui laisse quelques instants de tranquillité. Je pense qu’elle m’a entendu arriver et je ne me trompe pas alors qu’elle finit par se tourner vers moi. Je m’approche et la prends dans mes bras, la serrant comme si elle était mon ancre en cet instant. Putain d’anniversaire… Je la libère et dépose une fleur. Un simple oeillet. Oh bien sûr, cela renvoie à l’hommage rendu aux soldats perdus de la première guerre mondial, mais pour moi, il est tout autant un héros que ces types là. Je déteste cet épitaphe. Cette date, trop jeune pour être parti. Mon bras se glisse autour de la taille d’Olivia. Parce qu’égoïstement, j’ai besoin d’un contact. De sentir sa présence. Mais aussi de lui montrer que je suis là. Que je serais toujours là même si les années filent. Je n’oublie pas son frère. Je n’oublie pas notre amitié. C’est quelque chose de très important pour moi. L’amitié, la famille. Ce sont mes piliers dans cette vie qui peut se montrer si cruelle. Après de longues minutes, je finis par lui demander. « Oliv, je peux venir chez toi ? J’ai pas envie d’être seule ce soir. » Nous commençons à nous éloigner sillonnant parmi les tombes. « Une soirée entre filles autour d’une bonne bouteille, ça se refuse pas non ? » Je lui adressais un sourire et regard pour la convaincre même si dans le fond, je n’avais pas grand chose à faire. Je m’invitais chez elle sans hésiter une seconde lui proposant même de faire un détour pour aller faire quelques courses si elle le souhaitait. Ce soir j’avais vraiment envie d’être avec elle. Le hasard nous avait réuni dans ce lieu maudit et c’était bien pour que nous nous retrouvions.
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Olivia V. Baring
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Ven 19 Fév - 22:08
Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

Être enterré en sortie de Londres. Olivia n'avait jamais compris cette demande express faite par Timothy lui-même. Il aurait été compréhensible de vouloir reposer pour l'éternité à Waddington au plus proche de la famille Baring. Mais non. Monsieur Tim voulait Londres. Étrange de penser à la mort si jeune ? Pas vraiment quand on était soldat. La confection du testament venait presque avec l'uniforme lui-même. Olivia avait soupçonné Tim d'avoir choisi ce lieu pour rester proche de Charly. Cette dernière et la cadette des Baring étaient d'ailleurs les seules à venir régulièrement. Emily devait aussi passer de temps en temps. Mais les deux sœurs s'évitaient. Surtout aujourd'hui.

Le soleil brillait de mille feux comme pour narguer Olivia. Lui rappeler que la planète continuait de tourner, les oiseaux de chanter et les fleurs de pousser. Il s'agissait d'affirmations que la jeune femme avait mis du temps à accepter. Que tout n'était pas mort avec Timothy. C'était peut-être même le plus difficile : de voir tous ces gens continuer leur routine comme si de rien n'était. Comme si la présence ou non de Timothy ne changeait rien à l'univers. Qu'est-ce que cela avait chamboulé l'univers d'Olivia. Elle avait d'ailleurs eu l'impression de l’avoir perdu deux fois : la première le jour où il était mort, et la suivante lorsqu'elle s’était retrouvée sans avenir seule dans une chambre. Un retour d'uppercut bien senti qui, couplé au coup de pied retourné dans le ventre de sa réformation, l'avait mise à terre un bon moment.

Chaque année, Olivia posait son dévolu sur une espèce de fleurs à déposer sur la tombe. Cela occupait les jours d'avant et permettait de tenir le deuil à l'écart. Cette année, elle s'était décidée pour des glaïeuls jaune pétant. Tim avait toujours essayé de sortir du lot, du moins à ses yeux, et il méritait d'être vu dans l'immensité du cimetière. Comme à chaque fois, Olivia repoussait l'horaire de sa visite pour être sûre de ne pas croiser la famille et d’en finir avec ce jour le plus rapidement possible. Charly connaissait sa combine et semblait avoir pris cette même habitude car elles se croisaient toujours.

D’ailleurs, Olivia l’avait repérée du coin de l’œil. Une silhouette brune à l’écart, attendant son tour. Pleurer en public ce n’était pas le truc de la Baring, la faute à tous ces gars qu’elle avait côtoyé et à ces stupides stéréotypes de genre. Cela la bouffait parfois. De ne pas arriver à pleurer comme toutes les filles normales. Elle se retourna vers Charly et lui sourit. Un petit sourire triste qui ne se devinait qu’à la commissure de ses lèvres. Les deux femmes se prirent dans les bras et Olivia souffla bruyamment pour faire fuir sa peine. Il aurait été mentir de dire qu’avoir quelqu’un à ses côtés n’était pas une bonne chose. Mais aucune parole ne fut échangée et Olivia lui en fut reconnaissante. Elle n’aurait pas été sûre de pouvoir sortir un mot. La Baring sentit le bras de la Rosebury lui enserrer la taille. Elle posa sa tête sur l’épaule de la jeune femme et elles restèrent ainsi quelques instants. Nécessaires. Pour prouver qu’elles ne l’avaient pas oublié. Que Timothy était toujours là quelque part.

« Oliv, je peux venir chez toi ? J’ai pas envie d’être seule ce soir. »  Alors qu’elles marchaient toutes les deux lentement, s’éloignant des rangées de tombes, Olivia lança un regard à sa comparse. « Bien sûr que tu peux. T’as même pas besoin de demander. »  Son amie avait quelques passe-droits, comme pouvoir être hébergée à volonté, surtout quand Olivia non plus ne se sentait pas vraiment de passer la nuit toute seule avec ses souvenirs. La proposition de boire entre filles ne pouvait pas non plus se refuser. « Oh oui ! J’avais peur que tu ne proposes jamais ! »  Plaisanta faiblement Olivia. « Je sais pas toi mais je serai plus d’avis de boire plusieurs bonnes bouteilles… Ça fait particulièrement mal cette année… »

Après un détour par le supermarché du coin, Olivia et Charly se retrouvèrent devant la porte de la première. Cet appartement lui était gracieusement loué par les Kane depuis son arrivée sur Londres. Déverrouillant la serrure, elle s’engouffra par l’ouverture. « T’excuseras le bordel, j’avais pas prévu de ramener quelqu’un chez moi aujourd’hui. »  Dit-elle sur le ton de l’humour. Elle déposa les bouteilles et biscuits apéros achetés juste avant et alluma les lumières. La cuisine était ouverte sur un salon où trônaient un canapé et une table à manger. Il y avait le minimum, donnant plus l’impression d’être une pub pour Ikea qu’un appartement véritablement habité. Quelques photos disparates sur les morts, collé à la patafix, trahissaient qu’une âme y vivait. Le couloir reliant l’entrée au salon permettait également d’accéder à la salle de bain et à la chambre. Un appartement petit mais fonctionnel.

Laissant son manteau et ses chaussures dans un coin, elle enleva ses travaux de tricot – un futur bonnet fushia- pour laisser de la place à Charly sur le canapé. « Laisse-moi enlever ça que tu puisses poser tes miches. On part direct sur le rosé ou tu veux une bière avant ? » La hiérarchie des alcools était tout aussi importante que l’alcool lui-même. Olivia ne savait pas vraiment quoi faire et ne voulait définitivement pas se poser. Car alors elle sentait la vague de tristesse qui l’attendait. Mais n’était-elle pas inéluctable ?

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Mar 23 Fév - 2:41

Olivia & Charly
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L'atmosphère est tellement lourde. Silencieuse. Elle me porte au coeur et me ferait presque tourner la tête tant la mort, jusque dans les bruits absents de ces lieux, est éreintante. Je n’ai même pas réellement besoin de chercher l’endroit où Il repose. Je ne viens qu’aux dates clés et pourtant mes pas me guident sans que j’ai réellement besoin d’y réfléchir. Je traverse les allées avec mon petit oeillet. Mon regard évite les autres sépultures. Je n’ai jamais été à l’aise dans ces lieux. Je pense souvent à mes parents qui n’ont jamais existé pour moi. Effacée de ma mémoire. Ils n’ont même pas de lit éternel pour s’y reposer à jamais. Inconsciemment je porte ma main à la cicatrice fine qui marque ma tempe. Souvent je lui mets la faute de mes oublis sur le dos. Mauvaise chute sur la tête. Au début les médecins pensaient que cela était traumatique, que les réminiscences finiraient par revenir mais rien. Souvent je vais sur le monument aux morts qui a été érigé avec le nom des victimes de cet accident, car oui officiellement c'en est un... Il n’y a pas de tombe où se recueillir. Malheureusement j’étais trop jeune pour avoir conscience de ces choses et mes parents semblaient n’avoir aucune famille. C’est pour tout cela que j’ai réellement du mal à ce lieu… Il fait ressurgir d’autres idées à défaut de me souvenir.

Lorsque j’arrive, bien sûr, Oliv est déjà présente. Je me doute qu’elle a repoussé sa venue au plus tard pour éviter de croiser qui que ce soit d’autre. J’avoue avoir copié sa méthode. Croiser sa soeur, Emily… ce n’est pas ce que je préfère. Ses regards sombres ne me manquent pas vraiment. Je crois qu’on ne sait jamais vraiment apprécié mais nous nous sommes presque jamais vu. Nous n’étions jamais en Angleterre et donc rarement présents pour les repas de famille. C’est ce qui rendait si unique ce lien que j’avais avec Tim et Oliv. Ce que nous vivions, ce n’était pas rose, non, mais quand nous arrivions à nous retrouver c’était un souffle d’air frais. Dire que j’avais fait des pieds et des mains pour rester près de sa base à l’époque alors que je débutais tout juste. J’attendais quelques instants avant de me rapprocher de ma meilleure amie, la prenant dans mes bras. Un soupire. Seul le bruit de nos pas sur le gravier se fait entendre. De nouveau le silence. Mon regard se pose sur les fleurs qu’Olivia a choisi cette année. Un léger sourire étire mes lippes. Il aurait adoré. Je repose doucement ma tête contre la sienne. C’est fou comme cela fait du bien de ne pas être seule dans ces moments là.

Alors que nous nous éloignions, je ne me peux m’empêcher de m’inviter chez elle. Je n’ai pas envie d’être seule et de ressasser dans mon appartement. Je me vois déjà venir. A ne pas dormir et à faire défiler des photos de notre passé. Sa réponse spontanée me réchauffe le coeur et lorsque je lui propose de boire entre filles, un léger rire m’échappe. Nous nous éloignons de sa tombe et en avançant, nous cherchons un réconfort pour revenir doucement à la vie. « Je peux me sacrifier et boire plusieurs bonnes bouteilles si cela te fait plaisir. » répondis-je avec un petit sourire aux lèvres. Nous faisions un détour pour nous ravitailler et je me chamaillais avec elle pour payer l’addition sous le regard dépité du caissier. Une fois chez elle, je la suivais alors qu’elle ouvrait la porte de son appartement. Mon regard se posa sur le dit bordel… si elle voyait chez moi. Je pouvais laisser trainer mes fringues, de la vaisselle, des tonnes de courrier. Le tout se cumulait sur la semaine et je prenais le temps de ranger une fois le week-end arrivé. Je répondis à sa petite blague. « Faut reconnaitre que c’est rare de pécho dans les cimetières ! » Je dépose mon manteau à côté de celui d’Olivia et retire mes baskets. Oui, j’ai beau adoré la mode… certaines fois… j’ai pas le courage de sortir les escarpins à talons… Mes yeux se posent sur le tricot. Je me retiens de la charrier avec cette activité. « Rosé ! On a dit bonne bouteille quand même ! » lui répondis-je amusé alors que je m’approchais des photos accrochées à son mur pour observer les personnes. Je me dirigeais vers la cuisine pour l’aider et j’attrapais des verres, faisant comme chez moi. « Sinon… C’est quand que tu prends mes mesures ? » J’avais cherché une connerie à lui dire voyant qu’elle n’arrivait pas à se poser et qu’elle cherchait de quoi se changer les idées. Devant ses prunelles interrogatrices, je reprenais. « Ben ouais, je veux mon poncho en tricot ! Rose poudré. Tu fais pas des motifs aussi ? Genre des licornes ou des Mickeys ? » Je filais vers le salon avec les verres et la bouteille pour esquiver une quelconque représailles. « Prends le tire-bouchon Oliv ! » Alors que je posais notre butin sur la table basse et tandis qu’elle me rejoignait. « Tu fais les sous-vêtements aussi ? » J’allais me prendre un truc dans la figure si je continuais mais au moins ça permettait de penser à autre chose.
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Olivia V. Baring
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Dim 28 Fév - 22:01
Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

« Je peux me sacrifier et boire plusieurs bonnes bouteilles si cela te fait plaisir. » Olivia laissa échapper un petit rire moqueur. Elle n’avait jamais douté de Charly et de sa capacité à se sacrifier pour l’alcool… Même si la notion de sacrifice pouvait être discutée dans ce contexte. De toute façon, la jeune femme état ravie d’avoir chez elle ce soir. Elle avait moins de scrupule à boire en compagnie de quelqu’un d’autre. Cela ne la faisait pas se sentir alcoolique, simplement festive et amicale. Même si ce soir, pour cet évènement, elle se rendait bien compte que le festif n’y avait pas sa place. Mais pour ce soir, bien peu de gens auraient osé lui faire un commentaire sur sa consommation d’alcool…

L’arrivée à son appartement se fit sans encombre. Olivia, ancienne militaire, était du genre rangée. Sauf quand elle se laissait aller les jours précédents celui fatidique de l’anniversaire de Tim. Elle ne sortait plus trop sur cette période et éparpillait les activités sur lesquelles elle ne restait que peu de temps, faute de concentration. « Faut reconnaitre que c’est rare de pécho dans les cimetières ! » Olivia lui sourit en retour. « Écoute j’avais flashé sur un petit vieux qui venait régulièrement mais c’est sûr qu’une bonasse blonde, j’y perds pas au change ! » Lui répondit-elle sur le même ton d’humour. Elle en avait bien besoin. De dire des conneries, de parler de choses comme si rien n’avait d‘importance. Cela lui permettait de souffler un peu, de soulever ce plomb sur sa poitrine quelques secondes.

Olivia sourit de nouveau au choix de boisson de Charly et s’exécuta docilement en sortant la bouteille de rosé du sac. La brune se retourna vers la blonde qui venait l’aider. Bien aimable la madame. « Sinon… C’est quand que tu prends mes mesures ? »  Olivia lui jeta un regard interrogateur. Mais de quoi elle parlait ? La jeune femme avait manqué un épisode... Les informations supplémentaires de Charly arrachèrent de nouveau, bien malgré elle, un sourire à la jeune femme. Mais qu’est-ce qu’elle était con des fois la Rosebury. Olivia posa ses mains sur le comptoir et prit un air faussement concentré. « Des motifs ? Ca va dépendre de quoi…  Je fais pas les bites, sache le, c’est ma limite !» Lui lança-t-elle alors qu’elle s’éloignait, la lâche ! Et encore, malgré elle, Olivia souriait. Ces blagues potaches, qui lui rappelait l’armée, permettait de détendre l’atmosphère. Comme ces médecins qui lâchaient totalement prise en soirée tant les responsabilités les étouffaient le reste du temps. C’était pareil pour elle. Cela lui permettait de souffler. Même si ce n’était pas les responsabilités mais bien la tristesse qui l’écrasait aujourd’hui.

Suivant les ordres de son acolyte de beuverie, elle sortit le tire-bouchon et la rejoignit sur le canapé. Olivia attrapa la bouteille et d’un geste expert, commença à l’ouvrir. Elle jeta un regard dépité à Charly bien qu’une lueur de défi y brulait. « Oh tu sais, j’ai lu que les strings en tricot était la nouvelle mode. Après ça doit pas mal gratter, donc faudra être sûre de pas le garder trop longtemps… » Elle détourna le regard de Charly, satisfaite de sa répartie, un sourire aux lèvres. Le bouchon émit ce si doux son alors qu’il s’échappait de la bouteille. Olivia sentit le bouchon, une sale manie qu’elle avait prise en regardant son père ouvrir le vin. Il paraissait que cette odeur donnait une indication sur la qualité du vin mais Olivia n’avait jamais été capable de le déterminer. De toute façon, le plus souvent elle buvait pour boire et non pour la dégustation… Cracher ses gorgées, elle n’avait jamais compris le concept. « Je sers la futur Miss Maillot Tricot 2020 ou elle boit de l’eau pour sa ligne ? » La Baring n’attendit pas la réponse de la principale intéressée, la connaissant déjà. Elle lui remplit un verre, bien plus que les doses habituelles, et s’en servit un également.

Reposant le rosé, elle souleva ensuite son verre bien haut. Un geste d’habitude. Mais alors qu’elle le faisait, elle ne sut pas vraiment à quoi trinquer. À leur solitude ? À l’anniversaire de Tim ? Au fait qu’il leur manquait chaque putain de jour ? A Charly qui était toujours présente en cette date si particulière ? A la gratitude qu’Olivia lui vouait pour cela ? A rien du tout ? Le visage d’Olivia se voila d’un drap de tristesse qu’elle n’arriva pas vraiment à dissimuler. « À ceux qui sont partis et à ceux qui restent. »
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Anonymous
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Sam 6 Mar - 19:33

Olivia & Charly
⚜  Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ?  ⚜

J’étais bien contente qu’Olivia accepte que je passe la soirée en sa compagnie. Cette journée ainsi que celle de sa mort, étaient pour moi comme éteints à jamais. Qu’importe l’année. A dire vrai, je ne faisais rien à ces dates. Elles étaient les siennes et le resteraient à jamais. Il y avait celle aussi qui marquait officiellement que nous étions un couple. Celle là… J’avais tendance à rester chez moi et à regarder de vieilles photos. C’était notre date à nous et je n’allais pas la partager au cimetière. Je n’aimais pas spécialement m’y rendre à dire vrai n’ayant jamais aimé à l’aise en ces lieux. Non je préférais me prendre un verre de vin et ressasser mes souvenirs en regardant des vidéos ou des selfies où nous avons l’air stupides. Stupides et amoureux. A cette pensée, me sacrifier pour plusieurs bouteilles, cela ne me semblait pas complètement aberrant.

Une fois les courses réalisées et arrivées à son appartement, elle me fait doucement rire en parlant de bordel. Si nous avions finies chez moi, elle aurait certainement fait une syncope. Il y avait la Charly du travail et celle dans la vie de tous les jours. Et cette dernière n’avait pas la même rigueur, surtout lorsqu’il s’agissait de ranger. Je n’avais pas le temps ! Si je voulais profiter entre le travail, le freerun et les sorties, certaines choses devaient être sacrifiées. Alors ma vaisselle trainant une semaine dans l’évier… Quand j’en usais… car j’avais la livraison facile, je devais l’admettre. Je n’étais pas une fine cuisinière. J’étais même catastrophique, Olivia pourrait certainement témoigner de mes tentatives carbonisées notamment sur tous types de gratins. « Oh je savais pas que tu faisais dans le vieux… C’est pour ça que Lyam était pas à ton goût. » Répliquais-je avec un sourire amusé. Sur ce coup, je m’étais bien plantée. Mais comme on le dit si bien, qui ne tente rien n’a rien. Je la regardais amusée alors qu’elle prenait appuis contre le comptoir avec une mine faussement désabusée. « Un petit fuck ? L’ongle vernis, pour que ce soit chic quand même. » Je lui adressais un clin d’oeil pour l’agacée un peu plus avec mon humour pourri. Mais c’était surtout une façon comme une autre de souffler après les émotions qui nous avaient submergées. C’était une terrible sensation qui semblait durer toute la journée. Ne rien faire, c’était y penser… Alors je nous dérobais de ce cycle infernal en sortant quelques idioties. C’était, de toute façon, ma spécialité.

Quand elle me rejoint sur la canapé, commençant à ouvrir la bouteille, cette fois, je lâchais un petit éclat de rire à sa remarque sur les strings en tricot. « Merde, je viens de l’imaginer et c’était pas terrible ! » Je l’observais respirer le liège comme elle faisait toujours. Je crois que j’avais pris cette habitude de la voir faire comme si j’attendais qu’un jour elle dise ‘hm, non, pas celle là’. Ce n’était jamais arrivé jusqu’à présent. Encore moins entre nous deux. Je n’étais pas une grande connaisseuse en vin. Amatrice, ça oui, par contre. « Bien sûr que tu me sers, je ferais du sport pour éliminer voyons ! » Réponse à la con que certaines nanas pouvaient sortir pour se donner bonne conscience. Au pire j’en chierai en tentant de grimper sur un mur deux ou trois jours. Et ce ne serait pas à cause des calories mais plutôt dû à la gueule de bois que je risquais de me payer.

Oliva leva alors son verre et je l’imitais mais le silence nous enveloppa, la triste réalité refaisant alors surface, nos boutades soudainement effacées. Mes prunelles claires s’accrochèrent aux siennes et ma gorge se noua instantanément. Une frisson hérissa ma chair à ses paroles. « À ceux qui sont partis et à ceux qui restent. » Incapable de répondre, j me contentais de hocher la tête et prenait une longue gorgée. La douce chaleur du vin glissa sur ma langue venant me réchauffer artificiellement de l’intérieur. Je soupirais, détournant un instant le regard, fixant le contenu de mon verre, qui avait certainement un peu trop diminué pour une seule gorgée. « Il me manque tellement. Je déteste les gens qui disent, ça passera avec le temps. Ca passe jamais en fait. » Fataliste. Ma voix était désabusée. Son absence avait créé un vide. Que je n’avais jamais réussi à combler depuis son départ. Je pense que je le faisais aussi volontairement. Eloigner les hommes. Le risque de m’attacher. De souffrir. Encore. C’était plus simple de les tenir éloigner et de simplement profiter des plaisirs charnels. Et puis Tim… Il était juste impossible à remplacer. J’aurais l’impression de le trahir et rien que cette pensée pouvait me suffire à me barricader davantage. « J’ai jamais… Tu sais… Je peux pas me remettre en couple dans ma tête. C’est juste impossible. » J’étais persuadée que s’il avait été encore avec nous, je serais mariée et peut-être même enceinte. J’imaginais souvent cette vie qui n’existerait jamais. Je pris une nouvelle gorgée. L’alcool ça faisait oublier un peu au moins même si ce n'était que temporaire.…
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Olivia V. Baring
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Dim 21 Mar - 21:45
Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

« Oh je savais pas que tu faisais dans le vieux… C’est pour ça que Lyam était pas à ton goût. »  Olivia se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire. Ah bah ça…. Si y avait eu que l’âge de Lyam qui l’avait désintéressée, ça en aurait été presque triste ! Non, au grand dam de Charly, Olivia n’était pas tombée dans les bras fort et virils de son frangin. Peut-être était-ce le fait qu’il était un ami et un collègue ? Qu’il était plutôt un grand frère qu’un amant ? Peut-être tout simplement que l’ex-pilote n’était juste pas intéressée par les Rosebury… Bref, cette histoire de couple l’avait bien fait marrer dans tous les cas. Lyam beaucoup moins, ce qui ne changeait pas beaucoup d’ailleurs de toutes les conversations qui tournaient autour de sa vie sentimentale. Il n’aimait pas en parler et Olivia avait appris à l’embêter sur le sujet ou à se taire. Du coup, tous les ragots elle se les gardait et attendait patiemment Charly pour pouvoir en discuter. C’était puéril les ragots mais qu’est-ce que ça faisait du bien parfois. « Mais oui, on va dire que c’était pour ça ! »

Peut-être aurait-elle dû en sortir des ragots ce soir-là ? Cela leur aurait peut-être permis de passer la soirée à penser à autre chose ? Se saouler en papotant et critiquant. Ou en débattant de motifs improbables en tricot… Olivia pouffa de rire devant la proposition de Charly et elle rangea l’idée dans un coin de sa tête, sait-on jamais ! Elle capta le regard de la blonde et se détourna aussi vite pour ne pas partir dans un fou-rire. La jeune femme se concentra plutôt sur le tire-bouchon.

Olivia fut ensuite satisfaite de sa boutade sur les slips en tricot et sourit en débouchant la bouteille. Alors qu’elle servait la Rosebury, elle haussa un sourcil devant son air faussement outrée. Ah oui du sport… La jeune guide n’aurait su dire si Charly lui parlait d’entrainements militaires, de son truc de parkour improbable ou juste de ses conquêtes de soirée. Elle décida de faire part de son interrogation par des sous-entendus plus qu’évidents. « Du sport hein… Tu sais qu’ils ne se valent pas tous hein ? » Des conneries, des boutades, des choses pour éviter de penser, éviter d’y penser. Alors qu’Olivia levait son verre, elle sut que la tristesse allait la submerger, que ses défenses patiemment construites allaient de nouveau voler en éclat.

Charly hocha la tête et Olivia l’accompagna en buvant elle aussi une gorgée de rosé. Un silence. L’une et l’autre ne savaient plus quoi dire. Comme à chaque fois. Il n’y avait peut-être pas grand-chose à dire. « Il me manque tellement. Je déteste les gens qui disent, ça passera avec le temps. Ça passe jamais en fait. » En effet, certains racontaient que le temps apaisait le deuil. C’était faux, si faux. Cela faisait presque cinq ans et la douleur d’Olivia était toujours identique. Mais la fréquence, cette dernière changeait. Les premiers mois, la jeune femme avait cru se noyer tous les jours. Et puis à force elle trouvait un jour de répit puis deux puis dix, répit où elle pouvait fabriquer des murailles pour se protéger. Mais dès que la tristesse revenait, tout volait en éclat, aussi dévastatrice que la première fois, et tout était à recommencer. Olivia avait appris à vivre avec, comme une vieille amie qui visitait de temps en temps. Au début elle aurait donné beaucoup pour que cela s’arrête : arrêter de souffrir. Mais ensuite, elle avait entendu quelque part que le deuil n’était que l’amour qui restait pour la personne disparue. Et cet amour elle ne voulait pas qu’il aille où que ce soit. Pour son frangin elle avait encore des tas, à l’infini. « Ça passe jamais. » Reprit-elle mot pour mot. « Peut-être que ça se transforme aussi avec le temps… Je sais pas, j’espère. J’ai toujours la rage qu’il ait pas eu le droit à sa vie. Il la méritait plus que quiconque. »

Olivia détacha son regard de son verre et le posa sur Charly alors qu’elle abordait sa vie sentimentale. Elles n’en parlaient pas beaucoup toutes les deux, pas de manière sérieuse en tout cas. Bien sûr elles se racontaient leurs diverses aventures, leurs mauvais et leurs bons coups. De toute façon, ni l’une ni l’autre ne semblait réussir à avoir une relation saine et stable qui durait plus de quelques mois. Pour des raisons différentes mais le résultat restait identique. Olivia resta silencieuse quelques seconde avant de répondre. Elle haussa les épaules et reprit une gorgée. « Y a qu’un seul Tim… Faut juste accepter qu’il y aura jamais personne comme lui… Et continuer. Mais putain qu’est-ce que c’est dur. » La jeune femme eut un petit sourire triste. « T’imagine l’horreur, on aurait peut-être été légalement de la même famille ! Tu m’aurais pas supportée de toute façon… » Une nouvelle gorgée. « Mais t’aurais peut-être eu ton string en laine plus tôt. » Olivia tenta de se raccrocher à l’humour pour éviter de tomber et de s’écraser dans la tristesse. Mais son petit rire sonnait faux. Cette branche sur laquelle elle comptait pour la retenir était de plus en plus fine et cassante. Cela n’augurait rien de bon. « Je sais pas comment aurait été nos vies si… » Elle ne finit pas sa phrase. Ce soir, elle n’arrivait pas à le dire à voix haute : si Tim était encore là.
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Mar 30 Mar - 1:27

Olivia & Charly
⚜  Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ?  ⚜

Pourquoi j’avais tenté de caser Olivia avec Lyam ? Parce que mon frangin était un mec bien. Parce que ma meilleure pote était une fille bien. Je m’étais dit qu’ils allaient bien ensemble, quand je les mettais à côté. Oh je sais ce que vous pensez. Et Doryan ? Doryan était un mec bien… mais pas pour se poser en couple. Malheureusement, mon plan mission Cupidon n’avait pas réellement fonctionné. Olivia ne m’en avait pas trop voulu et quant à Lyam… il était étrangement habitué à se retrouver soudainement nez à nez avec une jeune femme ou encore à recevoir des SMS d’inconnues que Doryan et moi lui trouvions. M’occupez de la vie sentimentale de mon frère m’évitait de penser à la mienne. C’était une très bonne distraction à mes yeux. « Je sais ce que je dois chercher maintenant. » Je lui envoyais une oeillade entendue. Mon Dieu… Je n’imaginais tellement pas mon amie avec un vieux croûton. L’image me fit lâcher un léger rire toute seule. Elle ne fut d’ailleurs pas en reste alors qu’elles se mirent à parler tricot et d’idées de motifs possibles. C’était pour ce genre de chose que j’aimais tant Olivia. Nous pouvions partir au quart de tour sur des sujets totalement stupides. Rire de choses qui auraient laissé circonspect plus d’un. Nous pouvions parfois nous prendre la tête sur des sujets qui nous tenaient à coeur sans pour autant s’en tenir rigueur. Et puis il y avait ces instants où l’une était là pour l’autre. Ou comme ce soir où nous étions là, ensemble.

Je l’observais ouvrir la bouteille et réclamais avec véhémence mon dû. Je m’imaginais bien, tiens, faire un défilé en maillot de bain tricot…  « Dis donc espèce de petite coquine ! Et puis selon la position, tu peux carrément brûler des calories ! » Elle me tendait une perche, je me devais de la saisir à pleines mains. Parce que cela évitait de penser à cette journée et à ce qu’elle représentait. Cela apaisait l’espace de quelques secondes l'atmosphère qui était si lourde… Comme une bouffée d’air frais pour permettre de souffler un peu. Mais la réalité nous rattrape toujours. Et puis il y avait un temps pour tout… Je pris quelques gorgées de mon verre, m’installais en tailleur dans son canapé, me mettant à mon aise. Je finissais par reprendre la parole, disant que le temps n’effaçait rien et Olivia confirma mon propos. Se transformer ? Je ne savais pas réellement. Je hochais doucement le visage alors qu’elle disait qu’il aurait mérité de vivre sa vie.

Il me manquait. Je n’avais pas d’autres mots. Souvent je regardais des photos, écoutais des vidéos. Pour entendre sa voix que j’avais parfois l’impression d’oublier. J’avais longtemps gardé un de ses pulls, mais l’odeur s’était perdue avec le temps… Ca, oui, le temps l’avait effacé. Si j’avais perdu mon petit-ami, elle, c’était son frère… La peine était sûrement différente. Je n’imaginais même pas qu’il puisse arriver quoi que ce soir à Doryan ou Lyam… « J’ai tellement l’impression que personne ne lui arrive à la cheville… Et dans ma tête, c’est peut-être con, mais m’engager avec un autre, ça serait le trahir. » J’avais lâché le morceau. D’une, à mes yeux, aucun homme ne pouvait l’égaler et de deux, je ne pouvais pas le remplacer. C’était tout simplement impossible. Je secouais la tête à sa remarque suivante. « Arrête de dire des bêtises… Ca aurait été tout simplement parfait. », Mais la perfection, elle n’était pas de ce monde. Dieu avait décidé de rappeler Tim à ses côtés, que cela nous plaise ou non. Pourtant je plissais les yeux, amusée par sa remarque sur le string en tricot. « Toi… tu ne voulais pas avoir à t’occuper d’un neveu ou d’une nièce pour vouloir m’offrir un truc pareil. » Je prenais de nouvelles gorgées de mon verre. Je buvais peut-être un peu vite. J’aimais boire et m’amuser, mais je ne tenais pas vraiment l’alcool, mais ce soir, j’en avais besoin… D’ailleurs à sa phrase suivante, je bus une nouvelle fois. « J’y pense souvent… » Si j’avais parlé de nièce ou neveu, c’est parce que j’avais réellement eu ses envies dans ma tête. Je le projetais dans un avenir lointain à l’époque. Tristement, je n’avais pas eu l'occasion de concrétiser tout cela sauf dans les histoires que je me racontais dans ma tête.« Je ne sais même pas si tout ce que je m’imagine serait vraiment arrivé. Si ça se trouve c’est lui qui ne m’aurait pas supporté. » dis-je dans un petit rire. « Mais dans ma tête, notre conte, il se termine par : ils se marièrent heureux et eurent beaucoup d’enfants » Je vidais finalement mon verre, le posais sur la table basse et le poussais vers mon amie. Je tapais dans mes mains pour me sortir de cet état d’esprit nostalgique. « Ressers-moi Baring ! Je veux finir bourrée à danser dans ton canapé avec toi ! » Je me levais et allais dans la cuisine. « Je ramène les chips, tu veux quelque chose ? » Oui je faisais vraiment comme chez moi… Je revenais, déposant le tout sur la table. « Et sinon… Des ragots en ce moment ? » Oui je tentais une porte de sortie. Est-ce qu’on avait le droit ? Je ne savais pas trop, mais nous allions finir par pleurer et chercher une lame pour nous trancher les veines à ce rythme…
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Olivia V. Baring
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Dim 11 Avr - 16:25
Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

« Je sais ce que je dois chercher maintenant. » Olivia secoua lentement la tête pour effacer son sourire. Elle connaissait les capacités de nuisance de Charly. Il n’y avait qu’à voir avec Lyam. Le pauvre, il n’était pas gâté par sa fratrie ! Alors si Olivia devenait aussi la proie d’une Charly déterminé à lui trouver une âme sœur, elle n’était pas vraiment sûre de réussir à y survivre ! La conversation divagua encore sur des sujets légers, stupides presque, compte tenu des raisons de leurs présences à toutes les deux.

Alors qu’Olivia renchérissait sur les sports qui ne se valaient pas tous, la répartie de Charly ne fut pas longue à lui parvenir. L’éclat de rire de la Baring vint ponctuer la phrase de la blonde avec une spontanéité qui l’étonna elle-même. « Je n’ai aucun doute dans tes capacités sur le sujet Charly… » Répondit-elle avec une moue qui trahissait l’ensemble des sous-entendus qui lui venaient en tête. Olivia aurait voulu qu’elles restent comme ça : sans se soucier des tristesses, des échecs, des regrets. Elle voulait rire comme si sa vie en dépendait. C’était peut-être en un sens déjà le cas.

Les deux filles trinquèrent et le silence s’installa. C’était prévisible d’être ainsi ballotées dans une sorte de montagne russe émotionnelle qui les faisaient passer du rire aux larmes. Un classique pas vrai ? Timothy aurait dû vivre. C’était une affirmation sur laquelle aucun débat n’était nécessaire. Et aujourd’hui, Olivia se demandait même s’il n’aurait pas mérité de survivre plus qu’elle-même. La jeune femme ne savait même plus ce qu’elle était devenue. Quel était l’adage déjà ? On mourrait en héros ou on vivait suffisamment longtemps pour devenir le méchant ? Tristement vrai. Olivia releva les yeux vers Charly lorsque celle-ci recommença à parler.  La guide haussa mollement les épaules. « Peut-on vraiment trahir quelqu’un qui n’est plus là ? » Elle plongea son regard dans celui de la Rosebury. « En tout cas, ce n’est pas moi qui te dirait quoi que ce soit si tu rencontres quelqu’un. Tim est… Passé à côté de la vie qu’il devait avoir. Ce n’est pas une raison pour que nous en fassions de même, non ? » Elle avait l’impression d’entendre Tim à travers sa bouche. C’était bien un truc grandiloquent et dramatique qu’il aurait pu lui sortir tiens ! Elle sentait que sa raison était d’accord avec ses paroles… Mais qu’est-ce que ça faisait mal de les prononcer.

Olivia ne put retenir un petit sourire triste sur la perfection qu’elles auraient été comme famille. « Perfection » vraiment ? Et des neveux ou nièces ? Toutes ces choses auxquelles elle n’avait jamais vraiment pensées. Que s’était-elle dit déjà avant tout cela ? Qu’elle y réfléchirait lorsque cela deviendrait véritablement sérieux… Le sérieux de la vie avait été plus rapide que le sérieux de la relation. Saloperie de vie. « Je suis sûre que même avec un slip kangourou t’es canon, alors je ne me suis pas trop inquiète. » Répondit Olivia. Et alors qu’elle s’interrogeait sur ce qu’aurait été leur vie si Tim était encore en vie, Charly acquiesça. « J’y pense souvent… » . Un petit sourire triste accueillit les paroles de Charly. Oui, le conte se terminait comme ça. Et leur histoire aurait dû se finir ainsi. Cela aurait été beau, glorieux, romantique. « Mon frère était insupportable depuis sa naissance, c’est toi qui l’aurait pas supporté t’inquiète ! » Mais comme elle l’avait dit : personne ne saurait jamais. Des « si » si nombreux que des centaines de romans auraient pu être écrits à ce sujet.

« Ressers-moi Baring ! Je veux finir bourrée à danser dans ton canapé avec toi ! » Cette remarque fut comme une main la remontant à la surface. Elle put de nouveau respirer et alléger un peu le poids sur sa poitrine. « Oui Cheffe ! » Répondit l’intéressée en refaisait un tour de rosé pour leur deux verres. « C’est bon pour moi. Quoique tu peux attraper les petites tomates s’il te plait ? Ca me fera me sentir moins mal à mon entrainement ce week-end… Et ramène tes fesses, les verres sont servis »

La jeune femme attrapa son verre et posa son coude sur le dossier du canapé. Elle pouvait ainsi se tourner complètement vers Charly. Surtout que celle-ci lançait un de leurs sujets favoris. « Et sinon… Des ragots en ce moment ? » Olivia ne se fit pas prier pour sauter sur ce sujet qui éloignait la tristesse et Tim un instant. « La semaine dernière j’étais en mission avec Dolokhov. Ce gars est vraiment insupportable. Tu sais qu’il a parié mon cul aux fléchettes ?! Heureusement qu’il est bon le con sinon c’est lui qui passait à la casserole… » Elle laissa de côté la traque qui avait suivie ou les remarques d’Ambrose sur sa gueule défoncée par Tobias. Après quelques semaines, les hématomes s’étaient résorbés mais bon… C’était un sujet dur qu’elle ne voulait pas ajouter à leur peine du moment. Se foutre de la gueule d’Ambrose était bien plus drôle. « Oh et je suspecte Robin de coucher avec Eliza… Non pas que ce soit étonnant de la part de Robin mais bon… » Elle but une gorgée. « Et de ton côté ? Des infos ? » Il y avait aussi son barman qu’elle côtoyait parfois… Mais Olivia n’allait pas balancer tous ses ragots d’un coup comme une débutante ! Elle voulait en apprendre aussi et elle se doutait que Charly en connaissait une belle palanquée...
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Mar 25 Mai - 17:28

Olivia & Charly
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Je m’amusais à dire à Olivia que j’avais à présent en tête les critères pour lui trouver un mec. Cela avait été un échec avec Lyam, mais je ne doutais pas de mes facultés en matière de Cupidon. Et vu l'expression qui traversa le visage de ma meilleure amie, je ne doutais pas qu’elle le croit aussi. Je ne pus m’empêcher de rire. Ce n’était pas comme si j’avais tenté de la caser avec Lyam, lui que je tentais de mettre en couple comme un défi permanent. C’était d’ailleurs le cas, puisqu’il s’agissait d’un grand jeu et surtout un pari avec Doryan. Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille, mais eux… il n’avait pas cette excuse, il m’avait adoptée.

Lorsque le sujet dériva sur le sport… je ne pus que me saisir de la perche que m’avait tendue Olivia. C’était facile, je devais l'admettre, mais impossible de résister. D’ailleurs, un sourire satisfait étira mes lippes alors qu’elle éclatait de rire. Cela faisait du bien d’entendre cet éclat joyeux dans cette ambiance pesante et morose qui nous entourait. « Je t’avais dit de te mettre au Yoga, la souplesse, il n’y a que ça de vrai. » Je me mettais à hausser les sourcils de façon exagérée et je ris légèrement de ma propre bêtise. Malgré ces taquineries et cette bonne humeur apparente, ce n’était qu’en surface. La réalité nous rattrapa bien trop facilement alors que le silence venait s'installer autour de nous tandis que nous entrechoquions nos verres.

C’était étrangement comme sensation. Un coup, nous tentions de chasser notre chagrin avec quelques stupidités, un autre, cela revenait deux fois plus fort. C’était pourtant impossible de faire comme si de rien était malgré le fait que nous étions toutes les deux de bonnes vivantes et que nous cherchions à nous échapper de tout cela entre deux boutades. Les phrases qui suivirent sur Timothy ravivèrent toute la douleur de sa perte. Je tentais d’étouffer tout cela au quotidien, mais je me rendais bien compte que j’en étais incapable. J’avouais d’ailleurs à Olivia que si  je ne parvenais pas à me stabiliser avec un homme, c’était tout simplement parce qu’il était encore trop ancré en moi. Au regard de tous je suis simplement une jeune femme qui s’assume et qui s’amuse. Pourtant dans le fond, je sais que je suis plus perturbée par ce que j’ai vécu. L’histoire de mes parents, la vraie qu’Olivia connaît et puis la perte de Timothy m’ont chamboulée. Plus que je ne veux l’admettre, plus que je ne le montre aux personnes qui m’entourent. Mon regard se plante dans celui de ma meilleure amie alors qu’elle me demande si c’est vraiment possible de trahir quelqu’un qui n’est plus là. A mon tour je hausse doucement les épaules. C’est peut-être stupide, mais c’est ce que je ressens. « C’est une idée qui ne me quitte pas… » Etait-ce fou de se dire qu’il était mort en m’aimant et que ce sentiment serait donc éternel ? Je n’étais pas une très grande pratiquante, mais j’aimais croire en la religion et cette idée de retrouver ceux qu’on avait perdus. Comment le retrouver si je me permettais de m’éprendre d’un autre ? Que penserait-il de là-Haut ? Je lâchais un soupir et plongeais dans mon verre pour éviter de penser à ce genre de chose. Je ne répondais pas à sa phrase suivante parce que je savais que quelque part elle avait raison, mais j’étais incapable d’assimiler et surtout de le prendre en compte pour passer à autre chose.

Je m’étouffais à moitié alors qu’elle me parlait de slip kangourou. « Purée, dis pas des trucs pareils quand je bois. » finis-je par ajouter en riant. Elle avait une sacrée imagination la Baring… Lorsqu’elle déclara que son frère était insupportable, j’eu un petit sourire. C’est vrai qu’on passait notre temps à se chamailler. Pour rire la plupart des fois. C’était plus un jeu entre nous qu’autre chose. Mais Tim était vif d’esprit, il avait de la répartie et surtout, il n’était pas du genre à stagner et ne rien faire. Une dynamique vivante dans laquelle je me complaisais à la perfection. Pour certains, cela pouvait paraître épuisant, mais pour moi, c’était tout simplement l’idéal. Alors que je réclamais finalement à boire, je m’exclamais en me levant « Tu sais quoi ? T’as raison, on devrait faire des trucs qu’on a jamais fait pour ne rien rater de notre vie ! » Je me dirigeais dans la cuisine et prenais de quoi nous ravitailler. Je grimaçais alors qu’elle parlait de tomate. « En fait c’est toi qui veux concourir pour Miss Tricot ! » dis je en revenant et déposant les entremets sur la table. J’attrapais une poignée de chips prête à écouter les potins qu’Olivia avait sous le coude.

Première victime ? Celui que je considérais comme un frère, rien que ça. Je pouffais alors qu’elle me racontait leur aventure. « J’aurais aimé voir ça tien ! Rho et puis, il est pas insupportable. Faut juste apprendre à le connaître. » Ambrose… il était mon premier souvenir. Je m’étais accrochée à lui telle une sangsue à l’époque. Moi je parlais trop, lui pas du tout, alors que nous étions gamins, l’équilibre était parfait… Heureusement depuis il s’est mis à parler… « Décidément ! Je vais être la seule du Blood Circle sur laquelle il sera pas passé ! » dis je en riant. « Laisse-moi réfléchir… Ah si ! Si tu entends dire que Doryan se trimballe des MST, c’est ma faute. » Je lui adressais un grand sourire qui se voulait innocent alors qu’en vrai, je ne m’en voulais pas du tout et cela se voyait. « Sinon je crois qu’Ambrose a une nana, mais qu’il veut pas m’en parler. Il assume pas je crois. » faut dire que c’était pas trop son genre en plus d’être en couple. « Faut avouer que l’avantage d’être en couple… c’est que quand t’as envie de baiser, au moins le mec est direct sous ta main. Y’a un truc à méditer, je crois ! »  Je regardais un instant autour de moi et m'exclamais.  T'as pas un crayon et du papier ? On va se faire une bucket list ! »
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Sam 12 Juin - 23:44
Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

Olivia secoua la tête, hilare mais dépitée par les sous-entendus toujours plus tendancieux de Charly. Au moins avec cette dernière avait-elle trouvé quelqu’un à la mesure de son esprit mal placé. En même temps, elle n’avait côtoyé que des gars dans la majeure partie de sa scolarité et de sa vie professionnelle : cela avait été une question de survie. Elle se fit la remarque que Charly, jolie blonde qui pouvait bien passer pour innocente, lui ressemblait en bon nombre de points. Peut-être était-ce pour cela qu’elles s’étaient si bien entendues si vite.

« C’est une idée qui ne me quitte pas… » La jeune femme détailla Charly, un voile de tristesse s’étant lentement mais surement déposé sur son regard. Au combien elle la comprenait sur ce point. Qu’est-ce qu’elle avait eu envie d’hurler en apprenant la disparition de Tim. En fait, parfois, il lui semblait que c’était permanent. Hurler à cet Univers qui l’avait abandonné un nombre incalculable de fois et qui continuait de lui faire mordre la poussière. Mais à chaque fois elle avait continué d’avancer. Car elle ne voulait pas trahir Tim. Même mort, cet idiot continuait de l’emmerder. Un petit sourire accompagna ces paroles. En un sens il continuait de veiller sur elle, comme le grand frère qu’il avait toujours été, petite voix dans sa tête lui intimant de se mettre à couvert ou de ne pas boire ce dernier verre. C’était déjà ça. Mais qu’aurait-elle donné pour qu’il la prenne une dernière fois dans ses bras ? Qu’il lui frotte l’épaule en lui disant qu’elle allait gérer comme à chaque fois ?  Que les parents seraient fiers d’elle ? Qu’elle pourrait compter sur lui quoi qu’il arrive ? Et qu’il lui botterait les fesses lui-même si elle faisait des conneries… Tout. Elle aurait tout donné. Oui, les câlins de son frère lui manquaient énormément.

Et de nouveau les regrets et la tristesse s’effacèrent, juste un instant, devant une boutade. Olivia prit un air faussement dégouté en évitant quelques gouttes qu’avaient failli recracher Charly. Elle rit encore et reprit une gorgée, se moquant sans se cacher de sa comparse. « Tu sais quoi ? T’as raison, on devrait faire des trucs qu’on a jamais fait pour ne rien rater de notre vie ! » Olivia la suivit du regard avec curiosité. Pour le commun des mortels, toutes les deux avaient eu des vies plutôt remplies ! Olivia avait du mal à s’imaginer ce qu’à quoi pouvait bien penser la blonde. Mais voilà déjà que cette dernière se foutait de sa gueule avec ses tomates ! Olivia s’offusqua faussement. « Les légumes c’est important ! Et puis tu sais très bien que je te suivrai où tu voudras. Oui même pour faire Miss Tricot si nécessaire ! Mais pas toute seule non mais oh ! »

Voilà que la discussion s’alignait avec ce qu’adorait Olivia : les potins. Plus encore lorsque cela signifiait se moquer gentiment de ses collègues tout en, en un certain sens, relâchant la pression de leur job officieux. De pouvoir raconter avec légèreté des anecdotes de filature ou de combat rendait la pilule plus facile à avaler. Se détacher de sujets graves pour continuer d’avancer. Ce qu’elle faisait déjà en un sens sur le sujet de la mort de Tim. Olivia laissa échapper un reniflement moqueur. « Mouai… Des excuses. Il est quand même vachement insupportable Dolokhov ! » Olivia prit une gorgée de son verre et sourit à la remarque de Charly. C’était sûr que Robin était plutôt connu pour courir la gente féminine. Elle le connaissait depuis longtemps. Elle avait même une fois essayé pour voir. Ils avaient tous les deux conclus qu’être amis leur allaient mieux. Cela n’empêchait pas Olivia de commenter ses conquêtes. A la confidence sur Doryan, les yeux d’Oli se remplirent d’une satisfaction malsaine. « Oooh, le pauvre… Je ferai tout pour ne pas l’ébruiter ou lui en parler… » Répondit-elle aussi innocemment que Charly. Tout ce qu’elle pouvait faire pour emmerder Doryan lui allait très bien. Et elle allait évidemment lui en parler ! Olivia prit un air pensif. « J’avais essayé de le cuisiner le Dolokhov sur le sujet mais il a rien voulu lâcher… J’étais sûre qu’il y avait quelque chose... La pauvre fille en tout cas ! Elle sait pas dans quoi elle s’engage… » Ajouta Olivia en secouant la tête. Pauvre fille effectivement. Avait-elle des envies de suicide pour ainsi se laisser tomber dans les bras d’Ambrose ? A creuser donc.

« Faut avouer que l’avantage d’être en couple… c’est que quand t’as envie de baiser, au moins le mec est direct sous ta main. Y’a un truc à méditer, je crois ! » Olivia acquiesça. « Amen à ça ma sœur ! » Répondit-elle en riant. Elle prit un air plus concentré. « Mais après tu l’as sur le dos toute la journée ton mec, tu te coltines la belle-famille… » Elle lui fit un clin d’œil. Olivia n’était pas très honnête, après tout Charly avait eu bien de la chance avec elle comme belle-famille non ? Mais voilà déjà que Charly lui parlait de bucket list. De nouveau la curiosité piqua Olivia. « Si, je dois pouvoir te trouver ça. » Elle joignit le geste à la parole et sortit d’un tiroir ce que cherchait Charly. « Qu’est-ce qu’il fait y mettre dans ta bucket list ? De vrais trucs ? Des rêves ? N’importe quoi ? » La jeune femme commença à se creuser la tête en reprenant une gorgée de rosé. Que voulait-elle faire ? Se projeter ainsi, elle n’aimait pas ça. Parce que cela lui indiquait qu’il y avait un avenir. Et alors elle ne saurait pas du tout quoi y faire… Peut-être fallait-il donc qu’elle le remplisse cet avenir avec pourquoi pas…. Une bucket list ! Olivia tendit à Charly le crayon et le papier. « Avoir un épagneul breton ? Resauter en parachute ? Aligner deux sorciers dans un seul tir ? Ce genre de choses ? » Tenta-t-elle. Ce n’était que des choses sans importance.
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Mar 3 Aoû - 1:17

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Cette soirée était à l’image des montagnes russes, tels nos sentiments qui ne cessaient de faire des hauts et des bas. Cela basculait d’une pensée pour Tim à une petite boutade pour essayer de se détendre. D’ailleurs, c’était pour cela que j’avais voulu la coller ce soir. Ne pas ruminer seule dans mon appartement, caché sous un plaid à manger de la glace. A deux, on tentait de se tirer vers le haut même si c’était à coup d’alcool et de remarques totalement puériles. Mais je lui avais confié des choses que j’avais longtemps gardées pour moi. Seul Doryan à force de sortir avec moi et de finir complètement bourré ensemble avait eu ce genre de confidence. Je n’imaginais pas faire une vie amoureuse sans Tim. J’avais les méthodes d’un coureur de jupons. Je draguais en soirée, ne voulais jamais m’engager. Fuyais les pots de colle. Il m’était arrivé de partir en sourdine au petit matin pour éviter d’avoir à discuter avec le mec… J’avais un réel problème avec les relations de couple. Mais ça m’allait bien ce mode de vie sans attache dans le fond. J’avais connu l’amour, je n’en serais jamais déçu puisqu’il serait éternel à travers la mort. Je ne voulais donc ni trahir Tim, ni jamais revivre un tel déchirement dans mon âme. Il me manquait clairement une part de moi depuis qu’il nous avait quittés. Parfois je me trouvais égoïste. C’était mon fiancé, mais pour Olivia, c’était sa chair, son sang. Je n’imaginais même pas perdre Doryan ou Lyam…

Je m’étais levée pour aller nous ravitailler et une brillante idée traversa mon esprit. Faire une bucket list. Brillante ou alors inspirée par la boisson qui commençait déjà à me faire tourner la tête, au choix. J’adore faire la fête et boire, mais je ne tenais clairement pas l’alcool. Fort heureusement, je l’avais joyeux ce qui rendait les soirées inoubliables. Enfin quand je n’avais pas trop abusé non plus. « On picole ! Depuis quand les légumes c’est important quand on picole ? Et arrête avec cette histoire de Miss Tricot, je te jure que je vais trouver un casting et nous y inscrire ! » Tiens en voila une idée pour la bucket list !

Je revenais m’installer et commençais avec Olivia un sujet terriblement palpitant : les potins. Et quoi de mieux que de démarrer par Ambrose ? Je cherchais à le défendre face à mon impétueuse meilleure amie, mais je devais reconnaître qu’il fallait savoir par quel bout le prendre lorsqu’on ne le connaissait pas bien. « Quand on était gamins, c’était marrant. Il ne parlait pas, moi je collais et je piaillais en permanence. Le duo improbable à l’hôpital, je te jure. » Je riais en me rappelant m’être accroché à lui sans réellement savoir pourquoi. Un petit blond aux yeux bleus comme moi. J’avais trouvé qu’il ressemblait à un ange. Ce qu’il était loin d’être à présent si on prenait deux minutes pour réfléchir à ce qu’il faisait maintenant chez les Blood Circle. Je laissais un rire s’échapper alors qu’elle se régalait de mon histoire de MST avec Doryan. J’en étais certaine. « Allé je te raconte. Je lui avais lancé le défi d’aller draguer une geek dans un bar. Et il était à deux doigts d’avoir son téléphone. Du coup, je me suis fait passer pour son ex en disant qu’il m’avait filé une maladie vénérienne. » J’en riais encore. La fille et ses copines avaient détalé. Je hochais doucement la tête quant à la potentielle petite amie d’Ambrose. « C’est tellement pas son genre de se poser en plus. » dis je songeuse. Je me demandais pourquoi il ne m’en avait pas parlé surtout. Il faudrait que je le cuisine. Je trouvais quand même un avantage au fait d’être en couple et buvais une gorgée avec un air pseudo fier alors que Liv disait amen. « Si tu connaissais la belle soeur que je me tapais avant ! » Moqueuse, moi ? Jamais.

Finalement, je revenais sur mon idée de bucket list. Olivia me trouva de quoi écrire. Je posais mon verre et notais nos prénoms tout en haut de la feuille. « Non non non ! Et depuis quand tu veux un épagneul breton toi ? » Oui entre tuer deux sorciers et le chien, j’avais choisi ce qui me choquait le plus. « Noooon, c’est plus genre euuuuh, aller à l’aéroport et prendre le premier avion qui part, passer le permis moto, faire l’amour à trois ou bien se faire tatouer un truc. Oh ! Viens ! On se fait tatouer un truc ensemble ! » Hop je note sur la feuille. Je n’avais pas de tatouage du tout pour ma part. Pas que je n’aimais pas ça, mais je n’avais jamais eu de merveilleuse idée pour l’ancrer dans ma peau à vie. « Qu’est-ce qu’on a jamais fait, qu’on pourrait mettre là-dessus ? » demandais-je en fixant ma meilleure amie.
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Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

En un sens, Olivia avait déjà jalousé son frère lorsqu’il était avec Charly. Non pas qu’elle voulut être avec Charly, non, c’était surtout l’idée d’un couple stable et uni qui lui avait semblé attirant. Tim et cette dernière allaient si bien ensemble, si joyeux et si parfaits qu’Olivia s’était un temps demandé pourquoi elle n’avait jamais été capable de connaître cela. Peut-être avait-elle hérité des mauvais gènes de la famille Baring ? Son frère avait de toute façon toujours été un modèle, que ce soit pour elle ou pour Emily. Il était cette personne que personne ne pouvait détester, ni à qui on ne pouvait reprocher quoique ce soit. Enfin, du point de vue d’Olivia, point de vue qu’elle assurait impartial. Mais après plusieurs années, Olivia ne s’était plus voilée la face : si Tim avait été le gars parfait toute sa vie, c’était parce qu’il était mort trop jeune pour pouvoir trébucher sur la fine ligne de l’éthique. Pas comme Olivia qui elle s’y était étalée de tout son long… Qu’importe, aujourd’hui cela n’avait plus vraiment d’importance.

Un sourire accompagna la réponse qu’Olivia fit à Charly. « C’est pour compenser tes excès Rosebury ! Et très bien, j’arrête car je te sais parfaitement capable de le faire ! » Dit-elle mi-rieuse, mi-horrifiée à cette possibilité de concours de Miss Tricot. Elles repartirent dans leurs discussions, un verre à la main, pour faire ce qu’elles adoraient : s’échanger des potins. La première cible fut Ambrose Dolokhov que les deux filles connaissaient. Olivia s’amusait de se moquer mais il lui faisait tout de même froid dans le dos. Elle l’avait vu à l’œuvre, que quelques semaines plus tôt lors d’une mission en duo. Il lui avait sauvé la vie mais avait montré la face sombre de tueur qu’il se plaisait à revêtir face aux sorciers. Et elle oubliait parfois que Charly avait grandi avec lui. Olivia servit à Charly un sourire poli lorsque cette dernière raconta ses souvenirs. Tout le monde n’avait pas eu une vie tranquille.

La cible suivante fut bien sûr le plus insupportable des Rosebury : Doryan. Qu’Olivia ne pouvait pas le piffrer celui-là ! Alors connaître des potins qui pourraient (gentiment) lui nuire, la jeune femme adorait cela ! Elle éclata de rire devant les anecdotes de sa comparse. Les discussions s’enchaînèrent presque autant que les gorgées d’alcool. « Si tu connaissais la belle soeur que je me tapais avant ! » Olivia lui tira la langue devant cette boutade avant de reprendre une gorgée de son verre, un sourire aux lèvres.

Le sujet de la bucket list vint sur le tapis et laissa Olivia pensive. Elle ne voyait pas bien ce dont voulait parler Charly et elle tenta de cerner un peu mieux ce qu’attendait la blonde avec cette proposition. « Mais je sais pas moi ! Et j’ai toujours voulu avoir un chien. C’est juste que dans mon appartement est pas franchement un super lieu de vie pour un animal à quatre pattes. » Se sentit-elle le besoin de justifier. Il y avait cela certes mais aussi le fait qu’elle avait peur d’avoir un être vivant à sa charge, dont elle devrait s’occuper. Mais ces pensées n’avaient pas lieu d’être ce soir. Elle voulait juste s’amuser avec son amie. « Non mais c’est quoi ces idées ?! » Olivia secoua la tête. « Ah non non moi je me tatoue pas. Tu fais ce que tu veux de ta peau, la mienne reste immaculée ! » Mais les protestations d’Olivia n’empêchèrent pas Charly de commencer sa liste.

« Qu’est-ce qu’on a jamais fait, qu’on pourrait mettre là-dessus ? » Olivia resta silencieuse quelques secondes, réfléchissant avec application, espérant secrètement trouver une idée avant que Charly ne repropose quelque chose dans la même veine que les tatouages. « Faire un tour du monde ? » Olivia avait un peu voyagé mais uniquement avec l’armée. Alors malgré quelques permissions, cela n’avait jamais été les doigts de pied en éventail sur une plage paradisiaque. Quoiqu’elle n’était pas sûre de survivre sans activité très longtemps. « M’acheter un nouveau fusil… Un Benelli M4 ! » Dit-elle, des étoiles dans le regard. « Oh je sais ! Se faire tous les bars de Soho en un we ! » Son foie ne s’en remettrait probablement jamais mais Charly avait dit qu’il fallait des trucs funs sur cette liste et faire un barathon était sans aucun doute un truc fun. Un sourire moqueur étira ses lèvres. « Et pourquoi pas s’envoyer en l’air avec le gars le plus canon du BC ? » Olivia fit une moue emplie de réflexion. « Enfin faudra déjà définir lequel c’est… » Si on aimait le genre militaire avec un passé flou et souvent un peu violent sur les bords, le Blood Circle regorgeaient de candidats. Elle souffla en s’affalant un peu plus dans le canapé, happée dans ses pensées, tentant de disséquer en quelques secondes ses envies les plus profondes, et les idées qu’elle aurait voulu voir se réaliser. Une commença à faire son petit bout de chemin et elle franchit ses lèvres avant qu’elle n’ait pu véritablement s’y préparer. « Embrasser une fille, histoire de voir si c’est toujours aussi fun. » Elle préféra vite passer à autre chose, en espérant que cette ligne-ci se perde dans ses nombreuses propositions. Elle reprit une gorgée de vin et fut déçue de se rendre compte que son verre venait de se finir. « Avoir une maison à la campagne avec un aérodrome pas loin… C’est compliqué ton truc… J’en sais rien moi en vrai. J’ai jamais été très bonne avec ça… » Dit-elle en se relevant pour reprendre à boire. « Je te ressers quelque chose ? » Malgré tout son détachement, l’image d’Alicia Newton dans leur dortoir de la base de Waddington vint s’immiscer petit à petit dans la tête d’Olivia. Une cuisante honte accompagna ce souvenir et elle se félicita d’avoir encore énormément d’alcool à écouler pour noyer ses souvenirs, ses hontes et ses peines. Il en avait de la chance Tim de ne plus avoir à se soucier de tout cela.
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Olivia & Charly
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Je la regardais faussement outrée alors qu’elle parlait de mes excès. « N’importe quoi. Je suis sage comme une image. Et oui attention, je peux nous inscrire en direct si tu continues ! » Je la menaçais vainement en lui montrant mon téléphone, prête à chercher si un concours de Miss en Tricot existait bel et bien. Le monde était assez fou, alors une idée pareille ne devait pas sortir de nulle part. Je reposais l’arme du crime potentiel tandis que mon amie me rejoignait et que nous abordions quelques potins au sein du Blood Circle. Ambrose fut donc notre première victime et j’avoue que je tentais de le défendre un peu malgré tout. Je le connaissais depuis… toujours. Je n’avais pas de souvenir avant lui. Comme je le disais souvent, il était le premier dans cette mémoire d’enfant. Nous avions vécu la même galère à la différence que je n’en avais aucune réminiscence contrairement à lui. J’avais bien conscience qu’à présent il était loin d’être l’Ange de mon enfance, mais pour moi, il le restait. Je savais ce qu’il faisait au sein des Blood Circle. Le sale boulot comme on dit… Personne ne l’y avait forcé. Il se complaisait dans ce rôle qui semblait être sur-mesure. Cet accident, orchestré par des Mangemorts, guidait très certainement ces actes à présent. Je voyais bien à la réaction silencieuse de Liv qu’elle n’était pas franchement convaincue par mon souvenir que je trouvais plutôt rigolo, moi… Si je ne ressemblais absolument pas à mes frères, à côté d’Ambrose, on aurait pu y croire. Comme j’étais très collée à lui en plus… Les petits ragots coulèrent sur Doryan. Enfin… de fausses histoires, car elles étaient sorties de mon propre cerveau, mais c’était bien trop drôle à raconter. « D’ailleurs ! J’ai appris qu’il souhaitait coucher avec toi, mais que tu ne voulais pas et que c’est pour ça qu’il ne pouvait pas t’encadrer ! » Oui, je faisais de grands raccourcis, mais l’idée était là. Je parlais ensuite du seul avantage qu’il y avait à être en couple et ne pouvais m’empêcher de tacler ma meilleure amie au passage. Je ris alors qu’elle me tirait la langue et je fis de même en retour. Oui le niveau de maturité semblait baisser à mesure que les minutes défilaient au cours de la soirée. Et cela faisait rudement du bien.

Puis vint le sujet de la Bucket List. Je ne savais même plus comment j’en étais arrivée à cette suggestion farfelue, mais j’avais à présent un stylo et une feuille entre les mains, prête à dégainer. Bon par contre, Liv, elle n’était pas inspirée côté idée. « Ah ben tu vois, tu as plus de points communs que tu le pensais avec Doryan. Vous pourrez aller balader sa chienne en amoureux une fois que vous aurez évacué les tensions. » Je me protégeais par avance avec mon bras, prête à esquiver une attaque. Elle protestait déjà alors que j’attrapais de nouveau mon téléphone. « Tatouage meilleure amie ! Oh regarde ça ! Je veux ! » (image par là) J’aimais beaucoup la symbolique des oiseaux au vu de notre parcours respectif. Un peu d’envolée et de liberté à chacune nous feraient du bien, il n’y avait pas à dire. Je hochais la tête et notais assidûment, faire le tour du monde. Je tournais la visage alors qu’elle me parlait de son fusil. « C’est pas la liste au Père Noël ! » Je cherchais de mon côté et finalement Olivia enchaîna idée sur idée. « Le mec le plus canon… Rasak il est pas mal, mais il a des réactions dérangeantes parfois. » J’écrivais la proposition de faire la tournée des bars de Soho et celle de se taper le mec le plus canon du Blood Circle.  

Et alors que j’écoutais toujours les idées d’Oli, l’une d’elles me fit me redresser et tourner le regard vers elle. Je la fixais les yeux écarquillés durant quelques secondes. « Arrête, je m’en fous de ta baraque. Comment ça encore ? Tu as fait ça quand ? Pourquoi moi j’ai jamais embrassé de fille ? C’était qui ? Je la connais ? C’était bien ? » Oui, bon, je l’admettais elle avait carrément piqué ma curiosité à vif. Une nouvelle fois la suggestion finit sur le papier, mais je n’avais pas terminé de l’interrogée concernant ce ‘encore’ qui voulait dire bien des choses. Si je l’écoutais attentivement, mon regard glissa un instant sur ses lippes. J’attrapais mon verre histoire de chasser l’idée qui était en train de se fomenter dans mon esprit. Olivia était ma meilleure amie et j’avais toujours trouvé qu’elle était une belle femme. Mais je n’avais jamais eu ce genre de pensées pour une nana. Jamais eu l’envie de tester quoi que ce soit. Je reposais ma boisson, qui comme celle de mon acolyte s’était vidée. Je me redressais en la fixant. Est-ce qu’elle me voyait arriver avec mes gros sabots ? « Viens, on essaye ! » Est-ce que l’idée était totalement stupide ? Car en cet instant, elle me semblait tout bonnement merveilleuse… « Et oui, resservons-nous ! » Des fois qu’on redevienne un peu trop lucide, faudrait pas faire n’importe quoi non plus…
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Charly Rosebury & Olivia V. Baring || Londres || Mars 2020 || Soirée
Pourquoi faut-il se quitter alors qu’on s’est aimés ?

La menace de Miss Tricot ne disparut pas complètement et Olivia lança un regard inquiet au téléphone de Charly. Bien que cette dernière le posa sans geste brusque, un clique malencontreux était trop vite arrivé. La blonde n’avait pas intérêt à lui faire ce mauvais coup ou elle pouvait être assurée d’être inscrire à un « Miss Bière Allemande » au prochain Oktoberfest. « T’as pas intérêt Rosebury ou je te jure que je te trouverai quelque chose de mille fois pire ! » Chacune en savait suffisamment sur l’autre pour être assurée de mener à une destruction mutuelle si l’une des deux lançait les hostilités.

Les potins continuèrent, après Ambrose, la discussion dura quelque peu sur Doryan. Avec lui, il n’y avait plus aucune sympathie ou éthique. Tout ce que pouvait trouver Olivia pour enfoncer le jeune homme, elle le poignarderait dans le dos avec sans une once de regret. Non mais qui avait mis un gars aussi imbuvable dans le Blood Circle ?! Non mais sérieusement, comment Lyam et Charly pouvaient-ils être de la même fratrie que lui ? C’était un mystère encore plus épais que le monstre du Loch Ness. La remarque de Charly sur les envies de coucheries de Doryan la fit éclater de rire. « Non mais ce qu’il faut pas entendre ! Doryan ? Avec moi ?! Non mais on se déteste, il peut pas vouloir me sauter ! Dis pas des conneries comme ça toi ! »  Oliva reprit une gorgée de vin. Charly avait fumé en plus de boire dis donc ! Il n’y avait aucune chance, dans aucun espace-temps, qu’elle finisse au lit avec Doryan Rosebry. « Aucune chance, jamais de la vie, non non ! Je veux bien faire la poule en plein milieu du réfectoire si je couche un jour avec ton frangin ! »  Presque solennelle, la main sur le cœur, Olivia fit cette promesse face à Charly. Non, il n’y avait vraiment aucune chance pour que cela arrive un jour.

La conversation bifurqua sur la bucket list, idée de Miss Tricot Rosebury 2020 évidemment, et Olivia fut bien obligée de s’y plier. Cette dernière était finalement forte de proposition mais la remarque de sa camarade sur ses points communs avec Doryan lui arrachèrent un cri outré et elle lui lança un coussin dessus. « Mais occupe-toi de ta couleur, espèce de fausse blonde ! »  Elle ne put rester sérieuse bien longtemps et rendit les armes en riant de bon cœur. « À choisir, je préfère encore m’occuper d’Alice tout un week-end ! »  Les protestations d’Olivia continuèrent lorsque Charly évoqua un tatouage ? Non mais ce n’était pas une bucket list ça mais les pires idées possibles que listait la blonde… Olivia jeta un coup d’œil sans être tout à fait convaincue à l’image que lui montrait Charly et bien qu’elle bougonna un « Ah non pas possible… » , elle reconnut tout de même intérieurement que ce n’était pas aussi laid que ce à quoi elle se serait attendue.

« C’est pas la liste au Père Noël ! » Ah mais fallait savoir aussi ! Olivia y mettait du sien mais elle ne voyait pas beaucoup Charly en faire autant ! C’était ses rêves, elle avait bien le droit d’y mettre ce qu’elle voulait non ? Un peu boudeuse, elle continua à balancer ses idées. Évidemment, dès qu’on parlait de coucher, là Charly était intéressée et concernée… « Le mec le plus canon… Rasak il est pas mal, mais il a des réactions dérangeantes parfois. »  Olivia la regarda surprise. « Rasak ? Naaan il est trop chelou pour être canon. »  Olivia réfléchissait et plusieurs visages lui vinrent en tête mais elle se concentra plutôt sur finir sa liste.

Et voilà, sa bouche parlait avant de réfléchir et la jeune femme se retrouva ensevelie de questions. Olivia qui espérait que Charly ne le remarquerait pas plus que ça… Et bien c’était raté. Ça lui apprendra tiens à partager un truc avec la Rosebury. Prenant une grande inspiration, elle tenta de répondre à toutes les questions : « Y a longtemps pendant mes études. J’en sais rien. Une fille de ma promo. Non. Plutôt oui. »  Voilà, elle avait répondu, maintenant elles pouvaient passer à autres choses. « Non mais je t’assure la maison c’était une bonn… »  Charly ne sembla pas s’y intéresser et vida plutôt son verre. Ça sentait le roussi cette histoire. La tête que faisait la blonde indiquait de mauvaises nouvelles : elle avait sa tête de « j’ai une suuuuuper idée ». Or ce n’était jamais de supers idées pour Olivia, voire pire, des horribles idées. Olivia la fixa et ne fut pas déçue de la réponse. « Viens, on essaye ! »  Alors quand Olivia avait embrassé cette Alicia, y avait quand même eu un peu de romantisme, une petite tension. Là, ce n’était pas pour être méchante mais Olivia avait plus de tensions sexuelles avec la bouteille de rosé sur la table que Charly. Cette dernière était une amie proche certes mais aussi l’ex de son frère décédé. La brune tenta de détourner la conversation avec la boisson et suivant la réponse affirmative de Charly, elle reremplit leurs deux verres. Sentant le besoin de reprendre la parole sur le sujet épineux d’un baiser entre elles deux, Olivia se racla la gorge. « Il va falloir bien plus d’alcool pour ça Charly. »  Alcool qui d’ailleurs, après trois quarts de bouteille à elles deux commençait à s’inviter dans la danse. Olivia ne croyait pas Charly. Celle-ci était fantasque et avait forcément essayé toutes les choses possibles dans l’esprit d’Olivia. « Ce n’est pas possible. Toi, Charly Rosebury, n’a jamais embrassé de fille ? Même pas pour juste essayer ?! »  Olivia jouait la carte de l’humour mais elle était tout de même mal à l’aise d’en parler. Vu le rejet qu’elle avait reçu après son premier baiser, elle n’était pas sûre qu’embrasser une autre fille ne soit une bonne idée… Au moins avec Charly elle était sûre de ne pas être rejetée vu que c’était elle qui proposait. Et puis justement, il n’y avait aucun enjeu entre elles. Elles ne finiraient jamais ensemble. Alors c’était quoi le problème ? Cela lui permettrait même de finir ses découvertes de la gente féminine sur une note positive. Non mais elle s’entendait là ?! Avec Charly ?! Non mais c’était ridicule.

Soupirant, elle but deux grandes gorgées d’alcool pour essayer de faire le tri dans sa tête. Finalement, elle se  redressa face à Charly, remettant ses propres cheveux vers l’arrière. « Ok très bien, faisons-le alors. Faut pas que tu meurs idiote et moi… »  Elle soupira. « Je peux pas rester sur un échec ! »  A les voir toutes les deux l’une en face de l’autre, on avait vu couple plus à l’aise.
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Dim 3 Avr - 2:21

Olivia & Charly
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Avec Olivia, ce que j’aimais le plus, c’était cette amitié, qui basculait des larmes aux rires. Un soutien sans faille depuis des années. Jamais rien ne nous avait écartées l’une de l’autre. Si la mort de Tim aurait pu nous éloigner, cela avait au contraire resserré nos liens, les nouant fortement un noeud à présent inextricable. Et si la soirée avait commencé sur une note triste, notre binôme si singulier était parvenu à remonter la pente. Certains seraient choqués de nous voir ainsi, mais moi, j’étais persuadée que mon ancien fiancé serait content de nous savoir dans cet état plutôt qu’en train pleurer toutes les larmes de notre corps. Alors oui le sujet Miss Tricot était sorti de nulle part, mais après tout, si cela nous changeait les idées… C’était d’ailleurs une mise en garde efficace puisqu’Olivia réagit au quart de tour. « Tout de suite, les menaces Baring. » soufflais-je amusée alors que je reposais mon téléphone en signe de cessé le feu. Parce que je la connaissais… J’allais me retrouver à un défilé solidaire pour détenus en manque ou une autre folie du genre.

Visiblement mes révélations sur les frustrations sexuelles de mon frangin ne semblaient pas la convaincre. A l’idée de la filmer en train de se prendre pour une volaille dans le réfectoire, j’éclatais de rire. J’allais peut-être finalement oeuvrer pour que Doryan parvienne à ses fins car ce spectacle public vaudrait son pesant d’or. « Je retiens ! Et franchement, pour te voir faire la poule, je suis à deux doigts de prier pour que tu te fasses mon frère. » dis-je en riant. La conversation dériva sur la mise en place de la bucket list et je ne pus me retenir de faire une allusion sur les points communs qu’elle avait avec Doryan. Certes, la liste était courte, elle se résumait à un chien fictif du côté de Liv… Il y avait donc du travail. Mais c’était trop tentant pour que je garde ma bouche fermée. La réplique de ma meilleure amie fusa et je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. C’était bien la seule à me sortir de telle remarque. « Hey ! Je suis une blonde pure souche ! J’assume ! Je te rappelle qu’il paraît que je suis Norvégienne et Suédoise, rien que ça ! » pour les besoins de l’histoire on taira que Margot est châtain foncé Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ? ✘ Olivia 1848932734 J’avais pu remonter la trace de mes parents, notamment grâce au Blood Circle. Garder Alice ? Je devais avouer que la petite était facile à vivre. J’adorais ta nièce humaine, mais celle poilue, je la portais tout autant dans ton cœur. Et même si elle bougonnait sur le tatouage, j’étais tellement enthousiaste concernant cette idée folle, que je la notais malgré tout.

« C’est vrai qu’il est chelou… Tu choisirais qui toi ? Ambrose est canon, mais j’aurais l’impression de faire de l’inceste avec lui. » dis-je amusée. Je le connaissais depuis si longtemps et je le voyais davantage comme un frère. Et puis on ne couchait pas avec un ange… Je ricanais toute seule à ma pensée comme une idiote. Visiblement, l’alcool faisait déjà son effet dans mon esprit. Au point que je faisais une fixation sur le fait qu’Olivia ait embrassé une fille. D’une, est-ce que ce n’est pas le genre de chose qu’on partage entre meilleures amies ? Deux, c’était quelque chose que je n’avais jamais fait. Autant l’admettre, un secret bien gardé d’une aventure qui m’était inconnue, un brin alcoolisée, ça titillait plus que de raison ma curiosité. « C’est vexant ça… » dis-je en une moue faussement blessée par sa remarque sur la boisson qui n’était suffisante pour avoir envie de m’embrasser. « J’avais trop de prétendants mecs pour m’occuper des nanas, que veux-tu… » répliquais-je sur un air qui se voulait hautain. En toute honnêteté et Olivia le savait, j’avais vingt-deux ans quand j’avais rencontré son frère et la Charly d'aujourd'hui qui ne se posait avec personne n’avait rien à voir avec celle de l’époque. Car jusque là j’y avais cru au prince charmant. Je l’avais trouvé même. Me fiançant bien jeune aux yeux de la société moderne. Mais quand on me l’avait repris… il en avait été terminé de la Lyly fleur bleue. Et si avant Timothy je n’avais jamais eu l’idée d’embrasser une femme, après lui, j’étais bien occupée à passer à autre chose sans jamais réellement y parvenir draguant un homme puis un autre sans aucune attache.

Je tapotais mes mains l’une contre l’autre alors qu’elle acceptait ma requête. Mais une fois en face d’elle, je devais avouer qu’il n’y avait rien de naturel dans ce baiser programmé. Je comprenais mieux l’affaire du vin qui n’était suffisant finalement. J’imitais Oli en prenant quelques gorgées dans mon verre. Je regardais un instant ma meilleure amie chassant de mon esprit Tim. C’était peut-être une grosse connerie cette idée, non ? Mais je n’allais pas me défiler… Je posais doucement ma paume de main sur le carré de sa mâchoire, mes doigts se filant entre ses cheveux. J’hésitais sur ce que je devais faire. Pourtant ce n’était pas bien compliqué. C’était comme avec un mec après tout… J’approchais finalement mon visage et mes lèvres vinrent rencontrer doucement les siennes. Mes doigts glissaient et remontaient délicatement le long de sa nuque alors ma langue alla presque timidement trouver la sienne. Cherchant mes repères, avançant presque à l’aveugle et voulant être certaines d’avoir son approbation de crainte de tout faire de travers.
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Chaque année, ce terrible anniversaire du départ de Tim devenait de moins en moins difficile.  Cela semblait toujours insurmontable à Olivia mais petit à petit, cela diminuait. A peine certes mais tout de même un peu. Ainsi, après cinq ans, cela restait douloureux mais vivable. Elle n’était plus amorphe dans son lit pendant plusieurs jours comme au début. Il y avait du mieux dans cette situation… La peine au cœur diminuait mais pas le manque. Mais ce dernier avait la décence d’aller et venir comme bon lui semblait toute l’année.

Charly semblait pencher du côté de Doryan. Olivia se mordit les lèvres, elle aurait bien sûr dut dire quelque chose de barbant, au moins n’aurait-elle pas éclairé cet éclair de malice dans le regard de la blonde. Elle savait Charly capable de beaucoup de choses pour la joie de la voir se ridiculiser (toujours avec tendresse bien sûr). Elle devrait être sur ses gardes…. « A deux doigts seulement hein ? HEIN ? »  Demanda Olivia avec insistance. Il manquait plus qu’elle essaye de les caser ensemble avec Doryan. Plutôt crever ça oui !

Charly ne sembla pas lâcher de suite le morceau avec Doryan surtout lorsqu’elles discutèrent de cette ridicule histoire de bucket list. Non mais elle n’avait pas honte la Rosebury ? Olivia éclata de rire lorsque celle-ci insista sur ses origines nordiques. « Pardon madame la Valkyrie, je le saurai pour la prochaine fois, non mais ! »  Les idées continuèrent de fuser de chaque côté et étrangement, toutes les idées de Charly étaient de très mauvaises idées. Elle n’avait aucun filtre cette fille… C’était aussi un peu pour ça qu’Olivia l’aimait bien. Oui bon ce n’était pas pour ses choix d’hommes par contre tant la Rosebury semblait attiré par les pires gars du Blood Circle. A la question de sa comparse, Olivia haussa les épaules. Elle s’était envoyé en l’air avec certains, bien sûr elle n’était pas une nonne mais elle évitait au maximum. Avec les collègues, c’était toujours bizarre de toute façon. « Je sais pas trop. » Elle reprit une gorgée. « A choisir, déjà pas ton frère… » Ajouta-t-elle moqueuse. « Mais oui c’est sûr que toi avec Ambrose ce serait quand même un peu bizarre. »

La discussion dériva et Olivia ne put rien faire pour empêcher le raz-de-marée d’attention qu’elle reçut de Charly. Tout ça parce qu’elle avait laissé échappé qu’elle avait peut-être un jour embrassé une gonzesse. Cela ne lui avait pas vraiment réussi et cela lui avait passé le goût de l’expérience. « C’est vexant ça… »  Olivia secoua la tête, dépassée par tout cet enchainement. « Mais n’importe quoi ! Tu sais bien que tu me fais dire ce que j’ai pas dis ! C’est comme si j’embrassais Lyam tu vois, c’est mon pote ! »  Mouai… Bon ce n’était peut-être pas le meilleur des exemples… Tentant de se donner une contenance, Olivia rebut une gorgée de son rosée et faillit tout recracher au visage de Charly lorsque celle-ci annonça avoir eu trop de prétendants pour s’intéresser à des prétendantes. « Ce qui faut pas entendre… » Ricana la Baring.

Finalement, après plusieurs nouvelles gorgées, Olivia céda. Cela ne voudrait de toute façon rien dire, cela faisait bien trop longtemps que toutes les deux étaient amies. La joie enfantine de Charly fit sourire Olivia. Elle était vraiment insupportable cette fille.  Charly fit lentement glisser sa main sur la mâchoire d’Olivia et cette dernière émit un petit rire gêné, tentant de garder son sérieux malgré tout.  Le visage de Charly se rapprocha et les yeux d’Olivia se fermèrent doucement alors que leurs lèvres se scellaient. Des réminiscences de son premier baiser, dans cette chambre d’internat, alors qu’elle était bien plus fébrile alors lui revint. Toute la frustration d’avoir crut faire une bêtise, toute la tristesse du rejet qu’elle avait subit, tout sembla remonter à la surface alors que timidement, Olivia effleura le visage de Charly. Alors que Charly se faisait plus entreprenante, Olivia lui rendit son baiser avec la même intensité. Un bref instant, son corps aurait voulu plus.  Ce n’était pas si mal finalement. Elle comprenait ce qu’avait pu lui trouver Tim. A cette pensée, Olivia s’extrada soudain de ses plaisirs pour revenir à une soudaine réalité bien plus froide et morne. Se détachant lentement de Charly, elle ouvrit les yeux avec un sourire triste. « Je peux pas… » . Sa main toujours posée sur le visage de Charly, elle la fixa encore un peu. « Tim m’aurait soit tuée, soit félicitée… »  Elle effleura une dernière fois la mâchoire de Charly et se recula franchement, brisant pour de bon la parenthèse qu’elles s‘étaient octroyées. Elle se passa une main sur le visage et tenta l’humour pour dissiper tout malaise qui aurait eu la mauvaise idée d’arriver en cet instant. « Si ça peut te rassurer, tu déchires en baiser, même avec une nana. »  Riant doucement à sa propre moquerie, elle dut reconnaître qu’une part non négligeable de vérité se cachait dans ses paroles. Peut-être que dans une autre vie, elle aurait rencontré Charly avant Tim. Et peut-être que dans encore un autre monde, toutes les deux auraient pu vivre quelque chose ensemble. Les « si » construisaient de beaux rêves mais rarement de réalité palpable.
:copyright: Grey WIND.



   
The sound of the wind is whispering in your ear
Run past the rivers, run past all the light. Feel it crashing and burning, 'til it all collides. Strike a match lit the fire, shining up the sky

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Mer 27 Juil - 14:14

Olivia & Charly
⚜  Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ?  ⚜

Je hochais innocemment la tête alors qu’elle répétait avec insistance les mots à deux doigts. Il fallait reconnaître que c’était amusant de voir Doryan lutter derrière Olivia. Et si l’imaginer faire la poule était quelque chose, mon frère ramant pour tenter de se faire une nana, cela l’était bien plus encore. « Oui, à deux doigts, madame ! Car je me marre davantage quand Doryan galère avec toi. » Je n’avais jamais totalement compris pourquoi il l’a cherchait ainsi. Mais depuis que les mots s’étaient échappés de ses lippes sans qu’il ne le contrôle vraiment, j’avais enfin saisi le pourquoi de son petit manège autour d’elle. Mon frangin semble être le centre de notre discussion et la remarque sur la couleur de mes cheveux fuse. Je réplique et me prends un Valkyrie dans les dents. J’éclate de rire avant d’ajouter. « Ah ben s’ils sont tous comme dans la série Vikings, je veux bien être une Valkyrie. Je m’occupe de Ragnar. » Je me frotte les mains me satisfaisant de l’idée d’embarquer le bel acteur pour sa dernière bataille… dans mon lit. Je n’ai pas besoin de préciser mes pensées auprès de ma meilleure amie. Je suis persuadée qu’elle a très bien compris quel scénario vient de fomenter dans mon esprit. J’ajoute à la liste : se faire Ragnar. Mission impossible, mais ça m’amuse quand même d’y mettre mes bêtises. En parlant de mecs à se faire… Le mec le plus canon du Blood Circle… C’est vrai que mes frangins étaient canons, Ambrose également. Mais j’étais hors compétition avec ceux-là. Cela réduisait le champ des possibles. « Lequel ? » demandais-je avec innocence alors qu’elle me disait pas ton frère. Concernant Ambrose, il était certain qu’il avait du succès cet idiot. Avec ces grands yeux bleus et son sourire, il savait faire tourner les têtes. « Carrément trop bizarre. Je ne le vois pas comme un plan cul potentiel. Du coup je note Rasak pour moi et Ambrose pour toi ? » je ne perdais pas le nord. Avant même qu’elle ne réponde, c’était déjà inscrit. Avec un entre parenthèses Doryan, pour elle.

Comment nous en arrivions au sujet du baiser, avec un tel enthousiasme de ma part ? Mystère. Ou non. L’alcool. Le besoin de ne pas penser. Car penser c’était le risque d’avoir l’image de Tim dans mon esprit. Même si les années aidaient à atténuer un peu le manque et la douleur, il resterait toujours dans mon cœur. Il y avait eu un avant et un après. Un avant où je pensais à me marier et à avoir des enfants. Aujourd’hui… je ne voulais surtout plus aucune attache. Cela me permettait de me sentir moins coupable. De ne pas avoir le sentiment de trahir Timothy. Je ne pouvais m’imaginer avoir la vie que nous avions projetée avec un autre… « Alors que Doryan ! » la taquinais-je quand elle me disait qu’il lui était impossible d’embrasser Lyam. Elle prit une mine faussement vexée tandis qu’Olivia était à deux doigts de recracher sa boisson. En réalité, Oli savait parfaitement qui j’étais et comment j’avais évolué. Elle avait bien des raisons de ricaner. « Fais pas de commentaire, tu deviendrais désagréable. » Je lui tirais la langue avant de finir mon verre.

Après c’était sa faute. C’est elle qui avait dit ça… Sinon je n’y aurais jamais pensé toute seule. Finalement, nous nous retrouvions l’une en face de l’autre sans être des plus à l’aise. Mais si j’avais envie d’embrasser une fille pour la première fois, Oli était la personne parfaite. Elle était ma meilleure amie. Il n’y avait aucune ambiguïté. Il n’y aurait aucun jugement, ni même de conséquence entre nous. Timidement d’abord, je m’avançais en initiant le baiser qui s’intensifia l’espace de quelques secondes. Etrange sensations et sentiments se mêlant dans mon être. Est-ce que ce n’était une bêtise ? Une façon presque malsaine d’aller à la recherche d’une part de Tim qui existait encore un peu ? Quand Liv s’écarta doucement, j’en fis de même, mes yeux cherchant un instant les siens. La bulle que nous avions créée à l’aide d’alcool, de piques et défis venant d’éclater. La réalité était de retour. Toujours aussi brutale et percutante. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres à sa remarque. Avant qu’elle s’éloigne totalement, je déposais un baiser sur sa joue et la prenais dans mes bras pour la serrer contre moi. « Je t’aime Olivia. » Ce n’était une déclaration d’amour soudaine. Simplement mon attachement que je souhaitais lui exprimer avec transparence. Nous nous connaissions depuis quelques années à présent. Si j’avais d’abord rencontré son frère, elle était devenue une évidence dans ma vie. Jamais je ne voulais la voir en sortir. Je la libérais alors qu’elle tentait une pointe d’humour pour détendre un peu l’atmosphère. Je lui souris amusée et répondais à mon tour. « T’es pas mal douée aussi Baring ! » Je m’enfonçais doucement dans son canapé observant le vide. Les pensées tristes refaisaient si vite surface quand on laissait une faille s’entrouvrir. Malgré tout, avec Olivia, nous continuons notre soirée. Un peu moins électrique mais la présence de l’autre étant totalement indispensable. Je finissais la nuit sur un coin de son sofa ayant trop bu pour rentrer et surtout ne voulant pas rester seule pour les dernières heures de cette nuit. Demain, la date fatidique serait passée et nous ferions comme si tout allait bien…
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Pourquoi faut-il se quitter alors qu'on s'est aimés ? ✘ Olivia
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