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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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J'ai voli? Non t'es tombi [ Moïra] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
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J'ai voli? Non t'es tombi
Moïra

Le ciel bleu, le soleil qui brillait et réchauffait l’atmosphère sans pour autant être trop fort, début d’année oblige, si vent il y avait, il était si ténu qu’il ne posait pas de problèmes aux sorciers ayant envie de passer un peu de temps sur le terrain à s’entraîner. Maëlle faisait parti de ces sorciers, enfin pour le moment, elle était plutôt installée sur les gradins et profitait plus du soleil, lunettes sur le nez, plutôt que de se précipiter sur le terrain. Pourtant, elle était en tenue, son balai était disposé non loin d’elle, tout était en place pour qu’elle s’entraîne. Sauf qu’elle était bien à discuter avec les gens autour d’elle. Une fois sur son balai, personne ne lui parlerait. Enfin, peut être que si mais elle se connaissait, une fois à la recherche du vif d’or, plus rien d’autres au monde n’avait d’intérêt jusqu’à ce qu’elle ait cette minuscule balle entre les mains, ou à la rigueur qu’elle soit dans les mains de l’attrapeur d’averse mais étonnamment ce cas de figure plaisait beaucoup moins à Maëlle, ça arrivait, forcément, personne est imbattable mais ce n’est pas pour autant que ça la consolait de se dire ça, imbattable c’est ce qu’elle voulait être. Enfin, pour le moment, ce qu’elle voulait, c’était discuter, programmer une future sortie pour aller boire dans une taverne et promis, cette fois, elle ne se montrerait pas cordiale avec les gens bizarres au risque de se retrouver avec un type hyper flippant aux fesses… littéralement.

Qu’est ce qui la décida à aller sur le terrain, le petit Poufsouffle de deuxième année dont elle avait totalement oublié le nom, s’était il présenté d’ailleurs ? Peu importe, il était beaucoup trop mignon à lui demander avec timidité si elle pouvait s’entraîner avec lui. Il la regardait, plein d’espoir et elle pouvait aisément se reconnaître en lui, n’avait-elle pas fait la même chose avec son père à son âge ? Bien sûr que si, même avant à vrai dire. Elle attrapa donc son balai, lui adressa un immense sourire « Bien sûr ! C’est parti. » Il dévala les quelques marches qui le séparait du terrain à une vitesse folle, content d’avoir eu ce qu’il voulait. Elle le suivit peut-être un peu plus mesurément, plus pour éviter de trébucher que parce qu’elle n’en avait pas envie. Une fois à sa hauteur, elle le regarda qui se chargeait de sortir le vif d’or de son petit étui dans la malle. « Le premier qui attrape le vif d’or a gagné ? » D’accord, ça n’était pas équitable du tout, il fallait qu’elle s’efforce de lui laisser de l’avance pour ne pas le dégoûter, si ça se trouve c’était lui la relève de l’équipe Poufsouffle, elle ne pouvait pas briser ses rêves, ça ne se faisait pas du tout. Elle ne le laisserait pas gagner, ça c’était une certitude, s’il gagnait, ce serait soit parce qu’il était meilleur qu’elle, soit parce qu’elle avait mal jugé la distance et qu’elle n’arrivait pas à couvrir l’espace qui les séparait avant qu’il ne se saisisse de la boule d’or. « En réalité, je voulais savoir si je pouvais essayer de t’empêcher de l’avoir, je veux être batteur, moi ? » Ah , Maëlle baissa les yeux sur la batte posée sur le sol, oui bon, elle ne l’avait pas vu, ça arrive à tout le monde. Il semblait craindre qu’elle refuse, se dandinant comme un petit canard, elle faisait si peur que ça aux gens ? « Cela me va ! » En réponse au fait qu’elle accepte, il ouvrit la main, libérant le vif d’or qui s’éclipsa en un battement d’aile. « Prêt ? » Un hochement de tête plus tard, elle décollait.

Comme dit précédemment, toutes les conditions climatiques rendaient l’entraînement agréable. Le fait qu’il ne soit pas un adversaire chevronné aidait aussi Maëlle. Elle n’avait pas besoin d’être sur ses gardes, juste au moment où elle songeait cela, le cognard passa non loin d’elle et son balai eut comme un soubresaut. Alors ça, c’était nouveau, bon déjà, il fallait qu’elle fasse un peu plus attention au risque de se prendre le cognard dans le balai, ce qui serait frustrant tout de même, quitte à se le prendre, elle préférait récupérer le vif d’or avant, histoire que ça ne soit pas une défaite cuisante. L’éclat doré profita de ce moment, où elle se concentrait pour apparaître, parfait ! Elle vira donc à gauche pour le suivre, manquant de nouveau de se prendre le cognard, son balai faisant une embardée très étrange pour l’éviter. Non mais là ce n’était même plus nouveau, c’était incompréhensible, depuis quand son balai réagissait tout seul. Alors c’était très gentil, il était adorable comme balai mon cul mais elle n’avait pas envie que son balai fasse tout, c’était elle la joueuse ! En plus il ne tourna pas quand elle lui demanda ! Elle ne pouvait pas à la fois chercher le vif d’or, éviter des cognards et se battre contre ce qui lui semblait être la volonté de son balai. Elle resta immobile quelques secondes, cherchant déjà où était le cognard, premier danger, assez loin pour qu’elle ait le temps de chercher le vif d’or, Là ! Au-dessus, elle monta directement dans sa direction, focalisée sur l’objectif, ne se méfiant pas vraiment de son balai, pourquoi se méfier de l’objet qui passait le plus de temps avec elle – oui même plus que sa propre baguette. Peut-être aurait-elle dû, quoi qu’en toute logique, elle n’aurait pu l’anticiper cela. Son balai cessa de voler, s’arrêtant net, ce qui manqua au passage de projeter Maëlle par-dessus bord – ça doit pas se dire comme ça mais j’ai pas le terme – elle se rattrapa in-extremis et poussa, tout naturellement un soupir de soulagement. Mauvais timing, très mauvais timing puisque le balai sembla avoir perdu toute sa magie, chutant vers le sol à une vitesse sidérante, ce qui est déjà inquiétant pour l’état du balai en lui-même en plus Elwyn venait de l’étudier, fais chier XD mais le  problème c’est surtout que Maëlle suivait, forcément et l’impact contre le sol, même sableux, du terrain ne fut pas spécialement agréable… voir on ne peut plus douloureux. Elle avait l’impression d’entendre les gens crier mais il lui semblait que les cris étaient étouffés… peut être les rêvait-elle, difficile à dire et puis il y avait cette douleur qui emplissait son crâne, pas évident de réfléchir.

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Sam 12 Fév - 19:04

Maëlle & Moïra

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Février 2021

Ah, le soleil ! Un vrai régal pour tous les pores de la peau. Après une nuit compliquée, la professeure de médicomagie est plus que ravie de sentir l’astre réchauffer doucement son corps. Elle se décide à emmagasiner le plus de vitamine D possible. Normalement, cela devrait la remettre en forme pour la journée qui s’annonce rayonnante. Elle n’est pas la seule à s’extirper hors des murs de l’école à l’entende du brouhaha ambiant à l’extérieur. Elle sourit. Cette insouciance lui plait. C’est plus agréable que les cris d’effrois. Il n’y a pas matière à tergiverser, c’est nettement plus intéressant. Les cours ont beau avoir repris. Ce petit éclat de lumière bienveillante fait chavirer tous les cœurs et virevolter les humeurs maussades. La jeune femme ignore alors les cernes sous ses grands yeux verts. Ce n’est pas le moment d’être négative. Elle remercie même Merlin que son insomnie suite à ce cauchemar récurrent ne soit pas venu troublé ses nuits passées. Elle aurait eu l’air fine avec deux heures de sommeil dans les pattes à enseigner à ses étudiants toute la journée. Bien sûr, elle aurait pu utiliser la stratégie ultime des enseignants consistants à faire passer auxdits élèves une particulièrement longue heure et demie à rédiger divers parchemins, évidemment notés, sur les maladies du monde sorcier des années 1900.

Parfois, Moïra se félicite de n’avoir qu’une dizaine d’années de différences voire moins avec certains sur ses protégés. Bien que concrètement, ce serait aux jeunes pousses de la remercier d’être une professeure à la page et pas restée bloquée dans les années 1900 justement ! Il est vrai que c’est également plus agréable de les comprendre et appréhender les incompréhensions et les craintes de certains. En effet, la sorcière se surprend à s’épanouir dans le coaching intensif des futurs médicomages. Et Merlin sait à quel point, ils seront solliciter dans le futur. A présent, elle erre dans les couloirs. Dans son dos, sa longue cape frôle à peine le sol, c’est qu’elle est motivée à rejoindre rapidement le parc. Sa sacoche portant son précieux livre du moment fourni par Aiko, sa cousine adoptive, est en sécurité sur son épaule. Pour l’occasion, elle a même détaché ses longs cheveux foncés, inutile de conserver des tensions. Aujourd’hui se doit, d’être farniente comme disent les moldus. Du moins, c’est ce dont elle s’est convaincue en s’apprêtant pour sa journée. Et comme toujours, il y a une marge énorme entre la théorie et la pratique.

A peine, ses pieds quittent le sol dur pour rencontrer l’herbe fraiche qu’un, non plusieurs hurlements retendissent. Alerte, Moïra se stoppe nette cherchant comme bon nombres d’élèves la raison et surtout le lieu de provenance de tels cris. Bientôt, les rumeurs vont bon train. Moïra les entends à travers ses oreilles tout en menant son enquête. Petit à petit, elle comprend qu’elle se rapproche. Alors, elle augmente la foulée et se retrouve bientôt à courir et à esquiver les élèves sur son chemin. Son inquiétude l’empêche de s’arrêter pour leur proposer un argumentaire pourquoi rester planter comme des ahuris ne fait pas avancer les choses. Elle a d’autres chats à fouette sur le moment, ce sera à remettre pour plus tard. Sérieusement, il n’y a pas un seul de ces adolescents qui sont en mesure de réagir à une situation d’urgence ? Où sont ses élèves quand on a besoin d’eux ? Enfin, il vaut mieux que les troisièmes années ne soient effectivement pas dans les parages ou peut-être sont-ils coupables du chahut, ce qui ne l’étonnerait qu’à moitié. L’attroupement d’ahuris l’amènent à rejoindre le terrain de Quidditch. Evidemment, pense-t-elle, les lèvres pincées. Cette fois, son inquiétude est réelle après les dernières informations sur des balais défectueux notamment.

- Vite, vite, Maëlle est morte ! Vite ! hurle une voix paniquée.

Merde est sa deuxième pensée lorsqu’elle aperçoit la silhouette allongée au sol dans une position très peu normale. Tout autour s’est formé un nouvel attroupement de, recherche de synonyme, d’éberlués dégingandés. Les cheveux bruns étalés. Silhouette menue. Moïra reconnait avec un pincement au cœur Maëlle de la maison Poufsouffle. Une jeune sorcière faisant partie des espoirs du Quidditch. Elle la connait bien pour suivre ses prouesses de très près. Ce brin de femme met en déroute la maison de Gryffondor un peu trop fréquemment à son goût. Il n’empêche qu’elle ne peut que reconnaître son immense talent. Cette petite ira loin. Encore faut-il la réparer…

- Madame, Madame, est-ce qu’elle va mourir ? Elle ne va pas mourir hein ? Dites-moi qu’elle respire ? Elle respire ? panique un petit gamin de la même maison que la jeune femme.

La nuée d’élèves s’écartent sur son passage lui facilitant la tâche jusqu’à se jeter à genoux aux côtés de l’accidentée. Elle lève à peine les yeux vers le garçon complètement sous le choc, il tient encore à la maison sa batte. Au loin git le balais de la gamine. Elle grimace en constatant l’état désastreux de celui-ci. Peu encourageant pour les os de miss Rosier tout ça. Avec attention, elle parcourt des yeux le corps de Maëlle pour se faire une petite idée avant même d’essayer de la bouger. L’adolescent a le malheur de se saisir de sa cape. Cette fois-ci, elle plonge ses prunelles sévères dans les siennes. Ce n’est vraiment pas le moment-là.

- Non, elle ne va pas mourir, répond-t-elle avec plus de sévérité qu’habituellement avant de marmonner dans sa barbe, Par contre toi, si tu ne t’écartes pas, c’est pas sûr…

Le gamin est tellement bouche-bée, qu’il en relâche sa cape. Parfait. Inspirant un grand coup pour garder son calme face à la horde de curieux se massant autour d’eux, elle dévisage les aînés et leur ordonne :

- Toi, toi, et toi. Vous écartez tout le monde et vous donnez de l’espace à votre camarade ! Toi, tu accompagnes celui-là à l’infirmerie et tu préviens qu’on arrive avec une blessée.

Ravie de constater que tout ce petit monde s’exécute enfin. Moïra reprend son auscultation de Maëlle. Elle évite de grimacer pour ne pas effrayer les admirateurs éconduits. Le suspense est total. Moïra est finalement rassurée. Les os des membres ne sont pas brisés. Elle aura sans aucun des bleus un peu partout avec un telle chute mais elle a eu une sacré chance. Cependant, ce qui l’inquiète plus, c’est la tête. Du sang s’écoule de sa tempe et manifestement elle est complètement sonnée. Le traumatisme crânien ne fait plus aucun doute. A ce stade, elle n’a aucune idée de la gravité de la blessure. Ne souhaitant prendre aucun risque et toutes les précautions, la médicomage lève sa baguette et fait venir une minerve qu’elle place avec une grande délicatesse autour du cou de la jeune femme cherchant à préserver son rachis. Deuxième coup de baguette fait venir à elle un brancard.

Elle n’a jamais sous-estimé l’important de rassurer les patients même lorsque ceux-ci ne semblent aprioris inconscient. La présence et la chaleur humaine rassure toujours. Avec tout autant de délicatesse, elle relâche ses doigts pour faire léviter le corps de la blessée et la placer sur le brancard. Elle serre doucement la main moite de Maëlle avant de lui murmurer :

- Tout va bien se passer, ne t’en fais pas. On prend soin de toi.

D’un regard elle remercie les jeunes gens prenant très à cœur leur devoir du jour. Ils suivent le brancard servant d’escorte officieuse à la jeune Maëlle. Un éclat de lumière aveugle un instant Moïra. Elle jette un regard mauvais à l’astre responsable. Apparemment, sa journée de repos est fichue en l’air. La professeure prend la tête de la procession en direction de l’infirmerie.


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Ven 18 Fév - 19:37
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Moïra

Les chutes au Quiddtich, ça n’est pas rare, c’est plutôt monnaie courante même. Sauf que ça n’est jamais la faute du balai, la faute du joueur un peu trop téméraire ou peu prudent, ou pas concentré, c’est possible, des éléments environnants qui peuvent être problématique, cela va sans dire ou encore la faute des joueurs adverses, après tous les batteurs étaient bien là pour cela, rendre la tache de l’équipe adverse compliqué. Sauf que là, ça n’était rien de tout cela, à la rigueur, Maëlle aurait pu rejeter la faute sur elle-même, la plupart des joueurs, des bons joueurs l’aurait sans doute fait mais pas elle. Pas qu’elle ne doutait pas d’elle, qu’elle se pensait exceptionnellement concentrée aujourd’hui ou qu’elle ne faisait pas d’erreurs, non elle était plutôt critique envers elle sauf que là… Face contre terre, étant dans l’incapacité de bouger ne serait ce qu’un orteil parce que son sang battait dans ses tempes, qu’elle se sentait mal, elle avait eu tout le temps d’analyser les secondes, voir la minute précédent sa chute et elle était persuadée d’une chose, son balai avait cessé de fonctionner et c’était lui qui était à l’initiative de sa chute. Après, c’était elle qui était monté si haut, elle qui n’avait pas vu les signes avant-coureurs et qui n’avait pas immédiatement cessé la séance.

A présent, elle le regrettait amèrement, elle essayait de se concentrer pour rester consciente, même si son corps avait très envie qu’elle dorme. Elle gardait d’ailleurs les yeux clos, n’ayant pas envie, pas la force non plus de les ouvrir. Elle entendait des voix, proche parler de sa propre mort. Bien sûr que non ! Enfin, elle ne pouvait pas mourir pour un vulgaire accident de Quidditch, elle était à l’aube d’une grande carrière, il n’était pas question qu’elle meurt et puis mourir ça ne devait pas faire aussi mal. Enfin, qu’en savait-elle au juste, elle n’avait jamais posé la question aux fantômes, ça n’était pas vraiment le genre de questions qu’elle se posait, comment voler plus vite, comment tourner plus rapidement, comment être plus performante ça oui bien sûr le moindre champion de Quidditch mort ou vivant avait le droit à ce genre de questions mais jamais, elle ne s’était posée de questions sur la mort, qui ça intéressait ?

Il y eut comme un bruit sourd à côté d’elle, étrange même qu’elle l’ait entendu alors que ça bourdonnait dans ses oreilles. Elle tenta péniblement les yeux pour essayer de voir ce qui se passait mais le soleil l’aveuglait, la forçant à froncer les sourcils, ce qui lui fit encore plus mal. Est-ce qu’elle devait se lever pour montrer qu’elle allait bien ? Impossible aucun muscle ne réagissait et puis cette douleur qui lui vrillait le crâne. Au moins il semblerait que quelqu’un de perspicace ou d’observateur arrive à la conclusion que non elle n’allait pas mourir. Ce qui fut un soulagement pour Maëlle, si elle savait qu’elle était en vie parce qu’elle avait bougé les sourcils une demi-seconde, peut être qu’elle vivait ses derniers instants. Quoi qu’il semblerait que celui qui risquait de mourir incessamment sous peu c’était son camarade qui devait être trop proche d’elle.

Une impression que quelqu’un lui marchait sur le crâne, ce qui était une très mauvaise idée d’ailleurs fit tressaillir Maëlle qui n’entendit donc pas les instructions. Elle ne comprenait rien de ce qui se passait, elle n’essayait d’ailleurs plus de comprendre, elle comprendrait plus tard. En plus quelque sort sembla serrer sa gorge et elle n’eut même pas le moindre mouvement pour se débarrasser de cela, ce qui en disait long sur son état.  Est-ce que la personne à la voix féminine donc certainement une fille était sûr d’elle lorsqu’elle avait dit que Maëlle n’allait pas mourir parce que là, elle était pratiquement sûre qu’elle ne sentait plus le sol, c’était le début des ennuis ça. Quoi que deux secondes après avoir songé cela, elle se retrouvait sûr une surface étrange et surtout une main vint s’emparer de la sienne.

Tout allait bien se passer, elle ne devait pas s’en faire. Facile à dire lorsqu’on est au contrôle de rien du tout et puis elle voulait savoir comment allait son balai aussi, n’ayant pas envie d’en changer, elle était habituée au sien et puis monsieur O’Connor s’en était occupé lui-même, elle avait un balai examiné par la plus grande star de Quidditch, rien que pour ça elle ne voulait pas le perdre mais probablement qu’il était en piteux état peu de chance qu’il soit en un morceau si elle était si esquintée. Si ça n’était pas nécessaire d’en faire la remarque, elle souffla péniblement « J’ai mal. » ça n'importe qui devait s’en douter qu’on ne tombe pas de son balai pour être en pleine forme, surtout si ce n’est pas voulu et qu’on volait haut. Mais son état ne lui semblait pas le plus préoccupant, elle demanda donc « Comment va mon balai ? »  ça ne fut pas la voix féminine qu’elle entendit mais celle familière de son camarade qui se fit entendre «Il est en plusieurs morceaux. On l’a laissé sur le terrain, il va t’en falloir un autre. » Ah ça pas question qu’on laisse son balai sur le terrain, flûte dommage qu’il n’y ait pas Tristan ou Nymphéa dans les parages, elle leur aurait demandé d’aller récupérer son balai. Là, c’est plaintivement qu’elle s’exprima « Je dois le récupérer. » Oui alors, ça allait être compliqué de se lever, il y allait bien avoir quelqu’un pour avoir la présence d’esprit de se dire je vais le chercher ? Ils n’allaient pas laisser son fidèle compagnon tout seul dans le sable, pour un peu quelqu’un allait le jeter ou marcher dessus. Non, non, non son balai était très important pour elle.

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Sam 5 Mar - 22:33

Maëlle & Moïra

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Février 2021

Une blessure, ce n’est jamais anodin et encore moins chez quelqu’un d’aussi jeune. Forcément, c’est très impressionnant. Et pour sûr, les gamins s’étant rassemblés tout autour de la malheureuse n’ont pas tous des idées innocentes. Moïra déteste cette curiosité morbide. Cette incapacité à se mettre à la place de la personne étendue sur le sol terreux. Si c’était ces grands gaillards qui se trouvaient allongés par terre, ils ne souhaiteraient sans doute pas un public tout autour pour admirer le résultat du crash. Cette problématique, elle l’avait déjà rencontré à l’hôpital aux urgences que ce soit des professionnels ou des patients, tous les curieux convergent vers l’action. Alors que ce n’est clairement pas l’endroit ni le moment pour venir se fourrer dans les pattes des soigneurs. Pour ceux-là, la jeune femme ne prend aucune pincette. Sa seule importance et principale cible, c’est le patient en l’occurrence la jeune Maëlle. Avec un léger pincement qu’elle chasse rapidement, elle imagine ce qu’a du ressentir son ami, Elwyn. Dans la majorité des cas, les coéquipiers agissent comme un sort bouclier autour de leur camarade. Et c’est tout à leur honneur.

Moïra perçoit rapidement des signes que Maëlle est à moitié consciente. Ses paupières papillonnent luttant contre les rayons du soleil. Instinctivement, la médicomage se déplace pour tenter de faire une ombre protectrice avec le visage de la sportive. Après des années à être confronté à ce genre d’accident, la professeure de la filière de médicomagie est aussi à l’affût d’un potentiel traumatisme crânien. A la vue de la réaction défensive du cerveau de Rosier, cela semblerait plus que probable. Cependant, elle ne préfère pas prendre le temps de fonder ses suspicions sur le terrain de Quidditch. La Poufsouffle mérite au moins le confort d’un lit à l’infirmerie. D’ailleurs, elle rechigne également et surtout à la laisser étendue à la vue de tous. De plus, il est plus que certain que ce n’est pas avec sa baguette qu’elle pourra lui procurer tous les soins dont elle a besoin. Pour ce faire, elle a besoin de l’équipement de l’infirmerie et de l’assistance des infirmiers pour surveiller la jeune fille ensuite. Rien ne doit être laissé au hasard même lorsqu’on est un sorcier avec des prédispositions pour les sorts de guérison.

La procession n’avance pas assez vite à son goût mais il faudra faire avec lorsque l’on devient rapidement l’attraction principale d’une école rempli d’adolescents et de jeunes adultes avides de commérages à partager avec leurs amis dès le prochain cours. D’ailleurs, l’enseignante espère sincèrement qu’ils arriveront à l’infirmerie avant que la prochaine cloche ne sonne. Elle n’ose pas imaginer l’état douloureux que doit ressentir la jeune fille. Accompagné du camarade un peu limité intellectuellement, Moïra jette un coup d’œil à l’avant. Les étudiants, avec leur nouvelle responsabilité d’escorter Maëlle Rosier, font des miracles. La professeure ferme même les yeux sur les quelques poussades tant que cela se passe sans créer de nouveaux blessés, elle ne dira rien. Au contraire, elle jette un coup d’œil à la jeune fille. Celle-ci, les yeux clos, remue les lèvres. Moïra se rapproche pour entendre la réponse de son ami provenant de la même maison qu’elle. Elle pince ses lippes en se retenant de soupirer. Ces joueurs de Quidditch sont tous les mêmes ! Ô ma chérie, je t’assure qu’il y a plus urgent que ton balais cassé en ce moment, pense-t-elle en lorgnant sur la bosse proéminente sur son front. Elle grimace franchement en entendant la réponse, un peu trop sincère, de l’autre étudiant. Aussitôt, elle le foudroie du regard et lui chuchote :

- Tu aurais pu attendre qu’elle se sente mieux pour ce genre d’annonce, non ?

- Pardon, madame, je n’y ai pas pensé…l
âche-t-il, tout penaud.

Merlin, viens-moi en aide.  Il n’y a pas pensé ! Connaissant parfaitement le caractère de ces maudits joueurs de Quidditch, qu’elle aime tant pourtant, Moïra scrute le visage crispé par l’inconfort de Maëlle. Le deuil d’un balais n’est pas exactement ce qu’elle prévoyait dans l’immédiat. Un soupir lui échappe cette fois-ci en l’entendant batailler pour aller récupérer son balais. A nouveau, elle dépose une main sur son épaule et y ajoute une légère pression.

- C’est bon, Maëlle. Je vais envoyer un de tes camarades le récupérer, d’accord ? En échange, je veux que tu restes tranquille. Nous y sommes presque.

Ah le marchandage… ça aussi, c’est quelque chose dont les médicomages font usage à foison. En l’occurrence, la jeune femme se soucie sincèrement de ses patients. Les émotions de la jeune fille ne sont pas qu’un obstacle à ses soins. Elle est réellement touchée par la perte de son balais. Et c’est tout à fait normal, bien qu’agaçant, sauf que ses émotions ne peuvent pas être balayées. Une fois sa promesse dite, Moïra fait signe à un jeune homme portant les couleurs des Poufsouffle de retourner sur le terrain à la recherche du vestige du balais de Maëlle. Celui-ci s’exécute après avoir jeter un dernier regard curieux à la blessée. Il n’y en a pas un pour rattraper les autres. C’est exaspérée qu’elle pousse enfin les portes de l’infirmerie. D’un coup de poignet, elle ferme les portes au nez de la brigade d’escorte spéciale de sa patiente. Son camarade se balance d’un pied à l’autre.

- Je peux rester avec elle, madame ? Pour pas qu’elle soit toute seule, s’il-vous-plait.

Moïra hoche la tête prenant sur elle pour ne pas être vexée de ne pas être considérée comme une personne visiblement. Bon, il a intérêt à ne pas être dans ses pattes. En voyant l’arrivée d’un infirmier, Moïra lui fait signe d’attendre. D’abord, elle passe doucement sa main sur la joue de la jeune fille pour lui signifier sa présence et qu’elle puisse l’entendre.

- On est arrivé, Maëlle. Nous allons te transférer dans un lit, l’avertit-elle avec de la douceur dans la voix.

Son petit camarade semble étonné du côté maternel qui se reflète chez elle. Peut-être se demande-t-il pourquoi il n’y pas droit lui-même. Parce que tu es sur tes deux pieds toi, andouille, se dit-elle. L’infirmier et elle se coordonnent d’un regard pour surélever la blessée et la transférer lui plus doucement possible sur le lit de l’infirmerie. Aussitôt, la jeune fille allongée, Moïra demande à son ami de l’installer au mieux avec les oreillers. Pendant ce temps-là, elle se tourne vers le responsable de l’infirmerie du jour.

- Elle a fait une chute de son balai. Je n’ai aucune idée de la hauteur de sa chute. Elle est à peine consciente. Je soupçonne à minima un traumatisme crânien.

- D’accord, c’est fortement probable. Je vais préparer une potion contre la douleur.

- Parfait, je vais l’ausculter pendant ce temps-là, le remercie-t-elle.

Elle aurait pu prendre la porte et la laisser aux bons soins du responsable. Mais elle ne peut pas s’empêcher de vouloir garder un œil sur elle. Après tout, c’est elle qui l’a amené ici. La petite Maëlle est donc sa patiente. Pour Elwyn et tous les autres. Elle fera en sorte que la jeune fille puisse monter très bientôt sur son nouveau balais. Son camarade s’écarte lui faisant de la place. Moïra lui demande de rester derrière les rideaux le temps qu’elle puisse ausculter son amie.


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Dim 20 Mar - 18:32
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Le plus embêtant avec le fait de s’être écrasé au sol, en plus d’avoir du sable de partout – bien que ça ne gratte pas merlin merci – et de souffrir, c’est que Maëlle était dans l’incapacité d’agir physiquement. Elle ne pouvait pas bouger, ce n’était pas qu’elle avait trop mal pour bouger, enfin certainement qu’il y avait de cela mais c’est surtout que ses muscles ne répondaient pas à sa volonté. Elle ne pouvait donc pas se lever et sans dire qu’elle était à la merci de n’importe qui, ce qui serait terriblement pessimiste comme façon de voir les choses, elle avait besoin d’eux et pouvait s’estimer heureuse que quelqu’un sachant quoi faire ce soit trouvé non loin du terrain de Quidditch et qu’elle soit venue, ça permettait à Maëlle de s’éloigner sans trop de risques pour son état de santé du terrain de Quidditch et certainement qu’elle allait finir alité à l’infirmerie pendant quelques jours, ce qui était très embêtant pour les entraînements mais il semblerait que l’avis de Maëlle ne soit pas vraiment demandé dans ces cas-là, elle serait bien obligée de faire avec les ordres du personnel médical qui savait bien mieux que Maëlle ce qu’il convenait de faire après un crash en balai.

En parlant de balai, forcément, elle voulait récupérer son balai. Enfin son balai, ça n’était pas vraiment le sien oui bah c’est pas ma faute, je savais pas qu’Elwyn garderait le balai de Maëlle et on va dire que Maëlle avait oublié… ah ces rps flûte la cohérence mais il fallait qu’elle le récupère et elle priait pour qu’il soit en bon état, même si elle n’y croyait pas trop. A quel moment le balai pourrait être en bon état si Maëlle ne pouvait pas bouger, le machin c’était pas un truc indestructible. Son camarade ne chercha pas à enjoliver la situation, le balai de Maëlle n’allait pas bien et la gorge de Maëlle était nouée. Oh bon sang, il allait la tuer le gérant de la boutique de balais. Comment allait-elle pouvoir lui expliquer qu’elle n’avait rien fait de mal, elle avait juste volé ? A la rigueur peut être pouvait-elle se reprocher de ne pas avoir réagi assez rapidement pour essayer de protéger le balai mais elle était censé pouvoir faire confiance à un balai tout de même, ne devait pas réfléchir pour savoir si oui ou non il allait la lâcher. Il faudrait certainement qu’elle contacte son père aussi pour lui expliquer qu’elle était tombée de son balai, oui il allait en parler à sa mère, les deux allaient être flippés pour leur fille, ça n’était pas l’idée de la décennie, elle en convenait mais en même temps, elle allait bien devoir rembourser le balai qui était détruit par sa faute.

Alors qu’elle paniquait, en même temps, elle ne pouvait faire que réfléchir à l’heure actuelle, ne pouvant marcher bouger et ne devant surtout pas se concentrer sur les douleurs qui menaçaient de la submerger, la voix féminine qui avait l’air de bien s’y connaître lui annonça qu’elle envoyait quelqu’un pour s’occuper de ramener son balai. Parfait, elle ne demandait rien de plus. En revanche l’adulte demandait autre chose en échange, que Maëlle reste tranquille ? ça n’était pas trop compliqué d’accéder à sa requête, étant donné que bouger donnait envie à Maëlle de se foutre en l’air, elle ne voyait pas de raisons de dire non, se contentant d’un bref « D’accord. » Dire qu’elle avait du vocabulaire, qu’on lui avait appris depuis toute petite à faire des phrases, ça lui semblait tellement épuisant de chercher ses mots qu’elle en prononçait le moins possible.

L’éclairage sur ses paupières changea, le bruit environnant aussi. Amusant, Maëlle n’avait jamais fait attention aux sons qui l’entouraient avant aujourd’hui et là, elle pouvait dire avec précision que le sol n’était pas le même, que les bruits résonnaient un peu plus. Elle sursauta en entendant des portes claquer, ne sachant pas à quoi ça correspondait et elle entendait le bruit franchement désagréable d’une personne ayant visiblement envie d’aller aux toilettes, ah non pardon, erreur, il voulait rester avec Maëlle, oui le son est un peu le même qu’on soit gêné ou qu’on ait envie d’aller toilettes et j’avais envie de mettre de l’humour. Une fois n’est pas coutume, elle sursauta de nouveau lorsqu’une main la toucha bien que ça ne soit pas douloureux, c’était surprenant. Elle apprit toujours par cette voix féminine très douce qu’elles étaient à l’infirmerie et qu’elle allait être transférée dans un lit… bien très bien. Elle n’eut rien à faire, terminant sur un matelas assez doux et très agréable. En revanche ce qui fut moins agréable, ce fut la personne qui lui donna un coup d’oreiller sur le visage, mais pourquoi il faisait cela lui aussi ? Cela devait être une erreur puisqu’elle se retrouva finalement avec un oreiller sous sa tête. Une nouvelle fois, elle essaya d’ouvrir les yeux et cette fois-ci elle parvint à les maintenir ouverts, alors ça n’était probablement la chose à faire puisqu’elle sentait une espèce de barre au-dessus des sourcils, un mal de crâne aussi mais c’est pas évident de vivre dans le noir. Elle observa les alentours, doucement, s’habituant à la lumière avant d’observer sa sauveuse du jour. Elle lui adressa un sourire des plus crispés avant de prendre une grande inspiration, se préparant à devoir faire une phrase « Je peux avoir de l’eau, s’il vous plait ? » D’accord, la phrase n’était pas parfaite, la politesse, ça n’était pas ça mais elle faisait réellement de son mieux, c’était un peu compliqué de parler, elle avait mal partout, elle avait la gorge sèche d’où l’eau, mais il y avait aussi autre chose qu’elle voulait savoir « Je vais avoir plus mal quand ? » Non pas qu’elle avait envie de se lever direct et de retourner sur un terrain… bon quoi que si clairement elle en avait envie mais c’était surtout pour savoir s’il n’y avait pas un truc à prendre pour calmer la douleur et pendant qu’elle y était, elle pouvait en profiter pour demander « J’ai quoi ? » Voilà, là elle avait tout dit, elle était claquée, elle referma d’ailleurs les yeux, la douleur au crâne prenant trop ses aises, mieux valait il refermer les yeux… pour son plus grand déplaisir.


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Février 2021

Le petite avait l’air complètement sonnée. Ses quelques interventions sonnaient bien vite courts. Sa voix ne portait pas très loin. Cela n’inquiétait pas outre mesure l’ancienne médicomage. Elle se doutait bien de l’état dans lequel devait se trouver l’étudiante de la maison dirigée par sa sœur aînée. Par respect pour Abigail, elle doit pouvoir trouver le moyen de lui rendre son élève dans un état correcte. Maëlle oscille entre la conscience et l’inconscience. Celle-ci semble néanmoins trouver le moyen de s’inquiéter pour son balai. Moïra gère la crise en envoyant l’un des gamins les suivants et cela semble apaiser suffisamment la jeune fille pour terminer leur trajet à l’infirmerie. Ses yeux ne se rouvrirent pas. L’infirmier et Moïra purent glisser sur un matelas doux la silhouette presque comme endormie pour un œil non aguerri de la jeune fille. Du coin de l’œil, alors qu’elle faisait son rapport aux soignants, elle ne put s’empêcher de voir l’autre tanche donner un coup de coussin sur le visage de la joueuse de Quidditch de talent. Aussitôt, la sorcière aînée fronça les sourcils et foudroya du regard le fautif. L’ami de Maëlle se fit tout petit en lui faisant signe qu’il n’avait pas fait exprès. Mais quel maladroit ! Moïra n’avait quand même pas besoin de lui faire un topo sur le fait que frapper la tête d’une personne subissant un traumatisme crânien n’était pas franchement la meilleure idée du siècle ! Ah oui, la prochaine fois qu’elle croiserait l’héritière des MacFusty, elle se ferait un petit plaisir personnel de lui demander de fournir un effort supplémentaire pour éduquer ses jeunots. N’importe quoi là. Ses excuses, pour le coup, la professeure s’en fichait royalement. Néanmoins, elle conserva son calme olympien et se contenta de lui faire signe d’arrêter ses âneries. Moïra termina sa conversation avec l’infirmier avant de reporter son attention sur leur jeune patiente.

Faisant virevolter sa cape, elle ne pouvait cacher son agacement face au comportement de l’autre étudiant. Celui-ci se faisait tout petit auprès de la silhouette menue de son amie. Le jeune homme se contentait de tenir la main de Maëlle et de fixer absolument tout ce qui se trouvait dans son champ de vision sauf la professeure de médicomagie. Au moins, il était conscient d’avoir commis une grave erreur. Une chance pour lui qu’il ne soit pas l’un de ses étudiants, parce qu’à bien y réfléchir, certains d’une certaine promo, qu’elle ne citera évidemment pas, pourraient bien réaliser le même exploit que le Poufsouffle ici présent. Particulièrement consternée, elle leva les yeux au ciel. Levant son index, elle lui fit signe d’approcher d’elle. Ce qu’il fit non sans réticence. Se penchant à sa hauteur, elle lui confia, partagée entre son irritation et quelque chose se rapprochant de la pitié :

- Ok, écoute-moi bien, des erreurs ça arrive à tout le monde. Maintenant, s’il-te-plait, contente-toi de rester concentré sur ce qu’il se passe si tu ne veux pas que je te vire de l’infirmerie. C’est compris, mon grand ?

Bien sûr, elle en rajoutait un peu plus parce que bon, il lui cassait vraiment les pieds là. Et puis, ça lui faisait un pied d’enfer de voir son regard terrorisé mais ça, elle ne l’avouera pas. Puis bon, ce n’est pas de sa faute si Maëlle avait vraiment un ami maladroit. Par contre, s’il en venait à réduire à néant les efforts de l’équipe de soin, cela ne risquait pas de se finir sur le même ton. Avec calme, Moïra lui indiqua de se reculer de quelques pas avant de fermer devant son nez les rideaux. Maëlle n’avait pas besoin d’un public lors de son auscultation. D’ailleurs, en se retournant, elle rencontra les yeux ouverts de la jeune femme. Aussitôt, un sourire bienveillant naissait sur le visage de la professeure de médicomagie. Contemplant son faciès crispé, Moïra sortit sa baguette et jeta un sort de semi-obscurité au-dessus de leur espace commun à toutes les deux. Elle savait combien la lumière pouvait être un facteur aggravant des symptômes d’un traumatisme crânien. Si Maëlle avait le luxe de s’éviter des douleurs supplémentaires à celles qui devaient déjà la harasser, c’était le devoir de Moïra d’y veiller. Ne se ménageant pas, Maëlle mit tous ses efforts pour s’adresser à elle.

- Bien sûr, on va t’apporter ça, dit-elle, en faisant signe à son ami d’aller lui chercher un verre d’eau.

Pendant ce temps-là, Moïra fit glisser avec son pied le tabouret réglable. Elle s’y installa pour se mettre à la hauteur de sa patiente se rapprochant de la tête du lit. Tranquillement pour ne pas l’agiter davantage, la professeure de l’université l’inspectait physiquement en détail parcourant ses traits de ses yeux habitués aux analyses de ce genre. Elle ne maquant pas de noter le clignement de ses yeux, la taille de ses pupilles et surtout le froncement récurrent de ses sourcils. Les premiers signes semblaient converger vers le traumatisme crânien. Seulement, la jeune femme voulait s’assurer que la jeune fille ne souffre d’aucune autre blessure qui passerait outre son radar.

- Merci, remercia-t-elle, le garçon lorsqu’il passa le rideau pour tendre le gobelet à leur aînée.

Il entreprit même de faire un petit signe à Maëlle, ce que Moïra trouva vraiment amusant. C’était elle ou le gamin en pinçait pour la joueuse de Quidditch ? Il rougit aussitôt et retourna se planquer derrière le rideau de l’infirmerie. Elle haussa les sourcils dans la direction de Maëlle, un léger sourire goguenard aux lèvres.

- On dirait que tu as du succès, Rosier, lui lança à voix suffisamment basse pour que seule la jeune fille puisse l’entendre.

Sécurisant le verre d’eau dans sa main, Moïra se redressa pour l’approcher de la tête de sa patiente. Elle lui fit signe de rester tranquille et ne pas bouger.

- Il faut que tu restes allongée tant que je ne t’aurais pas ausculté. Tiens, je vais t’aider pour cette fois. Bois lentement, gorgée par gorgée et respire tranquillement.

Moïra n’avait pas franchement envie qu’à cause du choc, la jeune fille déverse le contenu de son estomac sur elle. Usant de gestes délicats, elle releva la tête de Maëlle en sécurisant sa nuque par sa paume chaude. Habille de l’autre main, elle inclina le contenant pour qu’elle puisse se rafraîchir. Elle ne lui permit que quelques gorgées pour les raisons énoncées plus haut, puis le retira. L’ancienne étudiante de Gryffondor le déposa ensuite sur la petite tablette à côté du lit. Maëlle pourrait souffrir de nausées, de vertiges, de maux de tête voire d’un trouble de la mémoire ou être confuse. Moïra ne voulait pas passer à côté de l’un de ces symptômes pouvant être plus ou moins grave. Heureusement, Maëlle n’avait pas été inconsciente très longtemps ce qui était plutôt bon signe pour le diagnostic de la brune. La professeure garda un air très calme alors qu’elle s’adressait à la jeune étudiante :

- L’infirmier est entrain de te préparer une potion pour la douleur, ça va bientôt s’estomper. Nous pensons que ta chute a causé un traumatisme crânien, mais il faut que je puisse le confirmer. Maintenant, si tu me le permets, je vais t’ausculter pour voir le degré de gravité de ta chute. Je devrais aussi te poser quelques questions.

En voyant les yeux de la jeune fille papillonner, Moïra glissa sa main dans la sienne et serra doucement ses doigts. Tout de même inquiète, la médicomage la pressa un peu. Il ne faut surtout pas qu’elle se laisse aller tant qu’ils n’auront pas pu lui porter les premiers soins. C’est très important de la garder consciente le temps de s’assurer qu’il n’y pas une hémorragie interne. D’un ton doux malgré son regard vers le bureau des infirmiers, Moïra interpella la joueuse de Quidditch :

- Maëlle, je suis sûre que tu as très envie de dormir mais il faut que tu restes un peu avec moi, d’accord ? C’est ok pour toi, tu penses pouvoir faire ça pour moi ?



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Le personnel hospitalier devait être extrêmement attentif aux réactions de Maëlle puisqu’à peine ses yeux s’étaient ils plissé démontrant son inconfort face à la luminosité que la lumière diminuait nettement, ce qui aidait beaucoup Maëlle bien qu’elle ne se sente pas particulièrement capable de garder les yeux ouverts ayant envie de se reposer mais avant cela, elle voulait un peu d’eau, sentant sa gorge plus sèche que d’ordinaire. Elle ne prit pas la peine de hocher la tête en entendant qu’on lui accordait de boire un verre. Elle comprenait bien qu’il lui faudrait ouvrir les yeux pour voir où était le verre qu’on lui tendrait mais ça ne serait certainement pas la professionnelle qui lui ramènerait la boisson. Puisqu’elle gardait ses yeux fermés, pour le moment, elle était beaucoup plus attentive aux bruits et il semblerait que quelque chose roulait sur le sol mais quoi, elle n’était pas spécialiste de l’infirmerie, même si avec le Quidditch ça lui arrivait forcément de se retrouver ici, elle se débrouillait relativement bien pour que ça ne soit pas régulièrement et heureusement. Par pure curiosité, Maëlle finit par ouvrir de nouveau les yeux juste pour voir de quoi il s’agissait, un tabouret donc… pas folichon comme découverte, pas de quoi garder les yeux ouverts en tout cas. Sauf qu’elle avait ouvert les yeux au bon moment puisque son camarade de maison venait de ramener le verre et en profita même pour faire un signe à Maëlle qui lui répondit par un large sourire, enfin large, disons que dans sa tête elle lui adressa un sourire est ce que les gens virent ça, rien est moins sûr.

A sa réflexion sur le fait qu’elle avait du succès, Maëlle adressa un regard à la professeur. De quel genre de succès pouvait elle bien parler ? Si c’était succès au Quidditch disons que si elle s’en rendait compte une fois que Maëlle était alitée, c’était légèrement vexant surtout qu’elle n’avait pas vraiment pu montrer l’entièreté son talent aujourd’hui, loin de là. Si elle parlait du jeune homme, pour le coup Maëlle le trouvait ultra gentil, serviable, en plus il restait solidaire avec elle, ne l’abandonnant pas vraiment. « Je crois qu’il s’en veut pour ce qui est arrivé. » chuchota-t-elle pour ne pas qu’il entende et qu’il se sente mal à l’aise que les filles parlent de lui ou qu’il se sente encore plus coupable. Pourtant, ça n’était pas sa faute, il n’y pouvait rien. Si ça n’était pas arrivé aujourd’hui, ce serait arrivé demain ou dans la semaine, il n’y avait pas à s’en vouloir, son balai faisait des siennes et Maëlle l’utilisait tous les jours ou presque. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre le verre d’eau dans ses mains et à se redresser pour boire, il semblerait que ça ne soit pas une option, le petit mouvement de son aînée indiquant qu’elle ne devait pas bouger. Elle devait rester allongé, ça n’était pas très pratique et ça faisait un petit peu dépendant des autres mais bon elle ne se sentait pas de se plaindre alors que quelqu’un lui venait en aide. Elle écoutait donc les consignes, se laissant attraper par la médicomage. Elle avala quelques gorgées d’eau, d’elle-même, elle aurait préféré en boire un peu plus mais elle comprenait qu’il valait mieux ne pas trop boire. De toute façon la médicomage savait forcément ce qu’elle faisait.

De nouveau, la médicomage prit la parole pour expliquer à Maëlle qu’elle allait, dans pas longtemps obtenir une potion, le temps que l’infirmier le fabrique. Pourquoi est ce qu’ils n’avaient pas de potions en avance, ça aurait été pratique dans ce cas de figure. Traumatisme crânien, un mot qui faisait peur dit comme cela mais il fallait relativiser, enfin elle essayait tout du moins, elle était consciente, la personne qui lui faisait face n’avait pas l’air traumatisée par son état, pas spécialement inquiète non plus. C’est donc que Maëlle n’était pas en train de suivre les traces d’Elwyn O’Connor, ce qui l’arrangeait bien, elle devait le dire.  Elle n’avait pas envie que sa carrière s’arrête avant même d’avoir commencé. Elle  allait donc être ausculté, elle ne se voyait pas dire non. De toute façon, à cet instant, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, Maëlle était épuisée, elle voulait dormir. Elle ne parlait plus depuis quelques minutes, signe que ses forces la quittaient. Sauf que ses envies, la médicomage n’en avait que faire, elle attrapa la main de Maëlle pour la maintenir éveillé. Une chance que Maëlle ne soit pas du genre à se plaindre ou à râler parce qu’il n’y avait rien de plus agaçant que quelqu’un qui empêchait de dormir lorsqu’elle en avait envie. Oui, elle avait envie de dormir, non, à cet instant elle n'avait pas envie de rester avec elle mais elle sentait que ça n’était pas exactement la réponse attendue. Elle fit donc un effort qui lui semblait surhumain en cet instant pour ouvrir les yeux une nouvelle fois et de dire « C’est d’accord. » Le fait qu’elle veuille à tout prix la garder éveillée inquiéta soudainement Maëlle, se pouvait-il qu’elle sache cacher son inquiétude mais que les nouvelles ne soient pas si bonne que ça ? Ne pas savoir c’était trop stressant, même pour elle « Est-ce que ma carrière est en péril ? » Tout ça à cause des moldus ? ça paraissait dingue que des gens aient comme but dans la vie de pourrir celle des autres et elle s’en voulait d’avoir cru que ses fournisseurs habituels auraient du matériel hors de danger, il était évident que non à présent. « Vous voulez que je surveille le bureau des infirmiers ? » ça avait l’air de l’intéresser, à moins que ça soit Maëlle que ça intéresse en réalité, il faut dire qu’elle avait mal partout, que ses oreilles bourdonnaient, oui elle attendait la potion et elle n’était pas franchement convaincue que l’auscultation allait changer sa vie, de toute façon pour sa part elle n’était pas médicomage et devait bien faire confiance au monde qui l’entourait. Est-ce que la potion allait la faire dormir ou au contraire la réveiller. Dans tous les cas, elle était prête à donner tout ce qu’elle avait pour garder les yeux ouverts.


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Bon, la petite avait l’air d’être entrain de planer sur un nuage lointain. Cela inquiétait suffisamment la médicomage pour essayer de la distraire au maximum pour que celle-ci ne perde pas de vue son objectif consistant à ne pas s’endormir. En soit, ce n’était pas particulièrement dramatique qu’elle puisse en ressentir l’impérieux besoin, cela ne faisait que pousser leur diagnostic un peu plus dans cette direction. Ce qui n’étonnait pas Moïra vu la chute qu’avait subie la Poufsouffle. Il était même très étonnant que ce soit son unique blessure. En paraitre, c’est ce qui lui semblait mais ne préférant commettre une telle erreur de débutant, la sorcière allait ausculter la plus jeune de la tête au bout des orteils. Parler du jeune homme derrière le rideau les masquant à la vue de tous, semblait toutefois fonctionné pour la distraire. Son chuchotement la fit sourire. Cette jeune fille est vraiment une Poufsouffle à coup sûr ! Dommage, elle ne pourra pas convaincre sa future belle-sœur et sa sœur de procéder à un petit échange entre étudiants. Quelle tristesse pour Gryffondor. Moïra aurait vraiment souhaité voir la graine de star évoluer aux côtés de Caelum pour remporter la coupe aux rouges et or ! Mais cela restera uniquement un doux songe pour l’ancienne lionne.

- Ça doit être ça, lui accorde-t-elle, avec un petit sourire en coin.

Apparemment, la jeune fille est également trop pure pour concevoir que l’intérêt de son camarde soit purement amical. D’après les regards et les gestes, presque, précautionneux de ce dernier, la médicomage mettrait sa main à couper sur des sentiments d’une toute autre nature. Bien que cela lui arrive fréquemment d’arranger des petits coups à ses étudiants, il est clair que ce n’est ni le lieu, ni l’endroit pour cela, d’autant que Maëlle ne semble clairement pas voir clair dans le jeu de l’homme jeune homme. Si celui-ci ne se ramène pas dans une heure avec des fleurs et un niffleur en peluche, l’enseignante serait très déçue. Elle guida doucement le gobelet aux lèvres de l’étudiante, l’empêchant sans aucun plaisir à boire de tout son saoul. Maëlle en l’en remercierait pas si elle venait à rendre le faible contenu de son estomac et encore moins dans son sommeil. Moïra ne prendrait aucun risque même si cela contribuerait à la faire se sentir mieux du moins en apparence. La jeune fille finit par accepter les demandes de son aînée. Moïra espérait que la potion ne tarderait pas trop à être confectionnée pour le bien être de Maëlle. Toutefois, autant utiliser ce temps là à bon escient et s’occuper d’ausculter la Poufsouffle.

Alors qu’elle s’apprêtait à débuter les procédures habituelles, la voix de Maëlle l’interrompit. Elle lui jeta un coup d’œil, compatissant. Rapidement, elle secoue la tête en guise de réponse. Non, sa carrière ne serait pas en péril. Heureusement, la médecine sorcière n’était pas la même que celle des moldus dans le cas contraire, en effet, sa carrière aurait pu être grandement impactée par sa blessure. Un traumatisme crânien comme le sien aurait été synonyme d’un long arrêt de sport sans parler de toutes les gênes quotidiennes qu’elle aurait subie en contreparties désagréables. Non, il est clair que les sorciers sont peut-être vus comme des monstres aux yeux des moldus mais eux, au moins, soignent les leurs avec le meilleur de leur compétence et cela n’a rien à voir avec le montant de leur compte en banque.

- Tu seras très rapidement sur pieds, ne t’en fais pas. Je te demanderai juste d’y aller mollo quelques jours le temps de te reposer. Mais actuellement, le mieux c’est que tu essaies de te détendre, lui expliqua-t-elle, avec un air rassurant sur les traits.

Il ne manquerait plus que l’anxiété de Maëlle prenne le dessus sur ses maux. La sorcière n’a pas la moindre envie de devoir sédater la plus jeune pour que celle-ci se reposer un peu. Heureusement, à force de côtoyer Elwyn, Moïra en connait en rayon sur ces têtes de mules, qui n’ont qu’une idée en tête, remonter sur un balai au plus vite ! Un sourire naquit sur ses lèvres en écoutant la proposition de l’étudiante. Heureusement que celle-ci ne se souviendrait sans doute pas de ce moment très désagréable post chute.

- C’est très gentil à toi de proposer mais ils vont s’en sortir. A la place, j’aimerais que tu me parles de toi, de ton enfance, de tes souvenirs, tout ce dont tu pourras te rappeler. Tu veux bien essayer ? Dis-toi que ce sera un entraînement pour le jour ou tu devrais faire des interviews post-match.

Pendant qu’elle laisse le temps à la jeune fille de rassembler ses idées pour lui répondre. Moïra allume sa baguette et la fait passer devant les yeux de Maëlle, scrutant les réflexes de ceux-ci. Puis, elle lui demande suivre la lumière des yeux. Un simple test neurologique devrait suffire à confirmer son hypothèse. Moïra n’a pas l’impression que l’étudiante de Poufsouffle souffre d’un grave traumatisme crânien. Par ses questions, elle tente d’appréhender le niveau de symptômes cognitifs qui pourraient en résulter, ceux-ci touchent principalement la mémoire, le langage, l’équilibre, la perception visuelle ou encore l’attention du patient. Si le traumatisme, comme elle le pense, est léger, tout rentrera rapidement dans l’ordre pour Maëlle. Il lui faudra uniquement rester sous surveillance durant les prochaines vingt-quatre heures. La potion devrait, quant à elle, éliminer définitivement tous les risques d’une grande fatigue résiduelle et de maux de tête. Après lui avoir demandé son accord, Moïra inspecte son corps à la recherche d’une blessure supplémentaire mais à par quelques hématomes par-ci, par-là, rien à signaler. Satisfaite, elle replonge ses prunelles dans les siennes :

- Je vais aller voir où ils en sont avec la potion, dit-elle en se glissant hors du rideau. Je te laisse un instant avec ton ami. Ensuite, nous allons chasser ton vilain mal de tête.

Elle scrute avec attention l’autre jeune homme. Elle lui fait signe qu’il peut rejoindre son amie le temps qu’elle revienne. Son instruction est très claire, ne la laisse pas s’endormir. Elle conserve longuement ses yeux dans les siens lui faisant comprendre que cette fois-ci, il n’est pas dans son intérêt de coussin dans la figure. Un air plus surpris sur le visage, la jeune femme pointe le paquet dans ses mains et lève un sourcil inquisiteur.

- Des chocolats, murmure-t-il, ses joues se colorant aussitôt d’un rouge vif.

- Par Merlin, où as-tu trouvé ça ? Non, tu sais quoi, oublie. Vas-y, abandonne-t-elle, en pinçant très fort ses lèvres pour se retenir de rire. Et ne faites rien que je ne ferai pas !

Inutile de le gêner davantage. Un sacré fan dit donc, Rosier, pense-t-elle. Elle s’efface pour le laisser passer. Le garçon a l’air de prendre très à cœur sa nouvelle mission. Il écarte le rideau avec un air confiant sur les traits. Décidément ! Moïra lève les yeux au ciel, amusée, par les réactions de l’adolescent. Elle s’éloigne leur laissant ainsi suffisamment d’intimité après leur conseiller de rester sage et rejoint les infirmiers en pleine préparation.


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Bien sûr qu’il s’inquiétait pour Maëlle. Ils étaient camarades, Maëlle pouvait même dire sans craindre de paraître présomptueuse qu’ils étaient amis. Elle aurait réagi de la même façon s’il avait été alité après un entraînement qu’ils auraient eu ensemble. Son comportement ne paraissait pas trop étrange aux yeux de Maëlle. Ce qui lui paraissait plus étrange en revanche c’est qu’alors qu’elle avait soif, elle ne pouvait pas boire comme elle le souhaitait. Dépendre des autres pouvait réellement être un problème et elle en avait la preuve aujourd’hui. Mais bon, elle ne disait rien, ne posant pas de problèmes au corps médical, ne souhaitant pas passer pour une patiente ingrate et puis elle se doutait, même si c’est difficile d’être rationnelle lorsque l’on souffre, que la professeure n’agissait pas ainsi sans raison, c’est juste que Maëlle ne connaissait pas bien ces raisons.

Ce qu’elle avait besoin de savoir maintenant, c’était si elle pourrait rejouer un jour. Le Quidditch était une des choses les plus importantes pour elle et ne plus pouvoir y jouer pour un banal accident de balai, elle trouvait ça horrible. Alors bien sûr, elle savait que ça existait, Elwyn O’Connor avait bien vu sa carrière anéantie à cause d’un accident, elle voulait connaître la même gloire que lui, c’était évident mais ne souhaitait pas le moins du monde finir de la même façon. A la réaction du professeur médicomage, Maëlle en vint à la conclusion que non, sa carrière ne risquait rien ou tout du moins, elle ne risquait pas de s’arrêter prématurément. A Maëlle ensuite de faire en sorte que sa carrière dure longtemps mais si ça n’était pas le cas, elle ne pourrait imputer à son balai son échec. Un large sourire éclaira son visage en apprenant qu’elle pourrait très bientôt sortir de ce lit et jouer de nouveau. Pour ce qui était d’y aller mollo, elle voulait bien. De toute façon, elle était pratiquement sûre que la nouvelle allait faire le tour de l’école et les professeurs de la filière sportive ne la laisserait certainement pas remonter sur un balai si les directives du corps médical disaient l’inverse. Il fallait qu’elle se détende, elle faisait de son mieux ça n’était pas évident. En attendant, elle pouvait essayer de guetter la présence des infirmiers pour l’adulte qui semblait attendre impatiemment la potion et si cela effaçait la douleur de Maëlle, elle voulait aussi cette potion.

Elle plissa les yeux, étonnée par le moment choisi par le professeur pour lui demander de parler d’elle, de son enfance. Elle ne s’attendait pas à cela, ne comprenait pas pourquoi elle devait essayer, elle était sûre d’y arriver, sachant très bien qui elle était. Elle eut un large sourire en entendant parler d’interviews post-match, elle se projetait un petit peu pour Maëlle là tout de même « Rien ne dit que je ferais des interviews, nous ne sommes pas sûre que j’ai le niveau. » Seul l’avenir le dirait, elle ne comptait pas abandonner de sitôt en tout cas. Parler d’elle donc, alors qu’elle ouvrit la bouche pour parler une lumière bleue apparut dans son champ de vision, une lumière bleue qu’elle devait suivre du regard, ce qu’elle fit docilement avant de répondre à la question, les sourcils froncés, concentrée « Je m’appelle Maëlle Rosier, je suis la fille d’Edouard et Elizabeth Rosier. J’ai vécu aux états unis. Une fois mes études terminées, je suis venue ici dans le but de faire des études d’arts. » Pourquoi n’avait-elle pas choisi directement la filière sport, quelle idée de choisir la filière de l’art, elle mit quelques secondes avant de se souvenir et expliqua « Lorsque la filière sport s’est ouverte, j’ai décidé d’en être. » Elle n’évoqua pas le fait qu’elle avait été poussé par sa meilleure amie, même si elle lui devait une fière chandelle, elle l’admettrait si on lui demandait quelle était l’élément déclencheur. Profitant de son silence, il lui fut demander si elle pouvait être auscultée, bien sûr, c’était à cela que servait les médicomages après tout. Elle raconta encore quelques anecdotes sur elle, surtout lié au Quidditch parce que c’était ce qui était le plus important pour elle, elle parla de son premier match à elle, le premier match auquel elle avait assisté, son premier balai qu’elle avait choisi en boutique – enfin avec beaucoup d’aide de la part de son père.

Lorsqu’elle eut fini de parler, ce fut le moment choisi par l’adulte pour aller rejoindre l’infirmier pour voir si la potion était prête. Maëlle hocha la tête, s’arrêtant immédiatement pour mal de tête puissant, lorsqu’elle parla de laisser Maëlle avec son ami, avec plaisir. Si le jeune camarade de Maëlle et l’adulte échangèrent quelques paroles, Maëlle n’entendit pas ce qui se disait mais elle accueillit son ami avec un grand sourire au visage, elle n’eut pas le temps de dire le moindre mot qu’il tendit à Maëlle son paquet, sans dire le moindre mot. Elle ne lui demanda pas si c’était pour elle, la réponse semblant évidente « Je crois qu’il va falloir que tu l’ouvres, pour le moment bouger ça va être compliqué. » Il s’empressa de déballer le ruban, il était véritable incroyable comme ami. Comment il avait fait pour mettre la main sur, qu’est ce que c’était au juste ? Des chocolats. Oh génial ! Maëlle adorait les chocolats, son regard pétillait tandis qu’elle regardait les différentes formes dans la boîte. « Tu crois que je peux en prendre un ? » Il la regarda, regarda l’endroit vers lequel le professeur était parti avant de chuchoter « Elle n’a pas l’air très commode, je vais me faire enguirlander si on fait quelque chose qui n’est pas bien. » N’ayant pas très envie qu’un de ses petits camarades se fasse enguirlander, comme il disait si bien, parce qu’elle aurait mangé un chocolat, Maëlle lui proposa quelque chose « Tu veux bien en manger un pour moi, du coup, ça sera presque pareil. » Il sembla enthousiasme à cette idée « Bien sûr, lequel tu veux ? » Elle jeta son dévolu sur un chocolat noir avec des fines lignes blanche dessinées dessus et le laissa manger « Alors il est comment ? » Il ne répondit qu’une fois il eut terminé « C’est le meilleur, tu verras quand tu pourras les manger. Tu crois qu’on pourra recommencer à faire du Quidditch ensemble bientôt ? » Maëlle sourit, murmurant bien sûr avant de fermer les yeux, ce qui fit pousser un hurlement à son ami « MADAME ! ELLE A FERME LES YEUX ! » Elle ne pouvait pas fermer les yeux deux secondes, c’était quand même fou, il allait inquiéter tout le monde « Mais non, je dors pas. » Trop tard, c’est sûr il avait fait paniquer tout le monde, crotte alors. Elle avait besoin de dormir, c'était normal après de tels évènements non ?
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Dim 29 Mai - 19:01

Maëlle & Moïra

J'ai voli ? Non, t'es tombi




Février 2021

Moïra abandonne Maëlle à son ami Poufsouffle. Vu la détermination du jeune homme, a lui dégoter dans le château des chocolats aussi rapidement, la médicomage se dit qu’il doit être suffisamment attentionné pour ne pas la laisser trépasser bêtement. Il va sans dire que si ça devait se passer, ça deviendrait plus compliqué pour l’élève d’emmener la jeune fille ne rencard – a moins qu’il apprécie le côté phosphorescent et transparent des fantômes. Par ailleurs, il y’a-t-il vraiment des sorciers qui sortent avec des entités ? Sortant cette idée saugrenue de son esprit trop actif parfois, la sorcière se glisse dans le bureau des infirmiers. Levant son poing, elle toque à trois reprises. Elle perd quelque peu son sourire en constatant que Théo n’est pas là. Sans doute est-il en repos. Quel dommage ! Elle vient de perdre une occasion unique d’asticoter son ancien camarade de Poudlard. Esquissant un sourire poli, elle demande ou ils en sont de l’élaboration de la potion pour la petite Rosier. S’activant, le sorcier lève deux doigts lui indiquant d’attendre deux petites minutes. Hochant la tête, Moïra se cale contre l’embrasure de la porte et du coin de l’œil guette ses deux protégés. Aura-t-il le courage de lui avouer ses réelles intentions envers miss Rosier ? Son petit doigt lui dit que non. Peut-être que ça lui évitera de finir avec un cœur brisé. Ce n’est peut-être pas si mal car Maëlle a l’air d’être drôlement insensible à ces charmes. En même temps, le timing n’est pas franchement très bon. Encore l’aurait-il sauver de sa chute de balais, ça aurait été digne de grands romans à l’eau de rose mais là…à part manquer de l’assommer ou de l’étouffer, c’est selon, avec un coussin…pas très reluisant le palmarès du prétendant. Amusée par cette pensée, elle sursaute violemment en entendant – difficile à moins d’être vraiment très sourd – le hurlement de panique du Poufsouffle.

- J’AI ENTENDU, crie-t-elle en retour, JE SUIS A COTE.

Levant les yeux au ciel devant le gloussement incontrôlé de son collègue, elle tend la main vers la fiole. Celui-ci la lui transmet avec un bonne chance glissé tout à fait innocemment. Tss. Rira bien qui rira le dernier hein. Ce n’est pas elle qui va se taper le petit couple durant plusieurs heures d’ici que Maëlle puisse sortir de l’infirmerie et reprendre sa routine d’étudiante. Veillant à ce que ses doigts maintiennent bien le précieux contenant, elle rejoint dans une petite foulée le lit de Maëlle Rosier. Elle écarte les rideaux et jette un regard en dressant un sourcil au garçon, visiblement en sudation.

- Du calme, elle ne va toujours pas mourir, jeune homme.

- Ah non ? Vous êtes sûre ? Parce que je suis catégorique ses yeux sont fermés depuis…


Le regardant, d’un air consterné, contempler sa montre à gousset, Moïra cligne à plusieurs reprises des yeux. Ah oui quand même ! Puis, il lève de grands yeux vers l’enseignante.

- Une minute et quinze secondes…là ça fait seize, dix-sept…

- Oui, oui, c’est bon, on a compris. T’es un pro des chiffres toi, dis donc,
marmonne-t-elle.

- Oui, Madame. Je suis un cursus d’Arithmancie…

De mieux en mieux, l’ignorant elle se concentre uniquement sur Maëlle. Se penchant sur sa patiente, elle relève délicatement une paupière. Dans le plus grand des calme, ignorant les gesticulations intempestifs du garçon, elle teste les réflexes oculaires et de la pupille de Maëlle. Tout va bien ! Effectivement, la jeune femme est encore alerte simplement assommée par le choc de tous les événements s’enchainant. Peut-être n’attend-t-il que le moment ou Moïra lui donnera le feu vert pour réaliser un baiser d’un amour véritable. Ne pas rigole, pense-t-elle, se concentrant sur son travail à la place. Doucement, elle glisse sa main derrière la nuque de miss Rosier lui maintenant la tête. Elle ignore les râles de la jeune femme, dégoutée d’être dérangée d’un le prémisse d’un sommeil qui se veut réparateur. L’aidant à se redresse sur ses oreillers, elle incline la fiole entre ses lèvres.

- Allez cul sec, Rosier ! lui dit-elle, d’un air encourageant qui ne laisse pourtant pas place  à la protestation.

Devinant sa grimace, elle sourit :

- Ils n’avaient plus l’arome marshmallow, désolée.

La médicomage, intransigeante, attendit que Maëlle lui rende la fiole complètement vidée de tout liquide. Elle hoche la tête et récupère la fiole. Elle la repose sur la table de chevet. Puis, avec douceur, elle l’aide à s’installer confortablement dans son lit d’infirmerie. Elle fait signe à son ami de se rapproche pour qu’il entende lui aussi les dernières instructions de la professeure de médicomagie.

- D’ici une heure, si tu ne te sens pas vaseuse tu vas pouvoir manger un peu. Commence par de petites quantités pour voir si tout va bien. C’est important que tu boives beaucoup d’eau. Sinon, le roi des chiffres, d’ici trente minutes, tu vas pouvoir laisser dormir tranquillement ton amie. Tu devrais te sentir mieux dans environ quinze minutes mais je préfère qu’on reste large. C’est possible que ces prochains jours, tu doives rester un peu tranquille. Si tu as le moindre doute, tu passes ici et tu demande l’infirmier Greengrass, c’est compris ?

Elle attend que les deux jeunes gens acquiescent pour leur sourire. Parfait. Elle récupère un morceau de parchemin et inscris les quelques recommandations nécessaires pour Rosier. Il sera sans doute plus simple pour la jeune femme de ne pas avoir besoin de se creuser actuellement la tête. S’appliquant pour rédiger tout cela dans une écriture lisible, Moïra prend un peu de temps. Une fois terminé, elle pose le papier sur la table de chevet près de la boite de chocolat. Gourmande, elle pique l’un d’entre eux avant de faire un clin d’œil au Poufsouffle déconfit.

- Sur ce, je vous souhaite à tous les deux, une bonne soirée ! Prenez soin de vous, Rosier. Il n’y aura pas de challenge si les Poufsouffle ne vous compte pas parmi leur rang pour le prochain match comme Gryffondor. La victoire n’aurait pas le même goût ! la taquine-t-elle, sans pouvoir s’empêcher de mêler le Quidditch à la discussion.

Leur faisant un dernier signe de la main, la doctoresse se faufile de l’autre côté des rideaux. Sa capte volette derrière elle alors qu’elle se dirige vers le bureau des infirmiers pour leur faire un compte rendu de l’état de mademoiselle Rosier, pour qu’ils puissent remplir leur dossier de transmission. Une fois sa mission terminée, elle quitta l’infirmerie le cœur léger par ses échanges avec mademoiselle Rosier et son camarade. Cette génération n’est pas perdue.


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J'ai voli? Non t'es tombi [ Moïra]
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