Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Dans quelques jours, il serait temps pour Moïra de retourner à l’école de magie de Poudlard. Une once de nostalgie la prend aux tripes depuis quelques temps déjà. Elle se rappelle il y a une dizaine d’années quand c’était elle et non pas les nombreux élèves, qui n’attendait plus que de reprendre le Poudlard Express. Aujourd’hui, ce ne sont plus que des souvenirs lointains. Des échos d’une époque où tout semblait bien plus simple. A présent, les étudiants doivent jongler avec la pression des études et celle du monde réel. Ils vivent avec deux grandes menaces planant constamment sur leurs petites têtes blondes. Même les enseignants n’ont pas su les protéger et les tenir à distance de ce qui les attendra plus tard. La sorcière ne peut s’empêcher de se sentir frustrée à cette idée. Comment peut-on s’en prendre à des gamins impunément ? Leurs adversaires n’ont donc aucun sens de l’honneur ? A côté de ça, même les Mangemorts paraissent sympathiques avec leurs idéaux. M’ouais, il ne faut peut-être pas exagérer.
A j-2 de la rentrée, l’enseignante de médicomagie s’est décidée à réaliser les dernières emplettes nécessaires à la bonne poursuite de sa première année d’enseignement. Bien évidemment, en se prenant à la dernière minute, la jeune femme ne peut que considérer l’attroupement conséquent dans les rues du chemin de traverse. Impatiente, la sorcière manque de nombreuses fois de perdre son sang-froid dans les trop nombreuses files d’attente. Pas étonnant que certaines personnes ne se mettent à voler, ça va bien plus vite quand même. Après plusieurs heures, Moïra se retrouve avec plusieurs sacs dans les bras. Naturellement, il n’y a pas que ses pieds douloureux qui réclament une petite pause salvatrice. Sa bouche sèche l’incite à choisir un endroit pour s’humidifier les lippes. Quoi de mieux que le chaudron baveur, n’est-ce pas ? La brune se retrouve devant l’ancien pub situé à l’entrée du chemin de Traverse. Elle espère que l’ambiance chaleureuse bien qu’étrange du lieu boosterait son énergie. Peut-être peut-elle même savourer quelques discussions avec des adultes avant de se retrouver face à des jeunes encore boutonneux et sachant tout juste tenir une baguette.
La sorcière affectionne réellement son nouveau corps de métier. Elle se sent revivre avec ce nouveau défi – transmettre sa passion et ses connaissances à la future génération. Ce qui n’est pas un mal étant donné les défis les attendant au tournant. Néanmoins, depuis les fêtes de Noël, elle n’a pas encore eu le plaisir de revoir sa sœur et sa fiancée. Son petit doigt lui dit que ce ne serait pas de tout repos une fois de retour à Poudlard. Peut-être est-elle réellement suicidaire d’avoir postulé pour ce job ? Elle n’a pas tout à fait mesuré l’impact de croiser très, très souvent sa sœur adoptive même si elle se félicite de ne pas encore avoir réduit le château en cendres lors d’une conversation explosive avec Abigail – quel exploit ! Souriante à cette pensée, la jeune femme pénètre dans le pub. Elle salue d’un signe de tête le tenancier avant de chercher une place libre. Evidemment, le lieu est infesté de sorciers de tous les âges. Elle entreprend alors de se frayer un chemin à travers les chaises tirées, les gens éméchés, les gamins excités, les sacs… etc. Elle aperçoit une table libre au milieu de cette foule bruyante. Parfait ! Elle accélère pour ne pas se la faire chiper par le premier venu. Levant la tête, elle croise le regard d’un homme plus grand qu’elle à l’autre bout de la pièce. Ah non, mon gars, c’est ma table ça, pense-t-elle activant son esprit de compétition.
Bousculant des badauds avec ses sacs pleins à craquer, la sorcière se disculpe par-ci, par-là avec une certaine indifférence même… non surtout pour le sorcier au crâne dégarni qui se retrouve avec une nouvelle moustache. Il devrait sans doute conserver cette nouvelle apparence. Ainsi, il aurait moins l’air d’une andouille avec une serpillère entre les deux épaules. D’une voix claironnante, elle s’excuse :
- Oups. Pardon. Désolée !
Après ces heures éreintantes de shopping, la sorcière ne souhaite qu’une seule chose – poser ses fesses sur une chaise et déguster une bonne boisson rafraichissante. Son scénario idyllique peut tout aussi bien tourner au vinaigre. Ah non, l’inconnu ne piétinera pas ses plans. Ne l’apercevant plus dans son sillage, la jeune femme se sent pousser des ailes. Il ne lui reste plus que quelques tables à éviter et… bingo ! Sa main se pose sur l’une des quatre chaises contre la table. Victoire ! Les yeux pétillants de malice, elle relève son regard vert pour plonger dans celui de l’homme au loin... Quoi ? L’inconnu se trouve en face d’elle. Aussitôt une moue se glisse sur son faciès. Depuis quand il est arrivé là lui ? Est-il arrivé en même temps qu’elle à la table tant désirée ? Sans pour autant se démonter, elle dépose son fardeau sur la seconde chaise de son côté de la table. Lentement, elle prend son temps pour scruter le visage du sorcier en face d’elle. Il n’a pas l’air bien méchant. Mais le simple fait d’avoir été prise à son propre jeu l’empêche concrètement de se la jouer totalement fair-play. Jugeant qu’il ne doit pas être bien plus âgé, elle le questionne en le tutoyant d'office :
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?
A quoi bon faire des ronds de jambe ? A la fin de sa tirade, un sourcil s'arque dans sa direction. Bon, c’est vrai, que Moïra est plutôt fière de son coup. Il faut dire qu’elle ne refuse jamais un petit challenge. A voir si le sorcier se sent d’humeur à jouer lui aussi ou s’il abandonnera la lutte pour sa table. Oui, parce que dans sa tête, il s’agit déjà de quelque chose de plus ou moins acquis. Poliment bien que d’une humeur teintée de malice, elle lui offre même un grand sourire oubliant presque la crampe dans son mollet gauche.
AVENGEDINCHAINS
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Dim 23 Jan - 11:26
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Ce qu’il fallait savoir sur Tobias c’est qu’il était très occupé. Entre ses activités d’agent de liaison international, ses activités de mangemort et maintenant son rôle de chef de maison, il n’avait plus de temps pour lui. Et le rare temps qu’il avait pour il le passait avec les gens qu’il aimait soit ses deux meilleur ami Lexi et Kesa et la belle Toni dont il se sentait proche. Ses derniers temps le jeune homme c’était renfermé sur lui. Son grand père Torin lui avait pardonnait le meurtre de son père et l’avait conseillé. Il lui avait dis de se recentrer sur lui-même pour pouvoir s’accomplir. Tobias visait haut, son objectif profond c’était de sauver le monde. Il était persuadé que les moldus étaient en train de le détruire. Pour lui l’essence même du moldu était la destruction, tout moldu était dangereux et inférieur aux sorciers. Pourtant contrairement à ses camarades Tobias ne croyait pas en la pureté du sang. Pour lui toute personne ayant reçu le don divin de la magie naissait égaux les uns des autres. Dans le monde parfait de Tobias. Le monde serait dirigé par les sorciers, les moldus ne serviraient qu’à les servir et faire des bébés sorciers. Dans ce monde les sorciers auraient réglé les problèmes des moldus, la pollution, la faim dans le monde, le terrorisme… a surpopulation aurait été réglé par la guerre qui avait nécessité. Si les moldus dangereux et véreux étaient tué ils seraient déjà beaucoup moins nombreux sur la terre. Tobias avait vu dans les mangemorts un moyen d’arriver à son but. Son métier lui, lui donnait de l’influence, un moyen de perpétuer ses idées. Beaucoup de personne rejoignait la cause grâce à Tobias. Le jeune homme voyait sa vie comme un sacrifice, un sacrifice pour un monde meilleur. Alors parfois il faisait des horreurs, mais c’était au nom d’un bien commun.
En plus il y a maintenant plus d’un an Tobias était devenu ambassadeur. Il répandait les idées du conseil à travers le monde. Essayer de lui faire des contactes à l’international. Tobias voyageait beaucoup, mais maintenant il demeurait au manoir Towsen. Il fut une époque où le jeune homme séjournait à New York, mais il était rentré récemment depuis la mort de Thorfin. Maintenant que Tobias avait tué son père, il était le seul homme de la maison. Ce n’était pas une réalité facile pour lui. Il n’avait jamais souhaité sa mort, tout ce qu’il voulait c’était protéger sa sœur. Tobias c’était forgé un masque de glace pour convaincre ses proches que cette mort ne le touchait, qu’il ne ressentait pas de culpabilité. Bien sûr il ne regretta pas son geste, ce qu’il regrettait au fond de lui c’était de ne pas avoir agis plus tôt, de ne pas avoir prévu que Thorfin retournerait à ses travers et torturer la petite Amber. Sinon il l’aurait envoyé en Australie, là-bas il aurait été sous la commande de son père Torin et n’aurait rien fait. Les craintes de Tobias furent grandement soulagées quand Torin son grand-père lui avoua qu’il ne lui tenait pas plus rigueur de la mort de son fils. Tobias trouvait son grand-père un peu taré et ce n’était pas rien venant de lui. Mais il lui en était reconnaissant, il avait compris ses intentions et avait compris que Tobias n’était pas le coupable. Depuis le jeune mangemort culpabilisait un peu moins. Torin avait à ses yeux une parole sans pareil. S’il pensait qu’il avait bien fait, alors c’était qu’il avait bien fait.
Ce jour-là Tobias venait de finir de longue négociation. Il avait un simple et même but pour le moment qui allait venir : boire une bonne bierreaubeure dans son petit café habituel avant de partir revêtir sa longue robe et son masque et partir en mission pour les mangemorts. Dans cette mission Tobias devra se retrouver à faire des choses ereintante, comme tuer ces sales moldus du Blood Circle. Ou encore faire libérer un prisonnier mangemort. Ce n’était jamais très simple. Tobias aurait préféré faire du recrutement plutôt que de partir en mission aujourd’hui. Il avait des jours comme ça ou on était de plus ou moins d’humeur à se salir les mains. Tobias aurait aimé rester loin du sang et des moldus aujourd’hui. Bien sûr cela n’enleva en rien le niveau de prestation qu’il aurait, il donnera le meilleur de lui-même et réussira sa mission comme toujours, simplement il était plus ravi à l’idée de prendre cette bièreaubeurre.
Tobias connaissait bien le chaudron baveur où lequel il se rendait. Il y allait souvent après le travail quand il voulait respirer un peu. Il avait même sa place attitrer dans ce bar. Quand Tobias arriva le jeune homme alla directement commander sa bierreaubeure, sa surprise fut lorsqu’il vit sa place prise par une charmante demoiselle. Tobias l’aurait peut-être vilainement dégagé si c’était un homme, il aurait joué les coqs comme il aimait tant le faire, mais avec une femme, qui plus ai aussi charmante, il préféra la manière douce. Le jeune homme alla gentiment s’assoir à SA place, sans dire un mot. Toujours laisser l’autre prendre la parole, c’était un bon moyen de garder le contrôle.
« J’allais vous demander la même chose ! Qu’est-ce qu’une charmante jeune femme fais-t-elle à ma table ? »
Tobias ponctua sa phrase par un jolie sourire charmeur. L’avantage d’être au chaudron baveur, c’est qu’il ne pouvait avoir à faire qu’à une sorcière. Il pouvait donc se permette de jouer de ses charmes dans le but qu’on lui laisse sa place. Tobias pouvait être un peu rigide parfois et surtout il trouvait la situation amusante. S’il pouvait discuter un peu avec une charmante jeune femme avait d’allait massacrer du moldu c’était avec plaisir. Tobias mine de rien commença à boire sa bièreaubeure, on façon de faire savoir qu’il n’avait pas l’intention de bouger. Au chaudron baveur tout le monde savait qu’à cette heure Tobias Towsen venait boire un biereauberreur avant de continuer sa journée.
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Dim 6 Fév - 21:21
Tobi & Moïra
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Janvier 2021
Les mains cramponnées aux armatures du dossier de la chaise. La jeune femme contemple l’homme en face d’elle. Celui-ci n’hésite pas à prendre place sur la chaise en face de celle encore entre ses doigts. Un sourcil se dresse au sommet de son sommet. Attendez, pour qu’il se prend celui-là ? Sans son intervention, son interlocuteur n’aurait sans doute jamais ouvert la bouche. Non, Moïra commence à voir clair dans son jeu. Avachi sur cette chaise, il en impose comme si cet endroit lui appartient. Tout dans sa gestuelle même son sourire, réussit l’exploit de taper sur le système de l’ancienne Médicomage en moins de deux minutes – une action remarquable vraiment ! D’ordinaire, Moïra aurait trouvé la situation cocasse et se serait sans doute gausser avec l’inconnu. Tout cela, si elle n’avait pas une journée dans les pattes et une crampe au mollet, bien sûr. Et si l’attitude du sorcier ne l’irritait pas autant de par sa seule présence. Cela l’agace, car dans le fond, elle est autant en tort que lui de jouer à ce petit de qui est le plus malin. Sauf que Moïra n’a pas été dans la maison de Gryffondor pour rien. Son caractère la pousse à relever le défi de cet inconnu. Alors, lui jetant un regard déterminée, elle tire la chaise en arrière. Comme reine, elle s’y installe posant ses bras à plat sur la table de bois, un peu miteuse, on peut le dire. Que les hostilités débutent.
Sa tirade ne laisse que très peu de doute à l’inconnu sur son état d’esprit. Pourtant, celui-ci ne semble nullement déranger par son ton peu avenant. Au contraire, elle a l’impression que cela le stimule d’autant plus. Sa face s’illumine d’un sourire aux traits charmeurs. La sorcière commence à y voir plus clair sur quel genre d’individu elle a en face. Il est clair que sa plastie doit lui servir à de nombreuses reprises auprès de la gent féminine. Malheureusement, il n’est pas tombé sur la personne au caractère le plus docile. Ce n’est pas quelques flatteries ou un beau sourire signé Colgate qui vont lui faire baisser la garde. Néanmoins, Moïra aime les défis. Cet homme est une distraction, peut-être pas bienvenue n’allons pas jusqu’à, néanmoins le fait est qu’il se trouve dans son espace vital. Visiblement, il n’est pas près d’en sortir. Ses propos confirment ses pensées très rapidement. Se montrant peu impressionnée, la professeure prend son temps pour faire glisser ses yeux du faciès de l’inconnu à la table soit disant sa propriété. Un sourire amusé finit par étirer ses lèvres.
- Serait-ce une tentative de flatterie maladroite de votre part pour que je vous cède ma table ? Si c’est le cas autant vous le dire tout de suite, vous faites fausse route, demande-t-elle, en désignant le bout de bois ovale.
Oh, la jeune femme est bien décidée à lui faire comprendre que ce n’est pas ainsi qu’il pourra obtenir quelque chose d’elle. Il lui faudra changer de stratégie. Au passage, elle en profite pour répondre sur le même ton possessif au sujet de cette pauvre table devenue une propriété réclamée par deux partis peu désireux de la céder. Et puis, il y a de quoi ! Cet homme se pavane comme si l’auberge lui appartient. C’est agaçant. Et une Moïra agacée, ce n’est jamais très bon. Sans aucune timidité, Moïra observe ouvertement l’inconnu. Elle ne ressent aucune gêne à le dévisager. Si l’intriguant sorcier n’hésite pas à tenter de se montrer plus malin en l’amadouant vainement avec un compliment sur son physique, qu’est-ce qui l’empêche de le reluquer à son tour hein ? Un par tout. A bien y voir, son visage ne lui rappelle rien de bien particulier. S’il avait été dans sa maison, elle s’en serait souvenue à coup sûr. Vu son comportement sûr de lui, il ne peut être probablement qu’un ancien Serpentard ou Gryffondor… cela élimine quelques options. Il ne lui dit rien. Pourtant, il ne semble pas forcément beaucoup plus âgée qu’elle. Bien qu’il faut dire que c’est assez compliqué de juger l’âge d’un homme dont la barbe les font paraitre plus âgé qu’en réalité. De plus, ce n’est pas comme si Poudlard ou l’Université magique accueillaient beaucoup d’étudiants chaque année. Il est très certainement impossible de se rappeler de tout le monde. Ce n’est pas forcément un mauvais signe, cela dit. En effet, au moins ce n’est pas une némésis de ses jeunes années étudiantes qu’il vaut mieux fuir à tout vitesse.
- Je vous rappelle, cher monsieur, que je suis arrivée avant vous à la dite table. A la limite, je vous accorde un retard d’une petite seconde. De plus, Il ne me semble pas non plus voir une pancarte avec votre nom indiqué dessus, ajoute-t-elle, en haussant les épaules.
Jetant un coup d’œil autour d’elle, constatant qu’effectivement la pièce est toujours bondée de monde. Elle retourne son attention vers le sorcier. Oh non, elle ne compte pas abandonner la lute pour la table surtout pas en ayant eu un aperçu du caractère de son interlocuteur. Bon ce qui est vrai, c’est qu’elle aime bien qu’on lui tienne tête. Voilà qui va égayer un peu sa soirée, à supposer que l’homme ait de la répartie mais le voyant conserver son air serein, elle n’en doute pas. Le reste de la soirée risque de devenir intéressant. Alors, sûre de sa décision, elle se glisse dans son dossier prenant également ses aises. A ses pieds trônent ses divers sacs remplis de ses emplettes mais elle ne leur prête plus d’attention. Même sa crampe au mollet semble oubliée. Relevant la tête, elle plonge son regard vert dans celui du sorcier, le défiant du regard. Puis, elle reprend la conversation lui glissant ces quelques mots toujours sur le même ton moqueur :
- Dans mes souvenirs, lorsqu’on veut aborder une dame, on lui paie un verre d’abord. Décidément, vous n’êtes pas à la page, dit la professeure de Médicomagie, avant de marmonner d’un ton faussement rieur, ou alors je ne sors plus assez.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 23 Avr - 19:34
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Quand on croisait Tobias dans la rue, on le remarquait. Pas parce qu'il parlait fort ou autre. Non, car il s'imposait. Il faisait ce qu'il voulait. Le jeune homme avait ses habitudes. Il aimait avoir sa place dans les endroits où il se rendait. Ici on le connaissait. Tous les jours, sa place lui était réservée. Les clients du pub, savait que Tobias n'était pas quelqu'un de doux et concilient. Il était un mage noir digne de ce nom et faisait peur aux autres. Même si Tobias était aussi un homme de pouvoir, un chef de famille qui faisait honneur au Towsen. Il fallait avouer que ce titre de chef de famille, il ne l'avait pas eu de façon conventionnelle. Avoir assassiné son propre père avait été douloureux pour lui. Pas qu'il ne l'avait pas mérité, mais Tobias avait des valeurs, il y avait des limites qu'is avait franchi ce soir-là et il n'y avait plus de retour en arrière possible. Ce pub était un des rare havre de paix du jeune homme, son moment de pause. Il avait sa place attitrée et ne voulait pas en changer tout simplement, car elle était très bien placée, au soleil. Bien sûr, il n'était pas tâtasse à ce point-là. Il aurait très bien pu repartir contrarier. Mais il avait eu envie de s'amuser un peu. Honnêtement, c'était parce que la fille était mignonne. Cela aurait été un homme, Tobias aurait soit changé de table, soit aurait violemment dégagé cet inconnu. Le jeune mangemort savait se montrer convaincant quand il le souhaitait. Là était seulement prêt à faire les choses en douceur et ne pas montrer sa noirceur à une jeune femme qui allait s'avérer plein de reparti.
Tobias fut surpris de voir que son intrus avait la langue bien pendue. C'était quelque chose qu'il aimait chez les gens, le savoir parler. C'est pour ça qu'il ne sentit nullement la colère monter et qu'il était prêt à échanger avec cette jeune femme qui était loin d'être idiote.
« Ne vous inquiétez pas, si j'avais voulu vous flatter vous l'auriez su, ici j'ai juste annoncé des faits. Vous êtes charmante et vous êtes à ma table. »
Tobias n'allait pas démordre de l'affaire. Cette table lui était réservée, il n'avait pas l'intention de lui laisser. En partit, car il aimait ses habitudes, mais aussi parce qu'il aimait jouer et en particulier les batailles d'orateur. Tobias continuait de fixer la jeune femme droite dans les yeux. Il n'avait pas l'intention de démordre de cette place. Tobias avait toujours eu ce côté dominateur. Il aimait prouver sa supériorité aux autres. Que ce soit par leur pensé ou leurs actes. Tobias avait eu bon nombre de sacrifices dans sa vie. Par exemple il avait décidé de sombrer dans la magie noire avec les mangemorts pour protéger sa sœur, maintenant il avait dû tuer son père pour les mêmes raisons. Son travail chez les mangemorts était encore un sacrifice pour sauver le monde. Le jeune homme avait donc tendance à se croire supérieur à ceux qui n'avait pas subi tout ça. Peu de gens pouvaient le comprendre, d'ailleurs il avait pleinement confiance qu'en Lexi et Kesa. C'étaient ses deux meilleurs amis qui, eux aussi, avait dû assassiner leur figure d'autorité. Lexi son père, Kesa son oncle, tous deux connaissaient sa souffrance. Et pour cette jeune femme était loin d'avoir subi ce que lui avait subi. À ses yeux, c'était une bonne raison pour garder cette place.
« Je prends cette place depuis des années déjà, par ce fait, j'étais là bien avant vous. » Les habitués du père retenaient leur souffle comme s'il y avait un risque que Tobias se lève et lui brise la nuque. Bien entendu, ce n'était pas passé par l'esprit du jeune homme, tout ce qu'il voulait, c'était s'amuser un peu. « Pour la pancarte elle est silencieuse, si vous n'avez pas remarqué tous les habitués de ce bar me laisse la place. Vous êtes un intrus ici. »
Il avait un peu exagéré sur le terme d'intrus après tout il y avait plein de client qui venait juste faire leurs courses dans la rue de traverse. Mais la jeune femme avait attiré son attention et il avait bien l'intention de jouer un peu. Il fallait dire en ce moment qu'il n'avait pas le temps de s'amuser beaucoup. Entre ses affaires en tant chef de famille de sang pur, ses missions de mangemorts, son travail d'ambassadeur et pour finir son métier, celui d'agent international. À la dernière phrase de la jeune femme, Tobias sourit, lui faisait-elle du charme ? Tobias la trouvait certes mignonne, mais ses temps son esprit était pris par Toni, en revanche il n'était pas contre un coup d'un soir ou même un simple jeu de charme.
« Vous voulez un verre ? Il suffisait de demander plutôt que venir me piquer ma place. » Tobias fit signe au serveur de venir. « Deux whiskys s'il vous plait. »
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Ven 3 Juin - 20:08
Tobi & Moïra
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Janvier 2021
Moïra connait bien le genre d’homme qui se trouve en face d’elle. Ils se croient tout permis sans doute à cause de leurs vêtements coûteux grâce à un patronyme qui, malheureusement dans la société actuelle, fait tout. Bien souvent, ce sont des sorciers arrogants, imbu d’eux-mêmes. Ils n’attendent pas. Ils exigent tout des autres sans rien donner en échange, car tout leur est dus. En principe, l’ancienne Gryffondor tend à éviter de se retrouver face à ce genre-là de personne, qu’ils soient hommes ou femmes, cela ne change rien à ses yeux. Elle n’a pas le temps pour leur donner un tant soit peu d’attention. Elle a eu bien mieux à faire, elle, se créer une carrière reconnue. La différence entre les Lions et les Serpents. Les premiers ne paient pas pour gagner. Au-delà de ces premiers aprioris, Moïra doit bien avouer que ce spécimen en particulier sait en imposer et pas uniquement en raison de son faciès ou de sa stature attirants tous les regards. Il y a quelque chose dans sa posture et sa façon de se mouvoir qui laisse planer sa grande confiance. Cet homme n’est peut-être pas le fi-fils à papa qui n’a jamais eu à user de sa baguette pour quoi que ce soit si ce n’est se torcher le cul. Peut-être aurait-elle dû lui laisser sa table mais un je-ne-sais-quoi de défi dans les yeux de l’inconnu l’en empêche. Non, elle n’a pas l’intention de le laisser gagner.
Prenant ses aises sur son assise sans pour autant se démontrer devant ses propos qui auraient pu déstabiliser nombreux humains, Moïra lui rétorque avec un léger sourire flottant sur les lèvres :
- Et voici mes faits. Cette table n’est pas à vous jusqu’à preuve du contraire. Ce n’est pas parce que vous avez l’habitude de jouer les big bad guy dans ce pub qu’il vous appartient pour autant.
S’appuyant sur ses coudes, la Gryffondor se prend au jeu initié par le sorcier. Lentement, ses yeux le dévisagent en prenant tout ce temps. S’il veut jouer au prédateur et à la proie, alors soit, mais le chasseur ne sera peut-être pas celui à qu’il pense. Glissant sa cheville par-dessus son genou, elle poursuit sur un ton très léger :
- Et votre belle gueule n’a pas plus d’influence également dans ce processus de qui pisse le plus loin ou de qui a la plus grosse. Cela ne rajoute pas de points bonus, désolée.
Elle campe sur ses positions et ne recule pas. Hors de question de changer de table. Il serait bien trop heureux qu’elle essuie un tel échec. Non, elle va rester plantée là jusqu’au moment ou elle décidera de s’en aller ou qu’il abandonne la lutte pour sa place. Croisant les bras sur sa poitrine, Moïra ne peut pas être plus explicite sur sa décision. Que la lutte pour la table commence ! Son petit doigt lui dit qu’un homme comme lui ne cèdera jamais et encore moins devant une femme. Tant pis pour son égo. Voilà qu’il reprend la parole, lui expliquant la raison de sa présence à cette table précise. Moïra lève un sourcil. Rigide hein ? A son âge, quel drame ! Qu’est-ce que cela cache ? Merde. Elle va finir par faire une séance de psychomage si ça continue comme ça ! Riant ouvertement, elle secoue la tête.
- Attendez, c’est ça votre argument ? Vous êtes au courant que nous ne sommes plus au collège là ?
Effectivement, jetant un coup d’œil à leurs voisinages, Moïra constate que leurs mains sont crispés sur leurs boissons. Sérieusement ? Et dire qu’elle s’est octroyée une journée de congé pour éviter d’être plongée dans les dramas typiques des adolescents et voilà que les adultes font encore pire. Quant à la raison de l’inquiétude des habitués, Moïra n’en a cure. Qu’il essaie de tenter la moindre de chose, tout au plus, il passerait un sorcier risible et salirait son précieux nom de famille. Tout ça pour un table. C’est sûr que ça ferait la une dans la gazette du sorcier ! Décidant de se la jouer plus fine, elle retient ses sarcasmes, pour une fois, ce n’est pas plus mal. A la place, elle prend son pied à l’asticoter peut-être que ça le décoincera un peu.
- Et dites-moi, auriez-vous peur d’un peu de piment dans votre vie si bien ajustée ? Est-ce pour cela que vous mettez tant d’énergie à chasser une intruse de votre table ?
Ses lippes s’étirèrent en un sourire en le voyant à nouveau prendre ses grands airs, qui, il faut bien l’avouer, lui sied à merveille, pour commander deux whiskys. Et surtout pour la prétention de commander pour elle. Ah là jackpot ! Elle venait de tomber sur un sacré spécimen. Amusée par sa tirade, elle le corrige en levant son index et son majeur.
- Je veux ou plutôt mes pieds veulent cette table et dans mon cas, c’est effectivement une boisson que je désire pour l’instant, complète-t-elle, en laissant planer la suite.
C’est sûr que sa journée shopping allait prendre une toute autre tournure ici dans ce bar aux côtés de cet intriguant inconnu. Elle remercia le serveur et non pas le jeune homme, lorsque celui-ci apporta la commande. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction de se plier aussi facilement à son petit jeu.
- Pas très partageur hein ? le charia-t-elle, avant de lever sa boisson en direction de l’homme, ponctuant sa tirade d’un clin d’œil. Alors, à notre table et à la tragique perte de votre routine de vieil homme par une rafraichissante inconnue!
Oh oui, effectivement, Moïra sentait qu’elle allait passer un très bon moment. L’homme malgré ses grands airs cachait quelque chose. Elle ne l’associait pas directement à certains de ces connards sans cœur et surtout sans cerveau. Non, cet inconnu faisait preuve d’une répartie rafraichissante. Les réserves émotionnelles cachées sous le masque qu’il porte, sans doute, constamment, intrigue passablement la médicomage. Aurait-elle envie d’en apprendre plus sur lui ? Et surtout pourquoi ne prenait pas ses clics et ses claques après lui avoir rabattu une bonne fois son caquet devant tous les autres abrutis présents dans ce pub. Non, mais sérieusement, qu’est-ce qui leur prend à ceux-là ? Ce n’est pas comme s’ils avaient un terrible mage noir devant les yeux, non !
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