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Rien ne sera plus comme avant, non c'est le début je le sens || Kiri III :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kiara Dimitrova
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Rien ne sera plus comme avant, non c'est le début je le sens
Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Kiara soupire doucement alors qu’elle termine d’appliquer avec précision son trait d’eye-liner sur ses paupières avant de se reculer, satisfaite de sa mise en beauté. La jeune Poufsouffle est plutôt du genre naturelle au quotidien mais en soirée, elle apprécie être coquette et le rouge-à-lèvre sublimant sa bouche vient rehausser son teint pâle ; ses cheveux blonds sont coiffés dans une cascade de belles boucles légères. Ajustant son collier, mettant ses boucles d’oreilles argentées, Kiara se remémore la dernière fois qu’elle les a portées et son regard se perd sur le miroir. Depuis la soirée du nouvel an, quelque chose a changé. Kiara était apprêtée quasiment de la même manière qu’aujourd’hui finalement et le fait de reporter les mêmes bijoux la replongent instantanément quelques semaines auparavant. Le début de soirée s’était pourtant déroulé bien sagement, elle avait passé du temps en compagnie de sa famille, saluant quelques connaissances ici-et-là tout en gardant un œil attentif sur Grigori, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi cela lui importait tant. En réalité, depuis le dîner, depuis Plume, Kiara avait compris que quelque chose remuait en elle lorsqu’elle songeait au Serpentard et le fait qu’elle passe sa soirée à chercher son regard n’était en réalité pas vraiment anodin. Lorsqu’il était passé la saluer, son cœur avait bondi bien qu’elle avait tenté de demeurer neutre, lui souriant comme elle avait l’habitude de le faire, lui présentant officiellement son frère et sa sœur. Grigori ne s’était pas éternisé et Kiara avait bien rapidement compris pourquoi. Ne s’en formalisant pas, elle avait ensuite repris la suite de sa soirée mais au bout d’un moment, son regard s'était de nouveau attardé à nouveau sur Grigori qui semblait en mauvaise posture, et son attitude défensive l'avait suffisamment inquiété la jeune femme pour qu’elle daigne intervenir. En réalité, elle n’avait pas hésité un seul instant tout en ignorant comment Grigori accueillerait son intervention. Après tout, ils n’étaient qu’amis. Réussissant à l’attirer vers la sortie, prétextant avoir besoin de prendre l’air, elle avait parlé doucement, tentant simplement de ne pas envenimer la situation. À sa grande surprise, le Serpentard l’avait suivi sans opposer aucune résistance. Du moins, c’est ce qu’il avait laissé paraître de manière extérieure. Puis il y avait eu ce contact simple, son front contre le sien, ses lèvres contre les siennes, l’explosion dans son ventre et les battements de son cœur qui s’accéléraient.

Depuis, Kiara ne savait plus trop où elle en était. Ils s’étaient revus, Grigori l’avait à nouveau embrassé une fois ou deux, mais jamais ils n’avaient parlé clairement de leur couple et Kiara semblait un peu trop perdue pour l’énoncer clairement elle aussi. Elle avait envie de tenter l’expérience elle aussi, elle avait envie de plus mais elle avait peur. Peur d’être déçue, peur de souffrir, peur d’avoir mal. Sa réaction semblait évidente après tout, il y a encore quelques mois, Grigori n’était qu’avec elle que pour ses points et elle craignait qu’il se moque d’elle au final. Pourtant, depuis septembre, Kiara s’est évertuée à lui montrer que, malgré son caractère effacé et bienveillant, elle n’était pas le genre de femme docile que la plupart des hommes élevés dans la tradition Sang-Pur recherchaient. Elle voulait vivre une belle histoire d’amour et non pas s’enfermer dans une relation qui ne lui correspondait pas. La difficulté réside actuellement dans les sentiments ambivalents que Kiara nourrit à l’égard du Serpentard, sentiments qui n’ont de cesse de grandir tandis qu’elle ne sait pas encore mettre des mots sur ceux-ci. Poursuivre leur relation comme avant le baiser avait paru plus simple pour Kiara, pour le moment du moins. Ils continuaient de se voir régulièrement et Grigori lui témoignait certaines marques d’affection qui ne la rendaient clairement pas indifférente. Ils s’étaient vus juste avant le dîner d’ailleurs et Kiara lui avait expliqué qu’elle était invitée à une soirée avec quelques amis dans le Londres magique, non loin du chemin de traverse, dans l’un des bars prisés par les jeunes sorciers.

Tentant d'ôter Grigori de son esprit, enfilant son manteau, Kiara sort du dortoir des Poufsouffle puis traverse le parc, combattant le froid glacial. Ses amis étaient déjà sur place depuis quelques heures normalement, Kiara n’avait pas pu se rendre disponible plus tôt en raison de ses tâches de préfète-en-chef et elle regrette presque d’avoir acceptée. Une fois arrivée au portail de Pré-au-Lard, elle transplane directement à l’entrée du bar et pénètre à l’intérieur. L’ambiance lui plaît instantanément et elle retrouve rapidement ses amis, Taz lui faisant de grands signes de main à l’autre bout de la pièce, son sourire communicatif rendant immédiatement sa joie de vivre à la jeune femme. Raisonnable et raisonnée comme elle l’est toujours, Kiara se contente de boire un verre ou deux tout en s’amusant avec le groupe de la chorale avec lequel elle avait gardé contact même après qu’elle ait arrêté de s’y rendre. La soirée se déroule sans encombre, Kiara a mal au ventre à force de rire des bêtises de son meilleur ami et au bout d’un moment, elle déclare : « Je vais rentrer je crois, il commence à être tard. » Taz tente de la convaincre de rester davantage et elle passe ses mains sur ses joues échauffés par la quantité de bière qu’il a ingurgité. « J’ai des obligations moi, Monsieur Salvan. » accentuant ses propos sur son nom de famille pour le faire rire. Se laissant aller à boire une dernière bière pour lui faire plaisir, Kiara se promet que c'est la dernière. Une fois celle-ci avalée, Kiara prend congé de Taz et des autres. Il était déjà trois heures du matin tout de même. Les rondes de demain matin allaient probablement être exécutées en mode pilote automatique. Saluant la bande, Kiara resserre son manteau et noue correctement son écharpe autour de son cou pour ne pas attraper froid. Contrairement à tout à l’heure, le froid n’est pas aussi saisissant, comme si le vent s’était calmé et était dissimulé par les grandes enseignes de la ruelle. Décidant d’être sensée, Kiara estime dangereux de transplaner après avoir avalé trois verres et se dirige vers le réseau de cheminée le plus proche afin de pouvoir l’utiliser sans risque d’être désartibulée. Même si elle marche doucement, dans l’obscurité de la nuit et sans âme qui vive aux alentours, ses talons résonnent fort sur les pavés qui ornent le sol et Kiara s’évertue à faire de son mieux pour les dissimuler. Elle se retourne suite à un bruit étrange et elle fronce les sourcils avant de reprendre sa route. Sûrement le vent ou peut-être un chat. Lorsque le bruit se réitère, le palpitant de Kiara s’emballe et elle sort sa baguette magique, inquiète. Ne percevant rien aux alentours même en plissant les yeux, elle poursuit sa marche mais n’est plus tout du tout aussi sereine et lorsque cela se répète pour la troisième fois consécutive, Kiara lance sans réfléchir un patronus messager à l’intention de Grigori. Il sait où elle est ce soir et saura que le message vient d'elle puisqu'il s’était déjà moqué de la forme que prenait son patronus lorsqu’ils en avaient parlé une fois cela lui avait valu des points en moins d'ailleurs.

Se dissimulant derrière la devanture d’une boutique, Kiara sent son cœur battre à tout rompre tandis que le bruit semble s’arrêter. Se persuadant qu’elle avait peut-être surréagi, elle se décide à sortir au bout de quelques minutes mais à peine a-t-elle repris sa marche que le sentiment d’être suivie l’enveloppe encore une fois et sans réfléchir, elle hâte le pas et tourne à l’angle d’une rue attenante, tentant de prendre un itinéraire alternatif pour retourner au bar et retrouver Taz. Alors qu’elle se précipite au coin de la ruelle, elle percute quelqu’un et laisse échapper un cri qui résonne dans la nuit. « Grigori… » dit-elle, soulagée. « Je crois qu’on me suit, j’ai peur. » Sont les premiers mots qui parviennent à passer ses lèvres. Elle glisse sa main autour de son bras, l’angoisse qu’elle ressentait s’apaise un peu maintenant qu’elle est avec lui. Elle tente de reprendre son souffle mais sa respiration est saccadée, son regard explore les environs, craignant à tout moment qu’on les attaque.
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Grigori Dimitrov
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Etre réveillé par un panda c’est vraiment la pire chose qui puisse arriver au monde. Déjà parce que personne ne s’attend à être réveillé par un panda mais surtout que ça ne peut pas être évident de se dire ah mais oui logique. Non, ça n’était pas logique et ça ne serait jamais logique. Il faut rappeler qu’il devait être aux alentours de deux heures du matin, voir peut-être trois, c’est compliqué d’être précis dans ce genre de moment. Grigori n’avait pas eu vraiment de mal à s’endormir, ce qui est une bonne nouvelle, s’il réfléchissait beaucoup, tout le temps, sur des futilités en plus, la plupart du temps, il semblerait que ce soir-là, il n’ait pas eu trop de mal à s’endormir. Pour autant, il était loin, très loin d’avoir son quota de sommeil, ce qui était bien dommage. Alors qu’il ne prenait la tête à personne, un de ses camarades jugea bon d’allumer la lumière, alors oui une lumière très diffuse mais une lumière quand même, une lumière qui réveille et forcément Grigori, quand on le réveille – bon en règle générale en fait – ça n’est pas la personne la plus agréable du monde. D’ailleurs, il ouvrait les yeux pour demander gentiment – c’est faux il aurait été parfaitement agressif – à la personne d’éteindre cette lumière de merde. Après tout soit cette personne se couchait à une heure décente, soit il devenait nyctalope, ce n’est quand même pas trop demander si ? Sauf qu’au moment où il ouvrait les yeux pour voir d’où émanait à la lumière, ou plutôt de qui, afin de pouvoir l’agresser cordialement, il se trouvait avec la chose la plus flippante de sa vie au réveil. Oui alors le premier qui dit mais non un panda c’est trop mignon, c’est que cette personne n’a jamais été réveillé par cette bestiole. C’est un ours le bordel, en plus dans le noir et en mode patronus, c’est spectral, c’est pas rassurant et forcément, le cœur de Grigori bah il accéléra pour pallier au problème et pouvoir se débarrasser de ce truc. Il allait tuer la personne qui faisait des blagues comme ça, non mais on a pas idée de faire ça.

Sauf que voilà, avant de passer ses nerfs sur son dortoir – qui aurait adoré être réveillé de la sorte – il fixa l’étrange animal qui lui disait quelque chose. Oh c’était un peu tôt pour que son esprit soit parfaitement opérationnel, il lui fallut quoi trois, quatre secondes à fixer le machin qui s’évaporait avant de percuter Kiara. Il le connaissait ce patronus, c’était une certitude, faut dire qu’il lui avait coûté des points cet imbécile, en même temps un panda pour protéger des détraqueurs, on parle de la bestiole qui écrase ses bébés sans faire exprès, à partir de là, niveau protection c’est pas non plus le top du top. Non mais voilà, il avait des arguments pour se moquer de la forme du patronus de Kiara mais cette dernière n’appréciait pas les connaissances animalières de Grigori qui a surtout une rpgiste qui kiff les bestioles ouai . Kiara, la dernière fois qu’il l’avait vu, c’était ce soir et elle lui avait dit qu’elle allait en soirée. Aucune raison qu’elle le contacte donc, elle devait s’éclater, avec des tas de gens ayant du sang impur mais bon elle avait des fréquentations de merde, qu’est ce qu’il y pouvait ? Il ne pouvait pas contrôler ses faits et gestes, quand bien même il n’aurait pas vraiment dit non. Quoi que c’était faux ça, sinon il aurait pu faire mumuse avec l’amortentia et/ou le sortilège de l’imperium, s’il n’en faisait rien et qu’il acceptait qu’elle fasse ses choix, quand bien même il ne les trouvait pas spécialement judicieux, c’est bien qu’il essayait de fonctionner selon son modèle à elle… enfin, une partie de son modèle.

En attendant, s’il n’y avait aucune raison qu’elle le contacte, elle l’avait fait quand même. La seule raison pour laquelle elle faisait ça – et peut être que monsieur Panda l’avait dit mais il faut croire que Grigori dormait – c’est qu’elle était en danger. Et merde… et de toutes les personnes qu’elle connaissait, c’était lui qu’elle avait contacté ? Si ce constat lui fit plaisir, indéniablement, il se reprit aussitôt, il devait y avoir une autre raison à son geste. Dans tous les cas, peu importe la raison, l’inquiétude le gagna, il fallait qu’il se dépêche. Sortant du lit, il regarda sa tenue sentant des picotements de gêne le gagner. Il ne pouvait pas y aller comme ça, qu’est ce qu’elle allait penser de lui ? S’ils croisaient des gens, bon à trois heures peu probable c’est vrai, qu’est ce qu’ils allaient croire en le regardant ? Et lui, est ce qu’il n’avait pas honte d’y aller comme ça, si complètement. Non seulement, il craignait que quelque chose n’arrive à Kiara, ce qui n’était pas des plus agréables comme sensation mais en plus, il sentait le poids de la honte sur ses épaules mais il n’avait pas le temps, Kiara avait besoin d’aide. Il attrapa néanmoins sa veste de costume, autant cache misère que parce qu’il se doutait qu’il allait faire froid et quitta son dortoir. Il traversa l’école jusqu’à atteindre la grille, ayant un poing de côté comme pas permis, faut dire que dès le réveil c’est pas franchement recommandé et une fois que les sortilèges empêchant de transplaner dépassé, il transplana jusqu’au bar.

Kiara avait été bien avisé de lui dire où elle allait, quand bien même il n’avait rien à dire à ce sujet, il l’avait bien compris. Il pouvait aussi se féliciter de l’avoir écouté, il savait où la retrouver. Il glissa la tête à l’intérieur du bar, recherchant la chevelure blonde mais pas la moindre trace et les jeunes installés ne semblaient pas l’attendre, elle avait donc dû s’éclipser pour rentrer ou alors ils étaient trop souls pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Dans tous les cas, il fallait qu’il la retrouve, il claqua donc la porte pour essayer de deviner le chemin qu’emprunterait une fille alcoolisée. Est-ce que ce fut Grigori qui la retrouva ou Kiara, difficile à dire. Quoi qu’il en soit elle venait de lui rentrer dedans. Elle semblait inquiète, fuyait elle quelqu’un ? Il baissa son regard sur sa silhouette essayant de vérifier que personne n’avait fait des misères à sa fiancée. D’après ce qu’il pouvait constater avec ses vêtements, ils étaient toujours impeccable – oui il se fie aux vêtements et oui c’est très efficace – personne ne l’avait donc touché. Il resta immobile, silencieux, qu’elle ait peur, ça n’était pas une surprise, qu’elle se sente suivi, c’était bien plus embêtant. « Passe moi ta baguette. » Oui, ça n’était pas la sienne, oui ça voulait dire que si elle ne l’avait plus, elle était désarmée, effectivement mais alors elle pouvait être sûr d’une chose, il ne laisserait personne l’atteindre alors qu’il était à côté, blesser quelqu’un voir le tuer pour protéger Kiara, ça ne ferait pas broncher Grigori.

Il ne lui fit pas l’affront de lui dire reste-là alors qu’il partait à voir, il se doutait que trop bien que déjà, elle n’écoutait rien et que s’il lui disait reste, elle allait marcher dans son dos – et le déconcentrer – et ensuite, elle avait peur, la laisser alors qu’elle était effrayée, ça n’était pas vraiment l’idée du siècle. « A quel moment, tu as eu la sensation qu’on te suivait ? » Tandis qu’il avançait dans les pas de Kiara à l’allée, il lui râla dessus « Et puis je peux savoir pourquoi t’es rentrée toute seule ? Tu aurais fait comment si je ne m’étais pas réveillé ? » Il essayait vraiment, vraiment de ne pas hausser le ton mais ça n’était pas évident.
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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
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Kiara n’a pas l’habitude de sortir seule. Elle n’a pas vraiment l’habitude de sortir tout court en définitive. Surtout en dehors de Poudlard. La jeune Poufsouffle est plutôt du genre sérieuse même si elle s’évertue à casser cette image de femme modèle qui lui colle encore bien trop souvent à la peau. C’est le souci lorsqu’on est préfète-en-chef, les autres s’imaginent qu’on ne sait pas s’amuser. Certes, Kiara n’est pas du genre à tomber ivre morte et demeure relativement raisonnable en soirée, comme elle l’est toujours d’ailleurs ; pour autant cette soirée avec le groupe de la chorale lui avait paru une bonne idée. Après tout, c’était aussi l’occasion de tisser des liens en dehors de Poudlard et en dehors des cours. Alors lorsque Taz lui a proposé de se joindre à eux alors même qu’elle avait arrêté la chorale en septembre, elle n’avait pas voulu dire non. Passer du temps sans réfléchir à son avenir, à sa formation, à Grigori, voilà ce qui semblait être sur le papier une excellente idée. Son erreur ? Avoir un peu trop ingurgitée d’alcool. Certes, Kiara ne se sent pas soûle, elle n’a avalé que trois verres de bière. Pour autant, la sagesse qui la caractérise l’a empêché de transplanner par crainte d’être désartibulée et c’est pour cela qu’elle se retrouve toute seule au milieu d’une ruelle, craignant qu’on la suive.

Tournant rapidement à l’angle d’une rue, se dissimulant dans un recoin près de la devanture d’un magasin, elle attend. Le cœur battant à la chamade, Kiara arrête de respirer comme si couper sa respiration allait suffire à faire taire le bruit incessant de son palpitant qui frappe dans sa poitrine. Elle l’entend résonner jusque dans ses tempes tandis qu’elle tente tant bien que mal de se calmer ; elle se concentre, écoutant avec attention les bruits environnants, les pas qui se rapprochent alors qu’elle s’est cachée. Sa baguette toujours en main après avoir lancée un patronus de détresse, ses doigts se crispent sur le bout de bois et Kiara sait qu’elle sera en difficulté si jamais on l’attaque. Elle n’est pas très douée pour les duels et encore moins douée pour les combats rapprochés. Elle a beau avoir un père Auror, elle le sait, elle a des lacunes en autodéfense. Son père lui a toujours appris à envoyer des signaux de détresse si jamais elle était en difficulté ; elle ignore pourquoi mais lorsqu’elle a pensé à quelqu’un pour venir la rassurer, c’est Grigori qui s’est imposé dans son esprit. Tentant de se raisonner en expliquant ce choix par le fait qu’il était l’un des seuls à savoir où elle se rendait ce soir, Kiara se trouve ridicule de songer à cela alors qu’elle est peut-être la proie d’une personne dangereuse. Le bruit s’étant arrêté, elle reprend sa route, se disant qu’elle s’était peut-être montée la tête toute seule pour rien. Mais le bruit reprend quasiment immédiatement et c’est affolée qu’elle reprend son rythme de marche effrénée. Jusqu’à percuter Grigori au détour d’une seconde rue. Cela fait quoi en réalité ? Quelques minutes qu’elle l’a appelé à l’aide ? Il a fait vite. Ou alors elle est restée là sans bouger plus longtemps qu’elle ne l’aurait cru ? Terrifiée et angoissée ? Elle semble avoir perdu la notion du temps. Aussitôt rassurée d’être avec lui, elle s’accroche à son bras alors qu’il lui réclame sa baguette. Elle la lui donne sans comprendre puis demande : « Pourquoi ? » Elle n’attend pas vraiment de réponse en vérité, elle sait qu’il est meilleur qu’elle en sortilège et si jamais on les surprend, il aura probablement de meilleurs réflexes qu’elle.

Alors que Grigori regarde partout, balayant la ruelle sans s’arrêter à la recherche d’un indice sur l’agresseur, Kiara ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil à sa tenue peu conventionnelle. Elle n’avait jamais vu Grigori habillé autrement qu’en uniforme de l’école, en costume ou en tenue de Quidditch. Le voir dans un attirail plus « négligé » lui est étranger et pourtant, Kiara ne peut s’empêcher de laisser un sourire s’attarder sur ses lèvres ; à le regarder, on devine aisément qu’elle l’a tiré du lit et qu’il est venu sans hésitation. Se rendre compte de cela accentue les battements de son cœur mais cette fois-ci, ce n’est pas parce que celui-ci est effrayé. Chassant ses pensées ridicules de son esprit alors même qu’elle craint toujours pour sa sécurité, elle répond aux questions du Serpentard. « Des bruits de pas qui se calquaient aux miens. Je marchais j’entendais le bruit, j’arrêtais ça s’arrêtait. Je me suis cachée après t’avoir appelé, il n’y avait plus rien. Quand je suis repartie, ça a repris… Puis… J’avais ce frisson dans le dos… Je sentais quelqu’un Grigori, je sais pas comment expliquer… » Le fait de raconter à voix haute ce qu’il s’est passé rend les choses plus réelles, plus vraies et Kiara resserre son emprise sur le bras de Grigori qui ne tient pas la baguette. Elle n’est pas vraiment du genre téméraire Kiara, elle n’a pas le caractère sans-peur de son cadet et elle n’est franchement pas assez aventureuse pour oser relâcher la pression sur l’avant-bras du jeune homme. Le sentir près d’elle la rassure et lorsqu’il lui demande pourquoi elle est rentrée seule, elle sent l’agacement dans son ton de voix. Décidant de faire amende honorable, elle déclare : « Je pensais transplaner à la base mais j’avais peur de finir désartibulée. » dit-elle, piteuse. Elle sait que Grigori n’apprécie pas tellement perdre le contrôle de soi à cause de l’alcool ; elle a peur qu’il la dispute de s’être montrée si déraisonnable et elle ignore pourquoi son avis sur le sujet lui importe tant finalement. « Je voulais utiliser le réseau de Cheminette près de la banque Gringotts pour rentrer, c’est même pas cinq minutes à pied. » explique-t-elle dans un murmure, comme si chuchoter allait faire fuir le supposé agresseur. « Bah… » commence-t-elle lorsqu’il lui demande comment elle aurait fait si jamais il ne s’était pas réveillé. « La question ne se pose pas, tu es là. » dit-elle sans appel. Elle ajoute : « J’étais sur le point de retourner au bar pour dire à quelqu’un de m’accompagner en fait… J’avais trop peur. » ajoute-t-elle pour qu’il comprenne dans quel état d’esprit elle se trouve. Sans savoir pourquoi, elle le provoque : « Tu n'es pas obligé d'avoir l'air grincheux, je me sens déjà suffisamment mal comme ça. Je sais que c’était une erreur. » Une erreur de l'avoir appelé ? Une erreur d’avoir peut-être surréagi ? Elle se sent mal d'avoir l'air faible ? Tant de pensées qui s'installent dans l'esprit de la jeune Kiara et dont elle ne sait pas quoi faire. Après tout, elle avait dix mille autres personnes à prévenir avant lui, pourtant, c'est à lui que son esprit a songé en priorité. Kiara sait pourquoi mais son esprit tourmenté refuse de se l'avouer.
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Grigori Dimitrov
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Si Grigori était persuadé qu’être venu était une excellente idée, qu’il savait que trop bien qu’il s’en serait voulu s’il lui avait tourné le dos, même par fatigue, même parce qu’il aurait jugé qu’elle ne risquait rien, elle lui demandait son soutien, il lui donnait. Il n’était pas serein pour autant, il avait la baguette de Kiara entre ses doigts, preuve suprême de la confiance qu’elle plaçait en lui et de son côté, il était en proie au doute. Pas qu’il craignait ne pas avoir les compétences nécessaires pour maîtriser un inconnu, c’était le regard de Kiara qu’il craignait. Il avait la sensation que ça allait bien entre eux, il récupérait des points facilement, il passait des moments agréables avec elle, il ne devait pas tout gâcher parce qu’elle jugerait qu’il lançait des sortilèges vicieux, mesquin ou qu’importe. Sans oublier que c’était sa baguette à elle, il devait faire attention. A sa question, il répondit sans réellement mettre les formes « J’ai plus confiance en ma capacité à nous défendre qu’en la tienne. » Si c’était peu agréable à entendre, il en convenait, il fallait voir comment elle s’accrochait à lui. Par contre, en bon critique de lui-même qu’il était, il ajouta « Je sais, j’aurais dû prendre ma baguette, c’est un oubli stupide et inconscient. » Elle aurait pu refuser de lui donner, étant dans son droit, Grigori était reconnaissant et sincèrement touché qu’elle n’en fasse rien.

Il ne prenait absolument pas les propos de Kiara pour de mensonges, lui posant des questions et essayant de repérer s’il y avait ou non des intrus. A la mention de son prénom, il tourna quelques secondes la tête vers elle « Je te crois. » Il ne savait pas ce qu’il y avait ou avait eu mais il savait comment elle était, elle ne lui avait jamais donné l’impression d’être une trouillarde, certes elle avait un peu bu mais il ne remettait pas ses propos en doute.

En revanche, il était mécontent qu’elle soit partie seule du bar, inquiet pour sa sécurité et ne s’empêcha de lui faire des reproches. La logique de Kiara était bonne, si elle avait trop bu, mieux valait-il ne pas tenter de transplaner. Quelle idée de trop boire aussi, il ne comprendrait jamais. Elle n’avait pas non plus été illogique en voulant se rendre au réseau de cheminettes le plus proche et, il est vrai cinq minutes c’est rapide, il en convenait. D’accord, Kiara n’avait pas agi comme une écervelée. Il n’empêchait qu’elle s’était mise en danger et que ça l’embêtait. A sa question sur le monde parallèle où il ne se serait pas réveillé, elle ne répondit pas, se contentant de faire remarquer qu’il était là. Il souffla sans pour autant rétorquer, elle bottait en touche, cette petite futée. Elle se justifia en lui expliquant qu’elle tentait de revenir au bar pour être accompagné. Grigori la regarda, à la fois inquiet parce qu’il tenait à elle, que blasé à l’idée que sa future femme ait été protégé par des alcooliques – même pas sang pure en plus. Il ne rétorqua rien, se contentant d’avancer non pas pour aller au réseau de cheminettes, il pouvait les faire transplaner tous les deux, mais bien pour vérifier que personne n’avait suivi sa fiancée qui se sentait pousser des ailes et l’enquiquinait. Il roula des yeux au ciel en se faisant traiter de grincheux, cette fille osait tout. C’était hallucinant pour Grigori et ça l’était encore plus qu’il la laisse faire, qu’il prenne en compte les reproches qu’elle lui faisait et qu’il réponde « Mon but n’était pas de te faire te sentir mal et pour le moment, on ne sait pas si c’est une erreur ou pas. » Il évita de hausser les épaules puisqu’elle était accrochée à lui mais n’en pensait pas moins, ça n’avait que peu d’importance qu’il y ait quelqu’un ou non, bon sauf pour ses heures de sommeil à lui. Elle avait eu peur et avait cherché de l’aide où elle avait pu. A ce sujet d’ailleurs, il avait une petite question « J’aimerais savoir pourquoi c’est à moi que tu as pensé en premier ? » Il avait fait ses devoirs, connaissant le métier du père de sa fiancée, pourquoi Grigori plutôt que lui ? Peut être que l’avis de son père sur le fait qu’elle rentre à point d’heure l’inquiétait plus que l’avis de Grigori sur la question. Et pendant qu’il y était, il précisa même si ça n’était pas nécessaire et que ça n’empêcherait pas Kiara de le penser « Je ne suis pas grincheux au passage. » Rien qu’un peu. Est-ce que l’excuse j’ai été réveillé par un panda était suffisante pour expliquer qu’il soit grognon à Kiara ou il fallait rajouter le fait qu’il faisait froid et qu’il n’était pas habillé chaudement.

Il ralentit lorsqu’ils arrivèrent devant une rue peu éclairée perpendiculaire à la leur. Il fit rouler la baguette de la demoiselle entre ses doigts, sentant que c’était par là qu’il fallait aller, s’il y avait quelqu’un, la logique voudrait qu’il se planque dans ce genre de rue, surtout s’il les entendait parler depuis tout à l’heure. Qu’importe, Grigori était prêt à le débusquer, il s’avança d’un bon pas, pas spécialement effrayé, il avait une baguette et il n’était pas certain que s’il avait eu la sienne et que Kiara ait pu garder la sienne, elle lui ait été utile, pas sûr qu’elle soit en mesure de lancer le moindre sortilège. Il illumina le bout de la baguette pour pouvoir avancer dans la ruelle, sentant bien que cette dernière le tolérait plus qu’elle ne se pliait à sa volonté, un peu comme sa propriétaire quoi, l’inverse aurait été étonnant.

[Oui : Effectivement Kiara est parano (ah les femmes) il n’y a personne dans les parages]
[Non : Ne jamais douter de Kiara, pas si parano que ça la petite dame, il y avait bien quelqu’un qui la suivait]


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Rien ne sera plus comme avant, non c'est le début je le sens
Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

« Bon d’accord. » Ce sont les seuls mots qui réussissent à passer les lèvres de Kiara lorsque Grigori explique qu’il a plus confiance en ses compétences de duelliste qu’en celles de la Poufsouffle. Si la jeune femme oppose aussi peu de résistance c’est parce qu’elle est pragmatique, elle sait qu’il a raison. Kiara est plus douée pour la théorie que pour la pratique et elle n’a pas les « armes » pour combattre magiquement contre un adversaire. Même non magiquement d’ailleurs. Kiara est pacifique et même en faisant de son mieux, elle n’a jamais été très brillante et réactive lors des enseignements de défense contre les forces du mal. Alors même si les mots qu’il a prononcés ne sont pas agréables à entendre, elle ne peut pas lui en vouloir, c’est la stricte vérité. Certes, il aurait pu y mettre les formes mais étant donné la situation anxiogène dans laquelle ils se trouvent, Kiara ne lui en veut pas de vouloir parer au plus pressé. Continuant de regarder tout autour d’eux à la recherche de « l’agresseur », elle resserre son emprise sur le bras du Serpentard lorsqu’il lui explique qu’il a oublié sa propre baguette. Dans un murmure, elle se questionne à voix basse, plus pour elle-même que pour lui : « Par Merlin Grigori, comment as-tu pu partir sans elle ? » Après tout, la baguette magique, c’est comme le téléphone pour les moldus, on ne sait pas faire sans, si ? Peut-être s’est-il tellement inquiété pour elle qu’il n’y a pas songé ? Le cœur de Kiara s’emballe et elle oublie pendant une fraction de seconde la menace qui l’a amenée à appeler Grigori, imaginant le jeune homme sauter immédiatement de son lit pour la rejoindre, ne prenant même pas la peine de s’habiller convenablement.

Maintenant qu’il était à ses côtés, elle doit l’avouer, elle se sent davantage en sécurité et même s’il peste contre elle d’avoir été aussi inconsciente, Kiara ne se laisse pas démonter, expliquant pourquoi elle avait préféré utiliser le réseau de poudre de cheminette plutôt que de prendre le risque de finir désartibulée. Elle parvient même à le prendre au débotté en éludant son hypothétique question sur la manière dont elle aurait réagi s’il ne s’était pas réveillé c’est que c’est une petite HPI la p’tite Kiara héhé. Il souffle profondément et Kiara ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger sourire, amusée d’avoir réussi à le moucher. Elle continue son explication et termine en disant qu’elle refuse qu’il ait l’air grincheux alors même qu’elle l’a sorti du lit à des heures indues, qu’il est sans baguette magique, et habillé d’une manière qui le plonge probablement dans l’embarras. Dans son esprit pourtant terrifié par ce qu’elle vient de vivre, naît un infime espoir qu’il ne se moque pas d’elle, qu’il puisse réellement se préoccuper d’elle. Pour autant, la suspicion revient naturellement au galop et elle tente de se convaincre qu’il est là parce qu’il avait peur de perdre des points s’il n’était pas venu. « Je te jure que j’ai entendu quelque chose. » dit-elle alors qu’il reprend ses mots. Lorsqu’il lui demande pourquoi elle l’a appelé lui et pas un autre, Kiara conserve le silence durant quelques secondes, le temps de formuler une pensée cohérente mais elle n’y parvient pas. Alors que ce n’est pas dans ses habitudes, elle bafouille : « Bah… C’est que… » Résolue, elle avoue : « Je sais pas. Tu savais où je me rendais ce soir, ça m’a paru naturel de t’appeler toi… » Elle ajoute rapidement : « Mais la prochaine fois j’appellerai quelqu’un d’autre si tu préfères… » La mine déconfite, Kiara préfère se concentrer à nouveau sur la ruelle. Après tout, celui qui la suivait est peut-être encore là, à les épier et à les regarder, tapi dans l’ombre. Elle n’ajoute rien lorsqu’il ajoute qu’il n’est pas grincheux, se contentant d’hausser les épaules et de serrer son bras un peu plus fort. « Si tu le dis. » Elle aussi pouvait s’avérer grincheuse après tout. Son cœur ne se calme pas et continue de tambouriner à une vitesse folle dans sa poitrine et voilà que Grigori lui pose des questions auxquelles elle n’a aucune réponse. Du moins, aucune réponse qu’elle n’oserait dire à voix haute.

Alors qu’ils inspectent les lieux, aussi calmes qu’ils puissent l’être un soir de janvier, Kiara se contente de suivre son ami, Grigori brandissait sa baguette d’une manière si calme qu’elle lui enviait presque d’être aussi sûr de lui. Se reprochant soudainement de n’être que l’archétype de la demoiselle en détresse des romans qu’elle adore dévorer, Kiara se mord la lèvre, se sentant totalement inutile. Et alors qu’ils avancent dans la pénombre et que le silence les enveloppe, elle lui dit, comme pour se justifier : « Je te jure qu’il y avait quelqu’un Grigori. » répète-t-elle à voix basse. Et plus cette idée l’envahit, plus elle a envie de mettre le plus de distance entre cet hypothétique agresseur et elle-même. « Je ne suis pas folle... » Sentant qu’en disant cela, elle rend Grigori encore plus désireux de débusquer la personne qui lui a fait peur, Kiara tire sur son bras. « Viens, on rentre, je veux pas rester là, j’ai peur, j’ai froid. » Comme pour confirmer ses dires, un frisson la parcourt et Kiara sait que ce n’est pas uniquement dû à la météo. L’adrénaline redescend et elle se sent soudainement frigorifiée. Glissant ses doigts sur son poignet qui tient fermement sa baguette magique, le forçant à la regarder, elle le supplie : « S’il te plaît, je veux pas rester là. » Leurs yeux se rencontrent et Kiara n’attend qu’une seule chose, qu’il arrête de chercher et qu’ils transplanent à Poudlard. Ses prunelles s’accrochant aux siennes, Kiara espère qu’il abdiquera afin qu’elle puisse retrouver la chaleur rassurante de son dortoir.
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Comment avait-il pu partir sans sa baguette ? Non mais elle en avait de bonne cette fille. Au cas où elle ne s’en était pas rendu compte, il faisait nuit depuis de nombreuses heures, Grigori venait d’être réveillé par un panda, rappelons-le quand même et une fois réveillé, sa seule préoccupation avait été de venir aux côtés de Kiara pour lui donner un coup de mains, persuadé qu’elle n’était pas du genre à le réveiller au beau milieu de la nuit pour rien. « Peut être parce que je ne dors pas avec ma baguette dans les mains et que mon objectif était de te rejoindre une fois réveillé ? » Zut c’était la seule chose qui la perturbait ? Lui il avait l’impression d’être ridicule dans son pyjama, si on lui avait dit qu’il sortirait habiller comme cela un jour, pour une fille, il ne l’aurait jamais cru. Après, Kiara n’était pas non plus une fille comme les autres, étant donné qu’il allait l’épouser, il est évident qu’elle le verrait en pyjama régulièrement. Non ça ne le rassurait absolument pas de se dire cela, il était gêné, mal à l’aise et se concentrait sur la baguette qu’il tenait entre ses doigts, cela valait mieux que de se dire que si ça se trouvait, elle le regardait, le trouvait ridicule et qu’elle raconterait à tout le monde l’avoir vu dans cet accoutrement.

Heureusement pour lui, ils se parlaient, par conséquent, il n’était pas focalisé sur lui-même et ses habits mais bien sur le fait qu’elle était drôlement inconsciente comme fille ou pas vraiment en réalité d’après les justifications de Kiara. En prime, elle arrivait à le faire taire en trouvant la parade idéale à la question de Grigori sur le fait qu’elle aurait été potentiellement dans la merde s’il n’était pas venu. Oui c’est vrai, il était là, elle n’avait pas à se soucier de cela.
Avait elle si peu confiance en lui pour lui répéter une nouvelle fois qu’elle avait entendu quelque chose ? Il ne remettait pas sa parole en doute. Si ça avait été le cas, il lui aurait laissé sa baguette, un peu de bon sens Kiara tout de même. Pendant qu’il y était, il avait envie de savoir pourquoi c’était lui qu’elle avait appelé. Sa question provoqua une bafouille chez Kiara, alors ça, c’était nouveau, elle arrivait à le moucher puis à bafouiller en l’espace de deux minutes, elle était incroyable cette fille quand même. Il n’y avait pas de raison donc ? A quoi que si, il savait où elle allait et ça avait été naturel. Grigori ne savait que faire de cette information, plutôt satisfait qu’elle l’appelle lui… avant que sa satisfaction ne s’efface d’un coup. Comment ça la prochaine fois elle appellerait quelqu’un d’autres ? Comment ça si lui préférait, il n’avait rien dit tendant dans ce sens. Il la regarda complètement dépassé, en plus voilà qu’elle avait l’air déçu. Alors ça c’était nouveau, il ne pouvait pas lui dire qu’il voulait être réveillé par elle, ça c’était faux mais il ne pouvait pas non plus la laisser croire qu’il avait dit ça pour lui faire comprendre qu’elle devait contacter d’autres personnes. « Je n’ai pas mal prit le fait que tu me contactes, ça m’étonne mais c’est pas négatif. » Il ne pouvait rien dire de plus « Je trouve ça sympa que tu aies pensé à moi. » ou peut être que si, il pouvait dire ça après une profonde inspiration, signe que c’était un effort. Par contre, elle, elle ne faisait aucun effort, s’il le disait, il lui lança un regard noir… il n’était pas grognon, c’est elle aussi qui le rendait grognon avec ses phrases de merde.

Si lui était concentré sur la traque de la personne qui avait embêtée Kiara, il devait avoir l’air bien insensible au sort de la Poufsouffle puisqu’elle lui répéta qu’il y avait quelqu’un. Il posa un regard incrédule sur elle à ses paroles sur la folie« C’est l’impression que je te donne, celle de ne pas croire tes paroles, de te prendre pour une folle ? » Mais comment pouvait elle en arriver à cette conclusion alors que pas une fois il ne l’avait charrié à ce sujet depuis qu’il était ici. Il avait pris au sérieux chacune de ses paroles, étant venu aussi vite qu’il avait pu, avançant devant elle pour ne pas qui lui arrive quoi que ce soit s’il débusquait la personne la mettant dans cet état – non pas parce que c’est une fille et qu’il faut protéger les filles mais bien parce que personne ne toucherait à sa future femme. Il était complètement dépassé par son manque de confiance en lui et il était bien décidé à prouver qu’elle avait raison et qu’il lui faisait confiance mais elle tira sur son bras. Instinctivement, il e raidit, craignant qu’elle ait vu quelque chose mais non, elle voulait partir. Comment ça rentrer, mais pas question, il y avait un type qui l’avait suivi, il voulait savoir qui était cette personne. Qu’elle ait peur, il comprenait, elle ne risquait rien cependant. Il observa sa tenue pour la première fois, hum qu’elle ait froid n’était pas étonnant, il regarda sa veste, hésitant, il n’aimait pas prêter ses affaires mais si elle avait froid et qu’il voulait traquer en paix, il allait devoir faire cet effort. « ça ne durera pas longtemps, on sera bientôt rentré. » Il essayer d’enlever sa veste tout en avançant, se maudissant, la maudissant aussi un peu certainement.

C’était sans compter sur l’entêtement de Kiara, la main de la demoiselle vint effleurer sa main et il tourna la tête pour la regarder, l’écouter lui demander une nouvelle fois de partir. Son regard se posa sur la ruelle dans laquelle il voulait continuer à avancer. Elle était fatiguée, elle avait un peu bu et elle avait froid, rien n’empêchait Grigori de rentrer avec elle et de repartir quoi que ça n’avait pas de sens, qui serait assez bête pour rester là autant de temps. Il céda donc, de mauvaise grâce « Très bien je te ramène à Poudlard. » Après un dernier regard, plein de frustration sur sa ruelle, il transplana avec elle. Une fois devant la grille de l’école, il la regarda et demanda amusé « Tu crois qu’on pourrait avoir des problèmes avec les préfets ? » Ce serait le comble tout de même, vu avec qui il était cette nuit mais l’idée de se faire pincer en sa compagnie, il devait avouer que ça l’amusait – ça l’amuserait moins si ses parents l’apprenaient mais c’est un autre sujet. Il l’entraîna rapidement sur le chemin en direction du château pressé de se mettre au chaud lui aussi.

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Ven 18 Mar - 9:39
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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

« Bon, d’accord. » C’est le seconde fois en quelques secondes d’intervalle que Kiara capitule sans même chercher à vraiment parlementer, preuve en est -s’il en fallait encore une- qu’elle est plus inquiète qu’elle ne le laisse paraître. Son angoisse est telle qu’elle n’est pas en capacité d’élaborer un discours davantage construit, elle qui pourtant n’a pas la langue dans sa poche d’ordinaire. Il faut dire que Kiara a pour habitude d’être relativement posée et organisée dans tous les pans de sa vie alors la voir aussi désemparée pouvait étonner son interlocuteur. En soit, elle était ravie de constater que Grigori se soit autant préoccupé d’elle au point d’en oublier sa baguette alors même qu’il s’agit probablement de l’objet le plus précieux de tout bon sorcier qui se respecte. Il avait raison tout à l’heure, elle avait eu de la chance qu’il se soit réveillé, elle avait eu de la chance qu’il se souvienne de l’endroit où elle sortait ce soir, elle avait eu de la chance qu’il daigne sortir de son lit pour affronter le froid ambiant. Pour elle. Pour elle ou pour ses points ? De plus en plus agacée d’imaginer qu’à chaque fois qu’il fait quelque chose qui lui plaît, il le fait par intérêt, Kiara préfère oublier cette pensée qui vient parasiter son esprit pour se reconcentrer sur le reste. Pour autant, la suite de la conversation ne lui plaît pas forcément davantage lorsque Grigori demande pourquoi est-ce qu’elle l’a appelé lui. Si la jeune femme se doit d’être totalement honnête avec elle-même, elle a pensé à lui immédiatement. Sa raison lui intime que c’est parce qu’elle lui avait indiqué dans quel bar elle se rendait mais son cœur sait qu’il y a autre chose sans oser se l’avouer. C’est pour cette raison qu’elle bafouille, qu’elle en perd son latin, qu’elle ne sait plus où se mettre ni comment présenter les choses. Ce n’est pas si souvent que Kiara se trouve si peu sûre d’elle, qu’elle s’épuise à chercher ses mots. D’ordinaire, tout est clair dans son esprit chevronné et elle n’a guère besoin de réfléchir davantage. Pour autant, depuis la soirée du nouvel an, en compagnie de Grigori, tout lui semblait compliqué comme si quelque chose avait réellement changé. Est-ce le cas ? Elle a bien l’impression que oui sans savoir où tout cela allait la mener. « Mais ça t’étonne à ce point-là que j’ai pu penser à toi ? » dit-elle dans une question rhétorique qui n'attend pas forcément une réponse. Pour elle, ils s’étaient rapprochés, ils étaient… en couple ? Peut-on dire qu’on est en couple avec un homme qu’on a embrassé plusieurs fois ? Kiara ne saurait le dire, pour être tout à fait franche, ces dernières semaines, son esprit pourtant si clairvoyant avait bien du mal à effectuer des calculs simples sur sa relation avec Grigori. Kiara n’ose même pas imaginer ce qu’ils sont l’un pour l’autre, elle a trop peur d’être déçue, trop peur de se faire briser le cœur. Faire l’autruche apparaît comme une réponse tout à fait adéquate et adaptée à leur situation.

Lorsque le silence s’installe à nouveau et que Grigori semble surveiller les alentours et qu’il ne perçoit rien d’autres que le silence étouffant de cette nuit hivernale, Kiara commence à douter. À douter d’elle-même, à douter qu’il y ait eu vraiment quelqu’un. Pourtant, elle est sûre d’avoir entendu quelque chose, elle est sûre d’avoir eu la peur de sa vie et elle craint de passer pour une illuminée, pour une froussarde. Certes, elle n’a pas le courage de Caelum ou de son père, mais Kiara n’est pas du genre à crier au loup pour rien. Le fait qu’il n’y ait pas de preuve tangible de la présence de quelqu’un la conforte dans l’idée qu’elle a peut-être surréagi mais dans tous les cas, la présence du Serpentard a ses côtés suffit pour que son cœur qui continue de tambouriner dans sa poitrine s’apaise un peu. « Non non pas du tout, pardon c’est pas du tout ce que je voulais dire… » Évidemment qu’il la croit, non ? N’est-il pas en train de fureter à la recherche du moindre indice qui pourrait valider les propos de la jeune femme ? Ne l’a-t-il pas pris au sérieux dès son arrivé ? « Je sais pas si je tente de me rassurer moi-même… J’ai eu trop peur. » Certes, cette inquiétude s’est légèrement évaporée depuis qu’elle n’était plus seule mais Kiara n’est pour autant pas des plus rassurées. Elle demande alors à rentrer. C’est la seule solution envisageable pour calmer son anxiété et apaiser ses angoisses.

Néanmoins, l’air entêté de Grigori lui fait comprendre qu’elle va devoir sortir l’artillerie lourde si elle souhaite véritablement le convaincre de rentrer au château. Mettant du cœur à l’ouvrage, effleurant sa peau en attrapant son poignet, elle le supplie à nouveau et lorsqu’il abdique, elle soupire, soulagée. Elle ouvre la bouche pour le remercier mais avant d’avoir pu le faire, ils transplanent et atterrissent devant la grille de Poudlard, côté Pré-au-Lard. Kiara respire enfin de manière plus profonde et un peu plus sereine maintenant qu’ils sont loin de cette ruelle où elle a eu si peur. Alors qu’elle s’apprêtait à lui dire merci, les mots qu’il prononce avant elle suffisent pour qu’elle laisse échapper un rire nerveux qui n’en finit pas. Kiara glousse péniblement, ne sachant pas si c’est la pression qui retombe ou si c’est la blague qui est vraiment drôle. Il l’entraîne vers l’intérieur et sur le chemin, une fois qu’elle a repris ses esprits, elle répond de manière pragmatique : « Normalement, tu ne devrais pas avoir de problèmes vu que tu es avec moi. » Elle ajoute : « Je n’aurai qu’à… » Mentir ? Elle ne termine pas sa phrase, venant de se rendre compte qu’elle est en effet prête à mentir et déroger à ses principes pour éviter que Grigori ait des ennuis. Se mordant la lèvre, préférant se taire, ils réduisent la distance qui les séparent de l’intérieur et une fois dans le château, ils prennent naturellement le chemin de la salle commune des Poufsouffle. Une fois arrivée devant le portrait de nature morte qui garde l’entrée, Kiara se retourne vers Grigori et une fois n’est pas coutume, elle ne sait pas quoi dire. Ni même quoi faire. Jetant un coup d’œil en arrière vers le chemin qui la mènera à son dortoir, elle se rend compte qu’elle n’a pas envie d’y entrer. « Je... » Décidément, l’esprit de Kiara lui joue des tours ce soir et elle a bien du mal à organiser ses propos. « Je vais aller me prendre quelque chose à boire aux cuisines… » Se mordant légèrement la lèvre inférieure, elle demande : « Tu veux venir prendre un truc avec moi ? Cela nous réchauffera… »

Entraînant Grigori avec elle après qu’il ait accepté oui il accepte il a pas le choix, il peut bougonner ce ronchon grincheux si il veut mais il accepte hihi, Kiara retrouve le sourire et se sent enfin détendue lorsqu’elle passe la porte des cuisines et que les elfes de maison s’affairent autour d’eux. «  Oh Miss Macmillan, ce sera comme d’habitude ? » Sentant le rouge lui monter aux joues, Kiara acquiesce faiblement tandis qu’un autre elfe demande à Grigori ce qu’il souhaite. Ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici, et certainement pas la dernière. S’installant sur une petite table, elle regarde les elfes préparer son grand chocolat chaud avant de se tourner vers Grigori. « Je viens ici parfois après mes rondes. » dit-elle comme pour se justifier, un peu piteuse d’être presque prise la main dans le sac. Elle n’est pourtant pas du genre à profiter de ce genre d’avantages mais elle doit l’avouer, une boisson chaude après une longue ronde dans le château glacial rendait l’idée de se surveiller les couloirs plus supportable. Alors que leurs commandes arrivent sur un joli plateau argenté, Kiara s’offusque des biscuits, muffins et autres viennoiseries qu’ils ont ajouté. « Nous n’avons pas demandé tout ça. » L’elfe de maison qui s’est adressé à Kiara en premier ajoute : « Vous avez l’air tout pâle Miss, il faut vous requinquer. » Et alors qu’ils s’éloignent d’eux, les laissant seuls, Kiara semble pour la première fois véritablement se rendre compte de ce qu’elle a vécu. La pression retombe d’un coup et elle ferme les paupières tandis que ses doigts tremblent sur la tasse pourtant brûlante qu’elle tient bien fermement. Au bout d’un instant, elle se risque à les réouvrir, croisant le regard de Grigori qui avait les yeux fixés sur elle et elle murmure : « Merci. » Elle ajoute d’une voix à peine audible : « Merci d’être venu me chercher… »
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A sa question, Grigori observa longuement Kiara sans dire un mot. Il avait l’impression que c’était une question piège, qu’il y avait une mauvaise réponse à cela et il ne savait pas comment s’en dépêtrer. Il n’était pas surpris qu’elle puisse penser à lui, ça non. Sans être d’un naturel confiant et sans pouvoir dire avec certitude qu’elle appréciait réellement passer du temps avec lui, elle ne semblait pas non plus ultra réfractaire à l’idée de passer un peu de son temps libre avec lui. Dans un même temps, oui il était étonné que lorsqu’elle avait besoin d’aide, en pleine nuit, coupé de tout, elle lui demande à lui de venir, qu’elle ait assez confiance en lui pour avoir la sensation qu’il puisse lui être utile et qu’il serait là pour elle. Décidant d’être sincère avec elle, il répondit « Tu es entourée de plein de gens. Oui je suis surpris que ça soit moi que tu aies décidé de contacter mais ce n’est pas une mauvaise chose. » C’était même l’inverse, il y avait un peu de fierté à l’idée d’être le premier à qui elle ait pensé, ça n’était pas vraiment une habitude pour Grigori, il y avait décidément pleins de choses nouvelles avec Kiara, des choses qui le rendaient dingue ça c’est sûr mais aussi des choses agréables qui lui donnait la sensation de ne pas être invisible.

Elle battait le chaud et le froid avec lui. Il n’avait pas l’impression d’avoir été insensible à son sort, de la prendre pour quelqu’un qui avait peur de tout et pourtant elle semblait douter de lui, ce qui était vexant, mais merde il essayait de prouver qu’elle avait raison et elle lui expliquait qu’elle n’était pas folle. Mais il avait jamais dit ça, il ne l’avait pas pensé non plus, il avait besoin de comprendre pourquoi elle croyait qu’il songeait cela et à sa réponse, il la regarda bizarrement. Il fallait qu’elle soit un peu plus claire comme fille hein.  Elle tentait de se rassurer elle-même parce qu’elle avait eu peur. Grigori prit une profonde inspiration « Tu n’es pas folle pour autant. T’en fais pas je vais le prouver. »

Il faut croire que justement, c’est ce que ne voulait pas Kiara, qu’il trouve la personne, puisqu’elle lui demanda de partir. Sauf que non, ça n’était pas l’intention de Grigori que d’abandonner, c’était un entêté, voire un acharné. Il semblerait que Kiara ait bien conscience de cela puisqu’elle trouva une autre manière de parvenir à ses fins et qu’il cesse de fureter partout. Abandonner ne provoqua aucun plaisir du côté de Grigori qui se contenta de transplaner, un peu grognon qu’elle l’empêche d’aller au bout. Alors qu’il essaie de faire un peu d’humour sur le fait de se faire prendre parce qu’ils ont fait le mur, il se surprit à la faire rire et la regarda, intrigué mais satisfait aussi de réussir cela. Elle finit par répondre qu’il ne risque pas grand-chose puisqu’il est en sa compagnie. Cette phrase aurait suffi mais elle compléta par une autre phrase, sans la finir, ce qui laissa Grigori perplexe, elle n’aurait qu’à quoi ? Dire qu’elle gérait le problème Grigori toute seule ? ça ne lui posait pas de problème en réalité qu’elle se décharge sur lui, il avait parfaitement conscience qu’il n’avait rien à faire en dehors de son dortoir, mais il s’en moquait, il avait fait ce qu’il pensait juste et serait prêt à recommencer.
D’un pas tranquille, silencieusement, ils retournèrent jusqu’au dortoir de la demoiselle. Il la regarda avec espoir lorsqu’elle se retourna vers lui avant de partir, peut-être qu’il avait assez bien agit selon ses critères à elle pour qu’il puisse gagner des points et se rapprocher de leurs fiançailles. Pas du tout, elle voulait boire un truc dans les cuisines. Ça ne sonnait pas exactement comme des points ça, alors qu’il s’apprêtait à lui dire bonne nuit et de retourner se mettre au chaud mais elle l’invita à l’accompagner. Alors, en temps normal, il aurait été ravi de passer du temps avec elle – d’en profiter pour essayer de gagner des points – tout ça tout ça mais là il était en pyjama, il était déjà très mal à l’aise qu’elle le voit ainsi, ayant l’impression de paraître négligé mais devant des elfes, la racaille de Poudlard, au même titre que les nés moldus, il était encore moins motivé. « Je suis pas certain que ça soit une bonne idée, il est tard. Je… » Ouai, alors elle le regarda avec son air de petite malheureuse et il bougonna « Très bien, je t’accompagne. » Non mais ça n'était pas possible de se faire autant mener par le bout du nez. Il la suivit, ronchon de se faire avoir sans arrêt et il se raidit totalement lorsqu’ils se firent harceler par une horde d’elfes qui voulaient à tout prix savoir ce qu’ils voulaient boire. Ah non, pour Kiara ils étaient déjà au courant, il lui lança un regard surprit mais vu qu’un elfe n’étant pas plus grand que son bas de pyjama lui parlait, il n’eut pas l’opportunité d’en savoir plus et se contenta de répondre rapidement la même chose que Kiara, tout pour qu’on le laisse s’asseoir et que personne ne puisse voir sa tenue. Après, c’était sa faute, c’est lui qui n’avait pas pris le temps de s’habiller.

Une fois installé à table, elle revint sur le fait que les elfes la connaissaient bien. Donc elle venait ici après les rondes qu’elle faisait. Grigori regarda autour d’eux, il pouvait comprendre, c’était plus chaleureux et certainement plus accueillant qu’un lit froid, surtout que ses camarades devaient déjà dormir et qu’elle devait entendre leurs respirations en remontant, de quoi vouloir retarder l’échéance « Je ne suis jamais venu ici. » Il n’en avait jamais vu l’intérêt avant ce soir. Les elfes, comme à leur habitude ramenèrent beaucoup trop de choses, comme s’ils allaient se taper un repas à trois heures du matin, vraiment débile ces bestioles. Il acquiesça d’un mouvement de tête le fait qu’il n’avait rien demandé de son côté et la réponse de l’elfe le surprit, il regarda Kiara, elle était pâle ? Non mais ça allait et puis elle venait de passer vingt minutes voire trente minutes dans le froid, bien sûr qu’elle avait perdu ses couleurs et puis probablement que le manque de sommeil n’aidait pas. Si Grigori but une gorgée de son chocolat chaud, très vite son seul intérêt fut de regarder la demoiselle qui l’accompagnait et qui semblait ne pas aller très bien. Il aurait bien voulu l’aider mais n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait faire et se voyait mal poser sa main sur la sienne pour lui montrer son soutien, il n’était pas sûr que ça fonctionnerait en plus. Elle finit par ouvrir les yeux, posant son regard dans celui de Grigori qui ne la quittait plus des yeux.

Ses remerciements firent naître un sourire sur les lèvres du Serpentard « Tu comptais sur moi, je n’allais pas te laisser tomber. » Sans oublier le fait que lorsqu’il avait eu besoin d’un peu d’aide à la soirée du nouvel an, elle était venue l’aider, démontrant par ce geste qu’ils formaient une sorte d’équipe, qu’ils faisaient attention l’un à l’autre. Ce qu’il ne comprenait pas en revanche, c’est qu’elle avait l’air d’apprécier ses actes, assez pour lui dire merci mais qu’il n’ait aucun point, genre ça n’était pas assez pour qu’il gagne des points ? Qu’est ce qu’il devait faire de plus pour en avoir ? Il était dépassé par les exigences de Kiara « Tu avais raison, mieux valait-il rentrer, il fait bien meilleur ici que dehors. » Pas pour autant qu’il retirait sa veste de costume, n’étant pas à l’aise. Pendant qu’il y pensait, il posa la baguette de Kiara sur la table, la faisant rouler délicatement jusqu’à elle « Promis, si la situation venait à se reproduire, j’aurais ma baguette et j’essaierai, je dis bien j’essaierai de ne pas te râler dessus. » Il retenait que si elle lui disait sortir en soirée, il se coucherait habillé oui même si ça froissait ses affaires et qu’il mettrait sa baguette dans sa veste de costume. Qu’est ce qui ne fallait pas faire pour mademoiselle Macmillan.


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Kiara Dimitrova
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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Être seule dehors au beau milieu de la nuit, voilà une situation qui ne risque pas de se reproduire de sitôt. Angoissée par l’idée qu’elle aurait pu faire une mauvaise rencontre, Kiara s’est légèrement détendue depuis l’arrivée de son sauveur Grigori. Pour autant, son regard continue de fureter à droite et à gauche, pas sereine pour un sou avec la volonté farouche de débusquer celui qui a osé lui faire la peur de sa vie. Certes, la jeune Poufsouffle n’est pas du genre téméraire, on la qualifie plutôt même de jeune femme prudente. Là était peut-être son erreur aujourd’hui, d’avoir cru pouvoir sortir seule. Pour autant, elle ne veut pas se résoudre à craindre pour sa vie à chaque fois qu’elle décide de s’aventurer en solitaire. Soupirant doucement, Kiara chasse cette idée dans un coin de sa tête, il n’est nul le moment d’y songer. Pour l’instant, la discussion avec Grigori lui permet de jeter son dévolu sur un autre sujet de conversation qui lui convient mieux ou pas d’ailleurs. « Tu fais partie de ces gens maintenant. » dit-elle sans réfléchir. Il est vrai que depuis septembre, la relation entre Grigori et Kiara s’est sensiblement améliorée, pour ne pas dire qu’elle s'est même métamorphosée. Si elle rechignait auparavant à passer du temps avec lui, trouvant tous les prétextes du monde pour lui retirer des points, même pour des raisons arbitraires qui ne regardaient qu’elle, la situation a changé insidieusement, sans qu’elle ne s’en rende bien compte. Les picotements dans son estomac, le cœur qui s’accélère, le besoin d’être auprès de lui un peu chaque jour, tout cela s’est dévoilé à Noël lorsqu’ils sont allés dinés dans ce restaurant et qu’il lui a offert Plume. Ce qu’il s’est passé quelques jours après au nouvel an a semblé également marqué le début d’un renouveau, dans la tête de la jeune femme du moins. Elle se déteste d’être si crédule et de ne pas savoir les intentions que nourrit vraiment Grigori à son égard ; certes, il lui parlait encore régulièrement de leur mariage et des garçons qu’ils auraient un jour et Kiara se demande encore parfois si elle n’est pour lui qu’une façon d’atteindre son objectif et qu’en soit, peu importe la personne qui serait à ses côtés le jour du dit-mariage. Il y a encore tant d’incertitudes dans l’esprit de Kiara et pourtant, elle dissimule ça-et-là les marques de son attachement certain pour le Serpentard, attentions dont il semble sans arrêt douter. Évidemment qu’elle a pensé à lui en premier lieu, cela lui a paru si naturel en réalité. Une réaction bien authentique et spontanée de sa part.

Après avoir tentés de retrouver -en vain- l’auteur de la frayeur causée à Kiara, comprenant que Grigori ne lâcherait pas l’affaire si elle ne lui donnait pas une bonne raison de partir, Kiara joue finement sa partition, lui expliquant qu’en plus d’être frigorifiée (et ce n’était pas uniquement à cause de température extérieure du mois de janvier), elle était toujours en prise à une angoisse persistante qui ne voulait pas s’éteindre. La seule solution qui semble recevable pour elle, c'est la fuite. Rentrer au château, retrouver la chaleur de ses draps et ne plus penser à cette douloureuse histoire. Ce ne fut pas aisé de le convaincre mais une fois devant les grilles de Poudlard, Kiara semble respirer pour la première fois aisément depuis une dizaine de minutes. Laissant l’air emplir ses poumons, ils traversent le parc dans un silence qui ne dérange ni l’un, ni l’autre. L’accompagnant jusque devant le passage secret de la maison des Poufsouffle, n’ayant finalement pas très envie de se retrouver toute seule tout de suite, elle propose une autre alternative pour la fin de soirée. Les cuisines. Lorsqu’il répond par la négative, la déception se lit sur le visage de la jeune femme qui baisse la tête et regarde soudainement ses pieds. S’apprêtant à tourner les talons, Grigori change soudainement d’avis et Kiara se mord la lèvre inférieure en soupirant fortement, ravie de ne pas se retrouver de nouveau seule immédiatement. Soulagée ? Oui, elle l’est. Après l'avoir entraîné dans les cuisines, ils s’installent à une table une fois leurs commandes prises. « Ah oui ? Je viens souvent. » répète-t-elle. Ne vient-elle pas de dire qu’elle venait régulièrement après ses rondes ? Kiara se sent encore fébrile de la mésaventure qui vient de lui arriver et ses yeux s’échappent, se perdant dans le vide. Elle sursaute lorsqu’un des elfes lui intime qu’elle semble pâle et Kiara porte instinctivement ses doigts à ses joues, encore froides d’être restées longtemps dehors alors que l’année vient juste de débuter. Espérant qu’elles se réchauffent en buvant son chocolat, Kiara prend quelques secondes pour tenter de retrouver une certaine contenance.

Après tout, les derniers évènements l’ont pas mal chamboulée et elle nécessite de prendre le temps pour revenir à elle, pour savoir qu’elle était en sécurité. Il n’y avait-il pas plus sûr que Poudlard ? Que peut-il lui arriver dans les cuisines ? De surcroît avec Grigori qu’elle a réussi à traîner tant bien que mal avec elle ? Encore un geste qui la touche. Elle l’a senti, il avait envie de rentrer dans son dortoir lui aussi mais en voyant sa mine déconfite, il avait changé d’avis. S’embêterait-il à faire cela si elle ne représentait pas davantage pour lui qu’une hypothétique fiancée ? Se posant dix milles questions sans y trouver de réponse, Kiara préfère se lancer dans quelques remerciements qu’elle trouve appropriés. Alors qu’elle s’adresse à lui, un sourire s’installe sur les lèvres de la Poufsouffle en réponse à celui du Serpentard. Ce n’est pas si souvent qu’elle le voit ainsi. « Oui, mais merci quand même. Tu n’étais pas obligé de le faire, ni de te déplacer. Surtout réveillé par un panda géant. » Kiara baisse la tête, tentant de dissimuler ses joues roses derrière sa tasse brûlante. Lorsqu’il lui dit qu’ils sont mieux ici que dehors, elle lève doucement les yeux vers lui, scrutant son visage qu’elle se plaît à dévisager de plus en plus souvent. « Oui et puis… » Ne terminant pas sa phrase -encore une fois-, Kiara se mure dans le silence tandis qu’un frisson la parcourt et ses yeux partent à nouveau au loin, observant d’une manière distraite les elfes de maison qui s’affairent probablement à préparer dès à présent le somptueux petit déjeuner qui leur sera servi dans quelques heures. Alors qu’elle semble perdue dans ses pensées, le bruit d’un objet roulant sur la table la ramène vers la conversation. « Merci. » dit-elle faiblement en récupérant sa baguette. « Promis, si ça se reproduit, tu pourras me râler dessus autant que tu le souhaites parce que ça voudra dire que j’ai laissé cette situation m’arriver une seconde fois et je crois que plus jamais je veux revivre ça. » Rangeant sa baguette dans la poche de son manteau, elle soupire doucement. « Je voulais me changer les idées alors je me suis dit que cette soirée était une bonne idée… » Cherchant ses mots, Kiara boit une gorgée de son chocolat et elle dit : « Tu te souviens quand on était au restaurant et que je te disais que j’avais hâte de rentrer à Poudlard ? » De puissants sentiments ambivalents avaient empêché la jeune femme d’y voir plus clair entre le besoin de passer du temps avec les siens et l’envie irrépressible de revoir Grigori. « Disons que maintenant que je suis là, je n’ai vraiment pas envie de rentrer à la maison… Mes parents, ils sont… Comment dire… Disons qu’ils n’ont pas vraiment bien pris le fait que ma sœur sorte avec un garçon plus âgé. » Voilà la version édulcorée. Si seulement la seule difficulté résidait dans la différence d’âge entre Sélénya et Théo… « C’est la guerre à la maison. Je comprends pas le problème en réalité. Tant que ma sœur est heureuse, après tout, pourquoi est-ce qu’on devrait s’en mêler ? Puis moi je l’aime beaucoup mon beau-frère… Il est du genre vraiment sympa en plus, je vois pas ce qu’ils ont à lui reprocher… » Levant les yeux vers Grigori, elle s’imagine une fraction de seconde présenter le garçon à ses parents et immédiatement cette idée lui paraît saugrenue. Non pas parce que cela lui semble impossible, plutôt parce que si ses parents -et surtout son père d’ailleurs- n’arrivaient pas à percevoir Théo comme le gendre idéal, que pourraient-ils penser d’un garçon comme Grigori ?
(c) DΛNDELION



Love's my religion
but he was my faith


Something so sacred, so hard to replace
Fallin' for him was like fallin' from grace
All wrapped in one, he was so many sins
Would have done anything, everything for him
And if you ask me, I would do it again
KoalaVolant

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Grigori Dimitrov
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ft.  Kiara
Il faisait parti de son cercle. De ses paroles il retenait ça et ne savait comment réagir, il était touché, comment ne pas l’être alors qu’il était totalement inclus dans sa vie. Il comptait lui prouver qu’elle avait eu raison de l’appeler, il allait faire regretter à la personne ayant embêté sa future épouse de l’avoir suivi. Sauf que sa volonté fut mise à rude épreuve, Kiara voulait rentrer. Leur volonté divergeait, ce qui était une habitude en réalité mais qui était frustrante au plus haut point quand il voulait l’aider. Elle menait réellement bien sa barque puisqu’elle obtint gain de cause, il délaissa sa chasse à l’homme pour rentrer avec elle entre les murs réconfortants de Poudlard. Si ça frustrait Grigori, il semblerait que ça soit bénéfique à Kiara qui avait l’air un peu moins crispé que précédemment. Ce qui n’avait rien de vexant pour Grigori, ce n’était pas qu’elle n’avait pas confiance en lui pour agir efficacement – sinon elle ne lui aurait jamais confié sa baguette – juste que l’expérience avait dû être un peu inquiétante et retrouver un endroit qu’elle jugeait familier la rassurait grandement.

Ce qu’il y avait de bien avec Kiara, Grigori devait le reconnaître c’est qu’ils pouvaient rester silencieux sans que ça soit pesant, sans que cela veuille dire qu’ils s’étaient brouillés, qu’ils étaient mécontents ou quoi que ce soit d’autres, juste, ils n’avaient pas besoin de se parler en continu. Ils firent le voyage jusqu’à la salle commune de la demoiselle, est ce que Grigori la raccompagnait réellement ou est ce que c’était sur son trajet de toute façon, difficile à dire mais l’objectif était accompli, avoir ramené Kiara jusqu’à son dortoir sans qu’elle n’ait rencontré le moindre problème. En échange de ses loyaux services, il n’y eut aucun point, ce qui le déstabilisa un petit peu, elle semblait attendre de lui d’autres choses mais il ne parvenait pas à saisir quoi. Ça n’était pas si grave, il avait le temps, aucune pression sur les épaules – autre que la sienne, voulant être marié avant son frère, voulant prouver que sans aide extérieur, il faisait aussi bien mais Kiara ne semblait pas vraiment sensible à ses objectifs. Plutôt que de rentrer chacun dans leur dortoir et de retourner dormir et d’oublier cette soirée, surtout le fait qu’il avait osé sortir en pyjama, ce dont il se remettait pas, Kiara semblait ne pas avoir le même plan. Forcément, elle était habillée, ça la dérangeait pas d’aller dans les cuisines et qu’on la voit ainsi, s’ils se faisaient chopper, Grigori allait mourir de honte. Forcément, il répondit non, il ne voulait pas aller dans les cuisines mais il faut croire que la moue tristoune de Kiara eut raison de sa volonté puisqu’il la suivit jusqu’aux cuisines pour prendre, tout comme elle, un chocolat chaud.

Les remerciements de Kiara, il les acceptait, ça avait été cependant naturel de venir, la laisser se débrouiller seule aurait été bien stupide. S’il n’agissait pas comme ça avec tout le monde et que pour la plupart des gens, il n’aurait pas pris la peine de bouger mais pour sa future femme qui ne lui avait pas encore dit oui, bien sûr qu’il le faisait. Il pencha la tête sur le côté, oui il n’était pas obligé de le faire, c’est vrai mais il n’avait pas pris le temps de se poser la question, il avait agi. Par contre, il devait reconnaître une chose, ne craignant pas spécialement que ça soit répété et amplifié, auquel cas, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même « C’est la chose la plus flippante au monde. Je n’étais pas serein en voyant ça devant mon visage et pourtant, je t’assure qu’en temps normal, quand je suis réveillé, j’ai pas spécialement peur des pandas mais au réveil, c’est autre chose. » Maintenant, il en parlait avec un sourire histoire qu’elle ne culpabilise pas, ça n’était rien de grave et s’il lui en avait voulu, il en aurait parlé avec beaucoup plus de froideur. Alors qu’il communiquait avec elle, trouvant qu’elle avait eu raison de vouloir rentrer, abandonnant donc son désir de vengeance un chouya puéril, elle commença une phrase sans pour autant la terminer. Voilà qui était étrange, pourquoi n’allait elle pas au bout de ses propos, il était curieux de savoir ce qu’elle avait voulu dire sans se résoudre à lui poser la question.

Quand il devint évidemment qu’elle ne continuerait pas sa phrase, il fit rouler la baguette de la demoiselle sur la table avant de faire de l’humour, un peu d’humour. Si lui essayait de promettre qu’il ne râlerait pas sur elle, du côté de Kiara, elle promettait qu’il aurait le droit de râler si elle laissait la situation se reproduire. Il comprenait que trop bien qu’elle ne veuille plus le vivre. Après tout, lui ne voulait plus vivre une sortie en pyjama. Il ne lui jetait pas la pierre sur le fait qu’elle veuille se changer les idées, ça arrivait à tout le monde et tous les gens imprudents ne faisaient pas d’hypothétiques mauvaises rencontres. Elle reprit la parole tandis qu’il cherchait encore une façon de lui répondre. A sa question, il hocha la tête bien sûr qu’il se souvenait. Il écoutait ce qu’elle lui disait et le mémorisait au cas où elle posait ce genre de questions, pour ne pas avoir à dire non et qu’elle soit déçue.
Ses confidences serrèrent le cœur de Grigori, non pas qu’il ait de la compassion pour Sélénya ou son copain, tien donc c’était potentiellement vrai, lorsqu’elle avait refusé sa demande en mariage, elle était déjà en couple ? Non ce qui l’embêtait c’était le sous-entendu de Kiara, l’âge était un problème pour ses parents.  Le reste il ne l’écouta que brièvement, se moquant totalement que le beau frère soit sympa ou non, aimer son beau frère c’est un peu comme aimer sa fratrie, ça n’avait pas véritablement d’intérêt pour Grigori, il ne demandait pas à Kiara de vivre avec. Il se sentit pâlir tandis qu’il demandait sans trop de conviction, trouvant que les propos de Kiara était assez clair « Le fait que je sois plus jeune dérangera tes parents aussi ? » Non mais c’est fou, ils pouvaient pas se contenter de regarder la pureté du sang du gars qui voulait épouser leur fille, non il fallait faire chier aussi sur l’âge. Il était cependant reconnaissant à Kiara de lui dire cela maintenant. Cela voulait dire qu’il ne pourrait passer au-dessus de l’avis des parents de la demoiselle, c’était désolant, il s’était investi pour rien mais il pouvait tenter de repartir de zéro. Sauf que voilà, il n’en avait pas envie, il voulait épouser Kiara, ça faisait des mois qu’il la fréquentait, il s’était rendu compte qu’il l’appréciait et n’avait pas envie d’une autre épouse mais il savait que trop bien que Kiara restait très famille – comme lui avec ses parents – qu’elle ne se les mettrait pas à dos pour un garçon, surtout pour lui.  « Il n’y a rien à faire ? Tu ne penses pas pouvoir les convaincre ? » Il la regardait dépité « Je pourrais peut être leur parler moi ? » Normalement, il n’était pas trop mauvais orateur, faisant des études pour ça. Il faudrait juste trouver les mots juste pour qu’ils changent d’avis mais s’il fallait faire ça, Grigori voulait le faire, son mariage était plus important que son ego… enfin tout dépend à quel point.

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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Être dans cette cuisine a quelque chose de réconfortant pour Kiara. C’est l’un des endroits qu’elle préfère lorsqu’elle cherche à se réfugier après une longue ronde dans le château. L’hiver, cette pièce lui sert de refuge lorsqu’elle hésite à rejoindre la chaleur pourtant rassurante de ses draps. Les elfes de maison qui travaillent dans l’ombre ne la laisseraient probablement pas se coucher dans un lit froid et s’évertuent à rendre la scolarité de chaque élève plus facile. La plupart des étudiants ne se rendent pas compte à quel point ils sont indispensables à l’école, mais Kiara, à force de les côtoyer, a appris à les connaître ; ils se plient en quatre pour n’importe qui, cherchant toujours à faciliter la vie, se rappelant de chacune de ses visites et anticipant même parfois ses arrivées. Ces créatures sont sous-estimées pour la jeune Poufsouffle et elle doit l’avouer, leur compagnie lui est agréable. Celle de Grigori tout autant. Qui l’aurait cru ?

Lorsqu’ils ont commencé à se fréquenter en septembre, Kiara n’y a vu là qu’un moyen simple de tester sa persévérance, tester son obstination, certaine qu’il abandonnerait avant elle. Après tout, cette histoire de « points » et d’arrangements pour leur prétendu mariage ne valait rien aux yeux de Kiara, persuadée qu’elle ne pourrait jamais épouser quelqu’un comme lui. Avec des principes moraux douteux, une volonté incroyable de se marier avec elle alors même qu’il n’y avait rien entre eux qui laissait présager cela. Leurs idées du mariage divergent en tout point et ils le savent l’un comme l’autre. Kiara souhaite un mariage d’amour, un mariage dans lequel elle s’épanouira en tant que femme et plus tard en tant que mère. Grigori ne souhaitait qu’une descendance. Et masculine de surcroît si Kiara se rappelle bien de leurs discussions à ce sujet. Pourtant, plus le temps passe et plus Kiara apprécie le Serpentard. Elle ne saurait dire pourquoi, elle ne saurait dit comment c'est arrivait, mais il y a quelque chose en lui qui la fascine, qui l’attire, qu’elle aime. Pourquoi l’a-t-elle contacté en premier ? Elle avait envie de l’appeler lui, c’est un fait. Son cœur sait ce que sa raison refuse encore d’admettre.

Alors qu’ils évoquent la manière dont elle a tenté de le joindre tout à l’heure, les joues de la jeune femme prennent une légère teinte rosée, encore gênée par le caractère ridicule de son patronus. C’est vrai que se faire réveiller par un panda géant est assez extravaguant et pour le moins insolite. « Au moins, t’as tout de suite su que c’était moi. » dit-elle en tentant de rationnaliser les choses. Kiara ne s’est jamais retrouvée face à un véritable Détraqueur mais lorsqu’elle a appris à faire apparaître un patronus en cours et que c’est cette forme qui s’est échappée de sa baguette magique, la première chose qu’elle a songé c’est Est-ce que ça fera peur à un Détraqueur ? Bien entendu, la forme n’a en vérité aucune importance sur le fonctionnement du sortilège. Mais il n’empêche que cela avait bien fait rire ses camarades. Lorsque l’enseignant avait également mentionné le patronus comme le moyen d’appeler au secours, Kiara s’était détendue. Au moins, elle avait un Patronus atypique, reconnaissable entre mille. Le fait qu’ils en aient parlé avec Grigori avait en tout cas bien servi aujourd’hui. Elle avait peut-être un peu honte mais elle est reconnaissante.

Après qu’il lui ait rendu sa baguette magique, Kiara relève les yeux vers lui alors qu’il promet d’essayer de ne pas être désagréable la prochaine fois qu’il viendra à sa rescousse. La jeune femme, n’ayant aucune envie que cette situation se reproduise, explique au Serpentard que l’angoisse et la peur qu’elle a ressentie lui ont suffi et qu’elle s’évertuera à tout faire pour éviter que cela n’arrive à nouveau. La leçon que Kiara doit tirer de cette soirée c’est qu’elle n’aurait jamais dû partir seule. Mais elle n’avait pas envie d’évoluer dans un monde où elle doit avoir peur de tout sous prétexte qu’elle est une femme… Pensant soudainement à Taz, elle se promet de ne jamais lui dire quoi que ce soit de ce qu’il vient de se passer, il culpabiliserait trop, elle le sait bien.

Si à l’origine le but de cette sortie était de lui changer les idées sur les tensions présentes au domicile MacMillan, ce subterfuge destiné à tromper son cerveau aura en fin de compte eu l’effet inverse. Expliquant à Grigori ce qui la tourmentait concernant Sélénya et Théo, elle ne sait pas vraiment si elle attend une réponse ou pas. Grigori ne lui a jamais donné l’impression de s’intéresser à quoi que ce soit ou à qui que ce soit quand cela ne le concernait pas lui directement, ou elle, en définitive. Ne sachant pas trop comment il allait réagir, elle se contente d’exposer les faits le plus simplement possible. Et sans que cela ne surprenne vraiment la jeune femme, la seule chose sur laquelle il rebondit le concerne lui. Ou plutôt eux. Se contentant de garder le silence afin de savoir comment tourner sa phrase, elle l’écoute tout en le regardant devenir livide. Tout semble si clair pour Grigori alors que Kiara se retrouve encore une fois en proie avec son indécision et son incapacité à savoir ce qui était vraiment important. Le fait qu’il veuille l’épouser, elle le savait, elle le sait depuis le début, depuis qu’ils ont commencé ce jeu stupide avec les points. Mais c’est la première fois qu’ils évoquent l’idée de rencontrer officiellement sa famille, de passer du temps en leur compagnie, de faire partie de cette famille.

Il y avait quelque chose de gênant en fait dans cette conversation, Kiara ne saurait l’expliquer à voix haute mais au fond d’elle-même, quelque chose la dérange. Grigori avait l’air si sûr de lui, il l’épousera, quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coute. La manière dont il en parlait ne laissait pas libre place à l’interprétation. Mais Kiara ? Ce mariage, elle n’en veut pas, non ? Certes, elle apprécie Grigori pour ce qu’il est, pour ce qu’il est vraiment quand il est avec elle mais de là à devenir mari et femme ? Pour de vrai ? Kiara a toujours l’impression de devoir courir avant de marcher avec Grigori. Elle n’était même pas certaine qu’ils soient en couple et voilà qu’il reparlerait de leur union. Cette conversation n’était peut-être pas la mieux venue en réalité mais ne pouvant laisser Grigori en proie aux doutes, elle préfère tout de même replacer les choses dans leur contexte. Un contexte hypothétique. « L’âge n’a pas vraiment d’importance à mes yeux. » dit elle sobrement tout en portant à nouveau sa tasse de chocolat chaud à ses lèvres. Réfléchissant à cela, elle se dit qu'effectivement, cela n'a jamais été un frein à quoi que ce soit pour elle. « J'oublie souvent que tu es plus jeune que moi, je m'en fiche complètement de ça. » Ce n'est pas sur ce critère que Kiara choisit ses amis et encore moins ses petits-amis. Après l'avoir rassuré sur ce point, Kiara réfléchit à ce qu'en dirait ses parents. Leur différence d'âge est déjà minime comparée à celle qui existe entre sa sœur et son beau-frère et en définitive, est-ce vraiment le coeur du malaise qui règne au sein de sa famille ? Elle ajoute : « Je pense que cela n'a pas d'importance non plus pour mes parents. En ce qui concerne Sélénya et Théo, si tu veux mon avis, le problème ne se situe pas là du tout. Théo était un de ses coéquipiers. Il ne l’imaginait pas comme gendre j’imagine. » Est-ce que son père est furieux contre Théo à cause de cette unique raison ? Kiara l’ignore, mais elle a toujours cherché à défendre cette relation dans laquelle elle croit. Peu importe l’âge. Il y a des divergences d’opinion bien plus importantes. D’ailleurs… Kiara relève à nouveau les yeux vers le jeune homme et tandis qu’elle réfléchit à comment dire les choses, elle ne trouve pas de bonne façon de l’évoquer. « Tu sais que mon père est Auror, n’est-ce pas ? » Un Auror membre de l’Ordre du Phénix. Organisation dont elle fait elle-même partie. Elle regarde sa réaction et ajoute : « Crois-moi, si tu dois être inquiet, ce n’est certainement pas à cause de ton âge. » Voilà qui est dit. Kiara pousse un long soupir. Après tout, Grigori n’a jamais cherché à cacher son allégeance pour les Mangemorts même si Kiara a toujours tenté de se convaincre qu’il faisait partie de ce groupe par défaut et non par conviction, une vaine tentative de reproduire et de coller aux attentes toujours plus grandes de la famille Dimitrov.
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Grigori Dimitrov
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Alors qu’ils évoquaient le fait qu’elle l’ait réveillé avec un super patronus panda, une vision des plus spéciales lorsqu’on se réveillait, Grigori l’admettait sans peine, la remarque de Kiara le fit sourire. En effet, c’est une façon de voir les choses que de dire cela. « Difficile de te contredire, après je pense que le nombre de personnes me réveillant en pleine nuit, ça se compte sur les doigts d’une seule main. Je pense que j’aurais pu deviner que c’était toi-même si tu avais un patronus un peu moins flippant. » ça devait bien être la première fois que quelqu’un évoquait l’animal du panda comme un animal flippant mais c’est un détail. Grigori disait cela, qu’il aurait deviné rapidement même sans que ça soit si évident mais c’était totalement faux, jamais il ne lui serait venu à l’esprit que Kiara cherche à le joindre pour qu’il vienne l’aider. Une chance pour eux deux qu’ils aient évoqué le sujet, ça s’était révélé pratique. Il ne pouvait pas non plus prétendre que son patronus respirait la classe de son côté. La première fois que le chat était apparu, il avait été totalement déçu, rêve de grandeur oblige, il aurait préféré un animal ayant la classe, une panthère, un lion ou même un tigre, un chat c’était totalement ridicule, un coup de pied et c’était fini ça volait contre un mur. Non, il ne disait pas cela parce qu’il s’en prenait au chat, loin de là mais bon ça n’était pas le félin le plus classe qui existe. Après ça n’est pas non plus ce qu’on demande au patronus, il est vrai et Grigori – bien qu’ayant un peu de mal à le faire apparaître – avait un patronus qui faisait le taff, c’est tout ce qui comptait.

La discussion bascula sur la famille de Kiara ou plus particulièrement sur cette andouille de Sélénya – même si l’andouille lui avait fait rencontrer Kiara, ce qui est un mal pour un bien – et son copain qui n’était pas une invention de la part de la cadette pour que Grigori cesse de l’importuner. Forcément,  les propos de Kiara l’inquiétèrent, elle faisait preuve d’un tact évident pour ne pas le blesser avec le refus qui lui pendait au nez mais ça ne fonctionnait pas spécialement du côté de Grigori. Ce mariage, il y tenait, cette fille, il la voulait comme épouse et sentir qu’un mur s’érigeait entre eux parce que les parents de Kiara, hyper ouverts d’esprits, c’était bien ce qu’elle lui avait dit la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, ne l’étaient pas tant que ça lorsqu’il y avait différence d’âge. Oui, pour Grigori c’était totalement de l’hypocrisie et il n’avait encore rien vu. Il se retint, à grande peine, de lever les yeux au ciel, lorsqu’elle évoqua le fait que l’âge n’avait pas d’importance à ses yeux à elle. Non mais, ça n’était pas elle le problème, il espérait quand même que si ça avait été un critère rédhibitoire à ses yeux, elle ne l’aurait pas fait miroiter un mariage. Elle ne l’aurait pas laissé perdre des mois et des mois à la courtiser si au final, elle n’avait jamais eu l’intention de l’épouser, elle n’était pas comme ça, il avait toute confiance en elle à ce sujet – ouai ouai, un débile clairement. Le fait qu’elle oublie la différence d’âge avait quelque chose de rassurant en réalité, après il n’était pas en reste, il s’en moquait aussi, seule la pureté du sang avait de l’importance… bon et probablement que le caractère rentrait en jeu, il devait l’admettre. « ça n’est pas vraiment la vision que tu as de moi qui me fait poser ces questions Kiara. » Plutôt le côté, j’adore ma famille, me la mettre à dos pour toi c’est mort… super. Oui il comprenait, oui il était plus qu’habitué à passer au second plan, ça n’était pas pour autant que c’était agréable à vivre.

L’instant d’après, il ne comprenait plus rien, ça n’avait pas vraiment d’importance quand il s’agissait de Kiara, uniquement pour Sélénya. Alors si habituellement, les parents qui font des différences entre leurs enfants, il ne trouvait pas ça génial du tout, là vu que c’était en sa faveur, il trouvait cela très bien. Il tiqua à la mention du prénom cité avant de respirer un coup et de se dire qu’il n’y a pas qu’un elfe qui s’appelle Inutile, il n’allait pas se taper la famille Greengrass en beau-frère et belle-sœur, c’est bon, stop. Mieux valait-il en être sûr quand même « Tu connais le nom de famille du copain de ta sœur ? » Il y avait quand même quelque chose de bizarre dans cette affaire. Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre à la question précédente, il posa une autre question « C’est peut être qu’il est pas sang pur, oui je sais en théorie c’est pas important pour ta famille, il n’empêche que ta famille est sang pure depuis des générations, peut être qu’indirectement, ça enquiquine ton père ? » En même temps qui choisirait comme coéquipier un sang impur ? Oui, non ça il n’allait pas le dire.

A la question qu’elle lui posa sur le métier de son père, il lui lance un regard suffisant, il est vrai avant de rétorquer sans chaleur « En fait, tu penses vraiment que je t’écoute pas quand tu me parles. » Il avait failli dire que je ne m’intéresse pas à toi mais se retint in extremis, vu la piètre opinion qu’elle avait de lui, elle serait capable de déformer ses propos et il ne saurait pas comment s’en sortir. Il répondit, par politesse néanmoins à la question « Oui, je sais que ton père est Auror. Une des raisons pour laquelle j’étais surpris que tu me contactes moi et pas lui si tu veux tout savoir. » La suite, il ne l’avait pas venu venir, n’aurait pas pu l’imaginer venant d’elle. Face à la menace à peine voilée de Kiara, ses traits se durcirent aussitôt, c’était quoi son problème avec lui ? L’âge, l’accusation qu’il faisait des trucs de manières totalement illégales, d’ailleurs sur quoi se basait-elle donc pour dire cela ? Grigori était vexé clairement « C’est noté. Je saurais d’où ça vient au moins. » Il se leva « Fabrique des preuves accablantes, tu auras plus de chance de me faire tomber Kiara. C’est bête, tu avais ta chance tout à l’heure, c’est le fait que j’aie ta baguette et pas la mienne qui t’as fait dire qu’il valait mieux éviter d'aller au bout ? » Parce que oui, il était honnête avec elle, comme toujours d’ailleurs, il aurait été prêt à beaucoup pour la protéger ce soir et aurait eu que faire des conséquences.

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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Un sourire amusé s’installe sur les lèvres de la jeune femme qui a retrouvé ses couleurs. La chaleur de la pièce et le chocolat chaud entre ses mains y sont clairement pour quelque chose, en dehors du fait qu’elle se sent en sécurité et enfin à l’aise. « Tu veux dire que personne ne prendrait ce risque ? T’es du genre marmotte ? Et si t’as pas tes huit heures de sommeil t’es ronchon, c’est ça ? » dit-elle en riant doucement. « Et que je suis la seule à ne pas avoir peur de ça ? J’aurai peut-être dû être répartie chez les Gryffondor finalement. » Elle, dans cette maison ? Impossible, mais c’est amusant de se l’imaginer. Et cela lui permet de penser à autre chose. Se détendant au fur et à mesure, Kiara sent la tension qui l’animait la quitter au fil des minutes. Il y a quelque chose de sécurisant pour Kiara d’être dans les cuisines de Poudlard avec Grigori. Déjà d’ordinaire, c’est un endroit qu’elle aime fréquenter et dans lequel elle apprécie prendre le temps de se poser avant de retrouver son dortoir et ses camarades de chambrée. Mais une fois n’est pas coutume, Grigori est avec elle. La jeune Pousouffle ne se sent pas du tout désarçonnée par le fait qu’ils se retrouvent ici en plein milieu de la nuit, au contraire. Elle fréquente le jeune homme depuis plusieurs mois sans vraiment comprendre ce qu’elle attendait vraiment de cette relation mais pour la première fois depuis septembre, la situation est des plus atypiques et Kiara se demande si cela ne lui plaît pas, outre mesure. Bien entendu, elle aurait préféré s’épargner l’angoisse qui a précédée cet échange dans les cuisines mais elle se rend compte que sortir des sentiers battus ne la dérangent pas, au contraire. Cela changeait aussi de ne pas tout programmer, cela rajoutait peut-être davantage de spontanéité dans leurs échanges ; en tout cas, l’inquiétude ressentie par la jeune femme quelques minutes plus tôt la pousse probablement à aborder des sujets plus intimes avec Grigori. Elle avait tenté de conserver pour elle ses histoires familiales, imaginant que cela ne le concernerait pas et qu’il s’en ficherait comme de son premier balai. La situation étant ce qu’elle est, Kiara se rend compte qu’elle a vu juste. Grigori entend que ce qui l’intéresse mais elle ne s’en formalise pas, préférant simplement le rassurer sur cette histoire d’âge. Elle a l’habitude qu’il ramène toujours tout à lui, à leur « mariage », rien ne semble avoir plus d’importance à ses yeux que cela et Kiara comprend bien que cet égocentrisme fait partie de sa personnalité et de son caractère. Pour lui, ce qui ne le concerne pas directement n’a pas d’importance. Et peut-être que sa vie est plus simple en pensant ainsi, Kiara n’en a aucune idée mais il est vrai que Grigori ne semble pas s’embarrasser de ce que peuvent bien vivre les autres.

En tout cas, Kiara n’est absolument pas consciente d’avoir laissée entrer le loup dans la bergerie. Elle voit pourtant son teint devenir blême, comme s’il s’inquiétait réellement. Lorsqu’il lui fait remarquer que ce n’est pas son avis qui l’intéresse bien celui de ses parents, elle tente néanmoins d’arrondir les angles. « Pourtant, mon avis devrait t’importer plus que tout, non ? » Après tout, c’était elle qu’il souhaitait épouser, pas ses parents non ? Ne comprenant pas pourquoi Grigori réagissait de la sorte, elle décide de laisser couler, espérant que la suite de la conversation soit plus douce et moins empreintes d’angoisse. Lorsqu’il demande le nom de famille de Théo, Kiara se dit que le sujet est clos et inspire un bon coup. Au moins il ne s’inquiétera plus pour des futilités. Mais il ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre en réalité. « Sang-pur, si il l’est. C’est Théo Greengrass, tu le connais peut-être, il est infirmier pour l’Université. » Oui c’est bizarre de parler de Théo alors que c’est toi qui joues Théo ahahah. Elle sursaute immédiatement, se rendant compte qu’elle n’aurait peut-être pas dû donner cette information. « S’il-te-plaît, garde ça pour toi, c’est censé être un secret justement… » Mal à l’aise d’avoir ainsi divulguée le secret de sa cadette qui s’évertue à cacher sa relation avec Théo aux enseignants pour ne pas qu’ils aient de problème (l’un comme l’autre d’ailleurs), Kiara se tortille nerveusement sur sa chaise. « Je t’assure que nos parents s’en fichent royalement du sang. Il n’a jamais été question de mariages arrangés ou de quoi que ce soient de cet ordre. »

Respirant doucement, cherchant à faire disparaître la chaleur qui est apparu dans son ventre après avoir parlée un peu trop rapidement, elle a un bref mouvement de recul lorsqu’elle relève les yeux vers Grigori, son regard intriguant lui transperçant le cœur. « Pourquoi tu dis ça ? » demande-t-elle en haussant les sourcils, pas du tout consciente des pensées qui le traversent. Alors que les traits de Grigori se modifient et qu’elle découvre un visage plus fermé, moins enclin à la discussion, comme s’il se sentait lésé, elle sent son cœur battre à la chamade sans comprendre réellement ce qui lui arrive. Le silence s’installe entre eux et elle le regarde se lever tandis que même les elfes semblent s’être arrêtés de travailler. Rien n’a plus d’importance que ce qu’il imagine comme étant une vérité tangible à cet instant précis. « Te faire tomber ?» Ne comprenant pas du tout où il voulait en venir, elle ajoute simplement : « Je ne saisis pas bien ce que tu dis Grigori. » Incrédule, elle ne se lève pas, reste assise sur sa chaise, tétanisée. « C’est ça l’opinion que tu as de moi ? Vraiment ? » C’est au tour de la jeune femme d’apparaître vexée. Elle ne croit pas être ce genre de personne, loin de là en réalité. Qu’il ose suggérer qu’elle puisse le faire lui déplaît au point de se sentir suffisamment contrariée. Tentant de ne rien laisser paraître, elle continue ? « Que je pourrais être ce genre de personne ? De celles qui s’essayent à la calomnie ? Qui tentent d’attirer un homme dans ce type de piège ? Tu m’imagines capable de ça ? Capable de te faire ça ? Et dans quel but d’ailleurs ? » Élevée par des parents aimants et respectueux, Kiara est douce, bienveillante, naïve peut-être. Mais certainement pas encline à la manipulation. Son regard se perd dans le vide, désabusée par ses propos. Tentant de garder une certaine contenance alors que quelque chose vient de se briser en elle, elle se contente de se lever doucement avant de se rassoir, repoussant la tasse encore à moitié pleine sur la table. « Je tentais simplement d’expliquer qu’on est différent Grigori. On n’a pas les mêmes convictions, on ne pense pas de la même manière et ce, sur de nombreux sujets. Je ne dis pas que c’est mal, c’est juste un constat. Mais je suis libre de mes choix, moi. Et je peux t’assurer que personne, même mes parents, n’a à me dicter ma conduite et encore moins me faire la morale sur mes fréquentations. Si j’ai envie de te côtoyer, je le fais. Cela ne regarde que moi. Si je n’avais plus envie de te fréquenter, crois-moi, tu serais le premier au courant. Parce que je te l’aurais dit. » Elle se mord la lèvre, évitant son regard pour ne pas le croiser. Peut-être s’est-elle fourvoyée ? Peut-être a-t-elle eu tort de s’investir dans cette relation atypique que tout un chacun trouve déraisonnable ? La preuve, même Grigori s’imagine qu’elle pourrait avoir l’intention de lui porter préjudice. « Je ne pensais pas que tu me croyais capable d’une telle chose. » La gorge serrée, les mains frottant ses cuisses dans un signe évident de nervosité, elle termine en disant : « Je t’ai contacté toi et pas mon père parce que c’est toi que je voulais voir. C’est tout. Cela m'a paru naturel. »
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Grigori Dimitrov
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En effet, c’est ce qu’il avait sous-entendu, les gens en dehors de Kiara qui osait tout, ne prendraient pas le risque de réveiller Grigori. Surtout si c’était dans l’espoir qu’il vienne aider, peu de chance en réalité. Elle se moquait de lui et de son besoin de sommeil, pourtant il ne pouvait pas spécialement la contredire « ça n’était jamais arrivé que quelqu’un me réveille la nuit et je pense que oui, j’aurais été grognon et que mon sommeil est important. » Le regard qu’il lui lança, sans pour autant qu’il prononce un autre mot, confirmait évidemment le fait que les autres ne devaient pas être rassuré à l’idée de le réveiller. Si son côté cynique avait très envie de rétorquer que ça n’était pas pour le courage dont elle avait fait preuve dans la rue qu’elle pouvait espérer finir chez les Gryffondors. Il ne dit rien, ça n’était pas la peine de la vexer de la sorte et elle n’avait pas tort, elle n’avait pas eu peur de le contacter, elle. Il était satisfait qu’elle l’ait fait même s’il n’avait pas réussi à mettre la main sur la personne ayant poussé Kiara à l’appeler. La frustration était moindre en réalité, satisfait de passer un peu de temps avec Kiara et de pouvoir discuter avec elle, ou peut-être pas.

La question sur l’âge posait problème. Il avait beau à l’instant T avoir entière confiance en Kiara, se dire qu’elle n’avait aucun problème avec lui, sinon elle lui en aurait parlé avant d’accepter qu’il essaie de gagner sa main avec des points, elle ne lui aurait pas fait perdre des points. Il n’empêche que les parents étaient une inconnue pour lui et il n’avait jamais envisagé qu’ils puissent être un frein à ce sujet. A sa réponse sur le fait que son avis à elle devait lui importer plus que tout le reste, il hocha la tête, ne l’ignorant pas le moins du monde « Je me suis mal exprimé, je n’ai pas voulu dire que ton avis ne m’intéressait pas, juste que je le connaissais déjà puisque tu es là. » et qu’elle défendait son beau-frère plus âgé que sa sœur, c’est que l’âge n’était pas un problème pour elle. Forcément, pour tout comprendre, il avait besoin d’en savoir un peu plus sur le gars, si l’âge n’était pas le fond du problème, c’était peut-être le sang du garçon. Ou pas, il était sang pur. Grigori eut un sourire sans joie en entendant le nom de famille et merde, il se coltinait vraiment la famille Greengrass… quelle poisse. mais non tranquille t’inquiètes Effectivement par contre, niveau différence d’âge, là ça n’était pas mal, après ça restait un sang pur donc Grigori ne voyait pas le problème. Il hocha la tête confirmant qu’il garderait ça pour lui, rajoutant même avec une véritable franchise « Ton secret est bien gardé, je ne trahirais pas ta confiance. » quand bien même il n’avait d’affection ni pour Sélénya, ni pour Théo, sa loyauté envers Kiara était telle qu’il ne trahirait pas son secret. Bon le problème n’était pas de pureté de sang, en même temps il était sang pur. Il passa une main dans ses cheveux « Tu ne trouves pas ça bizarre que de génération en génération, vous perpétuiez la pureté de votre sang s’il n’y a pas de mariage arrangé ? Le nombre de sorciers sang pur est moindre, ça me paraît fou. » Peut être que ça ne se disait pas trop mais que ça existait, c’est la seule explication qu’il voyait et qui lui convenait.

Qu’est ce qui se passa en l’espace de quelques secondes, il n’aurait su le dire avec précision mais il fut sur la défensive à la seconde où il se sentit menacé. Ça n’était plus seulement une question d’âge, elle tentait de se débarrasser de lui. Il devait s’inquiéter de son père, l’Auror. A ses yeux, il n’y avait rien de plus clair que cette phrase et cette sensation d’avoir été flouée par elle alors qu’il tentait de l’aider. Sauf que si lui se sentait attaqué personnellement, la question que Kiara lui posa le prit au dépourvu, non mais elle mélangeait tout. Comment ça c’était l’opinion qu’il avait d’elle ? Mais aucun rapport, il n'avait pas une mauvaise opinion d’elle. Qu’est ce que c’était que ce cirque. Et voilà, en plus elle était partie, elle enchaînait les questions à une vitesse hallucinante, elle parlait trop, beaucoup trop et pour ne rien arranger, elle ne lui laissait pas en placer une. Chose qui avait en plus le don de l’énerver. Non mais elle l’attaquait lui reprochait tous les maux de la terre mais elle ne le laissait pas en placer une, il avait la sensation d’être face à ses parents et ne pas avoir le droit de répondre. S’il attendait qu’elle se taise, lorsqu’elle se leva, il n’eut plus du tout envie de répondre, ne sachant pas quoi dire pour la retenir mais elle se réinstalla presque aussitôt sur sa chaise et, parce qu’elle faisait l’effort de rester alors qu’elle avait envie de se tirer, il fit de même, se rasseyant sur sa chaise, sans prononcer un mot, ce qui donna à Kiara l’occasion de prendre une fois de plus la parole et de le noyer d’information. Mais bordel, est ce qu’elle allait le laisser parler à un moment donné ?!

Quand enfin, elle cessa son monologue, forcément Grigori ne parla pas de suite. Il faut dire que vu la quantité de chose dîtes par Kiara, pour répondre il fallait s’accrocher, préparer sa réponse et savoir comment dire les choses pour ne pas empirer les choses, on parlait tout de même de sa future femme et bien qu’ils ne se soient pas vraiment compris – la faute de la demoiselle qui s’exprimait très mal selon Grigori. Son silence fut vécu, vraisemblablement par une invitation à reprendre la parole pour Kiara. Non mais, ça n’était pas possible, est-ce qu’il devait plaquer sa main sur ses lèvres pour qu’elle lui laisse le temps de répondre ? Hum mauvais plan, mieux vaudrait-il l’embrasser à la rigueur, elle se vexerait moins… quoi que dans la situation actuelle, ça ne passerait pas non plus, il faut bien le reconnaître. Il lui décocha un regard noir, ça n’était pas exactement ce qu’il pensait d’elle avant qu’elle ne fasse ses sous-entendus. Ça n’était pas lui qui avait avancé le sujet de l’âge, pas plus lui qui avait parlé du fait qu’elle devait s’inquiéter parce que son père était Auror… bon en même temps étant donné que le père de Grigori n’était pas Auror, ça n’aurait eu aucun sens, mais l’idée est là. Comment elle faisait cette fille pour donner envie de l’étrangler, réellement, elle était frustrante comme pas permis et lui volait dans les plumes sans aucune gêne, ce qui le rendait fou et à la fois elle arrivait à sortir des phrases sympathiques qui rappelait au Serpentard qu’il l’aimait bien quand même cette demoiselle… incompréhensible, c’était incompréhensible pour lui cette relation, elle n’avait aucune logique. « Kiara, laisse-moi le temps de répondre. » C’était dit, comme ça elle allait prendre son mal en patience, lui laisser le temps de réfléchir à ce qu’il devait et voulait dire.

Tout d’abord, pour se détacher de la situation actuelle qui mettait le fouillis entre eux et garder un contrôle certain sur cette situation fortement désagréable, il but une gorgée de son chocolat chaud avant de commencer à répondre. « Je te replace le contexte. » non parce qu’elle était mignonne, elle lui en mettait plein la tronche mais elle oubliait un léger détail. « Tu me parles de la relation entre ta sœur et son fiancé, ils sont fiancés au fait ? en évoquant que l’âge est un problème pour ta famille. Tu sais que je veux me marier avec toi, pas juste te côtoyer pendant une période plus ou moins longue, je pense avoir été clair à ce sujet, je ne suis pas la personne à qui tu te confies habituellement. Donc tu me dis ça, comment tu veux que je ne me dise pas que tu essaies de me faire comprendre gentiment que notre mariage est caduc ? » Chose qui ne l’emballait déjà pas vraiment mais ça n’était pas véritablement le nœud du problème pour Grigori ce soir. « Tu me rappelles, comme si tu étais une inconnue pour moi, comme si j’en avais tellement rien à faire de ce que tu me disais que je n’écoutais et n’enregistrais rien que ton père est Auror. Donc que son métier est de traquer les mages noirs. » Il fit une nouvelle pause réfléchissant à rappeler au passage, qu’à l’heure actuelle, les Aurors et l’ordre du phénix en règle général était quand même bien contents que les mangemorts se salissent les mains pour combattre les moldus aux idées pour le moins extrémiste. Mais ça ne le concernait pas directement donc il passa cela sous silence. « Dans la phrase d’après, tu me dis que c’est de ça donc je dois m’inquiéter. Si je te dis de t’inquiéter de mon père parce que son métier serait de combattre les sangs purs qui n’ont pas de haine envers les moldus, comment tu le prendrais Kiara ?  » Il aurait pu s’arrêter là la rpgiste hésitait même à s’arrêter là mais une histoire de matière à donner la pousse à continuer un peu mais décida quand même de se défendre, quand bien même son instinct le poussait à l’inverse, il n’avait pas à se justifier auprès d’une fille, il ne lui devait rien excepté un mariage « Dans le contexte actuel de la discussion, tu n’as pas été franchement rassurante, reconnais le. Je pense que pour les choses auxquelles tu crois, tu es prête à beaucoup. Je n’ai jamais prétendu que tu manipulerais les hommes en revanche. » Il y a un dernier point sur lequel il décida de revenir, posant son regard dans le sien. « Je suis libre de mes choix aussi. JE fais le choix d’être avec toi. JE fais le choix de venir te chercher dans la nuit. JE fais le choix de t’épouser toi. » Personne ne lui imposait rien, probablement que l’inverse aurait été plus facile pour lui d’ailleurs, avoir des directives à suivre, ça voulait dire être digne d’intérêt, ça n’était pas le cas, il devait se débrouiller pour le provoquer cet intérêt et dans sa course contre le temps, il faisait le choix d’attendre Kiara et ses points qu’elle donnait au compte-goutte.


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Lun 2 Mai - 20:36
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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Kiara ne peut s’empêcher de sourire bêtement. Cette histoire de sommeil n’est qu’un fichu prétexte pour échanger ensemble mais force est de constater que peu importe le fait qu’elle l’ait dérangé pendant sa nuit, il était venu et c’était aux yeux de Kiara plus important que tout le reste. Au-delà du fait qu’il ait immédiatement compris de qui provenait le message et qu’il avait su où chercher, jamais à aucun moment il ne lui avait fait comprendre qu’elle avait eu tort de le réveiller. Même en le privant de quelques précieuses heures de sommeil. Pourtant, il laisse sous-entendre que si quelqu’un venait à le surprendre ainsi au cours de sa nuit, il serait désagréable. Or, rien dans son attitude ne l’avait été lorsqu’il a rejoint la jeune femme sur le Chemin de Traverse. Peut-être bénéficie-t-elle d’un traitement de faveur particulier mais Kiara s’en fiche ; elle s’attache plutôt aux indices concrets qu’elle récolte par-ci par-là. Il est venu, il l’a rassuré, il l’a raccompagné jusqu’à Poudlard. Elle s’est sentie en sécurité à ses côtés et voilà tout ce qu’elle retiendra de cette mésaventure, tout en sachant désormais qu’elle peut compter sur lui lorsqu’elle se sent en mauvaise posture. « J’en prends bonne note. » dit-il en concluant sur le sujet, ne souhaitant pas s’attarder sur cela, mettant loin derrière elle la frayeur ressentie lorsqu’elle s’est retrouvée seule dans la ruelle.

Expliquant à Grigori les raisons pour lesquelles elle avait ressenti le besoin de se changer les idées, la conversation dérive sur les vacances familiales de Kiara et de l’ambiance relativement étrange des dernières semaines. La « faute » à Sélénya et Théo, si on pouvait qualifier cela ainsi. Défendant farouchement sa cadette sur cette relation qu’elle considérait comme légitime, Kiara s’était rangée aux côtés de sa sœur contre ses parents et tout particulièrement contre son père. Merlin sait à quel point la famille compte pour les Macmillan, encore davantage depuis que Sélénya a été enlevée ; cette épreuve leur avait permis de resserrer les liens mais empêchait et empêche toujours leurs parents de les considérer comme de véritables adultes aptes à prendre des décisions seuls. Choisir l’homme qui lui convient devrait lui revenir sans avoir besoin d’avoir la quelconque approbation de leur père. En ce qui concerne Sélénya, Kiara est persuadée que cette histoire d’âge n’est qu’un prétexte trouvé par son père pour discréditer cette relation mais qu’au fond, le problème réside dans le fait que Sélénya soit tombée amoureuse de l’un de ses anciens coéquipiers et qu’elle décide de quitter la maison. S’en aller du cocon familial après ce qu’ils avaient vécu… Rien n’était plus difficile. Quant à Kiara, la question ne s’était jamais posée étant donné qu’elle n’avait jamais présenté officiellement quelqu’un à ses parents. En tout cas, selon la jeune femme, la différence d’âge existant entre le Serpentard et elle est loin d’être un obstacle à leur relation. Si seulement il s’agissait de l’obstacle le plus difficile à appréhender… Pour être honnête, si Kiara avait peur d’officialiser quoi que ce soit avec Grigori, c’est aussi parce qu’elle craignait les réactions de son entourage et de ses proches ; après tout, Grigori ne faisait pas l’unanimité et elle le sait bien. Lorsqu’elle lui explique que seul son avis devrait l’intéresser, il lui répond qu’il le connaît déjà. Elle lui concède ce point. Repartant sur Sélénya et Théo, lâchant naïvement sans réfléchir aux conséquences le nom de famille de Théo, elle se crispe immédiatement. La raison est double. Grigori possède un passif certain avec les Greengrass et il est fort à parier qu’il n’apprécie pas plus que cela le frère aîné. Compréhensible, certainement. L’inverse est tout aussi vrai. « Merci beaucoup. Je… je me suis emportée. » dit-elle, confuse et surprise de ne pas avoir su garder le secret de sa sœur plus longtemps. Preuve en est, s’il en fallait encore une, qu’aux côtés de Grigori, elle perdait parfois ses moyens.

Lorsque Grigori revient sur la pureté du sang, l’air pensive, Kiara prend le temps de réfléchir. En soit, il n’avait pas tout à fait tort, la coïncidence était grande en effet. « Bizarre non, improbable peut-être. Après peut-être que mes ancêtres y attachaient plus d’importance que mes parents et que moi-même, j’avoue ne pas trop savoir quoi te répondre. Personnellement ce n’est pas un critère pour moi et je ne crois pas que cela le soit pour mes parents non plus. » Après tout, ils n’avaient jamais exigé quoi que ce soit en terme de filiation pour leurs futurs gendres. Ils n’avaient jamais rien exigé du tout d’ailleurs. Kiara s’estime suffisamment mature pour décider et choisir par elle-même l’homme qui partagera sa vie, même si celui-ci ne coche pas les cases du gendre idéal, et Merlin sait à quel point Grigori ne rentre dans aucune d’entre elles. Cherchant -maladroitement- à le faire comprendre au jeune sorcier que leurs divergences d’opinion sur ces sujets risquaient tout de même de poser problème, la réaction de Grigori surprend Kiara au plus haut point. D’abord par les mots durs qu’il emploie et par la manière dont il la décrit, comme si elle cherchait à abuser de sa confiance, abuser de lui. Le malentendu grandissant, Kiara et Grigori comprenant tout de travers, ils semblent tous les deux sur la défensive.

Lorsqu’il se rassoit, la jeune femme ressent un certain soulagement à l’idée qu’il ne cherche pas immédiatement à fuir tandis qu’elle tente d’expliquer comme elle peut ce qu’elle a voulu dire. Les mots défilent dans sa bouche sans qu’elle ne puisse les arrêter, le flot de parole continu s’échappant rapidement, comme si elle craignait qu’il parte si elle se tait. Mais au bout d’un moment, elle cesse enfin de parler et c’est abasourdie qu’elle laisse le silence s’installer, ne sachant pas bien ce qu’elle doit dire ou faire. C’est la première fois qu’elle se sent aussi désarçonnée face à lui ; ils avaient déjà eu des désaccords mais ils avaient toujours effleuré la surface, ne rentrant jamais vraiment dans les détails comme ce soir. « D’accord. » souffle-t-elle dans un murmure tandis qu’il lui intime de lui laisser le temps de répondre. Lui laisser le temps pour quoi en réalité ? Pour qu’il puisse s’exprimer sans s’énerver ou pour enjoliver ce qu’il compte lui dire ? Perdue, ses doigts continuent de s’attaquer furieusement à ses cuisses dans un geste évident de nervosité. Ce silence lui est de plus en plus insupportable, surtout qu’elle aurait d’autres choses à dire mais elle se contente de se taire, respectant sa demande. Il avait tout aussi droit qu’elle d’exposer ses idées. « Fiancés non, ils sont en couple. » précise-t-elle rapidement. D’ailleurs, ce n’est pas ainsi que commence une véritable relation ? C’est ce qu’elle avait tenté de faire comprendre à Grigori lors de l’un de leurs rendez-vous à Pré-au-Lard. Normalement, on est sensé connaître la personne avant de la demander en mariage. Mais cette partie de la conversation avait semblé lui échapper. Elle ouvre la bouche immédiatement pour réagir à la suite de ses propos mais se contient et referme les lèvres, le laissant aller au bout de ses idées. Et au fur et à mesure qu’il les expose, Kiara semble comprendre où se situe le problème.

Encaissant les mots de Grigori, elle conserve à son tour le silence pendant un temps, faisant ce qu’elle lui reprochait quelques secondes auparavant. Ne trouvant rien d’autres à dire pour commencer, elle se contente de dire : « Je suis désolée Grigori. » Sincèrement. Elle se mord la lèvre inférieure, prenant le temps de choisir ses mots. « Je suis désolée de ne pas avoir été suffisamment claire dans mes propos, j’aurai peut-être dû être plus explicite. » Elle avait pourtant eu l’impression que ses mots l’avaient été mais pour quelqu’un d’extérieur à la famille, peut-être que cela ne l’était pas. « Comme je te disais, pour moi cette histoire d’âge n’est qu’un prétexte donc je ne pensais pas que cela t’inquiéterait par rapport à… enfin…» Elle avale sa salive doucement. « Par rapport à nous. » Penser à un nous lui apparaît soudainement beaucoup plus réel maintenant qu’elle l’énonce à voix haute, chose qu’ils n’avaient jamais fait véritablement. Enfin… Grigori si, il parlait sans cesse d’eux en tant que futurs époux, futurs parents. Kiara jamais. Pas encore. Elle commençait à peine à s’imaginer comme un couple et les récents évènements du nouvel an avaient bousculé toutes ces certitudes. « Je t’ai expliqué que j’oublie souvent cette différence d’âge donc cela ne m’a pas traversé l’esprit que tu puisses penser que cela puisse remettre en cause quoi que ce soit. » L’âge n’est qu’un chiffre, un vulgaire chiffre dont elle se fiche éperdument. Qu’est-ce que deux ou trois ans dans une vie ? La maturité d’un homme ou d’une femme ne se résume certainement pas à son âge.

« Je ne voulais pas te blesser en parlant de mon père, je voulais juste m’assurer que tu savais de quoi je parlais. » dit-elle en baissant les yeux vers ses mains qui ont cessé de frictionner ses cuisses mais qui désormais ont entamé un ballet infernal sous la table. Ne cessant de les triturer, elle ajoute : « Ce que je voulais dire c’est que le fait que tu sois Mangemort et moi dans l’Ordre occasionnera probablement des discussions plus animées qu’une différence de même pas trois ans. C’est ça que je voulais dire. » Comprenant néanmoins où Grigori voulait en venir, elle continue : « Vraiment, pardon, je voulais pas t’inquiéter ou te faire peur. Je voulais juste signifier que cela ne sera peut-être pas facile avec ma famille. » Avec Caelum, c’était déjà un obstacle important dont il faudra s’affranchir. Surtout après l’altercation entre le Serpentard et Alcyone. « Mais l’inverse est vrai, non ? Pas sûr que je sois la fiancée idéale que ta famille espérait. » Les Macmillan ne sont pas forcément connus pour leurs idéaux sang-pur et le fait que Lasérian soit Auror et membre de l’Ordre du Phénix donnait le ton ; la haine des moldus ne faisait pas partie de leurs mœurs, bien au contraire. La rpgiste rassure sa partenaire en disant qu’il y avait largement de quoi faire et largement assez de matière mais puisqu’on y est, autant continuer héhé, jotem mon amoureuse.

Cela n’était pas toujours évident d’exprimer de manière simple et précise ces idées. « Je me suis peut-être un peu trop laissée aller par le fil de mes pensées mais jamais j’ai voulu te faire peur ou te menacer de quoi que ce soit. Je ne suis pas comme ça. Non, tu n’as pas prétendu que je manipulais les hommes mais tu m’as dit de fabriquer des preuves accablantes pour te faire tomber, comment veux-tu que je le prenne autrement que ça ? Comment voulais-tu que je réagisse à ça quand tu imagines que je puisse être capable de monter un tel stratagème pour me défaire de mes engagements ? » Par « engagement », elle parle à mi-mots de cette histoire de points, histoire qui commence sérieusement à lui peser. Elle n’a que faire des points, ce qu’elle veut, c’est être avec lui, apprendre à mieux le connaître, à mieux anticiper ses réactions et à mieux comprendre comment il fonctionne afin d’éviter ce qui vient de se produire. Repensant aux derniers mots prononcés par Grigori, elle lève les yeux vers lui et sans réfléchir, sa main vient se poser sur la sienne. « Moi aussi je fais le choix d’être avec toi Grigori. » Elle ne parle pas du mariage, elle ne parle pas du reste. Elle parle uniquement d’elle et lui. Son cœur battant à tout rompre, elle murmure : « T’as toujours été clair sur ce que tu voulais. Moi aussi dans un sens. » Un mariage d’amour, c’est ce qu’elle a toujours souhaité non ? « Mais je suis sûre qu’un entre-deux est possible? » Après tout, ils n’étaient pas fiancés car il n’avait pas obtenu ces fichus points, mais peut-elle nier qu’il y a autre chose qui s’installe son cœur ? Peut-être fallait-il apprendre à marcher avant de courir ? Etre un véritable couple? Si Kiara retarde autant l’échéance, c’est aussi parce qu’elle craint le jour où il atteindra les 5000 points. Peut-être qu’elle ne les lui donnera jamais vraiment. Elle espérait autre chose en réalité. Mais Grigori en avait-il seulement envie ?   « Tout ce temps qu’on passe ensemble, ça compte pour moi.  » dit-elle simplement, relâchant sa main qu’elle ramène doucement vers elle.
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Grigori Dimitrov
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Mar 17 Mai - 22:41
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ft.  Kiara
Etre le détenteur d’un secret aussi précieux que celui d’apprendre l’existence d’un couple à la différence d’âge plus qu’élevée, ça aurait pu être un honneur, une fierté que de se dire que Kiara lui faisait confiance pour détenir ses secrets, qu’elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui, il ne la trahirait pas. Il n’en était rien, elle ne lui avait pas dit parce qu’elle avait confiance en lui, il n’y avait aucune fierté à être au courant, ça avait échappé à Kiara et en conséquence de cette boulette, elle craignait que Grigori n’ébruite le secret. Si elle doutait de lui, il n’était pourtant pas du genre à colporter des rumeurs. Sans oublier que s’il répétait, ce serait encore des points en moins ou qu’elle juge qu’il avait dépassé les bornes et qu’elle rompt ses engagements.  Peu importe l’angle sous lequel elle prendrait les choses, la logique était là, elle ne risquait rien de la part de Grigori. Il hocha même la tête lorsqu’elle lui fit remarquer qu’elle s’était emportée, c’est ce qu’il constatait en effet. S’il s’était maintenant au courant pour la pureté du sang du copain de Sélénya, ça n’était pas le critère de refus inavouable de la famille. Pourtant, il y avait quand même quelque chose qui clochait avec cette famille, la probabilité que la pureté subsiste alors qu’ils se moquaient éperdument de la pureté de sang du conjoint, que Poudlard acceptait les nés moldus ou sangs mêlés et donc que les sangs purs n’étaient pas coupés des moins que rien. Tous ces éléments faisaient que c’était impossible que sans faire attention aux alliances, sans parler de mariage arrangé à la rigueur, juste des règles dans la famille comme quoi il fallait se marier avec quelqu’un de son sang. Pour Kiara, il était possible que ça ait existé mais ça n’était plus le cas maintenant. Elle rappela bien au passage qu’elle n’en avait que faire de son côté, ce qui fit prendre une profonde inspiration à Grigori, ils étaient vraiment l’opposé l’un de l’autre sur ce sujet mais ça ne faisait rien. Il prendrait soin de leur lignée tout seul et prendrait bien garde à ne pas la laisser distiller des mauvaises idées dans la tête de ses enfants.

Est-ce qu’ils avaient vraiment un avenir en commun avec des enfants ? De ce qu’il était en train de se rendre compte, il semblerait que non.  Il ne comprenait pas comment il avait pu autant se méprendre sur elle et ça ne fut qu’une vaste incompréhension entre eux. Lorsque Kiara décida de s’expliquer, de râler aussi eh bien elle ne le fit pas à moitié. Elle ne donnait pas la possibilité à Grigori de répondre ce qui était fortement dérangeant d’ailleurs. La seule raison pour laquelle elle le laissa s’exprimer c’est parce qu’il le lui demande, ou imposa, peu importe à la rigueur.  Même après ça, il fallut encore quelques secondes à Grigori pour mettre de l’ordre dans ses idées. Tandis qu’il s’exprimait, il apprit au passage que les deux autres n’étaient pas fiancés mais en couple… il ne fit pas le moindre commentaire, ah ça ressemblait bien aux Greengrass de ne pas vouloir s’engager plus, quelle bande de tocards dans cette famille. Heureusement que Kiara était quand même plus disposée à se fiancer, ça enlevait un poids des épaules à Grigori. Enfin un mini-poids parce que tout n’était pas parfait entre eux ce soir, loin de là et qu’il était peut-être un peu tendu à l’idée que tout lui échappe alors qu’il essayait vraiment de faire de son mieux avec elle. Il expliqua le nœud du problème, s’exprimant sur comment il avait vécu ses dernières paroles.

Il accepta ses excuses d’un bref hochement de tête. S’il ne répondit rien à cette phrase, il eut quand même envie de dire que oui, il aurait préféré qu’elle soit plus explicite, il se serait moins inquiété. Elle ne se rendait probablement pas compte d’à quel point c’était compliqué de faire confiance aux gens, à une fille surtout, ça n’était pas naturel et il était plus habitué aux coups tordus, aux trahisons qu’au fait d’avoir véritablement confiance quelle chance qu’on fasse ce rp avant qu’Helios lui tourne le dos, ça aurait donné une trahison de plus en quelqu’un, donc oui il fallait qu’elle soit plus explicite, beaucoup plus explicite. L’âge n’était qu’un prétexte selon elle, il ne pouvait que la croire, il ne faisait pas partie de sa famille après tout. S’il ne répondit pas sur sa phrase sur ses inquiétudes à lui parce qu’il n’aimait pas se confier, bien sûr que si, il était inquiet à l’idée que leur mariage n’aboutisse jamais, d’avoir perdu des mois de recherches et qu’elle le prenne pour un idiot depuis le début. Elle oubliait souvent la différence d’âge, à dire vrai, il ne s’en formalisait pas spécialement non plus avant qu’elle ne mentionne ce problème qui n’en était pas vraiment un selon elle. D’accord, il admettait, il avait sauté aux conclusions hâtives un peu rapidement, étant peut-être – sûrement – un peu trop négatif et sur la défensive.

Qu’elle n’ait pas voulu le blesser en parlant de son père, il en convenait mais au moins, elle saurait qu’il écoutait quand il parlait, que les informations étaient mémorisées et que s’il pouvait donner l’illusion de ne s’intéresser à rien ou plutôt à personne d’autres qu’à lui-même, il n’en était rien, il était attentif c’est juste qu’il commentait rarement. Quelle poisse que Kiara soit de l’ordre du phénix, que sa famille soit de l’ordre du phénix, ça n’était pas pratique, il l’admettait. En revanche, que ça soit un sujet de discorde entre eux, c’était une chose, il le tolérait plus parce qu’il n’avait pas le choix que par véritable volonté, en revanche que d’autres personnes extérieures viennent mettre le nez dans leurs affaires, c’était impensable. Ils avaient le droit d’avoir un avis sur la question, en même temps, les gens ne pouvaient s’empêcher d’avoir des avis sur tout et n’importe quoi. Il était fixé, ça ne passerait pas bien auprès de sa famille. Il eut un sourire tout à fait ironique tandis qu’il répondit tout aussi ironique « Je croyais que l’ouverture d’esprit était prédominante dans ta famille. » Tout dépendait visiblement du sujet, pas du tout contradictoire la famille Macmillan, c’est ça qu’on aime. S’il ne critiquait pas ouvertement, parce qu’il savait que ça ne passerait pas du tout s’il le faisait, il n’en pensait pas moins et ça devait très clairement se ressentir. Lorsqu’elle mentionna la famille de Grigori, il eut un moment d’hésitation, se pouvait-il qu’elle ait raison, que sa famille à lui ait quelque chose à redire sur Kiara. Il la regarda longuement sans dire un mot, il est évident que le fait qu’elle soit ordre du phénix, ça ne faisait pas d’elle la prétendante idéale mais ses parents partiraient certainement du postulat que Grigori arriverait à redresser tout cela. Certes, il avait bien conscience que ça ne se passerait pas comme ça dans son couple, il ne contrôlait pas Kiara mais que les gens pensent ça, c’était peut-être pas plus mal. Il finit par répondre, ne voulant pas l’inquiéter si tenté que ça compte, bien sûr « Je pense l’inverse. Tu es une sang pure, c’est tout ce qui comptera. » ça et le fait qu’il avait réussi tout seul à se débrouiller, qu’ils éviteraient de discuter des moldus, Grigori y veillerait par intérêt bien entendu. Il avait hâte, de son côté, de la présenter comme sa fiancée mais pour cela, il devait attendre qu’elle soit d’accord et s’il était plus que pressé, Kiara de son côté était quand même bien moins motivée.

Ce qu’il y avait de bien entre eux, c’est qu’ils n’étaient pas d’accord mais ils arrivaient relativement bien à discuter, enfin quand Kiara laissait à Grigori l’opportunité d’en placer une, ce qui n’était pas toujours le cas. Il lui laissa le loisir de s’exprimer, rappelant à un Grigori qu’elle n’était pas manipulatrice, qu’elle ne le menaçait pas et elle avait raison, jamais elle ne l’avait menacé. A ses questions, il fronça les sourcils avant de répondre sans animosité « L’espace d’un instant, j’ai oublié que j’étais avec toi, me focalisant sur ton père et sur ton côté famille. Je suis satisfait d’apprendre que tu n’as pas l’intention de rompre tes engagements. »  satisfait et rassuré mais ça avait-il besoin de le préciser, sûrement pas.  Il posa les yeux sur la main de Kiara qui se posait sur la sienne avant qu’il n’entende sa voix et qu’il redresse la tête pour l’écouter. Est-ce que ses mots étaient une façon de dire qu’elle voulait bien du mariage, qu’ils pouvaient arrêter là puisqu’elle savait qu’il ne lâcherait pas, il avait de l’espoir mais dans un même temps en doutait fortement, il ne voyait pas pourquoi elle changerait d’avis. Il esquissa un sourire en l’entendant dire qu’il était clair sur ce qu’il voulait et qu’elle aussi, ah ça il le savait que trop bien. Comment pouvait-il y avoir un entre deux ? « Je n’ai pas l’intention de renoncer à notre mariage. » Il le rappelait au cas où même si comme elle le disait si bien, il était assez clair sur la question « C’est quoi un entredeux pour toi ? » Puisque l’idée venait d’elle, sûrement qu’elle saurait comment l’expliquer. Les moments qu’ils passaient ensemble lui plaisait, tant mieux quelque part vu qu’ils allaient passer leur futur ensemble, enfin c’était le plan de Grigori en tout cas. « Pourquoi ne pas m’épouser maintenant alors si ça compte ? » Non pas qu’il n’était pas confiant sur ses points, ça il ne comptait pas lâcher, elle avait dû bien le comprendre mais s’il pouvait gagner du temps, il ne disait pas non.

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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
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Kiara Dimitrova
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Sam 21 Mai - 23:56
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Kiara et Grigori

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La soirée se poursuit de la plus curieuse des manières. Si Kiara avait su que son départ du bar occasionnerait tous ces déboires, il est probable qu’elle serait restée aux côtés de son ami Taz. Pour autant, maintenant que la frayeur est passée et que celle-ci s’est envolée, passer du temps en compagnie de Grigori lui permet de se rendre compte qu’il est disponible pour elle à n’importe quel moment de la journée, ou plutôt de la nuit. Si Kiara est venue à son secours lors de la soirée de décembre, c’est maintenant lui qui s’est chargé de lui venir en aide alors même qu’elle était inquiète, effrayée et seule. La vie fait parfois bien les choses et elle doit l’avouer, être dans les cuisines avec Grigori a un doux parfum d’atypisme, tant la situation est inhabituelle et inaccoutumée. Il faut bien l’avouer, depuis qu’ils se fréquentent, leurs rendez-vous ont souvent été rythmés comme sur du papier à musique. Grigori était toujours tiré à quatre épingles, jamais pris au dépourvu ; quant à elle, elle préparait leurs entrevues de la même manière même si elle ne cherchait nullement à le séduire. Pour autant, elle avait toujours pris soin de faire attention à ce qu’elle portait sans savoir si elle le faisait pour elle-même ou pour lui. En tout cas, même affublé d’une veste de costume par-dessus son pyjama, Kiara ne prête guère attention à la tenue de son « petit-ami », la seule chose qui l’importe, ce sont les échanges qu’ils ont et cette facilité à parler sans faux-semblants.

Parfois, la jeune Poufsouffle se souvient de leur premier vrai rendez-vous à Pré-au-Lard et de la manière dont il l’avait exaspéré. Elle se rappelle être sortie de là en se disant ce garçon est fou, ce garçon est mal poli, ce garçon est intenable, ce garçon est déconcertant, ce garçon est intriguant. Et c’est ce dernier qualificatif qui l’a fait revenir vers lui. Au fur et à mesure des rencontres, elle a appris à le connaître, à accepter ses défauts et même parfois à les oublier. Personne n’est parfait, elle le sait. Et derrière cette quête vers leur mariage, Grigori a toujours été plutôt prévenant et attentionné auprès d’elle, surtout à partir du moment où il a compris comment elle fonctionnait. Kiara n’a jamais caché qui elle était et le genre de femme qu’elle voulait être ainsi que le genre d’épouse qu’elle comptait devenir. Elle est plutôt du genre réservée Kiara, plutôt du genre à se faire oublier mais il y a des choses qu’elle n’acceptera jamais comme vivre aux crochets de son mari ou encore qu’on lui dise comment elle doit réfléchir. Alors l’inquiétude de Grigori sur la manière dont réagirait sa famille la touche plus que cela ne devrait. « Cela l’est, mais cela n’empêchera pas les a priori. Libre à nous de le leur faire comprendre que cela peut être différent. » dit-elle, employant le nous d’une manière qu’elle n’avait jamais employé. « D’accord. » murmure-t-elle lorsqu’il lui dit que contrairement à la famille Macmillan, la seule chose qui comptera pour sa famille à lui sera la nature de son sang. Kiara ne peut s’empêcher de se sentir peinée d’être cataloguée uniquement pour cela. Pour la famille Dimitrov, peu importe sa personnalité, peu importe qui est-elle, pourvu qu’elle ait le bon sang. Attristée de constater une fois de plus que Grigori a grandi dans cette ambiance où les défauts et les qualités des uns et des autres n’ont aucun intérêt si la personne n’est pas de Sang-Pur, elle déglutit doucement. Cela lui brise le cœur en réalité. Tentant de dissimuler ce qu’elle ne parvient plus à cacher depuis le trente-et-un, elle se perd dans de nombreuses explications. Utilisant une phrase sujette à interprétation, Kiara se rend compte après coup qu’ils se sont mal compris, Grigori prenant pour une menace ce qu’elle pensait être qu’une simple constatation des différences et des divergences existants entre leurs deux familles.

Une fois Grigori assis et rassuré, Kiara se rend compte soudainement des picotements dans le creux de son ventre et c’est une sensation qu’elle ne comprend pas. C’est la première fois qu’elle la ressent en réalité. Entendre dans la bouche de Grigori qu’elle avait tenté de le berner ne passe pas ; ce n’est pas la colère qui s’installe dans son cœur, c’est la peine. La peine qu’il puisse imaginer qu’elle soit ce genre de personne, ce genre de femme. Tentant d’en faire abstraction, prenant sur elle, ils parviennent à en échanger calmement. C’est l’une des forces de leur histoire, ils réussissent toujours à en parler, même lorsque les esprits s’échauffent et qu’ils touchent à des sujets à controverse, des sujets sur lesquels la plupart des personnes sont incapables de s’entendre : la famille, la politique, le sang. « Je comprends que ce ne soit pas facile pour toi de faire confiance Grigori. » dit-elle, balançant cela comme une bouteille à la mer. Elle n’était pas comme ça Kiara, elle était loyale, elle était sincère. Elle n’était pas du genre à se défaire de quoi que ce soit. En réalité, lorsqu’ils ont commencé ce pari stupide avec les points, la jeune femme s’était persuadée qu’il abandonnerait avant elle donc elle n’avait jamais envisagé le fait d’aller jusqu’au bout du pari. Elle n’avait jamais envisagé l’inverse non plus en réalité. Elle ne l’avait pas pensé, pas imagin. Cette histoire lui parait si lointaine désormais et pourtant, c’est encore tellement ancré dans leur fonctionnement puisque Grigori ne voit leur relation qu’à travers les points qu’il pourrait bien gagner alors que Kiara a dépassé ce stade il y a déjà bien des semaines. Elle ne veut plus vraiment des points, ce n’est pas ce dont elle a envie désormais. Elle a des envies d’ailleurs, des envies d’autre chose. Lorsqu’il reprend ses propres mots, lui demandant ce qu’était un entre-deux pour elle, elle y voit l’opportunité de lui offrir son point de vue, mais pour autant, et pour la seconde fois de la soirée, elle bafouille tout en sentant le rose lui monter aux joues : « Et bien, c’est… Enfin… » Prenant soin de bien choisir ses mots, elle explique : « C’est passer du temps ensemble, apprendre à se connaître, à s’aimer, être un couple avant d’être fiancés. Cela a toujours été ma vision des choses. » Elle ne lui a jamais caché qu’elle voulait un mariage d’amour après tout mais le fait qu’elle reste auprès de lui malgré cela devait bien indicer Grigori sur les sentiments naissants dans le creux de son ventre.

Expliquant à Grigori que tout cela comptait beaucoup pour elle, elle aurait dû s’attendre à la question qu’il lui lance en retour. Gardant le silence, ne sachant pas bien quoi répondre sans se mettre dans l’embarras, elle décide de dire : « Tu n’as pas encore tes 5000 points. » Utilisant l’excuse la plus bête du monde alors même qu’elle déteste l’idée même de ce pari, Kiara baisse la tête, nerveuse, anxieuse, tandis que ses mains retournent encore une fois sous la table, s’agitant ensemble dans un furieux ballet. « Mais t’en as gagné beaucoup ce soir, faut encore que je fasse le compte. » lâche-t-elle avec un maigre sourire. Cette histoire de points ne lui convient pas, ne lui convient plus, ne lui a jamais convenu. Elle devrait peut-être le lui dire. Mais pas aujourd’hui. Peut-être demain ? Le courage n’a jamais été l’une des qualités de la jeune femme malheureusement. « Je… Je suis fatiguée. » dit-elle soudainement. « On devrait peut-être aller terminer nos nuits dans nos dortoirs respectifs ? »
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Mer 25 Mai - 22:40
Rien ne sera plus comme avant, non c'est le début je le sens
ft.  Kiara
Les à priori, il y en aurait. C’était déboussolant pour Grigori. Seule la pureté et l’argent, à la rigueur, auraient dû compter. Cela l’aurait arrangé, il était issu d’une famille de sang pur dont la richesse n’était plus à prouver et il se retrouvait avec la certitude qu’on le jugerait non pas sur ses origines, pas que, mais bien sûr ses idéaux. Pour autant, il ne changerait pas, restant convaincu que son sang était supérieur aux moldus ou aux sangs-mêlés. Elle ne changerait pas non plus, convaincu de l’inverse mais cela ne les empêchait pas de s’entendre et c’était tout ce qui comptait. Si lui ne cochait pas toutes les cases du gendre idéal pour la famille Macmillan, il la rassura sur le fait que de son côté la seule chose qui comptait, c’était la pureté du sang de la promise et pour le coup, Grigori était méticuleux à ce sujet. Ça et le caractère, il ne fallait pas qu’elle fasse trop de vagues mais Kiara n’ayant pas un caractère trop tempétueux, il supposait ne pas avoir besoin de lui dire et si ça dégénérait, il se débrouillerait pour que Kiara ne rétorque pas face aux parents du jeune homme.

Tout dégénéra suite à une malheureuse phrase de Kiara et une fâcheuse tendance de Grigori à être sur la défensive et à se dire qu’il était seul contre tous.  Son naturel étant aussi de ne pas faire confiance aux gens, aux filles encore moins, cela rendait les choses parfois un peu plus compliquées. A sa remarque, il lui offrit un regard reconnaissant, même s’il ne disait rien. Oui, il lui était reconnaissant de comprendre et de ne pas prendre la mouche outre mesure. Ils discutaient de leur futur, commun à n'en pas douter. Leurs désirs n’étaient pas les mêmes, comment faire cet entre deux dont elle parlait. Quel pouvait être l’entre deux dont elle parlait. Il ne voulait pas concéder son mariage auquel il tenait. Certes, leur relation comptait pour lui, il ne pouvait nier l’inverse alors qu’il venait de sortir en pyjama pour lui sauver la peau mais de là faire une croix sur son mariage, c’était impossible. Il fronça les sourcils perplexe en l’entendant dire qu’ils devaient apprendre à se connaître. N’était ce pas ce qu’ils faisaient, il se renseignait sur elle, essayait d’en apprendre toujours plus sur elle pour ne pas faire de faux pas. Elle ne s’en était pas rendu compte ? S’aimer ? Alors là, si elle voulait être amoureuse grand bien lui fasse mais être amoureux ça rendait stupide et il ne voulait pas être stupide, il ne voulait pas qu’elle soit son point faible et celle par qui il serait atteignable. C’était hors de question mais comprenant bien que c’était une de ces discussions ou son avis n’avait pas le moindre intérêt. Elle lui annonçait ce qu’elle souhaitait et la moindre de ses paroles lui porterait préjudice. Il lissa son pantalon de pyjama avant de dire. « J’essaie vraiment de coller à ta vision des choses Kiara. J’avais l’impression que c’était ce que nous faisions, apprendre à nous connaître, passer du temps ensemble, être un couple. Je sais que tu en as rien à faire d’être fiancée mais quoi ? Je ne peux pas te faire croire que je n’attends pas plus de toi que le fait que tu sois ma copine. » Elle ne faisait aucun compromis, elle lui expliquait juste ce qu’elle voulait mais il l’avait toujours su cela et il faisait de son mieux à son niveau. Oui, il n’était pas le genre de personne qui passait son temps à dire des mots d’amour à sa fiancée, à la regarder comme si elle détenait toutes les merveilles du monde, à la couvrir de roses, trouvant ça à la fois débile et sachant aussi que l’acheter n’était pas évident.

Non il n’était pas cette personne et il ne le serait jamais mais ça ne l’empêchait pas d’apprécier ce temps qu’ils passaient ensemble et pour ce qu’il en savait, elle aussi. Dans ces cas là, qu’est ce que ça changeait qu’ils se fiancent et se marient maintenant plutôt que dans quelques semaines, mois ou années ? Elle ne semblait pas avoir la même vision des choses, lui rappelant ce qu’il savait que trop bien. Il n’avait pas ses 5 000 points, il se renfrogna. Il essayait de les obtenir ça n’était pas non plus évident, n’ayant pas de barème. Il s’apprêtait à lui dire, qu’il faisait de son mieux pour les obtenir, passant sous silence le fait que celle qui donnait les points était une avare de première. Limite pire maintenant qu’avant, comme si elle attendait de lui toujours plus.  Une chance qu’il n’ait pas eu le temps de protester, pour sûr qu’elle n’aurait pas dit la phrase suivante. Phrase qui le fit sourire, il avait gagné des points, il se rapprochait du but. Enfin, il était malgré tout très loin des 5 000 mais il se rapprochait. Pourtant, alors que lui était tout content, il voyait dans l’attitude de Kiara que ça ne la mettait pas en joie. Il déglutit, s’il avait eu un tout petit peu plus de courage, qu’il avait eu moins en horreur les filles, excepté Kiara, et qu’il avait été plus doué dans les relations, il lui aurait soufflé qu’ils pouvaient rester amis si elle préférait… mais il ne pouvait dire cela. Il pouvait juste se dire qu’il devait encore s’améliorer, mettre la barre plus haut pour que le fait qu’il gagne ne soit pas un échec critique pour elle, il fallait qu’elle tombe amoureuse, c’était une évidence, c’était la seule solution mais comment on fait tomber les gens amoureux, c’est pas évident, il n’y a pas de manuel. Par politesse et parce qu’il avait conscience de son sacrifice, il murmura « Merci Kiara. »

Le fait qu’elle soit fatiguée était un état totalement partagé par Grigori. Certes l’adrénaline l’avait maintenu éveillé, il était aussi partant pour discuter avec elle mais l’idée qu’elle veuille terminer sa nuit dans son dortoir, c’était aussi une bonne nouvelle parce que ça voulait dire qu’il allait pouvoir dormir un peu et étant loin d’être un fêtard, cette idée lui faisait plaisir. « Tu ne pourrais pas me faire plus plaisir. » oui bon ça dépend, si elle acceptait le mariage là maintenant tout de suite, bien sûr que si, ça lui ferait plus plaisir que dormir mais en l’état actuel des choses dormir, c’était très bien. Il l’entraîna donc en dehors des cuisines, sans dire au revoir aux elfes parce que faut pas rêver et ramena Kiara jusqu’à l’entrée de sa salle commune. « Passe une bonne nuit. » même si ça le démangeait de lui demander de lui dire quand elle saurait combien de points elle lui donnait pour ce soir, il ne fit aucune remarque, se contentant d’attendre qu’elle rentre pour tourner les talons et aller se coucher.

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Kiara Dimitrova
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Ven 27 Mai - 0:33
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Kiara et Grigori

KIRI III // Nuit du 17 janvier 2020, Londres magique

Kiara n’a aucune idée de ce à quoi elle est en train de s’embarquer. Il faut dire qu’au tout début du « pari », il avait été facile d’imaginer résister à ce Serpentard aux grotesques manières, demandant en mariage n’importe quelle femme, du moment qu’elle soit de « lignée convenable ». Pourtant, au fur et à mesure que les mois avaient passés, Kiara s’était laissée prendre à son propre jeu, se rendant compte que derrière ce caractère atypique, se trouvait là un homme qu’elle pourrait apprécier, qu’elle pourrait même aimer. Cette dure vérité faisait son chemin dans son esprit depuis Noël, depuis le restaurant, depuis Plume. À vrai dire, tant de choses avaient changé ces dernières semaines. Il y avait également eu la soirée du Nouvel An où il l’avait embrassé, la plongeant dans un état plus confus que jusqu’alors. Certes, Grigori n’avait jamais tenté de dissimuler les intentions qu’il portait à son égard. Il avait toujours été clair, il cherchait une épouse. Une femme. La future mère de ses garçons enfants. Cette idée en tête, il avait tenté par tous les moyens qu’elle lui accorde ces fameux points. Ceux qu’il nécessitait pour qu’elle accepte sa demande. Kiara ne dirait pas qu’elle l’avait vu changer mais plutôt qu’il avait suffisamment appris à la comprendre pour savoir ce qui lui plaisait et ce qui ne lui plaisait pas. Parfois, elle se demandait aussi ce qui lui passait bien par la tête et elle se questionnait, ne sachant pas s’il agissait ainsi uniquement pour les points ou aussi parce qu’il avait envie de lui faire plaisir, parce qu’il avait envie de la contenter. Tout cela était devenu bien flou au fil des mois, mais Kiara s’évertue à imaginer qu’une partie de lui, même infime, l’apprécie pour qui elle est véritablement et pas uniquement pour l’enjeu qu’elle représente. Mais bien sûr, il ne pouvait pas la contenter à chaque fois, et de temps en temps, le naturel revenait au galop. Que Grigori l’imagine capable d’établir un tel stratagème afin de se débarrasser de lui l’a beaucoup blessé et ce, parce qu’en réalité, Kiara n’a nullement envie que le jeune Dimitrov sorte de sa vie. Plus maintenant. Elle ne pouvait décemment pas dire que tout lui plaisait chez Grigori, c’est même bien l’inverse en définitive ; ils n’ont pas grand-chose en commun et il n’est pas l’homme qu’elle imaginait pour elle, il est loin de l’être. Il pouvait se montrer froid, méprisant, agaçant, bagarreur ; certes avec elle, ces défauts semblaient s’atténuer mais ils restaient pourtant bien là, latents, attendant le moment ou la personne qui feront resurgir ce qu’il y a de pire en lui. Et pourtant. Et pourtant, les papillons qui s’agitent dans son ventre lorsqu’elle est auprès de lui la confortent dans l’idée qu’elle a appris à apprécier ce qu’elle pensait ne jamais pouvoir aimer.

Toutefois, Grigori, tout comme elle, avait cette capacité à pouvoir échanger sur leurs divergences d’opinion sans que le ton monte, sans que l’énervement ne transperce dans leurs voix et il faut l’avouer, cela représente beaucoup pour Kiara. Ils étaient capables de se maîtriser, de parler de leurs différences et de ce qui les séparaient sans chercher à faire changer l’autre ; rares étaient les couples qui en étaient capables. Lorsque Grigori lui demande ce qu’elle entend par « entre-deux », elle tente comme elle le peut de lui fournir la réponse la plus honnête possible. Pour faire simple, pour résumer les choses, c’est un mariage d’amour qu’elle veut. Ni plus, ni moins. « Oui oui, c’est ce qu’on fait. » Son estomac se tord lorsqu’il parle d’eux comme étant un couple. Alors ainsi, ils avaient la même vision des choses depuis le nouvel an. Certes, ils avaient rééchangé un ou deux baisers depuis mais Kiara était tellement perdue qu’elle était restée dans l’incertitude. Qu’il les qualifie ainsi la rassure énormément. « Je sais bien Grigori. Cela a toujours été clair de ton côté. » se contente-t-elle de dire. Au final, c’est dans le cœur de Kiara que tout a changé et elle le sait. Grigori était quant à lui d’une constance sans égal, il était fiable sur ces questions. Elle lui promet qu’elle lui fera le décompte de ses points très vite puis Kiara ressent soudainement les effets de la fatigue la terrasser. Portant la main à sa bouche pour dissimuler son bâillement, elle propose de rejoindre leurs dortoirs. Grigori accueille la nouvelle avec plaisir et elle se demande si elle n’a pas un peu abusé en le faisant venir dans les cuisines en plein milieu de la nuit mais en tout cas, elle ne regrette pas ; elle en vient presque à oublier la raison pour laquelle ils en sont arrivés là. Ils quittent ensemble l’endroit et Kiara se confond en remerciements auprès des elfes de maison dont les oreilles deviennent roses devant tant de compliments. Se retrouvant rapidement devant la porte de la maison des Poufsouffle, Grigori lui souhaite bonne nuit et elle se contente de répondre : « Toi aussi. » Elle attend qu’il tourne les talons mais il ne bouge pas, comme s’il patientait jusqu’à ce qu’elle entre dans sa salle commune. Ses yeux s’accrochent aux siens et ne pouvant se résoudre à s’en aller ainsi, elle se rapproche doucement de lui et pose son front sur le sien, comme il l’a fait au nouvel an. Leurs souffles se mêlent ; maintenant qu’elle est si proche de lui, elle peut sentir son odeur qui lui est devenue si familière. Le cœur de Kiara bat à la chamade lorsqu’elle se rend compte que c’est la première fois qu’elle prend une telle initiative mais les paroles de Grigori l’ont rassurée sur le fait qu’ils étaient ensemble même si ces mots ne veulent peut-être pas dire la même chose pour elle que pour lui. Tendrement, elle dépose ses lèvres sur les siennes tandis que ses doigts viennent timidement chatouiller sa nuque. Un frisson la traverse tandis qu’un nœud se forme au creux de son ventre, son corps tentant de lui faire comprendre ce qu’elle cherche pourtant encore à nier. Elle se reculement doucement et murmure : « A demain Grigori. » avant de rejoindre son dortoir, le cœur léger, le goût des lèvres de Grigori encore sur les siennes.
(c) DΛNDELION




Love's my religion
but he was my faith


Something so sacred, so hard to replace
Fallin' for him was like fallin' from grace
All wrapped in one, he was so many sins
Would have done anything, everything for him
And if you ask me, I would do it again
KoalaVolant

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